Observateur ou non, un aveugle pourrait ce rendre compte qu'elle ce lamante. Quoi qu'il puisse arriver dans sa vie, elle ne devait pas être aussi mal ! Trop belle pour pleurer un mec, trop forte pour baisser les bras, trop combative pour abandonner. Alors elle devait ce reprendre en main et pour Luis, rien de mieux qu'une soirée avec lui pour ce remettre en selle. Par tous les moyens il tente de la pousser à venir avec lui. Acharné, il refuse de laisser tomber avant qu'elle accepte et puis de toute façon même si elle refuse de le suivre ou que ce soit, il compte bien rester avec elle. Si elle pense que son programme "déprimé, boire et travailler" est parfait ! Elle ce trompe lourdement ! C'est le remède pour ce sentir encore plus mal ! Elle devait sortir, voir du monde ! Ce laisser tenter par le monde de la nuit et essayer de ce changer les idées ... avec lui ! - J'en suis même certain ! Dit il, sûr de lui, pas décidé à. abandonner. En réalité, il ce sent surtout mal de la voir ainsi ! Ça ne lui ressemble pas et bien qu'il ne soit pas du genre à être inquiet, son coeur de glaces ce laisse peu à peu séduire par la belle, peu à peu il ce sent concerné par son état et souhaite l'aider sans vraiment attendre quoi que ce soit en retour. C'est une première, pourtant depuis qu'il est dans cette ville, les femmes qui rencontrent on le don de le faire légèrement plier ... ou peut être qu'il ce ramollie avec l'âge qui sait !
Le bellâtre trouve les mots pour la séduire, pour la faire changer d'avis et au bout du compte, ses efforts payent bien puisqu'elle lui annonce qu'elle va ce changer. Une première victoire ! Un sourie satisfait ce dessine sur ses lèvres alors qu'il lui laisse tous le temps qu'elle souhaite pour aller ce changer. - Vas 'y et sort le grand jeu ! Portant son verre à ses lèvres il termine son verre puis le pose sur la table alors qu'il réajuste lui même sa veste en attendant qu'elle ce prépare. Le programme ? Il n'y avait pas vraiment pensé ! Mais en vue des circonstances, il compte lui faire oublier son malheur et quoi de mieux qu'une boite de nuit pour ça ? En graissant un peu la patte du videur ils pourraient avoir accès à un coin VIP et également d'une piste de danse. Un bon échappatoire non ? Il ce retourne vers elle, contemplant sans retenue son amie. Y'a pas à dire ! Elle est magnifique ... ça vaudrait presque le coup de tenter quelque chose avec elle ! Mais il lui avait promit de ne rien tenter ce soir alors il tiens parole ... ou presque. - J'approuve oui ! Le noire n'est pas ta couleur mais tu es élégante ! Ça fera l'affaire pour ce soir ! La taquine t'il avant de l'inviter à le suivre pour sortir de l'appartement. Ils Rejoignent sa voiture garée en bas de l'immeuble. Gentleman, il lui ouvre la porte pour qu'elle puisse s'installer avant de s'asseoir à côté d'elle. - Tu vois ... j'arrive toujours à mes fins ! Juge t'il utile de préciser avant de prendre la route de la boite ou il compte passer la soirée avec elle. Une fois sur place, Luis ne prend pas vraiment la peine de faire la queue. Sa magnifique compagne accrochée à son bras, il suffit de quelques billets pour qu'ils puissent entrer et rejoindre la partie du club réservée. Il l'entraine avec lui jusqu'à une table. - Je vais nous chercher à boire ! Installe toi !
Elle n’a rien d’un oiseau de nuit, Isabella. Pas le cœur à s’amuser, pas le cœur à faire la fête alors que son esprit est aussi préoccupé. Mais sa détermination à rester chez elle tend à faiblir devant la ténacité de l’homme qui se tient en face d’elle. Luis, il est obstiné, même acharné, il fait tout pour l’amadouer jusqu’à ce qu’elle cède. Et il y parvient. La rose fanée le laisse quelques instants, le temps de se préparer, le temps de faire revenir l’éclat de ses pétales abîmés. Elle est belle, Isabella, une beauté astrale. Loin d’être rayonnante, la beauté est ténébreuse. Captivante, empreinte d’un mystère qu’elle voudrait, lui aussi, cacher derrière son doux minois. Le séducteur invétéré, non content d’avoir trouvé les mots pour la charmer, la complimente en lui affirmant au passage que le noir n’est pas sa couleur. L’écorchée vive arque un sourcil devant une telle déclaration. – Tu n’es jamais content. Pourtant, elle est là, prête à le suivre. Prête à obéir à la moindre de ses envies. Elle accepte de partir à ses côtés à cette mystérieuse soirée qu’il a en tête. Et si, elle ne lui garantit pas de pouvoir faire la fête jusqu’au bout de la nuit, elle fait un pas immense en voulant bien sortir. Juste parce qu’il l’a persuadée, juste parce qu’il a trouvé les mots pour la convaincre. Juste parce qu’il tient suffisamment à elle pour s’entêter et, peut-être, parce qu’il paraît inquiet. Si Luis Santiago s’inquiète pour elle, au lieu de profiter d’être chez elle pour la séduire, c’est bien le signe qu’il y a quelque chose qui ne va pas. La latine ne veut pas être une source de préoccupation, ni pour sa famille, ni pour ses amis. Ni pour celui qui, en temps normal, est trop occupé à la charmer. C’est ainsi qu’elle rejoint avec lui la voiture luxueuse garée en bas de son immeuble. Il lui ouvre la porte, avec galanterie, tandis que la poupée le remercie d’un sourire. Mais, sans surprise, il ne peut pas retenir une taquinerie. – Et, surtout, tu ne t’arrêtes jamais. lui répond-elle à son tour avec un petit sourire espiègle. Le trajet débute, assez rapide, puisqu’ils arrivent en quelques minutes jusqu’au lieu de fête. Les opales tournées vers le néon impossible à manquer du club, Isabella réalise vite qu’ils arrivent devant une boîte de nuit. Elle le suit, l’air légèrement hésitante, jusqu’à l’entrée mais elle n’a pas le temps d’y songer bien longtemps car il les fait pénétrer à l’intérieur en passant devant la file d’attente. L’argent gouverne le monde… la jeune femme est bien placée pour le savoir, même si ce n’est jamais bien agréable de s’en faire la remarque. Gardant ses pensées pour elle, son bras accroché à celui du Don Juan, ils arrivent dans le club et, plus précisément, jusqu’au coin VIP. – Att… Elle n’a pas le temps de lui dire quoi que ce soit, il disparaît sans prendre sa commande. Posant ses pupilles noires sur tout ce qui l’entoure, l’âme en perdition voit tous ces fêtards prêts à s’amuser. Elle approche de l’estrade du balcon où ils sont posés, comme si elle cherchait quelqu’un parmi la foule. Mais laisser une femme comme Isabella seule dans un lieu empli de prédateurs peut vite créer des étincelles. Un homme ne met pas longtemps à l’approcher, discuter avec elle, alors qu’elle n’a pas le cœur à le refuser. C’est quand elle voit Luis revenir qu’elle se sent quelque peu soulagée. – Luis, tu es enfin là. lance-t-elle en posant sa main délicate autour de la taille du séducteur comme un signe d’affection. L’inconnu ne met pas longtemps à saisir, ou du moins il comprend ce qu’elle veut qu’il comprenne. Elle se retrouve à nouveau seule avec le ténébreux. – Navrée, il n’était pas décidé à partir. Elle retire sa main pour glisser ses iris assombries dans les siens. Elle saisit le verre qu'il lui tend avant de le remercier, puis d'ajouter. – C’est donc ici que tu passes la plupart de tes soirées. fait-elle remarquer en observant à nouveau les lieux, puis lui, encore relativement mystérieux.
Peut importe la façon, il avait réussi à amadouer la belle et finalement il avait enfin réussi à atteindre son but. La faire sortir ! Il avait besoin de compagnie et elle avait besoin de ce changer les idées, une pierre deux coups ! Le ténébreux attend qu'elle ce prépare patiemment. Elle n'a pas besoin de beaucoup pour être radieuse, il suffit juste qu'elle retrouve le sourire et elle avait le pouvoir de tous les faire tomber comme des mouches. C'est habillée de noir qu'elle revient auprès de lui. Élégante, séduisante, il apprécie même de détailler la beauté fatale qui ce trouve sous ses yeux. Néanmoins, il ce permet de lui balancer une légère vanne, bien entendu, il la taquine ! Le noir lui va très bien mais il juge simplement que c'est une couleur bien trop triste pour elle ! - Disons que je suis exigeant. Balance t'il, sourire taquin aux lèvres. C'est un peu vrais ... Ce n'est pas pour rien qu'il c'est tourné vers elle ce soir ! Isabella est quelqu'un de chic ! Une femme qu'il est fier d'avoir à son bras même si ce n'est que pour le temps d'une soirée. Accessoirement c'est aussi une "amie" une femme qui a une légère importance pour lui et il avait surtout besoin d'être là pour elle. Deviendrait il sentimental ? Non ! Mais il apprécie la latina, il trouve ça dommage de laisser une si belle rose ce faner. Lui ouvrant la portière de la voiture, il la laisse s'installer puis monte de l'autre côté. - Elle disent toutes ça mais tu n'as encore rien vue ! Il rigole légèrement sans vraiment savoir si il blague ou non avant de prendre la direction du club ou il avait prévu de passer la soirée. Avec Luis, il est juste hors de question de faire la queue. C'est avec quelques billets verts qu'il parvient à entrer lui et sa partenaire de soirée sans même patienter quelques secondes. En plus d'être un parfait séducteur, le brun avait également les mains longues et beaucoup de connaissance plus ou moins fréquentable. L'argent ... c'est le mode de vie facile ! Entrainant la latina vers le coin VIP il l'abandonne juste quelques instants pour aller leur chercher de quoi boire. Forcément, si il l'invite à sortir il ce prote également volontaire pour lui offrir tous ce qu'elle souhaite. Depuis le balcon VIP, ils avaient une vue imprenable sur le reste de la boite. Il vient trainer dans le coin, jamais avec la même femme mais c'est un peu un habitué, tout comme le reste de ses magouilles. C'est avec une coupe de champagne et un whisky qu'il revient auprès de la belle. Il suffit qu'il la laisse quelques secondes pour qu'un homme ose déjà l'approcher ... Son regard clair posé sur l'homme qui essaie de tenter sa chance, Luis le dévisage alors qu'il ce prête parfaitement au jeu. Une technique efficace pour faire fuir le premier prédateur venu. - Et voilà le champagne de madame ... une boisson de reine pour une reine. Souffle t'il en souriant l'air charmeur alors qu'il sent la main de la belle ce glisser contre sa taille. Ils ne sont pas ensemble mais c'est suffisamment crédible pour faire fuir l'homme. - Muh je peux le comprendre ... mais t'es trop bien pour lui ! Trop belle, trop mystérieuse, trop intrigante. Donnant la coupe de champagne, il trinque avec elle puis boit une petite gorgée de sa boisson. - Oh non ... je ne suis pas si fêtard que ça tu sais ! J'aime bien trainer dans le coin mais en réalité c'est plutôt rare. Il s'accoude à la balustrade, balayant les lieux du regard avant de les reposer sur la ténébreuse qui lui fait face. - Mais avec une déesse comme toi au bras ... je devais choisir le bon endroit ! Il en rajoute bien sur ! Non pas qu'il ne la considère pas comme une déesse mais il ne flatte pas autant en temps normal. - J'arrête ... j'ai promis de ne pas te séduire ce soir ! Même si tu ne résiste pas à mon charme naturel. Une fois encore il la taquine avec son légendaire sourire en coin sur les lèvres. - On est là pour s'amuser ce soir ... je veux que tu arrête de te prendre la tête et que tu profite !
Trop facile à détourner, trop facile à persuader, la beauté torturée s’est laissée amadouer. Il est doué dans l’art de la persuasion, Luis, sans doute parce qu’il est plus doué encore pour celui de la séduction. Il aurait pu profiter de l’état de vulnérabilité d’Isabella pour mieux la charmer mais semble davantage décidé à lui changer les idées. Elle ne sait pas pourquoi il a tant insisté pour aller s’amuser avec elle, précisément elle, alors qu’il voit bien qu’elle n’est pas dans son assiette. Elle ne sera sans doute pas la meilleure partenaire pour sa soirée mais elle est prête à essayer. Sa tenue approuvée, les deux acolytes finissent enfin par partir. Devant sa remarque, la belle écorchée secoue distraitement la tête de gauche à droite, comme peu convaincue par ses dires. Beau-parleur, Luis, il n’en manque pas une mais peut-être pourra-t-il au moins suffisamment la divertir pour qu’elle puisse oublier tous les songes torturés qui l’animent. Lui, ou cette boîte de nuit devant laquelle ils arrivent. Les night-clubs ne font pas partie des lieux de prédilection d’Isa. Elle s’amuse de temps à autre, en soirée, avec ses amis mais il y a longtemps qu’elle ne s’y est pas risquée. Certainement parce qu’il y a encore peu, c’était autrement qu’elle préférait passer ses soirées. Mais elle n’est plus avec l’homme qu’elle aime, non, il est… loin. Plongé dans cette enquête… pendant qu’elle, essaie désespérément de le sortir de sa tête. Peut-être que la solution est de faire la fête. Les prunelles rivées sur la foule, elle se laisse perdre dans ses pensées pendant que Luis est parti leur commander des boissons quand un inconnu vient brusquement l’en sortir. Quelque peu embarrassée, toutefois incapable de frontalement le repousser, la ténébreuse profite du retour de son ami pour inciter en douceur l’étranger à s’éloigner. Un sourire entendu sur les lèvres, elle le remercie tout en retirant sa main de la taille du jeune homme pour récupérer la coupe de champagne. Mais sa réponse la surprend alors qu’elle rétorque, presque trop naïvement. – Tu ne le connais même pas. Non pas qu’elle aurait voulu découvrir davantage le bel inconnu. Elle n’a pas, mais vraiment pas la tête à faire de nouvelles rencontres. Mais elle ne se juge trop bien pour personne, Isabella, c’est même tout l’inverse. C’est elle, trop souvent, qui ne s’estime pas à la hauteur. Trinquant finalement avec son partenaire de la soirée, la latine boit une gorgée de sa boisson tout en l’écoutant parler un peu plus de lui. Il ne le fait pas souvent, Luis, préférant rester désespérément mystérieux. Elle ne sait pas s’il maintient cette distance volontairement, ou si c’est un choix inconscient de sa part. Mais s’il a tenu à ce qu’elle l’accompagne, ce soir, alors qu’elle allait mal… c’est peut-être qu’il l’apprécie plus qu’elle ne le croyait. Qu’il la voit comme une amie. Qu’ils pourraient le devenir ainsi un peu plus. Alors elle tente d’en savoir davantage. – Je me demande ce que tu fais de ton temps libre dans ce cas. elle demande, mine de rien, le sourire mutin. Séduire des femmes… c’est peut-être son occupation principale. Il ne parvient pas à s’en empêcher, alors même qu’il lui a assuré qu’il ne le ferait pas au cours de cette soirée. Les yeux félins le contemplent, sans un mot, avant qu’elle ne reprenne de sa voix sensuelle. – Tu crois que c’est ici le bon endroit pour moi, Luis ? les prunelles toujours fixées sur lui, elle boit une nouvelle gorgée de l’alcool avant de lui adresser un sourire plus amusé, empli de malice. – Je ne résiste pas à ton charme, tu crois ? Pourtant, je résiste depuis un petit moment maintenant, je me trompe ? elle le taquine, Luis, elle aime le titiller parce qu’elle voit trop bien en lui le séducteur invétéré. C’est tout ce qu’il cache derrière qu’elle connaît un peu moins. – J’ai accepté de te suivre, non ? qu’elle rétorque simplement comme une preuve de sa bonne foi. Elle veut bien essayer de s’amuser ; n’a aucune raison de s’en empêcher, maintenant qu’elle est là.
Il avait réussi parce que personne ne lui résiste, même pas Isabella. Une femme pourtant plus que déterminée à lui résister. De toute façon, il n'aurait pas abandonner. Enfin il arrive à l'entraîner avec lui jusqu'à cette boite de nuit. Bien entendu, Isabella est une femme de gout alors il ne comptait pas l'entrainer dans le premier night club venu. Pour elle, Luis avait sorti le grand jeu en choisissant un club plutôt huppé. Seul les gens classes avec un certain niveau de vie aisé pouvait entrer dans ce club. Il glisse même quelques billets en supplément pour avoir accès au coin VIP. Il s'éclipse juste le temps d'aller leur chercher un verre puis revient auprès de sa charmante partenaire de soirée pour ce focaliser uniquement sur son bien être. Un objectif qu'il ce fixe ce soir ... ne jamais la laisser avec un verre vide et lui changer les idées quoi qu'il puisse ce passer. Après avoir remballé le lourdingue, ils peuvent reprendre leur conversation là ou elle c'était arrêtée. - Muh, pas assez grand, son costume n'est pas signé par un couturier, il sent l'alcool et son approche est vraiment pas subtil ! Il grimace tout en cherchant d'autre défaut alors qu'il le regarde s'éloigner. - Tu veux d'autres arguments ? Au pire on s'en fou ! Souffle t'il l'air las avant de trinquer avec elle et boire une gorgée de son verre.- Tu as un grand terrain de jeu ce soir pour trouver quelqu'un avec qui combler tes nuits ... tu n'as cas demander et ils seront tous à tes pieds. Bien qu'il ne lui conseil pas de choisir ceux qui la supplient, ce serait si humiliant. - Et pour info ... il est beaucoup moins sexy que moi ! Il ne peut pas s'en empêcher mais c'était surtout pour la faire sourire cette fois. Ce soir, Luis ne voulait pas être le séducteur même si ça lui collait à la peau, il ne pouvait pas s'en empêcher, il était comme ça ! Mais avec Isabella il voulait d'avantage ce comporter en ami plutôt qu'en dragueur. D'autant plus qu'il lui avait promit de rester sage ce soir, pas de drague, pas de séduction et pas de tentative pour la mettre dans son lit.
Il n'est pas quelqu'un de mauvais, il ne s'ouvre pas beaucoup mais pourtant à chaque fois qu'il le fait, les gens essaient toujours de savoir qui il est dans la vie de tous les jours. Ils veulent toujours en savoir plus à son sujet comme ... Cassey ou encore Silène. - Je séduits des femmes, elles défilent dans mon lit et je veille toujours à garder ce côté ténébreux. Elles en raffole ! Etre un séducteur ça ce travaille, on le devient pas du jour au lendemain, il faut toujours travailler sa technique. Dit il avec sérieux avant de rire légèrement. - Pour tous te dire j'ai pas énormément de temps libre et le peu que je m'accorde c'est uniquement pour me détendre. Je suis un homme très occupé. Dit il l'air un peu plus sincère cette fois. Mais c'est avec une voix beaucoup plus sensuelle qu'elle s'adresse à lui cette fois, il ce tourne même doucement vers elle, répondant par son légendaire sourire craquant sur le coin des lèvres. - Du moment que je veille à ce que ton verre reste plein, que tu profite de la musique et que tu te vide la tête oui ! J'en suis certain ! Parce qu'elle avait besoin de ce changer les idées, il le savait ! Il s'en doutait surtout. Il éclate de rire alors qu'elle semble certaine d'être capable de pouvoir résister à son charme. - Chérie ... c'est uniquement parce que je ne t'ai jamais sorti le grand jeu ! Sinon tu aurais déjà finis dans mon lit ! Et il était tellement certain de ce qu'il avançait qu'il n'avait pas le moindre doute. - Une preuve de ta bonne foi et ton envie de te changer les idées ! Et tu ne sais pas me dire non ! Buvant une gorgée de sa boisson, il pose ensuite le verre sur la table alors qu'il commence déjà à ce déhancher, à bouger les épaules au rythme de la musique alors qu'il la fixe, une idée déjà bien précise en tête. - Ça te tente ?
Peut-être a-t-elle bien fait de le suivre à cette soirée, peut-être qu’elle peut espérer oublier ses idées tourmentées. Les iris amusés, rivés sur Luis, elle l’écoute lui expliquer toutes les raisons qui font que l’inconnu n’est pas pour elle… d’après lui. Des raisons anodines, voire même puériles pour celle qui ne juge pas un homme à son physique. Elle secoue la tête, négativement, de droite à gauche, tandis qu’elle reprend. – Je n’accorde pas d’importance à ces détails. Cela dit, qu’elle s’en préoccupe ou non, la vérité est tout autre : elle n’a pas la tête à se laisser séduire par un homme… elle est bien trop hantée par un autre. Alors quand son ami vient à lui affirmer qu’elle pourrait trouver n’importe quel homme pour partager ses nuits, elle ne met pas longtemps pour le contredire. – Je ne suis pas du genre à coucher avec un inconnu, Luis. C’est même quelque chose qui ne lui arrive jamais. Non, Isabella, elle est plutôt de celles qui flanchent pour ceux qui sont proches d’elles, ceux qu’elle aime. C’est loin d’être mieux, en vérité, les conséquences n’en sont que plus compliquées. Mais elle ne finira la nuit avec aucun homme ce soir, la latina. Ni le bel étranger, ni l’ami qu’elle est venue accompagner. Même si celui-ci ne cesse de lui rappeler combien il est sexy. – Tu es irrécupérable… déclare-t-elle seulement avec un petit sourire sur les lèvres. Mais ses bêtises ont le don de détendre l’atmosphère… la détendre elle. Tout en sirotant son cocktail, la rose abîmée poursuit la discussion à son sujet. Luis, il passe tellement de temps à séduire qu’elle se demande ce qu’il peut bien faire d’autre dans sa vie. C’est comme si c’était plus fort que lui, comme si ça faisait partie de lui. Même avec elle, il continue, alors qu’elle ne rentre pas dans son jeu, l’inaccessible. Elle l’écoute avec beaucoup de recul, Isa, un peu comme une grande sage écouterait un enfant qui ne suit encore que ses envies. – Je suis d’autant plus touchée que tu viennes me harceler jusque chez moi. elle rétorque, maligne, un sourire joueur sur les lippes. Elle le taquine, Luis, mais il parle beaucoup trop d’elle sans la connaître suffisamment. – Je te dirais si tu as raison à la fin de la soirée. Non, elle n’est pas certaine d’être au bon endroit pour se changer les idées ; pour oublier. L’âme en peine, le cœur à la dérive, il lui faut bien plus que quelques verres de la musique. Il lui faudrait… lui. Mais la torturée garde ses réflexions pour elle, soudain bien plus accaparée par les mots qu’il peut prononcer. – Je vais te laisser y croire dans ce cas. affirme-t-elle, magnanime, alors qu’elle sait bien qu’il se trompe. Ce n’est pas en cherchant à la séduire qu’on peut l’avoir, Isabella, c’est en l’aimant, même un petit peu. Elle a trop besoin d’authenticité pour se laisser berner par… le grand jeu. Un petit rire cristallin s’échappe de ses lèvres quand elle l’entend dire qu’elle ne sait pas lui dire non. – Tu dois être trop irrésistible. constate-t-elle, avec un soupçon de sincérité, avant d’accepter de le suivre en fin de compte. Elle termine son verre rapidement avant de lui tendre la main avec grâce. – Bien, allons danser. Si elle n’y a pas le cœur, son corps aime trop danser. Avec volupté, au rythme des chansons qui passent, elle choisit de se laisser aller.
Quoi qu'elle puisse dire ou penser, elle n'est pas non plus le genre à fréquenter n'importe qui. Autant dire qu'un homme lambda n'avait aucunes chances avec elle. Elle peut prétendre le contraire mais quoi qu'elle dise, Luis ne l'avait jamais vu avec un homme ... banal. Après il ne la suit pas forcément partout mais quoi qu'elle puisse dire, le physique avait malgré tous une certaine importance, ça a toujours une importance. - Muh ? Tu crois ? Je suis pas certain que ça ai si peu d'importance. Il faut quand même être attiré un minimum par la personne sinon à quoi bon ? "le physique n'a pas d'importance, ce qui compte c'est la beauté de l'âme" C'est ce que les gens moche et sans intérêt ce dise pour ne pas perdre espoir. Quoi qu'il en soit, si elle prenait la décision de poser son grappin sur un homme, il ne pourrait pas lui résister, il n'y avait qu'à la regarder pour comprendre. - C'est pas ce que j'ai dis ! Assure t'il en souriant légèrement avant d'ajouter l'air de rien. - Mais ça te ferais peut être du bien justement ! Il soupir légèrement avant de reprendre - Au moins avec un inconnus tu n'a pas de risque, tu t'accroche pas, tu n'aime pas et c'est oublié dès le lendemain et ça fait du bien ! Ce n'est qu'un conseil qu'il lui donne. Isabella est une femme de principe, ou peut être que ça vient de son éducation. Elle ne couche pas avec le premier venu. Ok, mais elle avait fait l'erreur de tomber amoureuse et résultat elle était malheureuse au bord de la dépression. Mais ils n'étaient pas là pour lui faire la leçon, après tous que sait il de l'amour lui ? Il en avait bien trop peur pour oser ce laisser tomber dans ce cercle vicieux. A la place, il choisi de remettre son masque de séducteur pour essayer de lui faire retrouver le sourire et ça fonctionne. - Mais tu aime ça ! Souffle t'il amusé.
C'est un séducteur oui mais qui sait parfaitement cacher son jeu, outre d'être un escroc, il a malgré tous un coeur. Ce qu'il fait passer pour ses propre intérêts c'est bien en dessous de la réalité. Isabella n'était pas ici ce soir parce qu'il avait besoin de quelqu'un pour s'amuser, elle était là parce qu'une petite moitié de son âme était inquiète pour elle. Il voulait lui changer les idées en tant que ... ami ? Que sont ils vraiment en fin de compte ? - Tu peux, c'est pas souvent que je fais ça ! Mais je veille toujours sur mes amis. Explique t'il un petit sourire sincère sur les lèvres avant de boire une gorgée de son verre. C'est dit, ils sont ... amis ou peut être qu'ils le sont. - Ça marche ! Qu'elle s'amuse ou non, il avait tout de même réussi à lui changer les idées ? Un peu ? Et pour ça rien de tel que de rejoindre la piste de danse histoire d'oublier les tracas et ce laisser bercer par la musique. Après tous c'est pour cette raison qu'ils sont là non ? Laissant son verre vide sur la table, il saisit cette main qu'elle lui tend avec toujours autant de grâce puis l'entraine avec lui en direction de la piste ou ils partagent plusieurs danses les unes après les autres. Il la fait tourner, l'attire vers lui.
Le corps attire le regard, mais le cœur s’accroche à l’âme. Elle est persuadée, Isabella, que le physique n’a aucune importance dans une relation. C’est peut-être naïf, c’est peut-être idéaliste, mais elle n’a rien d’une idéaliste. Elle est seulement persuadée que seul l’intérieur d’une personne peut la faire chavirer. L’attraction, même physique, n’est rien de plus que le reflet de ce que la personne peut dégager ; un révélateur de ce qu’elle est. C’est précisément pour cette raison qu’elle n’est pas de celles qui se laissent aller dans les bras d’inconnus. Ce n’est pas tant une question de principe que de vécu. Elle a un rapport au sexe trop complexe, trop malsain, peut-être. Mais Isabella, elle a besoin d’aimer, même un peu. Besoin de ressentir, autre chose que quelque chose de physique, bien plus qu’une simple envie. Pour autant, Luis n’a peut-être pas tort en disant qu’il est bien plus simple de se lancer dans une aventure d’une nuit. Pas de complications, pas de dérives, tout paraît sans doute bien plus facile. Mais elle n’en est pas capable, elle n’en a même pas le désir, pas comme ça, sans aucun émoi. Dévoiler son corps déjà trop malmené par le passé à un simple étranger pour lequel elle n’a jamais rien éprouvé… ni amour, ni amitié, ni même un semblant de connexion… non. – Tu as sans doute raison… mais ce n’est pas moi. Cela ne signifie pas qu’elle doive être folle amoureuse non plus. Elle n’est pas un ange, Isabella, ou seulement un ange déchu. Elle s’est allée trop de fois, dans trop de bras, alors qu’elle ne devait pas. Mais non, pas au cours d’une soirée dans une boite de nuit. Elle a bien plus envie de profiter d’une soirée en sa compagnie. Luis, un ami. C’est ce qu’il est, peut-être, c’est ce qu’il a l’air en tout cas de devenir. Il est présent pour elle, alors qu’elle ne le lui a pas demandé. Elle ne lui a même pas dit qu’elle souffrait. Au contraire, elle l’a évité, elle a tenté de lui refuser cette soirée… mais il a insisté.
Et elle est là, Isabella, à ses côtés.
La belle écorchée ne peut pas encore l’admettre, elle a besoin de temps pour se l’avouer elle-même. Il y a néanmoins, déjà, en elle, une part d’elle qui lui est reconnaissante de tout ce qu’il peut faire. Tout ce qu’il insiste pour faire. Elle n’a pas besoin de découvrir le restant de la soirée, elle se sent déjà mieux à ses côtés. Ses mots la touchent, tant et si bien, qu’elle approche ses lèvres pourpres du séducteur pour déposer un baiser contre sa joue. – Merci Luis. elle le remercie de l’avoir traînée à cette soirée, pour la forcer à se changer les idées. Et, après un premier verre, la poupée abîmée est enfin prête à s’y essayer. Elle l’entraîne avec elle sur la piste de danse pour commencer à se déhancher. Ils dansent l’un à côté de l’autre, ils profitent de ce moment ensemble. Une heure, puis une deuxième, enfin une troisième heure. Elle s’amuse bien, grâce à lui, et un peu de tequila aussi. C’est légèrement éméchée, mais toujours parfaitement debout, que la beauté latine finit par retrouver le chemin de la sortie en compagnie de son ami. – Wow… Cela fait longtemps que je ne m’étais pas amusée autant. elle avoue, enfin, ce qu’il voulait sûrement entendre. Les opales légèrement troublées par l’alcool, elle le contemple de ses grands yeux noirs. – On aurait pu rester encore un peu… fait-elle d’ailleurs remarquer alors qu’ils prennent le chemin de son quartier. Perchée sur ses talons hauts, elle ne sent aucune difficulté, sûrement beaucoup trop enivrée. Mais il a réussi, Luis, à lui faire lâcher prise.
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Sujet: Re: Blinding Lights - Isabella. 
Lun 1 Juin - 18:17
