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 je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8

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Thomas Farrel;

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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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Message Sujet: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Dim 30 Mai - 11:08

je veux voir ce que tu vois. // @Ivy Wade ※※※ Inspirer.
Souffler.
Les yeux humides, la gorge serrée. Tu as avalé difficilement ta salive. Énervé par ta propre faiblesse, tu essuie rageusement la larme qui a glissé le long de ta joue. Tu dois chasser ces mauvaises pensées de ton esprit. Tu dois tenir le coup. Un coup d'oeil sur l'horloge accrochée au-dessus de la porte de ton local de travail. Dix-sept heures. Bientôt l'heure de s'en aller. Bientôt l'heure de retrouver ta petite-amie. Le cœur qui bat à plus de cent kilomètres par heure, tu es pressé de la revoir. De poser ton regard sur elle, la prendre contre toi et l'embrasser. Le cœur qui s'emballe de plus en plus. Toute la journée, vous avez échangés des dizaines de messages. Parfois, l'attente entre deux messages fut longue et l'angoisse de la perdre s'est emparé de toi. Le message que tu as reçu ce midi de ta mère n'a fait qu'accroître cette angoisse. Elle a quittée son mari, ton beau-père. Elle a quittée l'homme qui t'as détruit et rendu faible, fébrile depuis tes seize ans. Tu as peur pour elle. Peur qu'il ne s'en prenne à elle, peur qu'il lui fasse du mal à un tel point qu'elle ne s'en relèveras pas. Tu l'as invité à New-York mais elle ne peut pas, ta grand-mère, sa mère, est malade et a besoin de sa fille auprès d'elle. Depuis ta naissance, tu n'as jamais été confronté à la mort. Ça arrivera, tu le sais, mais tu espères que ça ne surviendras pas avant plusieurs années. Tu ne connais pas ce sentiment. L'heure passe. Il est temps de partir, de rentrer chez toi. Ou, plutôt, de retrouver ta petite-amie. Ce petit rituel déjà bien instauré dans votre routine. Comme les messages échangés à longueur de journée.
Dehors, l'air est chaud encore. Un peu lourd, les orages ne doivent pas être loin. Ta veste sur l'épaule, les lunettes de soleil sur ton nez. Tu te diriges vers l'accès au métro, un moyen de transport que tu redoute à chaque fois. Pas le choix, c'est le moyen le plus simple pour rentrer chez toi, dans ton quartier, pour retrouver ta petite-amie. Sa journée de travail se finit une heure après toi, elle sera certainement en train de ranger et nettoyer. Jo fera les comptes de la journée, comme à son habitude. Et Ellie s'empressera de te taquiner comme elle en a l'habitude. Malgré tout, tu l'aime bien Ellie. Elle a son petit caractère, elle ne se laisse pas faire mais, tu sais qu'au fond d'elle, la demoiselle n'est pas méchante. C'est au détour d'un carrefour, à quelques mètres de la pâtisserie que tu la croises la demoiselle. Elle sait très bien où tu te rends. « Elle t'attends ! » Te précise Ellie. Tu te contentes de sourire, poursuivant ta route jusqu'à la pâtisserie. Devant la boutique, tout est vide. Calme, désert. Jo n'est pas là, certainement dans son bureau en train de faire les comptes. Il est un peu plus tard que d'habitude, les aléas du métro. Ivy est là, derrière son comptoir en train de remballer les invendus de la journée. Les derniers clients sortent de la boutique mais toi, ton regard ne se pose que sur la jeune femme qui fait battre ton cœur. Tu souris, la voyant à travers la vitrine. Deux minutes passent avant que tu ne pousses enfin la lourde porte. Le carillon retentit, signalant ainsi ta présence. Sans un mot, un immense sourire sur tes lèvres, tu te diriges derrière le comptoir et dépose un tendre et fougueux baiser sur les lèvres de ta bien-aimée. C'est, sans aucun doute, le moment préféré de ta journée. « Tu m'as manqué.. » Tu te contente de lui dire en venant enlacer la demoiselle de tes bras. Tu la serres contre toi. Jo arrive. Tu la salue d'un signe de tête, gratifié d'un sourire. « Tu vas bien ? Ta journée a été bonne ? » Tu relâche ton étreinte à regret. Elle ne sait pas ce que tu lui as prévu avec la complicité de Jo. Ivy n'est pas au bout de ses surprises. Un pique-nique, concocté par Jo, au beau milieu de Central Park pour clore la journée. Si tu avais pu l'emmener en dehors de la ville, au milieu des champs, tu l'aurais fait mais le timing est assez serré. Ça n'est que partie remise. Dans la journée, tu as révélé à ta petite-amie la décision de ta mère. Tu essaie de masquer ton inquiétude pour ta génitrice afin de profiter au maximum de cette soirée en compagnie de celle qui fait battre ton cœur. Jo sors un panier de derrière une énorme pile de cartons. « C'est pour vous les amoureux ! Ivy, tu peux y aller ! Je vais finir de nettoyer et ranger. Passez une bonne soirée ! » Tu tends la main à la jeune femme et remercie chaleureusement Jo. C'est un vieux monsieur mais il est très respecté dans le quartier. Tu ne détache pas ton regard de ta dulcinée. Tu te contentes de sourire malicieusement. Elle ne saura rien avant que vous ne soyez arrivés à destination.

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☽☽ le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser. celui qui enflamme notre coeur et apaise notre esprit. tu es la réponse quand on me demande ce à quoi je pense.
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Ivy Wade;

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Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
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Thomivy ★

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Message Sujet: Re: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Dim 30 Mai - 12:46




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Une journée de plus à la pâtisserie. Une journée de printemps comme une autre. Comme d’habitude, les clients avaient été au rendez vous et que ce soit Jo, Ellie ou Ivy, personne n’avait chômé pour satisfaire la clientèle. Le retour du soleil semblait mettre du baume au coeur à bon nombre des habitants de Queens. Ivy trouvait les gens plus souriants, plus agréables ses derniers temps et cela la rendait elle aussi un peu plus joyeuse. Le printemps avait toujours été sa saison préféré et, encore plus depuis qu’elle avait fait un si long séjour dans une clinique psychiatrique. Elle avait appris à la voir autrement que comme une simple saison avec des fleurs, jolies et à l’agréable parfum, une saison où le soleil revenait de plus en plus régulièrement et ou les températures se réchauffaient tout en restant agréables. Le printemps c’était aussi le renouveau, la renaissance de la nature. Rien d’étonnant finalement à ce que ce soit la saison favorite de la blonde. La renaissance, le renouveau c’était tout ce à quoi elle aspirait après avoir connu des moments sombres, après être descendue si bas et avoir côtoyé des ténèbres si sombres qu’elle en tremblait encore rien qu’en y pensant. Elle s’était trop souvent laissée malmenée par la vie et ce même après son séjour à Los Angeles mais, petit à petit, elle retrouvait l’envie de se battre un peu, l’envie de faire mieux et de renaître enfin. Sans oublier toutes les blessures du passé, c’était impossible et c’étaient elles qui faisaient d’Ivy ce qu’elle était aujourd’hui. Cette âme sensible, douce et bienveillante. C’était à cause de ses blessures qu’elle connaissait la valeur de la vie et, même si elle n’avait pas toujours honoré sa propre existence, même si elle n’avait pas toujours été pleine de gratitude envers l’univers pour chaque bouffée d’air qu’elle inspirait parce qu’elle aurait souvent préféré mourir pour cesser de souffrir. Elle commençait à comprendre qu’elle devait continuer à vivre et qu’elle devait se battre pour exister et non seulement survivre comme elle l’avait fait jusque là. Tous les jours n’étaient pas faciles pour elle et Ivy avait encore du mal à accepter que certains pouvaient être mauvais, qu’elle avait aussi le droit d’aller mal parfois que cela ne signifiait pas qu’elle ne guérissait pas, qu’elle ne méritait pas de continuer à vivre ou qu’elle était faible. Mais elle progressait ou tout du moins elle essayait, elle essayait de voir la vie autrement. Et ce changement d’attitude, cette progression récente et encore fragile était en relation avec l’entrée de Thomas dans sa vie et l’évolution lente mais certaine de leur relation. Avoir Thomas auprès d’elle quotidiennement depuis quelques mois déjà et bien plus intimement depuis plusieurs semaines avaient changés des choses chez la blonde. Elle n’était pas soudainement guérie, Thomas n’était pas magicien et tout n’était pas si simple. Les peurs et les angoisses subsistaient, de nouvelles s’immisçaient parfois dans l’esprit d’Ivy en relation avec ses sentiments pour Thomas. Mais il lui avait redonné cette envie de se battre un peu plus vaillamment qu’elle ne faisait jusqu’à maintenant et puis, étrangement, parce qu’elle connaissait maintenant les blessures qu’il portait et ses tourments, du moins en partie, elle avait envie d’être forte pour lui, d’aller mieux ou du moins d’essayer pour pouvoir être là et le soutenir lorsqu’il aurait besoin d’elle. Elle ne voulait pas, avec la tristesse qui lui collait à la peau, la mélancolie qui ne la quittait que très peu, entrainer Thomas vers le bas. Il s’était déjà battu pour relever la tête après les traumatismes de son enfance et de son adolescence, elle ne pouvait pas lui faire ça. Elle devait l’aider à garder la tête haute, à garder le regard toujours tourné vers la lumière. Et finalement, en cela, c’était peut être elle qu’elle aidait aussi. La journée touchait à sa fin et Ivy savait que d’une minute à l’autre Thomas arriverait à la pâtisserie et elle était impatiente, comme chaque soir, de le voir apparaitre dans l’encadrement de la porte. Plus les minutes passaient et alors qu’elle s’affairait pour terminer ce qu’elle avait à faire avant de quitter les lieux, plus elle mettait des coups d’oeil nerveux à l’horloge et à son téléphone. Thomas n’était pas là et il avait quelques minutes de retard. Pas de quoi s’inquiéter pour une personne normal mais pour Ivy c’était suffisant d’autant que Thomas était habituellement très ponctuel. Elle savait qu’il avait quitté le musée puisqu’il lui avait envoyé un sms avant de prendre le métro mais depuis plus rien. Elle essayait de se raisonner, le métro était souvent bondé ce qui le ralentissait dans sa progression mais elle ne pouvait s’empêcher de s’imaginer des scénarios pas vraiment rassurant. Et s’il avait eu un accident ? Et s’il avait appris une mauvaise nouvelle qui l’avait laissé, brisé, incapable de continuer à avancer jusqu’à la pâtisserie. Elle savait ce qu’il avait appris aujourd’hui et elle savait comme cette nouvelle venant de sa mère l’inquiétait, il n’avait pas eu besoin de s’étaler sur le sujet, elle l’avait sentit immédiatement et, inévitablement, elle aussi, elle avait peur. Finalement, le soulagement ne tarda pas à arriver. Alors que les derniers clients quittaient les lieux en riant après avoir dégusté des boissons fraiches visiblement appréciées pour le plus grand bonheur d’Ivy qui ne vivait que pour voir le sourire de ses clients jours après jours. Quelqu’un entra et ce quelqu’un c’était celui qu’Ivy attendait toute la journée durant. Un large sourire s’afficha sur le visage de la blonde qui avait stoppé ce qu’elle était en train de faire. Sans hésitation, Thomas était venu la rejoindre derrière le comptoir pour déposer ses lèvres sur les siennes. Ivy avait encore du mal avec les effusions en public mais elle s’était laissé faire, la boutique était vide de toute façon et elle était si soulagée de le voir enfin arriver. Elle avait fermé les yeux pour savourer ce baiser tendre et passionné qu’elle tenta de prolonger un peu, sentant de délicieux frissons lui parcourir la colonne vertébrale, avant de se blottir contre lui, le serrant légèrement contre elle pour s’imprégner encore un peu plus de cette sensation et des papillons qui se mettaient à voler dans son estomac à chaque fois qu’il était là.« tu m'as manqué.. » Sentiment partagé par la jeune femme. Chaque jour il lui manquait, dès l’instant où ils se quittaient et jusqu’au moment où ils se retrouvaient. Les sms leur permettait de rester en contact tout au long de la journée et de la nuit mais plus le temps passait et plus cela était insuffisant pour la blonde, sentiment que Thomas semblait partager aussi. C’était peut être l’étincelle des débuts mais Ivy avait sans cesse envie d’être près de son petit ami, d’être dans ses bras et de sentir sa chaleur. Et pour l’instant, même après quelques semaines de relation maintenant, cette envie n’allait pas en diminuant, bien au contraire d’ailleurs. Le retrouver chaque soir lui faisait un bien fou après une journée passée à manquer de lui. « Toi aussi, tu n’as pas idée. » Elle avait légèrement sourit, restant blottie contre lui, la tête sur son torse. Elle n’avait pas osé lui dire qu’elle commençait à s’inquiéter de ne pas le voir arrivé alors que l’heure habituelle était dépassée de quelques minutes, elle se sentait ridicule et elle ne voulait surtout pas que Thomas puisse culpabiliser ou passer pour une petite amie jalouse et paranoïaque, ce qu’elle n’était pas d’ailleurs. Elle était juste inquiète qu’il puisse arriver quelque chose à cet homme qui comptait pour elle plus que n’importe quel autre. Mais elle reconnaissait que son inquiétude était envahissante et souvent démesurée et irrationnelle alors elle essayait de la garder pour elle et de ne pas parasiter Thomas avec celui. Maintenant il était là et c’était tout ce qui comptait pour elle. «  tu vas bien ? ta journée a été bonne ?». Elle avait relevé le regard vers lui pour observer les traits de son visage, cherchant à y lire les émotions qui le traversait mais dont il ne parlait pas à voix haute. « Oui, oui ça a été mais je suis contente qu’elle se termine et que tu sois là. Et toi, ça va ? » Elle ne pouvait guère masquer son inquiétude en disant ses mots. Elle savait à quel point la nouvelle qu’il avait appris aujourd’hui l’inquiétait, il n’avait pas eu besoin de le dire, elle s’en doutait et surtout elle le sentait. En attendant sa réponse, elle scrutait son visage. Ses mots pourraient mentir, tenter de minimiser les choses, son regard, lui, ne pourrait pas la tromper, elle commençait à trop bien le connaitre et surtout elle lisait facilement les peines des autres. Jo était arrivé dans la salle principale de la boutique et, par réflexe plus que par envie, la jeune femme s’était un peu décalée de son petit ami pour faire face à son patron sur le visage duquel un sourire malicieux avait pris place. Après un regard complice échangé entre les deux hommes mais qui n’avait pas échappé à la blonde, Joseph avait sortit un grand panier en osier de derrière des cartons. Incrédule la jeune femme observait tour à tour Joseph puis Thomas sans réellement comprendre. « Mais… Je… Qu’est ce que c’est ? » Elle n’avait pas eu le temps d’obtenir de réponse de Jo’ que Thomas lui prenait la main, se saisissant du panier de l’autre pour entrainer la jeune femme à sa suite. « Je crois que tu me dois une explication…» Elle avait fait une moue faussement boudeuse avant de laisser un rire s’échapper de ses lèvres en observant son petit ami qu’elle suivait de bon coeur. Ivy n’aimait pas particulièrement les surprises parce que la vie lui en avait fait de bien mauvaises mais elle avait toute confiance en Thomas.

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I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
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Message Sujet: Re: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Lun 31 Mai - 10:22

je veux voir ce que tu vois. // @Ivy Wade ※※※ Ça fait déjà plusieurs jours que tu prépares cette surprise pour Ivy. Elle ne s'y attends absolument pas et c'est ça que tu adores. Surprendre ta petite-amie en l'emmenant terminer la journée au parc, juste tous les deux, avec un bon pique-nique confectionné par son patron pour vous accompagner. Tu remercies énormément Jo d'avoir accepté d'agir en secret dans le dos de ta bien-aimée. Tu aurais sans doute préféré louer une voiture et l'emmener à l'extérieur de la ville pour quelques heures, le timing fut hyper serré. Ça n'est que partie remise, tu ne compte pas t'arrêter en si bon chemin. Ivy n'est pas au bout de ses peines avec toi. Tout le temps, tu as envie de la surprendre, de lui faire des cadeaux. Chaque fois que vous êtes ensemble, tu ne peux t'empêcher de la prendre contre toi, de l'embrasser, de lui faire des câlins. Ton corps la réclame, tu as envie d'elle, envie de perdre totalement en elle. C'est trop tôt encore. Votre relation ne fait que débuter, tu n'as pas envie de la brusquer ou de lui faire peur. Le respect, c'est le plus important selon toi. Tu respectes énormément les femmes, toutes les femmes mais encore plus ta petite-amie. Tu sais qu'elle est brisée, tu n'en connais pas les causes pour le moment mais, tu es prêt à attendre qu'elle soit prête à le faire avec toi. Ivy est ta deuxième chance. Celle de tout faire autrement, de tout recommencer. Ton amour envers elle est si fort, si passionnel. Il ne s'éteindra jamais, tu le sais. Elle est ta moitié, ton âme-soeur. Toutes ces années, tu l'as attendue. Tu as patienté assez de temps, maintenant qu'elle est à toi, tu ne comptes pas la perdre. Jamais. Ivy est tout pour toi. Pour elle, tu serais prêt à mourir, à sacrifier ta vie pour qu'elle puisse vivre ou être heureuse. Tu as peur qu'elle ne t'échappe, qu'elle finisse par se lasser de toi. Mais non, ça ne sera jamais le cas. Pas besoin de mots entre vous, les regards suffisent. Tu arrives à lire en elle comme dans un livre qu'on aurait laissé ouvert. Aujourd'hui, en cette jolie fin de journée ensoleillée, tu as hâte de retrouver ta bien-aimée. Elle t'as terriblement manqué depuis hier soir, lorsque vous vous êtes quittés, difficilement, en bas de son immeuble. Pourtant, les messages envoyés tout au long de la journée t'ont rendus heureux et joyeux. Ils ne suffisent pas. Tu as besoin de la voir, de la prendre dans tes bras. D'être près d'elle, simplement. Devant la pâtisserie, la foule a disparue. À l'intérieur, il n'y a que Ivy. Ellie est déjà partie afin de terminer sa journée comme elle sait si bien le faire. Jo doit être dans son bureau, à s'occuper de faire les comptes des ventes de la journée. Ivy est là, penché sur le comptoir, attrapant les invendus et les enveloppant un à un dans des sachets en papier kraft. Tu l'observe, un immense sourire sur ton visage. Deux minutes plus tard, tu pousses la porte d'entrée. Le carillon signale ta présence. Sans un mot, tu viens faire le tour du comptoir et ne tarde pas à venir embrasser ta petite-amie. Elle t'as énormément manqué. Lorsque tes lèvres viennent à prendre possession de celles de la jeune femme, tu ressens un sentiment de bien-être, de sécurité. La journée se termine de la meilleure façon qu'il puisse exister et encore, la journée n'est pas totalement terminée. Elle ne s'attend pas à la surprise que tu lui as réservé. En espérant que ça va lui plaire. Ivy se blottit contre toi, tes bras la serrant d'avantage. Tu es si bien, si heureux lorsqu'elle est près de toi. « Je suis content d'être là aussi. Tous les soirs, j'attends cet instant avec grande impatience ! » Vous restez ainsi, silencieusement, durant plusieurs minutes. Jusqu'à ce que Jo arrive et sorte un panier en osier de derrière une pile de cartons. Tu lui lance une œillade complice, le remerciant d'avoir bien t'aider à préparer cette surprise pour ta dulcinée. Tu tentes de ne pas montrer l'inquiétude qui s'est emparé de toi depuis le message de ta mère. Ivy le sait et tu sais très bien que ta petite-amie est inquiète pour toi, pour ta mère aussi bien que les deux femmes de ta vie ne se soient jamais rencontrés. Ta mère sait que ta meilleure amie n'est jamais sorti avec toi. Tu lui as avoué le même jour où tu lui as dit que ça y est, tu sortais avec Ivy. Bizarre qu'elle ne soit pas encore arrivé en ville pour la rencontrer. Ta mère a énormément de choses à gérer en ce moment. Son divorce, ta grand-mère malade et mourante selon ses termes. « Surprise ! » Tu dis, un immense sourire plaqué sur tes lèvres. Tu n'es pas peu fier de ta petite supercherie. Les rues de New-York commencent à se vider. Tu passes ton bras autour de la taille de ta bien-aimée. Ivy semble inquiète, tu le lis dans son regard. « J'avais prévu de t'emmener terminer la journée au milieu des champs, juste à la sortie de la ville. Louer une voiture c'est pas si évident qu'on pourrait le penser... » Tu dis, passant ton regard de devant toi à ta petite-amie. « J'ai demandé à Jo de m'aider à te préparer une surprise, il est plus doué que moi en cuisine. On va aller terminer notre journée à Central Park, rien que toi et moi !  Ça te fait plaisir ? » Tu dis, venant à t’engouffrer dans la rame de métro, serrant la jeune femme contre toi. Bien trop proche de toi, tu sens les battements de son cœur contre le tien. Tu ne peux t'empêcher de sourire en plongeant ton regard dans le sien. Le métro s'arrête. Tu descends et, dehors, l'air s'est rafraîchit. Au parc, il n'y a pas grand monde. Quelques promeneurs avec leurs chiens, des hommes, ou des femmes, faisant leur jogging du soir. Quelques âmes égarées. Tu trouves un petit coin isolé et pose ta veste dans l'herbe avant de t'y installer, tenant Ivy contre toi. Ça, c'est la meilleure façon de terminer une journée. Tu commence à sortir la nourriture préparé par Jo. « On va se régaler je crois. Il nous en a mis pour un régiment ! »

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Message Sujet: Re: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Lun 31 Mai - 22:21




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Depuis le début, cette relation avec Thomas était bénéfique. Elle avait commencé à l’être pour la jeune femme dès les premiers instants, bien avant qu’elle et lui ne forme le couple débutant qu’ils étaient aujourd’hui. Parfois elle avait le sentiment que Thomas était entré dans sa vie pour être son guide vers une vie meilleure, vers une sorte de guérison peut être, son ange gardien en quelque sorte. Plus les jours passaient et plus ce sentiment se renforçait d’ailleurs. Dès le début il avait été gentil et attentionné avec elle et elle avait l’impression qu’il avait toujours eu à coeur de l’aider. D’ailleurs c’était presque les termes de l’engagement qu’il avait pris envers elle lors de leur première rencontre, de leur première discussion autour d’une part de cheesecake par une belle fin d’après midi ensoleillée. Ce jour là, alors qu’elle ne le connaissait pas, elle avait été impressionnée par la facilité déconcertante avec laquelle il avait engagé la conversation avec elle et avec laquelle il avait réussi à la maintenir malgré les réactions parfois étranges qu’elle pouvait avoir alors qu’il prétendait lui même ne pas être à l’aise en public et avec les inconnus. Elle lui avait demandé tout à fait innocemment, presque pour rire, de lui apprendre, de lui donner sa solution miracle pour réussir à avoir l’air si à l’aise dans un exercice qu’il avouait sans problème ne pas affectionner particulièrement. Et puis, il avait accepté de l’aider, même en ayant conscience de ses points faibles, il avait accepté de la prendre par la main pour l’aider à retrouver une vie plus normale, pour lui apprendre à ne plus avoir peur ou en tout cas à moins avoir peur d’autrui et c’était ainsi qu’ils s’étaient revu ensuite. Et petit à petit Thomas avait pris de plus en plus de place dans sa vie et elle l’avait laissé s’y installer, non sans crainte, mais avec plaisir finalement. Les sentiments étaient nés très vites pour la jeune femme même si elle avait longtemps refusé de les voir, persuadée qu’elle ne pourrait, de toute façon, plus jamais être aimée. La route pour arriver jusqu’à ce point de leur relation avait été longue et elle le serait encore pour qu’Ivy progresse, gagne en assurance mais maintenant cette route, elle la ferait avec Thomas. Elle n’était plus seule dans cette bataille et elle avait à coeur de le rendre fier. Et aussi de faire de lui un homme heureux et pour cela elle serait prête à tous les sacrifices. Enfin, le brun venait de passer la porte de la pâtisserie. Ivy avait ressentit un sentiment de soulagement. Thomas n’avait pas beaucoup de retard et elle était bien au fait des aléas des transports mais elle n’avait pas pu s’empêcher de s’inquiéter de ne pas le voir passer la porte à l’heure habituelle. Elle était comme ça et elle avait beau faire, elle avait du mal à changer, surtout lorsque cela concernait la personne qui lui était la plus chère au monde. Elle avait perdu bien trop de ses proches pour pouvoir rester parfaitement sereine en toute circonstance. Le travail lui permettait de s’occuper un peu l’esprit pour ne pas trop subir cette attente qui lui semblait insoutenable mais ça n’était pas suffisant pour faire taire les angoisses qui commençaient à monter en elle au fil des secondes qui s’écoulaient. Mais il était là, un grand sourire sur les lèvres et c’était un sentiment de bien être immédiat qui l’avait aussitôt envahi. Elle l’avait observé s’approcher silencieusement et elle avait reçu son baiser avec satisfaction, oubliant tout ce qui se trouvait autour d’elle, retrouvant cette bulle rassurante que Thomas savait créer autour d’eux par sa simple présence. Rassurée de le voir là, enfin près d’elle, elle profita qu’ils soient seuls dans la salle principale de la pâtisserie pour restée blottie dans ses bras. La tête sur son torse elle écoutait battre son coeur un peu comme pour se persuadée qu’il était bien réel et que ça n’était pas un rêve. Petit à petit son esprit retrouvait un peu de calme et elle effaçait de son cerveau les images effrayantes qui s’y étaient invitées.« je suis content d'être là aussi. tous les soirs, j'attends cet instant avec grande impatience !» Ivy avait relevé les yeux vers lui pour lui sourire avec tendresse avant de reposer sa tête contre lui, profitant de cette proximité qui lui avait tant manqué depuis la veille. « Tu n’es pas le seul. » L’étreinte s’était prolongée encore, Ivy refusant de s’éloigner de Thomas pour le moment et finalement ce fut l’arrivée de Jo’ qui y mis fin. Le patron de la pâtisserie était au courant, depuis le début, de la relation plus seulement amicale qui unissait désormais son employée et le jeune homme. C’était le premier a qui Ivy en avait parlé lorsque Thomas avait fait son retour à la pâtisserie après une semaine d’absence. Jo’ avait même déjà remarqué les premiers signes de cette histoire d’amour avant même qu’Ivy et Thomas n’y pensent réellement et il semblait être très heureux pour tous les deux. Mais Ivy avait du mal à afficher sa relation aux yeux d’autrui, même de Joseph, et elle s’était décolée de son petit ami en l’entendant redescendre les marches qui menaient à son bureau. De manière tout à fait inattendue, Jo’ avait sortit un panier de picnick qu’il tendait au couple. Ivy était restée interloquée et avait tourné les yeux vers Thomas. Le jeune homme, tout sourire, semblait bien au courant de cette petite manigance dont Ivy ignorait tout. « surprise ! ». Elle était restée muette, observant tour à tour Joseph et Thomas, les deux hommes affichant des sourires amusés face à sa réaction. Les surprises l’inquiétaient un peu, habituée à avoir souvent des surprises très mauvaises et très rarement des bonnes. Cependant elle essayait de relativiser, sachant très bien que ni Jo’, ni Thomas ne lui voulait le moindre mal. Si tous les deux s’étaient alliés dans l’organisation de cette fameuse surprise cela signifiait probablement que ça n’était pas pour lui nuire. Dans un geste rassurant Thomas l’avait attirée, à nouveau, près de lui et il avait repris la parole.« j'avais prévu de t'emmener terminer la journée au milieu des champs, juste à la sortie de la ville. louer une voiture c'est pas si évident qu'on pourrait le penser... » Ivy l’écoutait presque religieusement et plus Thomas parlait, s’expliquait, plus son sourire s’agrandissait. Vraiment, elle n’était pas certaine de mériter un homme comme lui, aussi attentionné, prévoyant, gentil. «  j'ai demandé à jo de m'aider à te préparer une surprise, il est plus doué que moi en cuisine. on va aller terminer notre journée à central park, rien que toi et moi !  ça te fait plaisir ? » Ivy, émue, par cette touchante attention avait porté ses mains à sa bouche, ne quittant pas Thomas des yeux. Elle était restée silencieuse quelques secondes, le temps de retrouver ses mots. « Si ça me plait ? Bien sûr que ça me plait ! Passer du temps avec toi me plait toujours de toute façon. Je suis touchée que tu ai pu imaginer tout ça juste pour moi. » Pour beaucoup ça n’était peut être pas grand chose mais pour Ivy c’était énorme. Cette surprise la touchait énormément. Elle ne se sentait pas vraiment à la hauteur d’un garçon comme Thomas mais, parce qu’elle ne comptait pas l’abandonner un jour, elle avait à coeur de s’améliorer, de remonter la pente, pour espérer mériter d’avoir quelqu’un comme lui à ses côtés. Dans le métro, la jeune femme était loin d’être rassurée. Elle évitait de le prendre autant que possible et elle se débrouillait très bien son lieu de travail et son logement se trouvant tout deux dans le Queens. Se rendre à Manhattan était de toute façon très difficile pour Ivy. C’était la bas qu’elle était vécu dans son ancienne vie, cette vie dont parfois elle se demandait s’il avait réellement existé tant il n’en restait rien aujourd’hui à part les traumatismes et les blessures qu’elle portait encore. Elle n’avait pas remis les pieds à Central Park depuis son hospitalisation d’ailleurs alors qu’autrefois elle avait adoré passé du temps à y flâner, son peu de temps libre. Elle aurait certainement la gorge serrée au moment de pénétrer dans l’immense parc, les souvenirs lui reviendraient certainement en cascade mais avec Thomas elle pouvait le faire, elle pouvait surmonter ses démons. Et il était si heureux de l’emmener à central park, le sourire qu’il gardait dessiné sur ses lèvres faisait tellement de bien au coeur d’Ivy qu’elle avait envie de franchir cette étape, avec lui, pour lui. Enfin hors du métro, de retour à la surface, Ivy reconnaissait les rues qu’elle avait temps arpenté. Un frisson lui parcouru le corps et elle accéléra le pas pour rester près de Thomas. Ils n’avaient pas tardé à pénétré dans le vaste parc. A cette heure ci les lieux étaient beaucoup moins fréquentés qu’au beau milieu de la journée et c’était beaucoup mieux ainsi. Alors qu’ils évoluaient dans les allées, Ivy observait autour d’elle, des souvenirs lui revenaient et elle avait la gorge serrée. Silencieuse, elle suivait Thomas en tentant de respirer profondément pour chasser le tristesse inévitable qui l’envahissait. Thomas ne tarda pas à choisir l’emplacement idéal et à s’installer sur le sol. Ivy avait suivi le mouvement, tentant de garder le sourire malgré la tristesse qui l’avait envahie. Elle ne voulait pas gâcher cette soirée, elle voulait passer outre cette vague de nostalgie pour profiter de la soirée que Thomas avait organisée pour elle. «  on va se régaler je crois. il nous en a mis pour un régiment ! » Ivy retrouvait petit à petit un sourire plus grand en observant Thomas sortir les mets préparés avec soin par Joseph. Elle n’en revenait toujours pas qu’il ai pu préparé tout cela sans qu’elle ne s’en rende compte. La surprise de Thomas était très réussie, elle ne s’était doutée de rien. « Ca ne m’étonne pas Jo’ est généreux dans tout ce qu’il fait. » Oui, c’était d’ailleurs l’une des plus grande qualité de Joseph, il était généreux, il avait un grand coeur tout comme Ivy et c’était sûrement pour cette raison qu’elle s’était toujours sentie aussi proche de son patron. Finalement, après avoir observé Thomas quelques instants elle s’était penchée vers lui pour déposer un baiser délicat sur sa joue avant de reprendre la parole.« Merci Thomas pour cette jolie surprise. Je n’ai rien vu venir, tu peux être fier de toi. » Petit à petit elle arrivait à passer outre les souvenirs envahissants qui l’avaient gagnée en entrant ici pour pouvoir profiter de ce moment avec son petit ami comme il se devait.

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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
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Message Sujet: Re: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Mar 1 Juin - 9:49

je veux voir ce que tu vois. // @Ivy Wade ※※※  Début de relation agréable. Tu ne peux déjà plus te passer de Ivy. Ces messages, ces appels. Le soir, quand tu viens la chercher à la pâtisserie pour terminer le chemin avec elle. La quitter juste en bas de son immeuble est compliqué. Chaque fois, ton cœur se brise en plusieurs petits morceaux. Même si, de toute façon, vous allez continuer à vous envoyer des dizaines de messages dans la soirée, jusqu'à ce qu'elle aille se coucher. Ivy embauche toujours plus tôt que toi. Chaque matin, tu passes devant la pâtisserie déjà bondé. À travers la vitrine, tu la vois. Elle est là, en train de servir les clients, toujours son joli sourire plaqué sur ses lèvres. Ivy, tu l'aimes plus que tout. Plus que tu ne t'aimes toi-même. Tu l'aimes et ça n'est pas prêt de changer. Elle représente tellement de choses pour toi. Ce renouveau que tu attendais. Cette raison de vivre, de te lever au quotidien. Cette raison de continuer à te battre, à avancer malgré les coups, plus ou moins difficile, que la vie vous infligera. La vie peut te frapper jusqu'à ce que tu sois à terre, chaque fois tu te relèveras. Les journées sont longues. Tous les jours, tu attends avec impatiente que dix-huit heures sonne pour pouvoir quitter le musée et retrouver ta petite-amie. Tes collègues ont très bien le changement qui s'est opéré en toi depuis que tu sors avec Ivy. Elle te rend meilleur, elle te fait du bien. Pendant longtemps, tu as eu l'impression de survivre, de subir ta vie. Désormais, ce n'est plus le cas. Tu as l'impression de vivre et, surtout, de compter pour quelqu'un. Tu comptes pour elle, tout comme elle compte énormément pour toi. Si un jour, vous veniez à vous séparer, jamais tu ne t'en remettrais. Mais ça n'arrivera jamais. Tu le sais, tu le lis à travers son regard. Ivy et toi, c'est pour la vie. Ta meilleure amie n'est pas encore au courant, tu n'as plus de ces nouvelles depuis quelques jours déjà. En revanche, ta mère le sait depuis très récemment et elle a déjà hâte de rencontrer ta moitié. Mais pour l'heure, il est temps de retrouver la jeune femme. Après l'avoir observé durant plusieurs minutes à travers la vitrine, tu pousses la porte et le carillon signale ta présence. L'endroit est désert. Cette fois, tu fais le tour pour te poster devant elle. Tes lèvres contre les siennes, tes bras serrant sa taille contre ton être. Tu prolonges encore un peu plus le baiser, le faisant durer le plus longtemps possible. Accro à elle, accro à ses baisers, ses câlins. Accro à ses délicieux mets, sucrés ou salés, qu'elle te prépare. En un éclair, plus rien n'a d'importance. Vous venez de retrouver votre petite bulle réconfortante, celle dans laquelle tu aimes te trouver après une journée de travail éreintante. Jo n'est pas encore sorti de son bureau. Ivy se blottit contre toi, dans tes bras. Tu la gardes précieusement serré dans tes bras, appréciant ces retrouvailles. Lorsqu'elle te sourit, tu sens ton cœur rater un battement dans ta poitrine. Son sourire est la huitième merveille du monde selon toi. On dit souvent que l'amour rend aveugle. Peut-être mais, en tout les cas, tu aimes toutes ces sensations que tu ressens à l'intérieur de toi. Les minutes passent, trop vite selon toi. Jo sort enfin de son bureau et arrive dans la salle principale. Il présente le panier de pique-nique et permet à sa vendeuse de partir, qu'il s'occupera de terminer le rangement ainsi que le nettoyage. Seul Joseph avait été mis dans la confidence afin de t'aider à préparer cette surprise pour Ivy. Tu as sans cesse envie, et besoin aussi, de la surprendre. Vous quittez enfin la pâtisserie. Un bras autour de sa taille, et de l'autre main, tu tiens le panier en osier. Tu lui explique ce qu'il se passe, pourquoi cette cachotterie. Quelques secondes s'écoulent avant qu'elle ne vienne parler. Ton cœur bat à tout rompre dans ta poitrine. Tu as peur qu'elle le prenne mal mais, finalement, elle le prend bien. Elle semble même ravie de cette surprise. « Tu m'en veux pas alors de te l'avoir caché toute la journée ? » Tu viens lui demander, une mine faussement triste sur le visage. Le temps d'attendre le métro, tu postes devant elle. Tes bras autour d'elle, tu déposes un baiser sur son front. « C'est en attendant que tu viennes me rendre visite au musée. » Tu dis, caressant doucement son bras. Le métro arrive enfin. Tu grimpes à l'intérieur, ta bien-aimée contre toi. Tu sens ses battements de cœur contre le tien. Jusqu'ici, tout se passait à merveille. Vous étiez dans votre bulle, avançant, sans faire attention à qui que ce soit. Détournant le regard deux secondes du chemin, tu remarques l'inquiétude et le chagrin dans les yeux de ta dulcinée. Elle est certainement venue ici autrefois, avant qu'elle ne soit brisée, détruite, anéantie. Tu ne dis rien. Pas question de gâcher ce merveilleux moment. Tu comptes plutôt la faire sourire et la rendre heureuse, espérant chasser ce chagrin de son être. Vous trouvez un coin isolé. Là, vous vous installer sur l'herbe, Ivy pas trop loin de toi. Sortant les plats un à un, tu constates que Joseph a été, une fois de plus, généreux. Il avait même pensé aux assiettes, aux couverts. En revanche, pas de vin, ni de champagne. « C'est le principe des surprises, Ivy. Et, crois-moi, tu n'es pas au bout de tes surprises avec moi ! » Tu fourmilles d'idées pour ravir la demoiselle. Espérant qu'ainsi, elle ne se lasse jamais de toi. Plus les jours passent et plus tu tombes amoureux de la demoiselle. Tu en deviens accro de jour en jour. La quitter quand tu la déposes devant chez elle, devient de plus en plus difficile. Tu commence à dresser les assiettes des différentes sortes de mini sandwich que le patron de ta petite-amie vous a soigneusement concocté. « Raconte moi ta journée ! Je veux tout savoir ! » Tu demande, bien que la jeune femme t'ai presque déjà tout dit lors de votre échange quotidien de messages textes. Tu sers deux verres de jus de fruits et en tend un à Ivy. Tu poses encore et toujours un regard d'un homme amoureux sur elle.

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Message Sujet: Re: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Jeu 3 Juin - 22:28




To kiss in cars and downtown bars was all we needed




Bienveillante, Ivy avait ce besoin permanent d’aider les autres, d’apporter de l’aide à la moindre âme qui croisait son chemin. Mais, en plus de sa bienveillance presque excessive, elle débordait aussi d’amour. Elle avait été malmenée par la vie, elle avait été brisée et pourtant. Elle restait naïve, comme une petite fille prête à avaler n’importe quel mensonge, il était facile de la tromper, elle qui voyait toujours le positif dans chaque être humain qu’elle avait l’occasion de rencontrer. Elle s’attachait assez facilement à autrui même si elle redoutait cet attachement parce qu’elle savait à quel point il devenait alors facile de la briser. Lorsque Thomas était entré dans sa vie, elle avait immédiatement été touchée par ce qui émanait de lui, loin de savoir à l’époque ce qu’il allait ensuite devenir pour elle et tout ce qu’il avait eu à traverser au cours de son existence. Immédiatement elle avait ressentie au fond d’elle cette envie, comme un besoin presque, de prendre soin de lui, d’être là pour lui. Et pourtant, dès le premier jour c’était lui qui l’avait aidé, certainement bien plus que l’inverse. Malgré sa méfiance, sa réticence à aimer à nouveau, elle n’avait pas été capable de résister mais peut être était ce là le signe que Thomas lui était destiné, qu’elle était faite pour croiser sa route et partager un bout de chemin avec lui. Bout de chemin qu’elle espérait le plus long possible, éternel même tout en sachant que bien souvent la vie pouvait être cruelle et elle reprenait bien souvent ce qu’elle avait donné. Ivy avait appris des drames qu’elle avait vécu et, quelle que soit la durée de son histoire avec Thomas, quels que soient les évènements que la vie pouvait leur réserver, elle s’était faite la promesse, alors qu’il n’était encore qu’un ami pour elle, de le chérir autant qu’elle le pourrait et de profiter de lui, de sa présence et de tout ce qu’il lui apportait au quotidien. Elle avait déjà été en couple, elle avait vécu une histoire longue mais tumultueuse avec celui qu’elle avait toujours considéré, sans jamais en douter, comme l’homme de sa vie, celui qui lui était destiné et elle s’était donnée à lui, offerte sans aucune retenue. Et il l’avait brisé, il avait réduit à néant le peu de rêve qui lui restait, ses objectifs de vie. Cette rupture avait finalement été l’élément déclencheur de sa descente aux enfers mais aussi finalement de cette nouvelle vie. Peut être finalement elle lui avait été bénéfique. Quoi qu’il en soit sans cela, sans tout ce qu’elle avait traversé, sans son passage à la clinique psychiatrique elle n’aurait jamais rencontré Thomas. Peut être que finalement tout était lié et qu’ils avaient été, depuis le début, voués à se rencontrer un jour. Avec lui, toutes ses barrières étaient tombées, tous les mécanismes de protection, de défense, qu’elle s’était appliquée à mettre en place, avec soins et détermination pour ne plus jamais avoir à souffrir, étaient tombés les uns après les autres. Thomas avait révolutionné sa vie. Elle avait longtemps eu peur, elle avait eu beaucoup de doute et pourtant maintenant elle était sûre d’elle. Il avait ramener un peu de lumière dans sa vie et elle était certaine de vouloir vivre cette histoire avec lui, peu importe l’issue que le destin pouvait leur réserver. Elle ferait de son mieux pour que cette idylle qui débutait ne connaisse jamais de fin. Enfin Thomas avait passé la porte. Il était arrivé plus tard qu’à l’habitude et de fait la boutique était vide, les derniers clients venaient de passer la porte après avoir fait leurs emplettes. L’inquiétude qui avait commencé à gagné Ivy s’était estompé à l’instant où elle l’avait vu. Elle avait tant connu de pertes qu’elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter déraisonnablement dès qu’un petit imprévu, même insignifiant, survenait dans le quotidien. Mais maintenant il était là, face à elle, elle pouvait être rassurée, il ne lui était rien arrivé, il n’avait pas renoncé à venir la chercher à la pâtisserie. Comme pour la convaincre qu’il ne s’agissait pas d’un rêve, il avait rapidement contourner le comptoir de la pâtisserie pour venir lui donner un baiser. Son coeur avait accéléré sa course et elle avait sentie un frisson la parcourir. Non, elle était bien réveillée mais depuis que cette relation avec Thomas avait débuté, depuis qu’elle avait choisi de faire face aux sentiments qui étaient nés en elle, elle avait l’impression de vivre un rêve éveillé. Elle avait encore peur parfois, plus de ses réactions à elle que de Thomas mais elle n’aurait pas pu rêver mieux que lui à ses côtés, pour l’aider à guérir, pour lui redonner confiance en l’amour, lui montrer que les histoires d’amour véritables n’existaient pas que dans les comtes de fées. Il était prêt à l’attendre, à aller doucement, à respecter son rythme. Il était doux, patient, bienveillant, toujours attentif à ce qu’elle pouvait ressentir et plus les jours passaient plus Ivy ressentait un amour puissant et profond pour le brun dont elle avait déjà bien du mal à se passer. Elle avait fait en sorte de prolonger ce baiser autant que possible avant de se blottir dans ses bras, les yeux fermés, profitant de le retrouver après cette nouvelle journée de travail. Joseph avait fini par descendre de son bureau et il avait sortit un panier plein de victuailles d’une cachette dont lui seul avait le secret. Ivy était restée bouchée quelques secondes, ne comprenant pas ce qui se passait. A en juger par les sourires complices qu’échangeaient Thomas et la propriétaire des lieux; ils avaient bien préparés leur coup et la blonde n’avait rien vu venir alors même qu’elle passait ses journées entière avec Joseph. Sans plus d’explication que cela sur la surprise de Thomas, bien aidé par Jo, le duo avait quitté la pâtisserie. Ivy était d’abord restée silencieuse, le temps d’assimiler ce qui se passait. Jamais personne ne lui avait réservé de telles intentions, elle avait plus eu l’habitude aux mauvaises surprises qu’à des surprises agréables mais celle ci se classait définitivement dans la catégorie des bonnes surprises.
« tu m'en veux pas alors de te l'avoir caché toute la journée » Sur le quai du métro, Thomas s’était placé devant elle, la mine attristée. Ivy s’était empressée de répondre, beaucoup plus enjouée maintenant qu’elle avait assimilé ce qui se passait« Comment je pourrais t’en vouloir pour ça ? Vraiment ton attention me touche Thomas. » Un large sourire sur les lèvres, les yeux pétillants la jeune femme était réellement ravie de la surprise de son petit ami d’autant plus que cela lui permettait de passer un peu plus de temps en sa compagnie et cette idée n’était pas pour déplaire à la blonde, bien au contraire. La jeune femme avait du mal avec les effusions d’amour en public, même avec les petits gestes. Elle se sentait rapidement gênée d’exposer ainsi ses sentiment, sa vie privée aux yeux de tous et surtout aux yeux des personnes les plus malveillantes. Mais Thomas réussissait à lui faire oublier tout ce qu’il y avait autour d’eux. Lorsqu’elle se perdait dans son regard plus rien d’autres ne comptait pour Ivy, plus rien d’autre n’existait même. Elle ne voyait plus que lui et elle se sentait bien, l’espace au moins de quelques instants.« c'est en attendant que tu viennes me rendre visite au musée. ». Souriante, elle avait accepté ce baiser posé avec douceur sur son front. Près de lui, elle se sentait bien, en sécurité, alors même que sur le quai du métro elle ne parvenait jamais à être sereine lorsqu’elle était seule. Elle restait tout de même sur ses gardes, de peur qu’il puisse arriver quelque chose, surtout à Thomas. « Promis je viendrait bientôt. J’ai hâte de profiter de la visite guidée ! » Un sourire malicieux s’était affiché sur le visage de la blonde. Elle était impatiente de retourner au musée. Pour voir les oeuvres évidement mais aussi pour profiter des connaissances de son petit ami qui aurait à coup sûr tout un tas d’anecdotes et d’informations à lui donner sur les oeuvres qu’il lui présenterait. Et puis aussi elle aurait l’occasion, encore une fois, de passer un moment avec lui et cette idée lui faisait chaud au coeur. Durant tout le trajet en métro Ivy était restée le plus prêt possible de Thomas, le seul endroit où elle arrivait à se sentir en sécurité et pour être sûre de ne pas le perdre. Heureusement, dans cette direction, à cette heure ci, le métro n’était pas bondé, contrairement à celui qui parcourait le trajet en sens inverse, rempli de gens qui, ayant terminé leur journée de travail à Manhattan retournait chez eux, dans le Queens. L’entrée à Central Park était étrange pour Ivy. C’était la première fois qu’elle revenait ici depuis que sa vie avait pris un tournant radical et elle était parcourue par une étrange sensation, un mélange de différents sentiments tous plutôt négatifs : de la nostalgie, de la tristesse, elle se sentait un peu perdue. Mais elle ne pouvait pas décevoir Thomas qui lui avait prévu une jolie surprise, elle devait prendre le dessus sur ses sentiments, sur ses démons et, pour une fois les affronter au lieu de les laisser la dévorer. Thomas avait fini par choisir un endroit ou s’installer et Ivy ne s’était pas faites prier pour s’asseoir à ses côtés. « C’est le principe des surprises, ivy. et, crois-moi, tu n'es pas au bout de tes surprises avec moi !» Les yeux pétillants, ayant oublié un peu le chagrin qui l’avait saisi lorsqu’elle avait remis les pieds dans le parc pour la première fois depuis des années, faisant remonter des souvenirs si doux à l’époque, devenu trop douloureux pour son pauvre coeur qui avait tenté de les oublier, elle observait Thomas sortir la nourriture préparée par Jo’. Elle reconnaissait bien la patte de son patron dans ce qu’elle voyait devant elle. Curieuse et amusée, elle avait repris la parole pour rebondir sur les propos de son petit ami. « Ah oui ? Je vais te dire un truc… je n’ai jamais aimé les surprises, je pense que j’en ai eu trop de mauvaises en fait… mais peut être que je vais finir par aimer ça dans ces conditions là » Non, elle avait vécu trop de mauvaises surprises, trop de coups du sort pour apprécier l’imprévu. Elle aimait que tout soit organisé, pouvoir maitriser son quotidien était important pour elle et pour sa santé mentale. Jamais elle n’aurai cru pouvoir apprécié d’être surprise et pourtant. Une fois de plus Thomas faisait tomber ses certitudes. Un large sourire aux lèvres elle observait le moindre détail du visage du jeune homme avec amour. «  raconte moi ta journée ! je veux tout savoir !» Ivy s’était emparé du verre que le brun venait de lui servir en le remerciant d’un sourire. C’était un de leur petit rituel, un parmi tant d’autres. Ils s’envoyaient des messages tout au long de la journée et pourtant chaque soir ils se racontaient leurs journées respectives.  « Ca a été une journée plutôt calme aujourd’hui à la pâtisserie. Les clients apprécient toujours autant la petite terrasse. Ah et avec Jo’ on a commencé à préparé la carte pour les nouveauté de cet été, j’ai hâte qu’on teste les recettes qu’on a imaginé et j’ai encore quelques idées à essayer chez moi avant d’en parler à Jo’ » Ivy était souriante, comme à chaque fois qu’elle parlait de son travail. Elle adorait travailler à la pâtisserie avec Joseph et elle adorait encore plus lorsqu’ils élaboraient les nouvelles cartes avec les spécialités de saison, c’était ce qu’elle préférait et cela se lisait sur son visage. «Et toi ? Ton travail avance comme tu veux ? » Curieuse, elle ne quittait pas Thomas des yeux, incapable de se détacher de lui, en attendant sa réponse.


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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
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Message Sujet: Re: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Ven 4 Juin - 18:46

je veux voir ce que tu vois. // @Ivy Wade ※※※  Parfois, quand tu observes attentivement Ivy, tu te dis que tout ceci n'est qu'un rêve. Que c'est impossible, tu ne peux pas être avec elle. Et pourtant si, c'est bel et bien le cas. Ivy et toi, c'est du solide. Du sérieux. Vous êtes ensemble. Près d'elle, tu te sens bien. Jamais tu n'aurais pu penser que tu pourrais être si bien, si heureux auprès d'une autre personne. Ella, t'avais déjà montré que tu étais capable des amis. Aujourd'hui, Ivy est là pour te prouver que tu es capable d'être en couple. Aimer et être aimé. Jusqu'à maintenant tu n'en connaissais pas la significations. Aujourd'hui, tout a changé. Tout ce en quoi tu croyais a changé. Votre histoire d'amour n'a rien d'un des contes de fées de Anderson. Et pourtant, jamais tu ne pourrais l'échanger. Tu tiens beaucoup trop à tout ça. Cet amour, cette histoire. Tu tiens énormément à Ivy. La voir malheureuse, tu ne le supportes pas. Voir son visage inondé de larmes ou de mal-être te brise le cœur un milliard de fois. Pour elle, pour son bonheur, tu es prêt à tous les sacrifices. Pour elle, tu serais même prêt à mourir, à perdre la vie. Tu ne sais pas si cette histoire durera toujours. Combien de temps ? Connaîtra-t-elle un point final ? Tu n'en sais rien. Tu ne l'espères pas mais, si jamais elle doit se terminer un jour, tu comptes bien profiter d'elle le plus longtemps possible. Chaque petit moment, même s'il ne s'agit que deux quelques minutes, passés en sa compagnie sont bons à prendre. Avant elle, tu n'as jamais été en couple. Aucune femme n'a voulu faire partie de ta vie. Il y a juste eu cette jeune femme, une prostituée, avec qui tu as couché il y a un an, tout au plus. Une erreur de parcours. À l'inverse, Ivy n'est pas une erreur. Tu l'aimes. Les battements de ton cœur le prouvent. Toi, le garçon solitaire, qui pensait rester célibataire jusqu'à la fin de ta vie, te voilà amoureux. Épris de cette jeune femme à la chevelure dont la couleur est semblable à celle du soleil. Une journée sans la voir, sans poser ton regard sur son ravissant visage de petite-fille, est une journée de perdue. Tous les soirs, désormais, vous avez votre petit rituel. Tu te presses de quitter le musée pour pouvoir attraper le métro à temps afin de rejoindre le Queens, et de retrouver celle qui fait battre ton cœur. Ce soir ne fait pas exception. Main dans la main, ton corps collé à celui de Ivy, vous traversez presque toute la ville afin de rejoindre Central Park. Une surprise l'y attends. Tu as envie de la surprendre, comme elle a pu le faire en entrant subitement dans ta vie. Tu as imaginé ce pique-nique en fin de journée. Rien que Ivy et toi, seuls parmi les autres. Tu souris face à ces mots et viens déposer un baiser sur son front. Tu ne prends le métro pour te rendre au boulot et rentrer chez toi le soir. Cette fois, c'est pour une toute autre excursion. Pour un petit moment d'intimité en compagnie de la femme dont tu es amoureux. « C'est beaucoup trop difficile de te laisser devant ton immeuble le soir. J'essaie de faire prolonger l'instant un peu plus longtemps... » Tu dis, ta main qui empoigne celle de la jeune femme. Vous traversez Central Park. L'endroit est encore peuplé de gens qui font leurs joggings, profitent des beaux jours qui sont revenus et des dernières heures de lumière du jour. Certains le traversent pour rentrer chez eux. D'autres se rendent au travail. D'autres encore, flânent ici et là, ne sachant pas trop où aller. « Elle t'attends avec impatience la visite guidée ! » tu dis en essayant de trouver un endroit isolé, au calme, sans trop de passage. « Viens plutôt en fin de journée si tu peux ! Il y aura moins de monde dans le musée, on sera plus tranquille ! » Même si la laisser prendre le métro seule en fin de journée, ne va pas vraiment te rassurer. Tu as confiance en elle. Elle est capable de le faire. « Si tu préfères, je pourrais venir te récupérer à la sortie du métro ! » Tu passes lentement ta main sur la jour de ta petite-amie. Tu trouves enfin un coin parfait. Isolé, excentré du reste de la foule. Au calme, sans personne pour vous importuner. « Oh mais je suis certain que tu vas les aimer mes surprises ! » Tu dis, un sourire espiègle sur les lèvres. Assis l'un contre l'autre, une main posée sur celle de ta bien-aimée, tu viens sortir les plats mitonnés par Joseph un à un. Un homme généreux, vous n'allez certainement pas mourir de faim. C'est avec le sourire aux lèvres, tu viens écouter ta dulcinée te raconter sa journée. Elle est passionnée par son travail et encore plus pas l'envie d'offrir des délicieuses pâtisseries à ses clients. « ça veut dire que je vais avoir l'honneur de les déguster en avant-première ? » Toi, l'éternel glouton, tu en es le premier ravi. En plus, toutes les pâtisseries préparés avec amour et passion par Ivy, elles sont toutes succulentes. « Au fait, jai pas eu le temps de demander à Jo... Les clients ont réagis comment face à mes dessins accrochés au mur … ? » C'est la première fois que tu viens exposer tes œuvres. Il ne s'agit que d'une petite pâtisserie de quartier mais, pour toi, ça veut dire énormément. Tu as toujours autant peur de la critique par contre. Tu viens servir deux verres de jus de pomme et en tend un à ta petite-amie. « ça va. Il y a des éléments plus longs que d'autres mais a avance pas trop mal. Je pense que j'aurais finis en fin de semaine. Dans quinze jours, on ouvrira l'expo sur les impressionnistes. Ça te dit de venir ? » tes lèvres se rapprochent dangereusement de celles de Ivy. Tu te penches vers elle et viens l'embrasser avec douceur et passion à la fois. Le baiser dure au moins deux minutes, tu le relâche avec désolation. Puis, tu viens piocher dans l'une des réalisations de Jo. « Délicieux ! Mais le contraire m'aurait étonné ! » Tu dis, un sourire aux lèvres. Ravis d'avoir pu réussir à concocter cette surprise dans le dos de Ivy sans qu'elle ne se doute de rien.

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Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
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Message Sujet: Re: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Sam 5 Juin - 10:24




To kiss in cars and downtown bars was all we needed




Lorsqu’elle repensait à tout ce qui s’était passé dans sa vie depuis qu’elle était revenue de la clinique, parfois Ivy avait envie de sourire. C’était assez rare mais cela arrivait. Dans les événements qui lui donnait envie de sourire depuis sa sortie de la clinique il y avait bien sûr le jour où elle avait trouvé son appartement, quelques semaines à peine avant de revenir de Los Angeles, aidée par l’assistante sociale de la clinique qui l’avait orienté dans ses recherches pour se trouver un toit, préalable indispensable à son retour puisqu’elle n’avait nulle part ou aller, plus personne pour l’accueillir à New York. Il y avait aussi le jour où Joseph lui avait annoncé qu’il l’embauchait. Elle avait passé un certain nombre d’entretiens, dans différents cafés, dans des Starbucks et autres grandes chaines du genre mais celui après lequel elle avait le plus espéré, l’appel qu’elle avait le plus attendu, c’était bien celui de Joseph. Elle avait été envahie de joie lorsqu’il lui avait annoncé qu’il était d’accord pour lui laissé sa chance. Elle avait beaucoup angoissé les premiers jours de travail mais jamais elle n’avait regretté son choix de commencé à travailler avec lui, dans sa boutique. Elle n’aurait jamais pu mieux tomber que ce soit pour préserver son moral, Joseph était bienveillant et attentif à son état d’esprit, il était également très compréhensif et il acceptait sans difficulté les coups de blues de son employée mais aussi pour développer encore ses talents culinaires et son imagination en la matière. Et puis, évidement, dans les évènements marquants qui lui donnaient envie de sourire depuis son retour, il y avait cette rencontre avec Thomas. Il y a un peu moins d’un an qu’il était entré dans sa vie, l’air de rien et il y prenait déjà une place immense. Leur relation avait évolué rapidement, du moins plus rapidement qu’Ivy ne l’aurait imaginé. C’était drôle de penser que cela ne faisait pas un an encore qu’elle le connaissait parce que parfois elle avait l’impression qu’elle le connaissait depuis des années, qu’il était là depuis toujours. Sensation étrange mais si agréable. Avec lui, maintenant qu’elle assumait pleinement les sentiments qu’il avait fait naitre chez elle, elle se sentait pleinement en confiance, elle avait cette sensation que tant qu’il était là, rien ne pourrait lui arriver, qu’elle pouvait se repose, baisser un peu sa garde parce qu’il serait là en cas de besoin. Ce soir Thomas avait visiblement d’autres plans que celui de simplement la raccompagner jusqu’en bas de son immeuble en papotant, en profitant l’un de l’autre et, de toute évidence Joseph était lui aussi dans la confidence. Ivy n’avait rien vu venir et elle avait mis quelques instants à assimiler ce qui se passait. D’abord effrayée parce qu’elle avait l’habitude de se méfier de tout ce qui pouvait être imprévu, Ivy s’était rapidement détendue. Une surprise qui venait de Thomas, épaulé par Jo’, ne pouvait pas lui être néfaste, elle ne connaissait pas plus gentils et bienveillants que ces deux là. Et puis assez rapidement elle avait compris que cette surprise préparée par Thomas leur permettrait de passer un peu plus de temps ensemble et ça, c’était un vrai plaisir pour Ivy. « c'est beaucoup trop difficile de te laisser devant ton immeuble le soir. j'essaie de faire prolonger l'instant un peu plus longtemps...  » Dans le métro, elle était restée près de lui. Il y avait de la place, la rame n’était pas bondée mais il n’y avait qu’en sentant sa chaleur tout près d’elle qu’elle pouvait passer au dessus des angoisses que cela pouvait lui créer que d’être dans une rame de métro. Ses yeux ne lâchait pas le visage de son petit ami et ainsi elle oubliait ce qui se passait autour d’elle, tout disparaissait et elle ne voyait que lui. « Je suis contente de pouvoir profiter de toi un peu plus longtemps ce soir. C’est pas facile pour moi non plus de te laisser partir chaque soir. » Non, ça n’était pas facile. Plus le temps passait, moins cela était simple d’ailleurs. Mais, parallèlement et peut être aussi paradoxalement, elle n’arrivait pas à l’inviter à rester chez elle le soir, à passer la nuit avec elle. C’était encore difficile pour elle. Pour le moment, elle avait encore besoin de temps, elle avait encore des choses régler avec elle même avant de franchir cette étape. De même, elle se voyait tout à fait vivre avec le jeune homme, tous les deux sous le même toit, partager encore un peu plus son quotidien. Oui, elle se voyait avoir cette vie là avec lui mais, elle n’était pas encore prête. Elle voulait prendre son temps, surtout ne pas brûler les étapes. Parfois elle avait peur qu’un jour Thomas en ai marre de patienter. Ils n’étaient plus adolescents, ils avaient dépassés les trente ans tous les deux. A cet âge là, la plupart des gens étaient soient en couple, mariés, avec des enfants même dans certains cas, soit, pour ceux qui n’étaient pas en couple depuis longtemps, ils passaient les étapes bien plus rapidement et notamment les premiers ébats arrivaient souvent très vite. Ivy, elle, n’était pas capable de ça. Elle avait besoin de temps, de douceur, de se sentir en confiance et certaines étapes lui faisait encore très peur. Avec Thomas, elle surmonterait ses peurs, elle le savait, elle en avait la profonde conviction mais elle ne pouvait pas dire combien de temps cela lui prendrait. Tout ce qu’elle espérait c’est que son petit ami aurait cette patience parce qu’elle ne voulait pas le perdre à cause de cela, elle ne pouvait pas, encore une fois, perdre quelqu’un à cause de son esprit torturé. Dès la sortie du métro, le jeune homme avait entrainé Ivy à sa suite, la tenant par la main. Ainsi, la blonde n’avait pas eu le temps de réfléchir, pas eu le temps de s’apitoyer sur son sort, ni de s’appesantir sur le tristesse qui l’avait gagné en remettant les pieds ici à Central Park, cet endroit qu’elle avait tant aimé quand elle travaillait et habitait à Manhattan, cet endroit qu’elle avait tant arpenté, heureuse ou triste, pour se ressourcer, pour s’émerveiller, pour s’isoler parfois aussi. Tout un tas de souvenirs lui étaient remonté et la tristesse avait rapidement fait son apparition, seulement, elle ne voulait pas la laisser gagner. Elle voulait profiter de Thomas et surtout ne pas gâcher sa si jolie surprise. Heureusement, le jeune homme n’avait rien dit, il avait certainement remarqué son changement d’attitude mais il n’avait pas posé de question, se contentant simplement de poursuivre en gardant son air enjoué et sa joie de vivre perceptible qui faisait tant de bien à Ivy. « elle t'attends avec impatience la visite guidée ! viens plutôt en fin de journée si tu peux ! il y aura moins de monde dans le musée, on sera plus tranquille ! ». Ivy était un peu gênée et presque honteuse de ne pas avoir encore réussi à trouver le temps de se rendre au musée. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait pourtant parce qu’elle mourrait d’envie de retourner sur le lieu de travail de son petit ami et de profiter de ses connaissances et aussi, peut être, de le regarder travailler un peu. « C’est noté. Je te promet de faire mon possible pour venir dans les prochaines semaines. » Egalement pour elle même, elle se faisait la promesse intérieure d’aller rendre visite à Thomas sur son lieu de travail avant le début du mois de juillet. Cette date n’avait rien de symbolique, simplement parfois Ivy avait besoin de se mettre une date butoir pour faire les choses plus facilement, sinon elle avait tendance à repousser, même les choses qui lui plaisait comme c’était le cas de cette visite guidée privée du musée. « si tu préfères, je pourrais venir te récupérer à la sortie du métro !» Fidèle à lui même, Thomas était prévenant, doux, bienveillant. Ivy sentait son coeur fondre à chaque fois qu’il s’adressait à elle de la sorte, touchée profondément pas toutes ses petites attentions, même les plus insignifiantes. « Non, ne t’en fait pas, j’arriverai à aller jusqu’au musée toute seule, ne te dérange pas pour moi. » Elle n’était pas à l’aise de prendre le métro, encore moins seule mais elle était capable de le faire et pour aller retrouver Thomas, elle le ferait sans aucun problème, la récompense qu’il y avait au bout valait bien tous les efforts du monde. Quand Thomas eu choisi l’endroit parfois, Ivy l’imita et s’assit à ses côtés. « oh mais je suis certain que tu vas les aimer mes surprises ! » Les joues légèrement rosies, elle avait sourit. Souvent elle ne se sentait pas à la hauteur de Thomas, elle avait l’impression de ne pas mériter tout cet amour qu’elle recevait, qu’elle ne pourrait jamais lui donner autant que ce qu’elle recevait. Alors elle faisait de son mieux pour être toujours attentive à lui, à l’écoute, elle faisait au mieux pour qu’il puisse se sentir aimé comme il le méritait. Elle doutait qu’un jour elle serait suffisante mais elle faisait de son mieux« Si elles sont toutes comme celle ci alors oui il y a des chances que je les aime. » Du moment qu’elle pouvait passer du temps avec lui, dans la bonne humeur et la douceur, Ivy était satisfaite de toute façon, elle ne demandait rien de plus, rien de mieux. Avec Thomas elle avait la sensation de compter pour quelqu’un et d’avoir quelqu’un de qui elle devait prendre le plus grand soin et cela lui faisait du bien. En sa compagnie elle avait l’impression que tout était possible, surtout le meilleur et c’était une sensation qu’elle n’avait jamais connu avant lui et qui lui réchauffait le coeur. Elle avait ensuite raconter sa journée à Thomas, il était déjà au courant de ce qu’elle avait fait à la pâtisserie mais elle prenait toujours plaisir à lui retranscrire de vive voix. « ça veut dire que je vais avoir l'honneur de les déguster en avant-première ? » Un sourire malicieux s’était affiché sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle fixait maintenant son petit ami avec une lueur amusée dans le regard. Evidement qu’il aurait la chance de gouter en avant première les recettes qu’Ivy allait imaginer, seule ou avec Joseph. Elle prenait toujours plaisir à lui garder une part des nouvelles recettes proposée à la pâtisserie ou à soumettre à son avis ce qu’elle imaginait chez elle. Le voir sourire lorsqu’il goutait ses préparations n’avait pas de prix aux yeux d’Ivy.« Evidement ! Je pense que tu auras même l’honneur de gouter des recettes qui ne seront pas forcément proposée souvent à la pâtisserie !» c’était un privilège que Thomas avait acquis à la pâtisserie en devenant un client fidèle et même bien plus encore depuis quelques semaines. Ivy ressentait sans cesse ce besoin de le satisfaire, de le rendre heureux et elle ne comptait pas lésiner sur les moyens pour cela.« au fait, jai pas eu le temps de demander à jo... les clients ont réagis comment face à mes dessins accrochés au mur … ?» Elle n’en avait pas parlé ne sachant pas si Thomas voulait savoir, déjà, les retours des clients de la pâtisserie concernant ses dessins, affichés depuis la veille au soir sur les murs de la boutique. Ivy, elle était ravie de cette nouvelle décoration qui lui permettait, à longueur de journée de penser à Thomas et surtout d’admirer son magnifique coup de crayon. Mais puisqu’il posait la question. « Les habitués ont tout de suite remarqué le changement de décoration et ils ont appréciés je crois ! Certains ont passé un moment à les observer les uns et après les autres et une jeune femme m’a demandé le nom de l’artiste. Je lui ai dit que c’était un jeune artiste du quartier, elle avait l’air déçu que je ne lui donne pas ton nom. » Ce n’était peut être pas grand chose, la pâtisserie n’avait rien d’une galerie d’art mais Ivy avait espoir qu’en exposant ses oeuvres chez Jo’, Thomas prendrait suffisamment confiance en lui pour, ensuite passer à l’étape supérieure. En tous les cas, pour cette première journée, elle n’avait pas entendue la moindre critique sur les oeuvres de son petit ami et elle était convaincu que ça n’était que le début pour lui. « ça va. il y a des éléments plus longs que d'autres mais a avance pas trop mal. je pense que j'aurais finis en fin de semaine. dans quinze jours, on ouvrira l'expo sur les impressionnistes. ça te dit de venir ? » Ivy avait écouté Thomas lui raconter sa journée avec attention, elle en connaissait déjà les grandes lignes mais elle ne se lassait pas de l’écouter, encore et encore, l’imaginant dans on atelier en train de travailler, de soigner avec minutie et délicatesse, l’oeuvre qui lui avait été confiée par son patron. « Bien sûr que ça me dit ! Déjà si je peux passer du temps avec toi et profiter de tes connaissances sur les oeuvres je ne vais pas me priver et ensuite je crois que l’impressionnisme est mon courant de peinture favori. » C’était la vérité. Le peintre préféré d’Ivy avait toujours été Vincent Van Gogh, elle lui vouait une certaine admiration de part son talent mais elle avait également toujours été impressionnée par son histoire, cet esprit si torturé dont il avait réussi à tirer le meilleur. Elle n’aurait jamais pensé qu’un jour ce pan de la vie du peintre raisonnerait de cette manière dans sa vie. Alors certes, Van Gogh n’était pas classé au rang des impressionnistes purs et durs car il mélangeait plusieurs courants mais il en était tout de même largement inspiré et de fait Ivy trouvait les oeuvres impressionnistes passionnantes. Assise près de Thomas, Ivy n’avait pas bougé lorsqu’il s’était tourné vers elle pour rapprocher dangereusement son visage du sien. Elle avait laissé ses lèvres effleurer celle du jeune homme dans une douce caresse pendant quelques secondes avant que celui ci ne cède à cette tentation trop forte et ne vienne l’embrasser avec douceur. Ivy avait du mal à accepter les effusions d’amour, les marques d’affection en public ou en tout cas dans un lieu ou elle savait qu’elle pouvait être vue et pourtant, là, au milieu de Central Park, dans un endroit reculé mais pas non plus à l’abri de tous les regards indiscrets, elle s’était laissé aller et elle avait répondu à ce baiser si doux, si passionné avec une certaine tendresse. Oubliant tout ce qui se trouvait autour d’elle à part les bras de Thomas, elle avait tenté même de le prolonger encore ressentant à nouveau cette étrange sensation prendre place dans le bas de son ventre, semblable à une envolée de papillons sauvages, ressentant cette envie, ce besoin même d’être plus près de lui. A regret, elle avait fini par le laisser se détacher d’elle, le regard restant perdu sur le doux visage du jeune homme jusqu’à ce que celui ci lui tende un des petits sandwich préparé par Jo’. «  délicieux ! mais le contraire m'aurait étonné !  » A son tour et, même si elle n’avait pas très faim comme souvent, elle avait gouté le petit wrap préparé par Joseph. Silencieuse elle appréciait ce qu’elle était en train de manger pour en arriver à la même conclusion que Thomas« Effectivement c’est… délicieux ! Joseph est vraiment doué, c’est vrai, tu ne pouvais pas rêver mieux que lui pour t’aider à préparer cette surprise ! » Vraiment, la jeune femme était ravie de la jolie surprise qu’il lui avait réservée. Passé la tristesse de revenir ici après tous ce qui lui était arrivé, elle se sentait bien avec Thomas ravie de partager ce moment avec lui. De plus, elle savait qu’il était tracassé par la décision de sa mère à San Francisco et elle avait à coeur de lui faire, au moins un temps, oublier ses angoisses. Avec douceur, elle avait laissé sa main lui caresser l’avant bras tout en l’observant avec un doux sourire sur les lèvres.


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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
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Message Sujet: Re: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Dim 6 Juin - 11:15

je veux voir ce que tu vois. // @Ivy Wade ※※※  Il n'y a nul autre d'endroit où tu as envie d'être à cet instant. Seuls, perdus dans ce vaste endroit de verdure parmi les immenses et nombreux buildings de New-York. Ivy est avec toi, près de toi, comme toujours. Les battements de ton cœur ne cesse de battre à tout rompre dans ta poitrine. Au creux de ton estomac, les papillons virevoltent avec vivacité. Aujourd'hui, ta petite-amie t'as énormément manqué. Plus le temps passe, plus les jours s'écoulent et plus tu as des difficultés à avancer sans elle. Depuis presque un an, ton attachement envers Ivy est de plus en plus fort. Grandissant de jour en jour. Tu n'arrives plus à te passer d'elle. Jamais tu n'as ressenti cela auparavant. Même lorsque tu vivais chez ta meilleure amie, tu arrivais à passer des journées entières seul. Cette fois, c'est différent. Entre Ivy et toi, il y a de l'amour. Un véritable amour, comme ceux que l'on raconte aux petites filles pour les aider à s'endormir en rêvant au prince charmant. Tu ne ressembles absolument pas au prince charmant. Tu n'en as ni l'apparence, ni les qualités. Lors de ton entretien d'embauche, le directeur t'as demandé de te décrire en quelques mots. Tu n'as pas su quoi lui répondre. Parfois, il t'arrive encore de te demander pourquoi il t'as fait confiance et pourquoi il t'as embauché. Ton professionnalisme, sûrement. Tu ne le remercieras jamais assez de t'avoir accordé sa confiance en t'offrant ce poste. Tu le voulais vraiment et puis, aujourd'hui, tu t’épanouis énormément dans ce travail. Même si, au fond de toi, tu as envie d'être connu pour tes dessins, tes tableaux. Lorsque, au musée, tu aperçois des visiteurs s'extasiant devant de grands tableaux célèbres, tu te mets à rêver qu'un jour, ce sont tes peintures qui émerveilleront les pupilles des visiteurs. C'est beau de rêver ! Au moins, rêver ne fait de mal à personne même si le retour est la réalité est très difficile. Un appartement, un emploi. L'indépendance et le bonheur est à ta portée. Et maintenant, l'amour est là. Il a frappé à ta porte, sous les traits de Ivy. Tu l'aimes éperdument. Tu es follement amoureux d'elle. La quitter le soir, en bas de son immeuble, devient de plus en plus difficile. Ton cœur se serre lorsque tu franchis le seuil de ton appartement. Tu ne cesses de penser à elle, encore et encore. Tu te dépêches d'effectuer ta petite routine du soir, afin de vite retrouver ton lit et de sombrer dans les bras de Morphée. Chaque matin, le même rituel. Le message d'Ivy te souhaitant une bonne journée et qui démarre, ainsi, votre échange quotidien. Elle est la seule responsable de ton sourire. Ivy a déjà fait un premier grand pas lorsqu'elle a accepté de t'inviter à dîner chez elle. Tu as pu découvrir son lieu de vie, pénétrer dans son petit monde. Faire connaissance de Socrate aussi. Tu ne veux en aucun cas précipiter les choses en la forçant à te laisser dormir chez elle, ou en l'invitant chez toi. Ton corps la réclame, tu as envie de passer une nouvelle étape avec elle, une étape importante pour la consolidation d'un couple. Mais tu as envie, aussi, que cet instant soit parfait. « Je sais... Mais dis-toi que le matin, je passe toujours devant la pâtisserie. Je m'y arrête toujours deux minutes et je t'observe à travers la baie vitrée en train de servir les clients. » Tu dis, grand sourire aux lèvres. Au fond de toi, tu le sais qu'elle est la femme de ta vie. Celle que tu attendais depuis toutes ces années. Ces longues années. Ivy et toi, vous avez plus de trente ans. La plupart des couples de votre âge sont déjà mariés, avec un ou deux enfants pour certains. Ils vivent ensemble même. Bien sûr que tu en as envie mais tu sais aussi que pour ta petite-amie, c'est trop tôt encore pour envisager de vivre ensemble. Bien sûr que tu as envie de t'endormir et te réveiller à ses côtés. Bien sûr que tu as envie d'avoir des enfants avec elle. Le mariage aussi, peut-être, pour le moment tu n'es pas encore décidé. Le mariage n'est qu'un bout de papier. Tu n'as pas besoin de a pour être heureux avec ta petite-amie, bien que si un jour vous auriez des enfants, tu aimerais qu'elle porte le même nom de famille qu'elle. Ivy Farrel, ton nom lui va comme un gant en plus de ça. Il te tarde que ta bien-aimée te rejoigne au musée, que tu puisses poursuivre la visite guidée de tes salles préférées avec elle. Ivy, chaque fois que tu lui parles de ton travail, elle boit tes paroles avec beaucoup d'attention. Tu souris à ces mots. Pour une fois, cette elle qui te rejoindra à ton travail. Un très léger bouleversement dans votre petit rituel quotidien mais qui te mets en joie. « Mais tu ne me déranges pas. Ça me fait plaisir, je t'assure ! » Tu sais à quel point Ivy n'est pas à l'aise dans la foule, tu veux simplement être là pour elle. La jeune femme en est capable, tu le sais. Tu t'assois dans l'herbe, tout proche de Ivy. Ton bras entoure sa taille, la rapprochant encore plus près de toi. « Bien sûr qu'elles seront toutes ainsi. J'me sens si bien quand je suis avec toi.. » Une sensation d'apaisement que tu n'as jamais ressenti jusqu'à présent. Au début, tu ne comprenais pas ce qu'il se passait et puis, finalement, tu comprends que c'est ça le véritable amour. Tu as vraiment trouvé la femme parfaite, la femme idéale. Tu es certain de ne jamais mourir de faim avec elle, Ivy est une cuisinière hors pair. Surtout en ce qui concerne la pâtisserie. « Ohhh ! Attention, je pense que je ne vais plus pouvoir me passer de toi si tu me gâtes autant ! » Doucement, ta tête se penche vers elle. Ton bras autour de sa taille, tes lèvres se perdent dans son cou. Tu l'embrasses sur cette partie de son corps, délicatement à plusieurs reprises. Depuis hier soir, certains de tes dessins, ceux que tu juges les plus beaux, se trouvent accrochés sur les murs de la pâtisserie de Jo. Le propriétaire fut emballé à cette idée et Ivy fut complètement fière de toi. Mais ça t'angoisse de montrer tes dessins de cette manière à des inconnus. C'est comme te retrouver nu devant une foule de gens que tu ne connais pas du tout. Tu souris et rougis légèrement aux mots de ta petite-amie. Jamais tu n'aurais pu penser que tes dessins allaient ravir les clients de la pâtisserie. « Je te remercie, Ivy. Sans toi, jamais j'aurais eu le courage de les montrer à qui que ce soit.. Tu crois vraiment que j'ai un talent ? » Tu doutes encore de toi mais c'est normal, tu ne peux pas gagner en confiance en toi en un claquement de doigts. Tu es aussi fier de toi que tu l'es d'elle. « Crois-moi, j'ai relu touts les bouquins sur ce courant de peinture. Je suis devenu incollable ! » Et d'ailleurs, à ce propos, ton patron t'as donné la responsabilité de certaines visites. Ça t'angoisse de parler devant autant d'inconnus, tu ne veux pas le décevoir. Tu as envie de rendre fier ton patron. « Il se pourrait même que l'on m'est demandé de me charger de certaines visites. J'espère que tu tomberas dans mon groupe ! » Tu dis, en sortant un à un les plats concoctés par Joseph. « Ellie c'était proposé pour le vin. ». Tu dis, un léger rire s'échappe de tes lèvres. Ellie est vraiment un cas à part. Elle a son petit tempérament, elle ne se laisse pas faire si facilement. Néanmoins, quand on sait la prendre, elle s'avère être une demoiselle très gentille. Et attachante également. Tu ne cesses de te coller contre Ivy, ton bras toujours autour de sa taille. « Tu sais.. » Tu commences par dire, ne sachant pas si c'est judicieux de lui parler de ça. Mieux vaut le faire malgré tout. « J'ai pas de grande connaissance dans les relations intimes.. » Parfois, on a l'impression que tu viens d'un autre monde. D'une autre époque. Tu parles comme si tu vivais au dix-huitième siècle. « Je n'ai couché avec une femme qu'une seule fois et … ce n'étais pas si grandiose que ça.. mais toi, avec toi, je veux que notre première fois soit parfait. Tu es loin d'être une fille pour une nuit, Ivy. J'ai envie de toi, souvent mais je ne veux en aucun t'obliger à quoi que ce soit. » Tu dis, ta main qui se perd sur sa joue. Ton regard plongé dans ses prunelles.

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Message Sujet: Re: je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8   je veux voir ce que tu vois. | thomivy #8 Empty Sam 12 Juin - 11:27




To kiss in cars and downtown bars was all we needed




Un moment suspendu, hors du temps. Voilà ce que lui offrait Thomas ce soir. Un moment rien que tous les deux, lui et elle, en tête à tête dans ce vaste parc où il était aisé de trouvé un endroit à l’abri des regards. A défaut de pouvoir quitter la ville pour se rendre au milieu de champs ou de la foret à plusieurs kilomètres de là, Central Park faisait amplement l’affaire. Ivy n’en demandait pas plus, déjà très heureuse d’être là, avec l’homme qu’elle aimait. Ils auraient bien d’autres occasions de prendre la route et de s’échapper de la ville le temps de quelques heures ou de quelques jours. Elle en était convaincu. Elle voulait croire que maintenant ils auraient toute la vie devant eux pour faire des projets, réaliser leurs rêves, des plus insignifiants aux plus fous. Ivy avait, ancrée en elle, parce qu’elle avait connu trop de déconvenues, vécu trop d’imprévus tragiques, cette peur profonde de l’avenir. Malgré les années qui passait, les soins dont elle avait bénéficié et qu’elle continuait même à recevoir, elle restait très angoissé des années à venir, elle avait toujours peur, dès qu’elle se sentait mieux que quelque chose lui tombe dessus, que le malheur s’en mêle à nouveau. Lorsque tout allait pour le mieux, elle ne cessait d’être inquiète, de se demander quand les choses allaient mal tourner. Evidement, il n’était pas facile de guérir de telles peurs, de soigner de telles angoisses aussi irrationnelles qu’insaisissables mais, quand elle regardait Thomas, lorsqu’elle se perdait dans son regard, elle avait envie de croire en l’avenir, de croire que cette histoire était faites pour durer, des mois, des années même, jusqu’à son dernier souffle. Elle n’avait pas envie d’en douter et elle avait envie de s’abandonner complètement à cette relation qui débutait avec tant de douceur et déjà tant d’amour. Voir Thomas, chaque jour, même si ça n’était que quelques minutes, était toujours un plaisir pour la jeune femme. Avant même qu’ils ne deviennent un couple, alors qu’ils n’étaient encore que des amis ou finalement peut être déjà un peu plus ce qu’Ivy avait longtemps refusé de voir, Ivy prenait plaisir aux visites de Thomas, plus le temps passait plus elle avait envie d’être avec lui, de l’écouter lui raconter ses journées, elle connaissait une partie de son histoire maintenant mais elle ne se lassait pas de l’écouter jamais. Et elle voulait aussi, même su cela lui faisait mal, qu’il puisse lui parler de ses peines, de ses doutes. Elle voulait l’aider. Comme lui, plus le temps passait, moins elle avait envie de se séparer de lui. Elle était majeure et vaccinée depuis longtemps, elle aurait pu lui proposer de venir chez elle chaque soir. Seulement c’était impossible pour elle. La peur prenait toujours le dessus et surtout, elle voulait prendre son temps, être sure de ne pas aller trop vite, de ne pas brûler d’étape. Elle n’était pas encore prête et son cerveau luttait contre son coeur à nouveau. Après ce qu’elle avait vécu, elle essayait de se préserver, elle avait peur d’être à nouveau brisée. Pourtant son amour pour Thomas était déjà immense et il avait en fait déjà le pouvoir de l’anéantir par un simple mot.  « je sais... mais dis-toi que le matin, je passe toujours devant la pâtisserie. je m'y arrête toujours deux minutes et je t'observe à travers la baie vitrée en train de servir les clients. » Thomas ne lui en voulait pas d’être incapable de franchir cette nouvelle marche. Elle sentait dans sa voix qu’il n’y avait aucun agacement, aucune impatiente. Il comprenait ou tout du moins il essayait, il ne la jugeait pas et ne cherchait pas à la presser, à la brusquer. Ivy se sentait bénie de pouvoir être avec lui, de partager maintenant un peu de son quotidien. Elle n’aurait pas pu rêver mieux pour reprendre confiance dans les relations amoureuses. Avec lui elle redécouvrait ce que signifiait être en couple, elle retrouvait l’amour et elle avait l’impression de redécouvrir ce sentiment. Elle l’avait déjà été connu, elle avait été folle amoureuse même. Plus folle qu’amoureuse peut être. Mais avec Thomas tout lui semblait différent.« Ah oui ? Tu vas me donner envie d’arriver en retard au travail juste pour pouvoir te voir avant de commencer ma journée.» Bien sûr, elle ne le ferait pas. Arriver en retard était inconcevable pour elle mais ça n’était pas l’envie de voir Thomas avant de prendre le travail qui lui manquait. Seulement le matin elle prenait très tôt son service afin de satisfaire les clients qui venaient en nombre chaque matin sur le chemin du travail. Le matin était son moment préférée de la journée de travail à la pâtisserie parce que c’était à ce moment là, un peu avant l’activité intense, qu’elle prévoyait avec Joseph les recettes de la journée ou du lendemain lorsqu’il y avait des choses à anticiper. « mais tu ne me déranges pas. ça me fait plaisir, je t'assure !». Ivy avait sourit. Elle s’était sans doute mal exprimée. Elle savait qu’elle ne dérangeait pas Thomas seulement elle ne voulait pas le forcer à quitter le travail, même seulement quelques minutes, pour venir la chercher à la sortie du métro et l’accompagner ensuite jusqu’au musée. L’étape la plus compliquée pour elle serait sans aucun doute le trajet en métro. Le reste serait sans doute beaucoup plus facile. Et puisque ce serait pour retrouver Thomas, elle était presque certaine d’y parvenir. Elle devait certes faire un effort et prendre sur elle mais la récompense en valait bien la chandelle. « bien sûr qu'elles seront toutes ainsi. j'me sens si bien quand je suis avec toi.. » La jeune femme avait baissé les yeux quelques secondes en sentant ses joues rougir légèrement, un peu émue par les mots du brun. Elle n’aurait certainement pas pu rêver mieux que Thomas pour l’accompagner au quotidien, pour lui montrer le chemin vers la guérison, ranimer un peu d’espoir en elle. Thomas avait certainement des défauts, comme tout le monde mais, pour l’instant, Ivy ne lui en trouvait aucun. Pour elle il avait toutes les qualités du monde ou plutôt celles dont elle avait besoin pour se sentir bien, mieux au moins. Chaque jour il l’aidait à avancer, à petit pas, doucement mais sûrement et c’était le plus important pour Ivy. Avancer. Enfin.« Merci Thomas… Pour tout ça… Et pour tout ce que tu fais pour moi. » Elle avait sourit avec tendresse en se perdant dans le regard de son petit ami. Elle aussi elle était bien avec lui et elle espérait, profondément, que cette histoire durerait longtemps. Pour toujours pourquoi pas ? Malgré tout ce qu’elle avait vécu, ce qu’elle savait maintenant sur les relations amoureuses, elle avait envie d’y croire mais si elle avait peur de s’emballer trop vite et d’être finalement à nouveau déçue et surtout détruite« ohhh ! attention, je pense que je ne vais plus pouvoir me passer de toi si tu me gâtes autant ! » Ivy avait rit avec légèreté, cette légèreté qu’elle avait longtemps oublié, cette insouciance qu’elle redécouvrait dans cette relation qui débutait timidement. Puis, elle s’était figée en sentant le souffle de Thomas puis ses lèvres dans son cou. Son corps avait été traversé d’un frisson intense et elle avait eu du mal à trouver ses mots pour répondre. Finalement elle avait repris sur un ton jovial et amusé. « Peut être que c’est le but… » Evidement que le but d’Ivy c’était de garder Thomas auprès d’elle le plus longtemps possible. Elle n’avait pas la prétention de dire que Thomas ne pourrait plus se passer d’elle un jour, d’ailleurs elle ne le souhaitait pas vraiment, elle préférait largement le savoir près d’elle par envie et plus que par besoin, cependant il était clair que les mots de Thomas lui faisait chaud au coeur. Finalement la conversation avait dévié sur les dessins du jeune homme, affiché depuis la veille au soir dans la pâtisserie. Ivy n’avait pas vraiment osé en parler avant. Elle savait à quel point Thomas était stressé de cette étape qu’il franchissait. Elle n’avait entendu que de bonnes choses sur ses dessins mais elle avait préféré attendre qu’il lui demande des nouvelles avant d’en parler, de peur de faire un faux pas et de gâcher cette belle soirée qu’il lui avait concoctée. « je te remercie, ivy. sans toi, jamais j'aurais eu le courage de les montrer à qui que ce soit.. tu crois vraiment que j'ai un talent ?» La blonde avait sourit avec délicatesse. Elle avait posé sa main sur le visage du jeune homme pour lui caresser la joue avec douceur, son regard plongé dans le sien. Elle était restée silencieuse quelques secondes, profitant simplement de l’instant. Puis, elle avait repris la parole. « Ça aurait été dommage que personne ne voit tes dessins. Je n’y connait peut être pas grand chose mais moi, tes dessins je les trouvent superbes. Tu as vraiment un don Thomas ! » Ivy était très encourageante. Comme elle Thomas manquait beaucoup de confiance en lui mais elle était très fière de lui, de la marche qu’il avait gravit en acceptant d’afficher ses dessins à la pâtisserie, ça n’était pas grand chose et pourtant c’était une première étape cruciale. Du moins Ivy espérait que cette étape permettrait à Thomas d’en franchir bien d’autres parce qu’il méritait réellement d’être connu pour ses dessins.« crois-moi, j'ai relu touts les bouquins sur ce courant de peinture. je suis devenu incollable !» Elle ne doutait absolument pas de ce que lui disait Thomas. Il était déjà de toute façon très cultivé concernant les œuvres d’art diverses et variées, elle était toujours très impressionnée par ses connaissances et sa passion. « J’ai hâte de pouvoir profiter de toutes tes connaissances en tout cas. ». Elle avait sourit avec malice alors que le brun reprenait la parole d’un air enjoué. «  il se pourrait même que l'on m'est demandé de me charger de certaines visites. j'espère que tu tomberas dans mon groupe ! » Ivy était vraiment impressionnée par ce que venait de lui dire Thomas. Elle était aussi très fière de lui. En plus de son travail de restaurateur d’oeuvre d’art qu’il réalisait à merveille, il se voyait confier de nouvelles tâches par son patron qui avait certainement remarqué les grandes connaissance du jeune homme et sa passion pour l’art sous toute ses formes. Elle était très heureuse qu’il puisse avoir un peu de reconnaissance de la part de son employeur et elle était déjà certaine que Thomas donnerait pleine satisfaction dans cette nouvelle tâche.  « Oh mais c’est super ça Thomas ! Je suis si heureuse pour toi… et je sait déjà que tu va t’en sortir comme un chef ! Tu crois que j’ai le droit de refuser une visite guidée tant que je n’ai pas le guide que je veux ? » Elle avait rit à nouveau. Il n’y avait qu’avec Thomas qu’elle avait envie de faire cette visite. Si ça n’était pas avec lui alors autant la faire seule finalement. Elle était curieuse de voir le jeune homme en action en train d’essayer de transmettre sa passion à ses auditeurs et elle était certaine qu’il y arriverait sans aucune difficulté parce qu’il était vraiment très intéressant et que sa passion était communicative. En tout cas Ivy, elle, elle adorait l’écouter parler, chaque soir, des oeuvres et de son travail.  Assise à côté de Thomas, elle observait attentivement sortir le contenue du panier préparé par Joseph spécialement pour cette soirée, un petit sourire au coin des lèvres « ellie c'était proposé pour le vin. » La blonde n’avait pas pu retenir son rire face à cette remarque amusée de Thomas. Elle n’était pas vraiment étonnée d’entendre ça. Ellie avait toujours des idées qui paraissaient farfelues à Ivy. « Ca ne m’étonne pas d’elle ça ! Elle est incorrigible. » Ellie n’était pas méchante juste un peu spéciale et surtout très différente d’Ivy. «   tu sais..   » Thomas s’était un peu rapproché d’elle, la serrant un peu plus fort. Ivy s’était crispée. Il avait pris un ton un peu plus sérieux et, elle ne savait pas pourquoi mais elle avait peur qu’il ne lui fasse une annonce triste ou désagréable. Elle avait levé les yeux vers lui, attendant la suite de sa phrase, légèrement soucieuse. « J'ai pas de grande connaissance dans les relations intimes..» Ivy avait froncé les sourcils. Elle avait un peu de mal à comprendre là ou il voulait en venir tant la conversation avait pris un tournant radical et inattendu. Thomas avait l’air peiné en disant cela mais Ivy n’y voyait rien de dramatique ou de rédhibitoire. Elle n’était pas non plus réellement expérimentée dans le domaine, elle ne pouvait pas dire le contraire elle qui n’avait connu intimement qu’un seul homme. Elle avait encore besoin de prendre un peu confiance en elle et en cette relation nouvelle avant de pouvoir franchir cette nouvelle étape avec Thomas.« je n'ai couché avec une femme qu'une seule fois et … ce n'étais pas si grandiose que ça.. mais toi, avec toi, je veux que notre première fois soit parfait. tu es loin d'être une fille pour une nuit, ivy. j'ai envie de toi, souvent mais je ne veux en aucun t'obliger à quoi que ce soit. » Thomas avait l’air gêné de lui avouer cela et pourtant Ivy ne voyait pas pourquoi il devait l’être. Il n’y avait pas de honte à avoir. Certes ils n’étaient plus des adolescents, ils avaient tous les deux dépassé les trente ans et alors ? Il n’y avait aucune obligation à avoir eu des relations intimes avec dix, quinze ou vingt personnes. Chacun allait à son rythme. Ivy n’avait couché qu’avec son ex fiancé, elle avait vécu des choses pas forcément agréables sur ce plan là et qu’elle avait même encore du mal à nommer maintenant. Elle ne pouvait pas nier qu’elle avait peur de décevoir Thomas. Elle avait peur de le faire trop attendre parce qu’elle n’était pas encore prête à passer ce cap, elle avait peur ensuite de ne pas être à la hauteur des attentes du jeune homme. Pourtant elle ne pouvait pas nier qu’il lui faisait ressentir des sensations étranges et agréables lorsqu’il était près d’elle, qu’il l’embrassait avec passion, qu’il la caressait avec douceur. Parfois, comme la dernière fois dans son appartement, elle se sentait à deux doigts de craquer mais sa peur la rattrapait bien vite. Les mots de Thomas la concernant l’avait fait rougir. Elle était très gênée de cette révélation à propos de ce que Thomas ressentait pour elle parce que dans sa tête c’était impossible, personne ne pouvait la désirer. « Mais… tu sais ce n’est pas grave… Je m’en fiche moi que tu ai couché avec une ou dix personnes avant moi… Je… ce n’est pas ce qui compte pour moi tu sais. » Ivy était timide, naïve et réservée, le sexe passait pour elle au second plan. Elle avait d’ailleurs mis cette partie de sa vie de côté depuis longtemps sans regret d’ailleurs. «  Je suis désolée Thomas… Je crois que je ne suis pas prête encore… Je ne veux pas que tu penses que ça vient de toi… mais c’est moi… j’ai besoin de temps encore je crois… »  Elle avait baissé les yeux, légèrement abattue soudain. Elle avait l’impression de ne pas être à la hauteur encore une fois, de ne pas pouvoir donner à Thomas tout ce qu’il méritait d’avoir. Elle était loin d’être la femme parfaite, elle était assez renfermée, pudique, elle n’assumait pas vraiment sa féminité sous tout ses facettes et elle avait encore un long travail à faire. Pourtant, au fond d’elle, elle ne pouvait pas nier qu’elle aussi avait envie de lui, de passer cette étape avec lui, cette étape qui consoliderait encore un peu plus leur relation. Mais la peur prenait le dessus et elle avait peur de ce qui pourrait se passer après alors même qu’elle avait toute confiance en Thomas.

panic!attack


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« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
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