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| you got a fast car, i want a ticket to anywhere (teddy) | |
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| Sujet: you got a fast car, i want a ticket to anywhere (teddy) Jeu 19 Juil - 0:17 |
| y a les s’melles d’tes baskets qui claquent contre l’bitume et l’écho d’ses derniers qui r’bondit sur les murs des bâtiments t’percute les tympans. l’palpitant qui cogne jusque dans tes tempes, y a ta respiration qu’t’arrives pas à régulariser. ta carcasse qui fait du slalom entre les flaques d’eau, tu t’en fout’rais d’sauter dans ses dernières si t’avais des chaussures neuves. et c’la seule chose à laquelle t’penses, là, de suite, à t’ach’ter une paire d’godasse quand t’en auras l’occasion… alors qu’a un trio d’connard qui t’poursuit pour t’briser la nuque. ça et p’t’être bien des lunettes night vision parce qu’a pas grands obstacles qui s’dressent sur ton ch’min qu’t’arrives à déc’ler. ’fait noir, l’air frais d’la nuit qui t’fouette l’visage et, pourtant, t’as chaud. trop chaud. y a des voix dans ton dos qui s’élèvent, ton menton qui s’glisse derrière ton épaule pour voir dans quelle merde tu t’es encore foutu. faudrait qu’t’arrêtes d’enchaîner les conn’ries, malone. surtout d’puis qu’t’as r’trouvé ta sœur jumelle… t’as une famille, maint’nant et l’excuse d’avoir rien à perdre est plus valide. t’as d’jà un trou dans l’épaule, inutile d’en avoir un s’cond entre les deux yeux et finir comme ton père… ou, enfin, c’que t’crois l’être. si ça s’trouve, c’t’enculer court toujours dans les rues, exactement comme toi en c’moment. la lumière des réverbères qui r’vient douc’ment s’dessiner dans ton champ d’vision, celle qu’indique qu’la ruelle s’achève. quand tes pieds butent l’trottoir, tu t’arrêtes deux s’condes pour analyser les lieux, t’dégoter une putain d’planque ou prier pour qu’une cape d’invisibilité traîne que’que part. y a qu’une bagnole garé d’vant l’entrée d’une propriété où un couple d’riche s’extirpe de c’te dernière. ça f’ra l’affaire! t’accoures jusque là, les amoureux qui s’éloignent d’jà dans l’stationnement d’la baraque alors qu’tu t’empares d’la poignée d’la portière pour t’immiscer à l’intérieur d’l’habitacle. y a un type derrière l’volant, probablement surpris qu’tu fasses irruption à l’arrière d’son carrosse. pas l’temps pour les explications! — vite, décolle! décolle!qu’tu cris, à bout d’souffle, ta respiration saccadé qui t’empêche d’entendre correctement ta voix stridente qui s’élève dans l’amas d’taule sur quatre roues. — s’te plait, mec… y vont m’tuer!tu tentes d’le convaincre, les ongles qui s’enfoncent dans l’dossier du siège passager, j’tant un dernier coup d’œil dans la f’nêtre qui donne sur ton dos. s’il démarre pas rapid’ment, vous serez deux à perdre la vie c’soir… criblé d’balles d’la tête aux pieds. @teddy ellis |
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| Sujet: Re: you got a fast car, i want a ticket to anywhere (teddy) Ven 27 Juil - 14:16 |
| la soirée, qui s’achève finalement. quoi que clairement, t’as déjà bossé jusqu’à bien plus tard que ça. tes clients, qui s’extirpent de la voiture, en te rappelant que tu es attendu dès demain, à 7h. comme si tu allais oublié. ton agenda, qui était minutieusement pensée pour tous les aller-retour que tu devais effectué dans la journée. et encore, tu n’avais jamais été en retard. parce que clairement, le trafic de la ville ne comptait pas. puis, alors que tu leurs souhaitais un bonne soirée, tu commençais déjà à penser à ce qui arriverait, ensuite. parce que clairement, la nuit était encore trop jeune pour que tu rentres simplement chez toi. les idées que tu laisses d’ailleurs mijoter, quelques secondes même après que tes clients aient quitté. pourtant, tu n’auras pas le temps de pousser ta réflexion bien loin que tu attends la portière de la banquette arrière claquée de nouveau. tout ton corps qui se tourne, en direction de la silhouette qui se dessine sous tes yeux. clairement pas qui tu t’attendais à voir, parce que tu ne le connais pas, ce type. « vite, décolle! décolle! » surpris, clairement. parce que déjà, il n’avait rien à faire là. mais aussi, parce que tu réalises que ce gamin, il a l’air d’être dans de beaux draps. autrement, comment expliquer qu’il ait fait irruption de la sorte, dans cet état aussi. « s’te plait, mec… y vont m’tuer! » les sourcils froncés, parce que tu n’avais pas vraiment pris conscience que la situation était critique, du moins pas à ce point. et si bien que tu ne devrais pas faire ça, y’a tout ton corps qui se retourne de nouveau, cette fois en direction de la route. tes doigts qui glisse jusqu’à tes clés, toujours dans le contact, le moteur que tu fais gronder. « c’est bon, c’est bon ! » tu n’auras pas été bien bien difficile à convaincre, que voilà que tu étais déjà parti, ne sachant pas vraiment où tu te rendais encore, ni même si on te suivait. ou plutôt, on suivait ton passager clandestin. quelques rues que tu franchis, sans un mot. prenant à peine le temps de faire tes arrêts. seulement pour créer le plus de distance entre ton point de départ et où vous vous retrouvez à cet instant. pensée pour tes clients, que tu te souviens avoir franchi la porte de leur demeure. ainsi, ils ne devraient pas avoir de problèmes. « y’a un endroit où tu veux que j’te dépose ou j’continue juste de rouler ? » que tu finis par lui demander, croisant son regard parle miroir de ton rétroviseur. voiture toujours en mouvement, pour l’instant, mais clairement il va te falloir un peu plus d’explications à partir de maintenant. « et sinon, j’aimerais bien qu’on m’explique c’qui se passe. » oui, et il se pourrait bien que tu coupes le moteur, si les explications ne viennent pas. toi, qui au final, veut juste lui filer un coup de main. mais il faudrait déjà que tu comprennes toute la situation. |
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layson @old money (bb ana) skadden, strauss et knollys 342 966 30
| Sujet: Re: you got a fast car, i want a ticket to anywhere (teddy) Ven 3 Aoû - 18:25 |
| si t’avais pu éviter d’te rendre jusque là, tu l’aurais fait, mais la situation était critique. c’pour ça qu’t’es là, sur la banquette arrière d’une voiture qu’t’as jamais vu, qu’était rien qu’au bon endroit, au bon moment. enfin, pour toi, puisqu’le chauffeur semble pas tell’ment du même avis. en même temps, t’peux comprendre la surprise qui lui peint l’visage. à sa place, t’aurais foutu l’mec en dehors d’ta caisse en deux temps, trois mouv’ments, ayant aucuns remords à c’qu'il s’fasse buter sous tes yeux. mais, d’jà, pour qu’un truc semblable t’arrive, faudrait d’abord qu’t’aies une bagnole. et un permis pour la conduire, aussi, tien. pas d’bonsoir, adieu la politesse, tu f’ras les présentations plus tard. au lieu d’t’enquiquiner avec des explications abrégés pour qu’il daigne décoller, tu t’contentes d’lui filer un ordre suivi d’une légèèère supplication. t’prends même la peine d’lui mentionner qu’ils allaient t’tuer s’il s’dépêche pas d’faire son putain d’job, c’t’à-dire; conduire. — c’est bon, c’est bon ! voiture qui quitte sa place initiale et t’soupires, soulagé. tu t’laisses violemment tomber contre l’siège arrière, cou qui s’enfonce dans l’dossier alors qu’tu fermes les yeux pour tenter d’apaiser ton palpitant qui, lui, a pas arrêté sa course folle. tu r’prends ton souffle, tranquill’ment, l’chauffeur t’ayant pas encore assommé d’interrogations. t’sais bien qu’ça s’en vient, pourtant, mais t’es reconnaissant qu’il t’laisse un p’tit deux minutes avant d’ouvrir, à nouveau, la bouche. — y’a un endroit où tu veux que j’te dépose ou j’continue juste de rouler ? — non, j- juste… roule! t’ouvres les paupières, vos r’gards qui s’croisent dans l’rétroviseur. et, voilà. c’est l’moment. et, malone, t’peux pas t’défiler. si tu sors, t’es mort. bouffée d’air qu’t’avales lorsqu’il reprend la parole, la paume d’tes mains qu’tu plaques contre tes g’noux pour les frotter contre ton jean. elles sont moites. ça t’agace. — et sinon, j’aimerais bien qu’on m’explique c’qui se passe. la bombe est lâchée et, pourtant, t’quittes pas l’miroir des yeux en t’avançant sur l’banc. bras qu’t’appuies contre la tête du siège passager pour t’approcher du chauffeur. — écoute, mec. j’apprécie ton aide, mais… y a des trucs qu’sont préférable qu’t’ignores. tu commences, sans grande conviction qu’il s’contente uniquement d’ça comme excuse. nouveau soupir avant d’te résigner à lui cacher la vérité, avant qu’il décide d’arrêter la bagnole pour t’y foutre dehors à grand coup d’pied au cul. — ok, bon! j’me suis mis un peu dans la merde avec une transaction qu’a… disons mal tourné. mal tourné… bon, qu’a carrément dérapé, t’veux dire. mais t’as pas envie d’l’énerver, lui derrière l’volant. t’pinces les lèvres, jaugeant son expression et tu r’prends aussitôt la parole avant qu’il ait l’temps d’ouvrir la bouche. — mais un coup d’fil et c’réglé! j’veux juste… juste prendre un peu d’distance. au cas où. menteur. tu t’es foutu dans c’te merde tout seul, comme un grand et y a personne qui va t’prêter secours. mis à part lui, l’propriétaire d’la caisse, d’ton échappatoire. c’pauvre type qu’a rien d’mandé, mais qui doit t’trimbaler comme si t’étais un d’ses clients alors qu’t’as les poches vides, pas d’thune pour lui payer son essence. t’prétendras l’contraire s’il t’le d’mande, t’lui diras qu’t’as d’quoi l’payer et, dès qu’tu sauras assez loin des autres, tu t’éclipseras aussi rapid’ment qu’tu t’es imposé. |
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| Sujet: Re: you got a fast car, i want a ticket to anywhere (teddy) Mar 21 Aoû - 2:15 |
| Ton regard, qui alterne, entre la route et ton passager. Alors que tu lui as demandé ce qui se passait, toi qui a clairement besoin de plus d’explications, pour avoir une bonne idée de ce qui était entrain de se passer à l’heure actuelle. Parce que clairement, ce n’était pas rien, autrement il ne serait pas débarqué dans ta voiture, sur le bord de l’asphyxie après avoir couru pour sa vie. Parce que c’était bel et bien ce qu’il t’avait mentionné, ce qui t’avait d’ailleurs convaincu de partir le moteur, pour t’éloigner de l’endroit où vous vous retrouviez. Mais maintenant qu’un peu de distance était prise, c’était l’heure des explications et tu ne comptais pas le laisser s’en tirer comme ça. « écoute, mec. j’apprécie ton aide, mais… y a des trucs qu’sont préférable qu’t’ignores. » Sa réponse qui ne te surprend pas pourtant. Parce que clairement, tu l’avais bel et bien vu venir toi, qu’il tenterait de tout simplement esquiver ta question en te sortant une connerie. Pourtant, y’a ton regard qui croise le sien à travers le rétroviseur, tes lèvres qui se pince, l’air de dire mais encore. Parce que non, clairement cette réponse ne te satisfait pas. Et maintenant, la prochaine étape, c’est de t’arrêter sur le bord de la rue, de couper le moteur et de lui poser à nouveau ladite question. Mais tu n’auras pas le temps de faire quoi que ce soit, qu’il avait déjà repris la parole. « ok, bon! j’me suis mis un peu dans la merde avec une transaction qu’a… disons mal tourné. » Une transaction. Clairement, tu n’as pas de mal à t’imaginer la situation, effectivement. C’est d’ailleurs bel et bien le genre de chose que tu aurais pu deviner, pourtant, tu préférais avoir la confirmation. Pour la simple et bonne raison que maintenant, toi aussi, tu étais impliqué. Et il valait mieux que tu saches à quoi t’en tenir. « mais un coup d’fil et c’réglé! j’veux juste… juste prendre un peu d’distance. au cas où. » Ton regard qui se pose à nouveau sur la route, tes lèvres qui se pincent de nouveau, mais cette fois, c’est pour retenir un petit rire. Parce que franchement, t’as un peu de mal à croire cette histoire qui semble à ton avis un peu erroné. « Alors, tu le passes, ce coup d’fil ? » Que tu lui demandes, pour le tester. Pourtant, bel et bien convaincu qu’exception faite de toi, qui l’amène un peu plus loin, personne ne lui filera un coup de main. Et tu te dis qu’il se retrouvera peut-être bien dans la même situation le lendemain. Et cette fois, ce n’est pas certain qu’il se trouvera une échappatoire. « Ou tu m’racontes que d’la merde pour que j’continue à avancer ? » C’est exactement ce que tu croyais toi. Et après, tu ne pouvais vraiment lui en vouloir. Tu étais un inconnu après tout. Un inconnu qui l’avait sorti d’une situation bien merdique, mais un inconnu quand même. « M’enfin, j’compte pas laisser ces types te tuer, hein. Même si tu le mérites peut-être, comme j’sais toujours pas ce qui s’est passé. » Parce qu’une transaction qui a mal tourné, ce ne te dit pas grand-chose. Autant, il peut devoir de l’argent à quelqu’un, autant y’a peut-être eu mort d’homme. T’en as aucune idée, franchement.
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layson @old money (bb ana) skadden, strauss et knollys 342 966 30
| Sujet: Re: you got a fast car, i want a ticket to anywhere (teddy) Dim 9 Sep - 4:28 |
| c’était pas sensé s’dérouler comme ça. t’avais qu’un truc à faire ; leur filer l’matos et t’éclipser avec la thune. t’avais même pas b’soin d’dire un mot, l’big boss s’était chargé d'tout… un mioche d’cinq piges aurait mieux géré la situation qu’toi. parce que, toi, lex, y a fallu qu’t’ouvres ta putain d’bouche. y a fallu qu’tu l’vois d’tes propres yeux, l’effet presque instantané de c’poison mortel qu’tu leur as vendu. qu’tu savoures c’te vengeance qu’vous avez mis trois plombes à mettre au point. toi qu’a tout foutu en l’air en moins d’une minute, top chrono. parce que ta curiosité n’est pas mal placée, lex. elle est malsaine. carrément. d’ailleurs quand l’chauffeur t’interroge à propos de c’qui vient de s’passer, t’comprends l’insatisfaction qui lui maquille l’visage après la réponse bien trop vague qu’tu lui offres. il s’est déjà mis dans la merde en t’aidant et, égoïstement, t’as pas envie qu’il revienne sur sa décision. vos r’gards qui s’croisent dans l’rétroviseur lorsqu’tu t’approches, lui qui s’pince les lèvres, toi qui lèches les tiennes. tu l’briefes brièvement, espérant qu’ça suffira à étancher sa soif de savoir avant d’tenter d’le rassurer. – alors, tu le passes, ce coup d’fil ? oui. mais non. parce que, s’tu passes ce dit coup d’fil, t’es mort, adkins ! p’is, comme t’as rien fait d’incroyable dans ta vie, y aura qu’une épitaphe vierge fixé à ta pierre tombale sous laquelle tu serviras d’quatre heures aux vers. ça, c’est si on r’trouve ton cadavre ! – ou tu m’racontes que d’la merde pour que j’continue à avancer ? d’la merde… c’vite craché, hein. c’en parti vrai qu’ce s’ra vite réglé. m’fin, surtout parce qu’tu s’ras plus là pour tout faire foirer. léger sourire qu’étire tes lippes alors qu’t’appuies ton menton contre ton avant-bras, celui qui r’pose toujours sur la tête du siège passager. – m’enfin, j’compte pas laisser ces types te tuer, hein. même si tu le mérites peut-être, comme j’sais toujours pas ce qui s’est passé. p’t’être bien qu’tu l’mérites… d’crever. c’pas un truc qui t’a jamais effleuré l’esprit. c’pas toi qui veut pas d’la mort. c’t’elle qui veut pas d’toi. alors t’improvises, lex. comme toujours. t’es pas né avec un manuel d’instructions pour savoir comment mener ta vie. tu vis. c’tout. – je t’bullshit pas. qu’tu marmonnes, sourire carnassier qui t’déforme l’visage. presque pas. y a une part d’vérité dans c’que tu dis, mais il est pas obligé d’en connaître la totalité. il en sait suffisamment. trop, même. – tu m’crois pas ? ok… t’extirpes ton portable d’une des poches d’ton jean et tu tapotes l'écran – qu’tu déverrouilles pas, bien sûr. appareil qu’tu poses contre ton oreille avant de t’racler la gorge, t’calant à nouveau contre la banquette arrière. toi qu’évite d’jeter un coup d’œil dans l’rétroviseur, tu t’contentes d’croiser ton bras libre contre ton torse avant d’ouvrir la bouche. – m’ouais. c’moi. qu’tu commences, feintant une conversation. personne au bout du fil, y a qu’ta propre voix qui résonne dans ton crâne. – t’sais, les types… m’ouais. t’pourrais t’en charger ? ils en ont après moi p’is… mon chauffeur. ouais. nickel. merci, à plus ! portable qu’tu décolles d’ta joue pour l’ranger à sa place initiale alors qu’tu t’redresses. tempe qu’t’appuies contre l’siège en face de toi pour supporter ton crâne alors qu’tes iris s’accrochent au miroir au d’ssus d’ton acolyte. ou, plutôt, complice. complice par obligation. – t’vois, qu’c’est réglé ! on doit continuer d’rouler jusqu’à c’qu’il m’donne l’feu vert. sourire malicieux qui s’empare d’tes lèvres, espérant qu’ton p’tit numéro à deux balles ait fonctionné. il a pas l’air stupide, mais, lex, t’es un putain d’bon menteur ! t’sais bien jouer tes cartes. p’is quand les jouer. y a qu’avec une paire d’nibards et un p’tit cul bien bombé dans les parages qu’tu perds ta concentration. mais, là, y a rien d’tout ça. quoi qu’t’as pas encore vu son postérieur… si ça s’trouve, il est bien foutu !
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| Sujet: Re: you got a fast car, i want a ticket to anywhere (teddy) Sam 22 Sep - 23:28 |
| T’as comme cette impression qu’il n’est pas tout à fait sincère. Et tu sais clairement qu’il ne te dit pas tout. Après, il faut dire que ça, tu t’en doutais. À l’instant même où t’avait démarré ta voiture, acceptant par le fait même ce passager clandestin. Parce que comme il avait si bien dit, peut-être valait-il mieux que tu en saches le moins possible. Seulement, c’était la curiosité qui te poussait en poser ces questions, celle que tu devrais pourtant taire. « je t’bullshit pas. » Et y’a un petit rire qui s’échappe de tes lèvres. Celui que tu ne cherches même pas à retenir. Comme s’il venait de te faire une blague. Alors qu’au final, ce n’est peut-être pas le cas. Tu as simplement beaucoup de mal à croire en tout cette histoire à vrai dire. Comme s’il y avait bien trop d’aspects pour que ça te semble crédible. « tu m’crois pas ? ok… » C’est vrai que tu n’y crois pas vraiment. Mais en même temps, il faut dire que ça semblait être une information lancée à la va-vite seulement pour te rassurer. Mais pour le coup, c’était raté. Pourtant, tu le vois, agripper son téléphone. Gestes brouillons qui se dessinent sur son écran, avant qu’il porte son cellulaire contre son oreille. Pas un regard qui te lance. Ton regard qui se porte sur la route à cet instant. L’oreille toujours attentive à la conversation qui semble se dérouler derrière toi. « m’ouais. c’moi. t’sais, les types… m’ouais. t’pourrais t’en charger ? ils en ont après moi p’is… mon chauffeur. ouais. nickel. merci, à plus ! » Il n’y a que la fois du jeune homme qui résonne contre tes tympans. Pas même un bourdonnement de l’écho d’une réponse. Non, rien que le silence dans toute cette cacophonie qui vous entoure. Mais tu ne dis rien. Pas pour l’instant. Ton regard qui recroise le sien à cet instant. La lumière qui tourne au rouge à cet instant. « t’vois, qu’c’est réglé ! on doit continuer d’rouler jusqu’à c’qu’il m’donne l’feu vert. » Et si bien qu’un rire menace de nouveau de s’échapper de tes lèvres, cette fois, tu le retiens. Simple sourire qui déforme ton visage, avant de reporter ton attention sur la route, le paysage toujours immobile. L’attente du feu vert justement, pour continuer à s’éloigner. Pour aller où ? Tu ne sais toujours pas. Mais tu vas rouler. « j’m’attendais pas que ce soit aussi simple que ça. » Que tu laisses tomber. Faignant un bref instant d’avoir cru à ce petit numéro. Oh, parce qu’il était bel et bien crédible. Seulement, il y a certaines choses qui ne mentent pas. Du moins, pas quand on y porte un peu attention. « n’empêche que c’est sympa d’la part de ton ami imaginaire d’te venir en aide. » Que tu ajoutes, toujours sur ce ton calme, qui ne laisse rien paraitre. La lumière qui tombe finalement verte à cet instant. Le frein que tu ne lâches pas tout de suite pourtant. Non, tu prends le temps d’ajouter. « j’vais donc faire ce qu’il suggère, continuer de rouler. » Ton pied qui quitte le frein pour s’appuyer contre l’accélérateur. La distance qui continue de nouveau de s’accumuler, alors que tu t’éloignes de plus en plus des beaux quartiers. « et arrêter d’te poser des questions sur tout ça. » Parce que t’es pas con Teddy. Tu sais bien que tu n’auras pas de réponse sincère, et t’as fini par te faire à l’idée. En t’accrochant à celle que tu viens de le sortir d’une situation délicate. Et ce n’est pas plus mal comme ça. « j’peux savoir comment tu t’appelles au moins ? » Que tu te risques pourtant à demander. Même si encore, y’a toujours cette possibilité qu’il s’invente un nom, peut-être bien une histoire un coup parti. Mais bon, ce sera toujours mieux que l’inconnu qui squatte la banquette arrière.
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layson @old money (bb ana) skadden, strauss et knollys 342 966 30
| Sujet: Re: you got a fast car, i want a ticket to anywhere (teddy) Lun 15 Oct - 3:48 |
| l’rire qui s’échappe d’sa gorge lorsqu’tu lui mentionnes qu’tu l’bullshit pas, c’lui qui s’accompagne drôlement bien à ton sourire carnassier, c’dernier qui laisse entrevoir tes canines qu’ont d’jà triturer différentes épidermes. il est pas con, l’chauffeur, bien plus rusé qu’toi, si ça s’trouve. d’ailleurs, il a pas l’air d’gober ton p’tit numéro, c’lui du faux appel téléphonique. p’is tu l’sais d’avance qu’t’as merdé quand y a vos r’gard qui s’croisent d’nouveau dans l’rétroviseur. pourtant, t’fais semblant d’rien et t’poursuis ta comédie. jusqu’à c’que la bagnole s’arrête. feu rouge oblige. y a pourtant ton palpitant qui s’met à déconner, ton rythme cardiaque qui s’accélère. ça t’rassure pas, qu’la voiture soit immobile… coup d’œil qu’tu jettes dans toutes les directions possibles ; à gauche, à droite, devant, derrière… à l’affût du moindre bruit suspect. bref, un putain d’paranoïaque ! – j’m’attendais pas que ce soit aussi simple que ça. menton qui pivote à nouveau dans sa direction. t’aurais pu hurler d’joie qu’il ait avalé tes conn’ries aussi facilement, mais t’es presque déçu qu’ce soit si simple. p’is tu t’dis qu’il t’charrie, qu’p’t’être qu’il en a rien qu’marre d’s’obstiner avec un gars borné comme toi. parce que c’rare qu’t’abandonnes, adkins. t’es putain d’coriace et t’as l’pouvoir d’persuasion qui vient avec. malgré ta gueule d’p’tit con, t’es capable d’prendre des airs angéliques quand il l’faut. – n’empêche que c’est sympa d’la part de ton ami imaginaire d’te venir en aide. et voilà c’que t’attendais. tête qui s’incline machinal’ment sur l’côté, sourire en coin qui t’pend aux lèvres. ça t’amuse plus qu’il ait découvert la supercherie qu’il s’soit fait berner, en fait. parce que, t’as beau avoir la trouille qu’il t’foute dehors, lex, t’es quand même prêt à accepter ton sort et décorer l’bitume d’ta cervelle. au pire, t’pass’ras dans la rubrique nécrologique et p’t’être qu’il tomb’ra sur l’article qui t’sera dédié… p’is p’t’être que, là, il regrett’ra d’pas avoir joué l’jeu. lumière qui tourne au vert, caisse qui, pourtant, n’bouge pas d’un poil. tu t’mords la lèvres inférieure, la pulpe d’tes doigts qu’effleure la poignée. – j’vais donc faire ce qu’il suggère, continuer de rouler et arrêter d’te poser des questions sur tout ça. sourcil qui s’arque, surpris qu’il t’oblige pas à sortir. et y a ta main qui r’tombe, qui quitte la poignée, lorsqu’la voiture s’remet en route. t’soupires, enfonçant ta carcasse contre l’banc. les paupières qui s’ferment, l’myocarde qui s’synchronise d’nouveau. – j’peux savoir comment tu t’appelles au moins ? – lex. qu’tu souffles, à l’arrache, les yeux toujours clos. ces derniers qu’tu finis par ouvrir après que’ques s’condes. – ou adkins… comme tu préfères. t’aurais pu lui fournir une fausse identité, l’idée t’a même effleuré l’esprit. après, tu t’doutes qu’il mentionne ton blase à qui qu’ce soit après c’te nuit. c’probablement l’genre de truc qu’il tent’ra d’oublier, d’effacer d’sa mémoire. t’façon, tu l’imagines mal s’venter d’avoir « sauvé l’cul d’un gars trop chelou dénommé lex adkins » ! surtout qu’il doit bien être conscient qu’tu traines dans des trucs illégaux et que, du coup, ça fait d’lui ton complice. – p’is toi ? tu t’appelles comment ? t’lui r’tournes la question. pas parce que ça t’intéresse tant qu’ça, c’plutôt par politesse, comme il vient de – volontairement – t’sauver les miches. t’façon, t’pas convaincu non plus qu’il t’ait d’mandé ton blase parce qu’il en a que’que chose à branler. si ça s’trouve, c’tait rien qu’pour pas laisser un putain d’silence de mort régner dans l’habitacle. – alors… c’ça, ta vie ? j’veux dire… conduire toute la journée des gens snobs à leurs soirées mondaines ? tu l’interroges, à défaut d’avoir un sujet d’conversation intéressant à lui imposer. parce que t’as pas l’habitude d’échanger avec c’genre de mec… un mec normal, quoi. m’fin, qu’a l’air normal… si ça s’trouve, il transporte des cadavres dans l’coffre d’sa caisse et tu l’sais même pas ! – t’en as pas marre ? marre qu’on lui ordonne des trucs, marre d’écouter sans cesse les conversations banales des gens friqués. marre d’être en contact avec eux, marre de s’faire engueuler s’il arrive en r’tard. des préjugés… toi ? na. t’as juste des fréquentations d’merde, t’vas pas t’mentir. pas d’bonnes expériences avec les gens uppés, pour résumé. quoi que… t’as pas d’bonnes expériences tout court, lex.
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