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 coming home, etsuko

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Message Sujet: coming home, etsuko   coming home, etsuko Empty Dim 17 Mai - 11:46

jour j. tu rentres enfin chez toi. enfin, aujourd'hui tu n'es même plus sûre que ça soit réellement ta maison. les personnes y vivant ne t'ont accordé aucune attention depuis que tu es à l'hôpital. seul hijo, celui que tu as maltraité presque toute ta vie, t'a apporté du soutien. soutien que tu ne mérites absolument pas.
ça t'a étonnée qu'il soit là. qu'il soit venu tous les jours. il aurait dû en profiter pour t'abandonner vraiment. ce que toi, tu aurais sûrement fait avant tout ça. t'es une sale peste. pourquoi fait-il tout ça ?
T'aurais plutôt imaginé ta soeur à tes côtés. pas vraiment proches mais vous vous êtes toujours plus ou moins bien entendues. et ça te blesse. ça t'énerve qu'elle n'ait pas mis le pied une seule fois à l'hôpital, qu'elle ne se soit pas inquiétée. tes parents, tu t'en fous. enfin c'est ce que tu veux te faire croire. c'est blessant d'être ignorée, toi qui a toujours été une petite reine. mais est-ce vraiment important de compter pour des gens qui te tournent le dos dès la première difficulté ? tu sais depuis longtemps qu'ils n'ont rien de bons parents. tu n'as jamais été une soeur parfaite pour ta part.
ça fait mal de passer de l'autre côté. mal d'être ignorée.

personne pour venir te chercher. taxi impersonnel. boule au ventre.
tu crains de ne pas pouvoir retrouver l'entrée de l'immeuble, ni même celle de l'appartement ou de ta chambre, pourtant tu ne demanderas pas d'aide.
mains tremblantes du tâtonnes jusqu'à la porte. c'est sombre et éblouissant à la fois quand t'ouvres les yeux, alors tu les fermes fort et après de longues minutes tu sens le bois de l'entrée puis tu composes le code d'ouverture. une fois. deux fois. la troisième est la bonne. sous tes doigts, tu les sens les petits points auxquels tu n'as jamais prêté attention. ils seront sûrement ton quotidien pour longtemps encore, voire même toute ta vie. ça te brise. mais tu n'as pas le choix.
tes pieds avancent et fébrilement, tu frôles les murs. dans l'ascenseur, tu comptes les boutons et tu espère qu'à la mémoire tu trouveras le bon. tu pries jusqu'à entendre une voix t'annoncer l'étage. tu t'es trompée. tu dois monter encore un peu. tu délaisses la cage de fer et préfères l'escalier.
après ce qui te semble durer des heures tu trouves enfin la porte de l'appartement. un instant tu te demandes si c'est bien le bon alors tu frôles les meubles à ta gauche. rassurée, tu refermes derrière toi et file tout droit. ta chambre est au fond du couloir. tu entends vaguement des bruits. ta famille est à la maison. personne ne vient vers toi. peut-être même tes parents te regardent-ils depuis leurs positions dans le salon. qu'importe. tu avances et refermes vite la porte de ta chambre derrière toi. le silence rassurant est vite perturbé par une faible mélodie. ta soeur est à côté. tu entends la musique. ton coeur se serre tristement avant que la colère ne se faufile en toi. elle est là. juste là. elle aurait dû venir te voir. t'aider peut-être ? n'est-ce pas le rôle d'une soeur ? ton mauvais caractère revient vite. t'es déçue. tu t'attendais à quoi au fond ? ta famille est merdique.
après de longues minutes à tergiverser au milieu de ta chambre, tu fais demi-tour. trop brusque, tu te cognes. encore. et encore. ton corps va se couvrir de bleus, tu le sais mais à l'instant c'est le cadet de tes soucis. tu veux confronter ta soeur. t'as besoin d'extérioriser toute ta rancoeur.
à sa porte, tu toques mais n'attends aucune réponse avant de la franchir. tu ne sais pas où elle est. à son bureau ou bien sur son lit alors tu tournes la tête espérant qu'elle parle pour que tu la localises. « salut, etusko. » t'es froide. vexée. tu croises tes bras après avoir refermé derrière toi. aucune envie que vos parents viennent se mêler de ça pour l'instant. « ça fait longtemps, non ? » oui tu lui reproches le manques de nouvelles, l'absence d'intérêt. ça te rend folle qu'elle n'ait même pas daigné t'accorder un peu de temps. « j'pensais que tu serais venue, t'as pas trouvé de place pour moi dans ton emploi du temps surchargé ? » jamais tu ne lui as parlé comme ça. vous n'avez pas eu de querelles par le passé. pas de moment d'amour familial intense non plus. c'est étrange.
tu ne cries pas, tu montres juste à quel point tu es déçue. au fond de toi, t'as peur de sa réponse. peur qu'elle te dise qu'elle s'en fout. peur de l'effet que ça va avoir sur toi. parce que t'as eu le temps de réfléchir, de ressasser pendant ton temps à l'hôpital. et si aujourd'hui tu fais la dure, tu n'en mènes pourtant pas large. t'as plus vraiment envie de vivre comme avant. mais tu veux juste qu'elle comprenne que ce qu'elle a fait n'est pas digne d'une soeur.

@etsuko sakai
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Message Sujet: Re: coming home, etsuko   coming home, etsuko Empty Mar 19 Mai - 15:08

tout va très bien. tout va toujours très bien pour toi, etsuko. il ne peut vraiment pas en être autrement car tu n'as d'intérêt que pour ta petite personne (assoiffée de gloire et de pouvoir) et tu ne laisses rien ni personne entaché ton humeur; ton quotidien. le reste n'a pas la moindre importance. tu vis dans une sorte de bulle sans voir le monde autour de toi tel qu'il est réellement. tu le vois comme ça t'arrange. tu le vois comme tu es capable de le comprendre. la compassion, l'empathie, toutes ces émotions ne trouvent pas grâce à tes yeux. elles te paraissent inutiles alors forcément, elles ne peuvent pas impacter sur ta vision du monde. tu vois avec des visières. tu es clairement une sale égoïste. mais tu le vis bien. et quand tu te retrouves face à face avec toi-même, t'assumes sans devoir baisser la tête. sans rougir. tu es comme tu es, point barre. avec de nombreux défauts peut-être mais que tu passes sous silence, que tu choisis de ne pas voir. tu te vois parfaite, ça flatte ton ego et ça renforce le mépris que tu accordes à trop de gens sans prendre la peine de les connaître. ils ne valent pas la peine. ils sont nombreux à ne pas mériter ton attention, ton intérêt, ton investissement. mais alors qui mérite ? les gens comme toi ? tu ne sais pas trop, etsuko. tu marches au feeling, seulement il passe avec peu de gens. trop peu. ta famille n'en fait presque pas parti, sinon tu ne serais pas en train de faire passer le temps seule dans ta chambre alors que tes parents ne sont pas loin. mais tu as une raison particulière avec tes parents. tout comme tu as une relation particulière avec ton frère et avec ta soeur. la voilà d'ailleurs qui débarque à l'improviste dans ta chambre. chihiro. t'avais complètement zappé qu'elle sortait aujourd'hui. en fait, tu n'es même pas sûre de l'avoir su. de l'avoir demandé à vos parents. « salut. » pas besoin d'être experte en communication pour deviner la colère de ta grande soeur et l'orage de reproches qui s'annonce mais ça ne te fait pas peur. tu la regardes s'avancer sans bouger d'un iota pour lui prêter main forte, tu sais sans savoir ce qu'elle a aux yeux. tu préfères faire comme si il n'y avait rien. comme si elle n'avait pas été à l'hôpital pendant une durée que tu ne saurais définir. « effectivement, mes études me prennent beaucoup de temps. » oui, tu n'es pas allée la voir mais elle s'attendait à quoi, au juste ? tu étais occupée. elle doit être frustrée pour ses yeux alors elle vient te voir pour vider son sac mais tu ne comprends pas pourquoi. vas te déchaîner sur hijo, que t'as envie de lui dire. comme d'habitude. comme avant. mais rien ne sera comme avant pour chihiro; si seulement t'étais capable de te mettre à la place de quelqu'un d'autre ne serait-ce que deux secondes au moins.  « j'ai travaillé sur pleins de projets, je ne sais pas si tu peux et/ou veut les voir ? » tu ne sais pas ce qu'elle veut, au juste. ce à quoi elle s'attend en débarquant comme une furie sur ton territoire. que tu lui demandes de t'accorder ses excuses ? tu es allée la voir, en fait. une fois. c'était avant que tu saches pour ses yeux. avant que tu n'éprouves une profonde révulsion et que tu n'oses plus te pointer à l'hôpital. elle n'est plus comme avant ta soeur, et au fond de toi quelque chose s'est cassé quand tu l'as compris. quelque chose qui entre vous n'existait que faiblement jusque là et qui n'existe carrément plus aujourd'hui.
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Message Sujet: Re: coming home, etsuko   coming home, etsuko Empty Jeu 28 Mai - 17:26

t'as envie de pleurer, de crier, de t'énerver mais aussi de demander pardon. tout en toi se mélange et ça te rend dingue. cet accident a eu l'effet d'un électrochoc sur toi, t'as l'impression d'être différente. tu veux l'être. t'en as marre d'être infecte, de toujours râler, de critiquer. pourtant, lorsque t'arrives chez toi, tu voudrais tout détruire. en premier : tes parents. tu les détestes tellement. jamais tu n'as vraiment quémandé de l'affection mais de les savoir si indifférents à ta condition te révulse. comment peut-on être aussi bête, égoïste ? ça doit couler dans le sang sakai. hijo semble avoir été le seul à échapper à ce trait. malgré le passé tendu entre vous, malgré tes moqueries, tes insultes, il est là pour toi. ça te gêne autant que ça te donne de l'espoir. peut-être n'est-il pas trop tard pour changer les choses ? peut-être pourra-t-il te pardonner ? t'en sais rien, t'espère juste.

tu voudrais que tout s'arrange avec tout le monde mais ta soeur ne te montre pas plus d'intérêt que ne le font tes parents. tu pensais pourtant être assez proche d'elle pour qu'elle daigne au moins venir t'aider. mais ça n'est pas le cas. pas de nouvelles d'elle et ça te rend folle. tu ne comprends pas pourquoi elle n'est pas venue au moins une fois ? pourquoi elle ne s'est pas bougé le cul pour venir te chercher. l'aurais-tu fait à sa place ? t'en sais rien. aujourd'hui tu veux te dire que oui, t'aurais certainement fait cet effort.

entendre ses paroles ne fait que t'énerver un peu plus. tu tournes la tête vers l'endroit d'où tu penses que sa voix provient. c'est frustrant de ne pas pouvoir poser les yeux sur elle, ne pas voir son attitude. t'entends juste ses mots mais tu voudrais voir si, au fond de son regard, elle éprouve au moins une once de culpabilité. mais, plus elle parle, plus tu comprends que ta soeur semble s'en foutre complètement. « pardon ? tes études ? » t'as envie de rire cette fois. qu'attendais-tu réellement ? sa réponse ne devrait même pas t'étonner. superficiels au possible, les membres de cette famille sont vraiment des abrutis. t'en faisais partie il n'y a pas si longtemps. tes poings se serrent alors que ses mots ont l'effet d'une bombe. ou plutôt de milliers de petits pics s'incrustant dans chaque parcelle de ta peau. t'es blessée par ses aveux, atterrée par sa question. « t'oses me demander si je peux ou veux voir tes projets ? » si tu pouvais, tu lui lancerais un regard foudroyant comme t'avais l'habitude de faire, toi la pire peste de la famille. « tu te fous de moi, etsuko ?» son prénom a un goût amer sur ta langue. t'as l'impression de parler à une inconnue. c'est ça votre relation finalement ? « j'sais pas ce que j'attendais, ou même espérais de toi mais pas une demande aussi déplacée. » se rend-elle compte de ce qu'il se passe ? est-elle au courant ? ne le voit-elle pas en la regardant plantée au milieu de sa chambre ? « pour ton information, parce que tu sembles l'avoir oublié, trop occupée par ton petit nombril, je sais je sais, j'avais l'habitude de faire pareil... » rire déçu « j'y vois plus rien donc me parle pas de voir tes projets. j'peux pas. » puis t'as autre chose à faire que de penser aux projets de ta soeur. t'es contente qu'elle vive sa vie, qu'elle réussisse, mais bon sang, ne peut-elle pas montrer juste un peu d'intérêt pour toi ?

@etsuko sakai
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Message Sujet: Re: coming home, etsuko   coming home, etsuko Empty Mer 22 Juil - 14:08

tu es un peu semblable à une rose, etsuko. aussi ravissante que piquante. enveloppée dans tes pétales soyeuses, le regard constamment tourné vers l'intérieur, dans un confort qui n'est propre qu'à ta petite personne. égoïste ou égocentrique, c'est au choix. et la reine épineuse que tu es se sent tout à son aise dans le palais de ronces qu'elle s'est construise au fil des ans, tu es haut perchée sur ton trône fictif et pour rien au monde tu n'en redescendrais. pas même pour accorder à ta soeur l'attention qu'elle pense mériter de ta part. tu lui dois quelque chose ? non, certainement pas. ton coeur, solide comme un roc ou plutôt froid comme un iceberg, reste sourd à ses plaintes. tu ne fais pas dans la compassion, c'est un sentiment que tu juges réservé aux faibles, aux peureux, à ceux qui n'ont pas encore compris comment fonctionne le monde. précisément tout ce que tu n'es pas parce que toi tu as toujours su voir plus loin et plus haut que les autres. t'as toujours été différente, destinée à un avenir scintillant de mille feux. tu es vouée à toucher les étoiles, tout simplement. c'est dommage pour ta soeur, honnêtement tu pensais qu'elle avait un presque aussi bel avenir que toi devant elle, sur les traces du tiens mais faut croire que finalement ce n'était pas écrit ainsi. le cours de la vie, parfois ça ne tient pas à grand chose... c'est peut-être cruel de penser ainsi mais tu préfères amplement que ce soit ta cadette qui se soit (sans mauvais jeux de mots) casser la figure sur le chemin des paillettes. la vie est ainsi faîtes, tu ne peux pas soutenir à fond à la fois ta cause et celle de quelqu'un d'autre. faut savoir faire des choix, les bons si possible et ce qui est arrivé à chihiro à tendance à te conforter sur ta tendance à miser sur le bon cheval. c'est-à-dire toi. tu illustres à la perfection l'expression : on n'est jamais mieux servi que par soi-même. « si j'ai demandé, c'est que je ne savais pas. » le ton calme, tu ne te laisses pas démonter par les reproches de ta soeur. pas plus que tu ne te sens coupable d'avoir appuyer en plein milieu là où ça fait mal même si tu devrais peut-être car si tu avais fais l'effort de te renseigner au sujet de son accident, tu aurais pu éviter de taper fort. oui mais voilà, tu n'as pas jugé utile de questionner tes parents ou quiconque car du moment où tu as appris que ta soeur ne serait plus tout à fait comme avant, elle a perdu tout son intérêt à tes yeux. elle est tombée dans un abysse innommable et inavouable. la vérité, c'est que tu n'as pas le temps de jouer les chiens d'aveugle. « moi non plus figure-toi, je ne sais pas ce que tu attends de moi. » alors c'est le mystère, hein ? tes lèvres ne cherchent même pas à retenir le soupir qui s'échappe de leur étreinte, tu as envie d'accuser le coup. elle aurait pu aller taper son scandale ailleurs, pourquoi c'est tombé sur toi ? « peut-être que tu t'es trompée de chambre, celle d'hijo est en face de la mienne. normalement, tu ne peux pas te tromper. » tu n'as pas encore conscience de tout ce qui a changé et de tout ce qui va changé dans cette maison. tu ne sais pas que leur relation n'est plus exactement celle que tu leur connaissais alors tu n'imagines pas te tromper quand tu lui conseilles à demi-mots de reprendre ses vieilles habitudes de se défouler sur votre frère. tu n'imagines tout simplement pas que ces mots prononcés sur le ton de l'ironie peuvent mettre le feu aux poudres.
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