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 NY / trouble seems to follow

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Tripp Kemper;

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Tripp Kemper



j. ruehlemann
waldosialaplusfab'
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gendre infernal, parfum brandy. s'endort plus souvent dans la rue, plutôt qu'dans un lit. pas d'bras prisonniers, pas d'amour révolté.
la gueule de bois au-dessus d'effluves alimentaires; à la fois cuistot d'soirées à la concoction d'menus éphémères, légendaires et co-propriétaire du fine line.
amos* - nihjee - you ?

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Message Sujet: NY / trouble seems to follow   NY / trouble seems to follow Empty Lun 6 Déc - 2:15

trouble seems to follow


(somewhere in the queens, or not ?)

02:14.
ça rime à rien.
décembre, la pluie, la déprime. l’pas rapide qu’essaie d’attraper l’dernier taxi encore accessible aux p’tites heures de la nuit. les sifflements, les injures. les américains chocolatés qui fondent aux larmes d’un ciel esseulé. les clopes complètement gonflées d’humidité; inconsommables. pourtant t’enfiles cette molasse nicotine à tes lippes tordues d’un bâillement ravalé. tu sais même pas où aller. même pas une seule allumette sec pour t’illuminer les idées. l’petit frère qu’a invité un pote à dormir; l’respect balancé par la porte d’entrée. tu pourrais bien retourner au fine line t’reposer, alors que c’est de là qu’tu reviens, les muscles ankylosés.
tu t’arrêtes au centre d’une rue miroitante, téléphone extirpé pour contempler cette vie numérique et surtout ce nom pixelisé déformé par la pluie. appel manqué. tu essuies l’écran sur ton pantalon humecté, n’faisant qu’étendre l’handicapante température un peu plus. tu n’la rappelles pas; par simple inutilité. parce qu’peut-être par vengeance, elle se suffira de regarder l’appareil vibré. peut-être même qu’elle s’est trouvé d’autres problèmes avec lesquels danser. non, tu ne retourneras pas l’appel. mais tu lui feras honneur de ta présence. l’intention t’écorches même un sourire, rapidement envolé en fumée lorsqu’un klaxon te force à la normalité. doigt d’honneur en gratuité; tu reprends l’chemin sur l’asphalte piétonne, direction la station-service la plus près.
arrivé, tes semelles couinent sur les tuiles sales alors que tu prends possession d’une bouteille clair bas-marché, d’une demi-douzaine de bières et d’une poignée d’sucreries. au comptoir, tu ajoutes un nouveau paquet de clopes et de cartes; forcer le crépuscule éveillé. après deux modes de paiement refusés, tu lances un compte à-peu-près d’billets fripés. sans attendre le reçu, te v’là reparti. s’il n’y a plus l’moindre pourcentage d’chair aride sur ta carcasse, au moins l’vice se trouvait protégé dans un sac.
l’pas est décidé, l’esprit motivé. t’allais la voir, sauf si la porte préfère rester fermée. son coeur palpitant et ses émotions tempêtes d’l’autre côté. tu t’intoxiqueras sous la pluie, sur son palier. ta vie n’est pas loin d'effleurer cette image misérable, une histoire d’kemper. doigts dans les mèches noyées, rejetées vers l’arrière avant de s’attarder sur cette tige mourante à ta bouche. tu la laisses tomber dans un caniveau, traces nettoyées de ton intoxication planétaire. puis, un coup d’oeil à l’heure; aucune signification. lorsqu’on est toi, tripp, chaque minute sert à vivre -- souffrir.
les billes levées sur le logement, le sourire est d’nouveau naissant. t’espères n’pas prendre de plein nez l’indifférence d’un mur, lorsque tu analyses les différentes sonnettes présentent à l’entrée. bordel, t’as oublié l’numéro. ton index troque sa place à ta paume de main qui active la symphonie d’tous les appartements. n’aura bien un encore réveillé; ou qui l’deviendra. quelqu’un pour t’détester et t’souhaiter dans l’espace d’une seconde un allé simple vers l’trépas. elle f’ra peut-être parti d’ceux-là ? la porte émet un son, t’permettant de t’enfoncer dans les couloirs à la comédie bien tissée. j’suis ivre gnagnagna oublié mes clés gnagnagna j’suis déÉéésolé. bien évidemment qu’personne des vieilles bourriques en peignoir sait qui t'es. mais personne n’a la force de t’éduquer à coup d’babouches usées. et lorsque tu atteins ton but ultime; tu l’aperçois. borgne à ses émotions, l’oeil qui glisse contre les courbes sinueuses de ce corps appuyé contre le cadre. ding dong. t’es lourd; d’eau et d'mauvais comportement. l’humeur fendue de tout bord de la gueule, l’existence qui s’approche de la sienne. j’t’ai réveillé ? s’tu veux j’me secoue comme un chien pour pas mouiller l’parquet. ton bras se tend, le plastique pesant dans le poing. tu ouvres les doigts pour qu’elle puisse récupérer l’offrande. faire pardonner tes offenses.
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jolene (s. geburtig); thelma (c. keegan).
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effacée par la noirceur, la môme n'a plus de myocarde suffisant pour s'enticher d'un être.
fausse déesse, elle s'imagine rayonnant dans un monde dans lequel elle est souveraine, joue à donner des illusions à quelques âmes.
zdravko; rp; rp; rp

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Message Sujet: Re: NY / trouble seems to follow   NY / trouble seems to follow Empty Lun 6 Déc - 11:07


lâche l'affaire, t'es pas d'taille
elle va gâcher ta vie, bonnie


la noirceur s'est faite plus forte cette nuit. elle s'est emparée de l'aura solaire fabriquée avec soin, sculptée dans le marbre des trahisons,  transformant les derniers songes en nuit insomnie où la prétendue déesse n'est plus qu'un amas échoué de brouillons marqués de noir, qu'une môme tempête dont la chute s'rapproche inlassablement. la tempête arrive, elle va s'déchaîner, les entraîner sur son passage. avec un sourire en extra. les muscles n'sont plus qu'anesthésiés, épuisés des mouvements répétés en boucle, coincés dans la folie furieuse qu'amos leur ordonne, dans l'épuisement d'une réussite promise et qui ne ressemble plus qu'à un tas de rouille, d'une certaine façon inexistante, mais la gamine préfère se voiler la face, oublier d'une façon où d'une autre qu'elle n'est que le produit défectueux qu'on a fait d'elle. l'être sans âme qui n'sourit plus qu'à la chute des autres, les lippes qui s'déchirent seulement quand la fin des êtres s'annonce, puisque la lumière n'est plus qu'à quelques mètres de ses prunelles. elle s'imagine déjà amos, régnant sur son dû promis; daignant à peine poser ses prunelles sur ceux qui n'sont plus que déchus.

pourtant, la gamine n'a plus que la solitude de l'onyx dans les iris, la solitude installée dans un creux du myocarde, à découvert pour témoigner d'une humanité certaine, pour que les quelques balles tirées à bout portant puissent s'y loger, et tout détruire en un seul passage. la rédemption possible pour les actions destructrices, une vulnérabilité qu'ils n'peuvent même pas voir. parce qu'ils sont tous aveuglés d'une hostilité qu'ils ne peuvent contrôler. tous les mêmes sans doute. mais la môme n'est qu'une fausse souveraine dans ce domaine, impossible à suivre tant elle se fait pusillanime, tant elle s'pare d'illusions pour qu'on ne puisse plus voir sa monstruosité, sa foutue âme à demie vendue au diable. il l'attendait.
le téléphone est vite attrapé, le numéro composé, mais la réponse n'arrive pas, ça sonne sans réponse, le silence se fait plus étouffant, et  ça lui arrache une moue agacée, le téléphone balancé quelque part, quel con. fais chier. tant pis.
le temps défile. pas assez vite. il ne laisse plus qu'amos dans les limbes de son encéphale pourri, se moquerait d'elle et de son obsession pour la lumière qui sublimera sa silhouette; la gamine s'est trop fondue dans l'ombre pour ne plus vouloir qu'une chose, l'extrême. alors, la cigarette interdite enfume la pièce délabrée; contracte les poumons d'une inhabituelle force, tu fumes pas amos. t'peux pas. t'pourrais plus danser. fais chier.
elle attend la gamine. qu'il arrive. s'il faut, elle sera là jusqu'à cinq heures. si il ne daigne pas répondre, tu fais chier kemper. suffira pour lui rappeler que sa porte ne s'ouvrira plus. qu'il croupira sous le ciel trempé, dans le froid qui rougit les phalanges. sans regrets. mais c'est la sonnerie qui retentit, alors elle s'pose sur le palier amos, l'regard noir, le myocarde qui s'emballe, oui ou non?

mais c'est bien lui. tripp, avec son habituelle insolence, qu'elle soit factice ou ancrée dans ses gênes, qui sait. entre. les mots sont durs, ouais tu m'as fais attendre. tranchants, d'une verve qu'il doit connaître, à force. ou qu'il fera semblant de découvrir à nouveau. mais la porte ne lui sera pas fermée ce soir. que me vaut l'honneur d'ta présence? la pluie qui t'faisait chier? rictus mauvais qui s'installe sur les lèvres gercées en voyant son manteau trempé, mais amos le laisse s'installer, faire comme si chez lui. au fond, c'est peut-être un peu le cas. le paquet est tendu, et cette fois, c'est un réel sourire qui se dessine sur les joues. il sait comment l’amadouer. t'essayes de t'faire pardonner de jamais répondre? bien joué.
la gamine sort les offrandes du paquet, acquiesces des choix.  on commence par quoi? la bouteille?
autant s'amuser un peu. oublier qu'il pleut, que les étoiles s'voient plus.



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Message Sujet: Re: NY / trouble seems to follow   NY / trouble seems to follow Empty Mar 7 Déc - 5:39

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l’ordre s’aiguise dans l’air, facilite l’intrusion entre deux pensées indisciplinées. laisse sur son passage un sillage incandescent. l’genre à ramener à la vie la plus morte des (dé)raisons. y’a tout d’même un peu d’soulagement qu’t’aies pas fait tout ce chemin pour finir la gueule éclatée sur le béton. c’est toujours mieux d’perdre contact avec la réalité sur l’plancher d’un salon. que ça soit l’sien, c’est qu’un avantage sur lequel tu n’peux cracher. alors tu ne te fais pas prier, à la moue plissée d’étonnement factice. c’est qu’au point où vous en êtes rendu; plus rien n’prend tellement au dépourvu. porte traversée pour conclure l’entente, tu la laisses récupérer la prime de ta présence. chaussures délaissées, par-dessus dense accroché; ton haut malmené par la température succionne chaque inspiration. tu nages dans l’inconfort, malgré les lèvres tirées d’flegme amusée. qu’ma valu l’honneur d’ton appel, surtout ? la p’tite voix dans ta tête a arrêté d’te répondre ? pire qu’un picinae, à s’frapper l’bec sur un tronc à la recherche du moindre insecte qui démange.
indifférent aux traces humides que tu laisses sur le sol et aux intempéries toujours présentes dans l’arc de ton cou,  tu la rejoins. profitant d’son esprit désillusionné par la pacotille modeste, quelques doigts trouvent leur chemin contre la chaleur de son flanc. lentement. j’sais m’faire pardonner autrement. ludisme alimentée d’une lippe mordillée; tu attends la croisée de vos regards pour altérer l’emplacement d’ton touché. rapidement, tes bras se referment autour de ses épaules et tu l’accueilles d’une étreinte. geste solaire posé pour qu’elle subisse les méfaits de cette nuit suintante et glacée. j’sens l’chien mouillé ? qu’tu questionnes, en complète rupture du moment. sans attendre la moindre réaction ou même la moindre réponse, un pas t’éloignes, l’intérêt porté soudainement sur le carton d’clopes que tu récupères. tu rassasies aussitôt tes lèvres de cette nicotine, tout de même handicapé du moindre feu. t’as ? bien entendu, qu’elle a. le nez jamais fermé aux relents de fumée qui tapissent les pièces qui n’devraient pas. l’est trop belle pour fumée, qu’tu te plairais à dire. et encore l’cul trempé, tu vas t’laisser choir de tout ton poids sur le canapé. t’es pas l’type de personne qui attend qu’la vie enchaîne les répercussions à tes actes. tu gesticules et articules au rythme de chaque tempête, chaque battement.
tu jauges l’achat de tes choix, jouant du filtre de nicotine entre tes dents. la cigarette roule, danse. attend d’rendre l’âme à grande volupté quand t’auras d’quoi l’allumer. une paume moite percute l’arrière de ton crâne, un semblant de réflexion animant tes gestes. l’énigme déjà résolue. moi j’dirais par un grand verre d’eau tu sais, prendre soin d’not’estomac, puis l’foi quoi…. le sérieux est fragilisé lorsque tu sens te toiser comme un imposteur. c’est que t’en es bien un, en ce moment. ton froncement de sourcils s’allège pour un air égayé. non mais j’déconne amos ! la bouteille, qu’est-ce que tu crois. une main désigne l’évidence avant de s’occuper de la clope patiente. jambes écartées, les coudes se creusent contre tes genoux. tu pinces un pan de ton chandail pour qu’il laisse ta carcasse respirée. puis pas b’soin d’verre, tu connais la rengaine.
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Message Sujet: Re: NY / trouble seems to follow   NY / trouble seems to follow Empty Mar 7 Déc - 10:20


and our people talk to me, but nothing ever hits
so people talk to me, and all the voices just burn holes


c'est la solitude qui l'oppresse amos, dans l'appartement rapiécé où les murs semblent se rapprocher à chaque nuit insomnie, qui s'joue d'elle et de la fausse apparence de souveraine qu'elle pense se donner, froide comme un marbre de mauvaise qualité, noircie par la quête d'une réalité qui se donne des allures incandescentes, des promesses d'un astre brûlant qu'elle ne pourra plus que toucher du doigt, alors qu'il était censé lui appartenir. elle le voulait. elle voulait cette vie grandiose. ça ne fait qu’amplifier le feu ardent qui se loge entre ses omoplates, ça n'empêche plus que les songes deviennent des cauchemars ardents où la pupille s'embrase devant un new york qui brûlerait d'une haine cachée accumulée après des orages où il n'y avait plus que la pluie pour que toutes les illusions se délient. toutes en amas, les failles ne sont plus que faussement réparées, faussement cachées, le sourire faussé sur le visage tandis que les prunelles ont perdu de leur bleu océan, englouties par le trouble des émois, sont devenues apathiques au reste du monde, la rage est écaillée dans un coin du crâne, attendent la déchéance de ces autres âmes, attendent la première place. celle pour laquelle on l'a conditionnée, façonnée. les marques sont trop appuyées dans la chair pour ne pas être visibles.

mais tous l'oublie,
qu'elle préfère crever sur du chopin que dans une ruelle miteuse.


pourtant, lui, ne dit rien. c'est à peine si il ose poser son regard sur les cicatrices qui l'ont modelé, l'ont transformé en foutu pantin avec leurs serments qui n'ont plus de sens. pourtant, c'est lui qu'elle a appelé en premier, parce qu'elle savait qu'il serait là. nan. même pas. si elles arrêtaient, t'aurais pas été le premier à recevoir un d'mes appels. qu'elle balance, avec son sourire insolent aux lèvres, puisqu'il n'y a que comme ça qu'ils fonctionnent, les deux gamins, avec leur verve qui tente de s'faire plus véhémente que celle de l'autre. ils ne tirent que des balles à blanc, rien qui blesse réellement. pour l'instant. ils savent bien que tôt ou tard, leurs mots creuseront des accrocs.
c'est une main froide qui la fait frisonner, logée sur le flanc, avant d'être entourée par tripp et ses vêtements trempés, alors c'est un frisson qui se déplace dans tout l'être. oh putain, tu fais chier. tu l'sais ça hein? j'dois avoir des vêtements propres pour toi. j'crois qu'ils seront à ta taille. les yeux sont levés aux ciel pendant que la môme part de quoi réchauffer son hôte. ouais tu sens le chien mouillé. au final, t'étais peut-être mieux sous la pluie. c'est encore l'insolence qui s'empare des lippes, parce qu'il l'amuse. et même si les mots ne sortiront jamais, la fierté se faisant trop forte, elle est contente qu'il soit là. j'voulais te passer une de mes robes à paillettes, mais ça ira pas avec ton teint j'crois. la moue se fait moqueuse. elle sait la môme, qu'elle est en train de gagner la joute verbale. le briquet jeté en direction de tripp, en espérant qu'il l'attrape, et qu'il ne finisse pas perdu entre les coutures du vieux canapé. elle débarque enfin avec quelques vêtements masculins propres. c'est peut-être les siens, ou ceux oubliés des invités de passage. il est trop prévisible, alors évidemment que la bouteille était déjà prête à être ouverte. elle s'octroie le droit d'y goûter en premier, d'y boire une grosse gorgée. à ton tour.
surprends moi. mais à ce jeu là, tripp tu m'battras pas.






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Message Sujet: Re: NY / trouble seems to follow   NY / trouble seems to follow Empty Sam 1 Jan - 22:49

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un coup par la droite, une esquive habile, une valse des mots, affrontement verbal. tout porte à croire que tu n’sais rien faire d’mieux en relation interpersonnelle. terrain glissant et particulièrement accidenté, y’a l’oeil insouciant qui n’prend pas garde à la terre retournée. la mine qui n’attend qu’un déséquilibre pour exploser. ça s’joue de cette façon, entre vous. attirance casse-cou. bonne au jugement extérieur, aucune compréhension des coeurs. aucun raisonnement pour expliquer comment vous en êtes arrivé là. à s’ouvrir les bras de bonne foi. ou les garder croisés, l’bien faire aveuglé. y’a qu’une chose qui n’peut se dénier, c’est l’amusement qui vous fait plisser du nez. froissé l’rictus en feintant la sévérité. tu pourrais rester de marbre aux lancer de piques, mais t’es bâtit d’un grain plus rêche qui s’effrite. - la sorcière pas d’coeur qu’est prête à abandonner un chien à crever sur la rue, bouhou. le jeu offusqué, pas d’mensonge à tenter d’enfouir entre deux coussins du canapé. c’est tout de même une vérité pour laquelle personne n’devrait s’insurger; vous n’êtes pas porté à sauver les animaux errants alors qu’vous pédalez à double vitesse pour sauver votre propre peau.
l’oeil se perd, le briquet s’récupère de misère. t’es à jongler avec l’outil avant qu’il ne trouve une stabilité entre tes doigts, pouce aussitôt porté à éveiller la flamme dissimulée. la nicotine crépite, tison vif alimenté d’une inspiration creuse. la fumée fait son chemin jusqu’à s’éclipser par tes narines. - arrête d’mentir; t’es juste consciente qu’j’allais la porter mieux qu’toi et ça allait d’bouffer d’jalousie. tu déposes “le feu” sur le canapé en tirant la tige roulée hors de ta gueule, faire succéder l’abandon d’un coup de langue feutré. tu zieutes les vêtements en les récupérant. tu te mets à juger les textures, d’un commentaire aux apparence blessées. - y’a d’aut mecs qui viennent ici ? moi qui pensait avoir l’exclusivité. t’as l’faux fondement interrompu d’une déglutition révélatrice. elle s’est permis la première goulée en brèche provocatrice. tu n’attends pas qu’on te lance un second os pour mordre à l’hameçon et prendre en main la boisson. - t’appelles ça boire ? tu sais faire mieux qu’ça. attentif à la prise de ta cigarette pour ne pas que la cendre  trouve le chemin du plancher, tu lèves le coude pour laisser ton oesophage flamber sous les gorgées.
ce n’est qu’parce que le venin perle au coin de tes lippes et qu’un reflux douloureux gronde au fond de ta gorge que tu cesses la consommation. tu souffles, les poumons en combustion; lui redonnant le droit de poursuivre l’intoxication. tu prends une nouvelle volupté de ta cigarette, cendre tombée dans la paume de ta main. ça te force à te lever pour la laisser retomber dans l'évier de la cuisine. - j’allais t’proposer qu’on s’fasse un bon vieux streap poker mais… t’es revenu sur tes pas, lèvres occupées de la nicotine. sans gêne et sans réelle provocation, tu tentes vainement de retirer ton pantalon. la moiteur de tes jambes à la lourdeur du tissu crée une certaine friction, chassant la banalité du geste pour un effort particulier. la pensée ne s’éclipse qu’une fois les deux jambes nues, les doigts interrompus à la lisière du caleçon. - mais ouais, t’as la gueule contrariée derrière ton foutage de gueule. et c’pas juste parce que j’me met à poil.  t’as cessé de bouger l’temps de troquer la pureté de ta respiration par une fumée nauséabonde. c’est qu’t’es toujours un peu con devant la raison d’un appel d’sa part.  
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Message Sujet: Re: NY / trouble seems to follow   NY / trouble seems to follow Empty Mer 5 Jan - 20:16


where have you been?
where did you go?


les stroboscopes se sont fait froids ce soir. ils ne sont plus que ces couleurs agressives qui se noient dans la rétine, la font frissonner de n'être que seule entre ces pauvres murs. ils se reflètent entre les fenêtres et les rues qu'ils préviennent de leur présence impromptue, coupant brièvement le silence qui se dessinait entre les aciers. assise sur une chaise qui n'a que deux fois son vécu, la môme se tait. en bref accord avec le reste du microcosme qu'elle fréquente cette nuit. une statue rouillée sur le point de s’effriter en poussière, c'est ce qu'elle est. les rêves ne sont plus alimentés par la même ferveur, ils ne sont plus que des effluves qui s'envolerait vers une autre étoile, encore plus brillante que la gamine. y'a toujours plus brillant t'façon. y'a toujours mieux. en pantin soigneusement froissé, amos n'a plus que la gueule de ses heures noircies, le maussade dans le cœur et le visage crispé d'un corps qui s'fend en morceaux. fais chier, balancé sous le coup d'une impulsion, comme à chaque fois que le noir se dessine de façon trop opaque, l'oppresse de s'approcher du tant désiré soleil, c'est l’obsession qui l'habite, qui l'emportera face au reste. l'appel est resté sans réponse. foutu tripp. il est là pourtant. avec ses répliques cinglantes, ses mots qui valdinguent, qui s'transforment en réconfort familier tant les accrocs qu'ils forment restent gravés quelque part. ensemble, tripp et amos prétendent ne plus avoir une once d'éthique, s'balancent des mots acerbes et tranchants. une danse d'insolence, une dose de sobriété prétendue. après, tu sais... amos, comme à chaque fois, devient la pièce maîtresse du spectacle qu'elle crée, s'est octroyée elle-même son rôle dès la première représentation, dès la première rencontre. celle au myocarde qui ne fonctionne plus, capable d'laisser les autres se noyer sous les eaux du queens. une part de vérité s'est glissée dessous le masque, mais celle-ci ne s'effacera pas, puisqu'elle est vraie. des fois, on a pas le choix hein. quoi que tu m'diras, appeler son clebs tripp c'est bof. raison d'plus pour le laisser dehors. les lippes se tordent dans une moue faussement désolée, un regard faussement compatissant quand en réalité, elle est déjà prête à sauter sur la future occasion qu'il lui présentera, sur la future joute qui les fera tomber. on pourrait croire qu'elle aime ça, amos. déstabiliser. l'odeur de la cigarette se déverse dans le minuscule appartement, menaçant de s'imprégner dans les tissus, forçant une fenêtre à être ouverte, laissant la ville sous le feu de la comédie qu'ils interprètent. comment t'as su? putain, tripp t'es médium. j'te vois bien faire ton business là d'dans. "tripp le divin, l'numéro un d'la voyance par téléphone." le ton est exagéré, si enthousiaste à en crever, le geste d'une affiche rajouté à la parole, avant que le regard ne redevienne sérieux et que l'agacement ne se lise entre les creux des paupières. faudrait déjà qu'il réponde aux appels. la réaction est attendue, elle scrute le moindre signe qu'il est touché, déjà coulé par ces quelques attaques, même si amos, elle sait que ce n'est pas ça qui le coulera. s'cuse moi, faut bien te remplacer. surtout quand tu réponds pas. j'ai trouvé un autre tripp, moins bien t'inquiètes, mais il fait le taff. la bouteille est faufilée vers les lèvres, est consommée à grosses gorgées, sans réellement qu'on y prête attention, avant que le liquide vienne se faire brûlant dans la trachée, et qu'un haut le cœur s'invite précipitamment. c'est pas mon jour. y'a plus d'excuses, l'insolence exacerbée s'est calmée, de nouveau silencieuse. le regard se pose sur tripp et sur son pauvre pantalon, mêlé de défiance et d'un calme qui vient abattre l'ambiance qui régnait jusqu'à présent. pourquoi j'peux pas t'appeler sans raison? et puis, j'ai pas dis oui. j'ai pas dis non. attends juste que je prenne une autre gorgée ou deux et on pourra jouer. qu'elle lance, avant de s'avachir sur le canapé. c'est pas faux, elle a une sale tête. elle l'observe, attendant la suite, attendant qu'il l'envoie balader, que la dynamique reprenne, que son élan d'accalmie s'éloigne, que tout recommence.



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