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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 we might fall. (max)

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Message Sujet: we might fall. (max)   we might fall. (max) Empty Mer 2 Sep - 17:57


we should go to sleep now, you should stay the night. i'll be up to watch the world around us live and die. lying on the grass now, dancing for the stars. maybe one will look on down and tell us who we are, we might fall. -- @max fyres

Les souvenirs envolés d’une nuit sous la galatée, d’une nuit dont le malheur s’est effacé, laissant la tendresse s’installer, prendre place entre deux âmes écorchées. Les souvenirs d’une nuit, belle, différente de celle-ci. Celle qui semble trop longue, le sommeil absent et l’esprit dans le tourment. Elle n’en pense qu’à elle. Elle ne veut qu’elle. Max. Trois lettres comme l’apocalypse du cœur, depuis qu’elle s’est tirée sans même prendre le temps de se retourner. La tendresse de ses lippes contre ton front, la protection de ses bras contre ton corps, juste avant l’envolée céleste, avant le départ de la démone devenue ange, l’espace de quelques instants à l’abri des regards. Et cet amour qu’elle n’efface pas, qui demeure, qui s’ancre trop profondément dans sa chair, dans son être. Il y a Max. Max et toutes les questions qu’elles se posent, celles qui se retrouvent trop vite évacuées lorsqu’il ne s’agit pas d’elle. Parce que tu ne mérites pas l’amour, Bianca. T’es pas assez bien pour ça, pas capable de t’aimer toi-même, d’accepter ce que t’es. Alors comment quelqu’un pourrait vouloir prendre le risque de t’aimer, hein ? Risque inconsidéré, de s’enticher d’une prostituée, de celle qui revient inlassablement vers le vice, qui écume les entités les plus malveillantes pour quelques grammes de poudre magique. Peut-être que c’est ce que t’as en commun avec Max, au fond, Bianca. L’attrait pour la noirceur, les bas-fonds qui tirent et entraînent toujours un peu plus en profondeur. Peut-être qu’elle aussi, elle ressent ce profond dégoût pour elle-même, cette crasse qui consume l’intégralité de son être. Elles s’étaient bien trouvées, toutes deux, sous le ciel étoilé, mais elle s’en est allée. Disparue, d’un claquement de doigts, dans l’obscurité. Le mystère qui plane, l’absence de la moindre nouvelle depuis et c’est trop. Trop long. Trop dur. Trop tout. Les pas accélérés dans l’appartement, le lit qu’elle ne cherche guère à retrouver et l’impulsivité comme étoile filante. La photographe attrape ses clefs, entreprend une fuite de son domicile vers celui de la blonde qui hante ses pensées. Le cœur lourd, à la fois anxieuse, à la fois impatiente. Le trajet semble interminable, l’adrénaline présente, l’envie d’arriver sans savoir comment l’aborder. Un moment de flottement et elle se trouve là, devant chez elle, le poing qui vient s’abattre contre la porte. Bonsoir. Un mot, le regard ébène qui se perd déjà dans le sien, la peur de ses paroles, la peur de faire face à la même colère que bien des fois, la peur qu’elle ne veuille plus la voir. Et pour une raison qui t’échappe encore, cette idée te terrorise, bien plus que t’aurais pu l’imaginer.

(c) calaveras.
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Max Fyres;

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Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
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t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
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Message Sujet: Re: we might fall. (max)   we might fall. (max) Empty Mer 16 Sep - 13:35

we might fall ft. @Bianca Rosen
Sur le visage porcelaine, la pluie a navigué. Du haut de sa barque, elle a semé les doucereux sanglots qui glissent sur le derme frissonnant. Ceux qui inscrivent, sur le myocarde tremblant, des mots qu'il n'ose pas lire. Dans sa lâcheté, le fantôme s'est envolé, loin de l'alcôve de douceur dans laquelle se dissimule encore l'écho de la douleur. Sur le nuage de coton qui se formait sous vos pieds, Max, il y a eu les vertiges. L'éclipse s'est érigée, a taché le tableau de ses doigts trempés dans le fard de l'obscurité. Le brouillard obsidienne s'est posé sur les rêves immaculés. Comme une vicieuse réalité qui terrasse l'utopie passionnelle. L'âme, elle vacille, Max, derrière ses masques, elle tremble face à la brise légère qui prétend réparer l’organe. Elle, qui emporte au loin le spectre sibyllin. Enorgueillie du néant, la coquille a divagué vers l'autre rive, effrayée par les doigts délicats de la fée aux sentiments exaltés. Face aux limbes idylliques qu’elle voulait visiter, t’as fui, Max. Tu es partie, chassée par les rayons de l’aube qui pourfendent la nuit, tu l’as laissée, en proie à tous ces monstres qui vivent sous son lit. Quand t’es rentrée, Max, t’as retrouvé la frigidité de ces draps vides. L’insipide morosité qui remonte, gravit le sommet de la montagne des songes. De cette neurasthénie, le visage pâlit, la gorge s’assèche et l’humidité vient piquer les orbes embruinées. Les nuits s’enchaînent, noires et sans lumière. La lune aussi est partie, fatiguée de la vacuité de l’esprit bercé par ses contradictions puériles. Murée dans le silence brumeux, elle t’abandonne à ta folie. Et la névrose remplace l’accalmie, cette lionne en cage qui s’agite, surgit dans tes insomnies. Tu les pourchasses, ces regrets exécrables. Ceux dans lesquels les plaintes de la crainte vibrent.
Assise sur le rebord de la fenêtre, les doigts entourent ce verre glacial où la liqueur brûlante se dissimule sous l'apparence de l'eau. Les yeux cherchent à travers la vitre un semblant de réconfort. Ils oscillent de lucarnes en lucarnes, intrusifs, percent les carreaux qui protègent l'intimité. Il y a les ombres de ces corps enlacés devant la lampe de chevet. Le baiser déposé sur des lèvres amadouées avant de partager la chaleur d'un lit. C'est l'envie, Max, d'une aventure similaire. L'illusion palpitante, elle t'obsède, sans que tu ne lui laisses une véritable chance. Dans le mirage, l'inconnue. Celle qui oblitère les apparences, condamne ton univers à l'obsolescence. L'évidence, tu la refuses, Max, noyée dans les voluptés de l'eau de vie qui perpétue ces fantasmes. Ceux dont la nature ne saurait être changée face aux méandres du réel qui te terrifient. Les têtes de l'hydre s'agitent. Frénétique, elle fracasse son poing sur la porte verrouillée à double tour. Tu crois à la renaissance de ce diable aux promesses pernicieuses. Celles qui prêchent la fin du monde de la solitude si l'âme lui revient. Max, après tout, tu ne perds plus rien à vendre les lambeaux de l'encéphale aux enfers de l'hérésie. Le corps se meut, après avoir englouti les dernières gorgées de l'éthanol qui fabrique l'esquisse du courage, il ouvre à Pandore, prêt à ce qu'elle l'enferme dans la boîte tourmentée.
« T'es là. » 
La vénusté de la nymphe enveloppe les tissus, dissipe les idées noires qui s'effondrent immédiatement. Le souffle se coupe quand elle se dévoile, ses prunelles ébènes fixées dans les tiennes. Tu te perds dans cette infinie obsidienne. Juste l'étonnement d'un murmure s'échappe, il questionne en même temps qu'il acte la présence soudaine. Sur le perron, elle se tient, pendue aux lippes abasourdies. Les mains délicates se saisissent du bras de la brune pour l'inviter à l'intérieur. Comme pour la préserver de la laideur des créatures qui te hantent toujours. Tu l'attires dans le couloir avant que l'antre de la pernicieuse ne se referme derrière elle, les paupières s'abaissent. Max, sous la façade, la carcasse s'anime. De ses frissons sur le derme sensible, tu en savoures chaque instant, enivrée par les fragrances de la colombienne qui viennent ressusciter les émotions sacrifiées.
« Je pensais pas te revoir. »     
Les émeraudes se reposent sur elle, scrutent et décèlent la tendresse dans leurs homonymes qui n'ont pas arrêté de te regarder. Des neurones bouleversées, certains mots s'enfuient, ils glissent vers l'oubli. Le peu qui reste, tu les empêches de sortir, Max, les dents mordillant les gerçures de la lèvre inférieure. Pourquoi t'es là, Bianca ? A implorer qu'on t'inflige un supplice dont tu ne veux pas. C'est pas bon de rester près de moi, B. Mais ça, j'ai l'impression que tu refuses de le croire. 

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Message Sujet: Re: we might fall. (max)   we might fall. (max) Empty Dim 27 Sep - 13:41


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Le regard verdoyant transperce son âme à l’instant même où il caresse sa silhouette, volupté déposée avec un unique battement de cils. Celui de Max, fatal comme un coup de poignard en plein cœur, offert par la sublime créature qui hante tant ses nuits que ses journées. Et elle l’accepterait, le poignard, la lame tranchante dans son abdomen, s’il s’agissait de sa volonté à elle. Elle l’accepterait, comme elle accepte la fuite, comme elle accepte l’absence, comme elle accepte le silence et les non-dits, jusqu’à ce qu’elle explose, la bombe de Colombie. Jusqu’à ce qu’elle craque, réalisant que comme trop souvent, elle aime bien trop sans prendre en retour. Elle donne bien trop sans accepter en retour. Et Max, elle représente l’objet de ta convoitise, sans que tu ne comprennes, sans que tu n’admettes. Tu ne l’avais pas prévu, Bianca, tu ne l’avais pas vu arrivée, aimant de malheur, attraction brutale tant par l’épiderme que par l’esprit. Le souffle coupé, un battement de cœur violent, la main qui s’empare de son bras et la ramène quelques soirs plus tôt, à cette étreinte, à cette soirée, finalement bien plus belle que tout ce qu’elle espérait. Il ne suffit que d’un instant pour qu’elle prenne place dans le royaume de sa reine. Royaume sombre, reine de sang. Mais tu t’en fous, Bianca. Tu t’en fous et t’enverrai valser le monde entier, ne serait-ce que pour comprendre son absence. Le doute se fait sentir, la surprise se laisse entendre, comme si sa présence relevait du miracle, d’une intervention divine. Comme si leur équilibre se retrouvait bouleverser, depuis cette soirée. C’est le cas, sûrement. C’est le cas, sûrement, mais elle désire l’entendre, Bianca. Elle désire l’entendre de sa bouche. Tu ne pensais pas me revoir ? Le haussement de sourcil machinal, l’esprit attiré par cette phrase qu’elle répète comme pour bien saisir l’information. Information qui lui déplait au plus haut point. Et elle prend place, se pose sur le canapé comme si elle était un peu chez elle, aussi. Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est terminé, on ne se voit plus ? Un épisode raté, le mental déjà en train de vriller à cette simple idée. Non, pas question. Et si c’est ce qu’elle veut, tu ne la laisseras pas fuir, Bianca, elle assumera. Elle assumera de mettre un terme à ce qu’il y a de plus beau en vous, pour laisser le plus mauvais vous consumer.

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Max Fyres;

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Message Sujet: Re: we might fall. (max)   we might fall. (max) Empty Ven 23 Oct - 19:20

we might fall ft. @Bianca Rosen
Comme un mirage extirpé de ces nuits cauchemardesques. Celles qui fricotent près des ulcères du coeur, embrassent chaque peau morte d'un baiser mortifère qui les détache de l'organe. Il ne reste plus grand chose, Max, sous le plexus débordé par les trous d'air nébuleux. Tu le sens qu'il suffoque, rétréci à l'état de l'infini minime, c'était comme s’il était parti, dissipé dans l'encre aspergée par les bavures d'un feutre traçant la forme d'un panaché d'ecchymoses. Mais les hurlements se tarissent dans la poitrine quand elle apparaît sous les émeraudes ensorcelées. Les guiboles vacillent et, sur la porte, les phalanges s'accrochent, écaillent presque le bois charnu réveillant les instincts primitifs de ces échardes qui titillent la pulpe des doigts. Mais comme Aurore, il faudrait peut-être que le doigt se pique sur la pointe saillante, que le corps sombre dans les limbes chimériques. Celles dans lesquelles Bianca s'immisce et s'élève, et toi avec, lorsque son épiderme frôle la tienne. Il y a le sentiment électrique qui se propage, filament frénétique sur la surface porcelaine de laquelle émanent des frissons enivrants. Dans le silence hésitant, les prunelles suivent la silhouette qui s'installe dans le salon où s'éparpillent les magasines de mode, les flacons de parfum vidés de leur essence et le paquet renversé vomissant les quelques cigarettes non utilisées. La nymphe se détache, fracassante tornade annonçant ses tourments, les timbres de sa voix tranchent et effacent cette tendresse que tu décelais encore quelques secondes auparavant. Elle se braque, Bianca, à ton plus grand désarroi, l'hémoglobine échauffe les cavités veineuses, emporte le palpitant dans sa course furieuse.
« Pas après que je suis partie non. »
Parce que j'ai déconné, Bianca, éprise des vents hurlants et poltrons. Ceux qui vont et viennent avant de s'envoler au loin. La langue s'arme, méticuleux couperet saturé des pâles fioritures, assène son coup de grâce sur ton propre cadavre. Celui qui se consume, sous le feu intarissable. Des étincelles l’âme s’embrase, pendue à ce contact qui fait mal mais dont elle ne saurait se passer. Et quand les corps s’éloignent, c’est le coeur qui s’éteint, retrouve l’enveloppe de cette macchabée que tu connais si bien, comme une cloche qui asphyxie les flammes, laissant perler la cire et ses larmes. Elle grignote l’esprit, cette folie euphorique et bientôt addictive, balade son spectre dans l’antre de la louve, l’insouciance greffée à la lisière des lèvres qui n’attend qu’à être dérobée. Au jeu des sentiments, tu es partie perdante, Max, perdue dans une guerre menée contre un simple psyché, reflet de ta jeunesse presque oubliée. Parce que dans les remembrances, les ailes des papillons s’arrachent comme les pétales de fleurs fanées. Celles qui annoncent l’exécrable fin de la comptine. Car on aime à la folie jusqu’à trébucher sur la marche du pas du tout ; et sans prévenir, c’est tout au fond de ces abysses qu’on récupère les lambeaux de la poupée anéantie par l’envolée funeste d’un céladon chéri. Alors on la piétine, l’écume des beaux jours, reniant l’existence même de tous ceux qui ne jurent que par l’Amour. Pourtant, il y a, sous la peau décharnée, la douce esquisse d’une ataraxie. Max, bercée par la sylphide ondoyant sur le vieux canapé, les prunelles s’imbibent de l’insouciance, tentent d’y éloigner les affres terrifiantes.
« J'ai jamais dit ça Bianca. »
Les mots raclent contre les parois de la gorge serrée. Max, les aveux sillonnent cette pente glissante qu’ils peinent à remonter, derrière le barrage des dents blanches toujours plantées dans ces lèvres soudées. Elles se tordent, les entrailles, écoeurées par la mosaïque ringarde que forment l’effroi et l’exaspération. T’as peur, Max, de voir la princesse s’évaporer dans le ciel, telle la fumée d’une cheminée.
« C'est pas c'que j'veux. J'pourrais jamais accepter ça. Et toi non plus, sinon tu ne serais pas là, pas vrai ? »
Et moi je préfère n'être plus qu'un fantôme, condamné à ne plus jamais te toucher, juste bonne à regarder, derrière les vitres opaques, ton reflet qui s'y dessinerait. A quoi bon vivre, Bianca, si ce n'est pour ne plus jamais être à tes côtés ?
Tu t'assoies en face d'elle, retrouvant le rebord de la fenêtre et l'immensité de la ville qui se déploie derrière. L'air frais transperce les carreaux mal isolés, vient flatter délicatement les reins qui y sont adossés. Les bras se croisent sur la poitrine, dissimulent la mouvance de celle qui tambourine. Max, les sourcils s'arquent sur le haut du front, questionnent dans le silence les fabuleuses intentions face à l'arcane et ses interminables abominations.  

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Message Sujet: Re: we might fall. (max)   we might fall. (max) Empty Dim 25 Oct - 19:01


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Et il tambourine, partout, ce putain de cœur cassé, dans le brasier qui semble tout emporter. A l’abri du monde, à l’abri des regards, elles se retrouvent comme deux aimants cherchant désespérément à se trouver alors qu’elles ne font que se fuir. Une danse répétée, qu’elles pensaient maîtriser, mais qui se laisse perturber par les sombres méandres du destin. Soudainement, la musique s’arrête. S’est arrêtée lorsqu’elle s’est tirée, l’autre soir. Lorsqu’elle est partie sans se retourner. Elle ne reprend pas, au rythme de ses paroles. Le bruit est sourd, simplement sourd. ses mots ne calment pas l’orage qui gronde en toi, au contraire, ils éveillent. Ils éveillent ce qui ne transparaît jamais, un brin de colère. L’incompréhension et tu te braques, tu te retournes contre l’ensorceleuse, tiens prête à livrer bataille quand ce n’est pas ce que tu veux, quand ce n’est pas ce qu’elle veut.
Et peut-être qu’elles parviendront à comprendre, cette fois. à se comprendre, à se parler. Elle ne prendra pas la fuite, dans son propre repère, dans son propre appartement. C’est même tout le contraire, la carcasse prend place, face à elle. Et elle semble différente, un peu. Plus incertaine, plus indécise, plus perdue. plus fragile, en sommes. t’aimes pas la voir comme ça, bianca, parce que toute évidence ton attachement pour elle dépasse l’entendement. Qu’elle pourrait bien te faire tout le mal du monde, que tu serais encore là, à la ramasser à la petite cuillère. bien sûr que non. Moi non plus, ce n’est pas ce que je veux. le ton est plus calme, alors que son regard est rivé sur le sien. Le ton est plus calme, prêt à faire taire le vacarme.
que tu le veuilles ou non, faudra bien qu’on se parle, un jour, max. que tu me dises ce qui file dans ton esprit, quand tu me donnes pour ensuite tout me reprendre. pourquoi t’es partie ? la question qui sonne, pas comme un reproche, mais comme un cri du cœur. Le cri pour lui laisser une chance de s’expliquer, une chance de tout arranger. tu as pris la fuite comme si tu avais fait quelque chose de mal. Ce n’était pas le cas. non, pas ce soir là. Pas avec elle. Pas dans ses bras. t’as cru qu’elle trouverait sa place, auprès de toi, bianca. qu’elle se laisserait happée par ta chaleur, par ta douceur, car après tout t’es bonne pour ça. mais la peur, la brise de l’hiver, s’est immiscée dans le cœur de max. et comme une fatalité, elle a dit au revoir.
Un au revoir effrayant.
Un au revoir qui aurait pu être un adieu.
Si le contact ne lui manquait pas autant. Si sa présence n’était pas vitale. c’est plus possible, toi sans moi. C’est plus possible ma vie sans la tienne. Qu’on se déchire ou qu’on s’aime, qu’on se détruise ou qu’on vive. Je serai là, et toi aussi, parce que je ne te laisserai plus t’en aller.

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Message Sujet: Re: we might fall. (max)   we might fall. (max) Empty Lun 21 Déc - 0:37

we might fall ft. @Bianca Rosen
Dans les plis du coude, les ongles écrasent, torturent et malmènent la pulpe gelée qui hurle en silence. En même temps qu'il arrache quelques frissons dans le creux des reins apposés sur le rebord de la fenêtre, l'écho du cri raisonne sous la carcasse immobile, vient taire les bacchanales des craintes en rougissant la peau meurtrie. Qu'elle est éphémère cette lubie, papillon volubile aux détails abondants sur ses ailes déployés devant les prunelles qui ne cherchent qu'à se plonger dans un énième songe animé. Pourtant, quand le corps se penche trop, qu'il vacille vers ces ondulations céruléennes pigmentées d'innombrables autres couleurs qui rendent l'azur du ciel fade, il est maussade, ce rêve, dépourvu de cette note de sensationnel qu'arborait son apparente volupté. La vilaine dont on s'ennuie, de sa façade trop lisse, trop pure pour qu'elle n'existe. Pourtant l'âme veut y croire, regarde sans bouger le bourgeon florissant de l'espoir qui comble les failles d'entre les côtes. Ces cavités inconnues qui se nourrissent de la poussière que sèment ceux qui passent, prennent et puis s'en vont, ne laissent qu'une bribe d'effluves, un visage fragmenté, des caresses malicieuses. Souvent les phalanges balsamines se précipitent, arrachent les premières racines de la mouvance brusque et maladroite de candide qui ne cherche qu'à capturer ces feu-follets qui bourdonnent près des fleurs. Parce qu'il espère détenir sous la chaleur de ses paumes, les promesses de cette tendre ivresse que seuls les lépidoptères se vantent de connaître. Seulement l'insouciance juvénile ignore qu'en dérobant les doigts détruisent, tuent à petit feu l'amour qui n'aura pas eu le temps de naître.
« Je suis partie parce qu'on allait faire une connerie. Le genre de truc vraiment trop con qu'on aurait regretté toutes les deux.  » 
Les joues s'empourprent, bouillonnent sous la chaleur qui s'intensifie, tel le jus de quelques tomates trop mûres qu'on aurait étalé sur ta propre figure. Comme accusées de pusillanimité par leurs homonymes, les émeraudes dévient, Max, cherchent l'ailleurs, les phares des voitures à l'extérieur qui brûlent la rétine, assombrissent la vision d'un éphémère trou noir qui masque la déception qui viendra bientôt se greffer sur le regard qu'elle te porte, Bianca. Pourtant, elle l'agite, l'étendard de l'innocence, tente de capter l'attention déportée en ravivant la douce remembrance de cette nuit sans fin. Celle où les corps de sont trouvés, dans l'étreinte où les pulpes se découvraient jusqu'à ce que la brise ne soit la seule à dérober ses lèvres. Et tu ferais la même chose, Max, si tu le pouvais ce soir. Disparaître dans les murmures de la houle amorphe et solitaire pour ne plus ressentir les bleus de l'âme aiguës qui ricochent contre les parois de ta carcasse.
« Tu crois pas qu'on s'fait des idées, Bianca ? A imaginer une vie qui ne nous correspond pas. »
Des idéaux si hauts qu'on ne pourrait les attraper. Moi aussi, je les vois, B., mais je ne suis qu'un infime grain de poussière face aux étoiles qui brillent dans le fond de tes iris. Elles s'échauffent, les cordes vocales, vibrent sous les vagues puissantes d'un rire imbibé d'amertume. Celui qui cogne dans la caboche, répand ces notes de désespoir qui s'étalent et s'écrasent comme des perles salées qui se déroberaient sous les pieds. Max, dans la bouche, les mots sont mécaniques, crachent ces syllabes prémâchées sans qu'une seule ne soit pensée, ni partagée. Contre sa propre nature, l'avare veut se distraire, fuir la perfidie d'un funeste dilemme. Alors les jambes se déplient, soulèvent la carcasse lourde de l'assommante ivresse qui titube jusqu'à la nymphe. Avec douceur, le dos des phalanges sillonne le velours de sa joue, s'imprègne de ses effluves pour espérer retrouver l'alcôve divine. Mais narcisse ne fait que s'abreuver, les prunelles noyées dans les mirages de la tendresse qu'il extirpe et confisque pour n'en jouir que pour lui. Les lèvres s'approchent alors, découvrent les souffles qui se croisent et s'apprivoisent, avant d'y déposer la trace vaporeuse d'un baiser volé. Entre une poignée de secondes, les lippes s'emparent du secret séraphique des pulpeuses immaculées avant de se raviser.
« C'est pas pour moi, ça. »
Et ça ne l'a jamais été, alors pourquoi ça changerait ? Brusquement tu t'éloignes, Max, comme si tu en avais déjà trop fait, assourdie par le vacarme du myocarde qui tambourine mais que tu t'efforces de taire. L'ultime rempart se démolit, quand les mains se saisissent des morceaux de journaux fourrés sous les piles de magazines. Sans bruit, ils se dévoilent, ces mots qui ont pendant longtemps gonflé le plexus d'une fierté indicible. Car dans l'ombre la voleuse sévit, inspire les récits par les fictions qu'elle édicte. Tu comprends, Bianca ? Pourquoi ça n'marchera jamais ? Parce qu'on dit souvent que c'monde est pourri, mais je crois bien que ma place est au sommet de la pile.       

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