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 (betsi) le point de non retour

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Message Sujet: (betsi) le point de non retour   (betsi) le point de non retour Empty Mer 26 Sep - 3:11


le point de non retour
Les coups qui volent ici et là. Téodor, ca ne lui ressemble pas de vagabonder, de perdre ses poings dans des batailles perdues d’avance. Les coups sur le corps et le souffle qui se perd. Le fou, il ne cherche pas réellement à se défendre, mais souhaiter que son corps finissent par flancher sous le coup de la douleur. Ce n’est pourtant pas le cas, c’est un des surveillants du bar qui vient le lancer sur le bitume froid. Son souffle se coupe, son corps en entier lui faire mal et l’alcool brouille l’esprit.
Il se met en marche, mais il aurait simplement dû rester étendu contre le froid du sol. Ca aurait été plus simple. Ne pas se réveiller et filer vers elle, retrouver la femme de sa vie. C’est pourtant en enfer qu’il finira par se rendre s’il continue à déconner de la sorte, Teodor. Les pas chancelants, le coeur béant, les pieds se percutent avec difficulté sur le sol. Il n’a pas la moindre idée de l’heure, mais le silence des rues démontre qu’il est encore un oiseau de nuit. Comme toujours. C’est la nuit qu’il était le plus efficace, l’homme. Maintenant, il n’était qu’un bon à rien la majeure partie de son temps. Son regard est brouillée par les larmes et le carmins qui bouchent un peu la vue. Le corps lui fait un mal de chien, mais c’est ce qu’il à cherché en se mêlant de ce qui ne le regarde pas. C’était le but de la manoeuvre.

Le temps file, les pas se font moins certains et il s’écroule. Cet esprit de ne pas se réveiller. La corps qui se tord en entier sous la douleur d’un terrain inconfortable. Il s’en fou Teodor. Il risque de se vider de son sang au beau milieu de la nuit, de se faire écraser par une voiture ou se faire massacrer par des couleurs pour le dépouiller du rien qu’il possède. Appartement miteux. Vie qui n’a pas de sens. Le temps file, défile. Il tombe dans les bras de Morphée et il se paie un aller-simple de plus vers les pays des songes, des rêves d’elle qui le hante, des cauchemars dont il ne se défait plus depuis des années.
Elle erre. Là. L’ombre de sa femme. Celle qui ressemble tellement à cette demoiselle qu’il a sauvée, celle qu’il a croisée et qu’il cherche, sans arrête. Pour revivre, à sa façon, dans les cendres d’un passé déformé, atrophié. Dans le creux de ses bras, il sent la présence de sa femme. Cette impression qu’elle est là, mais le rêve vire au cauchemar. Il tombe. Revient dans cette vie qui ne lui plait pas. Il flanche. Le souffle se coupe. Le soleil sur le visage. Le poète s’est échoué devant un sex-shop. Il ne sait pas, c’est l’endroit où son corps à fini par flancher. Une voix se faire entendre, en écho. De la panique. Pas une fois de plus. Les mains s’enroulent autour d’un bras, cette envie de retourner avec sa femme. Il est pourtant là, vivant. Encore. Monsieur, monsieur. L’écho dans la tête. Le mal qui prend le corps en assaut. - Pourquoi vous êtes là? Ce n’est pas là qu’il veut être lui. Dans cette foutue réalité dégoûtante.


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le coeur baroudeur et l'amour fugitif. t'aimes pas qu'on te retienne, t'aime pas qu'on revienne. c'est une danse perpétuelle entre toi, les émois éphémères et les désirs vagabonds.
vendeuse dans un sex shop. en proie aux vicelards qui s'la ramènent face à la blondinette au visage d'ange, les regards lubriques au détour des rayons de DVDs pornographiques et les coups d'oeil incisifs des bonhommes graveleux. un terrain de jeu. pernicieux. fétide. immoral.
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Message Sujet: Re: (betsi) le point de non retour   (betsi) le point de non retour Empty Mer 10 Oct - 20:09

teotsi / le point de non retour /

Tu n'as jamais ô grand jamais aspiré à une vie monotone, cousue de routine et de petites habitudes ennuyeuses (aussi rassurantes puissent-elles être). Toi bb, tu veux une vie trépidante. Une vie qui crie. Une vie qui explose. Une vie qui va trop vite, trop loin aussi. Une vie qui te brûle à vif, laissant derrière elle d'exquises blessures dont la douleur ne devenait plus que les vestiges de délicieux souvenirs. Ceux qui te rappellent constamment que si tu avais du crever à ce moment-là Betsi, t'aurais été satisfaite. Sans remords et sans regrets. Le sex-shop faisait partie de tes folies, et tu prenais chaque jour un malin plaisir à t'y rendre. Ce matin pourtant, t'as pris une douche froide à ton arrivée quand t'as vu un homme étalé au sol, à deux pas de la devanture. Pour un peu, tu serais presque paniquée poupée, mais davantage à l'idée que tu puisses avoir des problèmes s'il l'on venait à retrouver un corps devant le sex-shop où tu bosses. D'un pas un peu plus pressé que la normale, tu rejoins donc la personne que tu te mets à secouer avec vigueur sans même t'inquiéter de son crâne qui, dans le feu de l'action, avait cogné une ou deux fois le sol. « Monsieur ?! Monsieur ?! » Tu fais l'effort de rester le plus longtemps possible par acquis de conscience, et c'est sans doute la première fois de ta vie d'ailleurs. « Réveille-toi putain », tu jures dans ta moustache comme s'il en faisait exprès. Comme s'il ignorait délibérément princesse Braxton. Et ça te fiche suffisamment en rogne pour avoir envie de lui coller une gifle, simplement pour te libérer de ce sentiment de persécution que tu t'inventes par pure paranoïa égocentrique. Par chance, le type ouvre péniblement les paupières juste avant le point de non retour, ce qui t'arrache un soupir de soulagement. « Pourquoi vous êtes là ? » La surprise te fait battre frénétiquement des cils. « Ce que je fais là ? » tu le questionnes à ton tour d'une ton qui trahissait une offense certaine. « Qu'est-ce que vous vous faites là ? », tu rectifies, prenant bien soin de ponctuer cette interrogation d'un rire moqueur. « Votre situation est tout de même plus propice à ce genre de questionnement. Vous venez de vous réveiller sur un trottoir ! », tu insistes davantage, prenant toutefois la peine de tirer à toi l'un de ses bras de manière à l'aider à se redresser. Ce n'est que lorsque son visage arrive enfin à ta hauteur que ta main, emportée par une impulsion soudaine, s'abat vivement sur la joue de l'homme. « Oups, désolée... je croyais que vous vous étiez endormi à nouveau », que tu mens sans même chercher à faire passer le tout pour une vérité. L'évidence était telle qu'en dépit de l'état second dans lequel semblait flotter l'homme, il avait pour sûr deviné que la claque était tout bonnement gratuite. « Mais vous l'avez bien mérité. », tu conclus finalement, mettant ainsi en lumière l'intention qui avait initié ce geste - autre que le fait que tu sois une petite peste satisfaite d'avoir momentanément le dessus sur un homme qui n'avait pour l'heure aucun moyen de répliquer. Un sourire nettement satisfait et très visiblement teinté de malice vient affiner tes lèvres en les étirant de manière significative. « Bon super, maintenant que vous êtes revenu à vous, vous pouvez vous décaler s'il vous plaît ? Je n'arrive pas à accéder à la porte. » Sans surprise, il n'y a aucune once d'amabilité dans le ton que tu emploies, et tu n'offres même pas de l'aider à se relever malgré son état pitoyable. Ce n'est pas foncièrement de ta faute Betsi, tu es tellement égocentrique que tu n'as même pas remarqué les traces de coups sur sa peau - à moins que tu ne tiennes simplement pas à les remarquer pour ne pas avoir à être serviable avec une autre personne que toi une minute de trop. De tes longues guibolles fuselées et exagérément réhaussées par des escarpins de marque, tu enjambes la carcasse de l'inconnu sans même lui adresser un dernier regard et espères en ton for intérieur ne pas être contrainte de manifester une quelconque forme de bienveillance ou d'altruisme dans les secondes à venir. Par pitié, que Dieu t'en dispense.

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Message Sujet: Re: (betsi) le point de non retour   (betsi) le point de non retour Empty Ven 26 Oct - 18:46


le point de non retour
« Monsieur ?! Monsieur ?! » La voix d’autre part qui lui parvient alors qu’il rêve d’elle. La nuit passé sur le bitume à crever, à se laisser mordre par le froid. Le coeur démoli, le corps affaiblit, les os engourdis. Ca aurait été plus simple qu’elle ne soit pas là. Le cadavre ambulant, le pantin désarticulé. « Ce que je fais là ? Qu'est-ce que vous vous faites là ? Votre situation est tout de même plus propice à ce genre de questionnement. Vous venez de vous réveiller sur un trottoir ! » Elle a raison. Surement. Il n’a pas la moindre envie de se justifier, mais simplement de retourner dormir sur le trottoir et ne pas ouvrir les yeux. C’est pourtant la mort qui ne veut pas de lui et il finira sûrement en enfer grâce aux conneries qu’il accumule depuis des années. Il ne mérite pas de la retrouver le poète perdu, il ne mérite plus rien à ses yeux. - C’est plutôt confortable. Que le sarcasme dans le fond de sa voix. Son appartement n’est pas mieux, qu’un endroit rempli de carcasses de bouteille vide et des morceaux d’histoire qui ne lui plaisent pas entassés sur le sol. Teddy y traîne même, un ami, un des seuls qu’il possède. Parce qu’il ne laisse entrer personne dans sa vie Teo. - De toute façon, je ne suis que sur votre chemin, pas la peine de s’occuper de moi. Il le pense. Personne ne peut s’occuper de lui. De son cas. De sa folie impossible à guérir.

Elle l’aide à se lever mais le corps chancelle un moment pour tenter de reprendre son centre d’équilibre. Son corps lui fait un mal de chien, sa peau tuméfiée lui brûle de long en large. Teodor, il ne se sent pas mieux que la majeure partie du temps. L’enfer qui dur éternellement et dans lequel il ne cesse de se consumer. La douleur au visage vient propager une nouvelle vague de douleur sur son échine et il en perd un peu pied l’écrivain condamné. Le dos se retrouve contre la porte de l’immeuble dans un bruit sourd qui vibre dans le corps. « Mais vous l'avez bien mérité. » - Surement. Il n’a rien à répondre et il se fou complètement qu’elle le considère comme un moins que rien, un débris encombrant ou une merde qui lui bloque le chemin. Sa vision de lui-même est déformée à cause de cette foutue peine qu’il traîne ce boulet à son pied dont il ne sait plus se défaire. Le dos sur le mur, il se laisse glisser contre le sol un moment. Les yeux pâles qui se posent sur le ciel couvert de nuage, sur la température inclémente. Il devrait retourner dans son appartement miteux et passer le reste de sa journée à ne rien faire, à s’auto-détruire, comme toujours. « Bon super, maintenant que vous êtes revenu à vous, vous pouvez vous décaler s'il vous plaît ? Je n'arrive pas à accéder à la porte. » Les mots passent en écho dans la tête, il est à retardement avec la nuit modique qu’il a pu s’offrir. Teo, il lui bloque le passage, mais il n’a pas la force de bouger. - Presser de rentrer? Le regard en oblique pour voir l’immeuble derrière lui. Peut-être qu’elle bosse ici ou qu’elle doit se procurer quelque chose d’urgent. La pluie commence à filer doucement dans le ciel et Teodor, il n’a pas encore bougé de sa place. La tête tourne. Le corps à du mal à tenir en place. Les coups pour le briser un peu plus et la manque de volonté pour l’empêcher de s’accrocher à la vie qu’il tente de fuir jour après jour. La main se pose sur le visage un moment, il tente de reprendre contenance. - C’est l'histoire d’une femme. Elle semble froid prime abord, mais elle a ce quelque chose dans le fond du regard de captivant. Un visage angélique qui semble cacher bien des secrets. Qu’est ce qu’il raconte Teodor? Est-ce qu’il est en train de parler d’elle? Il n’a pas l’esprit clair de toute façon. - Vous devez vous faire harceler en travaillant ici. Une remarque qu’il lance avant de finir par se lever du sol. Il faudrait bien qu’il lui fiche la paix. La pluie file dans ses cheveux à elle, sur son corps à lui pour en diluer le sang séchée.
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Message Sujet: Re: (betsi) le point de non retour   (betsi) le point de non retour Empty Ven 9 Nov - 3:22

teotsi / le point de non retour /

T'es du genre à accueillir l'imprévu à bras ouverts, bb. Pour une histoire toute bête d'adrénaline, paraît-il. Mais cet homme en travers de ce que tu considérais être ton trottoir, il t'emmerde. Il t'emmerde quand tu le crois mort, et finalement, il t'emmerde tout autant lorsqu'il ouvre la bouche, bien qu'il annihile tes craintes dans le même temps. La contradiction à son paroxysme, comme elle te va si bien. « C’est plutôt confortable. » Son humour se heurte à un sourire visiblement forcé et tout aussi hypocrite. Une manière de lui signifier que tu n'as pas à coeur de faire ami-ami avec lui pour une pauvre petite blague bien placée - du moins, comme il semblerait le croire. « De toute façon, je ne suis que sur votre chemin, pas la peine de s’occuper de moi. » Insatisfaite de cette remarque, tes mains viennent se poser sur tes hanches que tu casses sous le pli de l'un de tes genoux. « Et alors quoi ? Si demain un pochtron vient vomir ce qui lui reste d'alcool de la veille au beau milieu de ma chambre, je dois me taire parce qu'il ne s'est pas vidé sur mon lit ? » Tu hoches la tête. « ça reste mon parquet. », tu termines comme une évidence avant de hausser les épaules d'un geste léger. « Mon trottoir, devant ma boutique... dans ma vie. Pardon, mais ça me dérange. » Le menton relevé pour souligner cet air foncièrement hautain qui émane de toute ta frêle carcasse, tu renvoies l'une de tes mèches de blé en arrière par le biais d'un coup de tête qui pourrait presque s'avérer hautain, lui aussi. Tu penses que le monde est à toi, Betsi. Alors même tout New-York devient la savane de la lionne, là où un simple mètre carré de goudron était pour toi un piédestal. un trône. un podium. Et, dans des circonstances si propres à ton esprit, tu ajouterais volontiers qu'il t'était tout bonnement impossible de ne pas faire attention à lui. Mais ce qui te dérangerait presque davantage (outre le fait de ne pas être le centre de ladite attention en vue de la situation), c'est que de son côté, l'homme semble de ficher de toi ; de tes paroles, de ta présence, de tes piques (verbales ou physiques). De tout ce qui faisait tes armes. Il ne t'accorde que le silence, un désintérêt certain et une attitude nonchalante que ton ego se refuse à accepter. « Eh oh... je suis là ! », tu clames comme un caprice en claquant impoliment des doigts devant ses yeux. Un bruit sec qui se mêle à celui des premières gouttes de pluie qui s'écrasent sèchement sur le pavé. Il ne manquait plus que ça. « Et merde... fait chier. Levez-vous, bordel ! » Sans même lui demander son accord, tu l'agrippes une seconde fois par le bras pour tenter de le hisser à nouveau sur ses deux jambes. Mais lui ne semblait plus avoir assez de force pour achever cette entreprise. « Pressée de rentrer ? » Tu soupires franchement, étonnement agacée de la manière dont il tente de détourner la conversation de lui. « Evidemment. Il pleut je vous signale ! », tu réponds d'un air idiot comme pour souligner l'évidence. « Et puis y'en a qui bossent. Vous, vous m'avez tout l'air d'avoir du temps à tuer, mais ce n'est pas mon cas. » Tu te redresses momentanément, le temps de reprendre suffisamment de forces pour - tu l'espères - enfin parvenir à le relever une bonne fois pour toutes. Tu te promets à toi-même que ce sera ta dernière tentative. Parce que bon sang, s'il a envie de crever ici comme un chien, ce n'est pas ton problème. Tu en viens d'ailleurs à te demander par quel phénomène inexplicable tu dépenses autant d'énergie pour t'occuper de cet homme qui, de surcroît, ne voulait pas de ton aide (et te le faisait clairement comprendre). Pour autant, si tu étais de bonne foi, tu admettrais qu'il n'est pas à blâmer, parce que ton attitude de petite peste aurait vite fait de repousser quiconque. « C’est l'histoire d’une femme. Elle semble froide de prime abord, mais elle a ce quelque chose dans le fond du regard de captivant. Un visage angélique qui semble cacher bien des secrets. » Les opales noisettes trouvent un point d'ancrage dans celui de l'homme, et à cet instant précis Betsi, tu aimerais pouvoir lire au travers. Mais rien ne se passe. Et lorsque tu crois une seconde qu'il parle de toi, tu te dis que c'est sans doute ton égocentrisme qui te joue des tours. Toutefois, dans le doute, tu préfères jouer à son propre jeu pour te positionner sur un même pied d'égalité. « Ah ouais ? Ecoutez bien celle-là : c'est l'histoire d'un type qui voyait des choses qui n'existaient pas. Oh mais ne vous méprenez pas, il n'était pas médium. Juste torché. » De l'ange tu n'avais très probablement que les traits, poupée. Inutile de creuser plus loin à la recherche de failles. Pas parce qu'elles n'existaient pas, mais parce que tu les avais minutieusement camouflées depuis toutes ces années. Il n'y avait désormais plus rien à voir, ni même à deviner. Pourtant, contre toute attente, l'inconnu parvenait encore à puiser assez de gentillesse pour combler le trou béant qui remplaçait la tienne. Et ça Betsi, ça fait l'effet d'un baume sur tes éternels élans de garce. « Vous devez vous faire harceler en travaillant ici. » Tu hausses doucement les épaules. « Je suis une femme », tu corriges à demi-mot, sous-entendant ainsi que le problème ne venait sans doute pas de ton métier. Mais ça ne te touche pas, poupée, t'es plus bourreau que victime en réalité. Au sein d'un monde impitoyable avec le sexe proclamé à tort comme étant le plus faible, tu as appris à harceler avant de l'être, bb. A couper figurativement des couilles pour pouvoir en porter. A faire feu en premier. Parce que bb, t'es la balle dans le flanc des autres, et la douleur lancinante qui va avec. Alors finalement, tu te surprends toi-même lorsque tu adresses un sourire gratuit à l'homme en face de toi au moment où celui-ci se dresse enfin sur ses pieds. « Ecoutez, vous êtes dans un état pitoyable alors venez. » Tu fais tourner la clé dans la serrure avant de reprendre. « Faites pas votre diva, ça vous va très mal. Vous ressemblez beaucoup plus à Amy Winehouse sur la fin qu'à Mariah Carey en pleine gloire. » Un geste charitable, c'était déjà beaucoup pour ta petite personne, alors mieux valait qu'il ne s'habitue pas trop à une gentillesse qui marquerait sans doute l'exception du mois ; la BA mensuelle qui te faisait encore naïvement croire qu'il restait potentiellement une place pour toi quelque part entre les bras cotonneux du paradis.

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