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 Denzani | Waves of running feelings

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Message Sujet: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Sam 30 Juin - 12:56


Denzel & Tehani.
Waves of running feelings.
Une routine. Tu ne sors pas la journée. Tu lances des mots de cette voix suave, la jolie Dulce plaît énormément. Que ce soit la voix où alors ce corps dénudé que tu offres sur le site du téléphone rose. C’est ainsi. Tu ne penses pas du tout à ce que les hommes ou même les femmes qui appellent pourraient faire sur tes photos ou encore imaginer avec ton corps. Tu t’en contrefiches, car toi aussi tu as déjà imaginé faire une bonne nuit de sexe avec un parfait inconnu croisé dans la rue. Parfois ça t’arrive de les arrêter puis obtenir ce que tu voulais. Mais ce n’est pas chose simple à avoir. Ton temps court, il court plus vite que celui des autres, tu en as bien l’impression, tu as bien trop de chose à gérer, mais t’aime pas te retrouver inactif. Tu dois dormir quatre à cinq heure en vingt-quatre heures et pourtant c’est suffisant pour que tu ailles bien, que tu sois pleine de vie. Tu es à ton second travail celui où tu te lâches le plus souvent. Il n’y a pas kenny ce soir, alors tu peux choisir une proie pour juste t’amuser évitant de dépouiller le ou la pauvre que tu auras choisis. Tu es dans une robe noir éventée, avec de la dentelle au niveau de ton décolleté. Tu es un atout charme, tu n’es pas le seul dans les lieux, mais tu es sans doute celle qui bosse ici depuis si longtemps. Un boulot qui consiste à être agréable au client, mais surtout à les épier, à surveiller leur geste, la triche. Tu es donc auprès de l’un des vigiles, ils sont nombreux, tu as déjà côtoyé plus d’un d’entre eux et autant dire que tu mènes bien plus la danse qu’eux. Tu vois de l’agitation depuis une bonne heure, tu ne sais pas trop ce qui peut bien se tramer, mais dans le fond tu t’en contrefiche, tu n’es pas concernée par ce qui se trame dans tous les endroits de ce casino. Tu te demandes bien comment ça se passe au restaurant, parfois tu restes pour surveiller ce qui se passe et repérer de nouveau client. Ne pas choisir n’importe qui, c’est du bouche à oreille, puis vous vérifiez qui est assez apte à garder le secret et à ne pas tous nous faire tomber, car bon nombre de trafic ont lieu dans les parages.
Tu décides d’aller voir un peu ce que font les danseuses, elles ont pris une pause il y a au moins dix minutes et il est temps qu’elles aillent bouger à nouveau leur fesses tout comme les serveuses. Elles sont là pour la beauté et le service, elles n’ont pas du tout des obligations sexuelles, même si bon nombres d’elles essayant d’y trouver un mari... .peu importe l’âge, la provenance de l’argent ! Elles s’en fichent elles veulent pour la plupart sortir d’une certaine misère alors que toi cette misère t’irait presque. Moins de fatalité avec si peu. Tu sais tellement ce que sait de perdre c’est horriblement douloureux, complétement écœurant. « Au boulot, maintenant ! » Tu y vas avec un ton très dur, comme toujours, elles parlent, elles râlent, mais ton regard est clair : bougeaient votre cul ! Tu n’es pas la supérieur pour rien … tu ne te fais pas marcher dessus même le patron, sait que tu répondras si tu veux, mais lui aussi et tu sais de quoi il est capable. Mais tu as une grande bouche et tu ne sais pas faire autrement que tout sortir, n’est ainsi. Puis en retournant vers la salle de jeu tu fus attiré par une voix, et surtout des bruits que tu connais que trop bien. Des coups sont portés à un mec dans les parages, mais cette voix te sorbet le sang. Tu as le cœur qui bat bien trop rapidement, comme si on venait de te tirer dessus. Tu jettes un œil à travers la petite vitre. « Stop ! » Ton sang n’a fait qu’un tour, alors qu’un second coup de ceinture était porté au torse de Denzel. D point. Mais il est là, de retour dans une vie qui n’est plus sienne, il n’a plus de place dans ton monde, mais il est là, pourquoi ? Les questions sont nombreuses et les hommes te regardent. Toi tu es silencieuse, putain elle est partie où ta voix, elle s’est bloquée dans ton cœur, murmurant à ce dernier d’arrêter de ressentir de l’amour. Laisse faire que tu as envie de dire, regarde, réjouis-toi, il faut qu’il comprenne. Tout en toi est en guerre contre ta tête qui est une horrible connasse, comme toi en gardant le silence.

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Message Sujet: Re: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Dim 1 Juil - 1:10


Denzel & Tehani.
Waves of running feelings.
Ce besoin constant de trouver de l’argent. L’argent est important pour vivre mais pour Denzel c’est surtout un moyen de se sortir de la merde. Il vient à peine de sortir de prison et puisqu’il n’avait pas beaucoup d’argent à l’époque, il se retrouve à la paille. Il aurait pu demander de l’aide à quelqu’un, c’est ce qu’il fait d’ailleurs pour l’hébergement mais personne ou presque ne veut héberger un ex tolard enfermé pour coups et blessures. Pourtant, s’il n’y a pas de raison, Denzel n’a aucune raison de cogner sur quelqu’un. Bon ce n’est pas tout à fait honnête, des fois son humeur y est pour beaucoup. La prison ne l’a pas calmé, pourtant il a pu se faire tabasser plusieurs fois. Il a trop grande gueule de toute évidence, ce qui ne plait pas aux autres prisonniers. Beaucoup de personnes qui sortent de cellules disent que ça change une personne mais de toute évidence Denzel n’est pas resté assez longtemps pour que ce soit le cas. En effet, pour trouver de l’argent il est prêt à ne pas écouter la loi. Non, un cambriolage ou une prise d’otage n’ont pas été envisagé. Par contre, quand il a ouïe dire qu’il pourrait essayer de s’incruster dans un casino clandestin, il ne s’est pas franchement gêné. Pour pouvoir y jouer il va devoir se faire passer pour quelqu’un qu’il n’est pas : quelqu’un qui a beaucoup d’argent. Etant donné qu’il est là parce qu’il n’a pas une thune en poche, ça va être complexe mais Denzel n’a de toute évidence peur de rien. Il peut avoir de graves ennuis. En plus, il peut perdre le peu d’argent qu’il a actuellement. Mais bon, par le passé il avait déjà tout perdu alors il n'est plus à ça près puisqu’il est loin de la richesse. Au contraire même.
Arrivant sur place, Denzel a fait plusieurs parties avant qu’on ne grille de toute évidence son petit jeu. En effet, il fut rapidement prévenu qu’on voulait le voir. Il aurait pu fuir en courant, se doutant très bien du pourquoi du comment mais pourquoi éveiller encore plus les soupçons en s’enfuyant. Les gars de la sécurité l’ont à l’œil, il les a bien remarqués. Tout au long de sa marche vers l’extérieur, il a vu près de trois gars de la sécurité ne pas le quitter de l’œil. Comme s’il n’était que le seul qu’on doit observer. Bon, il est clairement dans la merde, il le sait. Si ce casino était légal il aurait des ennuis avec la loi. Il pourrait même retourner en prison éventuellement mais là ça risque d’être encore plus problématique. Il ne sait pas ce qui l’attend. Mais bon, il ne va pas flipper pour autant. Il préfère garder la tête haute et sans doute négocier. Est-ce qu’il a beaucoup à se reprocher ? Pour quelqu’un qu’il vient d’arnaquer oui peut-être. Il préfère faire le mec qui s’en fiche que de perdre la face. Il aurait dû se méfier pourtant parce qu’à peine dehors qu’il s’en prit une en pleine face. Il n’eut pas le temps de se relever pour rendre le coup avec force que deux types le maintenaient contre le mur pendant qu’un type, peut-être le gérant, peut-être pas, le frappait avec une ceinture. « Arrêtez, on peut s’arranger » dit-il à plusieurs reprises, comme si ça allait changer quelque chose. Et pourtant, ces derniers se sont arrêter mais pas grâce à lui mais à une voix qu’il ne connait que trop bien : « Teh’ » Il ne l’a pas vu depuis son arrestation. Il pensait qu’elle viendrait le voir au parloir mais il n’a jamais la moindre nouvelle. Il a donc compris le message. « Vous vous connaissez ? » Il s’adresse à Tehani alors que Denzel reste bouche bée. Il ne sait pas quoi dire. Il se contente de la regarder. Se prendre des coups lui fait moins mal que de la voir. C’est un sentiment vraiment bizarre.  « Je vous rembourserai, avec des intérêts ! » Dit-il simplement d’une voix neutre. Il n’a pas le moindre argent donc il aggrave plus son cas qu’autre chose mais il n’a pas d’autres choses à faire que faire des promesses comme ça. Qu’il compte tenir, ou pas, il verra ce que la vie lui réserve. Il n’ose pas regarder Tehani, ni même comprendre quel pouvoir elle a pour les faire arrêter. Toujours contre le mur, il continu « Ou faire ce que vous voulez ! » Même si ça risque de le mettre d’autant plus dans la merde. Il a une envie folle de leur taper dessus mais il ne fera pas le poids. Est-ce vraiment quelque chose qui pourrait l’arrêter ?


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Message Sujet: Re: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Dim 15 Juil - 12:18


Denzel & Tehani.
Waves of running feelings.
Dans ton monde les femmes sont justes là pour dépouiller les hommes ? Tu as des modèles différents, tes sœurs. Elles sont différentes et tu les aimes pour ça. Elles ont la beauté et surtout le fait d’être des femmes fortes. Tu ne cherches pas l’amour dans un coin de cet endroit, tu cherches les aventures, le plaisir de sentir ton cœur mouillé de toute part collé à un autre dans un moment de parfait décadence. Tu t’amuses fort souvent, tu laisses tes envies te guider, te mener par le bout du nez. Tu peux avoir envie puis d’un coup vouloir autre chose. T’es pas domptable ou alors tu te forces à croire que tu ne l’es pas, mais tu l’es, tu l’as déjà été, souviens-toi. Tu t’en souviens, tu y a juste mis un point final à cette histoire, puis ton organe central il la chante cette chanson qui dit que tu mens, que tu n’es qu’une menteuse. Tu l’es. Tu le sais. Ta le cœur encore emballé à l’idée de cet homme, tu l’as trahi en faisant en sorte de le faire souffrir, mais tu as été loin, le laissant périr derrière des barreaux. Tu t’en veux, mais c’est ainsi. Tu vis avec comme une grande et autant dire que tu t’en sors plutôt bien. Tu fais ton job, un job qui est plus que plaisant à ton avis. T’aimes bien avoir le plaisir de trouver certains corps à charmer ou alors parfois tu te laisses charmer, t’es une histoire à toi toute seule princesse. Tu ne dois pas te gérer que toi, tu dois gérer les serveuses et les danseuses, qui prennent parfois trop de pose. Et parfois elles n’en prennent pas quand elle pense avoir des touches, des peut-être futurs maris à se foutre dans la poche. On te le demande et toi pourquoi tu n’acceptes pas de te marier ? Ce n’est pas toi. T’as jamais rêvé du mariage même pas quand tu avais un polichinelle dans le bide, ô que non. Une corde à ton cou ? Et quoi encore ? Pour divorcer la seconde d’après ? Ô que oui, tu n’as aucun espoir en ce sacré vœux que beaucoup souhaitent faire. Si on s’aime c’est à vie ou pas et avec ou sans bague. Comme si ces anneaux de merde pouvaient faire que deux personnes restent ensemble car sont obligés. Faudrait peut-être que tu cries au monde entier que les promesses sont faites pour être brisé et jamais pour rester droite et impénétrable. Tout est pénétrable, tu le sais et t’en doute même pas.
T’as envoyé les filles au boulot, à croire qu’elles ont confondu la petite ruelle puante avec un salon de thé. Aucun  style ces filles. Tu t’arrêtes, c’est comme-ci une étoile avait guidé tes pas pour te dire de ne plus bouger. Tu le fixes, tu vois les coups s’abattre sur lui et le sang, le visage tuméfié de  cet homme. Ce n’est pas la première fois que tu vois le sang couler, parfois tu es même celle qui fait en sorte qu’une personne se fait prendre. T’as pas de remord, ton organe central n’existe pas à ce moment-là. Mais là, ce con il est là et il bat, bien trop vite, tu vas peut être clamser devant cette porte en le voyant se faire défoncer. Tu devrais fermer ta gueule, tu le sais. Mais depuis quand tu le fais ? Jamais. T’es pas du style à rentrer dans le rang, t’es pas une petite chienne qu’on fait écoute, ton patron le sait, il aime ça autant qu’il hait ça ce petit brigand. Un criminel qui ne rigole pas du tout. Tu vas te retrouver la tête à l’envers, les pieds accrochés pour finir dans la gueule d’un monstre qui ne recrachera tes os que dans des dizaines d’années. Tu le sais qu’ils ne font pas que battre les gens, ils vont bien plus loin, mais ça te passe au-dessus la tête à toi. T’as rien fait et t’as rien vu, qu’on vienne te demander. T’as tout stoppé et tu te tiens devant ces grands bonhomme, tu ne fronces pas un sourcil, car t’as pas peur. Ô que non. T’es pas une princesse, à défaut de ce que beaucoup ont envie de voir en toi. «   Ta gueule !  »  Que tu lâches à l’intention de D. Qu’il ferme sa putain de bouche. C’est un crétin et toi une crétine, tu te mouilles pour lui, t’en aurais presque envie d’aller accourir dans ses bras. Mais merde ce n’est pas toi.  T’es silencieuse, t’as la voix dans ton cœur, totalement bloqué par ta tête. Qui te supplie de ne pas le sauver, de le laisser se démerder. Mais c’est horrible, t’a envie de laisser ton putain d’organe agir, de le laisser prendre place à la barre pour te guider. «   Ouai je le connais !  »  tu jettes un regard noir à celui qui enchaînait les coups sur D. tu ne sais pas trop si tu fais bien, mais  tant pis, tu t’es lancés. «   Toi tu m’écoutes !  »  tu le regardes Denzel. «   Tu ne remets plus les pieds ici, tu n’y penses même pas sinon la prochaine fois ils feront ce qu’il faut !  »  Tu n’as pas trop capté que ton patron est arrivé, qu’il dépose sa main sur ton épaule. «   Depuis quand tu sauves la tête des gens toi ?  »  Ton regard se pose sur lui. «   C’est juste un con qui n’a rien d’autre à foutre de sa vie !  »  Et tu sens la pression de sa main sur ton épaule qui te fais vaciller en arrière, tu recules d’un à deux pas. «   Moi je  prends très au sérieux ta proposition de faire quelques boulots, mais gratuitement, bien sûr, tu y vois un problème ?  »  Il se reprend et tu frémies. «   Pardon vous y voyez un problème ?  »   Tu râles intérieurement, pardon tu le fait aussi en vrai. «   Ouai, j’ai pas envie de le supporter à longueur de journée moi !  »  Tu ne quittes pas les prunelles du patron, il n’est pas mauvais avec les filles, mêmes les mauvaises, il est con, mais à un putain de respect pour les femmes … sans doute qu’il a une mère qu’il kiff plus que prévu, rien que d’y penser tu as la nausée. Pourquoi ton esprit est si horriblement choquant à imaginer des scènes obscènes entre sa mère et lui ? Ça gâche limite tout son charme de délinquant. «   Tu viens d’où ? T'es capable de quoi, mon gars ?   »  Qu’il demande à D. et moi je suis là comme une potiche qui n’a même pas de réponse.



ps:
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Message Sujet: Re: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Lun 23 Juil - 19:33


Denzel & Tehani.
Waves of running feelings.
Depuis que Denzel est sorti de taule il mène sa vie, difficilement mais il ne cherche pas les problèmes. Seulement le manque de fric se fait ressentir, il ne peut pas mentir et dire que vivre sans sous en poche ce n’est pas compliqué. Ceux qui râlent sur les riches en disant que l’argent ne fait pas le bonheur n’ont pas totalement raison. Sans argent c’est compliqué. Alors il a l’impression que ça lui  prend toute ses journées, toutes ses pensées depuis qu’il n’est plus les barreaux. Comme si, jusqu’à ce qu’il trouve du pognon il ne se sentira pas en liberté. Là, ça lui semblait facile, c’était clairement de l’argent qu’il pouvait se faire avec facilité. Tout ça n’est pas très légal, que ce soit le club en lui-même que son petit jeu. Il joue avec la légalité, il peut avoir des problèmes et la prison serait loin d’être le pire. Il prend le risque. Il n’est pas de ceux qui flippent pour tout et n’importe quoi. Il a le sang chaud, il sait garder ses idées claires même sous le stress. Il se contrôle bien et ça lui fait des tours. Comme à chaque fois il fait des conneries et se fait prendre. Il n’apprend pas de ses erreurs et continue. Un jour il se calmera mais ce jour n’est pas arrivé au vu du pétrin dans lequel il vient de se foutre. Il aurait dû deviner qu’il se fera choper, il aurait dû devenir qu’ils ne le laisseraient pas s’en aller avec un simple avertissement. La gueule en sang, les coups contre son corps. Il ne pensait pas pouvoir ressentir quoi que ce soit. C’était sans compter sur sa sensation où il voit Tehani. Les maux qu’il ressent l’empêchent de vraiment réagir mais son cœur s’emballe. Il ne l’a pas vu depuis plus de dix mois, ce qui équivaut à ses mois derrière les barreaux. Il n’a pas cherché à la revoir, après tout elle n’a pas témoigné pour l’aider à sortir plus tôt, mais Denzel n’aurait jamais parié sur le fait de la croiser ici. Autant dire qu’il n’est pas ravi de la savoir ici quand on y voit le climat. Ce n’est pas partout qu’on vous accueille à coup de gueule en sang. Mais il n’a rien à lui dire. Il ne bronche pas quand elle lui dit de la fermer, tout comme quand elle lui dit de ne pas revenir. Il ne la regarde pas, le faire est trop douloureux, encore plus que les blessures qu’il peut avoir. Un gars baraqué fini par débarquer, un mec qui doit avoir des pouvoirs par ici parce que tout le monde l’écoute sans broncher. Ce n’est pas pour autant que Denzel doit se chier dessus en lui parlant. « Je n’y vois pas de problème » dit-il d’abord sans  réfléchir à quoi que ce soit d’autre. Tehani ne veut pas le supporter, mais ça c’est un autre débat. Il a pas de sous en poche et ne peut pas demander à ses potes de lui en prêter assez pour qu’il rembourse sa dette. S’il commence dans ce trafic il ne va jamais en sortir. Est-ce qu’ils le laisseront terminés après seulement quelques travaux ? Il ne sait pas. Il ne sait pas comment ça fonctionne ici. Mais bon c’est toujours mieux que d’être retrouvés en morceaux par des joggeurs qui auront trouvé son corps dans les bois. Bon les clichés il n’y a que ça de vrai mais il plaisante qu’à peine. Il ne les connait pas eux mais il sait ce que sont capables de faire ce genre de personne. Ils ne s’arrêteront pas car ça serait immoral de continuer. Ils n’ont pas ce genre de limite alors il doit sauver sa peau. Quoi qu’il en coute. « J’suis capable de beaucoup, j’ai peur de rien et ce n’est pas les lois à la con qui vont m’arrêter » Dans quoi il se lance exactement ? Mais il ne ment pas, il n’a peur de – quasi – rien. « Alors je fais ce que vous voulez et après je ne mettrais plus un pied dans ce coin ! » Inutile de préciser qu’il n’en parlera pas, ça semble évident. Tout comme il est évident qu’il doit surveiller ses mots. S’il parle du fait qu’il ne les reverra plus ça va lui porter la poisse et ce sont eux qui vont se débarrasser de lui. Il en connait des gars comme eux, il a même cohabité avec des gens dans ce genre durant six mois alors qu’il était en taule. « Alors vous allez pouvoir cohabiter sans vous étriper ? » Il parle à Tehani et le simple fait qu’il s’adresse à elle lui donne des envies de le cogner. Même s’il n’a pas à se comporter ainsi, même s’il n’est pas en mesure de se battre avec qui que ce soit dans son état, même s’il risque de mourir s’il dit quoi que ce soit. « On est capable ; tout se passera très bien ! » Il répond en l’incluant dans sa réponse. Il veut que les choses se règlent le plus vite, qu’il sache ce qu’il doit faire et qu’il puisse enfin se barrer. Il tiendra parole, il ne reviendra pas ici. Il fait le mec sûr de lui, qui n’a peur de rien mais là, dans son état, avec des mecs qui peuvent l’achever facilement et ce, devant les yeux de Tehani, il n’est pas aussi fort qu’il le voudrait. Et ça blesse son égo, ça blesse son habitude face à elle. Il ne veut pas être le faible Denzel alors que le dernier souvenir que la brune a de lui est quand il s’est fait embarquer les menottes aux poignets. Mais le gars semble en avoir rien à faire ce qu’il peut dire, il ne s’adresse qu’à Tehani « Tu penses que tu peux le gérer et t’en occuper ? » Avec elle il risque de vite régler sa dette car de toute évidence elle ne veut pas de lui dans ses pates mais ça voudrait dire lui faire face directement. Denzel n’est pas très certain de ce qu’il préfère tout compte fait. Tout comme depuis le debut de ces pseudos retrouvailles, il ne la regarde toujours pas dans les yeux.

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Message Sujet: Re: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Lun 30 Juil - 16:44


Denzel & Tehani.
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Parfois elle se sente en vacance les filles. T’aimes pas trop devoir gueuler. T’aimes pas, mais tu le fais. C’est le job. Tu pensais vivre ta petite soirée tranquille, vivre des choses comme toujours. Finir par draguer un inconnu et tout, tu sais t’amuser. Profiter de la vie. Sans avoir à regarder par ton épaule. Mais tu t’es fourvoyé ma petite. Tu ne vas pas du tout te sentir bien d’un coup. Les souvenirs t’embrouillent. L’envie de crier et de fuir, tu es tiraillés de toute part, mais tu choisis le cœur, merde pourquoi tu choisis cet organe puant ? Pourquoi. Tu ne sais pas. Tu choisis un passé qui te brûle les intestins, qui détruise ton âme et tout. Ce n’est pas possible. T’aurais dû fuir. Mais il ne mérite pas d’être détruit, pas par toi, mais par sa bêtise cette fois. Il fait quoi ici ? Tu te le demandes. T’as pas envie de sourire, pas envie de supporter ça, non, en rien. Tu ne veux pas  rester avec lui. Mais voilà, il trouve malin de réponse positivement à une question. Aucun problème pour lui, mais pour moi c’est un volcan de problème qui vient à m’agresser à la seconde où cette putain de phrase est sortie de sa bouche. Tu lui à la gorge de suite ou tu te retiens. T’es colère, tu vois rouge et autant dire que tu serres fort les dents à cet instant. Toi tu ne changes pas de discourt, tu l’espère que le patron ne va pas te foutre cet énergumène dans les pattes. T’en as pas  envie, non vraiment pas.   Tu les écoutes. T’es attentive et tu te demandes bien pour qui de prend D ? Il est devenu un criminel en puissance depuis quand ?   «  Si tu pouvais ne plus mettre le pied ici, dès maintenant !  »  Là tu les sens les yeux rivés sur toi, mais tu t’en fiches. Tu te fiches de savoir ce qu’il aura à faire. Qu’il se détruite, par contre ton myocarde il n’a pas l’air si d’accord que ça. Faut savoir si c’est ta tête ou ton cœur qui dirige. Allez un peu de conviction. Ne pas l’étriper ? De base, t’avais pas pensé à le tuer, t’as hurlé pour qu’on lui foute la paix, t’aurais dû fermer ta gueule.  Mais non, tu ne pouvais pas, t’as agis. Idiote. Serait peut-être temps de faire fermer la gueule de ton putain de cœur, mais t’en ai pas capable pas encore.   «   T’es gentil ! Tu restes à ta place, t’ouvre pas ta bouche pour moi !  »  Le ‘on’ il n’est pas passé. Il croit quoi qu’il y a un : on ? Non, il est mort ce on en même temps qu’un autre être dont tu ne veux plus penser. Tu veux juste avancer, peu importe si dans le fond tu fais du surplace.  T’as le patron, il te fixe. Il te fait confiance. Tu gères très bien les choses, mais là t’as pas envie. Ô que non, mais dire non, tu le sais ça rime avec le décès peut être de l’autre crétin. Tu lèves les yeux au ciel, tu t’en caches pas, tu joues l’adolescente saoulé par les mots de ses parents.   «   Le gérer, je le peux … mais l’envie elle y est pas !  »   Tu souris en le regardant le patron. «   Je suis pas sa mère, il a qu’à se gérer seul !  »  Il t’agrippe le bras, mais tu frémis pas un instant. Ne jamais montrer ton angoisse, faire comme si rien ne se passait. Ton regard s’agrippe au sien, silencieuse tu attends qu’il ouvre la bouche. «   Tehani, fait ton boulot !  »  Tu plisses un peu le regard et t’offres un rictus à l’affreux.   «   Je vais le gérer. Pas sûr que tu le récupères en état.  »  Ouai, t’as pas envie de lui faire de mal, mais t’as pas non plus envie de passer du temps avec lui.   «   Bon c’est quoi ces missions ?  »  Ouai, tu ne veux pas trop y coucher.   «   Il le saura en temps et en heure !  »   Il s’approche de Denzel.   «   Pour le moment arrange le, le grand jeu, il me représente, alors bougez !  »  Non, mais sérieux.  T’as pas le temps de dire quoi que ce soit, ils sont tous parti. Tu t’approches de D. Tu le regardes, tu le jonches du regard. Puis tu le frappes dans le bide. «   Connard ! Tu foutais quoi ici ?  »  T’es pas calme, t’as envie de lui arracher les yeux. «   T’es qu’un con !  »  T’as pas envie de le rendre présentable, pas envie de passer du temps avec lui, non. Ouai, car avoue que ta ton cœur qui te fait chavirer, qu’il est en train de crier son putain de nom, comme si les syllabes de ce dernier sont en train de se graver dessus.

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Message Sujet: Re: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Mer 8 Aoû - 16:02


Denzel & Tehani.
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La voir là, lui faire face indirectement parce qu’ils s’adressent à peine la parole du aux grosses brutes à côté d’eux, ça fait mal. Il ne l’a pas revu depuis qu’on l’a embarqué les menottes aux poignets. Il pensait qu’il la verrait au parloir, qu’elle arriverait à le faire sortir plus tôt que prévu, qu’elle témoignerait pour lui. Au lieu de cela il a dû passer ces six derniers mois derrière les barreaux. On ne peut pas savoir à quoi point le manque de liberté peut rendre fou un homme, tout comme le fait de cohabiter avec des types pires que lui. Maintenant qu’il se trouve dehors, entre la vie et la mort à cet instant, il se rend compte que le plus compliqué à vivre dans cette prison à la con c’était de le faire avec la pensée que Tehani la laisser crever là-bas sans se retourner. Tout ce qu’il avait fait, c’était pour elle et même s’il ne le faisait pas pour qu’elle lui rende la pareille, constater qu’elle le laissait là-bas le détruisait. Tout comme la perte de leur enfant l’a détruit même s’il n’a jamais parlé de ça à qui que ce soit. Il se montre fort face à ses brutes, comme s’il pouvait tuer s’ils lui demandaient. Il vaut mieux se montrer ainsi que passer pour un trouillard. A moins que ce qu’il a observé dans les films soit erroné. Il fait semblant de rire « Ça serait bien trop simple que je reparte comme ça ! » Il fait le malin mais à l’intérieur il ne le fait pas autant. C’est une image qu’il se donne. Alors que Teha réagit à sa phrase, il ne la regarde pas directement. Il préfère fermer sa gueule. De toute façon avec des spectateurs ils ne pourront pas avoir une conversation décente. La suite de la conversation ne dépend pas de lui. Ils veulent que ce soit Tehani qui le gère. Denzel n’est pas certain que ce soit une meilleure idée mais d’un côté, ça ira peut-être plus vite, il sera peut-être quitte plus vite car elle ne voudra pas se le coltiner dans les pattes longtemps. Malgré tout ce qu’il peut lui reprocher, encore aujourd’hui il serait prêt à tuer pour elle. Elle est comme une drogue, qu’elle le désire ou non. La seule capable de lui faire fermer sa gueule, la seule qui peut le rendre faible. Pas de pitié pas vraie ? En général c’est le cas mais en présence de la jeune femme il ne peut pas. Elle le rend différemment par sa simple présence. Alors là, la façon dont le gars lui chope le bras, si Denzel n’était pas maintenus par deux armoires à glace, il aurait envie de le cogner, du lui exploser n’importe quel objet sur le haut de son crâne. Il se fait violence pour ne rien dire. Fermer sa gueule, c’est ce qu’il doit faire s’il tient à la vie. Ce n’est pas pour autant que c’est facile. Au final, ils les laissent tous les deux, cette histoire de deal est loin d’être terminé. Une fois seul avec elle, il pourrait lui dire des tas de choses mais il reste dans son mutisme. Il n’est même pas certain de vouloir lui parler. Il a des tas de choses sur le cœur mais lui faire face fait trop mal. Ça fait mal et ça le faisait déjà quand elle était loin de lui alors là c’est encore plus désagréable. Alors qu’elle le frappe il ne fait rien contre elle. Il ne lui fera jamais de mal et il le sait. Ne pas frapper les femmes, c’est une règle d’or. Ce n’est pas pour autant qu’il va fermer sa gueule. « Je peux te retourner la question, tu bosses ici ? » Il dit cela avec rage parce que oui, ça lui met la rage de savoir qu’elle baigne dans ses conneries parce qu’elle vaut mieux que ça, parce qu’elle pourrait tout avoir et non pas un casino aussi bidon qui ne traine pas dans la légalité. Il l’entraine contre un mur, la bloquant entre ce dernier et lui. « J’suis pas venu pour toi alors que tu m’as laissé crever dans un trou » Un trou la prison, c’est la même chose. Comme s’il n’était pas assez amoché comme ça, il s’explose le poignet contre le mur, il y met toute sa rage. Bordel, il ne voulait pas tout ça en venant ici, il ne voulait pas lui faire face, être faible. Collé à elle, malgré tous les reproches, malgré la haine, malgré la colère et qu’il évite soigneusement son regard, il sent que l’une partie de son corps n’écoute pas sa tête, montrant ainsi son envie alors qu’il commence à avoir la gaule. Bordel ce n’est pas le moment, pas alors qu’il est en train de lui reprocher des choses, il ne peut pas être en contradiction avec lui-même. « Putain » dit-il simplement à ne bougeant pas pour autant d’une semelle. De toute façon même éloigné d’elle ce n’est pas pour autant que ça va aider, il a besoin d’une douche froide, et de s’éloigner de sa drogue, s’éloigner de Tehani.


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Message Sujet: Re: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Dim 19 Aoû - 9:57


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Ça fait mal. Tu ne sais pas ce qui est le plus dure l’amertume que tu as de le revoir ou celle que tu as contre toi ? Tu le sais il est passé par une casse prison par ta faute. Mais tu ne pouvais pas craquer, même si ça t’avait tenu en haleine tout le long de sa peine. T’aurais voulu lui donner la liberté, t’aurais pu ouvrir sa cage d’oiseau, cette prison loin d’être dorée. Mais non. Non, tu ne pouvais pas craquer à nouveau, vous détruire, le détruire. Tu es une âme destructrice pour lui, tu l’as su dès la mort de votre enfant. Tu ne pouvais plus continuer à le voir, à regarder sa frimousse, retrouver dans tes songes, dans un décor féérique ses traits se dessiner sur cette si petite silhouette promettant tant de belle chose. Promettant une nouvelle vie de famille. Mais c’était aussi éphémère qu’un orage délivrant d’une chaleur intense. Ça ne dure jamais. « C’est bien que les choses soit simple, parfois. » T’aimes pas la simplicité, tu serais menteuse que de dire le contraire. T’aime quand tout part en cacahuète, dans mille sens et que tu sois paumée par la suite. Mais pas avec lui. Tout, mais sans lui. Ce lui tu ne le veux plus, tu ne veux plus jouer avec lui, il est ce talon d’Achille que tu ne maîtrise pas, mais tu t’en fiche, tu feras comme si c’était le cas. Comme-ci D. pourrait n’être qu’un moucheron sur le pare-brise de ta vie. Tu te trompes. Et un boulet à ta cheville. D. Il est là et maintenant il est ton problème. Autant dire que tu te serais bien passé de ça. T’as pas le choix, t’as beau de ma frémir devant le patron, tu n’as rien d’autre à faire qu’à faire ton job. Et dresser ainsi que surveiller Denzel fait partie du contrat à présent. Il ne doit pas être plus compliqué que des filles à gérer, t’en a quelques-unes à gérer , qui pose parfois problèmes, mais tu gères. Tu peux le gérer lui aussi, mais ce n’est pas la même chose, c’est bien plus compliqué. Car avec ces filles en chaleurs, tu n’as pas ton putain de cœur qui cavale à une vitesse dingue. Tes pensées sont aléatoire, tu ne sais pas où tu es et où tu en es. Tu laisses ton regard se fixer sur lui, vous êtes seuls et autant dire que tu as envie de faire un malheur. Le tuer, n’est pas un crime ? Malheureusement si. Mais tu finirais en prison et donc loin de lui, quoi que si il est mort il est capable de venir te hanter jusqu’à ta cellule, ce con. Il hurle sa haine sur toi, il veut savoir si tu bosses ici. Tu le regardes, le sourire narquois s’esquissant sur ton visage. « T’as aucun droit ! » Oui, tu bosses ici, mais tu ne dois aucun compte à ce mec, tu ne lui dois rien depuis bien un temps maintenant. Tu le frappes, tu déverses une sacrée pluie de coup que tu lui assigne. Tu vois noir, tu ne sais plus trop quoi penser. Tu ne voulais pas le revoir, tu pensais avoir été clair, mais pas assez. Fallait le signer sur ta peau pour qu’il comprenne. Tu te laisses faire comme une plume, le laissant t’entraîner contre ce mur, la rage se laisse aller, tu vois noir, mais tu ne dis rien, silencieuse, t’enfermant dans un mutisme quelques instants. « T’es pas si mort que ça ! » Tu dis ça d’une voix si triste de pas le savoir mort, tu es déçue. Putain de déçue de le voir là, coller à toi, tu n’as qu’une envie le faire disparaître, mais ce n’est pas une fourmi pour que tu puisses le voir écraser sous ton talon. Tout est plus compliqué, surtout quand lui n’a pas envie de comprendre ça. « Si tu pouvais juste te casser de ma vie, virer de cette ville … » Aucun remord, y a plus d’espoir dans cette histoire, tu ne te sens plus du tout de supporter ce passé qui te bouffe dès qu’il en a l’occasion comme un feu ardent brûlant en toi. Il éclate sa main prés de ton visage, et tu ne sourcilles pas. Il t’en faut plus jolie poupée, tu n’as plus peur des coups, plus peur de la souffrance physique. Elle n’est pas aussi pénible que celle moral, que celle qu’on ne parvient pas à mettre des mots, à oublier. Non rien. Tu le sens contre toi, tu sens ce qu’avent pouvait allumer un feu en toi, allumer une envie de lui. Mais plus maintenant, ça te rappelle encore cette peine, cette horreur que tu as vécu. Tu l’entends jurer, et tu déposes ta main sur le haut de son torse, le repoussant de toute tes forces en filant un coup de genoux à Denzel à l’endroit même qui a laissé son être dire ce qu’il aimerait, peut-être pas sa tête, mais comme toi, tout est contradictoire, mais toi c’est ton putain de cœur qui n’est jamais d’accord avec toi, ton cerveau. « Dégage de ma vie, car crois-moi ce coup n’est rien à ce que je te ferais ! » Tu l’as shooté à l’endroit même où il déclarait son envie pour toi, ou juste l’envie de se vider. T’en a rien à faire toi, de tout ça. Rien. T’as mal. Trop mal. Tu te sens trembler, t’aime pas le voir si mal, amoché et compagnie, mais merde. « Putain. » ça te ronge, tu ne sais plus quoi penser et tu vas vers la porte. « Je reviens ! » Que tu lui dis méchamment, alors que lui dois être en train d’accuser le coup, encore.
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Message Sujet: Re: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Mer 10 Oct - 17:54


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Depuis le début de leur semblant d’histoire, cela représentait quelque chose pour Denzel. Leur relation n’a jamais ressemblait à celle qu’on peut voir dans les films ou livres car dans les fictions, les belles histoires finissent bien. Eux ils ont perdu un enfant, un aperçu d’un avenir heureux, et tout ce qu’ils avaient construits à deux, a fini peu à peu par se perdre dans les cris, les larmes puis la distance. Ils ne seront sans doute jamais ce qu’ils seront et Denzel n’est même pas certains qu’ils essayent de l’être, en faisant semblant. La rancœur, les mesquineries entre les deux anciens amants sont bien trop présents. « T’es pas quelqu’un qui joue dans la simplicité, tu le sais aussi bien que moi ! » Elle n’est pas une nana simple, c’est ce qui la directement fait craquer. Elle était plus jeune que lui et pourtant il ne pensait pas craquer pour une fille de son âge. Elle s’est détachée du lot, elle a su attirer son attention et voilà le résultat aujourd’hui. Elle sortait du lot et ça a conduit à sa perte. Pourtant si on lui demandait, ce n’est pas certain qu’il dise qu’il regrette. Denzel n’est décidément pas un mec vivant avec des regrets. Il se contente d’avancer malgré les aléas de la vie. Regretter son histoire avec Tehani reviendrait à regretter qui il est aujourd’hui et ce n’est pas le cas. Oui il a dû passer par la case prison, oui il galère aujourd’hui au niveau financier mais est-ce qu’il doit pour autant regretter, se cacher car il a été un paria de la société le temps de quelques mois ? Denzel n’est pas de cet avis. Il se contente de rire jaune, vaut mieux qu’il taise ses pensées. Ca ne se passe pas bien entre eux, autant ne pas rajouter une litre d’huile sur le feu. Oui il n’a aucun droit sur elle, elle ne lui doit absolument rien et pourtant ça le rend furieux de la voir bosser dans ce genre d’endroit. Elle sait qu’elle est une grande fille et qu’elle peut gérer toute sorte de situation et pourtant ça le met hors de lui. Il n’a pourtant qu’à fermer sa gueule. De toute façon, elle l’a laissé tomber. Elle ne mérite pas qu’il s’en fasse pour elle. Alors pourquoi il n’arrive pas à garder cette idée en tête ? « Ouais désolé princesse, on ne se débarrasse pas de moi aussi facilement ! » C’est ce qu’elle a voulu non ? Se débarrasser de lui en ne témoignant pas en sa faveur. Son avocat commis d’office lui a dit, avec des témoignages il aurait pu éviter la prison. Inutile de rappeler qu’il a bien vécu derrière les barreaux pendant six longs mois. « Encore une fois, les choses ne sont jamais simples ! » Il pourrait partir oui, il a de moins en moins d’attache ici mais New York c’est sa ville. « La ville est assez grande pour nous deux ! » Dit-il d’un ton détaché. Une partie de lui voudrait ne plus la voir car bon sang que ça fait mal mais l’autre partie refuse cette idée-là. Que c’est difficile d’être en contradiction avec soi-même. Sans doute est-ce pour cela qu’il a eu envie de lui et que son corps le montrait. Il a tenté sa chance en faisant le fier, en faisant le fort mais son corps l’a trahi. Elle aurait pu tout faire de lui qu’il n’aurait pas été étonné sauf une chose, ce qu’elle a spécifiquement faite : un coup où ça fait mal. Se tordant de douleur, il poussa un : « Putain fait chier ! » Jure-t-il. Il faut croire qu’ils n’ont que ce mot à la bouche. A cet instant il l’aurait bien insulté, il ne se serait pas gêné mais toute son intention est prise par ce mal qui le ronge. A cause d’elle. Il ne sait même pas ce qui fait le plus mal. Ses bijoux de familles qui ont pris un coup alors qu’il se sentait à l’étroit dans son caleçon ou son cœur qui hurle que c’est Teha, c’est cette fille qu’il a dans la peau et pas uniquement à travers le tatouage qu’il a sur un doigt. C’est cette fille, sa faiblesse, sa drogue et son démon à la fois. Elle était et est tellement de chose qu’il ne saurait dans quelle case la mettre. Enfin, il vaudrait mieux qu’il essaye de l’oublier, de passer à autre chose. Mais étant comme une drogue dure, ça lui parait infaisable. Avant de la voir il pensait que la prison avait agi telle une cure de désintoxication mais l’envie qu’il a ressenti au niveau de son entre jambe montre l’inverse. Il n’est pas totalement défait de cette drogue qui le ronge de l’intérieur, qui lui bousille les intestins sans parler de son cœur qui a l’impression d’exploser. Il est trop concentré sur sa douleur pour rajouter quoi que ce soit alors qu’elle lui dit qu’elle va revenir. Il ferait bien de partir, de fuir face à cette femme qui est son point faible. La douleur toujours présente bien qu’atténué, l’idée de partir lui traverse l’esprit et pourtant il reste, il l’attend alors qu’il n’est même pas certain qu’elle revienne. Il a l’habitude d’être enfermé dans une petite pièce et il reprend ses habitudes de lion en cage lorsqu’il fait les cent pas. Quand il ouvre la porte sur la jeune femme qui est de retour, il lui crache un « Et quoi, je devrais toujours attendre, suivre tes ordres parce que ton patron te l’a exigé ? » Enfin il a plus exigé pour lui, qu’il règle ses dettes. « Puis tu es quoi ici ? Son bras droit, une mac ? » Après tout, il doit y avoir des tas de choses ici pour que ce soit aussi illégal, pour qu’on soit prêt à le voir mort parce qu’il leur a menti. « Qu’est-ce que tu veux de moi ? Que cette fois je tue pour toi ? Ce n’est pas nouveau, j’aurai pu le faire par le passé. » Dit-il sèchement alors qu’il lui fait face, une nouvelle fois même s’il ne recommencera pas à espérer le moindre rapprochement, ni son esprit, ni son corps. Mais encore une fois, elle ne lui doit pas la moindre explication.


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Message Sujet: Re: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Ven 26 Oct - 18:12


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Tu souris sous ses mots, mais pas par gentillesse, juste qu’il se méprend beaucoup. « T’en sais quoi ? » Que tu finis par lui assigner. Les opales qui se collent dans les siennes d’une froideur à faire pâlir l’antarctique. « J’ai changé … tu ne me connais pas D. Je ne suis plus là même ! » Et c’est sincère. Teha gentille et mignonne a évoluée, elle a dressée des murs, des barrières glaciales qui sont là pour la protéger du mieux qu’ils le peuvent. Mais tu luttes pour être forte, tu luttes pour t’éloigner de ce cœur qui bat dans ta poitrine, qui est surplus dans cet être. Tu veux plus d’émotion, plus devoir souffrir, plus revivre la sensation qu’on t’ampute des morceaux de toi quand tu perdras à nouveau quelqu’un. Que ce soit ton gosse, celui qui aurait pu être le prince charmant, mais dont tu ne veux plus. Car les contes de fées sont terminés pour toi, tu refuses cette idée que tout sera parfait, que tout ira bien. Tu ne veux pas de ça. Tu n’aimes pas tout gérer, tu n’aimes pas cette sensation de contrôle, sauf avec lui. Il est celui qui pourrait faire tout tomber, mais tu le refuses, tu protestes silencieusement contre cette idée, tes opales le font clairement savoir, ton corps aussi. Tout est fermé, pour lui, contre lui. Plus rien. Mais te voilà coincée dans les abîmes de votre histoire, tu ne pourras pas l’éviter, c’était comme te menotter à lui d’un coup, te laissant tout bonnement dans une merde inexplicable. Puis le voilà, le joueur, voilà celui que redoute encore plus que Denzel, tu redoutes bien trop cette façon qu’il a de jouer, car tu vas y entrer, t’y perdre et perdre … ou alors faire du mal, encore. Mais il cherche, il veut te piquer, te toucher et tu le fais. « Tu te calmes ! » Tes yeux parlent pour toi, tu es tout près de lui, sentant l’odeur de l’homme que tu as aimé autre fois et si tu veux bien l’avouer un jour que tu aimes encore. Mais pour toi, aimer ne veut pas dire être ensemble. « Continue avec tes princesses et crois moi je vais t’envoyer des gars qui auront autant envie que toi de t’appeler princesse ! » tu lui lances un petit clin d’œil en finissant par détourner le regard quand tu entendis un bruit dans le casino, rien de bizarre, juste un joueur qui doit râler de perdre. Comme toujours. La chance n’est jamais là, elle est parfois juste paumée dans la malchance, ne voulant pas se dévoiler, être happé dans le monde fou qui nous entoure. Il ne va pas lâcher le morceau, tu le comprends bien, mais tu manigances déjà pour lui faire payer son envie de rester dans le coin, de venir pourrir ta vie, de venir te faire chier. C’est impossible, tu es tombée sur le seul gars qui n’a aucune envie de lâcher le jeu ? Toi tu le veux, car t’as beau vouloir paraître forte, tu ne l’es pas, c’est tout un stratagème pour l’être, mais tu n’abandonneras qu’à ta mort, sans nul doute. « Les choses sont simples quand on n’est pas un idiot … et ouai la ville, pas le Queens ! » Mais tu le sais, c’est gaspillé de la salive pour rien. Mais tant pis, il l’aura voulu. Tu te prépares à la guerre, il a peut être gagné cette bataille, mais toi tu gagnes les guerres. Il voulait jouer, se régaler de ton être ? Il pouvait toujours attendre. Tu t’es promis de le faire regretter d’avoir foutu le pied dans le coin, tu ne vas pas le laisser gagner, le laisser t’approcher, pour que tu puisses finalement le détruire. « Pleurs pas … tu voulais jouer, alors on joue ! » Un sourire mesquin sur mes lèvres, tu le regardes et tu n’as pas une once de peine qui se lit en toi, alors que la toi aurais envie d’aller l’aider, mais non. Tu es partie, tu ne peux pas te résigner non plus à l [/b]» [/color] laisser si amoché, mais tu as bien envie de comploter pour le faire souffrir un peu. Monsieur il t’agresse, monsieur à remonter ses couilles durant ton absence. Tu balances la trousse de secours à ses pieds. « Ouai, c’est ça, si tu ne veux pas t’es libre de te casser ! Moi je ne vais pas te retenir, maintenant si tu veux bien ramasser et fermer ta gueule, ça m’arrangerait ! » Puis tu souris approchant de lui glissant ta main sur son torse. « Si tu savais ce que je suis pour lui ! » Voix suave, tu as promis une guerre pas de gentillesse pour toi, pas la peine. « Moi je veux rien de toi sauf que tu te casses, mais t’as pas l’air de le cerner … mais le patron plus que tout veux te faire payer, alors décide de ta sentence … la mort ou obéir ! » Le regard froid et pourtant t’as ton putain d’organe central qui se met à battre priant clairement pour que cet abruti cesse de jouer le fort et ravale sa fierté mal placé pour accepter. Il est con et tu le sais.

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Message Sujet: Re: Denzani | Waves of running feelings   Denzani | Waves of running feelings Empty Ven 30 Nov - 12:03


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Denzel c’est le gars sûr de lui, qui a parfois un égo surdimensionné et qui ne supporte pas de ne pas avoir le dernier mot. C’est le gars qui tentera de retourner le cerveau des gens pour admettre que c’est lui qui a raison alors que lui-même sait déjà être en tort. Sauf que manque de pot, il le sait, Tehani n’est pas du genre à se faire manipuler le cerveau par ses paroles. C’est ce tempérament qu’il appréciait tant à l’époque. Pas certain qu’il en soit heureux aujourd’hui qu’ils se font faces. « Je vois ça, la Teha d’avant n’aurait pas fait tout ça… » Il reparle malgré lui de la case prison, c’est-à-dire le laisser dans sa merde après tout ce qu’il avait fait pour lui. Quoi qu’il advienne, il aura toujours cette rancœur à travers la gorge. Il ne s’agit ici pad d’une petite chose mais d’un truc qui a pourri six mois de la vie de Denzel. Quand on est en liberté six mois ce n’est rien du tout. C’est totalement différent que lorsqu’on est entre quatre murs, à compter les jours, voire mêmes les heures. Six mois c’est vraiment interminables. Et ces six mois que Tehani lui a pris en ne témoignant pas en sa faveur. En sortant, il pensait qu’il allait oublier cette histoire, passer à autre chose mais à chaque fois il y repense à nouveau et autant dire que maintenant qu’il est concrètement face à elle, c’est d’autant plus compliqué de passer outre. « …et tu vois, c’est cette Teha à qui je pensais quand j’étais là-bas, pas à celle qui abandonne les gens » Il lui crache ces mots avec une certaine colère. La façon dont il lui dit ça montre à quel point il a été blessé par tout ça mais est-ce que ça fait changer quelque chose ? Denzel en doute. Il ne la reconnait plus. Elle a raison : elle n’est clairement pas la même. Dans d’autres circonstances, il a aurait pu apprécier, il aurait pu être excité de la voir avec ce caractère aussi fort. Caractère qu’elle avait déjà à l’époque mais de manière plus mesuré. Il aime son caractère fort, sauf quand ça se retourne totalement contre lui. « C’est pas tes gorilles qui vont me faire peur ! » Dit-il en levant les yeux au ciel comme si c’était une évidence. Pourtant il ne faisait pas bien le malin tout à l’heure quand il leur a proposé un marché en échange de sa vie. Vivre ou mourir, il a fait son choix. Denzel n’a jamais été suicidaire. Si ça avait été le cas il se serait laissé crever en prison. « Le Queens c’est pareil, on peut y vivre sans se croiser ! » Dit-il d’un ton las. Pourtant, quel était la probabilité pour qu’il tombe sur elle la seule fois où il met les pieds dans ce genre d’endroit ? Probablement aucune et pourtant les voilà à se faire face. Les choses ont vites changées. L’excitation a pris part de son être alors que ce n’est pas sa tête qui contrôle. Ce n’est pas de sa faute si Tehani l’excite. Ce n’est clairement pas la première fois. La dernière ? Tout dépendra de la suite des évènements mais même si elle l’énerve, il est toujours excité par l’idée de prendre son pied avec elle. Comme au bon vieux temps, qu’ils soient ou non en couple. Il l’aurait bien pris là, contre ce mur, comme pour tirer un trait à leur histoire sur une bonne note mais c’était avant que la brune frappe là où ça fait mal. Denzel ne put se taire alors que ça fait un mal de chien, surtout en pleins excitation. Puis elle le laisse là, seul, libre de s’énerver d’autant plus, libre de voir la réalité en face car tout cela parait si irréel. Quand elle revient, il ne se gêne pas pour lui cracher tout ce qu’il a à lui dire au visage. C’était sans compter sur la repartie de la brune. Lui qui aime avoir le dernier mot, c’est d’autant plus compliqué. Il a d’autant plus la rage en voyant ses petits sourires Il serre la mâchoire sans même se rencontre en l’imaginant nu avec son bosse. Ça lui donne d’autant plus les nerfs mais il ne devrait pas agir ainsi. Il n’y a plus rien entre eux n’est-ce pas. Il ne dit rien, pendant un temps. Se casser serait la meilleure chose à faire là tout de suite, mais encore une fois : il n’est pas suicidaire. Il pourrait d’autant plus jouer avec le feu. « Oh tu fais ce que tu veux avec lui, je en savais juste pas que tu les aimais… brutal ! » Il peut parler lui, celui qui a tout le temps les nerfs à vif et les poings facile. Seulement, il ne l’a jamais touché elle et il ne le fera jamais. Ni à une autre femme d’ailleurs. Il doute que ce soit le cas du gars qu’il a vu tout à l’heure. « J’ai donné ma parole et comme toujours je vais la tenir moi! » C’est plus une question de sécurité que de parole mais il ne veut pas l’avouer qu’il a peur. Pourtant, il aurait bien pris le risque, pour fuir. Il finit par ramasser la trousse de secours, lui qui déteste l’obéir pourtant, et la pose à côté. Rien ne sert de rebondir sur tout ça, il vaut mieux aller de l’avant. « Bon il a dit que tu devais me préparer, ça veut dire quoi ? Car plus tôt on s’y met, plus tôt je paye mes dettes et plus vite tu pourras repartir à ta petite vite tranquille sans que je sois dans tes pattes ! » Il pourra lui aussi regagner sa vie qu’il vient enfin de retrouver. Retrouver sa liberté et continuer sa vie… sans Tehani.


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