the greatest gift our parents gave us was each other - Zoey

traits de caractère / hyperactive - infatigable - rancunière - bornée - déterminée - jalouse - possessive - sportive - entière - bavarde - colérique - brillante - douée - aimante - romantique - sensible - rusée - capricieuse - indépendante - très famille - manuelle - fleur bleue - sociable -

Il n’y a que la danse qui lui permet de vibrer autant. Que la danse pour respirer, pour se sentir vivante, pour oublier. Oublier les crises, les drames familiaux, la tristesse. Zoey ne sait pas quand est-ce que tout a volé en éclat, quand est-ce que ses parents ont cessé de s’aimer, quand est-ce que la famille n’est plus devenue suffisante pour eux. Bien sûr que dans la vie, il y a pire que l’adultère et dans le fond, elle a eu une enfance heureuse et n’a jamais manqué de rien. Dans le fond… ses parents lui ont donné le meilleur des cadeaux en lui permettant d’avoir un grand frère aussi génial que Soren. Mais Zoey aime quand sa famille est unie, elle aime vraiment sourire sur les photos de famille, elle aime quand son père vient la voir à ses spectacles de danse et non pas qu’il annule à cause d’une grosse charge de travail, elle aime voir sa mère avec son père et pas avec un inconnu qui fait mine qu’il n’a pas foutu quatre vies en l’air. Zoey depuis qu’elle est gosse rêve d’un amour comme ses parents, de rencontrer l’homme de sa vie à la fac et de fonder une famille mais maintenant qu’elle a vu ce désastre… Si c’est ça le mariage, elle refuse. Trop peur d’aimer, trop peur de s’attacher, c’est fou de se dire que le seul homme en qui elle peut faire réellement confiance, c’est Soren. Le grand frère idéal, la perfection à ses yeux, le plus fort, son héros, l’intouchable grand-frère, c’est l’homme de sa vie, à n’en pas douter. Il y a rien d’incestueux là-dedans, il y a juste le regard d’une petite sœur qui refuse de grandir et qui voit toujours son ainé comme la perfection. Il ne fait pas d’erreurs, ne se trompe jamais, ça serait le père idéal et au final… il a été sa figure paternelle. C’est Soren qui se pointait au spectacle de danse de sa cadette, supporter numéro 1 depuis 1994.

L’art, la meilleure échappatoire, depuis qu’elle est gosse Zoey se passionne pour tous les types. Si la danse reste ce qu’elle préfère, Zoey s’est ouverte à la peinture, au dessin et à la photo. Zoey a besoin d’extérioriser, trop de sentiments, trop d’émotions pour tout garder dans son petit corps, ça l’apaise. Naturellement, quand elle a compris que ses parents n’approuveraient pas une vie d’intermittente du spectacle, elle n’a pas voulu contrarier et l’histoire de l’art semblait être un bon compromis : un diplôme qui lui assure un emploi stable et dans un domaine qui la passionne. La vérité, c’est qu’elle étouffe dans la galerie, parce que les vernissages tant qu’ils ne sont pas les siens ne sont pas intéressants parce que voir la réussite des autres dans ce domaine ça l’écœure, elle les envie. La jalousie est un vilain défaut, mais Zoey est incapable de s’en défaire. Possessive, quand il s’agit de ses amis ou de sa famille. Zoey veut tout garder pour elle, Soren, Rory, sa famille, son talent. Elle veut tout le beurre, l’argent du beurre et le crémier qui va avec.