Rendez-vous [PV Silene]

“ Tu es sûr que tu ne veux pas que je ferme avec toi ?”

“ Oui !”

J’avais été, pourtant, clair. J’étais en mesure de fermer seul. Je n’avais plus besoin de soutien pour accomplir mes tâches. Les derniers jours de congé m’ont permis de prendre soin de moi, de me comprendre et trouver des solutions à mes dilemmes. Enfin, j’étais assez grand pour fermer ma propre boutique.

Il faut dire que je paraissais nerveux, très tendu. Cela pouvait inquiéter mes collègues, craignant une rechute. Mon silence et mon soucis des autres avaient joué contre moi et depuis, mes proches prennent plus attention à moi. J’appréciais beaucoup étant plus considéré, reconnu par mes pairs, mais ce soir précis, j’espérais à ce qu’on me laisse tranquille.

Ce n’était pas par méchanceté, ni pour me cacher. Au contraire, je prenais du mieux avec le désir de changer d’attitude, de vision de ma vie, de mes objectifs. Ne plus avoir peur d’oser. Être capable de composer un message texte à une demoiselle et l’inviter dans ma boutique.

Je l’avais fais et elle avait accepté mon invitation. L’inviter en soi était un stress fou, mais de savoir qu’elle franchira la porte dans moins de 2 heures, me foudroyait. N’ayant échanger que quelques mots, c’était irréel pour moi d’avoir entrepris cette démarche, de poursuivre cette conversation. Une triste habitude d’avoir aucun retour, j’avais déjà anticipé les mots d’excuses qu’elle aurait pu utiliser pour décliner mon offre.

Mais elle avait accepté, elle sera là sous peu…dans ma boutique….

J’apparaissais, de nouveau, sortant de mon atelier, dans une tout autre tenue. Plus propre, plus soignée. Une belle chemise bleuté, un pantalon propre et de belles bretelles noir. Je n’avais pas choisi de garder mon chapeau, ayant préféré me coiffer et peigner ma chevelure rebelle vers l’arrière et ainsi dégager mon visage.

“ Mais…pourquoi tu t’es changé, Wil ?…Tu t’es mis beau, dis donc…? “

Il était encore là !? Il venait de me surprendre alors que j’ajustais l’éclairage; créer une belle ambiance chaleureuse. J’étais coincé; nerveux et en colère de le voir encore en ce murs.

“ Mark, tu peux quitter la boutique, maintenant !? Je…je vais assurer seul. Ça va aller, merciiii ! “ disais-je en allant même le reconduire à la porte de derrière.

“ Ohhh et du parfum en plus…? Ohhhhh, j’y crois pas ?! Tu as un rancard ?! C’est ça, hein ? “

“ Je vais t’appeler demain pour ton horaire de la semaine prochaine….”

“ Elle s’appelle comment ? Je la connais…? C’est pour ça le gâteau dans le frigo de ton atelier ? C’est toi qui l’a fait pour elle ? ”

“ Ne me dis pas que tu en as mangé ?! “ hurlais-je arrêtant d’un seul coup de le pousser vers la porte.

“ Non, bien sûr que non… J’ai eu ma leçon, la dernière fois…”

“ Alors, ne reste pas plus longtemps, mon vieux. Vas te reposer et on se reparle demain.”

“ Ohhh Wil…dis-moi…”

“ Bonne soirée !!! “ disais-je en fermant la porte derrière lui…

Je n’avais pas envie d’en parler. Que tout le monde soit au courant de ma vie privée. Même si elle n’était pas des plus enlevante, j’avais nullement besoin d’avoir des échos à ce sujet et me stresser d’avantage. Donc, je voulais avoir toutes les chances de mon côté en restant discret.

Cela dit, Mark m’avait fait perdre du temps, accélérant le pas sur mes préparatifs.

Enfin, rien d’extraordinaire. Je voulais juste être plus minutieux dans le ménage de mon atelier, des étagères et de la section d’écoute. J’aimais bien que les jeunes s’y installent après les cours pour végéter entre amis, mais ils avaient du mal à garder l’endroit propre.  Et puis, c’était dans cette espace que j’avais installé une table. Une table adéquate pour la recevoir convenablement pour un dîner. Je tenais à ce que nous soyons à l’aise et confortable. Mon côté minutieux et….romantique exigeaient de moi de porter cette attention particulière. Des instruments, des chandelles, un tourne-disque; la scène idéale pour une belle rencontre…

En espérant qu’elle se présentait…

J’étais à l’avance, certes, mais…mais j’avais toujours cette peur…revivre ces mauvaises expériences. Un imprévu, une annulation ou carrément me faire poser un lapin. Je crois que…j’aurais vraiment du mal à encaisser si…

Non, je devais pas songer à cela. Après m’être regarder pour la 5e fois dans la glace, j’avais décidé d’occuper mes mains à l’aide d’une guitare. Je prenais place sur un des divans, celui en face de la porte d’entrée afin d’être sûr de l’apercevoir. Je ne composais pas. Uniquement de l’improvisation pour m’occuper l’esprit. De rester positif…

Le bruit de la cloche d’entrée…

Bonsoir, Wilhelm.

J’arrêtais de jouer d’un coup, me dressant d’un bond, tenant ma guitare entre les mains. Je la regardais au loin. La nervosité à son maximum.

“Silene ! …Bonsoir…”

Idiot, ne reste pas planté là à la regarder ! Malaisé, je déposais ma guitare rapidement avant de m’avancer en sa direction et l’accueillir convenablement. Mes lèvres blanches ne pouvaient pas s’empêcher de lui sourire. Mes mains nerveuses se cachaient dans mes poches arrière.

Elle était bien ici, voulant ce rendez-vous avec moi.

“ Ohhhh, c’est…c’est génial d’amener l’Italie dans le Bronx…Ce sera encore plus qu’agréable.” disais-je en prenant la bouteille délicatement dans mes mains, effleurant légèrement les siennes.

Un léger silence…regardant à peine l’étiquette de la bouteille. Mon attention était complètement ailleurs. Ravissante dans cette tenue.

“ Merci d’avoir accepter mon…mon invitation…Je…Enfin…Bienvenue dans ma boutique…Le grand projet de ma vie. “

Je la contournais, le temps de fermer la porter derrière elle et tourner le carton indiquant “ Fermer”. Qu’importe l’heure, j’avais le dernier mot.

D’un geste courtois, je l’invitais à avancer et se promener dans la première section qui était les vinyles.

“ Ici, c’est la section de disque. Je me consacre surtout au vinyle…Je trouve l’objet en soi plus…intéressant, plus…artistique. Le son, même est différent qu’avec ces disques compacts ou pire…le mp3…”

Je m’arrêtais, voyant bien que je m’emportais…ayant toujours cette bouteille dans les mains.

“Ohhh, je…Peut-être vous…voudriez que je vous sers quelque chose à boire avant que je vous fasses visiter ? Vous voulez qu’on boive votre vin ou…j’ai..j’ai d’autre sorte de boisson, si vous préférez.”

Désespoir, je galérais déjà et cela ne faisait que 5 minutes qu’elle était chez moi.

“ Tu es sûr que tu ne veux pas que je ferme avec toi ?”

“ Oui !”

J’avais été, pourtant, clair. J’étais en mesure de fermer seul. Je n’avais plus besoin de soutien pour accomplir mes tâches. Les derniers jours de congé m’ont permis de prendre soin de moi, de me comprendre et trouver des solutions à mes dilemmes. Enfin, j’étais assez grand pour fermer ma propre boutique.

Il faut dire que je paraissais nerveux, très tendu. Cela pouvait inquiéter mes collègues, craignant une rechute. Mon silence et mon soucis des autres avaient joué contre moi et depuis, mes proches prennent plus attention à moi. J’appréciais beaucoup étant plus considéré, reconnu par mes pairs, mais ce soir précis, j’espérais à ce qu’on me laisse tranquille.

Ce n’était pas par méchanceté, ni pour me cacher. Au contraire, je prenais du mieux avec le désir de changer d’attitude, de vision de ma vie, de mes objectifs. Ne plus avoir peur d’oser. Être capable de composer un message texte à une demoiselle et l’inviter dans ma boutique.

Je l’avais fais et elle avait accepté mon invitation. L’inviter en soi était un stress fou, mais de savoir qu’elle franchira la porte dans moins de 2 heures, me foudroyait. N’ayant échanger que quelques mots, c’était irréel pour moi d’avoir entrepris cette démarche, de poursuivre cette conversation. Une triste habitude d’avoir aucun retour, j’avais déjà anticipé les mots d’excuses qu’elle aurait pu utiliser pour décliner mon offre.

Mais elle avait accepté, elle sera là sous peu…dans ma boutique….

J’apparaissais, de nouveau, sortant de mon atelier, dans une tout autre tenue. Plus propre, plus soignée. Une belle chemise bleuté, un pantalon propre et de belles bretelles noir. Je n’avais pas choisi de garder mon chapeau, ayant préféré me coiffer et peigner ma chevelure rebelle vers l’arrière et ainsi dégager mon visage.

“ Mais…pourquoi tu t’es changé, Wil ?…Tu t’es mis beau, dis donc…? “

Il était encore là !? Il venait de me surprendre alors que j’ajustais l’éclairage; créer une belle ambiance chaleureuse. J’étais coincé; nerveux et en colère de le voir encore en ce murs.

“ Mark, tu peux quitter la boutique, maintenant !? Je…je vais assurer seul. Ça va aller, merciiii ! “ disais-je en allant même le reconduire à la porte de derrière.

“ Ohhh et du parfum en plus…? Ohhhhh, j’y crois pas ?! Tu as un rancard ?! C’est ça, hein ? “

“ Je vais t’appeler demain pour ton horaire de la semaine prochaine….”

“ Elle s’appelle comment ? Je la connais…? C’est pour ça le gâteau dans le frigo de ton atelier ? C’est toi qui l’a fait pour elle ? ”

“ Ne me dis pas que tu en as mangé ?! “ hurlais-je arrêtant d’un seul coup de le pousser vers la porte.

“ Non, bien sûr que non… J’ai eu ma leçon, la dernière fois…”

“ Alors, ne reste pas plus longtemps, mon vieux. Vas te reposer et on se reparle demain.”

“ Ohhh Wil…dis-moi…”

“ Bonne soirée !!! “ disais-je en fermant la porte derrière lui…

Je n’avais pas envie d’en parler. Que tout le monde soit au courant de ma vie privée. Même si elle n’était pas des plus enlevante, j’avais nullement besoin d’avoir des échos à ce sujet et me stresser d’avantage. Donc, je voulais avoir toutes les chances de mon côté en restant discret.

Cela dit, Mark m’avait fait perdre du temps, accélérant le pas sur mes préparatifs.

Enfin, rien d’extraordinaire. Je voulais juste être plus minutieux dans le ménage de mon atelier, des étagères et de la section d’écoute. J’aimais bien que les jeunes s’y installent après les cours pour végéter entre amis, mais ils avaient du mal à garder l’endroit propre.  Et puis, c’était dans cette espace que j’avais installé une table. Une table adéquate pour la recevoir convenablement pour un dîner. Je tenais à ce que nous soyons à l’aise et confortable. Mon côté minutieux et….romantique exigeaient de moi de porter cette attention particulière. Des instruments, des chandelles, un tourne-disque; la scène idéale pour une belle rencontre…

En espérant qu’elle se présentait…

J’étais à l’avance, certes, mais…mais j’avais toujours cette peur…revivre ces mauvaises expériences. Un imprévu, une annulation ou carrément me faire poser un lapin. Je crois que…j’aurais vraiment du mal à encaisser si…

Non, je devais pas songer à cela. Après m’être regarder pour la 5e fois dans la glace, j’avais décidé d’occuper mes mains à l’aide d’une guitare. Je prenais place sur un des divans, celui en face de la porte d’entrée afin d’être sûr de l’apercevoir. Je ne composais pas. Uniquement de l’improvisation pour m’occuper l’esprit. De rester positif…

Le bruit de la cloche d’entrée…

Bonsoir, Wilhelm.

J’arrêtais de jouer d’un coup, me dressant d’un bond, tenant ma guitare entre les mains. Je la regardais au loin. La nervosité à son maximum.

“Silene ! …Bonsoir…”

Idiot, ne reste pas planté là à la regarder ! Malaisé, je déposais ma guitare rapidement avant de m’avancer en sa direction et l’accueillir convenablement. Mes lèvres blanches ne pouvaient pas s’empêcher de lui sourire. Mes mains nerveuses se cachaient dans mes poches arrière.

Elle était bien ici, voulant ce rendez-vous avec moi.

“ Ohhhh, c’est…c’est génial d’amener l’Italie dans le Bronx…Ce sera encore plus qu’agréable.” disais-je en prenant la bouteille délicatement dans mes mains, effleurant légèrement les siennes.

Un léger silence…regardant à peine l’étiquette de la bouteille. Mon attention était complètement ailleurs. Ravissante dans cette tenue.

“ Merci d’avoir accepter mon…mon invitation…Je…Enfin…Bienvenue dans ma boutique…Le grand projet de ma vie. “

Je la contournais, le temps de fermer la porter derrière elle et tourner le carton indiquant “ Fermer”. Qu’importe l’heure, j’avais le dernier mot.

D’un geste courtois, je l’invitais à avancer et se promener dans la première section qui était les vinyles.

“ Ici, c’est la section de disque. Je me consacre surtout au vinyle…Je trouve l’objet en soi plus…intéressant, plus…artistique. Le son, même est différent qu’avec ces disques compacts ou pire…le mp3…”

Je m’arrêtais, voyant bien que je m’emportais…ayant toujours cette bouteille dans les mains.

“Ohhh, je…Peut-être vous…voudriez que je vous sers quelque chose à boire avant que je vous fasses visiter ? Vous voulez qu’on boive votre vin ou…j’ai..j’ai d’autre sorte de boisson, si vous préférez.”

Désespoir, je galérais déjà et cela ne faisait que 5 minutes qu’elle était chez moi.

J’y arriverais jamais…

À rester calme. Rester détendu…Ne pas paraître nerveux devant une invitée. Non, il fallait que je comble le vide, que je remplis l’espace de mots afin de détourner l’attention. Éviter qu’elle s’attarder sur mes mains tremblantes ou entendre mon coeur battre à la chamade.

Le seul sujet dont je suis à l’aise et qui me permet de bien paraître: la musique. Ma boutique qui m’occupm’occupe corps et esprit. Certains de mes proches oseront dire que cet amour m’emprisonne. Me condamne à m’isoler dans cet endroit sans avoir la possibilité de rencontrer des gens nouveaux.

Et pourtant, cette charmante demoiselle se trouvait ici, dans ma boutique, alors que je l’avais rencontré durant une soirée où j’ai osé franchir le seuil de ma porte. Que je voulais prouver aux autres que j’étais capable de me dégourdir, d’avoir du plaisir…

Je voulais changé…Changé la manière de me voir, d’être perçue. Être capable de socialiser sans être tourmenté.

Mais je…je débutais mal, très mal…

Seulement de tenir cette bouteille affichait mon stress, mon angoisse d’être l’hôte.

“ Ohhh, mais oui, bien sûr. Sans problème…Pardonnez-moi, j’ai..j’ai …cette tendance de…vouvoyer quand je ne connais pas la personne.” disais-je gardant la tête baissé, les doigts glissant sur le rebord de l’étiquette….

Comme cette tendance de jouer le guide afin d’éviter de parler concrètement de sujet personnel. Relater des faits sur des artistes qui me parlent plutôt que de parler de moi-même..

“ Oui…mon univers…c’est le mot. Un endroit où je me sens bien…sans jugement…Venez, je vous…je te prie.”

Je répondais à sa demande en prenant les devants, marchant d’un pas ferme vers le fond de la boutique; la pièce des instruments où j’avais tout préparer; une belle table, des ustensiles, napperons et coupes de vin. J’avais même osé de prendre les lumières de Noël et tamisé la pièce afin de créer un bel effet. Un tourne disque dans le coin avec un vinyle de mon bluesman préféré.

Un peu trop romantique ? J’espérais que non…

Je me retournais vers elle, timide, lui présentant l’endroit où nous allions manger et apprendre à ce connaître…

“ Je crois qu’ici, on…on sera bien. C’est une pièce agréable…avec tous ces instruments autour…”

Un piano, des guitares accrochées, des violons, même une batterie au fond. Avec ces petites lumières, c’était chaleureux…Enfin, je le souhaitais.

Je m’empressais de prendre le tire-bouchon et l’insérer dans la bouteille afin de verser le vin dans les deux coupes…

“ Tu…tu aimes quel genre de musique…Un style en particulier ?”