only you - quarya

Un monde différent. Un monde de bonheur, de passion qui s’ouvrait à elle, sous ses yeux. Quelque chose qu’elle n’avait jamais connu, quinn. Quelque chose qu’elle n’avait jamais connu, le bonheur, la passion, la joie, avant de poser les yeux sur son petit ange, sur cette fée venue la secourir, sur sa arya. Quelque chose qu’elle pensait ne connaître que dans leur petite chambre d’hôtel, quelque chose qu’elle découvrait ailleurs. ailleurs, mais bien avec elle, bien grâce à elle, ton chaton qui sublimait la scène. parce qu’elle avait été invitée, quinn. Invitée par sa belle petite fée à la rejoindre dans cette salle de spectacle, au troisième rang, à la voir jouer, performer sur scène. Parce qu’elle avait été invitée, et que jamais elle ne pourrait regretter cette soirée, son regard perdu sur le jeu de sa belle. elle ne savait se détacher d’elle, elle ne savait regarder quelqu’un d’autre qu’elle. sa belle arya, qui jouait merveilleusement bien, mais surtout, qui était passionnée. passionnée… c’était si beau, si doux. C’était comme si ton cœur grossissait, quand tu la voyais jouer. C’était comme si ton âme venait rejoindre la sienne, sur scène. C’était splendide, tu ne pouvais pas t’en lasser. Voir la passion de la femme que tu aimais se montrer ainsi, c’était magnifique, l’une des plus belles choses que tu avais pu voir dans ta vie, hormis ton ange, ta arya elle-même. c’était une belle représentation, un jeu d’acteur qu’elle trouvait sublime, sans s’y connaître vraiment. Mais arya était parfaite. elle le voyait, elle le sentait, elle sentait son corps entier frissonner rien qu’en la dévisageant, sur scène. Elle ne la perdait pas de vue, pas un seul instant. Elle ne le pouvait pas. son regard la cherchait quand arya quittait le décor, son regard l’accrochait quand elle y revenait, et chaque détail, chaque mouvement, chaque parole de son petit chat était enregistré par son regard émerveillé. Parce que c’était le mot. Elle était émerveillée. Alors quand le rideau fut tiré, elle applaudit, se leva, malgré la douleur encore présente à sa jambe souvenir de l’autre fois, même si arya t’avait fait du bien. une douleur qui restait, mais tu ne boitais plus, tu marchais juste difficilement, tu te levais difficilement, mais rien de bien grave. elle applaudit, si fort. Elle était tellement heureuse. heureuse de l’avoir vue jouer, heureuse de l’avoir vue performer, heureuse de l’avoir vue passionnée. C’était une merveille, et un soir merveilleux. Elle n’arrêta qu’au moment où les applaudissements s’estompèrent, et se dirigea alors vers la loge de son petit chat. Elle en avait le droit, arya avait au préalable averti le personnel qu’elle y viendrait. Et alors qu’elle se retrouvait devant cette loge, cette porte, elle ne pouvait ni masquer son immense sourire, ni calmer son cœur qui s’affolait encore de ce spectacle qu’arya lui avait donné. Parce que la passion… la passion de n’importe qui était déjà très belle à voir, mais celle de la femme qui gouvernait son cœur… celle de la femme dont elle était tombée amoureuse, qui l’avait sauvée à maintes reprises, qui l’avait soignée plusieurs fois, qui tenait à elle, qui voulait l’aider, la faire sourire. Qui régnait en son cœur, en son âme, dans ses pensées et en son corps… c’était d’autant plus merveilleux de la voir aussi impliquée dans sa passion. C’était d’autant plus beau. c’était… é-pous-tou-flant ! dit-elle en écartant les bras alors que la porte s’ouvrait sur sa jeune arya, alors qu’elle la prenait dans ses bras, qu’elle la serrait contre elle. je parle de toi. de ton jeu. souffla-t-elle à son oreille, avant de lui murmurer bonsoir, au fait… je n’ai pas pu le dire avant, je n’allais pas gâcher ton jeu et ton plaisir. Comment vas-tu ? elle recula sa tête pour mieux l’admirer, avant de lui dire et que cela te fait-il d’être la plus belle et d’être ensorcelante ? dit-elle avec un petit sourire. elle méritait tous ces compliments. Et bien d’autres encore. parce qu’elle avait été merveilleuse, elle l’était toujours, mais en ce soir, encore plus. parce qu’elle avait captivé l’audience, ou, en tout cas, ton regard et ton attention, quinn. elle avait été au sommet, ce soir, et elle voulait que cela dure. Pour une éternité.
Parce que sa belle petite fée était parfaite.
Magnifique. Forte. Douée.
Et ce soir, elle ne manquerait pas de le lui rappeler, encore et encore. jusqu’à ce que la nuit s’achève, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus à ses côtés.

C’était comme un rêve. Un rêve enchanteur. Comme si elle pouvait enfin toucher du doigt les différents rêves, pensées, qui venaient dans son esprit, alors qu’elle la voyait, qu’elle ne voyait qu’elle. les autres acteurs, les autres comédiens, les autres membres du public, disparus. parce qu’en voyant la belle qui occupait tant tes songes que tes pensées, que ton cœur, que ton âme, tu ne pouvais exister que dans un monde où il n’y aurait qu’elle. qu’elle, et toi. et elle ne la perdit jamais un seul instant du regard, était tellement subjuguée par cette merveille, par cette déesse, qui se mouvait sur scène, dans la peau d’une autre. mais toi, tu la voyais elle. tu voyais l’actrice, et le personnage. Mais ton amour se portait sur l’actrice, sur la passion de ta jeune fée. la passion qui ressortait. La passion qui semblait l’emmener dans un autre monde. un monde de merveilles, un monde fait pour son chaton, pour arya, et pour elle. elle l’espérait…
Et jamais. jamais elle ne pourrait oublier tout cela. jamais plus tu ne pourrais voir arya sans voir la passion qui résidait en elle, et à quel point elle pouvait te subjuguer. parce qu’elle était sa déesse. Parce qu’elle était sa belle. parce qu’elle tombait encore plus amoureuse d’elle en la voyant ainsi sur scène, même si ces mots, elle ne les ressortait pas. pas alors que tu ne savais pas où vous en étiez, pas alors que cela pouvait potentiellement gâcher cette merveilleuse soirée. alors en la retrouvant à la sortie de la loge, en retrouvant sa belle arya, elle ne put que la prendre dans ses bras après lui avoir dit à quel point elle était incroyable. et tu notais son sourire, tu sentais qu’elle était heureuse, en cet instant. Vraiment heureuse. sans doute grâce à la pièce, ou ta présence. Tu espérais que ta présence était la plus importante des raisons, au fond de toi. peut-être un peu égoïste de ta part, mais tu n’étais pas saine, arya le savait depuis bien longtemps, maintenant. et elle l’écoutait parler, et aussitôt, son cœur manqua un battement. Cette étudiante était capable de provoquer tant d’émotions dans le cœur de quinn, qu’elle ne savait pas comment les gérer, se retrouvait inlassablement attirée par la déesse qui trônait dans son cœur. j’ai adoré. A-do-ré. Vraiment. Tu étais resplendissante, incroyable, merveilleuse. Bon, d’accord, tu es toujours et en chaque instant resplendissante, incroyable et merveilleuse. Mais tu jouais si bien, tu semblais tellement passionnée… je n’ai vu que toi. je ne regardais que toi. ma merveille. les mots dépassaient sa pensée, mais elle ne savait plus s’en excuser. Elle parlait avec le cœur, avec les étoiles qui brillaient dans ses yeux, ses iris qui semblaient crier « je t’aime » et « tu as été merveilleuse, tu m’as fait découvrir un nouveau monde, où il n’y aurait que nous deux. ». un monde où il n’y aurait qu’elles deux. Un rêve. Un rêve dont elle semblait se rapprocher alors qu’elle la sentait venir se blottir dans ses bras. et en réponse, tu la serras un peu plus contre toi, humant sa douce et délicieuse odeur, fermant les yeux un instant pour sentir sa chaleur, sentir ses bras autour de toi. un instant magique. si tu es contente, alors je le suis aussi. Vraiment. Et de rien, arya… mais tu sais… tu n’as pas besoin de me remercier… souffla-t-elle, alors qu’elle se sentait au paradis, contre sa belle actrice. Et alors qu’elle ne la lâchait pas, mais que son regard revenait dans ses iris, elle ne put s’empêcher de se dire qu’elle était en présence d’une merveille. tu te le disais à chaque fois que tu la voyais, mais la dernière fois, arya avait été là pour te soigner, à cause de cette foutue jambe, de ton foutu mari… tu n’avais pas vraiment eu le temps de faire attention à sa beauté, tout en la connaissant. Mais là. là. là, tu pouvais l’observer, encore et encore. détailler chaque courbe de son visage, de son sourire, de son regard. de son nez aussi. De ses joues, un peu rosies. Elle était une œuvre d’art. et elle en était dingue. tu es tellement belle… susurra-t-elle sans s’en rendre compte, pensant avoir pensé ces dernières paroles. Et alors que sa douce lui demandait comment elle allait, le regard de la quadragénaire se baissa un peu. mieux. Ce n’est pas… encore parfait… ça fait encore mal… et… j’en ai des nouvelles… de blessures… mais pas aussi graves… elle ne savait plus lui mentir. Elle ne le pouvait plus. mais elle ne voulait rien gâcher. mais tu es là… alors ça va… disons que physiquement c’est mieux que la dernière fois. Et que moralement, je suis au paradis à tes côtés… et je suis heureuse que tu ailles bien aussi. elle ne se détachait pas d’elle. tu ne le voulais pas. et lui demanda doucement alors… as-tu prévu quelque chose ? ou marcherons nous dans la ville en découvrant ce que l’on ne connait pas encore ? elle avait un sourire, quinn. Un sourire qui voulait tout dire. Le sourire, parce qu’elle vivait sa relation particulière avec son ange, en dehors de la chambre d’hôtel. parce que si la chambre était votre sanctuaire, tu aimais découvrir le monde avec elle. découvrir new-york à son bras.
Sentir sa poitrine se relever sous les battements de son cœur.
Et être avec elle.

Comme un soleil si brillant, que même dans la nuit de cette belle soirée, sous le manteau glissé au dessus de la ville, elle brillait, sa belle arya. Comme une lune qui illuminerait le monde entier, celui que la quadragénaire voyait dans ses yeux, dans son cœur. comme les étoiles qui dansaient par millions, sous les feu des projecteurs, tandis que la belle actrice usait de son talent et de sa beauté pour hypnotiser l’éditrice, incapable de ne pas la regarder, incapable de ne pas l’aimer. parce que ton amour pour elle, quinn, il décuplait sans arrêt. Parce que quand tu plongeais tes yeux dans les siens, tu voyais toute la beauté de son cœur, toute la splendeur de son âme, toute la magnificence de sa personne. arya était une femme magnifique. Magique. Elle resplendissait, et pour quinn, elle était l’unique. L’unique personne existante en un monde remplis de visages inconnus. Et parmi cette foule d’inconnue, il y avait son étoile magnifique, qui luisait presque dans le noir, tant elle brillait, de son âme, de son cœur, de son sourire. Et en l’entendant, elle ne pouvait que fondre, quinn. Fondre. Encore. toujours. arya… je ne suis pas trop gentille, je suis juste am… je suis juste sincère. vraiment. Mais soit, j’accepte tes remerciements, mais c’est à mon tour de t’en faire, merveilleuse comédienne et splendide petite étoile : merci. Merci de m’avoir invitée, merci de m’avoir montrée à quel point tu es passionnée, merci de m’avoir laissée te voir ainsi, te voir en dehors de notre chambre, te voir dans ton monde. merci, arya, tu n’imagines pas combien cela me touche, mon petit chat… elle ne pouvait pas s’en empêcher… il fallait qu’elle la complimente, elle la mettait sur un piédestal. parce qu’elle était ta déesse, parce qu’elle était ta princesse, parce que tu ne souhaitais que son bonheur, en espérant en faire partie. Parce que tu te mettrais à genoux, pour elle… parce que tu te sacrifierais, pour elle. parce qu’elle était ta fée, et que tu ne vivais que pour sa chaleur… et ses yeux… et son regard… comme une folie, comme un échange… elle plongea ses yeux en elle, elle la sentit faire de même, ne pouvant s’en détacher, ne pouvant que lui dire combien elle était belle. belle, mot qui ne lui rendait pas justice. Belle, elle était tellement plus que cela. Belle. superbe. étincelante. Mais aucun de tous ces mots ne parvenaient à lui rendre honneur, alors elle laissait parler ses yeux pour elle, tandis qu’elle pouvait voir à quel point arya était heureuse. qu’elle pouvait lire en elle. et quand la sublime lui répondit qu’elle était belle à son tour, la quadragénaire ne put s’empêcher de rougir, tout en remontant sa main sur celle de son petit chat, l’appuyant délicatement contre sa joue, profitant de ce moment de répit, de bonheur. parce qu’à son toucher, il disparaissait. Parce qu’à son toucher, il n’y avait plus qu’elle. parce qu’elle te guérissait en un regard, parce qu’elle te maintenait en vie en une caresse, et que tu ne savais comment faire pour ne pas rêver, souhaiter, du plus profond de ton cœur, que ceci ne s’arrête jamais. malheureusement, sa belle étudiante ne perdait pas de vue l’essentiel, sa santé. Et quinn se sentit si mal de devoir lui gâcher un peu de bonheur en lui racontant… parce qu’elle s’imaginait très bien ce qu’arya pouvait penser, elle s’imaginait très bien à quel point elle pouvait s’en vouloir, sans que ce ne soit de sa faute. Elle imaginait… et avait mal au cœur, de la savoir aussi inquiète. je te promets que ça va, être avec toi, ça me donne des ailes. dit-elle, comme pour la rassurer, comme si elle avait entendu ses pensées. Avant de lui demander ce qu’il se passerait pour le reste de la soirée. tout t’allait, tant que c’était avec elle. mais elle te surprit en t’annonçant qu’elle avait réservé dans un endroit spécial, juste pour vous deux. Juste. Vous. Deux. Et tu imaginais… tu te demandais. Tu avais l’impression de rêver debout, tu avais l’impression que rien de tout ceci n’était réel, quand tout était bien ancré dans une réalité qui te faisait honneur, en te laissant aux mains de ta belle. vraiment ? oh, je suis touchée mon petit chat. Et j’ai hâte… tu es un amour. et alors que sa dame lui demandait de la suivre jusqu’à cet endroit si spécial, en faisant attention, l’éditrice ne put qu’acquiescer. vos désirs sont des ordres, belle princesse. et avec un sourire, elle laissa sa tendre glisser un bras derrière son dos, tandis qu’elle glissait le sien, en retour, dans le dos de l’étudiante. et avec cette douce expression sur son visage, elle se laissait prendre par la nuit, les rues…
par le rêve. jusqu’à ce qu’elle lève la tête pour lui dire doucement tu vois… il n’y a pas beaucoup d’étoiles dans le ciel, parce que la ville produit beaucoup trop de lumière la nuit… mais même si on les voyait… même s’il y a toutes ces lumières… la seule qui brille plus que toutes se trouve à mon bras… tu es une vraie petite étoile. elle sourit, tout en penchant doucement la tête pour la regarder. Elle ne savait se défaire de cette vision enchanteresse. alors, où donc ma princesse a-t-elle prévu de m’emmener ? glissa-t-elle tendrement, se demandant si son petit chat garderait la surprise.
Qu’elle la garde, qu’elle ne la garde pas, cette soirée ne pouvait être que parfaite.
Parce qu’elle était avec elle.

Un paradis… dans ses bras, contre elle, à ses côtés… c’était forcément le paradis, le jardin d’eden… c’était forcément un paradis, conçu rien que pour elle… comme si le sourire d’arya était seul suffisant pour lui apporter tout le bonheur du monde, parce qu’en se plongeant dans son regard, alors qu’elle souriait, elle pouvait voir les millions d’étoiles qui se reflétaient, brillaient… arya, c’était un petit trésor, son petit chat, sa petite fée, et elle ne savait s’en égarer, ne voulait qu’être à ses côtés… elle était sa perle, qui luisait dans la nuit, pour elle… et ce décor, et cette ambiance, dans les rues, avec elle, c’était comme se dévoiler au grand jour, oublier qu’elles ne se voyaient que dans un hôtel, habituellement, oublier qu’elles ne vivaient que cachées, habituellement… parce qu’en cette soirée, elles étaient deux, dehors… elles étaient deux. Elles étaient deux, dans la nuit, deux, qui se tenaient, qui s’aimaient. Chacune à sa façon… qui s’aimaient… et quinn ne savait pas cacher son bonheur, ne voulait pas le cacher… ça me fait plaisir aussi… tellement… d’être dehors, avec toi… de découvrir ton monde… elle ne pouvait pas se le cacher. parce qu’elle t’avait sauvée, quinn. Elle t’avait sauvée, depuis si longtemps. Elle te maintenait la tête hors de l’eau, elle était l’ancre de tes songes, elle était le phare de tes pensées, elle était la seule personne que tu pouvais aimer à la folie, sans que jamais ton cœur, ton âme, ne s’en trouvent blessés… elle illuminait ta vie. elle était presque la seule… parce que bien sûr, la présence, de temps en temps, d’isabella, pouvait lui donner un effet de bonheur, aussi. Un effet de confort, de sécurité… mais arya, elle lui donnait autre chose… arya, elle lui permettait de l’aimer, avec toute la force de son cœur. elle lui permettait de l’aimer, avec toute la force de son âme. elle était cette femme qui détenait son cœur, et elle le lui avait remis avec plaisir, sachant qu’entre ses doigts fins, son palpitant était bien traité. Et, en la gardant contre elle, bras dessus, bras dessous, elle se sentait bien… marchait dans ses nuits qui tombait profondément, sans avoir peur. sans plus jamais avoir peur… parce qu’elle était avec elle… parce qu’elle était aux côtés de l’étoile la plus brillante. tu l’es… tu es la plus brillante… tu es la plus belle… la plus incroyable, arya… et tu le seras toujours. Pour moi. tu le seras toujours, une reine, celle des étoiles. elle sourit et la mienne, bien entendu… elle esquissa un petit sourire. tu étais sincère. totalement. Tu l’aimais. Totalement. Tu ne savais faire autrement, avec elle. avec cette belle demoiselle qui ravissait ton organe vital… ton cœur. totalement sien. et alors qu’elles marchaient, qu’elle se demandait où son ange l’emmenait, elle ne fut pas déçue, tandis qu’elle apercevait enfin le lieu de leur rendez-vous. Et là… là, tu fus totalement éblouie par la beauté de l’endroit… sans doute ne l’avais tu jamais remarqué auparavant, parce qu’il ne comptait pas, parce qu’il ne pouvait pas compter pour toi… parce que tu étais seule. mais c’était d’une beauté à couper le souffle, ces bulles en plein air, qui laissaient la neige s’accumuler sur le toit, qui étaient chauffées, qui avaient tout le nécessaire pour passer un moment adorable et douillet. mon dieu… c’est… magnifique… Arya… c’est… je… je ne mérite pas tout ça, toute cette gentillesse… toute cette beauté… mais… mais je serai très heureuse de passer ce moment avec toi… elle la regardait, avec les étoiles dans ses yeux. tu ne pouvais pas t’en empêcher. Elle était la personne la plus belle, à tes yeux. Belle, dedans et dehors. Elle avait un cœur en or, qui pouvait presque luire en même temps que son regard. et tandis qu’on les escortait, elle ne put s’empêcher de se sentir privilégiée, princesse, reine d’un monde et d’une femme qui lui donnait tout, qui ravissait toujours un peu plus son cœur… d’autant plus qu’une fois à l’intérieur de la bulle, il y faisait chaud, l’hiver était repoussé au-delà de cette dernière. l’hiver ne faisait que se coller contre la bulle, pour leur donner cette belle image, cette magnifique image d’une neige se posant doucement sur le toit… et s’asseyant sur le canapé, elle glissa sa main dans celle d’arya pour la faire s’asseoir à côté d’elle. et maintenant, me voilà seule avec une petite merveille… comment puis-je te remercier, mon petit chat ? la remercier de l’emmener dans un tel endroit, la remercier d’être toujours là. la remercier de prendre soin d’elle. la remercier tout simplement… et ton cœur bondissait dans ta poitrine… tandis qu’elle effleurait toujours sa douce main, et qu’elle déposait sa seconde par-dessus. parce que c’est un merveilleux cadeau, tu sais… le plus beau… être là… dans un tel endroit, aussi magnifique… avec toi. elle ne pouvait pas s’en empêcher, elle voulait lui dire qu’elle l’aimait… je t’aime mon petit chat… souffla-t-elle contre elle, avant de lui dire merci de tout mon cœur… merci de lui faire découvrir tout ce monde…
Parce qu’elle lui montrait monts et merveilles. La première merveille étant cette belle petite fée qui lui tenait la main.

Un véritable rêve, enneigé, tendrement, qui semblait si réel… si réel, avec sa belle à son bras, cette impression que désormais, plus rien ne pouvait les détruire… parce qu’arya l’avait invitée dans son monde, parce que la chambre d’hôtel paraissait si petite, lorsque le monde, la nuit, s’ouvrait à elles… et que son regard se plongeait dans les étoiles, allait chercher la lune, revenait à cette douce princesse qui restait à ses côtés… son cœur ne savait plus s’arrêter, son âme ne savait plus se restreindre, il n’y avait plus que ce bonheur qui venait se coller à elle, à elles, et les pas qui se faisaient doux, lents, pour profiter, pour ne rien brusquer. tu aurais pu rester marcher la nuit entière, à ses côtés, malgré ta jambe encore blessée. Tu aurais pu tout sacrifier, pour celle qui te réchauffait par sa simple présence, qui savait guérir ton cœur par son simple sourire, qui savait sauver ton âme par son simple toucher. elle aurait pu lui donner plus que son cœur, lui donner sa vie… après tout, c’était pour elle qu’elle était encore en vie, pour elle qu’elle ne s’était pas laissée mordre par la mort, pour elle qu’elle avait tenu à survivre à cette nuit, celle qu’elle avait pourtant voulu être sa dernière… celle durant laquelle elle l’avait vue… elle. elle, se démarquant. Elle, un simple aperçu. Un sourire, cette belle arya qui buvait, faisait la fête, dans un bar, avec des amies. Elle… pour toujours. parce que sans doute n’avais-tu pas compris ce qu’il s’était passé, cette nuit là, alors que tu désirais un dernier verre avant de te jeter du haut d’un immeuble, mais désormais, tu savais… tu savais qu’il y avait un destin, que les coups de foudres existaient, parce que sans même la connaître à ce moment là, elle t’avait sauvée. et elle avait continué. Encore. toujours. Arya l’avait toujours secourue, qu’elle le sache ou non, qu’elle s’en rende compte ou non…
Elle aurait pu tout lui donner. Elle voulait tout lui donner. Son cœur était déjà à elle, après tout… et ses paroles étaient des plus sincères… tandis qu’elle répondait à ce baiser sur sa joue en serrant un peu plus sa belle contre elle, ravie de sentir son bonheur contre le sien.
C’était un véritable rêve.
Et elle n’y croyait presque pas, lorsqu’elle vit l’endroit, sublime. Lorsque sa belle lui annonça qu’elle le méritait. tu le penses vraiment ? demanda-t-elle, touchée, avant de suivre son petit chat, sa main dans la sienne. Jusqu’à ce qu’elles entrent, qu’elles se blottissent. là où le monde s’arrêtait de tourner, là où le temps s’arrêtait d’avancer, il n’y avait plus que vous, qu’elle, toi… tu sentais la chaleur et la douceur de ses mains, tu sentais ses jambes contre les tiennes, tu sentais son cœur battre doucement, tu sentais son sourire réchauffer le tien. Il n’y avait plus que vous. et elle souffla tendrement. c’est difficile de ne pas te remercier, quand même. mais je suis heureuse que tu le sois… j’aime tellement nos moments à deux… et celui-ci est extraordinaire. et alors qu’elle se laissait prendre au jeu, qu’elle lui disait, qu’elle lui avouait, encore, qu’elle l’aimait, elle fut agréablement surprise par cet élan de tendresse, tandis qu’elle resserrait ses bras autour d’arya. et tu sentais ton cœur battre à tout rompre, tandis que les frissons te gagnaient. Tu l’aimais, c’était un fait. Et elle était contre toi… tu ne pouvais qu’être heureuse. hors de question ! je te remercie si je veux, mon petit chat. répondit-elle en lui tirant la langue, avant de souffler tendrement je peux commander un moment qui durera une éternité à tes côtés, alors ? lui dit-elle, avec malice, avant de lui dire j’hésite… une bouteille de vin pourrait être bien, non ? mais je ne veux pas non plus que tu te ruines, déjà que cet endroit merveilleux ne doit pas être donné. elle voulait son bonheur, à elle aussi, après tout. et… ça. dit-elle en souriant, tandis qu’elle prenait la main de sa belle dans la sienne, et l’amenait à ses lèvres, pour y déposer un baiser. parce que tu es ma reine, et que tu le seras à jamais… si je ne peux pas te remercier, je peux au moins t’offrir mon cœur, encore. même si tu le possédais déjà. elle était tellement sincère… elle parlait avec son cœur, tout simplement. et voulait que cet instant ne s’arrête jamais. parce qu’elle était, là, au paradis.