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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
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 (tw) pale yellow ft. misha

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Blake Grayhall;

-- plutôt bête de sexe --
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Blake Grayhall



joland novaj
gypsophile (ava) ; drake (sign) ; mad'eyes (icons)
max ; oksana
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brandissant l'étendard de la doucereuse liberté.
collectionneur des passés fragmentés. les petits bouts de rien témoins de la déréliction de ceux qui les ont jetés. et blake ramasse, redonne un souffle, rétablit l'âme de quelques antiquités.
jolene - sage - brynn

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Message Sujet: (tw) pale yellow ft. misha    (tw) pale yellow ft. misha  Empty Mer 21 Oct - 23:53

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FT. @MISHA ORLOV

les premières morsures de l’hiver agressent l’épiderme gelée bien qu’emmitouflée dans la douceur du cachemire. les doigts agrippent l’écharpe, cherchent à ériger sa chaleur en rempart contre les vents humides. les articulations grincent, rouillées, elles craquent pour se libérer de la rigidité des carcans dans lesquels elles suffoquent. barbie, le clapotis des gouttes rebondit sur le parapluie déployé en cloche au-dessus de tes cheveux rassemblés en un chignon décoiffé. comme une douce mélodie dont les notes embellissent les journées grises. celle-là même qu’on fredonnait dans les oreilles de barbara. tu entends les volutes mélopées, les comptines de cette algerie lointaine que les neurones peinent parfois à se remémorer. ce ne sont plus que des bribes, les vestiges joyeux à la dérive dans les méandres gangrenés de l’existence bafouée. l’âme hurle à la mort quand les paupières se ferment sur ces images que tu imagines plus que tu ne te souviens. parfois, les lippes s’étirent de l’envie de caresser cette douce idée. celle qui se persuade qu’ils fredonnent entre leurs dents les louanges de cette jeune fille à qui tout souriait. elle et sa cascade de cheveux déroulés dans son dos. barbara comme l’étoile de l’espérance qui s’élève au-delà de la brume épaisse d’un matin nébuleux. cherchent-ils encore l’enfant perdue qui arpentait les ruelles sans craindre de percer le sommeil profond des monstres sous le lit. ceux qui se réveillent au moindre bruit, enclenchant cette marche mortuaire des vilaines charognes et leurs désirs mauvais.
aux pieds du perron de l'université, tu les observes, barbie, l'envie débordant presque des prunelles embruinées. dans un va-et-vient frénétique des heures de pointe, ils dévalent les marches, découragent ceux qui tentent de les escalader. les cigarettes se logent entre les lèvres portes-paroles de poumons en manque de quelques notes de goudron. et sous les expirations de nuages éphémères, les langues se délient, pestent contre les dictions impossibles à suivre, ou louent les mâchoires carrées des professeurs fixés sur leurs notes de papier. souvent, les oreilles de la poupée se glissent entre les corps pour y capturer des morceaux anodins de ces conversations vitales. celles dont ils t'ont privée, barbie, gommant la morosité d'un quotidien rythmé par des rires forcés. aux baisers fougueux sur un banc en bois branlant, décoré de ces tags en noir et blanc, s'est substitué les tendresses volées, arrachées, imposées sur un lit aux ressorts abimés.
barbara est morte, un peu plus chaque nuit, derrière le corps agonisant, tu la sentais partir. alors tu te dis qu'elle a réussi. des brides cruelles elle s'est libérée pour retrouver la chaleur de ces terres éloignées, dissipant les miettes d'un cauchemar un peu trop vrai. t'aimerais la voir descendre ces marches, barbie, les doigts fins crispées sur la lanière du sac qui creuse l'épaule, la caboche rêvassante d'un florilège de palabres enivrantes. mais les sourcils se froncent quand la mâchoire carrée du funeste prince bouscule les désirs tombés en disgrâce. ceux qui retournent dans les limbes noircies se protéger du poison fatal que misha porte en son sein. la gangrène horrifique du père substitué.
« voyez-vous ça, le fils du roi tenterait-il de fuir le royaume de papa ? »
les ricanements sont rauques dans la gorge déployée. face au jeune homme, le mirage se vide, dissipé dans l'obsidienne des iris braquées sur lui. barbie, le plexus furieux se gonfle face à celui qui prétend égaler le père mais sans pour autant en atteindre une once. simple soldat endoctriné, misha aurait pu être bien plus que ça. et t'y avais cru, barbie, à l'incarnation de l'absolution dans les yeux du jeune garçon, jusqu'à ce que les serres paternelles ne se renferment sur l'encéphale, exploitant les faiblesses pour une funeste gloire.
« ça n'sert plus à rien de prétendre misha, t’auras beau essayer, tu resteras toujours un sale bâtard. »
le venin est sans filtre face à celui qui ne t'a jamais impressionné, barbie. car il n'est qu'une version simpliste de l'horreur primaire. cette pâle copie nombriliste qui pense tout détenir dans le creux de ses mains. les traits se déforment sous un rictus mauvais. celui qui se charge d'une hargne infinie, gorgée de toutes ces années condamnée à l'infamie.
« t'es un peu loin d'la maison j'me trompe ? tu devrais peut-être assurer un peu plus tes arrières. »
elle défie, la poupée, de toute sa hauteur dans un jeu qu'elle construit. le myocarde bondit d'une perverse malice. celle d'y répandre la même nécrose qui t'habite.

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Message Sujet: Re: (tw) pale yellow ft. misha    (tw) pale yellow ft. misha  Empty Sam 7 Nov - 16:24

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Barbie & Misha

« Arrogant men with knowledge make more noise from their mouth than making a sense from their mind.  »
Le pas leste et chargé d’en découdre avec cette vie estudiantine qu’il s’apprête ce jour à quitter, Misha a percuté la pupille tout contre une iris familière sitôt le perron de l’université passé. Elle a ce regard terne, de ceux qui se croient beaux. Pense encore allumer les braises de la libido et du charme lorsqu’elle se redresse, le dos rigide et perclus des humiliations passées. Cette catin, Misha l’a connue depuis môme. Ne lui a jamais trouvé prestance ni particularité fabuleuse, à se demander ce qu’elle put bien foutre chez les Romashka. Alors lorsque son rire glauque s’échappe de sa gorge sèche, la pitié se love sous la paupière de Misha dont les orbes roulent vers le ciel.  « J’étais en train de me demander ce qui pouvait transformer mon mal de tête en tonitruante migraine, et te voilà. » Ce qu’elle lui crache de royaume, comme si elle en savait quelque chose. Comme si elle le connaissait véritablement, pas bien foutue d’aligner ses synapses et préférer se résoudre aux apparences, aux amalgames, aux raccourcis. Mais peut-il lui en vouloir d'avoir rempli ses entrailles de semences crasses plutôt que l'espace de son cerveau. Il lui pardonne ;  ce qu’elle lui crache avec ses airs de frustrée ménopausée, Misha n’en a cure. Passant ainsi devant elle, en dépit de ses attaques fielleuses, pas bien mordantes. Elle a des airs de gamine quand elle pense encore survivre aux moindres chocs et se nourrir de sa virulence fantoche.  Et comme il soupire lorsqu’elle l’insulte ; sa crise soudaine d'adolescence, ce pathétisme outrancier, ces insultes dérisoires et l'envie d'avoir l'air d'autre chose que ce qu'elle n'est. Paraît que les vieux gagnent en amertume à mesure qu’ils prennent de l’âge. Barbie, en l’espace de quelques années, a dû prendre cent ans. T'as l'air d'une chatte errante et folle, avec ton fiel d'adolescente au coin des lèvres. Et j'ai juste envie d'essuyer la mousse de rage à ton cerveau, t'assurer que tout ira bien. J'y suis pour rien si ta vie c'est moi, nous, la Romashka. Si tu te tasses, si tu t'enlises. Sache que y a quand même l'éclat désolé dans mon oeil lorsque je te regarde, pour ta dignité perdue, pas pour toi.

« Elle veut quoi la ménopausée. T'as pas d'autres choses à foutre que d'venir cracher des insultes dignes d'une môme de cinq piges ? Casse-toi, j'ai pas ton temps. » Ce qu’il lui siffle avec mépris et pitié lorsqu’il la toise à peine, s’éloignant de la catin miséreuse. Pourtant encore consommable, pourvu qu’elle ferme sa gueule et qu’elle se trouve un autre passe-temps juvénile, salvateur pour ses synapses.

(c) DΛNDELION ; @barbie brakni
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Message Sujet: Re: (tw) pale yellow ft. misha    (tw) pale yellow ft. misha  Empty Mer 30 Déc - 14:20

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FT. @MISHA ORLOV

les rois s'emparent de tout, démolissent les fondations de ces tours qu'ils renversent et qu'ils pillent de leurs doigts intrusifs. les serpents se faufilent, le long des peaux immaculées de ces silhouettes filiformes dans lesquelles ils plantent leurs crocs perfides, déversent l'immondice venimeuse sur le duvet gracieux. le poison nécrose les premiers éclats d'une vie, gomme les contours de l'imagination qui commençait à fleurir dans les songes des gamines. celles qui s'abandonnent encore à la douceur candide de quelques rêves volubiles. mais les poignes contre les mâchoires les assomment d'une dure réalité. de ce monde où personne n'ose avouer la grande supercherie qu'ont été les contes de fées. broyeurs de ces esprits qui s'élèvent au-delà des nuages pour y placer, dans les nids de coton, la pureté de leurs espérances. mais, comme les gouttes qui tentent de s'échapper de l'immense mélancolie des jours de pluie, les ingénues se sont écrasées. sur l'asphalte vorace où les monstruosités pullulent à la la lisère des lèvres hagardes. et de l'ichor de jouvence que renferment les innocentes ils s'abreuvent, imbibent les babines carnassières qui aspirent l'air de ces corps pour les laisser sans vie. à plus d'une il en aura goûté, misha, épris de la jouissance crasse que procure la sentence lascive et dégueulasse. lui, le bâtard du seigneur, fils du rien, sorti d'entres les cuisses indifférentes d'une mère qui n'a jamais voulu voir le visage décevant de celui qui deviendrait un minable. une ordure qui frappe, agresse, réduit en cendres l'intellect de celles aux ailes si grandes qu'elles éclipseraient son insignifiance moribonde. parce qu'elles ont la tête haute et la fierté dans les prunelles, l'air farouche mais fragile, la beauté naturelle qui asphyxie l'égo du mâle.
« tu fais comment avec elle ? »
face à la naïveté parfois crédule de l'agneau épargné. celui dont la grâce et la bonté ont fini par méduser les tyrans de ce monde. devant cette clémence immense, il faudrait leur baiser les pieds, s'agenouiller devant les regards haineux qu'ils portent sans que l'âme ne plie jamais. ils ont pu tout faire, barbie, sur le corps serpillère juste là pour essuyer les fragiles narcissimes de ces hommes qui n'existeraient jamais sans le corps de ces dames. la poupée est devenue muette, de ses gestes mécaniques rembobinés à chaque nouvelle tête. seulement quand le prince s'éloigne de la foule, l'hydre le poursuit, force l'illégitime à s'arrêter sur les mots sifflés par le serpent qui maudit.
« tu la prends entre quatre murs aussi ? tu lui dis qu'c'est une bonne fille si elle ferme sa gueule pendant qu'tu la baises misha ? »
ou la bête a-t-elle fini par aveugler la belle ? d'une minuscule dose d'euphorie dans les verres d'eau pour qu'elle ne voit jamais le vrai visage de l'imposteur. avide d'une boucherie héroïque, les billes obsidiennes semblent sombrer dans la folie impétueuse de la caboche frelatée. celle qu'ils ne cesseront jamais de pourrir alors même que leur semence infecte ne se déverse plus sur elle. face au monde qui la dépasse, l'âme souillée crève de goûter aux larmes vengeresses qui creusent leur nid sur les vestiges de la vie dérobée.
« tu crois qu'elle dirait quoi misha ? si elle était au courant d'tout ça ? »
il n'y a plus rien qui retient le monstre de sa furieuse envie de saigner le bourreau à blanc, de s'abreuver de la sève dégoulinant de la jugulaire sanguinolente. orgasmique fantasme de tremper les lèvres dans le goût rance et croupi de cette source renfermant les hideux maux de l'homme. ceux qui débordent et éclaboussent de leurs envies obscènes, infâmes, ignobles, de tous ces euphémismes incapables d'apposer sur leurs actes ces mots à la hauteur de leur violence et de leur barbarie. t'aimerais en être capable, barbie, de les condamner à ce même sort funeste, de déceler la détresse, l'odeur de cette pisse humiliante que les affres font couler. mais la chienne ne saurait mordre, condamnée à aboyer inlassablement contre le maître de son monde. car de la morsure, elle chutera, la pointe de la guillotine au-dessus de la tête insignifiante. et ils n'attendent que ça, barbie. que de ses mains la furie sombre, emportée par la démence extatique qui la transperce de ces aiguilles qu'elle s'enfonce sur toutes les parties de son corps. comme un destin tout tracé, barbie. celui que tu crèverais de partager avec le prince maudit.  

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Message Sujet: Re: (tw) pale yellow ft. misha    (tw) pale yellow ft. misha  Empty Sam 16 Jan - 11:46

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Barbie & Misha

« Arrogant men with knowledge make more noise from their mouth than making a sense from their mind.  »

TW : propos choquants (menaces, humiliation, viol, violence)

Il lui vient ce goût violent de la protestation, éructant sa rage tombant pourtant dans des yeux si frugaux. Car il ne demeure rien de moins spartiate et de moins rigide que le sombre faciès du jeune homme lorsqu’il la toise, à peine, de son regard méprisant illustrant le dégoût. Du silence qu’il lui renvoie, perlant au coin de ses lippes dédaigneuses, l’on sent la répugnance qu’il a pour elle, fille de rien leur devant tout, pas bien foutue de fermer sa gueule et d’aboyer ses avanies. Cet éclat dépravé luisant dans la pupille de l’homme goûte pourtant les menaces concrètes, celles qu’il exécutera puisque la putain n’est pas fichue de décolérer. C’est simple, pourtant, ce qu’on leur demande ; ouvrir les cuisses, exécuter des ignominies - de celles que personne n’ose faire - courber l’échine, fermer sa gueule. L’instinct de survie en branle devrait la dissuader de bramer ainsi, au point qu’il se demande si Barbie n’est pas tombée trop durement dans les délires hallucinogènes de l’ecstasy. Beaucoup de courage pour peu de bienfaits. Et elle le brave avec cette ridicule soif d’absolu, celle qui la mènera, très bientôt, à subir les gorges profondes pourvu qu’on y tasse bien tous ses aboiements de petite chienne.

"Tu crois qu'elle dirait quoi misha ? si elle était au courant d'tout ça ?" Et elle parle, comme si elle savait. La cohorte de ses absurdités se mêle à des chantages factices puisqu’ils savent si bien cadenasser l’intimité de leurs vies. Y a rien à y faire, des désolations qu’elle lui chante, elle ne peut rien savoir. Misha roule des yeux vers le ciel, usé de ces provocations infantiles qu'il peine à croire, bien apte cependant à lui rappeler les règles des géhennes dans lesquelles elle s’est engouffrée. « La seule chance que t’as c’est d’être dans un lieu public parce que y a longtemps que j’t’en aurais foutue une pour te rafraîchir la mémoire. » Il évoque, l’air digne, d’une décence outrageuse et de son sang froid déroutant, ce qu’elle semble avoir omis au détriment de sa vie. La voix rauque et posée glisse à elle telle une rivière de désolation, et c’est sans discontinuation, d’un timbre invoquant le laïus discret de la pluie et du beau temps comme il entame des horreurs, qu’il la rappelle à l’ordre. « Si t’es encore en vie, c’est simplement parce que t’as convenu d’un deal : le fric que tu nous dois, tu nous l’rembourses en tortillant du cul. Et que visiblement, y a un truc que t’as pas compris dans ce business, c’est que soit tu fermes ta gueule soit tu crèves. » L’horreur en cet instant, encore à peine distillée dans ses palabres, ne parvient pas à le troubler. Misha a jeté un coup d’oeil par-dessus la mégère afin de s'assurer de l'indifférence des badauds, de ces attitudes décontractées que l’on emploie lorsque la conversation se fait courtoise. Lorsque sa pupille percute à nouveau celle de son vis-à-vis, y a ce moment fugace, comme striant sa cornée, indiquant que quelque chose d’horrible fond soudain sur elle. « Voilà donc ce que j’te propose : j’te laisse... » Un coup d’oeil au cadran de sa montre, moue pensive à l’appui. « Quinze heures pour réfléchir à ce que t’as fait, demander pardon, te foutre sous Xanax peut-être, ça t’ferait du bien. Hyacinthe doit avoir ça dans ses placards. » Il a la voix mielleuse, paternelle, condescendante. Les ignominies à venir en étendard. « Mais si demain à huit heures tapantes, tu persistes à ouvrir ta grande gueule pour ne rien dire, on vient te chercher. » Pause volontaire. L’abysse de son regard dépeint les tourments à venir. « Et j’laisserai tous mes hommes te grimper dessus. J’laisserai tous les clodos du coin qu’on a amassé au passage te grimper dessus. Et si t’as encore assez d’force pour aboyer, j’laisserai nos clébards, te grimper dessus. » Misha ne cède rien. Ni un ersatz d’espoir, ni un éclat d’humanité lorsqu’il la toise. Seulement des menaces suintant la crasse sincérité.  « Entre nous, et d'après les filles, paraît que c’est pas c'qu'il y a de plus agréable mais les plus récalcitrantes finissent toujours par la fermer. » Il assène ses avertissements avec la froideur rude des steppes russes, présageant son mauvais sort à venir si elle venait, encore une fois, à déprécier la bestialité du milieu de la pègre.
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Message Sujet: Re: (tw) pale yellow ft. misha    (tw) pale yellow ft. misha  Empty Ven 26 Fév - 22:43

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FT. @MISHA ORLOV
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médiocre vaudou terrassé par les maux que les promesses du temps n'ont jamais su effacer. apostasie d'une mélodie vétuste, tant de fois murmurés aux traumatismes impérissables. ceux qui s'ancrent dans la fibre des os et ces jointures fêlées que le poison gangréné continue, chaque minute qui passe, à scléroser. jamais elles n'oseraient se soustraire, ces sempiternelles fêlures, de l'emprise détenue sur le corps marionnette. car la houle est impuissante, dépose les grains de sable qui agressent la carne sans qu'ils ne viennent gommer les reliefs stellés. honnie, la clémence s'embourbe dans les piétinements du temps. mouvance imposée à ceux qui le refusent, les paupières fermées sur l'avenir qui s'esquisse mais qui pourtant apparaît si lointain. comme un mirage dépeignant une utopie impensable où le bonheur s'érige sur des lippes décousues, où le derme redevient lisse, poli par les rêves éveillés dans lesquels tous se perdent. les bleus de l'âme se confondent alors avec la douceur azurée qui surplombe les silhouettes. sanctifiées d'un éden perdu, résignées à n'exister qu'au travers d'espérances illusoires que les chimères disséminent ça et là. de simples gouttes pour les cellules asséchées qui crèveraient d'être terrassées par un raz-de-marée. piètre remède qu'une fuite impossible vers ce lointain où rien ne laisse présager la présence de la poupée. l'existence résumée à l'infini d'un trou béant. la chute vertigineuse que tout le monde observe de loin, prenant soin de prendre un autre chemin, changer de trottoir pour être sûr de ne jamais attraper cette lèpre des temps modernes qui ne fait que broyer les bouts d'âme dans son vicieux chaos. parce qu'en étendard, les horreurs se vilipendent. l'effroi des mots brutaux qui étouffe, prive d'humanité la carcasse objectifiée. loin de n'être qu'un imaginaire mauvais mais bien l'expression des ignominies d'une réalité opaque. là où la vulgaire barbaque est balancée dans l'habitacle des rats avant d'être donnée aux chiens, n'est rien de plus qu'un énième morceau de viande, tendre et bien trop juteux pour ces crocs qui déchirent la chair qui ne vaut plus rien.
« va crever. »
dans le fond des abîmes qui étoufferont les ardeurs profanes. dans les limbes lucifériennes sur lesquelles le corps s'écrase, la chair imbibée d'éthanol pour qu'elle périsse sous les flammes. et l'âme avec. une fois la peau noircie, carbonisée puis fondue, ne restant qu'une vieille paire d'os, les dents et les trous béants de la vermine faite homme. celui qui trouvera encore, par sa poussière étouffante, les moyens d'infester les vivants. sifflé entre les dents, à peine audible, l’espoir se meurt entre les lippes, confié au vacarme des véhicules environnants, des cris poussés par la foule agacée par ses tribulations futiles. les muscles se tétanisent, menacent de s'effriter, se fondre dans le néant pour échapper aux infamies qui ont l'effet d'une claque. de ces mains puissantes qui s'élèvent sur les joues, décrochent les mâchoires, s'abattent sur les dents avant d'empoigner le cou. le mal aux phalanges nécrosées déposant son poison insidieux couvert sous ce parfum de propre qui donne la nausée. celle qui achève la poupée, le corps capitulant sous les poings assénés par ces remembrances morbides. la vase visqueuse des tripes sont déguelées, répandues sur l’asphalte qui écorche les genoux fracassés contre lui. coup assassin qui rompt les derniers fils de la marionnette forcée de choir aux pieds de l’intouchable. bâtard fait prince que rien ne brisera. alors dans l’écume effroyable, l’hydre se noie, délaisse la carcasse inondée de la démence obscène. celle qui fait naître l’éclat du désespoir à la surface des obsidiennes embruinées, crachant à leur tour la crasse de ces atrocités. ces flots d’ignominies dont l’esquisse qu’il en fait n’est qu’un minuscule iceberg escamotant de pires abominations.
« papa s’rait fier de toi, misha... c'est une certitude. le parfait petit soldat… t’as rien à lui envier. »
entrecoupé des derniers crachats, la main venant éponger la bave qui s’accroche aux commissures entrouvertes. l'esprit se répugne, meurt d’envie de se crever les yeux pour ne plus jamais voir ces images qui s’affichent. clairs et limpides, ces rideaux de souvenirs noirs, occultant le reste. la vie d’avant bercée par les chants des sirènes. peut-être une vie rêvée, barbie, fabulée grâce aux espoirs injectés, les hallucinations répétées lorsque l'encéphale était trop éreinté pour être autre chose que docile.
« fais pas ça misha, je t'en prie, juste... donne-moi une autre chance, j'le referai plus, c'était des conneries de toute façon, juste comme ça, des conneries... »
la fierté se ravale, barbie, déchire sur son passage les fondations de la dignité. mais que vaut-elle finalement, cette vulgaire paillasse poussiéreuse qui essuie la boue immonde incrustée sur les semelles de leur chaussure. poupée se fait vermine qui s'empêche de ramper pour supplier la clémence. rongée par les désirs lâches de cette survie qui l'oblige à se parer du voile de l'abnégation.      

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Message Sujet: Re: (tw) pale yellow ft. misha    (tw) pale yellow ft. misha  Empty Lun 22 Mar - 19:46

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Barbie & Misha

« Arrogant men with knowledge make more noise from their mouth than making a sense from their mind.  »

Il a décelé dans l’éclat fielleux de son regard la haine viscérale qu’elle lui crache, mais qu’importe. Puisque la putain n’a de valeur que l’argent qu’elle soutire à la liqueur de son entrejambe, à la sueur de ses peurs, au sel de ses larmes, et que l’inconsidération de Barbie se fracasse tout contre les courtines glacées de Misha, ses yeux qui jamais ne cillent ni ne s’émeuvent. Et sans doute est-ce pour cela qu’elle s’épanche vigoureusement sur le mimétisme du fils envers le père, cette engeance des géhennes éduquée par Cerbère, "c’est qu’il s’rait fier de toi", clame-t-elle de sa voix rauque de dégoût. Et Misha ne s’anime guère d’humanité pas plus qu’il ne se trouble de sa détresse ; la cambrure est belle, digne et déployée, le port de tête altier qu’on ne saurait abattre. C’est qu’il a proféré ses menaces dans une angoissante franchise avec la ferveur des tyrans, la confiance des despotes. C’est intransigeant qu’il monnaye sa marchandise et manipule le produit ; si Barbie ne ploie pas sous la sommation, alors elle se brisera sous les amas de chairs voraces. Et comme il se fout de ce qu’il adviendra d’elle, puisque Barbie n’entre plus que dans la subdivision du trading spéculatif ; si tu comptes pas nous cracher le fric, alors tu nous cracheras ta dignité. « fais pas ça misha, je t'en prie, juste... donne-moi une autre chance, j'le referai plus, c'était des conneries de toute façon, juste comme ça, des conneries... » L’homme est de marbre, seule l’insensibilité sculpte ses traits fins. Le mutisme qu’il déploie fracture les dernières revendications de Barbie ; pourvu qu’elle s’en tire, cette fois, murmure-t-elle en filigrane. Misha, c’est sa cruauté qui pense. Son inclémence qui la jugule, sa barbarie qui le musèle. Il a pris le temps de la réflexion de trop longues secondes, interminable pénitence, sans que son faciès ne trahisse ses pensées. Et ça se voit, dans son regard de givre qu’il ne compte pas lui concéder cette chance, que le non dessine déjà le pourtour de ses lippes, se roule sous la langue. Un soupir, léger comme lorsqu’on se meurt de frustration, corrobore alors sa grande mansuétude. « J’te donne un sursis, mais c’est juste parce que j’t’aime bien. » Elle a la chance, la putain, de s’attirer les maigres faveurs du fils de l’empereur des vices.  « On viendra te chercher quand même demain matin. T’en fais pas, juste pour une balade entre amis. Boire un café. S’promener sur les baies du Queens. » La pause volontaire ourle ses lippes d’un sourire charmeur, cruel au demeurant. « Passer du bon temps, tous ensemble. » De ce qu’il menace, c’est certain, qu’il faudra passer sur son corps de frondeuse pour en découdre. Des coups de reins pour aiguiser la douleur, briser la psychée. C’est rien que du sale poncif, mécanisme bien fétide, mais ça a le mérite de fonctionner. Toujours. Quand elles geignent ou pire, quand elles se taisent, la gorge écrasée par des sanglots putrides, y a toujours leurs corps qui se démantèlent. La désarticulation de la dignité, la consolidation de la honte.

Il a porté la main à son menton comme l’on invoquerait un geste romantique. La douceur dans les doigts ainsi déployés témoignent de la perversité de son regard, planté fort dans le sien. « Fais-toi belle pour notre rencard. » Il a le mérite d’être glaçant dans ses atteintes pseudo sentimentales. Et d’un baiser qu’il dépose sur sa joue, a scellé le contrat des chairs brisées avant de tourner les talons. Faudra pas v'nir chialer Barbie, quand tu me supplieras de t’laisser ravaler tes conneries.

(c) DΛNDELION ; @barbie brakni
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