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 papillons noirs. (julius)

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Message Sujet: Re: papillons noirs. (julius)   papillons noirs. (julius) - Page 2 Empty Mar 21 Jan - 17:36


♛ ♛ ♛
{ papillons noirs }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Julius Cooper
Elle aurait pu agir autrement. Se laisser aller à n’être que ce qu’elle était, une enfant. Mais elle a appris si tôt à veiller sur les siens. Chaque fois que leur mère n’était pas là, chaque fois qu’elle était coincée à l’hôpital. C’était elle qui devait s’assurer que Julius faisait ses devoirs, que Jim prenait bien ses médicaments, ou que Peyton ne mangeait pas trop de bonbons. Des petites responsabilités, d’abord, puis de plus en plus grandes. Trop grandes pour la gamine qu’elle était. Mais si elle ne le faisait pas, personne ne l’aurait fait. Personne n’aurait pu veiller sur eux. Ce n’est pas après a mort de leur mère que la situation aurait pu s’améliorer. Hors de question qu’ils soient séparés, hors de question qu’ils soient balancés dans les familles d’accueil de toute la ville. Ils étaient une famille, ils devaient rester une famille à tout prix.

Et malgré tous les aléas,
tu ne regrettes pas,
parce qu’ils sont tout pour toi.
t o u t


Famille imparfaite, aux retrouvailles plus ou moins irrégulières, mais famille tout de même. Pour le meilleur ou pour le pire, ils se retrouveront toujours, jusqu’à la fin. C’est ensemble qu’ils affrontent les horreurs de la vie comme ils l’ont toujours fait, main dans la main. Et même pour des rencontres toujours aléatoires, Julius, il arrive toujours miraculeusement à s’informer sur sa vie. De questions futiles, mais pas si anodines. La manière dont il s’informe de ce qui se passe dans son cœur fait sourire sa grande sœur. – Il est inspecteur, et il dort. Tu sais, comme font les gens normaux, à cette heure de la nuit. lui répond-elle d’une voix amusée, taquine, peut-être un peu trop pour son esprit embrumé. Les effluves de l’alcool toujours bien présents, malgré toute l’eau qu’elle peut le forcer à absorber. Elle secoue la tête à ses paroles, pour lui dire de ne pas s’en préoccuper. Elle ne va pas le torturer maintenant, peut-être un peu plus tard. Pour l’heure, visiblement, c’est lui qui désire la malmener. Quand elle le croit enfin calmé, le jeune homme se relève soudainement, comme s’il cherchait quelque chose dans la pièce… bien sûr. Il n’a pas oublié, il n’oublie jamais. Même avec toute la vodka qu’il peut ingurgiter. – Julius... commence-t-elle déjà, dans une tentative pour le calmer avant qu’il ne s’agite trop. Mais il est plus rapide qu’elle, bien sûr, plus énergique que la belle encore endormie quelques instant plus tôt.

Et il t’entraîne déjà,
tu ne sais où, faire tu ne sais quoi.


Une banane entre les mains, parce que Julius, il est toujours attentionné à sa manière. Pas attentionné pour se rendre compte qu’il devrait la laisser dormir, mais assez pour penser à lui donner de l’énergie. – Julius, il est presque quatre heures du matin ! essaie-t-elle de le raisonner. Mais il ne l’écoute pas, ne l’entend pas. Il l’entraîne déjà jusqu’à la porte d’entrée, alors qu’elle ne porte que sa nuisette sous son déshabillé. Qu’il n’ait pas encore réveillé Nikolaï relève du miracle, mais cela ne saurait tarder. Subitement, il s’arrête net dans un cri de douleur, qui inquiète instantanément sa grande sœur. Cette voix, c’est celle qui a fait chavirer son cœur. Tant de fois, trop de fois. Encore une fois. – Julius, viens là... Elle le prend dans ses bras, sans lui demander son avis. Autant pour calmer ses pleurs que pour l’empêcher de s’enfuir. – Et si tu t’allongeais un petit peu ? elle murmure, la voix douce, avec des caresses tout aussi tendres dans ses cheveux de ses doigts délicats. – Je te promets que l’on ira la chercher juste après. affirme-t-elle tout en l’entraînant, mine de rien, loin, le plus loin possible de l’entrée. Si facilement qu’elle retrouve sa place, comme elle la retrouve à chacune de leurs retrouvailles.
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Message Sujet: Re: papillons noirs. (julius)   papillons noirs. (julius) - Page 2 Empty Sam 25 Jan - 4:20


♛ ♛ ♛
{ papillons noirs }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Isabella Kingston
Femme d’exception. Isabella fait toujours ce qu’il faut, quand il le faut. Elle l’a toujours fait. Elle le fera toujours. Même à son propre détriment, parce qu’elle pense toujours aux autres, avant elle-même. Elle fait toujours passer les autres, avant son propre bien. Le coeur trop grand et trop tendre. Pilier de la famille, de son entourage tout entier. C’est aussi pour cela, que Julius, retourne toujours vers elle. Isa est la meilleure partie de lui. Elle est peut-être ce qui se rapproche le plus d’un modèle, bien qu’il soit incapable de suivre ses enseignements. Julius, chien fou.

Il ne perd pas le nord pour autant. Pas entièrement. Ainsi, il questionne sa soeur sur l’absence de son amoureux. Elle sourit. Elle est radieuse, même dans le noir. « Il est inspecteur, et il dort. Tu sais, comme font les gens normaux, à cette heure de la nuit » qu’elle tente de lui expliquer. Mais, c’est Julius. « Sérieux ? Pourquoi ? C’est parce qu’il est trop vieux et ou juste pas marrant, Nik ? » Il bougonne puis rouspète ensuite, lorsqu’elle le force à boire de l’eau. Et il repousse du revers de la main, le clin d’oeil à l’heure réelle. Elle en fait de même, lorsque le brun demande des précisions sur le commentaire d’Isa, relativement au point commun de ses cadets.

Jules boude une trentaine de seconde, avant que la mention du taxi, la ramène aux raisons de sa venue. La motocyclette égarée. Son casque manquant. Le trentenaire a ce besoin urgent de retrouver ses biens. Il attrape donc la main délicate de sa soeur, et la mène vers la porte d’entrée, contre son gré. Lui offre un de ses fruits frais, qu’elle puisse le suivre. « Julius, il est presque quatre heures du matin ! » Information qui ne lui entre pourtant pas dans la tête. Continue son chemin, maladroitement. Sans vraiment regarder où il met les pieds, pressé de retrouver son jouet adoré. Un cri, douleur intense. Les yeux humides. Ses doigts d’orteils élancent. Isabella qui est toujours là. Il se laisse tirer vers elle, profite de ses bras réconfortant. Petite moue, voix enfantine. « Juré, craché ? Si tu mens, t’iras en enfer ? » qu’il demande, méfiant. Sceptique. Jusqu’à en revenir à l’offre précédente. « Tu resteras avec moi ? » La suppliant, presque.
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Message Sujet: Re: papillons noirs. (julius)   papillons noirs. (julius) - Page 2 Empty Sam 25 Jan - 19:55


♛ ♛ ♛
{ papillons noirs }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Julius Cooper
D’un bref regard sur leur histoire, sur leur famille, on peut vite s’apercevoir combien Isabella a veillé sur les siens. Ce dont on ne se rend pas tout de suite compte, c’est qu’ils l’ont autant sauvée, que l’inverse. Qu’elle a toujours eu besoin d’eux, elle aussi, qu’elle en a encore aujourd’hui tant besoin. Ce sont eux, Julius, Jim et Peyton, qui lui ont donné une raison de se lever chaque matin. Une raison de se battre alors que sa mère n’était plus de ce monde et que son père la torturait de ses sévices. Ils étaient la seule source de lumière dans une vie aux allures de supplice. Ils étaient ceux qui lui inspiraient tout ce courage, toute cette force qu’elle n’aurait jamais eus, si ce n’était pour eux. Oui, Isabella a pris soin de sa famille. Mais ce que l’on ne dit pas assez, c’est qu’ils ont aussi été son seul moteur, son seul souffle de vie. Peut-être même pendant longtemps sa seule raison de vivre. C’est certainement pour cela qu’elle est encore aussi accrochée à eux, Isa. Qu’elle le sera toujours beaucoup trop.

Tu as besoin d’eux, toi aussi,
et même autant que le contraire,
et même peut-être plus encore que le contraire.


Et il revient vers elle, quand il veut, elle l’accueille chaque fois à bras ouverts. Le cœur, surtout, grand ouvert, pour retrouver celui qui est comme son âme sœur. Elle cesse de l’enguirlander, quand lui a arrêté de se gigoter, juste le temps de quelques confidences survolées. Aucune autre possibilité à une heure de la nuit aussi avancée. Le sourire doux, empli d’amour, pour Julius ou bien pour Nikolaï, elle ne sait plus. Elle le contemple avec cette lueur amusée dans les prunelles, cette lumière qu’il éveille. – Trop vieux, je pense. elle avance, plus par humour que sincèrement. Mais une dizaine d’années la sépare de son petit-ami, indéniablement. Elle ne ressent pas toujours la différence, hormis peut-être pour les envies de Nikolaï, de mariage et d’enfants. Mais le frère et la sœur ne s’étendent pas davantage sur la conversation. Bien vite, il l’entraîne, dans ses folies. Dans une quête insensée au beau milieu de la nuit.

Et tu ne sais trop comment,
tu arrives à lui faire retrouver raison,
peut-être qu’une part de lui t’écoute encore.


Le jeune homme saoul qui redevient l’enfant qu’elle a élevé. Celui qu’elle a tant de fois engueulé, mais aussi beaucoup chouchouté. Elle le console, la latina, avec la dévotion d’une mère, mais de cet amour bien fraternel. Encore plus fusionnel. Elle calme les sanglots avant qu’ils ne s’échappent, de quelques caresses sur son doux visage. Sourire attendri sur les lèvres, elle acquiesce d’un petit hochement de tête. Et, comme pour lui prouver sa promesse, elle lève le doigt pour le lier au sien, comme ils faisaient, quand ils n’étaient encore que deux gamins. – Si je mens, je vais en enfer. promet-elle, solennellement. Comme si elle n’était pas capable d’y aller, juste pour lui, en enfer. La banane lentement retirée de ses mains, elle glisse son bras autour des épaules de son cadet, pour l’entraîner jusqu’à la chambre d’amis. – Bien sûr, je reste avec toi, Julius. qu’elle affirme, comme si c’était une évidence. Ils arrivent rapidement jusqu’à la chambre, toujours aussi collés l’un à l’autre. Elle ne s’en détache qu’à peine pour lui ouvrir le lit. Elle l’incite à s’y asseoir, lui retire ses chaussures, puis le laisse s’installer. Et c’est naturellement, presque trop instinctivement, qu’elle s’allonge à ses côtés. – Tu te souviens, quand on se retrouvait à quatre dans le même lit… ? elle lui demande, la tête tournée vers son petit frère, mais la voix un peu lointaine. Un sourire apparaît sur son visage, même s’il y a cette lueur de nostalgie dans son regard. – C’était à celui qui s’endormait le plus vite. Et il s’endormait toujours avant elle, Julius. Comme tous. En fait, elle attendait qu’ils s’endorment avant de s’autoriser à fermer les paupières. Et ce soir, avec lui, c’est encore ce qu’elle va faire.
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Message Sujet: Re: papillons noirs. (julius)   papillons noirs. (julius) - Page 2 Empty Jeu 30 Jan - 4:58


♛ ♛ ♛
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crédit/ tumblr ♛  w/ @Isabella Kingston
Il l’admire, Isa. Il l’aime de tout son coeur. Malgré ses allés et venus, ses abandons fréquents. Et des retours fortuit. Il a besoin d’elle, autant que de son indépendance. Elle est avec Peyton, ce qu’il y a de plus stable, dans sa vie. De plus précieux. Et il s’intéresse, la questionne sur l’absence de l’homme qui partage sa vie. Ignorant simplement l’heure qu’il est. Jules critique Nikolaï, qu’il aime bien pourtant. Parce qu’il est encore tôt, pour lui. Et qu’il ne comprend pas qu’il ne soit pas là, pour boire un verre avec lui. Tout comme le fait qu’Isabella ne soit pas prête à participer à une chasse au trésor dans les rues du Queens. « Trop vieux, je pense. » Il hoche la tête. « Oh. Ouais. Tu devrais penser à l’changer, pour un autre. Plus jeune et plus marrant. Et pas un policier. Pourquoi pas capitaine de bateau ? On pourrait faire des courses, ou l’faire disparaître dans les Bermudes si ça fontionne pas entre vous deux...» Le plus sérieusement du monde, car ce soir, il n’est pas amusant, Nikolaï. Et il est trop vieux. Il ne vit pas sur le même fuseau horaire que le marin.

Gamin caractériel. L’humeur changeante. L’alcool intensifie le tout, au point où Jules en oublie sa moto, en un simple claquement de doigt. Son pied douloureux. Les bras délicats et si forts à la fois, d’Isa. Et ceux de son cadet, qui viennent rapidement entouré son corps frêle. Il n’a plus trente ans, Jules. Il n’est qu’un enfant. Dans les bras rassurants de sa grande soeur. Mère de substitution. Elle caresse ses cheveux bouclés et Julius lui fait promettre. Isa hoche la tête. Elle lève le doigt, symboliquement et gagne par la même occasion, un petit frère obéissant. Il se laisse entraîner là où elle le veut. Une chambre douillette, pour la nuit. Parce qu’elle ne veut pas qu’il reparte, erre dans la ville en état d’ébriété, à la recherche de son véhicule à deux roues. Il hésite encore, un peu. Jusqu’à ce qu’elle accepte de rester avec lui, le temps qu’il s’endorme. Elle défait le lit, l’aide à retirer ses souliers. « C’est le lit à qui ? » qu’il demande, ne reconnaissant pas les lieux. « Tu te souviens, quand on se retrouvait à quatre dans le même lit… ? » Il sourit. Les yeux déjà à moitié clos et la tête contre l’épaule d’Isa. « Ouais, tu ronflais et tu prenais toute la couverture. T’es encore comme ça ? »
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Message Sujet: Re: papillons noirs. (julius)   papillons noirs. (julius) - Page 2 Empty Ven 31 Jan - 18:22


♛ ♛ ♛
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crédit/ tumblr ♛  w/ @Julius Cooper
Il l’aime à sa manière. Comme elle l’aime à la sienne. Sûrement trop fort, trop violemment, son amour doit avoir quelque chose d’étouffant. Elle ne l’a jamais dit, Isa. Ni à lui, ni à leur sœur. Mais il y a quelque part en elle cette peur, celle de ne pas avoir été à la hauteur. Celle d’avoir tant voulu leur donner, qu’elle a fini par les oppresser. Ils sont partis, l’un comme l’autre, à un moment, il leur a fallu s’éloigner. Comme s’ils en avaient eu besoin. Ce n’est sûrement pas anodin. C’est certainement pour cette raison que, malgré ses tentatives pour le ramener à la raison, elle ne lui reprochera jamais d’être ce qu’il est. Trop peur de le voir changer, trop peur qu’il pense qu’elle veuille le voir changer. Elle l’aime comme il l’est, Julius, avec ses qualités, ses défauts. Tous ses travers, tous ses maux. Tout ce qu’il vaut. Elle l’aime pour eux, de tout son cœur. C’est peut-être pour cela qu’elle a tant de facilité à s’adapter à ses humeurs. À ses arrivées impromptues. À cette place qu’il prend et qu’il laisse, selon son bon vouloir, au fil de leur relation décousue. Elle pourrait lui dire, en réalité. Lui dire qu’elle voudrait qu’il soit là plus souvent, pas seulement par intermittences. Qu’elle a même besoin, en fait, de sa présence. Mais elle lui laisse la liberté qu’elle n’a toujours pu que frôler du bout des doigts, celle d’être pleinement lui-même. Elle lui laisse même celle de s’immiscer, un peu, dans sa vie amoureuse. Suffisamment pour qu’il formule l’idée de se débarrasser de l’homme qu’elle aime, pour un autre avec lequel il pourrait davantage s’amuser. Un faible sourire sur les lèvres, elle écoute ses aberrations sans s’offusquer, comme si elle pouvait réellement les prendre en considération. – Je suis sûre que Nikolaï pourrait aussi faire des courses de bateau avec toi. déclare-t-elle, avec la confiance d’une mère qui veut rassurer, ou d’une femme coupable d’aimer. Mais ce n’est pas Nikolaï, cette nuit, qui accapare ses pensées. C’est ce petit frère, trop imprévisible, autant qu’il est caractériel. Il veut à tout prix quitter la maison, vaquer à dieu sait quelle occupation. Par chance, elle trouve les mots qu’il faut pour le calmer, Isa, comme elle l’a toujours fait. Son corps qui étreint le sien, elle l’entraîne jusqu’à la chambre d’amis sans lui laisser le temps de s’y opposer. Elle ne sait pour combien de temps cela va durer, elle espère surtout qu’il tombe rapidement dans les bras de Morphée. Il se retrouve vite au lit, dépourvu de ses chaussures, bientôt rejoint par son aîné. Son corps tourné vers lui, la latina l’observe, avec cette lueur de tendresse. – Nous sommes dans la chambre d’amis. C’est le lit pour ceux qu’on aime. dit-elle, la voix tranquille, l’esprit un peu plus serein. Peu à peu, elle se sent apaisée. Il est là, à ses côtés. Il n’y a que lorsqu’il est aussi proche d’elle qu’il ne provoque pas toute cette angoisse devenue habituelle chez sa sœur. Les souvenirs qui reviennent, elle secoue la tête négativement quand il se plaint de ce qu’elle faisait, quand ils n’étaient encore que des enfants. – Je n’ai jamais été comme ça ! nie-t-elle, la voix amusée, avant de baisser la tête, juste assez pour déposer un baiser contre le front de Julius. – Toi, par contre, tu prenais déjà toute la place. Ce doit être encore pire maintenant. Parce qu’il est grand, si grand. Plus grand qu’elle, son petit frère. Pourtant, elle a l’impression qu’ils retrouvent en cette nuit étoilée ces enfants fusionnels qu’ils n’ont jamais cessé d’être.
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Message Sujet: Re: papillons noirs. (julius)   papillons noirs. (julius) - Page 2 Empty Mar 11 Fév - 7:09


♛ ♛ ♛
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crédit/ tumblr ♛  w/ @Isabella Kingston
Si elle osait leur parler, à Peyton et lui, de ses craintes, il lui dirait, Julius, à quel point il l’aime et est fier d’elle. Il lui dirait qu’il sait bien, au fond, tout ce qu’elle a fait pour eux. Tout un tas de sacrifices, qu’elle n’aurait pas due avoir à faire. Il lui dirait qu’elle méritait mieux que ça, qu’elle aurait du pouvoir être un enfant, une adolescente. Mais, qu’elle a fait tout ce qu’il fallait et plus encore. Isabella n’a rien à se reprocher. Il lui dirait qu’elle n’a rien à voir, avec ses disparitions, mais plutôt avec ses retours. Il lui dirait qu’elle est son ancre. La femme de sa vie. Et que c’est pour elle, qu’il revient chaque fois.

Si elle osait, lui demander d’être plus présent ou de changer pour elle, Julius le ferait. Il n’est pas certain qu’il y parviendrait. Pas tout de suite. Peut-être même qu’il lui faudrait plus d’une vie, pour y arriver. Mais, si elle lui demandait d’être autrement, Julius n’aurait d’autre choix que de tenter de le faire, parce qu’il n’y a rien, ni personne, de plus important qu’elle et qu’il lui doit tout. Mais, à défaut de le faire, Isa l’accepte et l’aime comme il est. Et sans lui reprocher quoi que ce soit.

Elle accepte même ses questions, presque des reproches, du fêtard qu’il est, au sujet de son petit-ami trop raisonnable. Elle sourit et blague même avec lui. « Je suis sûre que Nikolaï pourrait aussi faire des courses de bateau avec toi. » Il hausse les épaules. « J’sais pas, y a un truc qui m’revient pas. C’est peut-être juste l’uniforme... » Un peu d’humour, sans doute. Peut-être aussi un fond de vérité. Julius l’aime bien. Mais, sans plus. Il ne le connaît pas très bien, encore. Il sait seulement que sa soeur semble être heureuse, avec lui. Ainsi, il veut bien lui accorder sa chance. Il est sceptique, mais, il l’aime bien, de ce qu’il en sait. Et il lui souhaite que ça fonctionne. Seulement, il est prêt à lui faire avaler sa plaque, s’il advenait que Nikolaï se montrer indigne de son ainée.

Et sans le réaliser, Julius suit instinctivement et sans broncher, la jeune femme. Il se laisse étreindre, puis, installer dans la chambre. Elle lui retire ses chaussures avant de le rejoindre, comme elle le lui a promis. Alors, il hoche doucement la tête, marmonne un peu. Il commence déjà à somnoler. Sa respiration est lente, la simple présence d’Isabella l’apaise. Lui fait oublier tout le reste. La motocyclette qu’il avait dans l’idée de retrouver, sans attendre. Le casque oublié on ne sait où. La fête qu’il a quitté et les femmes qu’il a fuit. Il n’y a que la présence de sa grande soeur, qui compte. Alors qu’elle est parvenir à le calmer, le guidant jusqu’à la chambre d’amis. Il profite de son étreinte, de son amour. De ces histoires, qu’elle lui remémore, de sa jolie voix.

Et le garçon retrouve ses jeunes années, rit comme un enfant. Et ferme les yeux, lorsqu’elle se penche vers lui. Il fronce les sourcils, un large sourire aux lèvres, déjà à moitié endormi, et mime un baiser, dans le vide. Bruyant et imaginaire. Un baiser fabuleux à l’endroit d’Isabella, qui embrasse quant à elle, réellement son front. Et il sourit, parce que la vérité, c’est qu’il sait très bien que, peu importe qu’elle, ou Peyton, l’ait fait ou non. Les nuits de leurs enfances, toutes celles qu’ils partageaient, s’endormant un après l’autre dans le même lit, le coeur léger, au son de leurs propres voix. Souhaits, espérances ou simple résumé de leurs journées. Des histoires de princesses, ou des comptines fredonnées, jusqu’à ce que le dernier sombre dans un sommeil profond. Le bonheur absolu, que ces moments précieux.

Et lorsqu’elle continue, il sourit encore, amusé. Nostalgique, aussi, parce que c’était réellement une belle époque. Malgré tout. Au moins, pour lui. Pour elle aussi, il espère. Il se retourne, ensuite, de façon à la surplomber, totalement. « Je n’ai jamais été comme ça ! » qu’il lance, à son tour, tentant une piètre imitation de sa grande soeur. Un baiser sur son front, à son tour, avant de venir se blottir à nouveau contre elle. Sur elle, considérant qu’il prend véritablement toute la place, cette fois. Aussi vrai, qu’il a du le faire, autrefois. Sa tête posée à nouveau contre l’épaule si rassurante d’Isabella. Son bras et sa jambe enveloppant totalement le corps menu de la jeune femme. Elle est prise au piège. Un piège d’amour inconditionnel, alors qu’il est si bien, contre elle. Il ferme les yeux. Et les doigts de sa main, quittent temporairement l’épaule féminine, pour venir tracer de grandes lignes sur son bras. Des caresses et chatouilles lentes, répétitives, du grand et éternel enfant qu’il est. Être sensible et affectueux. Il se plaît à jouer l’indépendant, s’est faussement et implicitement plaint du manque d’espace lors de ces nuits passées, pourtant chéries. Alors, qu’au contraire, la chaleur et la proximité de leurs corps l’apaisait, le rassurait. Julius aimait serrer de sa petite main, celle de Peyton. Sentir les pieds froid de Jim contre les siens. Et venir appuyer sa tête contre leur ainée. Calquer sa respiration, contre la sienne. Les battements de son coeur, en guise de berceuse.

« Je t’aime, Isa... » qu’il murmure, en la serrant un peu plus fort contre lui.
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Message Sujet: Re: papillons noirs. (julius)   papillons noirs. (julius) - Page 2 Empty Sam 15 Fév - 19:13


♛ ♛ ♛
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crédit/ tumblr ♛  w/ @Julius Cooper
Peut-être qu’il y trop de choses qu’ils ne se sont pas dits. Trop d’émotions enfouies, de sentiments obscurcies. Des souffrances niées, des rancœurs reniées, des peurs insoupçonnées. Il n’y a, toujours, que l’amour qui transparaît. Parce qu’il est plus fort que tout, cet amour. Au-delà de toute raison, ils sont fusionnels. Éloignés, parfois, mais toujours bien plus proches que n’importe quelle famille traditionnelle. C’est le vécu qu’ils ont eu, les épreuves affrontées, les tempêtes plus ou moins surmontées, qui rendent aujourd’hui leur lien si fort. La fratrie avant tout le reste, la fratrie après tout le reste. Car, même quand il n’y aura plus rien d’autre, ils seront encore là. Ils seront toujours là. Peu importe les mois qui passent, entre chacun de ses allers et venues, Isabella l’accueillera toujours de la même manière. Un soupçon de légèreté retrouvée dans leur complicité intacte, une inquiétude beaucoup trop exacerbée, et la tendresse inconditionnelle. C’est peut-être pour elle qu’il revient à chaque fois. Mais elle, c’est pour lui, qu’elle est encore là.

Tu n’aurais pas survécu sans lui, sans Peyton, sans Jim,
et cela non plus, tu ne lui as jamais dit.


Loin de songer à se confier à cet instant, ses états d’âme en suspens, la belle ne se concentre que sur l’état de son cadet. C’est lui, comme souvent, qui a plus de facilité à dévoiler ce qu’il peut éprouver. C’est sur son petit-ami qu’il semble vouloir se concentrer. Nikolaï, quelque chose qui ne lui revient pas. Le métier, peut-être, ou juste le fait qu’il ne le connaisse pas… il n’appréciait pas davantage Luke. – Il faudrait que tu apprennes à le connaître un peu plus. lui suggère-t-elle avec un tact presque même trop exacerbé, pour qu’il puisse comprendre que c’est ce qu’elle voudrait. Ce dont elle a envie, Isa, mais qu’elle n’ose pas dire. Parce qu’elle n’a pas l’habitude, de formuler ce dont elle a envie. Ni même d’y penser elle-même trop longtemps. Elle a d’autres préoccupations, d’autres responsabilités, des songes bien plus importants. Une demande à peine voilée, déjà oubliée, alors qu’elle s’occupe d’emmener son petit frère jusqu’à la chambre d’amis. La chambre, surtout, pour la famille. Elle l’aide à s’installer, puis s’allonge naturellement à ses côtés. Elle est, simplement, incapable de le quitter.

Le cordon n’est pas coupé,
les deux cœurs toujours trop reliés.


Elle ne devrait sans doute pas rester dans ce lit. Rester avec lui. S’endormir, auprès de son frère, plutôt qu’avec l’homme qu’elle aime. Relation trop fusionnelle pour être tout à fait saine. Mais l’amour qu’elle lui porte, il dépasse toutes les lois de l’entendement. Elle le ferait passer avant n’importe qui, Julius, juste parce que c’est lui. La prunelle de ses yeux n’est rien, à côté du seul homme dont elle ne s’est jamais autorisée à avoir besoin. Elle n’a même pas eu le choix, il a toujours été là. Depuis qu’il est né, à peine arrivé, il a réussi à capturer le cœur de son aînée. Un cœur qu’il garde possessivement comme il la garde, elle, dans ses bras. La latina profite de chacun des battements de son cœur, autant que son odeur. Il lui est si rare, de s’endormir, sans s’inquiéter pour lui. Sans avoir une pensée pour lui, à se demander, ce qu’il peut être en train de faire. Sans s’inquiéter de ce qu’il est en train de faire. Sa présence l’apaise, elle le sent, se calmer contre elle. Mais il ne doit pas imaginer combien c’est réciproque. Combien elle se sent mieux, elle aussi, quand elle le serre contre elle.

Le frère et la sœur retrouvés,
à jamais attachés,
toujours accrochés.


Les rires retrouvés, la complicité intacte telle qu’ils l’ont laissée. Ils s’amusent et se souviennent alors qu’il enveloppe tout son corps frêle du sien immense. Elle est minuscule, contre lui. Il l’écrase un peu du poids de son amour mais elle ne bouge pas. Parce qu’il y a des douleurs qui font du bien. Les paupières tendent à se fermer, de temps à autre, un peu plus encore quand il se met à lui offrir des caresses. Mais elle profite de sa tendresse, presque autant que de lui. C’est une facette de Julius qu’il n’offre pas si facilement, il la masque sous ce besoin d’indépendance. Mais elle le reconnaît, elle, son petit frère. Un baiser qu’il dépose à son tour contre elle, il resserre son corps comme un enfant le ferait avec son doudou. Mais elle ne bouge pas, Isa, elle reste là. Elle restera là toute la nuit. Avec lui. Et quand il commence à s’endormir, déjà tout ensommeillé, elle entend les petits mots qu’il n’oserait pas prononcer… s’il n’était pas dans cet état. S’ils n’étaient pas dans cette bulle qu’ils savent recréer, dans ces moments qui n’appartiennent qu’à eux. – Je t’aime aussi, Jules. Fort, si fort, trop fort. Mais peut-être qu’il ne l’a même pas entendue, il semble déjà s’endormir. Plusieurs secondes durant, Isabella le contemple, avant de s’autoriser elle aussi à reposer ses pupilles. Les paupières fermées, elle le tient toujours. Elle le tiendra jusqu’à l’arrivée du jour.
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papillons noirs. (julius)
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