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 crier tout bas. (warston)

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Message Sujet: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Sam 28 Nov - 21:09


♛ ♛ ♛
{ crier tout bas }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren
Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie
Raconte-moi, qu’on puisse trembler ensemble
Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus
Raconte-moi, qu’on puisse crier tout bas
Crier tout bas
J’ai voulu calmer ton souffle qui s’étouffait
Des courses vers le vide, ton rire qui soupirait
Si tu mets le cap vers des eaux restant troubles
Je serai le phare qui te guidera toujours


La nuit tombe sur la cité new-yorkaise.
Les rayons lumineux de l’astre solaire disparaissent,
pour ne laisser plus place qu’à ses lumières artificielles.
Loin de l’effervescence des immenses buildings, elle se trouve ici, assise sur le balcon d’un appartement vide. Elle observe les éclats illuminés de la ville qui ne dort jamais et, par intermittence, les poussières célestes à peine décelables dans un ciel voilé. À la recherche des étoiles disparues bien avant sa naissance, elle essaie de se focaliser sur elles plutôt que sur sa souffrance. Les opales portées vers les hauteurs stellaires, l’âme en perdition voudrait oublier ses peines. Les laisser se faire engloutir dans la voûte cosmique, qu’elle les étreigne et les avale comme tous ces astres péris. Elle voudrait se laisser absorber par cet infini, ne plus faire qu’un avec ce vide.
Et fermer les yeux, un instant, sur sa propre existence.
Le cafard habituel, de cette solitude qui l’étreint. Elle revient, chaque fois, comme un vice devenu ordinaire, après tant d’années à le supporter. Tous les démons ne sont pas loin, toujours à mi-chemin, entre les ténèbres et son esprit torturé. Les pensées obscures, tournées vers les abysses, alors que la belle abîmée est censée retrouver son petit-ami,
l’homme qui partage sa vie,
quand il en a envie.

Nikolaï, où es-tu ?
Nikolai, m’entends-tu ?

Elle t’appelle,
comme un appel à l’aide,
un feu de détresse,
un putain d’s.o.s,
elle t’appelle,
en vain.


Un soupir las s’échappe de ses lippes carmin, avant qu’elle ne se serve une nouvelle coupe de vin. La troisième, probablement. Ou la quatrième, potentiellement. Elle observe le grand cru posé sur la petite table en verre face à elle. Beaucoup trop vide, pour que ce soit seulement le troisième. Elle repose le cristal et le pousse du bout de ses doigts. Pas la moindre envie d’accueillir Nikolaï, dans un piteux état. Nouveau soupir, c’est sur le drap noir de ce ciel sans étoiles qu’elle repose ses iris assombris. L’attente la ronge, non pas par l’impatience de le voir enfin franchir le seuil de cette porte. C’est l’inquiétude qui la submerge, chaque fois qu’il arrive trop tard. Cela, elle en est sûre, c’est bien la quatrième fois. Loin d’être dans les habitudes de l’homme qu’elle aime, elle s’interroge sur ce qui se passe en ce moment dans sa tête. La reprise de son travail, peut-être. Ou bien, c’est elle, le problème. Peut-être qu’il regrette. Peut-être qu’il la déteste. Peut-être qu’elle a fait une chose de travers. L’attente la dévore, non pas pour l’envie de le retrouver, juste pour être enfin rassurée. Sentir le soulagement la gagner, de l’entendre enfin passer la porte d’entrée. Et, soudain, comme un miracle venu de nulle part, elle entend le cristallin indiquant son arrivée. La nymphe se redresse, tout en finesse, pour le rejoindre. La démarche gracile malgré les trois, ou quatre, coupes ingurgitées. Elle arrive devant la porte en marbre et, enfin, se retrouve face à Nikolaï. « Bonsoir. » elle le salue, le sourire disparu, mais les prunelles recouvertes de ces éclats de vie. Elle se rapproche pour s’emparer de ses lippes. Un baiser enivrant, enivré, aussi. « Je me demande ce qui t’a pris autant de temps. » elle murmure contre ses lèvres, avant de reculer tout juste la tête. Juste assez pour que ses billes noires croisent les siennes. L’océan d’ordinaire si pur, paraît tourmenté, de ces vagues qui sont devenues un secret. Le dîner est foutu, son appétit perdu. Mais, lui, enfin, il est là.
Ils sont là.
Isabella et Nikolaï,
la magie opérera,
ou pas.
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Message Sujet: Re: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Mar 1 Déc - 20:48

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Isabella Kingston


La nuit tombait doucement sur la cité new yorkaise, la lumière si réconfortante du jour qui décline doucement pour laisser place aux ombres beaucoup moins rassurantes de la nuit. Moment qu'il redoute comme chaque fois depuis que son âme flache du mauvais côté. Les abysses qui l'attirent alors qu'il tente désespérément de ce maintenir à la surface. Doucement, la vie reprenait son cours, difficilement. Nikolaï n'avait plus la sensation de rien, juste d'être spectateur des propres vies sans qu'il ne puisse y intervenir ou y changer quoi que ce soit. Ce sentiment de malaise qui persiste. Cette angoisse grandissante qui prend de plus en plus possession de son être alors qu'il ne semble rien pouvoir y faire.

C'est l'esprit ailleurs qu'il marche le long du trottoir, pensif alors qu'il ce dirige doucement en direction de l'appartement d'Isabella. Ce soir ils devaient s'y retrouver afin d'y partager un dîner et sans doute le reste de la nuit. C'est ce qu'ils faisaient désormais. Ils ne formaient plus vraiment un couple ou peut être que si, ils l'étaient mais il n'y avait plus la moindre prise de tête entre eux et c'était juste parfait. Ils renouaient si facilement, ils retrouvaient leurs petites habitudes. Il n'y avait qu'avec elle qu'il ce sentait bien, préservé de ses souffrances, comme si elle était son bouclier, sa protection. Pourtant ce soir encore c'est avec beaucoup de retard qu'il prend la direction de son appartement, sans la prévenir, alors que ça ne lui ressemble pas. Il avait enfin eu l'autorisation de reprendre le boulot, malheureusement, ses supérieurs ne lui avaient pas autorisé de retourner sur le terrain. En réalité, Nikolaï s'attendait surtout à ce que son travail lui sauve la mise, penser à autre chose et retrouver doucement ses marques. Malheureusement, ce n'était pas du tout le cas. Il était privé d'aller sur le terrain et pour l'instant on ne lui confiait que de simples petites enquêtes. Il avait surtout la sensation d'avoir perdu la confiance de tous le monde. Reprendre le travail ne l'aidait pas, en fait c'était même sans doute pire encore. C'était sans doute le début de la fin pour lui. Cette sensation désagréable d'être mit au placard. Alors il fuyait, après le travail, il avait prit un taxi puis il avait marché, longtemps. Il était resté là à observer ce monde toujours aussi actif autour de lui alors qu'il n'avait pas l'impression d'être là, encore en vie. Il avait marché, jusqu'à la nuit tombée. Il c'était arrêté dans ce bar ou il allait depuis quelques jours, il avait bu un verre puis il était resté assis là à écouter ce vieux morceaux de blues qui passait en boucle. Puis, il avait reprit son chemin ce rendant compte de l'heure tardive. C'est le pas légèrement plus pressé qu'il finit par arriver devant l'immeuble. Montant les escaliers rapidement, c'est en très peu de temps qu'il ce pointe devant la porte d'entrée et qu'il frappe avant d'entrer. - Isa, bonsoir. L'air presque navré, il referme la porte derrière lui puis avance doucement vers elle. La belle vient directement ce jeter dans ses bras pour l'embrasser, un baiser auquel il répond avec cette même envie. Ses bras enlaçant le corps si frêle de la jeune femme, c'est comme retrouver gout à la vie après avoir eu cette sensation de tous perdre. Ses lèvres ce détaches doucement des siennes mais ils conservent tout de même cette proximité tous les deux.- J'ai du mal à reprendre le rythme du travail, je ne pensais pas qu'il était aussi tard. Je suis désolé de t'avoir fait attendre ... mais je suis là. Mieux vaux tard que jamais ! Le dîner était fichu mais la soirée ne faisait que commencer non ? Ou presque. Le bleu, normalement si pur plongé dans son regard, semble en pleine tempête ce soir comparé aux deux billes noires qui le fixent. Il était une fois encore en retard alors que ça ne lui ressemblait absolument pas. - Je sais, je suis encore en retard. Excuse moi. Souffle t'il tout contre ses lèvres avant de venir les capturer, lui offrant un baiser enivrant.


(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Jeu 3 Déc - 16:47


♛ ♛ ♛
{ crier tout bas }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren
Elle te regarde,
de cette aura sombre dans les opales,
de cette inquiétude qu’elle taira,
de toutes ces peurs qu’elle ne dira pas,

Elle te regarde,
de ces iris qui tentent d’effleurer ton âme,
de ces battements qui secouent son myocarde,
de ce cet amour qui la condamne.


Les bras fins viennent glisser avec délicatesse contre son cou. Les fragrances familières qu’elle peut respirer contre son souffle, le baiser enflammé en guise de salut. Elle est heureuse de le retrouver, Nikolaï, heureuse et rassurée, de se dire qu’elle finira la nuit entre ses bras. Comme ils l’enlacent, à cet instant, l’étreignent avec passion. Seulement, elle sent chez lui cette obscurité qu’elle peine à s’expliquer. Il y a les drames qui se sont passés, la vie qui l’a malmené. Mais il est fort, lui, de cette force invincible qui affirme que rien ne saura l’anéantir. Qu’il sera là, toujours, debout, même devant les pires ouragans. Colosse imposant, capable de supporter la souffrance. Car il est équilibré, lui, il sait comment soigner ses plaies. On lui a donné les clés, à lui, pour affronter la vie. Il n’a pas eu besoin d’apprendre tout seul, apprendre mal, apprendre comme Isabella. Pour autant, l’enquêteur en reprise de ses fonctions lui adresse un regard des plus sombres. Les deux orbes qui la fixent, sans lueur, sans vie. L’écorchée vive ne met pas longtemps à chercher à obtenir des réponses à ses interrogations. Où était-il ? Que faisait-il ? Le retard n’est pas dans ses habitudes, ou bien, lorsque cela arrive, il a toujours eu le réflexe de la prévenir. Le minois compréhensif, la rose abîmée écoute avec attention ses dires. D’une caresse douce, contre sa joue, elle maintient le contact entre leurs iris. Peu convaincue, pourtant, elle n’en montre rien tandis qu’il lui présente ses excuses, une fois, deux fois. Mais ce n’est pas son regard qui l’embête, Isa. C’est de le sentir s’éloigner chaque fois. Ils devraient être plus pressés, plus impatients que jamais, de se retrouver. Chaque rendez-vous devrait se faire dans l’urgence, comme un besoin vital et intense. Un besoin qu’ils ne contrôlent pas. « Tu l’es souvent, en ce moment. En retard… » elle fait remarquer, une petite moue sur son visage avant qu’il ne vienne capturer ses lèvres d’un baiser. Baiser passionné, baiser parfait, pour tout oublier. Elle le prolonge avec langueur, retenant en elle l’envie de l’entraîner déjà dans sa chambre. Elle s’en détache, en fin de compte, tant bien que mal. « Est-ce que tu as faim ? » elle demande, en reculant, ses mains glissant jusqu’aux siennes pour les entrelacer.
Douce, Isabella, toujours.
Mais bien décidée, ce soir, à savoir ce qu’il peut faire,
chaque fois qu’il n’est pas avec elle.
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Message Sujet: Re: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Ven 4 Déc - 21:52

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Isabella Kingston


Enfin, il la retrouve. Tentant de chasser les idées noires qui prennent d'assaut son âme à chaque fois qu'il ce retrouve seul. Avant, le pire lui revenait seulement la nuit, seulement quand il ce retrouvait dans le calme plat de la nuit noire. Seulement lorsqu'il était seul en proie à tous souvenirs et douleurs intense. Mais avec les jours, les semaines, les mois, les démons avaient prit de plus en plus d'ampleur, là, tapis dans l'ombre ils n'avaient fait de grandir pour devenir plus redoutable que jamais. Doucement mais surement ils venaient grignoter le reste de clarté ne laissant dans leur sillage que désolation et douleur, peur, angoisse, colère et rancune. Reprendre le travail ne l'avait pas du tout aidé, bien au contraire. Nikolaï continuait de chuter dans les abysses alors que son corps lui continuait de vivre, de sourire ... comme un véritable zombi prit au piège, une bête en cage qui attend son moment pour s'en échapper. Une fois de plus, Nikolaï arrive en retard alors qu'il était pourtant impatient d'être auprès de celle qui sait faire battre son coeur. Là, avec elle dans ses bras, il ce sent protégé des démons. Là ou en temps normal c'est l'inverse, lui, il la protège du pire ... mais elle n'a juste pas conscience qu'elle est sa lumière. L'âme tourmenté trouve ce réconfort dans les bras de sa belle, il retrouve la chaleur lorsque ses lèvres viennent retrouver les siennes. Il ne souhaite pas répondre à toutes ses interrogations, il veut simplement profiter de cette nuit auprès d'elle, fuir le mal et les angoisses le temps de cette nuit. Le bleu de ses yeux beaucoup plus sombre qu'en temps normal, une tempête ce prépare alors qu'il masque derrière un sourire qui ce veut rassurant le cataclysme qui ce prépare. Il s'excuse pour son retard alors que ses bras ce glissent autour du corps si frêle comparé au sien, il l'attire contre lui, elle en fait autant alors qu'il vient capturer ses lèvres dans un baiser passionné, un baiser envoutant. Fait la taire d'un baiser, elle ne doit pas poser de question. Tu ne peux pas lui répondre. Mais elle avait remarqué les retards, beaucoup trop souvent, de quoi l'inquiéter. - Je te l'ai dis, j'ai du mal à reprendre le rythme, ça ira mieux d'ici quelques jours. Je suis là maintenant. Frôlant ses lèvres, il ce sentait beaucoup plus léger ou peut être qu'il sentait simplement les questions arriver alors pour la faire taire une fois encore, il revient capturer ses lèvres avec un baiser bien plus appuyé alors qu'il resserre l'emprise de ses bras autour de sa taille. Elle lui avait terriblement manqué et il ressentait d'avantage ce besoin de combler le manque qu'elle avait laissé en le quittant la dernière fois. Ils ce détachent l'un de l'autre, même si il peine à la lâcher. Il lui voler un autre baiser, contre ses lèvres, puis sa joue, son cou. Comme incapable de s'en détacher. Mais elle recule, glissant ses doigts entre les siens. Presque déçu qu'elle recule aussi vite, Nick serre tout de même ses doigts entres les siens tout en secouant légèrement la tête. - Pas de nourriture en tous cas ... Lance t'il en souriant d'avantage, l'air taquin mais il reprend plus sérieusement. - Il est tard, j'ai pas très faim non, puis j'ai grignoté y'a pas si longtemps que ça. Ce n'est pas vrais, mais il ne voulait pas expliquer son soudain manque d'appétit, lui qui en temps normal pouvait manger à n'importe quelle heure de la journée. - Sinon ... L'entrainant avec lui jusqu'au canapé, il l'attirer vers lui, il ce raccroche à elle. - Comment était ta journée ?




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Message Sujet: Re: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Mar 8 Déc - 18:12


♛ ♛ ♛
{ crier tout bas }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren
Peut-être qu’elle devrait le voir,
peut-être qu’elle devrait s’en apercevoir,
elle, pourtant si observatrice,
si attentionnée à l’égard d’autrui,
elle devrait voir qu’il va mal, Nikolaï.

La souffrance, elle lui est si familière.
Elle la connaît trop bien, pour ne pas la reconnaître.
Elle en décèle la noirceur toxique, l’opprobre infinie, cette plongée tout droit dans les abysses. Elle connaît toute cette obscurité, Isabella. Mais peut-être que, justement, elle la connaît si bien qu’elle n’arrive pas à la percevoir. Les formes obscures qui les entourent sont, tristement, habituelles, pour l’âme imprégnée depuis toujours par les ténèbres. Comme si les démons étaient déjà là, depuis trop longtemps, pour qu’elle en mesure la menace.
La seule différence, c’est qu’à présent,
ils s’en prennent aussi à Nikolaï.

Et tu te réfugies dans mes bras,
comme je l’ai fait tant de fois avant toi,
tu t’imprègnes de ma présence,
comme je me suis retrouvée dans la tienne,
la seule différence,
c’est que rien en moi ne respire la lumière.


Tendre sourire aux lèvres, la ténébreuse sirène contemple l’homme qu’elle aime. Pas sûre d’y croire à son excuse, elle l’accepte pourtant dans la souplesse de son silence. Elle ne veut pas le contredire, pas maintenant. Puis, il y a ses bras autour d’elle, ses lèvres qui effleurent les siennes. Les baisers s’enchaînent, désireux, emplis de fièvre. Ce serait si facile d’oublier, simplement se laisser aller. Ses lippes s’écartent doucement des siennes pour s’aventurer contre sa joue, puis dans son cou. Elle bascule un peu la tête, Isabella, elle pourrait si aisément la perdre. Les paupières closes juste quelques secondes, l’écorchée savoure un nouveau baiser, avant de retrouver un semblant de contrôle. Amusée par sa remarque, un sourire malicieux apparaît sur son minois. « Tu n’es pas censé passer directement au dessert… » Ce serait surtout trop facile. Elle refuse, Isabella, de le laisser s’en tirer si vite. Il y a trop de soirs où il arrive en retard, trop de nuits où il n’est pas là. Toutefois surprise qu’il n’ait aucun appétit, lui qui pourrait se nourrir à n’importe quelle heure du comme de la nuit, elle le fixe avec cette petite moue sceptique. « D’ordinaire, ça ne t’empêche pas de prendre un repas. » Il a toujours faim, Nikolaï… elle se demande s’il lui cache quelque chose. Mais, ses doigts toujours entrelacés aux siens, le policier l’entraîne jusqu’au canapé. Elle se laisse faire, Isa, elle s’assoit même tout contre lui. « Bien, bien… Peyton m’a montré ses nouvelles idées. Je ne sais pas où elle trouve toute cette inspiration mais… les bijoux vont être magnifiques. » elle lui explique, tranquillement, comme s’ils partageaient seulement une conversation. Et que c’était à son tour de lui renvoyer sa question. « Et toi ? Comment ça se passe à ton travail ? Avec tes collègues ? » elle l’interroge, la paume de sa main venant délicatement se poser contre sa joue. Les prunelles noires de l’ébène toujours plongées dans les océans tourmentés de l’homme qu’elle aime. « Tu sais… tu peux me le dire si c’est difficile. » C’est ce qu’elle a fini par supposer. À se dire que, peut-être, il est contraint d’accepter les tâches les moins agréables de son métier. Peut-être qu’il est puni pour ce qu’il a fait. Ou peut-être que les autres ne lui font aucun cadeau.
Oh, Isabella, si tu savais comme tu te trompes.
Comme tu es loin de la vérité.
Loin de tout savoir sur ce qui peut lui arriver.


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Message Sujet: Re: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Mer 9 Déc - 20:41

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Isabella Kingston


C'est beaucoup plus facile d'oublier lorsqu'il est auprès d'elle, facile de ce couper du monde lorsque ses lèvres viennes retrouver les siennes. Bien qu'elle ne soit pas forcément lumineuse, Isabella reste pourtant cet espoir auquel il parvient encore à ce raccrocher, c'est son amour qui le tiens sur le droit chemin. Cet amour violent qui le force à garder la tête hors de l'eau. Il s'accroche encore pour elle, pour sa famille. Pourtant, jour après jour, Nick a l'impression de sombrer chaque fois un peu plus. Il tombe et tous ce qui ce trouve autour de lui devient plus sombre. Il n'arrive plus à s'extirper de ce gouffre froid et sombre. Alors, il tente, par instinct de survie de ce raccrocher à ce qui compte le plus pour lui, Isabella. Heureusement, la brune était pleinement de retour dans sa vie, plus en tant qu'ex même si il ne pouvait pas vraiment définir leur relation par un véritable mot. Pour faire simple, disons qu'ils ce fréquentent et qu'ils apprécient la compagnie de l'autre.

Ce soir encore, le policier avait du retard mais comme toujours, par un beau sourire et une excuse, il essaie de duper sa belle afin de ne pas l'inquiéter ou devoir ce justifier pour quelque chose qu'il ne comprend pas forcément lui même. Il va mal oui, mais il refuse de ce l'avouer. Il sait que cet enquête, bien qu'elle soit désormais derrière lui est en train de le bouffer. Cet homme, ce bourreau, il était toujours en vie. Dans un coma profond mais malgré tous il respirait encore et l'inspecteur redoutait réellement le moment ou il allait ce réveiller. Il craignait aussi de ne plus pouvoir retourner sur le terrain, il craignait d'être hanté à jamais par des images violente, des souvenirs douloureux, subir cette torture une fois encore. Comment ? Comment pouvait il expliquer ça à celle qu'il aime ? Isabella était suffisamment bousillée pour qu'il lui rajoute ce poids supplémentaire sur ses si frêles épaules. Mais lui ? Combien de temps encore pourra t'il tenir ? A peine arrivé, il la prend dans ses bras, il l'embrasse. Un baiser fougueux, un baiser pour tous oublier. Ce n'était pas de nourriture dont il avait faim ... ce ne serait pas suffisent pour noyer sa peine. - Pourquoi pas ... on pourrait commencer par le dessert pour changer. Moi ça me convient ! Forcément, de cette façon il pourrait éviter les questions. Parce qu'il sent qu'il éveille les soupçons chez elle. Il sent qu'elle ce questionne sur ses nombreux retard, sur son air absent, son sourire qui illumine de moins en moins son visage. Tout un tas de petites choses qu'elle remarque mais dont elle évite le sujet pour le moment. Mais il sait qu'un jour, elle finira par lui poser la question et il sent que ce jour c'est aujourd'hui. Il éveille d'avantage la curiosité de la belle lorsqu'il refuse de manger quoi que ce soit. Il avait perdu son appétit pourtant si grand. Lui, capable de manger à n'importe quel moment de la journée. Ça ne lui ressemble pas. - C'est vrais ...mais je me sens pas trop bien, mais je me dis que ce n'est pas bien grave, ça va passer. Il tente de rester positif au moins. Glissant ses doigts entre les siens, il l'entraine avec lui jusqu'au salon pour s'installer sur ne canapé, l'attirant auprès de lui. Glissant son bras sur le dossier, juste derrière elle, Nick la contemple essayant surtout de changer de sujet et d'attitude. Il n'avait rien à craindre ici avec elle, il pouvait être en paix. Isabella ne pouvait que lui apporter du bon. - Tant mieux. L'important c'est qu'elle garde l'inspiration peu importe d'ou ça vient. C'est que tous va bien pour elle ... enfin j'imagine. Et pourvue que ça dur ! L'entreprise des deux soeurs semblaient parfaitement avancer et c'était une bonne chose. Alors que ses doigts jouaient distraitement avec les siens, il revient doucement à lui lorsqu'elle lui retourne la question. Pour lui, c'était légèrement plus compliqué. Il avait reprit le travail mais ... tous était si différant. Sa douce main qui vient ce plaquer contre sa joue avec tendresse le pousse à sourire doucement alors qu'il relève les yeux vers les siens. - Ça ce passe ... Souffle t'il en souriant à peine. Sans ce rendre compte, la belle venait précisément de lui offrir une bonne excuse. Prétendre que ce n'était pas facile, prétendre que retrouver son bureau, ses collègues, c'était plus difficile qu'il ne pouvait le croire. - C'est difficile. Avoue t'il en baissant les yeux quelques brèves secondes. - Je suis resté des mois sous couverture à jouer le criminel pour des trafiquants. Forcément, le retour à la réalité est difficile. Y'a toujours cette suspicion, savoir si je suis toujours dans le droit chemin ou si j'ai basculé du côté obscur. J'ai pas le droit de retourner sur le terrain et je suis contraint de gérer les petites affaires basique. Je tris des dossiers et je rage contre la photocopieuse qui ne fait pas ce que je lui demande. Explique t'il le plus calmement possible. - Le parfait bureaucrate ... je crois que je vais finir par devenir dingue. Plaisante t'il, à moitié. Puisque à force de ce torturer l'esprit il allait vraiment finir par péter un câble. - C'est provisoire, ça devrait ce rétablir doucement d'ici quelques jours. Non Nikolaï, les choses n'allaient qu'empirer si tu ne fais rien - Mais on s'en fiche, je suis là avec toi ce soir et ça c'est le plus important. Tu m'as manqué. Il ce tourne d'avantage vers elle pour venir déposer un nouveau baiser contre ses lèvres.



(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Ven 11 Déc - 20:35


♛ ♛ ♛
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crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren

Ensemble,
ou non,
ils affrontent une tempête sans précédent. Silencieuse, mais non moins dangereuse. Les rafales les ont secoués, plus d’une fois, mais ils semblaient avoir calmé l’ouragan. Ils semblaient… repartir, pour de bon, comme avant. Aucun mot n’a été posé sur leur relation. Isabella, elle sait seulement qu’elle éprouve pour lui un amour incorruptible. Incapable de le fuir, incapable de le sortir de sa vie. Elle a besoin d’être avec lui. Mais leur couple s’est tant étiolé. À trop tirer sur une corde déjà fragilisée, ils ont manqué de se perdre à jamais. Ils se retrouvent, aujourd’hui, ils se retrouvent tout doucement après tous ces mois plongés dans les abîmes. C’est certainement pour cette raison que l’abîmée n’ose pas, pas tout de suite, lui demander ce qui lui arrive. Peut-être aussi la crainte qu’il se braque, qu’il s’éloigne. Elle a mis beaucoup trop de temps à le retrouver pour tout gâcher trop facilement, trop rapidement. Alors c’est avec un sourire en coin qu’elle chasse les songes obscurs qui l’étreignent. « Tu sais que je ne peux rien te refuser. » et ses baisers sont là pour le prouver. Toutefois, plus elle l’observe, plus elle sent ce mal-être. Il évoque un manque d’appétit pour, en fin de compte, affirmer qu’il ne se sent pas bien. Un brin sceptique, Isabella ne mettrait toutefois jamais sa parole en doute. « On va faire en sorte que tu ailles mieux. » si seulement, si seulement elle pouvait. Leurs doigts entrelacés, les deux amoureux finissent par rejoindre le canapé. Tout près de lui, l’âme ébréchée garde ses iris rivés sur l’homme qui partage sa vie. C’est elle la première qui commence à lui raconter sa journée, et c’est naturellement de Peyton qu’elle choisit de parler. « Je crois que oui… pour le moment, elle va bien. » indéniablement, elle ne peut pas s’empêcher de penser à sa maladie. Celle qui lui bouffe la vie. Sans elle, Peyton ne se contenterait sûrement pas de cette petite entreprise avec sa sœur. Sans elle, Peyton, elle ferait le tour du monde, mille fois, sans jamais s’arrêter. Mais sa cadette garde le sourire, malgré tout, elle le garde toujours sur son joli visage. La situation qui s’inverse, l’aînée voudrait presque prendre exemple sur elle. Mais ce n’est pas de d’elle qu’Isabella a besoin de parler, ce soir, elle veut seulement se préoccuper de l’homme à ses côtés.

Parce que je le vois, Nikolaï,
je vois comme tu souffres,
même si tu ne le dis pas,
je te vois au fond du gouffre,
et je ne t’y laisserais pas.


Sans le quitter de son regard ébène, l’âme en perdition lui offre une douce caresse. Prête à l’entendre, prête à l’écouter. Prête à tout supporter, même le pire de ce qu’il pourrait avouer. Mais c’est un Nikolaï à l’apparence sereine qui commence à se confier sur la difficulté de recommencer à travailler. Elle l’écoute avec la plus grande attention mais elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas, Isa, comment ses collègues peuvent se méfier de lui après tout ce qu’il a fait. Tout ce qu’il a enduré. « Mais pourquoi se méfient-ils de toi ? Tu t’es infiltré justement pour tout arrêter, c’est ce que tu as fait… tu n’as trahi personne. » elle le défendrait, quoi qu’il lui en coûte, contre vents et marées, toujours. Mais c’est peut-être normal, peut-être faut-il laisser le temps faire son travail. Elle ne sourit pas, elle, quand il lui affirme qu’il pourrait devenir dingue. Elle a bien l’impression qu’il en prend le chemin. « Bien sûr,c ‘est provisoire mais… » Mais, en attendant, ils ne peut pas aller si mal… elle ne supporte pas, elle, de le voir dans cet état. Alors qu’il tente déjà de changer de sujet, un baiser contre ses lèvres pour tout oublier, la nymphe choisit de reculer. Lentement, juste assez pour croiser ses deux océans. « Tu m’as manqué aussi Nikolaï… mais tu as vraiment l’air d’aller mal. » et pas seulement à cause de ses conditions de travail… non, c’est plus profond que ça. Ses opales le contemplent, de haut en bas, de cette douceur qui la caractérise tant. Mais ses mots sont, peut-être, plus tranchants. « J’ai l’impression qu’il y a quelque chose d’autre… quelque chose que tu ne me dis pas. »

Et j’ai besoin de savoir,
besoin d’être avec toi,
alors, éclaire-moi,
aide-moi à être là,
comme tu l’as été tant de fois.

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Message Sujet: Re: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Dim 13 Déc - 20:08

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Le couple à proprement parler n'avait pas résisté au trop nombreux assauts. Ils y avaient fait face ensemble mais ils avaient subi bien trop de perte pour pouvoir s'en révéler aussi rapidement. Leur amour, lui par contre n'avait fait que grandir, s'enflammer d'avantage bien qu'il soit devenu beaucoup plus complexe. Il n'était pas question de parler de couple, ils n'étaient pas non plus de simples amants, ils ce contentaient juste d'être ensemble et sans complications. Nikolaï n'était pas encore capable de dire si leur véritable couple pourrait un jour redevenir comme avant. Le temps avait fait énormément de dégâts, Isabella, déjà bien trop  marquée par les violences de son passé. Ce qui c'était passé n'avait par arrangé les choses et pire encore ... cette fois, Nikolaï c'était fait frapper en plein vol. Causant cette chute violente, trop brutale pour qu'il parvienne à s'en relever seul alors qu'il s'entête à ce battre contre un ennemis qu'il n'arrive pas à atteindre. Les seuls moments de répits sont lorsqu'il ce retrouve avec Isabella. Loin des ténèbres, loin de cette solitude bien trop sombre. Elle ne pense pas être une source de réconfort ... et pourtant, pour lui, elle l'est ! Sa présence lui fait du bien et ce soir, il est content de la retrouver.

Mais il change Nikolaï, doucement son âme s'enfonce dans les ténèbres, chose qu'il tente de cacher aux travers ses plus beaux sourires, aux travers ses baisers envoutants. Il chasse la noirceur autant qu'il le peut auprès d'elle, parce qu'il n'y a qu'auprès d'elle qu'il trouve du réconfort. Il prétend aller bien puis ... pas tant que ça. D'humeur changeante Nikolaï, sensible ... prêt à exploser aux premier faux pas. Sans cesse sur le qui-vive, comme si il pouvait devenir une cible à tout instant. Il ne souhaite pas insister sur son état. Il prétexte simplement être barbouiller, afin qu'elle n'insiste pas trop. C'était possible non ? L'excuse était parfaitement correcte. En plus de la reprise du travail, il pouvait également prétendre avoir du mal à retrouver un certain rythme. Après quelques longs baisers échangés, il l'entraine avec lui vers le canapé, histoire de continuer à parler "banalités". Ravi d'apprendre qu'elle s'en sortait beaucoup mieux que lui, ainsi que pour son travail avec sa soeur. - Pour le moment ? Pourquoi tu dis ça ? Y'a pas de raison pour qu'elle aille mal ? Si ? Sa maladie oui, il savait. Mais Peyton ce portait plutôt bien et il ne fallait pas penser à l'éventualité que ça puisse changer. - C'est ta soeur, vous êtes du genre solide. Il la taquine, bien qu'au fond ce soit le cas. Malgré tous ce qu'elle a subi, Isabella est toujours là !

C'est son tour de ce confier sur son travail, la reprise difficile mais aussi cette sensation d'être mit de côté. Il n'ose pas la regarder, Nick ce contente de fixer droit devant lui tout en essayant de rester le plus calme possible. Son retour au bureau n'est pas si simple que ça. Il reste un policier à mérite seulement son refus de ce faire aider par un spécialiste le prive de certain droit. Son comportement également, le fait qu'il soit beaucoup plus distant avec les gens, beaucoup plus fermé et presque agressif dans sa façon d'agir. Un tas de petit détails qu'il oublie de mentionner. - Je sais bien. Mais c'est aussi étrange pour moi, je suis resté si longtemps dans la peau d'un autre que redevenir le flic sympas c'est ... difficile. C'est à cet instant seulement qu'il ose croiser le regard de la brune, un léger sourire sur les lèvres. Il allait finir par devenir dingue oui à force. Il la fait taire d'un baiser, avant qu'elle ne tente d'en savoir d'avantage. Il essaie de la détourner, seulement Isabella choisi de reculer légèrement. Un petit soupir s'échappe d'entre ses lèvres alors qu'il recule lui aussi légèrement. - Je vais bien ! Affirme t'il avant qu'elle n'aille plus loin. Mais elle cherche, elle continue de creuser alors qu'il s'en déjà cette impatience monter en lui. Pas ce soir Isa ! Il ce détourne d'elle pour ce pencher légèrement en avant, ses coudes appuyés contre ses cuisses, les mains jointes, il fixe le sol. - Ça va je te dis ! Insiste t'il plus froidement. Non ça ne vas pas ! - S'il te plait, j'ai juste envie d'arrêter de penser au travail et à tous ce qui merde en ce moment. J'ai juste envie d'être avec toi Isa. Il ce tourne légèrement vers elle avant de ce lever. - J'ai besoin d'un verre ... Machinalement, il ce dirige vers la table mise pour le dîner et ce sert un verre pour en boire une bonne gorgée.


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Message Sujet: Re: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Lun 14 Déc - 20:13


♛ ♛ ♛
{ crier tout bas }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Nikolaï Warren
Et je te regarde,
tenter de me rassurer,
tenter de me prouver,
que je n’ai aucune raison de m’inquiéter,

Et je te regarde,
tenter de me faire croire,
qu’il n’y a rien de grave
que tout va bien pour toi,

Et je te regarde,
mais je n’arrive pas à y croire.


Elle peut essayer. Elle peut essayer de prétendre être crédule devant ses sourires factices et ses baisers mensongers. Elle peut essayer de faire comme si, elle y croyait. Mais elle est incapable de le faire pour de vrai. Incapable de ne pas voir comme il va mal. Comme il se plaît à dire que tout va parfaitement bien alors qu’elle sent, en lui, quelque chose qui le tiraille. Comme une force invisible mais bien réelle, une force qui l’entraîne, tout droit dans cet enfer,
cet enfer qu’elle connaît trop bien,

Nikolaï, il se dirige tout droit vers les ténèbres.

Parler d’elle, de sa sœur cadette, ou de leur entreprise qui prospère, tout cela ne l’importe guère. Il n’y a que lui. Que lui dans sa tête, que lui dans son esprit ; que lui dans son cœur beaucoup trop fébrile. Alors la sirène glisse entre les vagues, les tentatives de Nikolaï pour noyer sa détresse, elle arpente ce chemin sans se laisser amadouer, juste parce qu’elle le connaît par cœur. L’âme pure, en dépit des écorchures, a envie de le croire. Elle a vraiment envie de le croire. Alors qu’il évoque les soucis à son travail, le retour à la normalité qui lui cause des tracas. Seulement elle décèle dans ces opales qui ne daignent pas se poser sur elle, toutes les choses qu’il préfère lui taire. « Tu n’as pas besoin de redevenir qui que ce soit. Tu dois juste… être toi. » Il n’est pas obligé de faire semblant… ni avec ses collègues, ni avec elle. Surtout pas avec elle. Rose abîmée, aux épines fatiguées, elle ne connaît que trop bien, l’usure de simuler un bien-être qui n’a rien de réel. Il a le droit de craquer, il a le droit de révéler tout le désarroi qu’il peut éprouver. Toute la douleur qu’il contient, elle finira bien, sinon, par le tuer.  Elle le sent, un instant, prêt à craquer. Ses rétines fixent l’image qui lui est donné, lui penché en avant, comme s’il allait enfin céder. Seulement Nikolaï n’a pas l’air décidé à se confier. « Nikolaï… » elle l’appelle, en se penchant auprès de lui. Mais l’éclat de sa voix la prend par surprise. Elle recule un peu, la tête qui se détourne alors qu’il se lève quant à lui. Il ne veut pas penser à son travail. Ni à tout ce qui ne va pas. Et elle, elle est censée accepter cela ? Sans rien dire, sans rien faire pour lui ?

Tu voudrais que je te laisse t’enfoncer,
tu voudrais que je laisse les ronces t’agripper,
que les barbelés de souffrance fassent de toi leur prisonnier,
tu voudrais que je te laisse t’abîmer,
c’est ça, Nikolaï ?

Pourtant t’oublies que ce chemin-là,
je l’ai pris avant toi.


Elle sait. Elle sait ce que c’est d’être brisé. De se sentir enseveli par tout ce poids trop lourd à porter. De se sentir étouffé par tous les démons prêts à venir le posséder. Elle sait, Isabella, elle sait tout cela. Mais c’est comme s’il ne voulait pas de son soutien. Comme s’il ne voulait pas qu’elle l’aide. Les prunelles noires ne quittent pas une seconde la scène qui lui est offerte. Lui, en train de se servir un verre. Parce qu’il en a besoin. Elle se mordille la lèvre, Isabella, pour retenir les mots qui la submergent. Elle contient une impulsivité qui ne lui ressemble pas. Mais elle devient dingue, elle aussi, à force de le voir dans cet état. « Pourquoi as-tu besoin d’un verre si tu vas bien ? » elle demande, calmement. Toujours assise sur le canapé, la poupée abîmée respecte la distance qu’il semble imposer. « Tu as envie d’être avec moi, pourtant tu arrives encore en retard ! Quand je t’interroge au sujet de ton travail, quand je… m’inquiète pour toi, tu t’énerves. Tu as ‘‘besoin d’un verre’’. Comment peux-tu croire que je suis capable de te laisser t’enfoncer sans rien faire pour t’aider ? » Il la connaît. Il sait. Il sait comme elle n’accepte pas d’être impuissante face à la détresse de ceux qu’elle aime. Il sait. Il sait comme elle pourrait vriller, elle aussi, juste en le voyant, lui, chuter.
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Message Sujet: Re: crier tout bas. (warston)   crier tout bas. (warston) Empty Mar 15 Déc - 20:51

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Isabella Kingston


Des ténèbres qui l'enveloppent, il continue de courir pour essayer de s'en échapper mais plus il cours, plus ils ce rapprochent et plus il risque de sombrer sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Il tentait de rester le même, malgré tous ce qu'il avait vécu, tous ce qu'il avait vu, tous ce qu'il s'entête à taire auprès de ses proches. Mais pourtant, il a changé, il ne l'avait pas demandé et pourtant il avait finit par devenir quelqu'un d'autre. Quelqu'un de brisé, quelqu'un de perdu. Seulement, il ne veut pas montrer combien il va mal, il refuse lui même d'aller mal seulement ce n'est quelque chose qu'il contrôle.

Auprès d'Isabella, c'est le seul instant de la journée ou il parvient à arrêter de penser au pire. Il n'est plus ce policier sous couverture mais juste Nikolaï, celui qu'il a toujours été. Tous est beaucoup plus facile auprès d'elle et il espère pouvoir continuer la soirée sur la même lancée. Malheureusement, Isabella le connait trop bien pour ce rendre compte que quelque chose cloche. Ça ne date pas d'aujourd'hui et elle l'avait suffisamment observé pour savoir qu'il ne va pas si bien qu'il le dit. Des petites absences, ses retards trop répétés, son manque d'appétit si soudain et cette façon qu'il a de détourner les sujets de conversation lorsqu'elle pose trop de questions. Elle n'est pas dupe, forcément elle veut en savoir plus. Etre toi, justement ... dernièrement il avait quelque peu oublié ce que c'était d'être simplement lui. Il n'y arrivait plus, pourtant il continuait de s'accrocher, il essayait toujours de garder la tête hors de l'eau mais ça devenait de plus en plus difficile. Alors qu'elle tente d'en savoir d'avantage, Nick ce renferme sur lui même préférant prendre la fuite. Le ton soudainement beaucoup plus froid. Il finit même par ce lever du canapé pour ce diriger vers la table et prendre un verre. En contradiction total avec ce qu'il venait de lui dire. Il fuit Nikolaï, il refuse tout affrontement avec ce qui lui fait le plus mal en ce moment. Il refuse d'en parler, il ne souhaite pas entrer sur ce terrain, avec elle avec. Ce serait d'autant plus difficile de ce montrer vulnérable face à celle qu'il aime. Trop fier encore une fois. Pourtant son verre à ses lèvres, il boit une longue gorgée sans répondre de suite à la question d'Isabella. - Peut importe la raison ... Souffle t'il en reposant le verre sur la table sans pour autant la regarder. Finalement, la soirée ne risque pas d'être assai agréable qu'il le pensait. Il ne souhaite pas ce disputer avec elle mais il ne peut pas pour autant lui dire tous ce qu'il a sur le coeur. - Isabella, s'il te plait ... Commence t'il alors qu'elle énumère tous ce qu'elle a pu remarquer. Son changement de comportement vis à vis d'elle. Elle ne voulait rien faire d'autre que lui venir en aide ! - Peut être que ... c'est justement ça le problème, tu ne peux rien y faire. Finit il par dire calmement en ce tournant légèrement vers elle. Une réponse qu'elle lui à fait tant de fois comprendre. - Je ne m'énerve pas contre toi Isa ! Je suis pas en colère contre toi. Commence t'il doucement alors qu'il glisse machinalement ses mains dans les poches de son jeans. - Je le suis ... contre moi même. Je sais pas ce qui m'arrive, je suis dans cet espèce de cercle vicieux, ça tourne en boucle. Soudainement plus nerveux, il hausse légèrement les épaules, cherchant un mot pour qualifier tous ce qu'il ressent mais rien ne plus ne sort d'entre ses lèvres.


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