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| fire meet gasoline. (silver) | |
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| Sujet: fire meet gasoline. (silver) Ven 6 Déc - 17:34 |
| flame and candle meet, fire meet gasoline, fire meet gasoline, i'm burning alive. -- @silver slytherin Vingt deux heures. Vingt deux heures et son service n’est pas terminé. Prolongé par cette soirée, celle qui s’est déroulée à l’hôtel, l’endroit de prédilection des plus riches figures du Queens. Ceux qu’elle ne supporte pas, Joy. Ceux qui ne sont qu’un rappel constant de ses propres échecs. De sa place, femme de chambre. Ce boulot qu’elle déteste, plus que tout. Celui qui a pour seul but de payer ses factures. Celui qui lui permet pourtant de fréquenter le beau monde. Ces personnes dont elle se fout mais dont elle se sert. Ces personnes qu’elle vie, pourtant. Cette vie dont elle rêverait de faire partie. Tu le sens au fond de toi, Joy. T’as cette peur, celle de finir comme ta mère. Cette peur de ne jamais te sortir de cette vie triste et monotone. Celle ne de jamais te libérer de toutes ces mauvaises pensées. Aveuglée. Sans réaliser que le plus beau n’est peut-être ce que tu cherches. Mais elle enchaîne. Elle enchaîne, et lorsqu’elle n’est pas ici, elle prédit l’avenir dans son appartement. Elle prédit l’avenir aux quelques âmes égarées qu’elle peut exploiter. Lorsqu’elle n’est pas ici, à chasser. A repérer ses prochaines proies, les prochaines personnes dont elle pourra profiter. Elle a regardé de loin, la réception. Son regard s’est posé sur quelques hommes, fortunés, de ceux avec lesquels elle n’aurait qu’à battre les cils pour obtenir ce qu’elle désire. Mais t’as pas encore pu passer à l’action, Joy. Parce que t’es coincée dans cette tenue de femme de chambre. Et t’as beau avoir les jambes à l’air, tu n’es pas stupide, aucun d’eux ne s’intéresserait à toi, vêtue de la sorte. Elle passe alors dans les dernières chambres, celles qu’il reste avant qu’elle ne puisse enfin quitter cet accoutrement. Avant qu’elle ne retrouve sa liberté. Si tant est qu’elle ne soit pas prisonnière de ses propres démons. Frappant à la porte de l’une des chambres à l’étage, chariot posé dans le couloir, elle attend une réponse avant de pouvoir entrer. Une réponse qui ne tarde pas, lorsqu’une voix de femme se fait entendre. La blonde ouvre alors la porte, quelques serviettes de douche en mains et entre à l’intérieur de la chambre. - Bonsoir. Je vous apporte des serviettes propres. Son regard se pose sur la brune à l’intérieur de la pièce, seule, assise sur un fauteuil roulant. - Est-ce que tout va bien ? Aucun souci avec la chambre ? Qu’elle demande, d’une voix douce. Elle fait son travail, même si elle ne l’aime pas, parfaitement conscience qu’elle en a besoin. Parfaitement consciente qu’il est sa seule et unique chance de pouvoir vivre. Même si tu rêvais de mieux, Joy. Même si tu ne voulais que vivre de ton art.(c) calaveras. |
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) Jeu 12 Déc - 9:34 |
| - nothing can stop the flames - Cette soirée... elle s’était éternisée, et le regard devenait de plus en plus vide, alors que les regards se multipliaient, que les gens s’approchaient, sans oser en parler. Mais il n’y avait pas besoin d’en parler, puisque tout ce qu’ils avaient à faire était de la regarder. Elle, dans son fauteuil, la fatigue sur le visage, la haine dans l’esprit, l’âme perdue, les pleurs invisibles, et pourtant bien présent. Bordel. Rien n’allait plus. Elle avait mal. Son cœur mourait à petits feux. Et pourtant elle devait sourire à chacun de ses hypocrites, dont les satanés yeux ne semblaient pas accorder la moindre pitié aux roues qu’elle devait constamment faire bouger. Non, parmi cette putain de communauté, il y avait les beaux parleurs, et les satanés fils de pute. L’argent transformait, l’argent était malsain, elle en était la preuve, alors que chacun de ses claquements de langue devenait ordre direct et brusque aux serveurs, aux serveuses. Et les verres lui étaient apportés. Et le respect lui était retiré. Remplacé par la peur. Remplacé par l’horreur. Une salope de riche, une saleté d’handicapée. Il n’y avait rien d’autre, qui traversait les pensées de ces serviteurs, ceux qu’elle voyait comme tels, ceux qu’elle enviait pourtant plus que tout. Parce qu’à chaque fois, ses doigts se glissaient sur ses jambes, cette belle robe ne pouvant rien effacer aux sensations qui lui détruisaient l’intérieur. Et elle grimaçait, elle sentait chaque picotement, elle sentait chaque ongle qu’elle s’enfonçait dans la chair, elle avait mal. Très. Trop. et pourtant, tu continuais. T’en avais rien à faire, Silver, de cette douleur qui saccageait ton esprit, qui saccageait ton cœur. T’en avais rien à faire, parce que t’avais décidé que les médecins se trompaient, que t’allais marcher à nouveau, que t’allais courir à nouveau, que t’allais nager à nouveau. Ou que t’allais crever, lassée de cette salope de vie clouée à un fauteuil trop fatigant. Trop difficile, trop. Tout simplement. Et alors que cette connerie de soirée se terminait enfin, la nageuse se retrouvait dans l’ascenseur, ayant déjà du mal à atteindre les boutons de son étage, avant de se réfugier à l’abri, derrière la porte de la 807, pour se plaindre, pour pleurer, pour s’énerver, larmes trouvant chaque accoudoir de son tombeau sur roues, pour tenter de se lever. Et dans un râle de mécontentement, dans une agonie pourtant presque silencieuse, elle commença à se lever, ses bras fatigués, ses larmes contenues, les tremblements d’un corps incapable... Jusqu’à cette putain de femme de chambre qui venait la déranger. et tu lâchas tout, retombant lourdement dans ton fauteuil, les jambes maltraitées et la colère saupoudrée de douleur. Ton regard sur cette porte, réponse donnée sèchement, tu attendais de voir la connasse qui avait osé t’interrompre. Belle et en pleine forme, jambes à l’air, et regard presque pitoyable, les serviettes à la main, et les pieds ancrés dans le sol. et pas un merci. Jamais. Pourquoi la remercier de faire son travail ? D’autant plus que sans elle, Silver en était persuadée, elle aurait réussi à se lever. Même pour deux secondes. Pas un merci. Pas une parole. Le regard noir, interrompu par une question. Le genre qui venait l’accabler. Le genre qui venait l’énerver. est-ce que j’ai l’air d’aller bien ? Vous n’avez aucun tact, c’est dingue ! Et puis quoi encore ? « Est-ce que je peux vous aider ? », histoire de faire votre putain de bonne action ? Vous vous rendez compte que non seulement vous me narguez, mais en plus vous avez le culot de me poser cette putain de question ? La rage. Elle ne la connaissait pas, avant l’accident. Pas plus qu’elle ne connaissait la blonde venue l’emmerder dans un de ses moments les plus sombres. Pourtant, depuis que ses fesses étaient clouées dans son fauteuil, ses mots devenaient acérés, son ton devenait enragé, et cette pauvre femme de chambre devenait la pire venue lui rendre visite. et vous croyez quoi ? Hein ? Cette chambre n’a rien de bien. Le service est lent, les draps ne sont pas changés et rien n’est nettoyé ! elle faisait rouler son fauteuil, très difficilement, jusqu’à la blonde, son regard devenu de flammes. qu’est-ce que vous attendez ? Vous savez pas faire votre job ? Allez, on se bouge, ma jolie ! Un brin de sournoiserie, et la colère d’un démon. C’était Silver. Depuis que la mort l’avait oubliée, et qu’elle l’avait laissée sur ce lit d’hôpital, les cuisses mortes, les jambes souffrantes, les muscles inactifs, et les rêves de grandeurs envoyés à la poubelle. C’était Silver, désormais.
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) Ven 13 Déc - 11:01 |
| flame and candle meet, fire meet gasoline, fire meet gasoline, i'm burning alive. -- @silver slytherin Deux catégories. Il y a deux catégories de clients. Il y a ceux qui ne la regardent pas et ceux qui la regardent trop. Il y a ceux dont l’aura semble supérieure et ceux qui pensent pouvoir tout tirer d’elle, sous prétexte qu’elle n’est pas une égale. Il y a ceux qui se délectent d’être servis et ceux qui voudraient se servir. C’est ton monde, Joy. Celui qui te répugne. La honte qui coule sur ta peau, la colère qui coule dans tes veines. Et l’envie. Seule l’envie à l’esprit. L’envie, moteur de ta vie. Et peu à peu, elle devient comme eux. Elle imite, battant des cils pour pouvoir les atteindre. Les belles promesses pour quelques cadeaux, pour que les billets coulent à flot. Il y a deux catégories de clients, et puis il y a cette femme. Celle de la 807. Abasourdie, elle reste, Joy, face à ce flot de haine qu’elle ne peut qu’encaisser. La surprise au bout des lèvres parce que jamais elle n’a été traitée d’une telle façon. Jamais quelqu’un ne lui a parlé d’une telle façon. Tempérament de feu, jamais tu n’aurais pu l’accepter, Joy. Ce venin craché de ses lèvres. Cette envie de tout envoyer valser.Elle mérite mieux, bien mieux. Ce dont elle se persuade pour ne pas sombrer. Ce dont elle se persuade pour ne pas s’écrouler. Mais peut-être qu’elle se trompe, au fond. Peut-être qu’elle a tort. Peut-être qu’elle est comme sa mère, destinée au même destin tragique. Cette pensée qui la ronge, cette pensée qui la bouffe, dévore son âme et consume son être. Et c’est par instinct, qu’elle répond à son tour, sur la défensive et prête à sortir les crocs. - Oh, on se calme. Je vous pose une question sur la chambre. Pas sur vos états d’âme. T’as un grand cœur, Joy, un cœur énorme. Prête à tous les sacrifices pour les personnes que tu aimes. Mais jamais tu n’accepteras de laisser une pauvre conne te parler de cette façon. - Et croyez-moi, non, je n’ai pas envie de vous aider. Qu’elle rétorque à sa tirade, complètement hallucinée de voir une femme aussi odieuse. Complètement sous le choc de tomber sur une cliente aussi désagréable. Et la vérité, c’est que ce n’est pas le moment. La vérité, c’est qu’elle est elle-même déjà bien trop sur les nerfs pour pouvoir gérer cela. Déposant les serviettes dans la salle de bain, elle entend les plaintes de la brune. Plaintes qui semblent pouvoir continuer des heures encore. Après elle, c’est la chambre qui ne convient pas. Ferme la, Joy, et n’oublie pas que le client est roi. - Bien, je change les draps. Tentant de contenir cette colère qui boue en elle. Essayant de ne rien laisser paraître. Mais c’est déjà trop tard, les hostilités sont lancées. Et elle voit, elle voit qu’ils sont impeccables, ces draps. Elle voit, mais elle n’a pas d’autre choix que d’exécuter si elle souhaite conserver son travail. Quitte à perdre un peu de dignité au passage, avec ce ma jolie qui reste en travers de la gorge. En quelques secondes seulement, les draps sont retirés et elle commence à installer les nouveaux. - Est-ce que ça ira comme ça ? Le ton amer. La voix glaciale. Et peu importe si cela ne convient pas à sa majesté, parce qu’il est hors de question qu’elle se laisse écraser. T’es pas responsable, si elle souffre, Joy. T’es pas responsable des malheurs de cette femme, t’en as déjà bien assez à porter sur de si frêles épaules. Bien assez à traîner derrière toi. Les tiens, ceux de ta famille, ceux de celle dont tu ignores tout. Bien assez pour pouvoir gérer ceux des clients trop friqués, trop hautains, trop loin de toi. Trop loin de ton monde.(c) calaveras. |
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) Lun 23 Déc - 12:25 |
| - nothing can stop the flames - elle ne pouvait pas la supporter, alors qu'elle ne la connaissait même pas. elle ne pouvait pas la supporter, parce qu'elle n'était pas comme elle, parce qu'elle avait tout ce que silver n'avait pas. elle ne pouvait pas la supporter, cette blondasse venue l'interrompre, cette connasse venue l'emmerder, cette petite femme de chambre qui se croyait assez importante pour en plus oser lui répondre. tempérament de feu contre tempérament pourri, il y avait des risques d'incendie qui venait dans la conversation, dans cette situation bien trop horripilante pour que silver ne fasse pas de ses grands airs des choses qu'elle regretterait. elle était transformée, elle était en colère, elle était malade de ce fauteuil, de ces jambes, de sa vie qui partait en cacahuètes à cause de ce putain d'accident, à cause de cette faucheuse qui ne lui avait pris que ses jambes, à cause de ce monde qui ne faisait que brûler davantage, qui ne faisait que la pousser dans les ténèbres. parce que vous répondez, en plus ? la rage dans son regard, elle n'en avait pas fini de donner de sa haine envers cette pauvre gamine, qui n'avait sans doute rien de mieux à faire que son boulot, mais qui restait sur la défensive, comme parée à arrêter chaque attaque verbale de silver. et en un sens, t'aimais ça. voir une jeune femme de chambre tenir tête à une riche cliente. t'adorais ça, même. sauf que c'était toi, la cliente, et que tu ne supportais pas que ce soit toi, qui te fasse avoir. et elle entendit la suite. comment ça, pas envie de m'aider ? mais dans quel putain de monde vous vivez ? votre mère ne vous a pas appris à respecter les autres ? putain, l'éducations de nos jours... je comprends que vous ne soyez qu'une petite femme de chambre. alors maintenant, allez faire votre putain de boulot ! ou je vais me plaindre à votre supérieur. et elle était tenace, silver. trop. elle menaçait une fille qui n'avait probablement pas eu le choix, quant à sa vie, sa carrière, juste parce qu'elle était mal dans sa peau, juste parce qu'elle était en colère contre le monde, juste parce qu'elle n'en pouvait plus de se sentir impuissante. elle n'avait plus que l'argent, pour se sentir supérieure. elle n'avait plus que ses mots acérés, pour se défendre, pour attaquer. elle n'avait plus que cette haine, et ce regard qui ne lâchait pas les courbes de cette victime. elle devait l'avouer, elle était bien belle. raison de plus pour la couler sous son flot d'insultes, parce qu'elle ne supportait pas les femmes qui jouaient de leurs charmes. et même si t'étais sensible, et même si tu aimais ce que tu voyais, ses formes, sa peau, sa blondeur parfaite, tu te braquais. parce que tu ne savais faire que cela, désormais. tu ne savais que cracher ton venin, sale vipère, aboyer, sale clébard, sur quiconque ne se soumettait pas naturellement à toi. et pourtant, tout ce dont tu avais besoin se trouvait peut-être en ce regard acharné contre toi... ces flammes dans les yeux de la blonde, qui savait se défendre, qui savait te repousser. bien sûr que non, ça ne va pas ! nettoyez moi cette chambre, maintenant. de fond en comble. putain, mais j'vais pas vous apprendre votre boulot, quand même, si ? et elle s'acharnait plus encore, la pauvre demoiselle. et elle s'acharnait plus encore, parce qu'elle ne savait plus s'arrêter. et elle s'acharnait plus encore, pour tenter de passer la colère, pour tenter de se calmer. et ton regard ne la lâchait pas. beauté de porcelaine attaqué par la corruption d'une âme bien trop noire, elle ne méritait pas cela, et pourtant tu ne la laissais même pas respirer. l'avoir sous ton emprise, ça te permettait de te sentir encore en vie. était-ce malsain ? ou n'était-ce que le juste retour des choses ?
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) Mar 24 Déc - 16:32 |
| flame and candle meet, fire meet gasoline, fire meet gasoline, i'm burning alive. -- @silver slytherin Elle a un culot monstre, cette sorcière. Elle a un culot monstre, de lui hurler dessus qu’elle ne devrait pas lui répondre, qu’elle est mal éduquée, alors qu’elle est de loin la personne la plus odieuse qu’elle ait pu rencontrer, Joy. Odieuse, arrogante, condescendante, mauvaise, les défauts lui sautent aux yeux. Lui sautent à la gorge. Oppressée par cette horreur cachée dans le corps d’une femme. Tu bouillonnes, Joy. Ton sang est plus chaud que la lave. Ton esprit dans un étaux. Ta voix qui est prête à exploser, à tout instant. Elle bouillonne, parce qu’elle ne supporte pas de se laisser marcher dessus. D’aussi loin qu’elle ne s’en souvienne, jamais elle n’a réussi à le faire. Et cette femme est peut-être handicapée, mais elle n’a pas tous les droits. Pas sur elle. Certainement pas sur elle. Jamais elle ne s’écrasera parce que madame a la malchance de se déplacer sur des roues. Et elle s’efforce de faire son travail. Elle s’efforce de faire ce pourquoi elle est payée. Ce qui lui permet, un minimum, de pouvoir vivre décemment. Elle change ces putains de draps, refait son lit, à la perfection. Mais cela ne lui convient pas. Une fois de plus. Et elle l’attaque, une fois de plus. Sans le savoir, elle touche la corde sensible, Joy. Elle touche ta corde sensible. A deux reprises. Ta mère. Et ce boulot. - Je ne ferais rien pour vous ! Pas dans ces conditions ! C’est hors de question ! Et boum. Elle vrille, Joy. Elle craque. Elle lâche tout. Parce qu’elle ne supporte pas que quelqu’un parle de sa mère, aussi librement. Que quelqu’un mette le doigt sur quelque chose qui lui fait aussi mal. Sur cette absence. Sur cet abandon. Elle la confronte également à la réalité. La dure réalité, elle n’est qu’une femme de chambre. Coincée dans une vie qu’elle ne veut pas. Dans une vie qui ne lui permet pas d’exploiter son potentiel. De changer le monde, comme elle devrait le faire. - J’ai terminé mon service ! Qu’elle lâche, aussi brutalement que la brune peut bien le faire. Elle détache ses cheveux, retire son tablier, pose les draps retirés sur le chariot, avant de reprendre bien rapidement. - Je vais faire venir l’un de mes collègues et vous vous débrouillerez avec lui. Elle est déterminée, Joy. Déterminée à quitter cette chambre maudite. A ne plus jamais se retrouver face aux yeux noirs qui se baladent sur son corps depuis qu’elle est entrée dans la pièce. A ne plus être obligée de supporter ses remarques désobligeantes. Et tant pis si elle se plaint de toi, Joy. Tant pis si tu as des ennuis. Au fond, tu n’en as rien à faire. Tu n’en as rien à faire de tout cela. Femme de chambre, c’est loin d’être le job de tes rêves. Et tout ce que tu veux, à cet instant précis, c’est t’envoler. T’envoler loin d’elle.(c) calaveras. |
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) Lun 30 Déc - 7:23 |
| - nothing can stop the flames - Elle ne s’arrêtait plus, Silver. Elle ne le pouvait plus, prise dans cette rage incandescente qui la déterminait depuis son accident. Prise dans cette colère plus noire que n’importe quelle âme, ce regard qui la dévisageait la rendant folle, ce regard qu’elle avait la poussant au pire. Les insultes, les critiques, et aucun remerciement. Elle ne pouvait même plus comprendre pourquoi elle la haïssait autant, cette femme qui la narguait de ses jolies jambes, de son visage parfait, de cette vision du passé qu’elle avait en la dévisageant. t’étais vache. Tellement horrible avec cette pauvre femme de chambre. Mais l’étincelle allumée, il n’y avait plus aucun espoir d’éteindre le feu qui se propageait dans ton corps, dans ta voix, dans tes mots. Et tu le sentais. Tu le sentais, que tu allais trop loin, sans pour autant réfréner tes envies de meurtre. Tu le sentais. Que tu allais trop loin. Surtout lorsque tu parlas de sa mère, sans savoir, de son boulot, sans prendre en compte le fait qu’elle n’avait pas eu le choix. Sûrement pas. Qui donc pouvait rêver de nettoyer les chambres de clients plus fortunés ? Tu le sentais, tu la voyais devenir plus chaude encore que ton venin, et tu fus même surprise. surprise de se retrouver face à quelqu’un « en dessous d’elle » qui se révoltait, qui se défendait, qui contre attaquait. Pourtant, personne ne le faisait, d’ordinaire. Pourtant, on se pliait à ses désirs de riche blessée, d’ordinaire. Elle le voyait notamment avec Arya, lorsqu’elle gueulait. Elle se rendait compte que la jeune étudiante savait voir au delà du poison qu’elle sécrétait en quelques mots et un ton malhabile. Elle se rendait compte que c’était soit la peur, soit l’empathie, qui se lisait sur le visage de ses interlocuteurs, de ses interlocutrices. Mais étrangement, pas sur celui de cette blonde qui la défiait, qui crachait ses propres flammes. Combattre le feu avec le feu. comment ?! Vous osez me dire non ? Vous n’avez pas l’impression de ne pas avoir le choix ? Vous êtes conne ou quoi ? et elle aurait pu s’excuser, bien sûr. Elle aurait pu s’excuser, mais elle ne le faisait pas. Jamais. Presque jamais. Seule une personne, pour le moment, avait eu le droit à ses excuses, à une marque de gentillesse, à un visuel sur la peur qui habitait ses veines, qui se déguisait en ses mots transperçant l’âme des autres. Seule Arya avait eu le droit à une forme de gentillesse. Et elle aurait sûrement dû en donner une à cette pimbêche blondasse incapable de se rendre compte que le pouvoir, c’était Silver, et que l’obéissance lui était due. Elle aurait sûrement dû faire un geste. Sauf que le seul qui lui venait en tête était un doigt levé pour l’insulter, et que ses mots suivirent cette folle voie. votre putain de mère doit avoir honte de vous, une petite salope incapable de comprendre le rapport de force et incapable de faire son putain de travail ! « putain de mère » dans le sens « putain » « votre mère » et non dans celui qui semblait pourtant être perçu par les yeux en furie de la blonde. t’avais compris que c’était un point sensible, sa mère. T’avais compris que tu pouvais en abuser pour la blesser. Et t’avais envie de la voir souffrir, pour toutes ces paroles à ton encontre. Pourtant, t’avais pas prévu la suite. le départ. Le départ d’une fille qui refusait de se soumettre, et la rage du serpent qui refusait de la laisser partir. L’anaconda aurait sans doute étouffé sa victime, mais la serpentard n’avait aucunement cette force. Elle se contenta d’un absolument pas. Je vous interdis de partir ! qui ne sembla pas faire beaucoup d’effet. tu perdais ton pouvoir, tu perdais face à une petite conne incapable de se comporter en professionnelle, et ça t’irritait, te faisait sortir de tes gonds. Si elle passait cette porte, t’avais perdu. hors de question ! Si vous partez je ferais tout mon possible pour vous faire virer, pour vous détruire ! des menaces en l’air. Parce qu’elle allait beaucoup trop loin, et que ce n’était presque plus crédible. alors vous allez fermer cette porte et ramener votre joli petit cul. Maintenant ! elle ne voulait pas la perdre. était-ce si malsain ? De se plaire à la tourmenter, de la vouloir à ses pieds ? Une rage qui se transformait en envie, l’envie de la voir courber l’échine, se soumettre et s’excuser. Elle n’allait pas la laisser partir. Sûrement pas. Parce que ça lui faisait du bien, de crier après elle. Parce que ça lui faisait du bien, en un sens, d’avoir une réponse aussi brusque que celle de la demoiselle. La seule à ne pas accepter ses frasques, la seule qui semblait provoquer plus que de la haine en Silver. Une certaine envie.
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) Lun 30 Déc - 13:28 |
| flame and candle meet, fire meet gasoline, fire meet gasoline, i'm burning alive. -- @silver slytherin La rage qui se repend partout dans ses veines, dans chaque parcelle de son corps, diffusée dans son esprit et rongeant son cœur. Elle n’est pas dans un bon jour, Joy. Elle n’est pas dans une bonne période, tout simplement. Et la rencontre avec cette femme acariâtre n’arrange rien. Elle ne fait que brûler son âme toute entière, elle ne fait que ressortir son côté le plus dur. L’habitude de se protéger, l’habitude de se braquer, de se cacher derrière sa carapace de pierre, le fort caractère, la langue bien déliée. Non, elle n’aura définitivement pas le droit à ton bon cœur, Joy. Elle n’aura pas droit à ton sourire. Elle n’aura pas droit à ta douceur et à tout ce que tu es capable de sacrifier pour les personnes que tu aimes. Tout ce qu’elle ramasse, c’est ce qu’elle a elle-même provoqué, la brune. Parce que si elle le lui avait demandé, elle l’aurait aidé sans discuter, Joy. Elle aurait pu donner de son temps pour elle, pour qu’elle se sente bien dans cette chambre, quitte à dépasser un peu ses horaires. Mais il n’est plus question de cela, parce que le serpent en face d’elle ne semble pas prête à calmer ses ardeurs. C’est même pire encore, elle semble avoir trouvé son point faible et savoir parfaitement appuyer. C’est comme un couteau qu’elle enfoncerait dans ta plaie, Joy. Remuant, encore et encore pour te faire le plus mal possible. Des paroles que tu ne peux encaisser, ignorant bien si ta mère est encore envie. Sachant pertinemment qu’il n’y a rien de pus dangereux qu’une condition de prostituée. Boum. L’explosion. Le volcan Joy en pleine ascension. - Et vous, vous n’êtes qu’une vieille conne aigrie et frustrée ! Le calcul est vite fait, je préfère être dans ma peau que dans la vôtre ! Les paroles sont virulentes et elles viennent du cœur. Parce que c’est ce qu’elle pense, Joy. C’est tout ce qu’elle voit en elle. Rien de beau. Rien de pur. Seulement la noirceur d’une pourriture sans nom. Moment de faiblesse pourtant apparent, lorsqu’elle semble avoir trouvé à son tour le point faible de la sorcière. Sans le vouloir, elle se révèle à elle. Si tu pars, Joy, elle ne pourra pas te retenir. Encore moins de rattraper. Et elle change, tu le sens. Elle ne veut pas que tu partes. - Gardez vos menaces, je n’en ai rien à foutre. Qu’elle lâche, nonchalante, la porte déjà ouverte, main sur la poignée. À tout moment, elle peut s’en aller. À tout moment, elle peut la planter là, seule, et c’est certainement tout ce qu’elle mérite. Mais une partie de toi a envie de jouer, Joy. Parce que tu sens bien que tu la tiens. T’as envie de lui faire payer son comportement, la façon avec laquelle elle t’humilie. Et peut-être qu’en réalité, c’est bien plus toi, qui est capable de l’humilier. - Vous voulez que je reste ? Je veux des excuses. De vraies excuses. Dans le cas contraire, dans une seconde j’aurai disparu et vous pourrez dire adieu à mon joli petit cul. Ce petit cul qui semble tant lui plaire. Et elle maintient son regard, ses yeux bleus plongés dans les yeux noirs. Elle est sérieuse, cela se sent. Elle s’en ira, si elle ne s’excuse pas. Elle s’en ira, si elle ne s’aplatît pas devant elle à son tour. Sans aucune hésitation. (c) calaveras. |
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) Lun 30 Déc - 15:15 |
| - nothing can stop the flames - Lorsque le feu et la glace entraient en collision, tout s’éteignait, tout disparaissait. Mais lorsque c’était un incendie contre un brasier incandescent, tout ne faisait que s’amplifier, encore et encore. Les flammes ravageaient tout et ne s’arrêtaient pas, tant qu’il y avait à consumer, tant qu’il y avait à détruire. Et dans le cœur noirâtre de Silver, dans le regard du serpent qui se plaisait à mater la blonde tout comme à l’humilier, il y avait de nombreuses choses à dévorer, pour un feu ravageur. Parce qu’elle avait trouvé son point faible, à cette gamine insolente. Sa mère. et tu savais que t’attaquer à elle lui faisait mal, même si tu te rendais compte que tu allais trop loin. Mais comment résister, cette lionne te résistait, la première a le faire avec tant d’ardeur, et tout ce que tu savais faire était relancer, miser à nouveau, sans comprendre que t’arrêter t’apporterait bien plus. ce n’était pourtant plus de la haine, dans le regard de la vipère. Parce que la haine était irrationnelle. Non, c’était un défi, c’était un moyen de cacher les multiples peurs qui habitaient en elle, c’était pour dissimuler sa panique, le fait d’avoir mal, constamment mal, le fait de souffrir, de ne jamais connaître un seul moment de repos. Parce que ses jambes étaient plus douloureuses encore que tout le reste, parce que son âme était plus démolie encore que chaque aspect de la lionne qui semblait elle aussi se cacher derrière les réponses, toujours plus fortes, toujours plus dures. une vieille conne aigrie et frustrée hein ? Ce sont des choses à dire à une handicapée ? Wow, je ne voudrais pas être votre mère, j’aurais bien honte. Trop honte. D’avoir une fille aussi mal élevée, une connasse qui ne pense qu’à elle !!! et elle s’emmêlait, Silver. Elle se perdait. Elle commençait à apposer ses propres défauts à la belle blonde. Elle commençait à parler à un reflet de son âme bien pourrie. et ça te faisait si mal, de voir à quel point tu pouvais te haïr en cet instant. Parce que ce n’était plus la féline que tu détestais, mais toi. Toi, et ces jambes mortes. Toi, et ce coeur noir. Toi et cette impression de mourir, cette peur de disparaître, cette illusion que la vie touchait à son terme dans ce fauteuil, ce tombeau roulant. un reflet, ce que l’autre lui disait. Un reflet, elle n’était qu’une ombre. Elle n’était qu’horrible. Et elle le savait. Elle le savait plus que tout, et pourtant elle ne savait pas abandonner. C’était trop pour elle. Trop, d’abandonner une fois de plus, maintenant que son corps était détruit, maintenant que son coeur était déchiré, maintenant qu’elle n’avait plus rien à part ce fric, ce putain de fric qui ne savait même plus lui apporter le moindre plaisir. Le seul qu’elle semblait avoir était cette fille, belle fille, qui savait toucher là où ça faisait mal, mais qui faisait une belle impression avec son caractère plus trempé que l’acier. De quoi lui plaire, lui provoquer diverses sensations. Alors lorsqu’elle menaça de partir, tout changea. Elle tenta de la rattraper, ses mots envoyés comme une laisse, de quoi la garder attachée. Sauf que c’était un animal sauvage qu’elle avait en face d’elle. Et si le serpent n’appartenait pas à la domestication, le lion non plus. Et les chaînes verbales ne pouvant plus faire leur effet, il y eut une inversion complète du rapport de force. non ! elle ne s’y attendait pas. elle ne voulait pas perdre. et ce « non » avait été lâché par la panique, non contrôlée, « non » non controlé. Elle venait de faire un trou dans ta carapace, de briser chaque parcelle de fureur que tu semblais lui mettre sur le dos. Et tu avais perdu. C’était indéniable. Tu venais de lâcher ta peur de la voir s’en aller, et tout ton corps te criait que tu avais abandonné. L’horreur. si vous croyez que... elle tentait de se rattraper, Silver. Mais elle avait perdu. Et la féline le savait aussi bien qu’elle. Elle avait perdu. Et elle finit par détourner le regard. faites ce que vous voulez... elle souffla, épuisée, détruite, mise à nu. Et alors qu’elle faisait tourner les roues de son fauteuil, elle laissa un je suis désolée... je ne voulais pas... je ne sais pas... elle lui tournait le dos. Elle voulait pourtant tellement qu’elle reste. Mais elle se rendait compte qu’elle n’était même pas capable de garder une position dominante sur une femme de chambre. je ne dirais rien à votre patron... et elle arrêta son fauteuil au bord du lit, pour tenter de s’y mettre. Sauf qu’entre les exercices les plus mauvais pour sa santé qu’elle avait osé faire, et cette lutte acharnée laissant un échec en travers de sa gorge, elle n’arriva même plus à se hisser, et resta perdue, ses mains sur ces draps si bien refaits, crispées, des larmes discrètes tachant ce lit, le travail que la femme de chambre venait d’accomplir. t’étais au plus bas. Et dépouillée de ta carapace, t’avais même plus les mots pour te protéger, juste ce cœur pas si noir que ça qui se fendait lentement, à chaque fois que tu échouais à monter sur ton lit.
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) Lun 30 Déc - 19:18 |
| flame and candle meet, fire meet gasoline, fire meet gasoline, i'm burning alive. -- @silver slytherin Elle pourrait continuer à crier. Elle pourrait continuer à lui cracher toute sa haine au visage. A lui hurler qu’elle n’a que ce qu’elle mérite, que ses paroles ne sont qu’un miroir de la façon dont elle la traite, depuis qu’elle est entrée dans cette pièce. Elle pourrait continuer à l’insulter, lui répondre encore et toujours pour l’achever. Mais elle ne frappe pas sur quelqu’un déjà à terre, Joy. Elle ne frappe pas sur une femme déjà plus basse que tout. Et c’est ce qu’elle semble être, la brune, lorsqu’elle menace de s’en aller. Lorsqu’elle menace de la laisser là, à son triste sort. Ultimatum posé, des excuses ou un départ. Ultimatum lancé, dans le seul but de la voir s’écraser devant elle. Seulement tu n’y prends même pas de plaisir, Joy. Parce que le regard si mauvais en face de toi devient suppliant, empli de peur. Parce que la panique transparaît sur tout son être. Parce qu’elle s’excuse, finalement, devenant si molle, soudainement. La sorcière qui se transforme en animal blessé. Recroquevillée sur elle-même. Si faible, soudainement. La rage qui s’est envolé pour laisser place à une fragilité à peine dissimulé. Et dans ses mots, elle l’entend, Joy, l’odieuse sait qu’elle est responsable. Que c’est elle qui s’est montrée détestable. En une fraction de seconde, elle n’a plus l’impression d’être face à la même femme. Et en la voyant comme ça, t’as la sensation qu’elle a juste mal, Joy. Que la bête n’est qu’une carapace protectrice pour ne pas s’écrouler entièrement. T’as l’impression qu’elle est épuisée, fatiguée par toute cette douleur. Peut-être physique, due à sa condition. Peut-être mentale, par peur.La riche qui baisse les bras, trainant son fauteuil comme elle le peut jusqu’au lit, essayant de se soulever pour s’y allonger, sans succès. Et elle se retrouve là, coincée dans son fauteuil, comme égarée. Comme laissée pour compte. Laissée pour morte. T’as le cœur qui se serre, Joy. Tout ce que tu attendais, c’était des excuses. Et t’es pas comme elle, tu ne prends pas plaisir à l’humilier. T’as vu cette peur, lorsque tu menaçais de partir, parce qu’au fond, tout ce qu’elle veut c’est que tu restes. Peut-être que c’est ce qu’elle a toujours voulu, de l’aide, une présence, en s’y prenant affreusement mal pour l’obtenir. Et elle a l’impression de déceler, ce besoin de dominer pour obtenir. Comme si, sans impressionner, elle n’obtiendrait rien. Ce n’est pourtant pas de cette façon qu’elle aurait dû s’y prendre, avec Joy. L’esprit qui tourne en rond, l’espace de quelques secondes, et elle referme finalement la porte de cette chambre. Elle ferme la porte, elle à l’intérieur. Tu te demandes si tu fais le bon choix, Joy. Si tu fais bien de rester, après la façon dont elle t’a traité. Mais c’est juste ton cœur, que tu écoutes, à cet instant précis. La rage qui se disperse, oubliant ses paroles désobligeantes. Quelques pas, elle s’approche du lit, d’elle, avec douceur, reprenant la parole d’un ton plus calme, plus tendre… - Je peux vous aider… ? Son regard se pose sur elle, sur ses joues qui semblent plus humides, sur ses yeux emplis de souffrances, sur ses mains posées sur le lit, sur son corps abattu. C’est comme si tu oubliais, Joy. Comme une façon de lui dire que t'es prête à passer à autre chose. Une façon de la rassurer sur le fait que tu ne vas pas la laisser ici, toute la nuit, coincée sur ce fauteuil.(c) calaveras. |
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) Lun 30 Déc - 20:02 |
| - nothing can stop the flames - elle n'avait que ce qu'elle méritait, silver. sorcière pour tenter de se défendre, pour tenter de se protéger, pour tenter de masquer sa peur, elle s'en retrouvait bien mal en point lorsque tout s'évaporait, lorsque la belle lionne parvint à se frayer un chemin à travers sa carapace pour finalement la mettre à nu. et tout ce qu'elle voulait se retrouvait menacé. et tout ce qu'elle désirait, sans doute au plus profond d'elle, devenait inatteignable. parce que t'avais tenté de dominer, silver. parce que t'avais été assez idiote pour croire que c'était de cette façon que tu allais réussir. et devant son lit, les larmes tâchant de si beaux draps, elle ne voyait même plus la belle blonde. elle ne voyait même plus la douce féline. elle ne voyait même plus celle qui avait gagné, qui avait pris le reste de son espoir, et qui allait partir, la laisser, là, seule. seule, dans cette chambre, seule, et épuisée. mais elle l'avait méritée, elle le savait. elle l'avait méritée, et la porte se ferma. elle l'entendit, la fin de cette aubaine, la fin de cette histoire, la fin... et t'éclatas en sanglots, pensant être seule. et t'éclatas en sanglots, frappant le matelas, frappant les draps, si paniquée à l'idée de ne pas pouvoir te hisser sur ce lit, si paniquée à l'idée d'être seule. des sanglots qui couvrirent les bruits de ses pas. des sanglots qui la laissaient encore plus seule que jamais, qui la détruisait encore plus qu'elle ne l'aurait cru. et alors qu'elle sentait ses forces l'abandonner, et alors qu'elle se sentait complètement seule, complètement perdue, elle entendit une voix. sa voix. sa vois, à elle. et tu réalisas qu'elle n'était pas partie, silver. et tu réalisas qu'elle avait changé, qu'elle ne te voyait plus comme la sorcière que tu t'efforçais d'être, mais comme cette femme blessée qui ne cherchait qu'à se protéger. et surtout, tu compris qu'elle t'avait vue en larmes. en larmes, complètement abattue. elle renifla, silver. elle renifla ne comprenant même pas ce qu'elle faisait encore ici. elle glissa un vous... vous êtes restée... comme le souffle de l'espoir qui refaisait surface, pour elle. et alors qu'elle tournait son visage pour la voir, douce lionne, beau petit chat, lorsque les crocs n'étaient pas montrés, lorsque les griffes n'étaient pas sorties, elle ne put s'empêcher de le lui dire, ce mot qu'elle ne disait pourtant jamais... merci... merci infiniment... parce qu'elle en avait besoin. parce que cette femme la touchait. parce qu'elle aurait dû se comporter autrement. parce qu'elle aurait pu lui demander de l'aide, si elle n'était pas si têtue. parce qu'elle aurait pu, tout simplement, lui demander de rester, poliment. mais l'idiotie d'une bête enragée et se sentant menacée avait fait qu'elle n'avait pas osé parler en ces termes, qu'elle avait craché son venin. et elle le redit : désolée... vraiment... je... elle avait encore les larmes dans les yeux. elle avait encore le coeur lourd, de ce qu'il s'était passé. et elle répondit finalement à sa question. s'il vous plait... oui... je... je veux bien... et... elle n'était plus la même, silver. comment aurais-tu pu ? elle t'avait percée à jour, elle avait vu l'animal blessé derrière la vipère menaçante. est-ce... que vous... accepteriez de rester un peu ? un peu plus longtemps ? je... je vous paierais, je... je tiens vraiment à me faire pardonner. parce qu'elle n'avait qu'elle. qu'elle, dans cette chambre, souhaitant, elle ne savait vraiment pourquoi, l'aider. et tout ce qu'elle désirait, c'était sentir une présence rassurante près d'elle. sa présence.
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| Sujet: Re: fire meet gasoline. (silver) |
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