only you - quarya

Un monde qui n’appartenait qu’à elles. Un cocon qui les protégeait des flocons, qui leur faisait voir le monde d’une autre façon, qui rassemblait deux âmes magnifiques, pour un moment des plus extraordinaires. Il n’y avait plus de problème, plus de douleur, plus que de la joie, que ce bonheur si attendrissant d’être dans la chaleur de ce petit logis avec la femme qui illuminait ses rêves, son cœur, son âme. il n’y avait plus aucun mensonge, il n’y avait plus aucun souci. Le mari était à l’extérieur de cette bulle magique entre elle et la douce. c’était comme si sous ce dôme, le monde s’arrêtait finalement d’avancer, pour vous permettre de prolonger ce moment le plus longtemps possible. indéfiniment. Un rêve. Celui de ne jamais plus avoir à bouger, celui de ne jamais plus avoir à sortir de sous ce cocon. Le rêve d’être à ses côtés, pour toujours. parce que plus jamais tu ne voulais avoir à être loin d’elle. parce qu’être à ses côtés, ta main dans la sienne, l’impression d’être enfin complète, te rendait heureuse. et alors qu’elle l’écoutait, elle ne pouvait que fondre davantage, ne pouvait que sourire, qu’apprécier un tel moment, qui se voulait hors du temps. qui se voulait suspendu. Comme si plus rien ne pouvait exister, en dehors d’elles, en dehors de ce petit chat, cette femme merveilleuse qui lui donnait l’opportunité, qui lui donnait la seconde chance dont elle avait besoin. parce que tu regrettais de lui avoir caché l’existence de ton mari, quinn. Tu regrettais que tout se soit effondré, un temps. mais tu ne savais pas comment faire, et désormais, alors qu’elle te pardonnait, tu ne savais qu’être heureuse. heureuse avec elle. heureuse, lors d’un moment aussi extraordinaire avec elle. un moment magnifique. Un moment hors du commun… même si à ses côtés, tu vivais toujours un tel moment. Mais là… là, c’était comme si l’incroyable se réalisait. et avec un sourire, elle ne put que lui répondre va pour le vin, alors. Un verre, cet endroit, ta présence… que rêver de mieux ? que rêver de mieux ? elle était au paradis. L’impression d’enfin exister, l’impression d’enfin être à nouveau autorisée à l’aimer. l’aimer avec force, avec fougue, avec conviction. L’aimer, comme jamais. ce cœur qui battait dans sa poitrine, cette force qui lui venait, ce feu qu’elle ressentait. quinn était en présence de sa reine, de sa splendide, de sa magnifique déesse, et elle ne pouvait faire semblant à ses côtés. Elle ne pouvait faire semblant, d’atténuer ce qu’elle ressentait. parce que c’était une explosion, dans son cœur. parce que c’était une explosion, en son sein. L’impression d’être enfin là où elle devait être. c’est moi qui ai de la chance, arya… c’est moi qui peux t’admirer, qui peux te toucher, qui peux te parler. C’est moi qui peux t’offrir mon cœur, c’est moi qui peux t’aimer… l’aimer comme une folle. Avec passion. Le premier amour, le véritable amour. parce qu’avant elle, tu n’avais jamais connu ce qu’était l’amour. Ni avec ta famille, ni avec ce mari abject. Non, tu ne savais pas. tu avais déjà ressenti de l’affection, mais l’amour… l’amour, c’était elle qui te le faisait comprendre, quinn. Elle. et ses yeux qui te dévoraient… et ses lèvres qui te souriaient… et sa main qui te touchait… elle. pour toujours… et doucement, la main toujours accrochée à la sienne, la quadragénaire se rapprocha. Son visage près de celui de sa belle, l’impression de ne plus sentir son cœur battre. Un soupir, et quelques mots. je sais que tu en prendras soin, arya… et sache que je prendrai soin de toi, ma reine. Peu importe ce que tu ressens à mon égard, je serai toujours là. toujours. une vérité, celle de son cœur, celle de son âme. une vérité, qui n’existait que pour elle. que pour elles.