jours étranges. (valero)

vibes speak louder than words

Elle s'est échappée de son royaume telle la princesse d'un conte de fées. L'Hera l'étouffait, ses murs se resserraient sur elle, fermement, avides de sa dignité, de sa confiance, du peu de clarté qu'il restait encore dans son esprit.
Elle n'a pas laissé tomber derrière elle son soulier mais le poids qu'elle supporte sur ses épaules. Celui de la culpabilité, qu'elle tente vainement de nier, accompagné par la piqûre désagréable de la douleur.
Il lui fallait fuir pour respirer à nouveau. S'en aller, intacte, seule, alors que l'ombre de Seth traîne malgré tout dans son cœur.
Hera ne sait pas vivre autrement que dans son rôle de reine. Personne n'est venue la prendre en otage, lui mettre des menottes et l'enfermer dans une cage ; elle l'a fait seule, s'emprisonnant à la perfection dans un rôle impénétrable.
Son regard s'accroche au ciel quelques secondes avant de grimper dans une voiture sombre du parking souterrain. Le bruit du moteur berce les battements de son coeur. Le bruit de la liberté apaise les traits de son visage toujours si figés lorsque, autour d'elle, le clan Moran l'élève sur son piédestal.

En se garant à quelques mètres du bar où elle lui a donné rendez-vous, Hera jette un dernier coup d’œil à sa coiffure et son maquillage. Tout cela n'est qu'une façade de plus. Elle épouse la gestuelle d'une chimère qui donne à son aura une allure plus chaude et calme. Succube en mal d'affection, ses talons claquent doucement sur le béton. Son jean accentue les mouvements de ses hanches qu'elle ondule de gauche à droite afin d'attirer l'attention. Comme tout oiseau à qui l'on rend sa liberté, celle-ci la dévore et prend tout juste la peine de déguster. Moran n'a pas le temps, de s'attarder sur des sentiments si futiles mais son corps a pris le dessus. Elle n'entend plus que le besoin incessant de retrouver la chaleur réconfortante de Valero et s'imagine déjà la courbe de son sourire.

En prenant place au bar la première, Hera commande un cocktail. Elle vient toujours à l'avance, vieille habitude ancrée qui lui donne la sensation d'avoir le contrôle. Son regard caresse les alentours, chaque visage l'entourant, la saveur exquise et alcoolisée de l'atmosphère. Moran se fond dans la masse, devient une particule inutile de cette ville dont elle ressent parfois le relent de ses vices remonter le long des égouts. L'image de Cahal se brouille, la quitte peu à peu tandis que la silhouette du brun pénètre les lieux, la cherche du regard. Elle redresse une main, lui adresse un sourire afin qu'il s'approche. Les larmes silencieuses qu'ont réveillé les vérités de Morgan se tarissent. La source de toute sa tourmente l'abandonne au profit d'un sentiment plus léger qu'elle craignait de redécouvrir. Hey. Sa voix instinctivement plus douce dévale de ses lèvres charnues. Elle lui fait signe de s'asseoir à ses côtés, contient ses mains afin de ne pas venir contre lui. Elle aurait peut-être mieux fait de lui donner rendez-vous directement dans sa chambre mais avait besoin de cette nouveauté, de ce dépaysement presque total. La sympathie si solaire de Valero fait fondre l'épaisse couche de glace qui se disperse en quelques gouttes troubles. S'ils n'ont rien à se dire, qu'elle le trouve inintéressant, elle sera probablement déçue de ne pas avoir trouvé un divertissement correct mais le langage si rare de leurs chairs rattraperont les dégâts. Je n'ai pas trop bousculé ton planning j'espère ? Taquine, Valero ne lui a jamais caché enchaîner les filles avec détachement et désintérêt. Elle aime ce vide chaleureux dans lequel il la plonge.
Hera s'y accroche.
Peu habituée à l'étincelle qu'il dégage.
L'éphémère le rend beau.

encore une de ces journées à cent à l’heure, palpitant mis à l’épreuve. des années que tu carbure à l’adrénaline, frénétique et exaltante existence. pour oublier. pour combler le vide béant qu’elle a laissé dans son sillage. ombre de ton passé qui plane toujours sur toi, comme un vautour guettant la moindre faiblesse de sa proie. tu as fini ta garde tôt ce matin, plus calme qu’à l’accoutumée. tu as pu dormir quelques heures. suffisamment pour aller vaquer à tes occupations pour la suite de la journée. ce n’est qu’en sortant de la douche, en fin d’après-midi et après une bonne séance de sport, que tu reçois un message qui te coule un petit sourire au coin des lèvres. hera. la dame de fer fait son grand retour. elle te propose d’aller boire un verre. même si tu sais très bien comment va finir cette entrevue, tu songes à l’originalité de cette dernière. généralement, et ceux depuis des années, vous brûlez les étapes pour finir entre des draps ou tout autre surface suffisamment solide pour accueillir vos ébats. pas d’ambiguité entre vous, il n’y en a jamais eu. vous êtes deux âmes écorchées, incapable de s’attacher. seulement, elle est l’unique que tu arrives à revoir. elle n’est pas de celle qui cherche à forger une relation de couple. c’est sûrement ça, qui te ramène toujours à malmener ses courbes harmonieuses. tu avais répondu que tu serai là, bien présent. il n’en a pas fallu plus pour que tu sautes ce repas entre amis. ces couples qui se regardent avec amour, idée que tu repoussais déjà bien loin. si hera donne signe de vie, c’est qu’il y a une excellente raison et tu tiens à la connaître. chemise sombre que tu fais glisser sur ta peau halée. tu es toujours présentable, valero. sainte horreur de ne ressembler à rien, apparence toujours soignée. alors que le soleil tombe doucement sur la ville, tu quittes le coeur historique du queens pour faire route vers l’adresse du bar.
sillons déjà tracés par la succube installée.
papillon de malheur
t’apparaît dans la lumière tamisée.
tu te frayes un chemin parmi la masse, sourire qui irradie dans l’assistance. tu arrive à sa hauteur, elle te salue alors que tu poses ta main sur sa avant de te pencher pour déposer un baiser sur sa joue rosée. « madame moran. » que tu taquines gentiment. tu prends place à ses côtés en te débarrassant de ta veste. orienté vers la blonde des blés, tu l’admire rapidement. tout en beauté, ce soir. pour ton plus grand plaisir, à vrai dire. elle rompt le silence, un petit sourire étire la commissure de tes lippes. « je suis un homme occupé, tu le sais bien, mais qu’est-ce que je ne ferai pas pour toi ? » avant de vous faire mutuellement du bien, elle reste une bonne amie dont tu aurais du mal à supporter l’absence. « d’ailleurs, que me vaut cette convocation hâtive ? » tu interpelles le serveur avant de reposer tes orbes sur elle. « tu vas bien, au moins ? » ton quelque peu préoccupé. non, hera n’est jamais au sommet de sa forme. toujours préoccupée, jamais domptée. le barman vous fait alors face. « un double, s’il vous plaît, pour cette merveille à ma droite, je vous laisse voir avec elle. » tu lèves les sourcils rapidement, amusé. si tu peux être une pause salvatrice dans la vie endiablée d’hera, tu t’y jettes à corps perdu.

vibes speak louder than words

La reine ne dissimule rien ce soir. Lorsque Valero dépose un baiser sur sa joue et que son aura gorgée de tendresse et de testostérone la couvre, son animosité s'apaise elle aussi. Elle ne peut pas être une garce avec lui. Cet homme est une barrière à tout ce qu'il y a de plus mauvais en elle. Si Hera se comporte avec calme à ses côtés, elle est seulement en train de lui mentir. Lui montrer réellement tout ce qu'elle représente et ce qu'elle a causé dans ces rues mais aussi sur sa terre natale les conduirait à leur perte. S'ils ne sont qu'une part infime et éphémère de sa vie, Moran ne peut pas se permettre de la détruire en ces temps difficiles. Puisque le Nevada lui semble à des années lumières de sa douleur, il lui faut trouver d'autres substituts afin de passer au dessus de ses blessures.

Valero n'est qu'un pansement. Si elle se sert de lui, elle a bien compris que cela ne le dérangerait jamais. Elle voit en lui le besoin de fuite et de distance. Elle perçoit dans son regard chaleureux une pointe plus sombre, de colère mais aussi de souffrance, comme s'il lui cachait quelques choses. Ce ne sont finalement rien de plus que deux adultes consentants dans leurs mensonges et leur solitude.
La mort d'Adon a creusé en elle un puits sans fond. Depuis ce jour, Moran est destinée à épuiser la lumière des autres mais celle de Valero semble éternelle, jamais à bout de ressources.

Hera n'est pas une âme difficile à convraincre. Elle est si affamée qu'elle dévore ses compliments et flatteries sans se poser de question. Elle se fiche bien que Valero soit superficiel et ne pense qu'à son décolleté et au moment où il pourra la faire sienne. Moran vibre de l'avoir si proche de lui. Elle ne sait pas si elle pourra tenir longtemps à ce jeu là mais s'y plonge sans une once de retenue. Se sentir désirée est l'unique chose que la reine recherche. Une fois les draps désertés, l'odeur du brun ancrée sur sa peau, Hera deviendra à nouveau une chimère dont aucun homme ne parvient à voir au delà de sa force. Il suffit de donner à une femme du pouvoir pour que tous les mâles qui la guettent ne la considèrent plus comme un bout de viande mais une rivale.
Le règne et le désir sont incompatibles. Aucune de ses disciples ne rêvent d'elle.

Son sourire ne se ternit pas malgré la violence de sa question. Lorsque le barman s'approche, Moran commande un martini blanc avant de revenir vers Valero. Le besoin de le faire sien la prend aux tripes et sa main se pose sur sa cuisse, qu'importe les regards tournés vers eux. Elle ne supporterait pas qu'une créature plus jeune qu'elle ose poser son regard sur lui. Si Hera ne craint rien, les gamines sont sa phobie. Elle veut être la plus belle dans le regard de Maura. Là, maintenant, qu'importe le futur, le passé, les non sentiments. Si proche de lui, son souffle s'échoue contre sa joue. Je vais bien, merci de t'en soucier. Ces derniers temps, trop peu ont osé poser la question. Je commençais à croire que tu t'étais laissé happer par le travail. Si leurs échanges sont succincts, il est de ces vérités que chacun dégage et qu'il ne peut nier. Je me trompe ? J'espère que tu restes malgré tout vigoureux. Elle lui adresse un sourire complice, boit une gorgée de son verre. Dans le doute, j'ai préféré mettre fin à ta solitude avant que tu te noies. Faussement compatissante, Hera est seulement taquine. Le sort de Valero lui importe peu comme le sien lui est égal.
Et toi, comment vas-tu ?
Son ton est plus sérieux.
Elle a en réalité tant de choses à oublier contre sa peau.
Ce doit être pour cette raison qu'elle le désire intensément.

la reine des glaces, majestueuse, rayonne dans ce bar bondé. les jambes croisées, tu te vois déjà caresser sa peau galbée. c’est ce que vous êtes. deux amants hors du temps, hors de toute conventions. la seule femme qui puisse te donner envie de la revoir. te perdre dans les limbes de ses boucles blondes, est une perspective qui t'enivre plus que de raison. elle est intensément belle, hera. à la hauteur de sa froideur et de la malfaisance dont elle irradie. avec toi, jamais elle n’a sorti les griffes. sauf quand il s’agit de maltraiter ton cuir, à la merci de ses assauts charnels. c’est convenu entre vous, tacitement, depuis des années. pas d’engagement, pas de sentiments. rien que la foudre de la volupté. ce soir, elle t’avait fait venir ici et toi, t’avais accouru comme un drogué qui réclame sa dose. pourtant, tu n’es pas de ces hommes là, valero. il faut croire que le charme moran n’a pas fini d’opérer sur toi. le serveur a pris votre commande et s'éclipse, reprenant son travail. finalement, elle finit par te répondre. elle va bien, pas un seul instant tu n’y crois. jamais elle ne t’aurait laissé ce message sinon. tu hausses légèrement les épaules, pas convaincu, mais tu ne préfères pas insister. la proximité de vos corps, sa main qu’elle laisse traîner négligemment sur ta cuisse. ça te fait serrer la mâchoire, tu laisses s'installer le désir entre vous. sa remarque sur ton travail t’échappe un rire nerveux avant que tu ne croises son regard charbonneux. « je suis un homme occupé, je te l’ai dis. » vérité qui n’est plus à démontrer, de notoriété publique désormais. elle remet en cause ta vigueur alors que tu hausses un sourcil, le sourire en coin. c’est qu’elle te cherche, l’irlandaise. « oh, tu n’as pas à t’en faire de ce côté là. » le serveur dépose vos consommations. verre que tu fais aller à tes lèvres. tu tentes de calmer le feu, d’où elle s’amuse à souffler sur les braises. délicieuse torture. tu regardes quelques instants autour de toi avant de reposer ton attention sur la succube. « je te remercie de te soucier de ma solitude. c’est bon d’te voir, hera. » encore plus quand je pourrais te faire jouir. tu lui adresse un joli sourire, mystérieux, dont tu la sais assez maline pour en décrypter les nuances. finalement, elle te pose une question qui dénote avec l’ambiance lubrique qui s’installe entre vous. tu t’approches d’elle, effleure délicatement du bout des doigts sa main libre. « je crois qu’on s’en fiche, non ? » main que tu fais innocemment remonté contre son avant-bras. « je me disais quelque chose. » propos que tu glisses tout près de son visage. « ce n’est pas après qu’on discute et qu’on partage un verre ? » tu croises ses yeux clairs, un sourire taquin sur les lèvres. son parfum commence à te monter sérieusement à la tête. entêtant. hypnotique. tu es divine, hera.

vibes speak louder than words

Valero a tout de l'homme qu'elle n'a jamais eu la chance de rencontrer au cours de son existence.
Il est ce genre d'âme qu'Hera aurait voulu avoir le choix d'aimer lorsque son cœur n'était pas encore souillé par la violence des autres.
Dans une autre vie, il aurait tout eu du prince qu'elle attendait lorsque dans l'immensité du Nevada, ses pieds nus soulevaient la terre sèche sous ses talons.
Cet homme-là, arrivé bien trop tard dans sa vie et qui se heurte aujourd'hui à un bloc de glace, tout juste une version altérée de cette femme qu'elle ne retrouvera plus jamais. Un petit bout d'elle est enterrée auprès de son père, l'autre repose contre Adon et la dernière abreuve sa culpabilité auprès de Dione.

C'est douloureux, de rencontrer celui que l'on espérait plus lorsqu'il est trop tard et de ne plus savoir quoi en faire.

Contre Valero, elle est à présent tout juste apte à s'enflammer. Mais le reste, le profond, le sous terrain, le douloureux, l'informel est laissé sous clé, tabou, secrètement gardé dans un coin de son âme qu'elle ne va même plus dépoussiérer par peur d'y trouver des fantômes qu'elle commence tout juste à oublier.

Le souffle du brun est salutaire. Il la sauve de sa solitude, l'arrache brutalement, sans même comprendre le bienfait qu'il apporte à son âme. C'est tendre, aussi subtil qu'une caresse mais plus puissant qu'une drogue. Elle lui sourit mais la couche épaisse de glace lui fait mal à la peau lorsqu'elle le fait. Mal ajustée est sa tendresse, esquintée par les mois de colère et de peur en sachant que la finalité sera la même. New-York est une cuvette … un putain de caniveau où toutes ses tripes flottent à l'air libre, les unes après les autres, dans une bouillie sans queue ni tête. Elle voudrait pouvoir s'y évader mais tout son corps est coincé ici, épris d'une gravité qu'elle ne peut contrôler. Hera voudrait l'embrasser mais n'est pas encore assez saoule pour le faire. Son cœur est calme sous sa poitrine, contrairement à la fièvre qu'il fait grimper par sa présence, érotique, sensuelle, bordée d'une testostérone à laquelle la reine se frotte sans pudeur.

Après ? Elle lui sourit, avale une gorgée de son cocktail, déjà prête à en faire suivre de nouveaux. Puisqu'elle ne connaît pas l'ivresse amoureuse, autant boire à s'en faire tourner la tête juste pour l'illusion. Si son cœur est éteint, elle aime lorsque ses reins s'enflamment et que ses pensées s'emmêlent. Ses yeux pétillants de désir cherchent les siens. Elle reste là, du côté de son tabouret qui lui permet d'être le plus proche possible de lui, sa main toujours contre la chaleur de ses vêtements. Nous ne sommes jamais capables d'aligner deux mots une fois l'adrénaline retombée. Tout est si calme … apaisant, lorsque son corps s'échoue dans les draps, les muscles devenus flasques par l'orgasme. Le goût sucré de l'alcool au bord des lèvres, ses doigts se saisissent délicatement de son menton pour le forcer à la regarder. Le bar n'a plus rien d'intéressant à ses yeux. Elle ne voit que lui, ne ressent que son désir à son égard. La reine trouve bien plus passionnant de tirer sur la corde de la frustration et de l'envie ; lui parler, lutter contre ses instincts les plus primitifs est une souffrance qui masque toutes les autres, bien plus graves et capricieuses. Moi aussi je me disais quelque chose juste avant que tu n'arrives. Que tu n'arrives et la brûles d'être si beau. Hera veut jouer, profiter de se présence. Je me demandais pourquoi faut-il que les hommes compliquent toujours tout ? Est-ce leur ego ? leur besoin de vivre à en perdre haleine ? leur passion ? Elle sent tous ces visages grouiller en elle, l'echo de leurs paroles, de leur amour, de leur mépris. Même Cahal, corbeau monstrueux a le cœur hanté par un cygne qui finira par le déplumer. Aucun n'échappe à la règle, comme si se brûler, s'esquinter resterait toujours le but ultime, une raison de vivre, d'exister. Alors pourquoi le cœur de la reine demeure-t-il si vide et à l'agonie ? Elle voudrait à son tour pouvoir le remplir, le sentir exploser dans sa poitrine.

Tu finiras par devenir toi aussi une déception, n'est-ce pas ? Son regard perdu dans le vague, elle parle au nom de cette adolescente pleine de rêve qui se débat parfois au creux de ses tripes avant de lui adresser un sourire. Hera a peut-être finalement bu plus qu'elle ne le pensait. A moins que ce ne soit les mois d'abstinence qui la rendent aujourd'hui plus vulnérable face à l'alcool. Ses doigts se resserrent un peu plus sur sa mâchoire et c'est là qu'elle l'embrasse, persuadée de pouvoir trouver contre ses lèvres un échappatoire qui n'existe que dans ses rêves.
Valero est un exutoire comme les autres.
Les rayons de soleil que projettent son âme éblouissent les démons que renferme Hera. C'est pour ça qu'en cet instant elle paraît humaine, faite de fêlures et de déceptions.
Sa nature profonde est seulement étourdie.

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