save the queens ---- / POLLY TENENBAUM
36 ans / Ace of Diamonds / Luke Evans
identité complète / Polly Jesse Tenenbaum. lieu de naissance et origines / Il naît à Varsovie mais quitte la Pologne avec ses parents avant même de savoir marcher. Sa mère est Polonaise et son père d'origine Allemande. études ou métier / Lassé d'être sous le feu des projecteurs en tant qu'avocat dont le joli minois faisait la couverture des magazines destinés à la classe populaire, Polly s'est accordé plus de temps pour lui mais également pour sa famille. Terminées les missions dans les quatre coins d’Amérique du Nord, il officie désormais comme professeur du droit pénal dans une prestigieuse école. orientation sexuelle / Hétérosexuel. (Accepter les baisers langoureux des copains bourrés quand on l'est aussi, ça ne compte pas.) statut civil / Marié à une ombre. Il est père d'une petite fille hélas décédée il y a plusieurs années. Un drame dont sa femme ne parvient pas à se remettre. pi, scénario ou pré-lien / scénario.
traits de caractère / Polly est exubérant. Il est ce genre d'homme lumineux, que l'on remarque dès lors qu'il entre dans une pièce. Non pas parce qu'il parle fort, mais parce qu'il se dégage de lui une assurance ainsi qu'un charisme brutal. Il aime plaire, mais toujours dans la finesse et l'élégance. Polly est un passionné de théâtre, l'ayant pratiqué de nombreuses années, il possède une gestuelle éloquente, une bonne mémoire et une facilité déconcertante à l'improvisation. Polly ne croit pas en la chance, et n'attend pas que le hasard fasse son office. Il travail dur et ne lâche pas facilement l'affaire. Il est têtu, parfois désagréable. Il sait viser où ça fait mal et ne manque pas de franchise. C'est un dur, intransigeant envers lui-même, mais également envers les autres. Il aime le travail bien fait et ne supporte pas la fainéantise.
Doté d'un sens de l'humour à l'épreuve des balles, il est connu pour avoir toujours cette petite phrase qui saura dénouer un conflit et rassembler les gens autour d'un verre. Fêtard oui, mais absolument incapable d'écouler plus de deux verres de vin sans se réveiller avec la migraine. Il ne tient pas l'alcool mais cela ne l'empêche pas de retenter l’expérience régulièrement.
Fier, protecteur et adepte des apparences, Polly s'est forgé un masque avenant qu'il porte à toutes les occasions. Il se pense insubmersible mais se perd petit à petit dans les doutes et les regrets. Son seul remède : le travail, encore et toujours.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ Robert & Brigid Tenenbaum n’ont pas eu la vie facile. Ça, Polly l’a compris dès la petite enfance. Ses parents, immigrés Polonais, travaillaient nuit et jour pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs deux enfants. Naturellement curieux, Polly apprit à lire et à compter avant son entrée en cours préparatoire, sous l’œil toujours bienveillant de sa mère. La famille Tenenbaum avait beau vivre dans une pauvreté modérée, les parents s’arrangeaient toujours pour que les enfants ne subissent pas les conséquences de leurs choix. Excellent élève, Polly eut une scolarité rythmée par les railleries de ses camarades – allez savoir pourquoi, mais c’était une histoire de vêtements rapiécés – mais néanmoins assez tranquille.
Polly avait beau cravacher au lycée pour obtenir les meilleurs résultats possibles, jamais ses parents n’auraient été capables de lui payer l’université de New York. A moins peut-être de faire un troisième emprunt à la banque… Alors le jeune homme abandonna l’idée de passer par un cursus classique. S’il devait se faire une place dans le gratin, il allait devoir se montrer plus malin et ne pas attendre que ‘la chance’ se décide à lui tendre la main. Il réussit à entrer dans un excellent cabinet d’avocats en tant que stagiaire. Il servait les cafés, faisait des photocopies… Mais sa belle gueule jouait d’ores et déjà en sa faveur. Quand il n’était pas là-bas, il était à la bibliothèque et travaillait sans relâche. Bachotage, bachotage, bachotage. Il ingurgitait des tonnes d’informations qu’il vomissait parfois quand la fatigue le frappait derrière le crâne. Tout cet apprentissage fut récompensé par une petite affaire que son tuteur accepta de lui confier. Une affaire qu’il mena avec brio et qui lui ouvrit les portes d’un tout nouveau monde. 02/ Polly s’est marié très jeune. A 23 ans, il passait la bague au doigt de la fille d’un riche avocat du cabinet dans lequel il exerçait désormais depuis deux ans. Bien que cela ressemble d’avantage à un contrat juteux qu’à une union, il s’agissait réellement d’un mariage d’amour. A vrai dire, le jeune homme était tombé très amoureux de la jeune femme dès lors que cette dernière avait mis un pied à l’agence pour y retrouver son père. Elle était superbe, intelligente et pétillante. Elle riait beaucoup et c’était un détail qui ne lui avait pas échappé.
Après 6 années de mariage, le couple – excessivement poussé par la famille de la jeune femme – eut son premier enfant : une fille, qu’ils prénommèrent Annie. Ce fut une grossesse difficile, et le fruit de plusieurs fausses couches. Sa femme étant très affectée par le baby blues, Polly prit la décision de quitter son travail pour accepter la proposition faite par la Columbia Law School, et rangea son épitoge qu’il troqua pour de nombreux costumes trois pièces. 03/ En 2014, Annie à trois ans. C’est l’âge qu’elle gardera pour toujours. Il suffit d’un instant. Un père accaparé par un coup de téléphone. Une mère en pleine conversation avec une amie et un papillon blanc qui passe sous le nez de l’enfant. Polly ne sent pas la main de sa fille qui glisse de la sienne, mais il sent immédiatement son cœur se serrer au son des pneus qui crissent sur le bitume. Puis le choc. Cet abominable bruit, comme un sac de farine que l’on jette sur de la taule. Une femme hurle, un homme appelle le 911 et Polly comprend. Le téléphone tombe parterre et se brise, mais il est déjà loin. Un petit corps est étendu au milieu de la route, on dirait une poupée désarticulée. Il n’y a pas de sang, elle semble dormir. Un papillon blanc est posé sur son gilet rose.
Un parent ne devrait pas avoir à enterrer son enfant. C’est contraire à l’ordre naturel des choses. Polly et sa femme ne sont plus que des ombres. Ils errent sans but en attendant la cérémonie d’adieu. La suite ne sera guère plus évidente. Le couple se dispute, s’accuse mutuellement. Ils se brisent, se lancent des mots terribles et des regards lourds. Mais ils s’aiment, c’est évident. Seulement la douleur est plus forte que tout, et se détruire semble plus facile que d’affronter une réalité trop pénible. Polly trouve refuge dans son travail tandis que sa compagne se laisse avaler progressivement par la dépression. En public, elle sourit et sait soigner les apparences… Mais dès lors qu’elle est à la maison, la toucher revient à effleurer un mur de glace. Elle s’éteint, sans plus verser de larmes. Elle souffre en silence. Lui aussi. 04/ Au milieu de milliers d’autres, un nom finira par sortir du lot. Celui d’Alaska DAWKINS. Une jeune étudiante au minois anglo-saxon, à l’esprit vif et à l’intelligence remarquable. Polly n’aurait jamais imaginé en pincer pour une autre. Et encore moins une gamine. A vrai dire, elle n’était pas la première à lui faire les yeux doux et à craquer pour lui… Mais elle avait le mérite de titiller sa curiosité. Elle trouvait toujours de nouvelles questions à lui poser, et il trouvait toujours le temps d’y répondre. Elle avait viré pivoine en lui proposant un café, et il avait accepté en renvoyant au placard sa voix de la raison. C’était cliché et pathétique, mais puisqu’elle semblait capable de lui faire revivre des émotions oubliées, il avait voulu plus, toujours plus. Se sentir désiré lui manquait, bien qu’il se sache aimé par deux femmes, Ska était devenue sa drogue. Sa dose indispensable pour vivre, comme son unique bouffée d’oxygène dans la journée. La culpabilité lui tordait les boyaux et pourtant, il était bien incapable de se raisonner. Alors quand son double jeu fut découvert par l’étudiante, il réussit tout de même à la convaincre de ne pas tout laisser tomber. De ne pas briser ce tout petit cocon qu’ils sétaient construit.
Bien sûr, Polly n’était pas un imbécile. Il savait que Ska ne s’en contenterait qu’un temps et qu’elle finirait par partir. Mais il était également incapable de quitter sa femme. Elle qui avait tant souffert de la perte de leur unique enfant, et qui commençait tout doucement à se remettre sur les rails. Il ne pouvait pas lui faire ça. Pas maintenant. Et bien que les époux ne partagent plus rien d’intime, il entretenait pour elle une profonde affection. 05/ Aujourd’hui, Polly ne sait plus ce qu’il veut. Il passe beaucoup de temps au café de ses parents comme pour rattraper le temps perdu et profite des vacances d’été pour leur donner un coup de main au service ou en comptabilité. Il est également souvent réquisitionné par sa petite sœur couturière afin d’essayer ses nouvelles créations, et supporte tant bien que mal les épingles parfois placée un peu vite…
Bien que sa belle-famille lui glisse très – trop – régulièrement l’idée de refonder une famille, il s’y refuse catégoriquement. Quatre ans c’est beaucoup mais c’est aussi très peu. Quand il s’agit de faire le deuil de son enfant, c’est peu. Le deuil d’un mariage également ? De toute une vie ? Le jeune homme approche des quarante ans et pour la première fois, il se sent comme un bout de bois au milieu de l’océan. Il pourrit lentement mais sûrement, bien incapable de prendre une direction. La semaine prochaine, lui et sa femme fêteront leur 13ème anniversaire de mariage. Comme d’habitude, il réserverait une table dans un restaurant très chic de New York et ils passeront une bonne soirée, discuteront de milliards de choses, sans vraiment se regarder dans les yeux. Dans son portable, un message inattendu de Ska. Polly n’a pas encore répondu. Il prend sur lui et pèse le pour et le contre. Il ne sait que trop bien ce qu’elle vit à cet instant, mais il pourrait la laisser se débrouiller seule, comme il s’est débrouillé seul. Ce serait mettre un point final à leur histoire… Mais est-ce vraiment le moment d’écouter sa raison ? Peu enclin à laisser parler son cœur, il attend encore, comme si la réponse à toutes ses questions allait finir par tomber du ciel.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
livanart ---- / 26 ans ---- / rpgiste
ville / Rouen. études ou métier / propriétaire d'un Escape Game. avis général sur le forum / pour le moment un joli 5/5. le détail qui t'a fait craquer / Ce scénario. fréquence de connexion / 6/7. le mot de la fin / écrire ici.