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 i only need one thing, you - quarya

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Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya - Page 2 Empty Ven 14 Aoû - 5:07


pour toujours, toi. pour toujours, nous. je ne sais que parler avec mon cœur, celui que je t'ai donné. je ne sais que parler avec mon âme, celle qui t'appartient. -- @arya warren

Le monde qui s’était écroulé, semblait revenir à la vie. les édifices abattus ressuscitaient en un regard, un seul regard de sa part. et le cœur de la quadragénaire oubliait presque les horreurs qu’il avait subies, pour se soulager de cette chaleur que lui apportait arya, sa belle petite fée. Encore et toujours là, malgré les mensonges, les larmes, les cris. Encore et toujours là, venue la sauver, encore une fois. tu ne la méritais pas, quinn. Tu ne la méritais pas, elle était si douce, et tu étais si mauvaise. Tu étais malsaine, tu n’avais pas le droit, et pourtant, chaque toucher, chaque étreinte, chaque caresse, chaque baiser… chaque parole de ton petit chat savait te faire revenir à la vie, à un tel point que tu n’étais pas capable de faire la bonne chose, de la laisser seule, sans toi. parce que sans elle, tu n’existais pas. tu n’existais plus. parce que sans elle, rien n’avait de goût, rien n’avait de sens. Parce que sans elle, tu ne voulais que pleurer, que crier, que mourir. Et avec elle… un simple regard, et ton cœur vacillait, une simple étreinte, et tu avais l’impression de revenir.
Elle était son monde. tout son monde, contenu dans un si joli cœur… et alors qu’elle profitait de cette étreinte, la quadragénaire ne put s’empêcher de lui demander. De lui demander pourquoi elle l’avait rhabillée, si ce n’était pas par dégoût. Et la réponse de la jeune blonde ne fut qu’une surprise agréable, qu’un cœur aussi bon que doux, qui ne désirait que la protéger, encore. malgré les cris de cette nuit.
La protéger.
Elle était un véritable petit ange. Elle était capable de penser à elle, encore… pour… tu l’as fait pour moi ? m… je ne sais pas quoi dire… je croyais que tu étais écœurée… mais… mais… merci… mais tu sais… j’étais vulnérable, mais… mais face à toi. et… je voulais… je voulais me montrer telle que je suis… j’avais peur, arya. Peur que tu me rejettes, peur que tu me détestes… peur que tu sois dégoûtée par ces horribles marques. des larmes firent leur apparition, alors que quinn parlait encore avec son cœur, parlait avec ses sentiments, laissait ses émotions passer la barrière de ses lippes. mais je… devais te montrer. Ce que je subis… ce que je suis… tu ne pensais pas être une mauvaise personne, mais tu avais tes défauts, tu le savais. Tu n’étais pas une mauvaise personne, mais tu avais les tares d’une égoïste, les problèmes d’une obsessionnelle… alors quand tu t’étais déshabillée, pour lui montrer, ce n’était pas qu’un modèle que tu lui présentais, mais ton âme dénudée. une âme qui ne voulait qu’elle, une âme qui ne savait vivre sans elle. une âme terriblement blessée lorqu’elle avait cru qu’arya la repoussait, physiquement, tandis que les émotions étaient assassinées par les mots de la jeune étudiante, cette nuit-là.
Tandis que les sentiments persistaient sous les assauts de ses paroles…
Et alors qu’elle se sentait dépérir, et que les jours suivants étaient devenus des cauchemars, elle avait tenu bon. Difficilement. Elle avait tenu bon. Et jamais ses sentiments ne s’étaient éteints ! et jamais elle n’avait abandonné. parce que tu lui avais dévoilé ton cœur, et que tu lui avais donnée. Tu ne pouvais pas abandonner, tu avais résisté aux vents, aux marées, pour elle. non sans quelques chutes, quelques fractures silencieuses comme criardes, celles de son corps, celles de son âme.
Des fractures qui se rétablissaient dans ses bras, dans son regard, celui qu’elle lui donnait, un rappel d’un passé, d’une belle époque durant laquelle il n’y avait pas de problèmes, pas entre elles. Le rappel d’un sourire, le souvenir d’un appel, celui lancé à cette blonde, dans ce bar. Cette blonde en face d’elle. arya… doucement, souffle venant du cœur. je veux… je veux ton bonheur… mais… je… je ne veux plus te quitter… je ne veux… plus ainsi mourir… je sais que ma situation est… impossible. et j’aimerais tant pouvoir m’en sortir… mais au moins, avec toi… avec toi, j’ai le droit de vivre, pour un court instant. finit-elle de lui dire, tandis que ses mains serraient la sienne avec tant de douceur que de besoin… comme si elle allait s’en aller, une peur au ventre. Comme si elle allait s’en aller, la laisser là, encore. la peur ne partait pas, jamais. la peur restait, tapie au fin fond d’elle-même. et même malgré la réponse de sa fée, celle qui lui assurait de ne plus la quitter, qui acceptait. merci… mais tu craignais, encore… tu craindrais toujours, c’était évident. De la perdre, de ne plus la revoir. De la perdre, de l’horrifier, ou de la décevoir. Comme tu l’avais déjà fait. et la douce main de son trésor, qui venait essuyer ses larmes. Un soupir, doucement, les yeux fermés pour ne pas oublier de ressentir ce que le contact de ses doigts sur ta peau pouvait provoquer, ce sentiment de chaleur, de vie. je… je sais que tu ne me referas pas confiance aussi facilement… souffla-t-elle, tandis qu’elle sentait son cœur se fracturer en parlant. mais les mots de ton chat avaient une autre portée, plus grande. plus lointaine. Plus profonde. Comme un sentiment, le passé d’une jeune fée. mais… tu sais… je… je suis là… je ne sais pas si… si jamais tu veux me dire pourquoi… me dire… s’il y a quelque chose. Mais je suis là… je ne sais pas si je suis assez, je ne sais pas si tu te confieras, je ne sais pas ce que tu serais capable de me dire, mais… je suis là. je ne sais pas ce qu’il s’est passé, avant moi. je ne sais pas s’il s’est même passé quelque chose. Mais ne l’oublie pas… tu peux tout me dire… j’ai peut-être trahi ta confiance, et… et je ne me pardonnerais jamais… mais. Si je peux être présente… si je peux t’aider… lui dit-elle, le cœur s’exclamant à sa place je t’aime… et de ce fait, je… je veux que tu sois heureuse… si tu as des mauvais souvenirs, si ce sont les miens, je ferais de mon mieux pour les écraser. Si ce ne sont pas les miens, je… voudrais les embellir… une douceur. Un souffle de plus… elle était à nu, elle n’était plus capable de se cacher, ne le voulait pas, avec arya. Ne le voulait plus. et s’il ne s’est rien passé avant moi, rien de grave, alors… alors tant mieux… mais que ce fut avant elle ou en cette nuit, quinn savait que le véritable problème résidait en son existence, celle marquée d’un bourreau, et de ses punitions néfastes, de son emprise sur son esprit, de sa peur étriquée… elle avait menti. menti, à arya. Par peur. par peur qu’il la retrouve, comme par peur qu’elle la rejette. Elle savait que le vrai problème n’était pas le passé, mais le présent.
Et en l’écoutant, elle eut un fin sourire, tout petit. je ne l’avais pas prévu non plus… tu… tu m’as sauvée. Tu m’as sauvée, ramenée sur la terre ferme, ramenée d’entre les morts qui me hantaient déjà. tu… tu as été une bouée de sauvetage, arya. Puis un bol l’air frais, le bonheur à l’état pur. Tu as été, et tu es toujours, la seule… avec qui je me suis réellement sentie vivre. La seule… et je… je suis tombée amoureuse. l’obsession maladive devenue amour. Maladif. mais… tu sais… on… ne prévoit rien, dans la vie… tout peut toujours arriver. Et… c’est grâce à toi que j’y crois… alors quand elle lui avoua ne pas vouloir lui faire de mal, l’éditrice serra un peu plus les mains de sa belle. je le sais… et moi non plus je… je ne voulais pas… je sais que j’ai été égoïste, mais… jamais… jamais je ne voudrais te blesser… l’avoir fait me tue déjà… une mort qui se propageait en elle, une mort qu’elle avait tenté d’alcooliser. Comme en témoignait cette veille. je sais que tu n’avais rien prévu… et que tu ne veux pas me blesser… je sais qu’il te faudra du temps… aussi. Je sais que ça me fera mal, d’attendre. Mais… arya… mon amour est sincère… et je ne te demande pas de répondre à mes sentiments… je te l’ai déjà dit, à noël. Mais il est sincère… et je sais bien que… ma situation… que mon… bourreau… je sais bien que ce sera… que c’est difficile… mais… arya… tu… es ma lumière… ne t’éteins pas, s’il te plait… jamais.
Jamais plus.


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Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya - Page 2 Empty Mer 26 Aoû - 19:18


so i'm sorry to my unknown lover, sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me, sorry i could be so blind, didn't mean to leave you and all of the things that we had behind. -- @quinn ziegler

Une émotion palpable avec des confessions qui méritaient d’être révélées, un secret à avouer du plus profond de son cœur, pour ne plus jamais laisser la peur et les malentendus s’installer entre elles. Les non-dits ont déjà fait beaucoup trop mal, ont déjà beaucoup trop détruit, pour que l’étudiante accepte d’en installer encore davantage dans une relation déjà si fragile, auprès d’une femme déjà si peu stable. C’est une sensation étrange, que t’éprouves, Arya. Celle de te faufiler avec délicatesse dans le cœur de Quinn, en sachant pertinemment qu’au moindre faux mouvement, elle sera prête à s’effondrer. C’est difficile, parce que t’es toi-même déjà bien trop bancale, pour être certaine de faire comme il faux. Parce qu’elle a besoin de quelqu’un qui l’aime, et que tu refuses d’être cette personne. Une vague d’honnêteté, de sincérité, de la part de Quinn, qui vient la toucher en plein cœur, qui vient palier un peu les blessures infligées avec sa trahison. Les images de son corps, de ses souffrances, pour appuyer une volonté d’être transparente, à présent. D’être toujours complètement vraie, avec elle. - Je sais, je te crois… Et toi, crois-moi lorsque je te dis que tu ne me dégoûtes pas… Tu vois l’océan, dans ses yeux, depuis toujours. Depuis le premier soir, comme le bruit de la mer, comme des millions de larmes comparables aux vagues frappantes. Tu vois l’océan, dans ses yeux, Arya, la tristesse, et tu comprends désormais. Et peut-être que ça la rend encore plus belle. Son regard croise le sien, ne s’en décroche pas, comme si le temps s’était arrêté, autour d’elles. Qu’il n’y avait plus que cette discussion, cette explication, plus calme que jamais, suite aux frayeurs de la veille. Elles en avaient besoin, l’une comme l’autre. Elle en avait besoin, Arya, d’entendre les excuses de Quinn, d’entendre comment elle avait pu arriver à lui cacher une chose pareille, si grave. A faire semblant depuis si longtemps. Et la réponse est sans appel : la peur. Une réalité. La peur de te perdre. La peur de perdre la seule personne présente pour elle. La seule personne ayant été capable de lui faire ressentir de l’amour durant toute sa vie, durant plus de quarante ans de vie. Une peur qui te bouleverse, à laquelle tu ne sais pas rester insensible. - Merci… Moi aussi, tu sais, je veux que tu sois heureuse… Je ne veux pas que tu sois seule… Je ne veux pas que tu restes enfermée dans de mauvais souvenirs ou…une réalité sans bonheur… Je ne veux qu’être présente pour toi, si ma présence te fait du bien… Malgré le mal déjà fait, malgré ses propres douleurs, laissées de côté pour écouter seulement son cœur. Celui qui explique, bien mieux que son esprit, qu’elle tient à elle. Qu’elle tient sincèrement à Quinn. Peut-être pas exactement comme la quadragénaire l’espère, mais elle tient à elle. De belles paroles qui prouvent qu’elles sont sur une bonne voie, qu’elles sont prêtes à s’écouter, à reconnaître leurs torts, ce que l’éditrice fait déjà en avouant avoir été égoïste. - Je suis sincère avec toi, moi aussi… Je le suis quand je te dis que je vais rester avec toi… Mais Quinn, je… Au-delà de ta situation, nous avons plus de vingt ans d’écart, toutes les deux, j’ai vingt et un ans… Je veux que tu comprennes que je ne pouvais pas imaginer que tu… Que tu ressentirais cela pour moi… Des mots qu’elle ne prononce toujours pas : amour, amoureuse. Des mots qu’elle ne prononce pas, mais qui torpille son esprit, tout ce qu’elle s’imaginait. T’as juste besoin qu’elle repose les pieds sur terre, Arya. Qu’elle réalise que toute votre histoire ne tourne pas rond. Qu’elle est comme volée au destin, arrachée aux enfers, tant elle est anormale. Parce que t’as beaucoup trop terre à terre, parce que t’as déjà bien assez souffert.

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Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya - Page 2 Empty Jeu 27 Aoû - 5:54


pour toujours, toi. pour toujours, nous. je ne sais que parler avec mon cœur, celui que je t'ai donné. je ne sais que parler avec mon âme, celle qui t'appartient. -- @arya warren

Des paroles qu’elle semblait attendre depuis une éternité, des mots qui semblaient la secourir dans les tréfonds de son âme. quinn l’entendait, le sentait, arya ne la détestait pas. quelque chose qui semblait la secourir, dans un monde où elle semblait avoir oublié ce qu’était l’amour de sa petite fée. Quelque chose qui semblait la secourir, alors qu’elle n’espérait plus, quelques heures auparavant, en se laissant envahir par l’alcool, par les vices qui semblaient toujours plus nombreux pour lui permettre de supporter une séparation bien trop difficile. sans elle, t’étais prête à mourir. Sans elle, tu ne pouvais savoir vivre. Tu le savais, et elle le savait… il fallait dire que sans sa sauveuse, sans la seule personne qui lui avait permis d’aimer, de se sauver, de se sortir, quelques instants, quelques moments délicieux, des griffes de son bourreau, elle n’avait plus aucune raison de vivre… et si le combat pour rester dans le cœur d’Arya lui avait permis de ne pas se suicider immédiatement, elle restait néanmoins incapable d’affronter la vie sans elle. d’affronter la vie, sans même avoir son soutien…
Elle avait besoin d’elle, plus que tout au monde. elle avait besoin d’elle. et puis, elle avait ton cœur, quinn. Elle avait ton âme, elle avait ton être, dans le creux de ses doigts… comment aurais-tu pu survivre, sans elle, elle avait ta vie dans ses bras ? et doucement, la quadragénaire se laissa emporter par la reconnaissance. je… je te crois, arya… je… je te crois. Et… merci… merci, du fond de mon cœur… merci… des larmes contre ses joues, des larmes, pour exprimer ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même. des larmes, qui parlaient plus que ses mots, tandis que ses paroles vibraient encore dans la pièce… son cœur parlait via les fuites de ses yeux, ses pupilles perdues dans celle de son petit chaton. Son cœur parlait, criait… tout son amour, toute sa tendresse… mais aussi sa peine, celle d’avoir été égoïste. Sa peine, celle d’avoir cru la perdre…
Et la peur. omniprésente. La peur, qui se distinguait de toutes ses émotions. La peur, qui la prenait toujours, l’enfermait toujours. la peur, celui de ton mari. La peur, celui de ne plus la voir. La peur, dictait tes décisions. elle avait beau être mal, elle avait beau être là, quinn, la peur revenait tout le temps. c’était une partie de sa vie, aussi présente que chaque pleurs, que chaque coups, que chaque sourire qui subsistait quand elle voyait l’étudiante, la femme de son cœur, la personne qui lui avait fait découvrir l’amour, l’espoir, la véritable vie. arya… souffla-t-elle, en l’entendant parler, les mains dans ses mains, le regard accroché au sien. je… tu n’imagines pas comme… comme ça me touche… mais… malheureusement je… je… je ne sais pas comment me sortir de là… mon rêve, c’est… c’est tout simplement de lui échapper… et… et d’être avec toi… elle soupira, ce n’était pas facile. même si tu ne répondra peut-être jamais… à mes sentiments… j’ai… j’ai besoin d’être avec toi… pourtant, tu l’espérais… tu l’espérais de tout ton cœur, qu’elle réponde. Peut-être l’espérais-tu déjà à noël, quand tu le lui avais dit… peut-être que cette relation que vous aviez te trompait déjà à ce moment là… j’ai… j’ai besoin de toi… ma vie… n’est qu’une existence sans couleurs, quand tu n’es pas là… et… et… quand j’ai cru… t’avoir perdue… je… je ne sais pas… je… je ne veux plus jamais avoir à vivre pareille souffrance… l’une de ses mains quitta celles de sa douce pour venir doucement venir jusqu’à la joue de ce trésor qu’elle pouvait voir, admirer à nouveau… alors… merci… de… d’être là… je sais que… je sais que ce n’est pas facile… je… je sais que… je te connais, arya… je sais que tu seras mal… quand tu me verras… et que tu comprendras que… que j’ai… qu’il a encore… elle sentit ses larmes revenir, tandis qu’elle tentait de continuer. m… mais sans toi… je n’y arriverai pas… et elle éclata en sanglots, laissant sa tête trouver l’épaule de sa petite fée, de cette femme qui n’aurait jamais dû, dans un monde normal, se retrouver avec une quadragénaire amoureuse et battue. Elle éclata en sanglots, tout en se blottissant un peu contre elle, comme si le contact avec ce chaton pouvait la sauver, était le seul remède à sa souffrance.
Et elle l’écoutait… elle l’écoutait, tout en lui répondant par la suite je sais… je sais que… j… que tu es sincère… cela te sauvait… de savoir qu’elle pensait ce qu’elle disait. Cela te sauvait… et… o… oui, je comprends… je… je… je ne peux pas contrôler ceci, tu sais… je ne pensais même pas que… que l’amour… ça existait vraiment… mais… je comprends que tu ne… que tu ne t’y attendais pas… elle se redressa, les larmes toujours présente, le besoin d’être contre elle toujours présent, pour faire croiser leurs deux regards. arya… je… je ne peux pas… reprendre mon cœur… mais… c’est pour ça que… que… je t’ai dit que tu ne… n’était pas obligée de répondre à mes sentiments… mais je… me devais de te le dire… de te les dire… et… elle souffla un peu qu’est-ce que l’âge, dans une relation ? je… je veux dire… je comprends que… tu sois jeune, que je suis vieille… mais… l’amour… a-t-il vraiment… de telles limites ? une véritable question. quand bien même tu pensais savoir la réponse, tu lui posais la question. Parce que tu l’aimais, tu savais que les limites n’avaient pas lieu d’être, mais puisque c’était la première fois de ta vie que tu aimais, tu lui demandais… comme si… cela te frappa presque de plein fouet, quand bien même tu sus garder ta langue. Et si elle avait déjà aimé ? elle avait peur, quinn. Peur, tout d’un coup. elle lui posait la question, mais dans son regard, elle avait vu la tristesse, quand arya avait parlé de ne pas entreprendre de « relation sérieuse », des mots apparemment inoffensifs, mais qui cachaient peut-être autre chose.
Quinn avait-elle, en plus d’avoir trahi la confiance de sa petite fée, réveillé des souvenirs passés ?
est-ce… est-ce que… tu supporterais… d’aimer une femme de mon âge ? sans tenir compte de te… de tes sentiments… ou des miens… juste… en soit… en serais-tu capable ? d’aimer, comme je t’aime… une femme de mon âge ? une question difficile, elle n’en doutait pas. ou peut-être qu’au contraire, il n’y avait rien de plus simple… les limites… tout cela dépendait des limites qu’arya trouvait à l’amour.
Et de son passé, si elle en avait bien un délicat en amour.
Au fond, quinn espérait que sa réponse soit oui… et avait peur du non qui semblait presque évident.


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Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya - Page 2 Empty Dim 6 Sep - 18:13


so i'm sorry to my unknown lover, sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me, sorry i could be so blind, didn't mean to leave you and all of the things that we had behind. -- @quinn ziegler

Comme si elle venait de s’éveiller, après de longs mois, de longues journées, prise par le coma. Comme si elle venait de s’éveiller et de comprendre les sévices infligés à Quinn. Elle réalise que toutes ces fois, que toutes ces blessures que la quadragénaire semblait s’imposer par sa maladresse, n’était qu’en réalité des coups portés par un bourreau. Que ses moments de faiblesse n’étaient que des horreurs subies par celui censé l’aimer plus que tout. Parce que c’est ainsi que tu conçois l’amour, Arya. Que l’amour ressenti pour la personne choisie est plus fort que tout, dépasse l’entendement, pousse à se dépasser pour procurer l’impossible. Que cet amour rend une personne si spéciale qu’elle en devient le centre de son monde, de son univers. C’est ainsi que tu aimes, c’est ainsi que t’aimerais être aimée en retour. Quinn, ce n’est pas ce qu’elle vit, ce n’est pas ce qu’elle connait, jamais. Il n’y a que peur, que blessures, qu’horreur, que désespoir, dans sa vie. La blonde peut le sentir à travers ses mots, à travers la manière dont elle s’accroche à elle, à travers cet amour qu’elle lui porte qui relève d’une question de survie. Avec toi, elle découvre pour la première fois un sentiment de bonheur, Arya. T’en prends de plus en plus conscience, le cœur retourné par ses mots, par ses paroles. Tu réalises qu’elle n’a jamais trouvé le courage de te dire que ses souffrances venaient d’un monstre par peur que tu l’abandonnes entre ses mains. Des larmes trouvant refuge sur son épaule, Quinn qui se laisse aller, s’autorise à craquer, et les bras de la blonde l’entourent à nouveau. Elle la serre contre elle, la tient dans ses bras comme une promesse de rester à ces côtés. - Tu ne seras pas sans moi... Je suis là… Quelques mots, des caresses, visant à arrêter ce flot de larmes, à lui offrir son affection. - Calme-toi… La douceur est infinie, comme toujours, envers elle. Même lorsqu’elle la déçoit, même lorsqu’elle lui fait mal, son cœur ne parvient pas à faire disparaître cette tendresse qu’est la sienne. C’est ce qu’elle t’inspire, Quinn, de la tendresse. Depuis toujours. Elle a su troubler ton cœur, toucher ton cœur, bien plus sensible, bien plus fragile que ce que t’acceptes de laisser paraître. Ce qu’elle désire, la préserver. Du mieux que possible. La préserver et éviter qu’elle souffre à cause d’elle, à cause de leur relation. Des sentiments auxquels elle refuse de répondre, parce qu’elle n’est pas prête, parce qu’elle a peur, parce qu’elle refuse de tomber. Quinn n’a pas son cœur, pas de cette façon. Quinn a coupé tout élan avec son mensonge et à présent il faudra du temps. Tu te retrouves pourtant prise de court par sa question, complètement retournée par sa question. Peut-être parce que la réponse t’effraie. Peut-être parce que tu refuses de penser au principe même de l’amour. - Ta question est difficile… Je ne me voyais déjà pas ressentir une attirance envers une femme tout court, tu sais… Qu’elle souffle, en tenant sa main. - Je pense que… l’amour ne se contrôle pas. Il arrive, c’est tout, qu’il soit désiré ou non. Le regard qui se plonge dans le sien, hésitant. - Mais je suis terre à terre… Je sais que l’amour ne fonctionne pas toujours, que c’est compliqué et… Je me dis que cela doit l’être bien plus encore dans un cas comme celui-ci. Toujours et encore la peur de souffrir. Toujours et encore la peur de l’abandon. La peur de se retrouver seule. - Mais la question n’est pas là. Qu’elle tente, en reprenant contenance. - L’important est que je ne te laisserai pas tomber. Et puisqu’on a un peu de temps avant de rendre la chambre, on peut rester un peu ici et prendre le temps de déjeuner tranquillement ? Ensemble… Ensemble, dans le meilleur comme dans le pire, dans la tendresse ou dans les larmes, avec la promesse d’avoir un demain et de perdurer l’une avec l’autre. Toutes les deux, dans cette relation impossible à comprendre, dans cette relation qui révèle dans un même temps ce qu’il y a de plus beau et ce qu’il y a de plus malsain.

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Message Sujet: Re: i only need one thing, you - quarya   i only need one thing, you - quarya - Page 2 Empty Mer 9 Sep - 7:51


pour toujours, toi. pour toujours, nous. je ne sais que parler avec mon cœur, celui que je t'ai donné. je ne sais que parler avec mon âme, celle qui t'appartient. -- @arya warren

Ses mots, comme un soulagement. Ses mots, comme s’ils venaient guérir tous ses maux, tentaient, tout du moins. Ses mots, elle ne faisait pas que les entendre, quinn. Elle les ressentait, au plus profond de son cœur. elle les ressentait, comme un écho toujours plus fort en son palpitant, qui venait frapper avec force tout son être. Elle les ressentait, et ne pouvait que laisser échapper ses larmes, tandis qu’elle avait le bonheur d’avoir arya avec elle, celle qui revigorait son âme, celle qui semblait exister pour lui donner ce rose dans la peau, pour lui montrer ce qu’était le bonheur. Peut-être qu’elle ne ressentirait jamais la même chose que ce que le quadragénaire ressentait pour elle, mais elle était là, et lui avait dévoilé ce qu’était la joie, ce qu’était l’amour. Elle était là, et avait ôté ce voile qui se trouvait sur ses yeux, tandis qu’elle était encore emprisonnée. Et désormais, elle ne rêvait plus que d’elle. si tu ne l’avais pas connue, tu serais morte, tu serais en paix, mais tu n’aurais jamais connu cela, ce sentiment faisant vibrer tes entrailles, ce sentiment si puissant que tu ne pouvais combattre. Ce sentiment qui te faisait, finalement, tant de bien. et de mal. Parfois. Quand elle la voyait avec un autre, avec deux autres, comme la veille. Quand elle sentait qu’arya lui échappait, quand elle avait peur de la perdre. Cette peur, si forte, presque autant que celle que lui insufflait son mari.
Et elle craquait. Elle craqua. Dans les bras de la seule personne au monde capable de lui apporter un tant soit peu de bonheur, capable de lui faire ressentir toutes ces jolies choses. Des pleurs, lourds, qui s’abattaient sur l’épaule de la blonde. Cette même blonde qui tentait de la rassurer. Des mots doux, des gestes tendres. Il n’y avait plus rien. plus rien, à part elle, plus rien, à part elles. Il n’y avait plus que cette tendresse, cet amour. Les deux ne ressentaient peut-être pas le même genre d’amour, mais les deux étaient pleine de ce sentiment. Et elle l’écoutait. comme si ta vie en dépendait. elle l’écoutait lui répondre, sa question, difficile. Comme si sa vie en dépendait. Mais la question était compliquée. Elle le voyait, elle le sentait, dans le regard de son petit chat, dans la voix de sa petite fée. Elle sentait qu’elle avait probablement touché un point sensible. je comprends… dit-elle doucement. je suis désolée… j’avais besoin… de te poser la question… de savoir… de savoir si c’était ne serait-ce que possible. De savoir si un jour, sa petite fée pourrait l’aimer, ou non. parce que toi, tu l’aimais. De tout ton cœur. et sa belle arya lui assura qu’elle ne l’abandonnerait pas, quoi qu’il arrive. Qu’elle serait là, quoiqu’il puisse se passer. merci, ma petite arya… souffla-t-elle doucement. merci… et oui. oui, déjeunons… reste… reste aussi longtemps que possible avec moi, s’il te plait… parce qu’elle avait peur. tellement peur. de la quitter. De devoir rentrer. Dans cette maison. Avec cet homme.
Elle avait peur. sauf quand elle était avec arya.
sauf quand elle était avec son ange, son ange gardien. cette femme qui n'aurait jamais dû devenir la maitresse d'une femme de son âge, elle le savait. cette femme qui avait une vie dans un autre monde que le sien, elle le savait. cette femme qui n'aurait jamais dû croiser son chemin, elle le savait. cette femme.
qui l'avait sauvée. qui l'avait toujours secourue. qui lui avait donné l'affection, qui l'avait initiée à ce beau sentiment qu'était l'amour.
avec elle, elle n'avait pas peur. pas de son mari. cela ne durait souvent qu'une nuit, mais elle n'avait plus peur de lui, quand ses yeux se retrouvaient attirés par les iris de la seule qui comptait.
elle n'avait plus peur, quand le sourire d'arya venait faire taire tous ses maux. elle n'avait plus peur quand les bras d'arya venaient l'enlacer pour la calmer. elle n'avait plus peur.
uniquement quand elle était avec elle. avec la femme qu'elle aimait.
avec cet ange venu des cieux.
avec sa arya.


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