les jaloux veulent détruire ce qu'ils n'arriveront jamais à construire.

01/ le dessin comme tous les gosses tu as commencé avant tes trois ans, forcément ce n'était que des gribouillis, mais grandir auprés de ton grand-père paternel qui était peintre t'a fait continuer dans cette lancé. Tu es doué, tu as l'oeil et la sagesse pour rapporter les beautés du monde sur papier glacé, toile ou planche de dessin. Mais tu es aussi trés doué, pas au goût de tous, pour tagguer, tu aimes recouvrir les murs de la ville de dessin, tu laisses ta vie se dévoiler à chaque création. tu laisses un bout de toi, un bout de ton âme. tu sais parfaitement reproduire des toiles de grand peintre, tu as déjà pensé à faire des choses malhonnête, mais tu ne veux pas plus décevoir ta famille. 02/ Tu sais parler quelques langues comme l'espagnole, le français, mexicain et le phillipin . Tu es fier de toutes tes origines, tu aimes beaucoup tous ce que tes parents t'ont apporté de la culture de leur parent. Tu ne te gêne pas pour parler une autre langue, même si tu vois que ça énerve quelques personnes raciste. 03/ tu as toujours fais plus mature pour ton âge, mais parfois, tu laisses ton petit côté gamin faire surface, avec tes potes quand tu joues à la play ou encore quand tu es en couple. tu fuis la responsabilité que tu as en étant en couple. tu n'aimes pas devoir des choses ou encore avoir des responsabilités. alors, tu fuis. 04/ t'aimes pas les prises de tête. tu n'aimes pas ça puis les râleurs, les moralisateurs ça te pompe l'air, autant dire qu'eux tu n'as qu'une envie leur rire à la face pour qu'ils te foutent la paix. 05/ les responsabilités ? trés peu pour toi. tu n’aimes pas ça, non tu en as horreur même. quand tu es en couple, tu merdes forcément en allant voir ailleurs, comme ça tu passes juste pour un con, mais ça toi tu t'en contre fiche. tu n’aimes pas devoir gérer des choses, devoir répondre à des attentes de x ou y. ce n’est pas toi. tu ne penses pas qu'à toi, mais presque. 06/ t'as redoublé t'as freshman, tu n'avais qu'une envie t'amuser, faire ce que bon te semblait dans les rues malaga. tagguer, dessiner, prendre des photos. tu as toujours laissé les études de côté cette année-là, puis surtout la pression que te foutait régulièrement ton père. il s'est battu pour avoir de l'argent pour vous donner une belle vie, mais toi, tu ne t’imagines pas dans le monde des affaires, d'accord. mais ton père ne te voit pas non plus comme un pauvre paumé de peintre ou autre. tu mérites mieux, votre famille mérite mieux. mais tu as raté, tu as fini par atterrir en amérique sans prévenir tes parents, juste ta soeur belly, mais tu n'as pas aimé ce que ton père t'a dit. qu'il avait honte de toi. 07/ tu as trompé ta première vraie copine avec une femme plus âgée que toi, de trois-quatre ans, l'appelle de la chair, mais aussi l'envie de t'amuser plus que de rester vaillant et ne pas perdre la face en rendant heureux une fille que tu as/avais aimé. 08/  tu n'aimes pas que l'art, même si tu es capable de vivre que pour ça. non tu aimes énormément le sport, des sports de haute sensation, t'aimes bien sentir l'adrénaline venir caresser tes veines, te donnant comme une bouffée d'air juste avant d'avoir la sensation de mourir sur place. 09/ tes pauvres. ou pas. en vrai ta famille est plutôt aisée, comme papa le dit, il s'est saigné pour vous donner le meilleur, mais le meilleur rime pas avec tes rêve à toi. tu dois faire une croix sur tes songes si tu veux avoir le droit à de réelles études, mais toi tu veux pas finir avocat, journaliste u autre. non, tu rêves de devenir un artiste, de vivre de cela, mais ce n'est pas si simple. tu peux pas claquer des doigts et avoir de la popularité ou encore lancer un sourire charmeur pour que tout fonctionne. non, faut se battre, se faire connaître. peu importe l'oseille et ça pour toi c'est que la cadet de tes soucis. tu veux juste montrer ta façon de voir le monde, les personnes que tu prends en photo quand elles ne s'y attendent pas. 10/   tu laisses ton talent, ton envie de décrire ce que tu vois dans la vie de tous les jours sur les murs de ta ville, pas forcément une bonne chose. non surtout quand tu te fais prendre. tu as fini au poste puis ramener à ta chère soeur, carrément fataliste devant toi, quelle idée de tagguer va-t-on dire la mairie, du moins l'un de ses murs ? du coup, tu n'as pas d'argent, pas solvable. alors, depuis quelques mois tu donnes de ton temps aux gosses d'un orphelinat. ça te gêne pas. juste que t'aimes pas ça, le fait de t'attache à ces mioches. tu les aimes ces petits cons, mais tu commences à douter de ton idée de continuer à venir donner des cours de dessins. 11/ toi l'arracheur de dent sans aucun diplôme, alors non tu n'es pas dentiste, mais tu mens aussi bien que la coutume voudrais que les dentistes le fassent. tu mens par facilité, pas besoin de donner de vrai raison, d'entendre des râlements ou autre. t'aimes pas forcément être réel, dire la vérité. tout comme en dire beaucoup sur toi. t'aime mieux écouter qu'autre chose.  pour te faire parler de ton petit cul, faut y aller à coup de patience pour que ça fonctionne, et ce n'est même pas sûr. l'alcool ça marche bien. t'es un livre ouvert quand tu bois, tu racontes tout même le pire. 12/  tu dragues, tu souris à ces femmes aux courbes divines. pas pour t'amuser, mais surtout pour voir des sourires se placer sur leur visage, des rictus qui te font fondre. t'es sentimental comme gars, mais t'irais pas crier ça sur tous les toits.  

t'es un petit espagnol toi, tu es le second d'une famille de six enfants. deux gars vs quatre filles. c'es pas simple quand tu es le plus grand. ta grande soeur belly c'est comme une jumelle, une petite âme soeur version meuf et surtout en version intouchable, c'est ta soeur. ta famille est plutôt bien loti, tout ça grâce à un papa fortement entêté. il a toujours eu envie d'offrir le meilleur à alba ta mère. la famille c'est sacré pour lui. c'est une chose qu'il vous a tous apprise, être là pour les siens, qu'importe les sacrifices que ça demande. mais faut pas oublier que c'est ta mère qui uni réellement cette famille, elle en est le coeur, la sagesse et la beauté. ton père c'est le portefeuille et le sens pratique. ta mère n'a jamais travaillé, elle a eu du mal au début, elle le répétait à chaque dispute, comme je serais mieux au boulot. puis elle ment presque, elle aime pas mentir, mais c'est juste histoire d'embêter ton géniteur. elle a aimé vous élever, belly née en 1992, toi deux ans plus tard. les deux plus vieux, puis voilà la petite fleur de mara voyant le jour en 1998, joana et mao en 2002 puis la petite dernière viana. une belle famille que tu aimes et tu chéris, peut être que tu serais capable de laisser ta peau pour eux, en vrai tu le sais. subir le pire pour si c'est le mieux pour eux.

ton père quand tu étais gosse il était présent. peu importe le boulot, il disait présent à chaque compétition de foot. puis l'âge et l'envie de joue au foot plus que de raison est arrivé, pas de soucis. Il est fier de toi. mais ça c'était que si tu parvenais à ne pas vouloir continuer tes inepties que toi tu appels art. l'art t'aime ça, ça cool clairement dans tes veines. ton grand-père est un artiste, la différence de son fils, ton père. tu le sais eux deux c'est pas la joie et toi, t'as pas envie d'être dans une telle situation, mais ce n'est pas évitable. sauf si tu lâches ton amour, ta passion, ce qui te déchire le cœur quand tu es en manque. putain t'es accroc à la beauté d'un art que tu n'es même pas sûr de comprendre. tu vois des couleurs et tout se dessine dans ton esprit jusqu'à ce tes mains divine finissent par rendre les choses visibles. un jour tout beau, un jour plus rien ne va. c'est ainsi vous deux et ça te fait mal, ça te brise le cœur, ton daron c'est ta vie, ton essentiel, comme ta famille. c'est lui qui t'a inculqué ça, mais il le voit pas qu'il se comporte comme son père, ton grand-pa', c'est comporté avec lui. il t'abandonne pour ses désirs. le père de ton paternel, c'est le baba cool, qui se fiche de l'argent, se fiche de la gloire, il se fiche de tout, même un peu de la famille, du moins ça c'était quand ton vieux était jeune, maintenant, il s'occupe, mais c'est trop tard.

t'avais rien foutu. non ça te passionnait pas. les écouter parler les grand-savant qui étaient censé vous appendre. toi t'aime pas les écouter. ça te saoule. tu préfères t'amuser, profiter de la vie. la base. t'aurais peut-être pas dû. surtout que voilà, tu avais fini en Amérique depuis presque un an. le plus grand drame de la vie de ta mère, la plus grande déception de ton père. tu le déçois, il te l'a dit, ça t'a rendu dingue, ça t'a fait mal. ça brûle l'intérieur de ton coeur, ça te consume intérieurement. mais elle est là, elle, ta frangine est là. elle fait le tampon, ta mère aussi, mais t'aime pas ça, tu veux pas les voir mal par ta faute. pour que tout aille mieux, tu n'as qu'à accepter que plus tard tu tiendras les restaurants de ton père. mais non. ô que non. tu ne veux pas de ça. fallait pas le dire à haute voix, ton père pense que t'as honte de lui, mis c'est pas ça. des mots qui tuent de chaque part, des regards qui égratigne et ton cœur brisé. voilà. en vrai ta famille c'est ton talon d'Achille et pourtant tu dois survivre. il te manque, mais ça parle plus entre vous, c'est le silence, c'est la mort. t'y retourne dans ton pays, mais c'est froid et pourtant la chaleur catalane est tout autour de toi dans ces moments-là. mais ça fonctionne pas.

tu te pensais pas du style à aimer, à tomber dans le love comme on dirait. non, mais tu l'as été éprit de cette petite poupée,  la petite était belle, ravissante, elle l'est même sans doute encore. ô que oui. tu peux dessiner ses courbes encore et encore s'il le faut. mais elle t'a étouffé, du moins toi tu l'as vu comme ça, tout est bon, parfait, mais au bout de quelques temps tu as fini par te glisser ailleurs. glisser dans une autre, laisser le plaisir charnel avoir lieu avec une autre, une plus vielle, une experte et une qui ne voulait pas de chose sérieuse. un plaisir commun, un plaisir qui t'a dévasté à la suite. t'es mignon tu avais oublié la fille que t'aimais, celle avec qui tu avais tout vécu . ingrat. tu l'es, t'assumes même. c'est ainsi. t'as pas tergiversé, non t'aime pas ça. t'as pas aimé voir des larmes sur ses joues, une couleur rougeâtre abîmait son joli regard. t'as eu horreur de ça, carrément. mais c'est ainsi, pas vrai ? tu lui as dis, tu t'es pas excusé, à quoi bon le faire ? c'est débile après coup de dire pardon. c'est écœurant même. autant envoyer un message d'excuse durant l'acte c'est mieux, non ? bref, c'est fini. elle te manque, mais t'as fait l'impasse dessus, pourquoi t'aurais fait le contraire ? elle était trop en demande et toi t'aime pas ça, t'étais trop attaché. la seule fiche pour qui tu es attaché c'est ta Mia, mais c'est une petite conne, ta petite conne à toi, que t'aime. tu l'aimes, t'aimes la rendre dingue.

tu rêves encore, tu vis pour rêver, mais t'oublie pas de vivre ta vie et tes rêves. t'es pas du style à oublier cela. tu bosses dans un métier étrange, mais tu l'apprécies, limite ça nourrit ton sens artistique. faut payer les factures, tu donnes l'argent à ta sœur, elle gére bien, toi tu dépenses, tu calcules pas, t'es ainsi. faut pas te confier quoi que ce soit, sinon c'est la mort. tu ne sais pas comment sera ta vie, mais tu le garde ton objectif : devenir un artiste reconnu.