SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez

 

 i only need one thing, you - quarya

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Sam 13 Juin - 13:50


pour toujours, toi. pour toujours, nous. je ne sais que parler avec mon cœur, celui que je t'ai donné. je ne sais que parler avec mon âme, celle qui t'appartient. -- @arya warren

Comme un cadeau du ciel...
Une nuit des plus merveilleuses, seule belle dans un océan de ces tourments qui naquirent en cette chambre précieuse, si précieuse. De ces tourments qui ne savaient se taire, sauf en la présence tant espérée, tant désirée, tant adorée de sa petite fée à ses côtés, seule âme capable de l’apaiser, qu’elle ne savait oublier d’aimer. Qu’elle n’avait su oublier d’aimer malgré les horreurs, les cauchemars... malgré tout ce qu’il s’était passé.
Tous les mensonges.
les tiens. Ceux qui avaient été déliés sur ta langue lors de ce soir fatidique, ceux qui avaient été révélés lorsque ta belle petite fée avait trouvé l’alliance. Des vérités dures à entendre, un esprit brisé, un corps saccagé, une souffrance immortelle, et une illusion brisée. Tu avais cru la perdre cette nuit là. Tu avais cru la perdre pour toujours, malgré ce besoin de rester avec elle, cette force que tu trouvais en toi pour ne pas abandonner malgré les refus, malgré ce qu’elle disait... elle n’aurait pas survécu. Sans elle, sans son petit chat, elle n’aurait pas survécu. Elle se serait sans doute laissée mourir, Quinn. Parce qu’arya était son seul bonheur dans une tempête de malheur, sa seule lueur dans la nuit noire de ses horreurs. Comment trouver la force de survivre à son mari impétueux et inhumain, sans la douceur de son petit ange, celle qui veillait sur elle, qui l’aimait à sa façon, qui voyait en elle ce que les autres ne savaient remarquer.
Et ses touches sur son corps, et ses promesses contre ses lèvres, et cette chaleur qu’elle lui donnait lors de ces moments si difficiles... rien n’avait disparu, pas dans ses pensées. Rien n’avait disparu, pas dans ses songes. Seule la réalité avait failli disparaître, mourir de ses mains. Elle avait bien cru tout perdre, la nuit d’avant...
effondrée sur le bitume, larmes contre le sol, tu n’avais pu te relever que grâce à elle.
Elle.
Toujours elle.
Elle, femme de sa vie, femme de son coeur. Seul amour dans son existence, petit palpitant battant pour la première fois à plus de quarante ans, pour une femme de moins de la moitié de son âge, qui savait briller, lueur incandescente dans son myocarde. Elle. Elle, qui se trouvait dans le lit avec la quadragénaire, souhait inespéré en sachant ce qu’il s’était passé, et pourtant. Pourtant, blottie contre elle, elle remerciait le ciel. Malgré les tourments incessants de sa vie, elle remerciait le ciel. Malgré le vacarme assourdissant de ses souffrances, elle remerciait le ciel.
Parce qu’une seule nuit dans les bras de sa chérie pouvait valoir toute une vie misérable.
bien que tu serais incapable de survivre sans elle. Cette nuit était un rêve, un rêve merveilleux. Une pépite que tu ne pensais pas retrouver, qui te gardait contre toi. Une pépite qui te tenait, te protégeait, te promettait de rester. et lorsque le petit matin vint apporter une dose de soleil entre les rideaux, assez pour laisser la chambre dans un maigre éclat de lumière, le regard de Quinn se laissa submerger par la beauté d’arya qui dormait encore. Un sourire pour se remémorer à jamais ce visage serein, l’espoir que ses rêves lui apportent le bonheur, avant de venir poser son front contre le sien, sans risquer de la réveiller, pour refermer les yeux, pour profiter de ce bonheur tant qu’il durait.
Au moins une petite heure de plus. Voire deux.
Un sommeil paisible retrouvé après les larmes de la veille.
tu ne sus combien de temps tu pus profiter de ce second sommeil, de cette sérénité que ton petit chat t’apportait.
Mais quand elle rouvrit les yeux, ce fut pour voir les iris de sa belle, qui l’observait en silence.
Cadavres de ses larmes perdus dans les draps, il ne restait plus qu’un regard amoureux et reconnaissant renvoyé par les pupilles de la suisse. bonjour ma douce... commença-t-elle tendrement, avant de se faire violence pour se rappeler que son étudiante n’était peut être pas dans la bonne humeur pour une telle appellation. pardon... Arya... je veux tellement t’appeler ainsi mais... en ai-je toujours le droit ? mal de crâne survenant, l’impression de ne pas supporter l’alcool revenant, elle se souvint pourquoi elle buvait : pour oublier. Pour se faire mal. merci d’être restée... souffla-t-elle doucement, ne voulant pas quitter ses bras. Même pas pour tout l’or du monde.


(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Dim 14 Juin - 18:51


so i'm sorry to my unknown lover, sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me, sorry i could be so blind, didn't mean to leave you and all of the things that we had behind. -- @quinn ziegler

Une nuit agitée, un sommeil perturbé, dans les bras de celle avec qui elle ne devait plus jamais partager son lit. Dans le bras de celle fermant les yeux dans le lit d’un homme, chaque fois qu’elles ne sont pas ensemble. Une nuit agitée, après les cris, après l’alcool, après les larmes. Mais elles ont su trouver le repos, l’une avec l’autre, l’une près de l’autre. Elles ont su trouver le repos, Arya s’assurant que Quinn ne manquait de rien, Quinn s’assurant qu’Arya ne s’en irait pas. Promesse prononcée, celle de ne pas s’en aller. Promesse prononcée, et elle n’a pas regretté. Parce qu’elle sentait, parce qu’elle savait, au fond de son cœur, que si elle ne courrait pas pour la retrouver, Quinn ne s’en relèverait peut-être jamais. Elle a besoin de toi, Arya. C’est beaucoup trop fort, beaucoup trop intense, pour que tu puisses fermer les yeux. Elle a besoin de toi, Arya, et il y a cet amour qu’elle ne cesse de crier. Celui que tu refuses de partager. Tentant, encore et toujours, de se convaincre qu’elle ne ressent pas la même chose pour Quinn. Qu’elle n’est pas autant attachée à elle. Pourtant, cela est faux. Pourtant, son cœur a explosé, lorsqu’elle a découvert la vérité. Pourtant, elle se trouve allongée avec elle, pour la protéger. Sa présence ici, après tout ce qu’elle lui a fait, lui prouve qu’au fond, elle ne lui est pas indifférente. Quoi qu’elle dise. Quoi qu’elle prétende.
Ce n’est que lorsque ses yeux s’éveillent, qu’elle réalise. Ce n’est que lorsqu’elle remarque la quadragénaire, toute collée à elle, front contre le sien, blottie dans ses bras, qu’elle réalise. Qu’elle réalise qu’elle a été faible, trop faible. Qu’elle a accepté de la reprendre, pour cette nuit. De la reprendre pour cette nuit, ou peut-être plus encore. Tu ne bouges pas, Arya. Tu la laisses se réveiller, doucement, sans imaginer qu’elle a été la première. Tu la laisses se réveiller, sans la brusquer, après la soirée passée. - Bonjour… Qu’elle souffle, sans quitter son regard. Sa voix est douce, plus calme que durant toutes leurs dernières discussions. Mais les mots de Quinn la ramènent tout de suite à la réalité, à la dure réalité, celle qui susurre à son oreille qu’elles n’ont plus le droit de partager ce genre de moment. Secouant légèrement la tête, elle répond. - Ne me remercie pas. Mais il faut qu’on parle, Quinn… Parce que non, elle n’a plus l’autorisation de te donner des surnoms. Elle n’a plus l’autorisation de te toucher, de t’embrasser, comme elle pouvait le faire avant. L’étudiante se redresse, se détachant des bras de la brune pour s’installer plus convenablement dans le lit. Un appel au room service pour recevoir du café et de quoi déjeuner, laissant à Quinn quelques instants pour se réveiller. Le tout arrive assez rapidement et elles se retrouvent de nouveau toutes les deux dans ce lit, prête pour une discussion qui risque de la bouleverser plus qu’elle ne le voudrait. - Ce qui s’est passé hier… Cela ne doit pas se reproduire… Une manière d’évoquer l’alcool, le scandale, les cris, mais aussi cette nuit, cette proximité entre elles. Cette relation malsaine et destructrice doit s’arrêter, immédiatement. Mais t’entends encore ses larmes, Arya. Mais t’arrives pas à lui dire au revoir, Arya.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Jeu 2 Juil - 3:02


pour toujours, toi. pour toujours, nous. je ne sais que parler avec mon cœur, celui que je t'ai donné. je ne sais que parler avec mon âme, celle qui t'appartient. -- @arya warren

Le souffle de son trésor à ses côtés, capable de tout, des plus grandes folies... le souffle de son trésor, de son petit chat. Qui lui parvenait tendrement dans un seul petit mot. Bonjour. Bonjour, comme une tendresse qu’elle n’aurait jamais pu imaginer retrouver entre les lèvres d’Arya. Bonjour, comme une promesse de tenir celle faite la veille, de ne pas partir. Pas même alors qu’elle était enfin réveillée, quadragénaire dérangée. et tu l’admirais. Doucement. Tendrement. Le regard perdu dans ses iris. Qu’elle était belle. Le regard perdu sur son visage. Qu’elle était douce. Les bras autour des siens. Qu’elle était chaude. Une petite bouillotte qui t’avait rassurée toute la nuit, qui t’avait permis un repos que tu n’attendais plus. parce que depuis la dernière fois qu’elles étaient retrouvées dans cette chambre, le repos était exclu. Les larmes retrouvaient toujours le chemin de ses joues quand elle fermait les yeux... mais pour la première fois... pour la première fois, elle pouvait tout simplement sourire, tendrement, contente d’avoir pu se reposer. contente qu’elle t’ait ainsi protégée. Alors que tu ne le méritais pas. et ses paroles suivantes furent plus dures. Mais la chaleur ne s’en allait pas. Peut être y avait-il cependant la gêne, la gêne provoquée par un surnom qu’elle avait tant envie de donner qu’il avait dépassé ses pensées et était allé se réfugier contre elle. « Ma douce ». mais tu te doutais bien, Quinn. Tu te doutais bien que tu n’avais plus le droit d’ainsi l’appeler. Que tu n’étais plus en droit de dire quoique ce soit, que tu ne pouvais plus ni l’embrasser ni la serrer... tu l’aimais, mais qu’elle te pardonne ne voulait pas dire que tout revenait à la normale. Et t’avait-elle pardonnée ? une question qui revenait dans son esprit, alors qu’elle lui répondait je suis désolée... mais je te remercie quand même. Et... oui je sais qu’il faut qu’on parle... c’est important... et cela allait probablement être très dur. Mais elle était prête. Du moins, elle le pensait, sans savoir s’il y avait du vrai dans cette affirmation. Était-elle vraiment prête ? Prête à affronter une dure vérité ? Prête à affronter les paroles les plus vraies de son petit chat ? Celles qui allaient probablement lui dire de ne plus s’approcher ? tu avais peur, Quinn. Tu avais peur, mais tu te contenais. Pour elle. Simplement pour elle. parce qu’elle ne voulait pas lui faire de mal. Plus jamais. Cette simple pensée suffisait à la détruire... et alors que le room service était appelé, elle se préparait. Laissait son sommeil à la nuit passée, et se mettait mieux dans le lit. De quoi pouvoir lui tenir une conversation qui ne manqua pas d’arriver en trombe avec des mots déjà puissants. et presque incompréhensibles... de quoi parlait-elle ? De leur nuit passée ? Ou de la soirée juste avant ? tu parles... de l’alcool ? Ou de mes cris ? omettant volontairement la belle nuit qu’elles avaient pu passée. Arya je... je comprends. J’ai été dure envers tes... tes... amis... et je sais que je suis jalouse... je sais aussi que je n’en ai pas le droit. des mots qui lui faisaient très mal. je... ferais attention. Mais... sans toi... j’étais... je... je ne sais plus vivre... je n’ai jamais su... et elle remonta sa manche pour lui rappeler les marques. ce n’est pas une excuse... mais... je n’ai jamais vécu, je n’ai que survécu. Toute ma vie... et elle rebaissa rapidement sa manche, de honte et de peur que cela dégoûte Arya comme la dernière fois. comme ce que tu pensais être la dernière fois. c’est... tu m’as sauvée. Avec toi, j’ai pu... vivre... et sans toi... c’est... impossible. C’est pour ça que je buvais hier... et... presque tous les soirs depuis... depuis... depuis cette dispute dans la chambre. Depuis cette dispute qu’elle ne pouvait plus supporter de se rappeler.
Parce qu’elle la revoyait sans cesse. Parce que son coeur ne savait plus le supporter. Parce qu’elle avait besoin d’elle et de son sourire. Et non d’elle et de sa rage.
Elle avait besoin d’elle.


(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Sam 4 Juil - 18:58


so i'm sorry to my unknown lover, sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me, sorry i could be so blind, didn't mean to leave you and all of the things that we had behind. -- @quinn ziegler

La douceur de quelques mots prononcés, des mots d’amour, des mots qu’elle ne cesse de lui rappeler, encore, sans jamais perdre l’espoir de la retrouver. La douceur de quelques mots prononcés qui reviennent dans l’esprit de la blonde, chaque fois. Parce qu’elle rêve d’entendre des paroles comme celles-ci, depuis toujours. Parce qu’elle rêve de sentir un amour tellement puissant qu’il ne pourra jamais s’effriter. Seulement, ce sont des paroles qu’elle attendait, avant. Qu’elle attendait, dans d’autres circonstances. Lorsque son cœur était encore capable d’offrir une réciprocité et certainement pas dans une relation si compliquée. Les mots lui font peur autant qu’ils touchent son cœur. Les mots sont trop forts, bien trop forts, pour ne pas être pensés. Elle a menti, indéniablement. Elle ment, indéniablement. Mais peut-être pas sur leur histoire, sur ses sentiments, sur l’amour qu’elle lui porte. Tu l’écoutes alors, Arya. Lui offre ton attention en sachant que tu ne devrais pas être là. A croire que c’est bien plus difficile que ce que tu avais imaginé, lui dire au revoir. A croire que tu n’es peut-être pas capable de la rejeter, définitivement. Il n’est plus à prouver, l’attachement qu’elle éprouve pour Quinn. Sans ce dernier, elle serait loin d’ici, loin d’elle, pas dans ce lit à veiller sur elle, pas dans ce lit à prendre soin d’elle. Cette présence à ses côtés est bien plus significative que ce qu’elle voudrait et les mots de la quadragénaire viennent encore une fois la retourner. Ses mots, ses gestes, ce bras qu’elle lui montre, parsemé de marques, comme l’ensemble de son corps. Les images de l’autre soir s’imposent à nouveau dans ton esprit, Arya. Images que tu n’as jamais su oublier, images de son corps abîmé, de toute cette souffrance qui est la sienne. Elle ne mérite pas ça, Quinn. Personne ne mérite de telles horreurs. Et t’as mal, si mal au cœur, en imaginant la vie qui est la sienne. - Je parle de tout, de nous, Quinn… Qu’elle répond, secouant la tête. La voix est calme mais le cœur est lourd, l’esprit l’est aussi. Parce qu’elle n’était pas prête pour tout cela. Pour une histoire si difficile, si compliquée. - J’avais confiance en toi et… Tu m’as fait du mal… Le regard détourné, vestige de cette confiance qu’elle n’accorde d’ordinaire jamais. - Je n’ai pas envie de t’en faire à mon tour… Mais je sais que je t’en ferai… On se déchire déjà, on va se blesser, c’est… C’est tellement prévisible… Ses mains viennent doucement attraper celles de Quinn, elle ne veut plus lui crier dessus, elle ne veut plus la blesser, il est simplement temps d’accepter la dure réalité. Leur relation n’aurait pas dû exister. Leur relation est déjà damnée. Le mal est presque déjà fait. L’une, mariée et battue, l’autre, de vingt-quatre ans sa cadette, refusant de se donner. Elles finiront par ne plus pouvoir le supporter, cette histoire vouée à l’échec, cette relation sans avenir, cet am…attachement sans aucun sens. Les mains qui restent pourtant attachées, la tendresse de ses doigts délicats prenant soin de l’épiderme de la brune. - Tout ça c’est… C’est tellement compliqué… Et cela n’aurait jamais dû l’être… Je ne suis pas certaine de pouvoir le gérer… Non, entre vous il ne devait pas y avoir de complications. Pas de questions. Simplement cette alchimie naissante, cachée, bien au chaud, dans une chambre d’hôtel. La relation n’était que songe et aujourd’hui, tout est beaucoup trop réelle. Et t’as la sensation que Quinn est incapable de te comprendre, Arya. Incapable de déchiffrer ce qui te saute pourtant aux yeux. L’impression qu’elle préférait nettement se blottir dans le mensonge.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Mar 14 Juil - 16:31


pour toujours, toi. pour toujours, nous. je ne sais que parler avec mon cœur, celui que je t'ai donné. je ne sais que parler avec mon âme, celle qui t'appartient. -- @arya warren

Comme un poignard qui s’abattit dans son cœur, quand elle entendit la réponse de sa jeune et belle petite fée, qui lui annonçait l’horreur « je parle de nous ». nous. Ce nous qui représentait tellement. Ce nous qui faisait vivre le cœur désolé d’une quadragénaire piégée dans un mariage qui lui faisait du mal, ne lui avait jamais fait de bien, ne lui avait même pas été proposé comme un choix. Elle n’avait jamais eu le choix, elle ne l’aurait jamais. elle était piégée, l’esprit piétiné, le cœur amoché, et pourtant… pourtant, ce nous l’avait fait vivre. Pour la première fois de sa vie, elle avait su ce que c’était, vivre. Elle avait su ce que c’était, l’amour. Elle le voyait, elle le sentait, elle respirait enfin, arrêtait d’être étouffée par l’inhumain qui sommeillait dans son lit. Elle n’était plus étouffée, elle n’était plus aussi mal. Elle avait une vie, une vie qui se prénommait arya. Elle avait une vie, une vie qu’elle ne voyait qu’avec arya. Elle avait une vie, pour la première fois de son existence, elle n’existait qu’avec arya. Sa vie. son être. Son âme. tout n’avait de sens qu’avec elle. et elle, elle venait tout arrêter de ses mots si doux, si durs… et tu ne pouvais pas l’accepter, quinn. Ce n’était pas possible, ce n’était pas compatible avec ton caractère qui se voulait plus possessif que jamais. mais tu savais que tu ne pouvais pas crier, tu n’étais ni en droit de le faire, ni dans le bon jour pour cela. Tu étais juste incroyablement blessée par ces quelques mots, alors que tu l’écoutais, la larme à l’œil. arya… je… je sais que je t’ai fait du mal… je le regrette sincèrement. Je… je sais que j’aurais dû te dire que j’étais… que j’étais prisonnière, dès notre première rencontre. Mais… ce n’est pas une excuse, mais… sans toi… sans toi, je ne peux… je ne peux pas… je n’ai plus la force… je sais que ce n’est pas une excuse, mais je ne voulais… je ne voulais pas… pas te perdre… je ne l’aurais pas supporté… ce n’étaient pas des excuses, jamais elle ne pourrait justifier ses actes ainsi. Jamais elle ne pourrait justifier ses dires ainsi. Elle n’était pas perdue dans la rage, dans la colère, dans l’horreur, comme la dernière fois qu’elles s’étaient retrouvées dans cette chambre, et elle savait qu’elle n’avait pas le droit de se justifier, quand bien même la peur était présente dans son regard. la peur, parce qu’elle avait parlé. la peur, parce qu’il se vengerait. Sur elle. sur elles. Quand il saurait. C’était inévitable. Elle avait mis arya en danger. je… tu ne m’en feras jamais, toi… sauf avec ces mots-là. il n’y avait rien de prévisible, mis à part la douleur liée à ces mots-ci. c… ce n’est… ce n’est pas qu’on se déchire, ma… pardon. Arya. Ce n’est pas qu’on se déchire… c’est juste que nous venons de deux mondes différents. Tu viens de la lumière, je viens des ténèbres… et… je suis peut-être l’ombre que tu voudrais fuir. Mais… arya… tu es le soleil que… que je recherche… depuis toujours. Je ne peux pas… je ne peux pas t’abandonner. jamais. elle n’en serait pas capable. parce qu’elle t’avait sauvée avant même qu’elle ne sache qui tu étais. Parce qu’elle t’avait sauvée d’une mort certaine. parce que sans toi… je serais morte. Sans jamais avoir connu le goût de la vie… je… je… cela faisait si mal. Et pourtant. Pourtant, elle devait lui montrer la couleur de son âme, tant qu’elles discutaient tendrement. tu es peut-être dégoûtée par… par nous… par moi… par mon corps… ma vie… mais. Mais je ne peux pas croire que… que tu ne ressens rien pour moi. et elle serra la main d’arya dans la sienne, tandis qu’elle lui disait tu es revenue vers moi, arya… puis elle inspira un grand coup, avant de lui dire mais je sais aussi que je ne t’ai jamais demandée de répondre quoique ce soit à mon amour… pour toi… et… arya… cet amour est sincère. il l’a toujours été… tu es ma… ma seule belle vérité. mais, tu comprenais. Au fond de toi, tu comprenais sa peur. Elle était jeune, ta petite fée. A peine majeure, et déjà dans un tel drame, plongée au cœur d’une horreur, d’un cauchemar comme celui-ci. je ne te demande pas de gérer, arya. Je ne t’ai jamais demandée de m’aider… je ne veux pas qu… qu’il s’en prenne à toi… parce que je sais qu’il le fera. Parce que je sais que notre secret étant un secret, tu es en sécurité. mais que je sais que s’il apprend que tu sais. Que tu… s’il apprend. Il pourrait s’en prendre à toi. comme il s’en prend déjà à moi. et moi… moi, il me tuera. vérité sur vérité, les mots qui sortent, qui font mal. je ne veux pas que tu gères. Mais… je ne veux pas que… que tu renonces à cela… et pour illustrer ses propos, une main, ses doigts posés au centre de la poitrine de sa petite fée, pour désigner son cœur. cet amour. Ces sentiments. Ces émotions. Ce qui la poussait à rester auprès de la quadragénaire. Ce qui la poussait à revenir, toujours revenir.
Cet amour incertain. Cet amour maladif. Cet amour douloureux.
Cet amour, le seul, l’unique.


(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Dim 26 Juil - 19:55


so i'm sorry to my unknown lover, sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me, sorry i could be so blind, didn't mean to leave you and all of the things that we had behind. -- @quinn ziegler

Le tremblement de terre, les tremblements de son cœur, elle ne sait pas comment rester dure, comment rester forte, face à tant de mots. Face à tant d’aveux. Face à Quinn qui lui ouvre son cœur, qui lui donne son cœur, littéralement. Et la colère, la déception, la rancune, elles n’empêchent pas d’entendre, elles n’empêchent pas de réaliser combien elle est importante pour la quadragénaire. Elle s’est mal comportée, avec toi, Arya. Très mal. Mais au fond, t’en viens à te demander si elle sait vraiment comment se comporter avec les gens, avec le monde. T’en viens à te demander si elle n’est pas perdue, laissée à l’abandon, dans quelque chose qui la dépasse. Et elle ne parvient pas à lui pardonner pour autant, mais elle s’adoucit, calme sa fureur pour envisager qu’elle n’est peut-être pas l’unique responsable, ou, qu’au moins, sa fragilité est certainement une circonstance atténuante. Elle est en proie aux émotions, la princesse. Aux sentiments si partagés. T’es comme un vase, Arya, comme un vase qui se rempli peu à peu d’eau, encore et encore, jusqu’au débordement. T’es comme un vase et les paroles de Quinn sont l’eau. L’eau qui te renverse. L’eau qui te bouleverse. Elle encaisse, silencieusement, en gardant la main de la brune dans la sienne, comme un signe pour lui montrer que cette fois, elle ne veut plus crier. Qu’elle n’en peut plus se déchirer avec elle. De ce duel sans fin, de cette bataille infinie. Infinie, jusque la veille. Jusqu’à ce que tout change. Fatalement sensible à la détresse de son ancienne amante. Elle écoute, sagement, le cœur battant, jusqu’à cette phrase, cette provocation en plein désespoir je ne peux pas croire que tu ne ressens rien pour moi. Le regard qui se plonge immédiatement dans le sien, machinalement, parce qu’elle ne s’attendait pas à un tel affront. Et peut-être qu’elle est plus lucide que toi, Arya. Tu la prenais pour folle, tu la voyais dans une autre dimension, mais elle pointe le doigt sur quelque chose. Elle a raison : tu reviens vers elle. A chaque fois. Des mots qui perdent l’étudiante, bien plus encore. Elle qui ne sait pas sur quoi se concentrer, sur ses mots d’amour, sur la remise en question de ses propres sentiments, sur les dernières confessions de Quinn impliquant que cette relation doit rester secrète. Elle est perdue, et décide de commencer par l’essentiel. - Tu ne me dégoûtes pas, Quinn. La voix est douce mais assurée, elle est sincère, ce n’est pas ce qu’elle ressent. Ce n’est pas du dégoût, qu’elle éprouve pour elle. Juste une incroyable déception. - Et oui, tu as raison, je tiens à toi. Je tiens à toi, sinon je ne serai pas dans ce lit avec toi. Dans le cas contraire, elle n’aurait pas craqué, hier. Elle n’aurait pas craqué, en la voyant si mal. Mais elle est là et pour la première fois, elle l’assume, Quinn compte pour elle. Quinn a pris sa place, dans sa vie, dans son cœur, et qu’elle le veuille ou non, elle s’y est attachée. - Tout ce que tu me dis, je… Ça me touche, vraiment… Je ne peux pas dire le contraire. Son regard se plonge dans celui de Quinn, ses doigts accrochés aux siens, et elle souffle… - Mais je ne comprends pas… Qu’est-ce que tu aimerais ? Qu’on continue comme avant ? Qu’on se retrouve en secret ? Tu ne comprends pas ce qu’elle cherche, Arya. Elle dit qu’elle t’aime, mais te demande d’être une maîtresse. D’oublier ce que tu sais pour vivre dans une bulle cachée. Elle te demande d’être là, sans chercher à l’aider. - Et me dis qu’on ne souffrira pas… Elle ment. Comme une évidence. Elle ment. Parce qu’elle la sent déjà, Arya, la douleur arriver. Parce qu’elle sent déjà qu’il n'est plus possible de vivre dans une belle légèreté, comme avant, comme au début.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Lun 27 Juil - 0:16


pour toujours, toi. pour toujours, nous. je ne sais que parler avec mon cœur, celui que je t'ai donné. je ne sais que parler avec mon âme, celle qui t'appartient. -- @arya warren

Un souffle de vie, la lumière dans les ténèbres. Il n’y avait plus qu’elles. Il n’y avait toujours eu qu’elles. Comme dans un autre monde, comme dans un bout de paradis, le chemin vers la salvation, le voie d’un bonheur sans fin, il ne reposait que dans ses yeux. Ses yeux à elle. et tu ne savais détacher ton regard du sien, quand tu pouvais apercevoir ses merveilleux iris, tu ne pouvais t’empêcher de noter, de voir les changements de son regard dans chaque émotion qu’elle laissait venir à elle. Tu voyais la douceur, tu avais vu comme une rancœur, une colère... lors de votre dernière visite dans cette chambre. Mais désormais... tu voyais de la tendresse. Tu voyais de la délicatesse. Tu voyais cet attachement, ces sentiments que tu pouvais presque palper alors que tu lui parlais avec ton âme, que ton cœur se confiait à elle dans le plus grand des secrets. des émotions qui parlaient d’elles-mêmes, des craintes qui étaient éveillées par le son fébrile de sa voix fatiguée et apeurée, lorsque sa douce petite fée lui laissait entendre la fin. La fin de tout. Et pourtant... craintes formulées, désespoir à portée de main, les paroles de la quadragénaires semblèrent bouleverser l’âme de son chaton, de l’étudiante, cet ange qui lui était apparu, cet ange qu’elle avait désiré, cet ange qui lui rappelait que l’espoir existait. Divinité qui l’envoûtait, les paroles affligées et endolories d’une femme détruite, mentalement physiquement. Et les marques qui lui rappelaient une horreur vécues des jours plus tôt. parce que outre les cris, outre les pleurs, outre ses pensées, tes pensées... ce jour là, elle t’avait rhabillée quand tu lui avais dévoilée ce corps, cette horreur. Édifice des séquelles que ton mari te faisait subir, mémorial de chaque blessure qu’il souhaitait t’infliger, elle n’avait pu le voir, tu ne lui en voulais pas. Comment aurait-elle pu supporter ce que tu ne supportais pas ? Ces cicatrices affreuses, bleus venus d’un autre temps, qui semblaient recouvrir chaque parcelle de ta peau pour te rappeler que tu n’étais pas libre, que tu n’étais que prisonnière d’un monstre, démon inhumain qui savourait chacune de tes larmes, qui recherchait chacun de tes cris, d’abreuvait de tes souffrances... les marques... qu’elle ne voulait pas imposer à la vue de sa sauveuse, la femme qui détenait déjà son cœur, son âme. Et un souffle, comme un vœu qui s’exauçait. Et un souffle, la voix aussi douce que le velours, une tendre affection quand sa belle Arya lui assura qu’elle ne la dégoûtait pas. si elle n’avait pas été ta fée, sans doute aurais-tu pu douter, aurais-tu pu te fermer face à un tel mensonge... mais c’était elle ! Elle. Elle, qui ne te mentait jamais ! Elle, dont la douleur t’avait fait tellement mal que tu ne supportais pas de lui avoir menti en premier lieu. Elle. Qui te disait une vérité celle que tu n’aurais jamais pu imaginer, celle que tu ne la dégoûtais pas. elle ne la dégoûtait pas. oh... Arya... tu... tu le penses vraiment ? M... même avec... avec tout ça... toutes ces horribles... marques ? une vois teintée de douleur, une voix faisant écho à sa souffrance quotidienne... une voix teintée d’espoir, les étincelles qui se ravivaient à la suite de ses mots, ses quelques mots qui la rassuraient. m... même... avec... avec... la... la « vie » que... que j... que je suis obligée de mener ? les chaînes qui semblaient invisibles, mais qui venaient alourdir chacun de ses mots. Comme si son époux était là, capable de l’écraser à distance. Une peur férocement ancrée en elle. une peur que seule ta douce savait chasser, sa simple présence apaisant ton âme... tandis qu’elle entendait pour la première fois sa belle Arya avouer. Assumer. Pleinement. elle était fière, ta fée. Elle était fière, ne parlait pas de ses sentiments. Elle avait toujours vécu ces moments avec toi, tant avec légèreté qu’avec passion, tendresse, magie qui s’était infiltrée jusque dans ton âme, jusqu’à ce qu’elle t’invite pour noël, jusqu’à ce qu’elle envahisse ton cœur tout entier. Mais jamais elle n’avait ainsi assumé, devant toi. Jamais elle n’avait prononcé ces mots, devant toi. et les entendre avait le pouvoir de la faire fondre. Son être tout entier, comme un petit peu plus d’espoir, comme une flamme revigorante venant danser en son palpitant. tu ne savais pas quoi dire, tes yeux parlaient pour toi. Tu ne savais pas quoi dire. Mais tu étais sure qu’elle comprenait ce ressenti, qu’elle le vivait elle aussi. car c’était un grand pas. Quinn le savait. C’était un grand pas pour son ange gardien. Un grand pas qui semblait continuer plus encore, tandis que le myocarde de la Suisse devenait plus affolé encore, émotions passant dans tout son être alors que les mains d’arya semblaient se resserrer délicatement sur les siennes, abîmées. je suis sincère, ma p... Arya. tu avais tellement envie de l’appeler à nouveau ainsi, « ma petite fée ». Tu avais tellement envie de renouer ton cœur avec le sien, et son regard dans le tien qui s’intensifiait semblait t’implorer. Savais-tu seulement lire dans les iris de ton aimée ? un souffle, cette fois ci le sien, cette fois ci celui de cette prisonnière. Un souffle, se rapprochant de sa belle, tandis qu’elle lui disait doucement je t’aime... comme un murmure, le chuchotement de son âme. Comme un murmure, un rappel de son cœur. Comme un murmure, qui se propageait en elle, en elles. mais taché par les craintes, par les frayeurs, par ce néant engloutissant qui se laissait prendre au jeu de te détruire. Le grognement éternel d’un monstre. ce... ce que j’aimerais ? Oh mais... non... non ce que je voudrais r...réellement, ce serait... d’être libre. Avec toi. Loin de lui. Mais... mais ce n’est pas possible... il... il est toujours là... le regard venant se baisser, la peur venant se dresser. tu sais... j’ai déjà... j’ai déjà essayé... d’en parler... je te l’avais dit. Mais on ne m’a pas... on ne m’a pas crue. Il m’a punie. Il est... il est un cauchemar, et... j’ai peur. mains qui se serraient davantage, les tremblement d’une âme blessée, tourmentée pour toute une vie, toute une génération, même. s’il savait... s’il savait il... il pourrait te faire du mal... et je veux te protéger, Arya... je... je ne pourrais pas supporter qu’il t’approche... qu’il te fasse... ne serait-ce qu’une seule de ces marques... ces marques que tu souhaitais voir disparaître. Ces marques qui perdaient de leur pouvoir, uniquement quand ta belle les touchait, caressait, soignait. Quand elle t’avait aidée, alors que ton corps souffrait le martyr. Quand elle t’avait aidée, oubliant sa soirée pour toi. je ne... je ne veux pas que ce soit un secret... je... sans lui je... je pourrais le dire au monde entier... ce que je ressens pour toi... mais... même... même avec lui, rien ne saura jamais m’empêcher de... de t’aimer... de t’abandonner... et le rapprochement de son visage, si proche de celui d’arya. je voudrais que l’on soit libre... mais je ne peux pas te demander de me sauver encore une fois... je... tu me sauves tout le temps... tu... tu es ma raison de vivre... j’ai tellement peur de ce qui arriverait si tu tentais de m’aider... de ce qu’il pourrait faire, le monstre. De ce qu’elle pourrait subir, l’ange. De cette culpabilité qu’elle ressentirait, la prisonnière. pourtant, tu avais besoin d’aide. Tu le savais. Tu ne pouvais plus vivre ainsi. Isabella avait un jour proposé de te cacher chez elle, mais tu avais tellement eu peur des conséquences... tu ne voulais pas impliquer les deux seules personnes que tu aimais, ta seule amie, et la femme que ton coeur avait choisi... tu avais besoin d’aide, mais tu ne pouvais pas demander. Tu étais égoïste, mais pas au point de risquer sa vie. et elle marquait un point en mettant en évidence ce mensonge, cette promesse de ne pas souffrir. Mais Quinn laissa l’une de ses mains lâcher celle d’Arya pour venir glisser ses doigts contre la joue de cette dernière. toi... toi, tu ne souffriras pas ! Plus jamais ! Je te protégerai ! Toujours... parce que tu sentais qu’elle était inquiète, qu’elle avait peur de souffrir, qu’elle avait peur des déchirements, qu’elle avait peur, elle aussi. Tu n’étais pas la seule, et tu n’étais pas seule. Elle était là, tu te sentais forte. Et faible. En même temps. Le coeur battant. La folie d’une âme. L’amour d’une âme. L’invulnérabilité de l’amour. La fragilité de la peur. Tu étais divisée, sa lumière t’envahissait. arya était le yang de son yin. Et elle ne pouvait exister seule, sans elle.
Elle ne pouvait exister qu’avec elle. Que pour elle.
Toujours.


(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Ven 7 Aoû - 13:11


so i'm sorry to my unknown lover, sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me, sorry i could be so blind, didn't mean to leave you and all of the things that we had behind. -- @quinn ziegler

Il y a la souffrance qu’elle ressent, celle d’être trahie, celle d’être une nouvelle fois trompée, celle de perdre confiance, aux autres, en elle-même. Il y a cette souffrance impossible à faire disparaître, inébranlable, insoutenable. Il y a sa souffrance, puis il y a celle de Quinn. Celle qui semble bien plus profonde, marquée dans sa chair, marqué dans son être. Dans tout son être. Tu peux lire dans ses yeux qu’elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, depuis des années, depuis toujours. Qu’elle souffre, encore, à cause de leur séparation. Et tu ne veux pas lui causer plus de douleurs, Arya. Tu ne veux pas être celle qui lui donne l’espoir de pouvoir s’en sortir pour finalement la rejeter, lâcher sa main en la regardant retomber, au fond du trou. Elle n’est sûrement pas capable d’oublier, pas maintenant, mais elle n’est pas non plus capable de l’abandonner. Pas complètement. Elle n’est pas capable de l’abandonner aux mains infâmes de son mari, à l’alcool, aux envies suicidaires. Alors sentir la peur, l’inquiétude de dégoûter l’étudiante, dans les mots de Quinn, est insoutenable pour elle. - Quinn… Le regard plein de tendresse, la voix beaucoup plus douce, pour ne plus jamais la voir dans le même état qu’hier soir. - Viens-là… Deux mots, et ses mains lâchent les siennes pour ouvrir ses bras, pour la laisser s’y insérer, pour la laisser s’y blottir, alors qu’elle l’enlace. Le premier câlin depuis des jours, depuis des semaines. Le premier câlin depuis la fin de leur histoire. Histoire sans nom. Histoire inqualifiable. - Bien sûr que c’est vrai… Tu ne me dégoûtes pas, tu ne me dégoûteras jamais… Ni toi, ni ton corps, ni ta vie, je te le promets… Tu ne peux pas penser ça… Tu ne comprends pas comment elle peut le penser. Comment elle peut croire une seule seconde que tu pourrais être dégoûtée par ce que tu vois d’elle. Par elle, tout simplement. Tu ne comprends pas, parce que t’as toujours été là pour elle, malgré tes propres craintes. Elle ne pense pas à l’autre soir. Elle ne pense pas à sa réaction de l’autre soir. Parce que la seule et unique raison pour laquelle elle l’a rhabillée, c’était pour l’aider, pour ne pas qu’elle se retrouve si faible, si vulnérable, à genoux devant elle. Parce qu’elle tient à elle. Et face à cet attachement, elle se prend une nouvelle fois l’amour de Quinn en pleine figure. Comme une claque. Un je t’aime comme une claque. Des paroles comme une claque. L’étudiante se détache de son ancienne amante pour retrouver ses mains, avec délicatesse. Les récits de sa vie, les horreurs de sa vie, ils lui font tellement mal au cœur. Parce que quoi qu’elle ait pu faire, peu importe le mal qu’elle a pu lui faire, elle mérite mieux, Quinn. Elle mérite mieux. Elle mérite un peu de douceur. Un peu d’amour. - Mais Quinn… Tu ne comprends pas… Tu penses que je ne vais plus souffrir en… en étant ta maîtresse ? En imaginant ce que… Ce qu’il te fait subir, quotidiennement ? Le regard perdu, l’esprit qui tourne dans tous les sens, elle ménage ses mots pour lui faire comprendre ce qu’elle, elle peut bien ressentir, tout en ménageant le cœur fragile de la quadragénaire. - Et qu’est-ce que tu prétends quand… Quand tu passes tes nuits avec moi… ? Qu'est-ce que tu racontes ? Comment est-ce qu’elle le justifie, face à son bourreau ? Comment est-ce qu’elle parvient à découcher ? A lui cacher qu’elle voit quelqu’un d’autre ? Tu vas souffrir, Arya. Tu vas souffrir chaque fois que tu verras Quinn battue. Chaque fois que tu verras Quinn souffrante. Tu vas souffrir, de te mettre à nue devant quelqu’un qui est enchaîné ailleurs. Tu vas souffrir, toi qui refusais toute forme d’attachement, toute relation sentimentale. Mais tu tiens à elle. - Je…écoute, Quinn, j'ai compris que tu ne voulais pas me blesser, me mentir… Je sais que tu souffres… Et je vais essayer de te pardonner. Je ne vais pas t’abandonner. Je ne vais pas te laisser tomber. Elle prend sur elle, pour parler avec son cœur, pour mettre de côté sa fierté. Elle prend sur elle, pour Quinn. Pour cette femme désormais ancrée dans son cœur. - Je vais rester avec toi, mais pour le moment, je ne suis pas capable de te donner plus, plus capable de me comporter comme je le faisais avant… Je… Je ne suis pas prête pour ça, j’ai…de mauvais souvenirs qui restent en moi et… Tu dois me laisser du temps pour accepter ta situation. Tu ne t’es jamais sentie si vulnérable, Arya. Jamais devant elle. Tu ne t’es jamais sentie si vulnérable, parce que pour la première fois depuis des mois, tu laisses ton cœur parler. Parce que cette fois, il le faut. Pour elle, il le faut.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Dim 9 Aoû - 12:00


pour toujours, toi. pour toujours, nous. je ne sais que parler avec mon cœur, celui que je t'ai donné. je ne sais que parler avec mon âme, celle qui t'appartient. -- @arya warren

Plus rien ne pouvait exister, plus rien ne pouvait avoir de sens, plus rien ne pouvait tant la blesser, que de savoir, que de penser qu’elle était dégoûtée, sa petite fée, son petit chat. Qu’elle était peut-être dégoûtée, le souvenir de cette horrible soirée revenant constamment en tête. qu’elle était peut-être dégoûtée, puisqu’elle l’avait rhabillée si vite, comme si elle refusait, ne pouvait pas voir ces marques, sur son corps. elle était écœurante, quinn. Elle était horrible, quinn. Son corps, son âme, sa vie… elle ne savait s’aimer, ne pouvait s’accepter, pleurait si souvent, le soir, le matin, quand elle était seule. Et pourtant… pourtant, elle était apparue, comme habillée d’une auréole. Elle était apparue, pour toi, pour te sourire, pour t’embrasser, pour te câliner, te faire comprendre par ses yeux que tu n’étais pas si dégoûtante, que tu avais une beauté, une bonté que tu ne savais même pas voir… une bonté qui ne signifiait rien, pour toi, mais qui avait su charmer le regard de ta jolie blonde, celle-là même qui t’avait sauvée sans le savoir, qui t’avait sauvée, qui t’avait empêchée de commettre le grand saut. Le premier soir de ta vie qui avait semblé commencer avec elle, le dernier soir de ta vie qui avait semblé explosé avec elle. elle, qui aujourd’hui, lui tenait les mains. Et l’entendait, cette quadragénaire abattue à l’idée de la dégoûter. Elle, qui lui ouvrit ses bras, pour lui dire, lui demander tout doucement de venir s’y blottir. Elle, qu’elle était incapable d’oublier, ne serait-ce que pour une seconde, qui trônait dans ses pensées, dans son cœur. qui avait tout son être dans le creux de sa main, qui possédait son âme. elle, qui la serra si fort, dans ses bras, en réponse à l’étreinte que lui donna la quadragénaire. Elle. pour toujours, elle. merci… merci… merci… doucement, un mot répété, son souffle qui ne savait comment exprimer sa gratitude. Elle était tellement rassurée, tandis que la question vint toute seule mais… alors pourquoi… tu m’as rhabillée aussi vite… ce… ce soir-là ? j… je pensais que tu voulais cacher… cacher… ça… « ça », son corps. « ça », sa vie. sa peau abîmée, les cicatrices visibles, les bleus d’un jour, comme de trois. « ça », les horreurs subies, les pleurs décédés sur cette peau qui n’avait plus rien de beau, pour elle. qui était morte. Avant elle.
Elle. et un amour inqualifiable.
Celui-là même qui semblait repousser l’étudiante, quand elle se détacha de cette étreinte pour plonger son regard aussi beau que les vagues azurées de l’océan dans celui si fade de l’éditrice. tu ne voulais pas la faire fuir, tu ne voulais pas la mettre mal à l’aise. Pourtant, tu ne savais plus te taire, elle était la seule, elle était l’unique, et chacune de tes pensées était pour elle, chacun de tes battements était pour elle, chacun de tes regards la recherchait toujours. Chacune de tes paroles voulait se glisser dans ses oreilles. Chacun de tes touchers voulait la reconnaître sous tes doigts. C’était plus fort que tout, une obsession au début, qui était devenu amour. Amour malsain, amour mauvais, amour potentiellement impossible, mais porteur d’espoir, mais porteur de lumière. L’amour qui ne savait se taire. et les paroles qui allaient avec. Mais quand elle eut fini de lui parler, elle ne s’attendait pas à une telle réponse. Elle qui voulait la protéger, son chat, ne se doutait pas que sa propre souffrance ferait si mal à arya. ce n’était pas parce que tu pensais qu’elle te détestait, ce n’était pas parce que tu imaginais qu’elle était froide et insensible, mais plutôt parce que tu n’avais jamais eu personne. Personne pour t’aimer, pour se sentir souffrir le martyr en te voyant aussi opprimée. La seule qui aurait pu était isabella, mais cette dernière avait été si longtemps gardée dans l’ombre de tes secrets. Et désormais, arya. Arya, qui t’expliquait la souffrance qu’elle pourrait ressentir, en imaginant les coups de ton mari sur ton corps. elle serait protégée physiquement, mais comment pourrait-elle la garder intacte émotionnellement ? une question qui vint détruire un instant les songes de quinn. arya… tu ne savais pas commet lui répondre. que… que veux-tu que je te dise ? je… je ne peux pas te demander de m’aider à m’en sortir… c’est… c’est impossible… je ne sais pas… je ne sais pas comment m’éloigner de lui… je… j’aimerais tellement… mais… mais arya… je… je ne veux pas gâcher ta vie… tu avais mal. En lui disant ça. L’impression que tu lui détruisais sa vie, l’impression que tu la détruisais par ta simple présence, alors que tout ce que tu voulais, c’était cette passion, cet amour. je… j’aimerais que… que tu puisses m’aider sans te mettre en danger… mais… est-ce possible ? je… j’aimerais être libre, tu sais… ne plus souffrir de sa main, n’avoir qu’à penser à toi, oubliant les… les marques… les coups… elle cherchait ses mots. je pense déjà tout le temps à toi, que ce soit en ta présence, ou quand je suis loin de toi… penser à toi, ça m’aide. Ça m’aide à l’affronter aussi. Ça… ça m’aide… parce que… tu m’as sauvée, arya. mais peut-être avait-elle encore besoin d’être sauvée. je ne veux pas m’éloigner de toi… jamais.
Sa main serra doucement celle d’arya. Comme si elle avait besoin d’être sûre, encore une fois. Sûre que sa fée ne partirait plus. sûre que sa fée resterait là. sûre de ne plus souffrir de son absence. Si seulement…
Et alors qu’elle l’entendait, qu’elle l’écoutait, elle baissa un instant le regard. je… dis que je suis restée travailler… une excuse face à son mari, qui ne la croyait jamais. il… me punit. des larmes qui glissèrent doucement, alors qu’elle trouva le courage de retrouver les pupilles de sa belle… tu aurais tellement aimé lui dire que tu pouvais lui cacher des choses, à ce bourreau. Lui dire que tu pouvais t’en sortir, que quelques mots te suffisaient à justifier des actions qui le pousseraient à te tuer… si seulement…
Mais le danger rôdait. Ne disparaitrait probablement jamais. mais le danger rôdait, autour d’elle, son mari. Toujours, en tout temps. le danger rôdait… elle le savait, et arya aussi.
Arya, qui finit par parler… avec son cœur. ce fut comme un enchantement, en un sens… parce que le palpitant de ta jeune étudiante était fermé, depuis si longtemps. Et si tu avais peut-être pu réussir à l’ouvrir, ton mensonge l’avait refermé à double tour, tu le savais. pourtant, elle parla avec son cœur… et la quadragénaire le ressentait. elle parla avec son cœur, et le myocarde de quinn l’entendit. tu… c’est vrai ? tu… merci… merci du fond du cœur arya ! je… je ne… je ne sais pas comment te remercier. Je… ne veux plus jamais… être sans toi. et elle entendit la suite… toujours avec son cœur. elle entendit la suite, et elle eut mal au cœur. je… je comprends… mais, arya… je… je veux que tu saches que… je veux chasser ces mauvais souvenirs… je… je… je t’aime. Et je veux… réparer ce que j’ai fait. dit-elle. mais… si tu as besoin de temps… je… je peux le comprendre… j’aimerais te demander de ne pas trop en prendre, de… de… je ne sais pas… je veux être là… pour toi… je… je veux… être avec toi… j’aimerais tellement… te guérir de tes mauvais souvenirs… ses mains, toujours serrées dans celles d’arya. t’en donner de bons… le cœur à nu. Arya l’avait fait, tu le faisais aussi. Tu dévoilais ton cœur plus facilement que ta jeune fée, et tu le continuais. Tu voulais qu’elle puisse lire en toi, qu’elle puisse voir ton amour pour elle, ta culpabilité. Tu voulais qu’elle puisse voir que tu étais sincère. vraiment. Tu voulais qu’elle puisse voir à quel point elle était importante pour toi. tu voulais qu’elle se voit reine, quand elle se regardait en toi. parce qu’elle était reine de son monde.


(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty Jeu 13 Aoû - 19:56


so i'm sorry to my unknown lover, sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me, sorry i could be so blind, didn't mean to leave you and all of the things that we had behind. -- @quinn ziegler

Comme un voile de douceur qui se pose sur son âme. Transportée par la vulnérabilité qu'elle peut lire en Quinn, comme à son habitude. Incapable de la rejeter, incapable de la blâmer, lorsqu'elle se montre aussi faible devant elle. Parce qu'elle se met à nue devant toi, Arya. Au sens propre comme au figuré, elle te dévoile son corps comme son cœur, ses faiblesses comme ses peurs. Quinn, elle a fait une erreur. Quinn, elle s'est trompée, elle m'a trompée. Elle est vraisemblablement loin d'être parfaite, loin de l'idéal qu'elle recherchait, mais l'attachement, l'amour, qu'elle ressent pour elle, lui, il semble bien réel. T'as l'impression que tous ses mots, tous ses maux, ses gestes, ses regards, ils ne font qu'hurler combien elle t'aime. Combien elle donnerait sa vie pour la sienne. Prête à tout pour conserver son amour. Quelque chose qu'elle a déjà prouvé en rampant jusqu'à elle plusieurs fois déjà. Et maintenant, dans cette chambre d'hôtel, tout ce qu'elle voit, l'étudiante, c'est une femme ayant eu peur de la perdre. Une femme ayant toujours peur de la perdre. Peur de la dégoûter. Des mots tellement forts qui te font mal au cœur, Arya. Parce qu'elle t'a fait du mal, c'est certain, mais elle ne mérite pas d'avoir cette peur en elle, celle d'être repoussante à ce point. Et c'est ton rôle, ici, maintenant, de la rassurer, de lui expliquer qu'elle ne l'est pas. La blonde utilise le meilleur moyen pour y parvenir, une étreinte, un câlin, doux, tendre. Elle la tient dans ses bras, écoute avec attention ses paroles. Les insoupçonnables. - Quoi...? Non... Et sa main vient se poser contre la joue de la quadragénaire, avec douceur. - Tu étais tellement mal, Quinn, je... Je ne t'avais jamais vu aussi mal... Je ne voulais pas que tu te sentes encore plus vulnérable, à cause de moi... Tu voulais l'aider, Arya. Tu voulais la rhabiller pour ne pas lui donner l'impression de s'effondrer, totalement. Tu essayais de la protéger, malgré ta colère. Mal, visiblement. Très mal. - Je ne voulais pas que tu penses ça... Elle réalise, bien plus qu'elle ne le pensait, combien elle n'est pas prête pour cela. Pas prête à affronter une telle situation. De telles souffrances de la part de Quinn. Elle n'a aucune idée de la manière dont elle doit gérer ses états. Des mots beaucoup trop forts qui percutent l'étudiante de plein fouet, une fois de plus. Parce que pour la première fois, Quin' semble réaliser dans quelle situation elle te place. Dans quelle position tu te trouves, maîtresse d'une femme battue. Femme de l'ombre devant illuminer ses nuits en oubliant de porter attention à ses blessures. T'es pas capable de ça, Arya. Tu le sens. Tu le sais. Mais tu comprends aussi que t'es sa dernière raison de vivre, que sans toi, elle risque de se laisser partir. Les pensées qui se bousculent, prise au piège, incapable de la sortir de là et incapable de l'abandonner non plus. Et pourtant, au fond d'elle même, elle connaît la vérité. Sait que si Quinn avait réellement voulu la protéger, jamais elle ne s'en serait rapprochée. - D'accord, d'accord... Son regard se perd de nouveau dans le sien, comme le premier soir, comme la première fois que son chemin à croiser celui de Quinn, dans ce bar. Comme la première fois qu'elles ont passé une nuit à deux, Quinn tenant Arya comme si sa vie en dépendait. Et tu comprends que c'était tellement le cas, Arya. - Je veux continuer à t'aider. À essayer, du moins, du mieux que je le peux. Être présente pour elle. S'engager dans quelque chose qui la dépasse. Savoir que Quinn sera battue après chaque nuit passée avec elle. C'est douloureux, elle a déjà mal, mais elle ne peut refuser sa présence à l'éditrice sous prétexte qu'elle n'est pas en mesure de gérer sa propre peine. Elle souffre bien plus que toi, et elle a besoin de toi. Une main pour essuyer ses larmes, le cœur lourd. Une main pour la consoler, en essayant d'être la plus douce possible. Elle se sent pourtant d'une brutalité sans nom, en expliquant à Quinn qu'il ne doit plus rien se passer entre elles, qu'elle n'est pas prête. Elle se sent pourtant d'une brutalité sans nom, face à une femme qui ne cesse de clamer combien elle l'aime. - Oui, je vais avoir du mal à te refaire confiance à nouveau... Mais ce n'est pas que toi, tu sais... J'étais déjà... Enfin, avant de te connaître, je ne désirais pas non plus entreprendre une relation sérieuse avec quelqu'un. Ses mains viennent caresser celles de Quinn, alors qu'elle tente de lui expliquer qu'elle n'est pas prête, qu'elle est beaucoup trop bousculer. - Je n'avais pas prévu que notre relation se déroule ainsi, je ne voulais pas m'attacher à toi, ni même que tu... Que tu développes des sentiments pour moi... Tu n'oses pas dire qu'elle t'aime. Tu n'oses pas dire qu'elle est amoureuse de toi. Peut-être parce que tu n'y crois pas encore totalement. - Mais je ne veux pas te faire de mal. Pas lui faire de mal. Parce que Quinn l'aime, et qu'elle, elle est incapable de se projeter, trop apeurée à l'idée de souffrir à nouveau. Plus encore avec une femme mariée, une femme battue, du double de son âge. Alors tu vas essayer de rester près d'elle, de respecter ses sentiments, de l'aider à ne pas tomber. Tout en gardant ton cœur à l'abri. Et de toutes ces épreuves, la dernière semble bien la plus dangereuse.

(c) calaveras.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






i only need one thing, you - quarya Empty
Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
i only need one thing, you - quarya
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» only you - quarya
» you're mine - quarya
» if you’re my gift - quarya
» happiness therapy - quarya
» One more thing...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #19 et #20 :: rps
-
Sauter vers: