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| Sujet: vénus ☾ ultraviolence. Lun 2 Juil - 17:00 |
| save the queens ---- / Vénus Bianchi
22 ans ---- / ace of clubs ---- / camila mendes
identité complète / Bianchi, douce mélodie qui glisse sur les lèvres comme une caresse. Douce mélodie qui fait chanter les oreilles mais qui t'écorche la gueule à chaque fois que tu dois le prononcer. Ce vestige fumeux d'un empire brisé. Cette appartenance qui te relie, encore et toujours, à cet être sans coeur qui s'est barré, qui vous a abandonnés. Cette ordure qu'il est d'usage d'appeler maman. Vénus, l'astre qui brille et les étoiles qui dansent autour. La nébuleuse qui scintille mais que l'on ne voit pas. La déesse de l'amour, de la séduction, de la beauté féminine. Vénus, ça te colle à la peau, parce que tu leur fait perdre la tête, tu joues de tes charmes, avant de les désillusionner, de te sauver, de les voler. lieu de naissance et origines / T'as vu le jour un soir de Novembre en Italie. L’automne amenait le froid, période de nostalgie parce que la nature perd doucement de sa vie. T’étais un cri tourbillonnant au milieu de cette mort lente, qui a secoué le ciel tout entier. Qui a fait trembler les étoiles, entrer en collision les astres. T’étais le cri qui a éradiqués toutes les peines, qui a brûlé toutes les joies. Le cri qui a bousculé cette nostalgie, ce froid anthracite, pour faire de nouveau chatoyer les couleurs de cette saison. Tu as été le petit miracle, jusqu’à ce qu’on lance dans les airs que tu n’étais qu’une fille. Ce sexe faible dont on n’a jamais vraiment voulu. Dont elle ne voulait pas. études ou métier / T'es tout ce qu'on veut que tu sois, tous les possibles au bout des doigts. Tu t'infiltres dans la vie des gens et tu les détruit, une par une. Tu leur prends tout ce qu'ils ont, tu les voles sous les étoiles, et t'essaye de revendre ces bouts de vie sans aucun sens pour toi. A l'occasion c'est de la came que tu revends, aux coins des rues, cachés sous les astres, tapis dans l'ombre, parce que tu n'as pas vraiment le choix. Et, parce que tu rêves plus grands, tu fais des études de littérature. orientation sexuelle / Le regard qui se perd, de corps en corps. Le regard avide, qui réclame le contact. Qui réclame un corps chaud contre le tiens. Des muscles dessinés, des courbes douces et fines, comme de la dentelle. Un corps sans visage. Un corps sans genre. Parce que tu t'en fiche toi. T'aimes les demoiselles en fleur, t'aimes les hommes, aussi. T'aimes les corps, parfois un peu les âmes. Mais jamais les coeurs. Ah, ça, plus jamais les coeurs. statut civil / T’es pas du genre à penser que l’amour c’est pour les faibles, toi. Au contraire, tu penses que l’amour c’est pour les gens forts. Ceux qui sont capables de porter les peines pour deux, de se porter secours. De s’oublier pour l’autre. Tout ça, au fond de toi, tu sais que tu en serais capable mais, lorsque l’on aime, on se dévoile complètement. Et, ça, t’es pas prête à le faire. T’en es incapable. Alors, tu restes seule, moitié de puzzle incomplet, qui jamais ne verra ses trous comblés. pi, scénario ou prélien / inventé.
traits de caractère / (douce et délicate, t'es pourtant incapable de contrôler la fureur qui coule dans tes veines. naïve, tu crois encore que que la vie peut être jolie. tête en l'air, t'as des rêve plein le ciel. le sourire facile, bien que tu sois sociable, tu glisses comme de l'eau entre les doigts, trop complexe pour être cernée. t'es l'mystère à forte dose, l'aventure. et puis, t'es tout ce qu'on veut que tu sois, tous les possibles au bout des doigts.) Un peu rêveuse, un peu lunaire, souvent la tête en l’air. T’es une artiste toi. Les dégradés de couleurs, les palettes qui s’accumulent et les pinceaux qui se mélangent parce que tu n’as pas la tête à ranger. Le cerveau qui fuse, qui se lance dans un processus créatif que tu n’es pas capable d’arrêter. Tes doigts qui se baladent, les poils de ton pinceau, tinté d’une couleur qui parle à ton cœur, caressant la toile vierge que tu façonnes à tes envies. Des éclats de toi, des bouts de ta vie. Le mystère que tu fais vivre. T’as besoin de la peinture pour t’exprimer, te libérer, depuis ton plus jeune âge. ☾ Lunaire, de toutes les façons. Amoureuse de la nuit, du ciel sombre, de l'air froid et de l'appel de la lune. Comme le loup fasciné par la ronde et pâle, elle t'inspire. C'est ton côté sauvage qu'elle ravive, qu'elle anime. Elle est belle quand elle danse, quand elle se forme, quand elle émane et vient te chercher de là-haut. Tu ne sais pas lui résister, comme complètement hypnotisée. Une nuit sans lune, ce n'est pas une belle nuit. ☾ L'imagination débordante, l'envie d'apprendre. Des tonnes de livres entassés, dévorés les uns après les autres sans lassitudes. Des pages sur l'étude de l'homme, de son comportement, de son hérédité, de ses tares, de son manque d'humanités aussi parfois. L'étude de ce que tu es, de l'ensemble auquel tu appartiens pour tenter de comprendre pourquoi l'humain est dépourvu à ce point d'humanité. Pour comprendre pourquoi chacun est ce qu'il est. Mais t'aimes aussi t'évader, t'envoler, frissonner, te perdre au grès des pages, être suspendue à la plume de grand romanciers. ☾ Les pensées taquines, trop encombrantes, trop lourdes parfois. Pas farouches, désastreuses. Reflets d'envies que tes parents qualifient de malsaines ou de ton approches du point de non retour. Psychisme massacrant, que tu couches sur papier pour t'exorciser. Des maux que tu poses avec de jolis mots. T'es poète de ton âme en peine, de ton cœur écorché et de ta sexualité que tu as parfois du mal à assumer. ☾ Mystérieuse, énigmatique. Tu es un coffre fort, une suite indéchiffrable, sans code de fin. Tu es incapable de laisser voir qui tu es, parce que tu as trop peur qu'on tente de t'atteindre. De toute façon, tu n'es pas certaine de te comprendre toi-même. C'est trop sombre là-dedans. ☾ Bleu-violet, couleur de ton corps. De certaines parties de ton corps. Couleur imprimé, presque jolie. Couleur que tu détestes, parce qu'elle est là à cause de lui. De ton père. Être colérique à la main trop légère, parfois. Être contre lequel tu ne peux rien. Tu l'as toujours porté dans ton cœur, ton père. Malgré ses mots durs, toi, tu voulais le rendre fier. Tu voulais voir la lueur briller dans ses yeux. Tu l'as toujours porté dans ton cœur, jusqu'à ce que ce soit trop. Et, tu l'as détesté. Tu le détestes, tu le méprises. C'est ton cauchemar. Tout ce que tu ne veux pas être, et pourtant, tout ce que tu es. ☾ Volcanique, tempérament de feu. Tu as bien du mal à contrôler ta colère, comme lui. Cette rage qui monte en toi, parfois. Ce sentiment qui te rebute, mais qui fait partie de toi. Cette partie de ton âme, bien trop sombre que tu peines à soigner. Virulente dans les mots. Paroles acerbes qui se glissent hors de ta bouche. Trop fine et trop jolie pour ça, qu'ils disent les gens. Dans les actes. Tu attrapes et tu lances, tu jettes dans les airs, tu fais éclater en petits morceaux, comme si c'était nécessaire. Dans les gestes, aussi. T'as levée la main. T'as poussé de toutes tes forces, t'as giflée, t'as griffé. T'as regretté. Tu regrettes toujours. Et, t'as fait de ton mieux, pour soigner ça. Pour effacer le gêne que t'as reçu. Pour oublier le comportement que t'as reproduit. ☾ Femme. Tu n'as pas choisis ton sexe à la naissance, encore moins les désavantages sociétaux qui l'accompagne. Et, tu ne les trouves pas normaux. Etre une femme, c'est beau. Tout autant qu'être un homme. Alors, tu t'es engagée dans la cause féminine ; gare à quiconque rabaisse la femme. ☾ Tu aimes la nature, les animaux. Tu es toi-même animal, louve de nature. Alors, tu ne les manges pas. Végétarienne depuis tes seize ans, tu n'es pas prête d'abandonner ce mode de vie. Ceci dit, tu comprends et conçoit que les gens ne pense pas comme toi. ☾ Peau douce, que t'as tâchée. Que t'as marquée. Peau que tu n'as pas pu peindre, même si tu l'aurais aimé. Alors, t'as trouvé une alternative. T'es tatouée. C'est petit, minimaliste, mais tellement porteur de sens. Un peu trop, peut-être. Une lune, sur un coin de ta peau. Une lune, cet astre roi. Une lune, pour te remémorer que tu l'as côtoyé. Pour te remémorer que tu l'avais trouvé. Une lune, pour cet amour brûlant. Cet amour plus fort que tout. Une lune pour lui, parce qu'aussi risible que ce soit, tu l'as dans la peau.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
001. maman. Frissons qui parcourent ton corps. Tu détestes ce mot. T'en as pas eu, toi, de maman. La tienne, elle ne te voulait pas. Pauvre gamine qui est arrivée sans qu'on l'attende, et qu'on a pas pu faire partir. Elle aurait avorté, si elle avait sû avant. Et toi, t'aurais jamais connue cette vie. Au fond, peut-être que t'aurais préféré, parce que la vie c'est qu'un putain de calvaire. 002. papa. il t'a pas lâché, lui. il était heureux, jusqu'à ce qu'elle s'en aille, ta maman. elle est partie, parce qu'elle rêvait de liberté. elle rêvait grand. peut-être trop. et toi, toi, t'as été l'ombre du projet. alors, elle voulue t'abandonner, te donner à des gens aimants. ces gens qui ne peuvent pas avoir d'enfants et envie ceux qui ne prennent pas soin de ceux qu'ils ont. mais papa ne voulait pas. parce que pour lui, même si tu n'étais pas un garçon, t'étais la concrétisation. le symbole de leur amour, de leur passion. ils se sont déchirés, à cause de toi. mais il est resté papa. il a toujours été là. 003. elle a tout volé, quand elle est partie. même l'âme et le sourire de papa. lui, il vous a maintenus la tête hors de l'eau le temps qu'il a pu. il s'est battu corps et âme pour toi, pour vous. parce que même sans elle, même sans le soleil, le monde pouvait, devait, être beau. et toi, tu l'as admiré dans l'ombre. papa, c'était un héro. ton héro. il a cumulé les petits boulots, les trucs pas stables. parce qu'il n'a pas eu la chance de faire des études, papa. depuis tout jeune il trime et il a continué, jusqu'à ce que tout chavire. c'était compliqué, l'appart n'était pas bien grand et fallait faire avec le minimum. mais ça, c'était pas grave. c'était pas grave parce qu'il avait toujours le sourire, papa. 004. dès que t'as été assez grande pour travailler, t'as décidé d'aider ton père. t'as bossé à droite à gauche. t'as gardé des gamins, promené des chiens. fais de la restauration rapide, donné des cours particulier. tu n'as jamais joué la fine bouche et t'as toujours pris ce qui pouvait te rapporter parce qu'il y avait des factures à payer et surtout, des études à payer. le problème, c'est que bien vite ça n'a plus suffit. 005. tous s'est accumulé. et papa a sombré. ça s'est fait doucement. c'était un verre. puis deux. et trois. et le premier soir où tu l'as trouvé étalé de tout son long sur le sol, complètement désorienté, est arrivé. papa, il a laissé la bouteille capturer son âme. parce que la divine rend les choses plus douces, plus belles, elle permet d'oublier même. il avait besoin d'oublier, papa. d'oublier que les huissiers avaient pris vos meubles. d'oublier que la corde qui vous maintenait été en train de se briser. les soirs de ce genre se sont multipliés. à tel point qu'il a tout perdu. 006. tu as dû tout prendre en main. il le méritait, papa, que tu t'occupes de lui pour le remettre à flot, comme il s'était occupé de toi jusqu'à maintenant. alors, t'as commencé à t'infiltrer chez les gens, doucement, à pas de loup. couverte par la nuit, tu détruis la vie des gens. tu emportes avec toi des bouts de vies plein de valeurs pour les revendre sans états d'âmes. 007. ton activité nocturne, combiné à celles que tu faisais déjà de jour, vous ont sauvez un temps. mais papa... la liqueur qui coule dans ses veines un peu plus tous les jours l'a rendu violent. d'abord, il a cassé du matériel. des assiettes, de la vaisselles, quelques bibelots qui traînaient. et un jour. un jour, c'est sur ton corps que sa colère s'est manifesté. un jour, puis un autre. et encore un autre. routine meurtrière qui t'as laissé avec le corps bleu-violacé plus d'une fois. papa est devenue un ivrogne. une épave rongé par le passé. parce que papa, quand il est en colère, quand il te met à terre, il crie que tout ça c'est de ta faute. papa, il te désigne comme l'origine néfaste de ses souffrances. parce que papa, s'il a perdu le soleil de sa vie, c'est à cause de toi. 008. le corps tacheté, l'âme bousillée et l'coeur en éclats de verres de tout ça. t'as pris la fuite. tu t'es perdue sous les étoiles, tu t'es fondue dans la nuit. et t'as décidé de ne plus jamais rentrer. t'en auras passé des nuits sous les ponts de la ville, à te demander pourquoi t'étais toujours en vie. à te demander comment les choses avaient pu changer à ce point. t'as airé sans espoirs pendant des jours, le cœur à vif. jusqu'à eux. jusqu'à lui. les crimpson. léo. 009. léo, c'est l'coeur qui bat trop fort. c'est l'monde qui devient plus beau. léo, c'est les couleurs plus vives, c'est l'air plus frais. léo, c'est les étoiles plus brillantes, c'est le soleil couchant. léo, c'est la folie et tous les dangers. léo, il t'a mené aux crimpson. léo, il t'a sauvé la vie. il l'a détruite aussi. léo, c'était le paradis, l'oasis au milieu du désert. léo, c'était la raison de tes sourires idiots, c'était l'amour. le vrai. léo, il t'a trouvé dans la rue et il a rendu ton monde plus beau. mais, pour ça, tu lui as vendu ton âme. léo, il a fait de toi sa marionnette. sa passeuse vedette. t'étais son objet, à léo. et t'y voyais pas de problème. pas un seul. les crimpson, c'était la famille. ta famille. et léo, c'était l'autre moitié de ton âme. 010. léo c'était le bonheur. le bonheur sauvage. le bonheur nuisible. léo t'a fait boire. puis fumé. puis sniffé. puis te piquer. léo, il disait que ça faisait plus de bien que de mal. léo, il avait toujours l'air heureux et il voulait que tu sois heureuse, à sa façon. alors, il t'a entraîné dans ses vices. et toi, poupée de chiffon, tu t'es laissé embarquer. t'as doucement descendue les marches des enfers. au début, les trip étaient fabuleux. c'était doux, acidulé et coloré. et puis, tout a changé. c'était trop, c'était sans cesse. c'est devenu noir et flippant. ça t'a changé. ça vous a changé. parfois, ça te rendait encore plus docile. d'autre fois, ça te donnait le courage de le faire taire, léo. lui qui se mettait à te parler comme ton père. à t'insulter sans cesse, à te réduire au rang d'objet futile. tellement de courage, qu'un soir, tu l'as frappé. pour le faire taire. pour que tout s'arrête. 011. il t'a jamais rendu les coups, léo. ce soir-là, quand t'as folie t'as emporté et que tes poings se sont écrasés contre son corps, il n'a pas bougé. toi, frêle petite biche, tu croyais pouvoir faire plier le loup. tu avais tort. il a hurlé encore plus fort léo, que t'étais qu'un objet, qu'une vie sans impacte. que t'étais sa propriété. et que ça, t'allais lui payer. alors, tu t'es barré dans la nuit. parce que c'est la seule chose que tu sais faire. trop apeuré par l'horrible noirceur qu'il avait fait ressortir en toi. apeuré par la façon dont il se vengerait. t'as filé sous le clair de lune, et tu continues d'espérer pouvoir te faufilé. mais on ne quitte pas un gang comme ça, gamine écervelé. pire encore, on ne quitte pas l'amour comme ça. léo, il a un effet nuisible sur toi, mais putain, que tu l'as dans la peu. léo, c'est ta lune et au fond, de façon très paradoxale, t'as envie qu'il te retrouve. parce que merde, t'es en apnée sans lui.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
SATURNE. ---- / 21 ans ---- / rpgiste
ville / valenciennes, tout là-haut. études ou métier / étudiante en langue, supplément job au mcdo pour survivre. avis général sur le forum / j'suis sous le charme. le détail qui t'a fait craquer / écrire ici. fréquence de connexion / assez souvent. le mot de la fin / soyez doux avec moi . - Code:
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[b]camila mendes[/b] / [i]vénus bianchi[/i] |
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