Sujet: Re: We are family - Cassey Mar 19 Jan - 17:32
We are family
Cassey Warren
Elle n'était pas "moins" importante pour lui, bien au contraire. Cassey, c'est sans doute la femme la plus importante dans sa vie, l'une vers qui il ce tourne bien qu'il ait bien trop de mal à ce confier. Il ne cherche pas à l'éloigner pour lui faire du mal, mais juste pour la protéger, pas à mal ! Mais parce qu'il à toujours veillé sur elle, il a toujours cherché à la protéger du monde, des difficultés. Alors que cette fois, elle voulait juste être présente pour lui, mais cet instinct protecteur l'empêche de ce livrer totalement à sa soeur, la poussant par la même occasion à le détester. Lui en vouloir de la garder ainsi à distance alors qu'il n'y à pas lieu d'être. Lui plein de bonne volonté ce voit affronter un refus de la part de sa soeur qui refuse d'obtempérer. Les excuses ne semble pas l'atteindre ou peut être que ce n'est juste pas suffisent pour ce faire pardonner sa maladresse de la dernière fois. C'était injuste ! Parce qu'il ne l'avait pas fait pour lui faire du mal ! Juste pour la préserver de son mal-être. Et elle lui faisait payer de la pire des façons. Il ne voulait pas d'avantage compliquer les choses avec elle, alors Nikolaï reste calme face à sa soeur. Il la fixe dans l'espoir de pouvoir y lire quelque chose de positif. Mais à chaque fois qu'il ouvre la bouche, il a l'impression qu'elle aurait préféré qu'il ce taise. Il tente une fois encore de lui présenter des excuses, maladroites sans doute mais il essaie en vain. Visiblement ça ne suffit pas ou ça ne suffit plus. - Alors c'est pour ça ? Juste parce que je t'ai pas parlé ! Juste parce que j'ai pas envie d'entrer dans les détails de cette nuit ? C'est vraiment pour ça que tu me fais la gueule ? Parce qu'il souhaite juste lui épargner les détails, l'inquiétude, l'angoisse ? Juste parce qu'il ne ce sent pas capable d'en parler ? A elle ou qui que ce soit ? La voix encore calme, il tente maladroitement de conserver son calme. Son regard qui ce détourne sur sa tasse de café entre ses doigts, il récuse légèrement au fond de son siège sans oser la regarder. Non, elle ne compte pas lui parler, encore moins lui dire ce qui lui trotte dans la tête mais ... peut importe. - Ok ... Souffle t'il doucement avant ce de lever de sa chaise. - Alors je t'impose pas ma présence d'avantage. Attrapant sa veste, oui il compte s'en aller oui de toute façon il n'obtiendra rien d'elle sauf peut être ce disputer d'avantage avec elle et ce n'est pas ce qu'il souhaite.
Elle voudrait qu’il comprenne, elle voudrait qu’il la retienne, qu’il agisse comme un frère, un vrai frère.
Pas cette absence qu’elle subit depuis des semaines. Pas cet homme qu’il lui sert. Devant le mutisme de sa cadette, il se retrouve aussi laconique qu’elle. Désemparé, peut-être, car il n’a jamais eu droit à cette image d’elle. Toi, t’es de celles qui ne gardent rien pour elles. De celles qui se livrent à cœur ouvert. De celles qui explosent plutôt qu’elles ne retiennent. Cassey, elle montre sa colère, pour éviter de dévoiler sa peine. Mais, là tout de suite, elle n’a pas envie de céder à la fureur. Même son courroux, elle a la sensation qu’il ne le mérite pas. Alors elle reste impassible, elle reste glaciale, face à un frère qui demeure de marbre. Comme si, une fois ses excuses balancées, il ne pouvait rien faire d’autre pour l’apaiser. Rien faire d’autre pour la retrouver. Quand elle lui fait remarquer qu’elle ne tombait pas seulement sous un mauvais jour mais qu’il tentait seulement de l’écarter de ce gouffre dans lequel il s’enfonce, Nikolaï réagit mal. Il l’agace, même, encore davantage. « Je rectifie juste ce que tu dis et qui est faux. » Elle n’a aucune envie de se justifier. Aucune envie d’expliquer pourquoi il l’a blessée. Il l’a mise de côté, c’est toujours ce qu’il fait. S’il ne comprend pas tout seul comme c’est violent de la part de son propre frère, non, il ne comprendra jamais. Ce n’est pas elle qui va s’égosiller la voix à lui expliquer. Pourtant elle devrait.
Te dire, que tu me blesses chaque fois que tu m’écartes, te dire, que tu veux que je te dise tout quand je ne dois rien savoir, te dire, que je suis ta sœur, te dire, que moi aussi, j’ai un cœur,
et que tu le brises, chaque fois que tu m’imposes ces limites.
Mais elle comprend bien, elle, rien qu’à la manière dont il lui répond, qu’il trouve que ce n’est pas grand-chose. Il minimise non seulement son attitude envers elle, mais aussi l’impact que cela peut avoir sur elle. Il minimise ce qu’elle ressent alors, bien sûr, Cassey, elle ne lui en dira pas davantage. Toujours aussi froide, la poupée va visiblement trop loin. Elle arrive aux limites de son frangin. C’est presque un soulagement quand elle le voit se lever. « Très bien, bonne soirée. » elle rétorque aussitôt sans le raccompagner. Elle sent son cœur se serrer mais, déjà, la porte vient de claquer.
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Sujet: Re: We are family - Cassey 
Mar 19 Jan - 17:32
