sweet but psycho (nolan)

traits de caractère / Déterminé. il a toujours su ce qu'il voulait. Il a toujours travaillé dur pour obtenir la vie qu'il voulait. Il n'aime pas abandonné. Il n'aime pas les échecs. Il faut travailler pour obtenir la réalisation de ses rêves. L'avenir appartient à ceux qui n'abandonne rien. Enfant Perdu. Il vivra toujours avec la blessure d'avoir été abandonné sur un parking alors qu'il avait à peine trois ans. Il a grandi sans amour et attention de famille d’accueil en famille d’accueil. L'affection et l'amour est quelque chose de très important à ses yeux. Il a besoin de combler ce manque. Il est prêt à tout pour cela. Passionné. Il traite sa vie comme une palette de couleurs qu'il aime peindre. Tout est magique à ses yeux : un livre, un film, un matin ensoleillé. Il aime mordre la vie à pleine dent. Il aime aller à l'opéra, sauter en parachute, jouer aux échecs dans le parc avec des personnages âgées. Souriant. Nolan a toujours le sourire, comme si rien dans cette vie pouvait l'atteindre. Il est cette personne avenante qui essaye de voir toujours le bien dans chaque chose. Il est l'être positif qui aime rayonner autour de ses proches. Aimant. Nolan a toujours été la personne prêt à tout pour son couple. Il est la personne qui se lève aux premières lueurs du jour pour faire le petit déjeuner de l'être qu'il aime. Il aime masser, écouter et surtout être la personne unique aux yeux de la personne qu'il aime. Sociable. Il aime sortir avec ses collègues et ses proches. Il est toujours présent pour offrir un verre et sociabiliser. Il n'aime pourtant pas boire particulièrement, mais il aime écouter les gens : leurs problèmes, leurs vies.  
Colérique. Ses colères sont froides et violentes. Il s'emporte et le monde tremble. Il semble ne plus se contrôler alors. La rage devient quelque de chose de sombre et de malsain. Sans remord. On ne pourrait pas le traiter de sociopathe. Mais, les remords ne font pas partit de lui. Il est prêt à tout pour obtenir ce qu'il désire, et n'a aucune honte à se salir les mains. Tueur. Il a déjà du sang sur ses mains. Il n'a jamais cherché à avoir ce sang. Cette maudite rage a toujours fait qu'à sa tête. Il a toujours été assez intelligent pour jamais se faire arrêter pour l'instant. Il porte pourtant sur ses épaules, la mort de plusieurs personnes. Jaloux. Il ne supporte pas de partager. Cela ne fait pas parti de lui. Il considère que les gens lui appartiennent. Possesif. Cela vient avec la jalousie. Il aime possède et voir le contrôle.  

Il ouvrit sa mallette et enfila ses gants. Jenny, son assistante, lui tendit le dossier. Une nouvelle équipe des homicides passèrent devant leurs camions. Les bandes jaunes venaient juste d'être placées quand il croisa son regard. Son cœur s'emballa et cette vision lui coupa le souffle. C'est Jenny qui le ramena à la raison. « Je vois que toi aussi tu as remarqué le nouveau flic débarqué de New York pour cette affaire. » Pouvait-il lui dire qu'il s'en moquait ? Et, que la seule information qu'il voulait savoir à présent c'était : « C'est quoi son nom. » Jenny leva les yeux au ciel tout en enfilant sa blouse. « Livio Hartsfield. Bon, pour aujourd'hui, je m'occupe des prélèvements et...» Le médecin légiste l'arrêta, toujours obnubilé par cette vision si loin d'eux. Il sortit son portable et ouvrit les différents réseaux sociaux. Il pista l'inspecteur Hartsfield, comme le fin limier qu'il pouvait être.  « Il a quelqu'un ? » Cette information sautait sur les images qui défilaient sur son écran, mais il avait besoin d'en avoir la preuve irréfutable. « Je n'écoute pas aux portes, mais...»  Jenny se mit à sourire. Quelle fouine, mais qu'est ce que Nolan pouvait l'aimer pour cela. « Je l'ai entendu parlé avec un certain Ethan au téléphone et c'était plutôt caliente. Je dirais donc qu'il a toujours de jouer pour votre équipe. » Nolan rangea son portable et s'avança sans pourtant rompre cette distance de sécurité entre les différents corps de police. Il fixa cet inspecteur qui ne connaissait rien de son existence et pourtant son regard se fit plus amoureux que jamais. « Rien ne se fait au hasard dans l'univers, ma chère Jenny. Livio et moi, c'est écrit dans les étoiles. Je le sens. Il ne le sait pas encore, mais il va rencontrer l'amour de sa vie. »

« Tu sais que tu n'as rien besoin de nous offrir. » Ethan s'empressa de sauter au cou de Nolan tout en agitant l'enveloppe sous le nez de Livio. « C'est normal que j'essaye de vous remercier comme je peux. J'espère que ce spa vous ferra plaisir ? On m'a dit au travail que c'était le meilleur de la ville. » Ethan agita la main et sauta aussitôt devant ses paroles qui semblaient le blesser. « Tu est mon frère. Tu peux rester ici autant que tu veux. C'est juste pas de chance que tu es autant de problème avec cet appartement. » Un problème de nuisible. Un dégât des eaux. Tous les deux des mensonges. Nolan était devenu doué dans ce domaine. Ethan serra Nolan dans ses bras et le médecin légiste s'appliqua à garder les apparences. Il avait quitté sa ville natale, son travail pour être ici. Il s'était infiltré dans le couple comme une maladie infectieuse. Elle était invisible à l’œil nue, mais sous la peau elle continuait ses ravages. « La semaine prochaine je suis parti, c'est promis. » Cependant, la semaine prochaine, Nolan trouverait une autre excuse. Ce cadeau n'était pas une faiblesse. Tout était planifié. Il voulait l'appartement pour lui tout seul. Pour fouiller. Pour déterrer des secrets. Sortir les affaires de Livio de son placard pour les enfiler. Il voulait se rouler dans ses draps et chasser l'odeur de Ethan. Voilà, ce qu'il voulait à présent, c'était faire disparaître tout trace d'Ethan. Il ne supportait plus son sourire. Cela activait cette rage qui pouvait le rendre fou parfois. Il ne devait pourtant rien faire sur un coup de tête. Il se devait d'être intelligent. Ethan ne pouvait pas disparaître en Europe comme son son cher ex disparu du jour au lendemain.

Cela faisait combien de jours qu'ils suivaient chaque matins Ethan jusqu'à son travail. Combien de fois il restait en arrière sur ce quai de métro à l'observer en toute discrétion ?  Son sweat à capuche sombre relevé, il était invisible. Combien de fois dans sa tête il avait poussé Ethan sous les rails ? Combien de fois il avait retrouvé la raison et avait réalisé que tout n'était q'un rêve ? Nolan devenait impatient. Il pensait être patient, mais chaque minutes à voir cette bouche quémander de l'affection de l'homme qui lui était destiné lui était insupportable. Comment accepter d'entendre leurs cris de plaisir étouffés alors qu'il dormait dans la pièce d'à côté ? Livio était à lui, c'était tatoué sur leurs peaux. L'inspecteur ne le savait pas encore. Ethan n'était qu'un arrêt temporaire. Il était temps de reprendre la route. « Ne poussez pas. On rentrera tous. » Même sa voix lui était insupportable à présent. Jouer un jour de plus ce frère aimant lui était impossible. Le métro s'apprêtait à rentrer en gare.  « Arrêtez ! » L'occasion était trop belle. Nolan replaça sa capuche, baissa la tête et se faufila entre la foule impatiente. Il n'avait qu'à donner un petit coup de pouce au destin. La vie qu'il avait toujours rêvée était devant lui. La lueur au bout du tunnel. L'expression n'avait jamais autant bien porter son nom.

« Tu devrais manger quelque chose... » Nolan poussa le plateau du petit déjeuner qu'il avait préparé vers Livio. Il se doutait qu'il n'avait pas faim et qu'il n'avait pas l'envie de lui répondre. Il pouvait tout lui pardonner. « J'ai pressé moi même le jus d'orange. » Cette information était-elle vraiment nécessaire ? Mais, il n'avait pas envie de revenir sur ce sentiment qui poussait l'inspecteur à rester sous les draps. Il avait pourtant offert une belle cérémonie à Ethan, non pour  ce frère - qui ne l'avait jamais été. Mais, tout simplement, car il savait que cela ferrait plaisir à Livio. Il était important qu'il fasse son deuil. Tout est préparé, écrit et millimétré. Il lui laissait une semaine et après il passerait à l'offensive. En attendant, il avait fait un magnifique discours. Il avait même pleuré, car c'était si facile pour lui. On cherchait encore la personne suspecté d'avoir poussé Ethan. Livio n'avait pas besoin de lui dire. Il savait qu'il revoyait en boucle les images de caméra de sécurité de la ligne. Il ne pouvait que lui dire gentiment qu'il se faisait du mal.  « Je t'ai fait couler un bain. Je vais au boulot. Appelle-moi, si tu as besoin de quelque chose. » Nolan connaissait la vérité. Il passerait le pas de la porte et Livio allumerait son téléphone pour se rendre sur Tinder. Il lui pardonnait. Si c'était sa manière de faire son deuil, il était prêt à lui excuser ces tromperies. Ce n'était que des appelles de chair, des moments de distraction. Ils allaient bientôt être ensemble et Nolan était certain que Livio oublierait tous ces garçons faciles. Ils étaient fait l'un pour l'autre. Ils étaient les étoiles d'une même constellation. Ils brilleront pour toujours dans le firmament.