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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 somewhere only we know ± marynneth (hot)

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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Dim 24 Nov - 7:07


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Chaque semaine, fidèle au rendez-vous. Pour les visites, les proches devaient arriver avant neuf heures. S'enregistrer à l'accueil puis vérifications des registres, fouille totale, dépôt de biens personnels étant considérés comme compromettant, passage au portique anti-armes à feux, puis enfin l'attente. Combien de femmes t'as pu croiser au fil des années, au fil des mois et des semaines en venant rendre visite à ton mari? Combien de femmes elles aussi vivaient seules en attendant qu'un jour l'homme de leur vie revienne enfin à la maison. Énormément, plus que tu n'aurais su les compter malgré ta calculette te servant de cerveau. Des plus calmes aux plus sauvages, des désespérées aux plus enragées tu en as vu de toutes sortes. Toutes brisées par les décisions de justices plus ou moins justifiées. Car tous les homme de la prison n'étaient pas là pour avoir défendu leurs femmes non. Certains étaient de grands voleurs, des meurtriers, escrocs, membres de gangs. De tout et rien, de quoi élargir les horizons de tout le monde et pousser à la cohabitation. A l'empathie aussi, de votre côté de la réalité. Vous êtes solidaires, entre femmes seules. Tu as d'ailleurs trouvé énormément de courage dans certaines réunions de conjointes dont les moitiés sont enfermées.

Longtemps ton plus gros défaut venait de ton incapacité à voir le mal chez les gens. Tu accordais rapidement ta confiance, te montrait généreuse avec les gens que tu venais de rencontrer. Naïve, sociale. Trop pour ton propre bien. Les gens avaient beau être de la pire espèce, cela pouvait se voir comme le nez au milieu du visage et cependant t'étais incapable de te méfier. De voir la baleine sous le caillou. Ou bien l'anguille sous roche tu ne sais plus vraiment. Tu t'es faite avoir si facilement, en un claquement de doigt le tour était joué. Au départ tu pensais juste prendre une bière. Discuter un peu et te hâter de rentrer pour lancer la réchauffe du dîner avant le retour de ton cher et tendre. Après tout tu n'en avais pas pour des heures pas vrai? Tu ne t'es donc pas méfiée plus que ça. Tu t'es contentée de prendre des nouvelles, de t'inquiéter pour les enfants subissant le divorce soudain de leurs parents. T'as dû décrocher ton regard de ton verre quoi, cinq secondes peut-être? Juste assez pour regarder ta montre ou part dessus ton épaule. T'es incapable de dire comment cet accident c'est produit. Comment tu as pu être assez naïve pour te faire avoir aussi piteusement de la sorte. Pour toi l'être humain était infiniment bon. A vouloir le bien pour son prochain. Pas un monstre cherchant à s'accaparer l'objet de ses désirs coûte que coûte. Peu importe le consentement, les conséquences, les moyens utilisés. Tu n'étais qu'un objet qu'il souhaitait utiliser. C'est tout.

Lors de l'enfermement de Kenneth, tout a été remit en question. Vos comportements, votre mariage, vos vies. Jamais vous n'auriez imaginé un seul jour vous retrouver séparer pendant deux jours. Alors les vingt ans originellement prononcés? Cela te paraissait inconcevable. Il était impossible pour toi que ta moitié pourrisse en prison une bonne partie de sa vie tout cela parce que tu t'es faite avoir par le premier prédateur sexuel dans votre entourage. Tout ça parce que tu as voulu croire en la bonté de l'homme et non ses sales travers. Quelle idée. Tu n'es plus celle que tu étais. Tu es devenue assurée, directive, intransigeante, prête à tout. Tu lui devais que d'être forte en son absence. Faire taire tes démons pour pouvoir survivre sans sa présence réconfortante. Sans son amour au quotidien pour te réchauffer. Il t'as fallu devenir combative, indépendante. T'as rapidement grimper les échelons à Wall-Street, tu as trouvé le meilleur des avocats pour remplacer ce vulgaire guignol bon à rien n'ayant pas obtenu la moindre réduction de peine lors de votre premier appel. Tu n'étais pas prête à le laisser tomber, pas prête à t'avouer vaincue. Alors vous avez préparés la meilleure des défenses possibles. Vous avez réussi à récupérer des témoignages de proches de ton assaillant, il vous fallait à tout prix jouer sur la carte de la protection. Inspirer la bonté chez le jury, le désarroi, l'empathie. Rebattre les cartes disponibles dans ta main pour les abattre d'un seul coup et remporter la partie.

Dix années de séparation, des milliers de kilomètres faits entre chez vous et le parloir. Des centaines et des centaines de minutes passées au téléphone à vous rassurer l'un l'autre. Vous rappeler vos promesses, vos objectifs. Enfin tu le retrouves. Enfin il est là, près de toi. Pas un mirage ni une illusion. Tu peux sentir la chaleur de sa peau contre la tienne, son cœur battre à toute allure au rythme du tien. Ta vie en solitaire commençait à devenir compliquée, à te peser très sincèrement sur le moral. Tu t'es plongée dans le travail pour noyer ton désespoir. Le manque de ta moitié. Combler son absence de chiffres, d’équations et de probabilités pour permettre à tes clients de toujours plus s'enrichir grâce à toi. Tu passes d'innombrables heures à Wall-Street pour étudier les marchés même en dehors de tes heures de travail. De nombreuses fois tu te fais réveiller par l'une de tes collègues ayant reprit ton flambeau il y a plusieurs heures déjà. Votre appartement est trop vide pour que tu y rentres avec hâte. Tout te hurle ce manque de lui. Ce trou béant dans ta poitrine, le gris de ton ciel ne trouvant aucune accalmie. T'as dû mal à rester sagement dans votre salon à regarder tranquillement un film alors que ton homme se trouve à une centaine de kilomètres de toi, croupissant dans une cellule ridicule. T'es au courant des mauvais traitements dans les prisons américaines, de l'état fermant les yeux sur les pratiques douteuses de ses agents. Ta plus grande peur à toujours été un coup d'éclat de la part de Kenneth. Un grognement, un mot de trop. Une bagarre générale, une insulte fusant qu'il ne saurait apprécier et qu'il punirait de ses poings. Chaque jour tu le suppliais de tenir bon. De ne pas perdre espoir en vous. En toi. Tu allais le sortir de là, quitte à te ruiner ou faire exploser cette foutue prison.

Alors qu'enfin vous vous retrouvez, t'espères sincèrement pouvoir prendre un nouveau départ en sa compagnie. Tu ne veux pas de votre histoire là où vous l'avez laissée. Baignant dans les disputes de tes fausses couches, ta dépression et l'incompréhension de Kenn' face à ton comportement. Aujourd'hui, tu te rends compte à quel point vous êtes plus important que ces tentatives vouées à l'échec. Que vous valez mieux que toi décédant sur une table d'opération pour tenter d'enfin donner la vie. Vous vous êtes mis finalement d'accord pour arrêter les tentatives. Arrêter d'espérer un miracle qui ne viendrait jamais. Car après tout vous avez bien des choses à rattraper, bien de l'amour à vous donner pour le partager avec qui que ce soit. T'es prête à passer la fin de tes jours ainsi que l'éternité à ses côtés. T'es prête à toi aussi passer dix longues années pour lui, te jeter sur une grenade où te manger un train de plein fouet pour l'éloigner des lignes de chemin de fer. Il n'y a rien que tu ne ferais pour protéger l'honneur de ton époux. Protéger son futur et sa vie coûte que coûte. Tu continueras de te battre comme une lionne pour lui, tu ne baisseras pas les bras. Plus jamais. T'es prête à lui promettre maintenant, comme à lui jurer une nouvelle fois ton amour aux yeux de tous si ce qu'il désire.  

Pour l'instant, vous n'êtes que trop occupés à vous aimer passionnément à l'étroit dans la fidèle Chevrolet que vous possédez depuis des années et des années maintenant. Alors que tu tentais de t'échapper pour reprendre la route, tu t'es rapidement retrouvée basculée sur le dos. Ton mari ne perdant pas de temps pour te surplomber et venu te posséder à nouveau. Bestialement, sans douceur, furieusement. Evidemment que tu craques bien avant lui dans ces conditions, alors que ses bras reposent de part et d'autres sur les sièges pour lui donner toujours plus d'impulsion. Lui permettre de te redécouvrir toujours plus furieusement en t'arrachant plaintes et gémissements de plaisir. Lorsque tes yeux ne sont pas clos pour savourer pleinement la chaleur de ce feu sacré brûlant actuellement, ce sont vos regards qui s'ancrent l'un à l'autre, se percutent pour mieux se caresser et ne pas s'abandonner. Ta jambe se met à trembler, les coups de butoirs se veulent toujours plus endiablés. Frénétiques. Vos bas ventres claquent l'un contre l'autre, se font rougir mutuellement alors que vous laissez votre amour s'exprimer pleinement et sans la moindre retenue. Tu feules son prénom, geins ces mots d'amour lui étant uniquement réservés alors que ton orgasme éclate en un feu d'artifice de sensations toutes plus fortes les unes que les autres. Récupérant ta cuisse pour l'attirer à nouveau contre lui alors que tu palpites de tout ton être la cadence ralenti finalement. Grognant tout contre toi c'est à son tour de poser une question foutrement rhétorique. "Jusqu'à ce que l'on s'en brise." Jusqu'à ce que ton myocarde finisse par lâcher, que tu perdes totalement pied. Quitte à finir démente, autant le devenir grâce à ses soins.

Tes mèches blondes sont totalement décoiffées, vos vêtement sont à moitiés enlevés et l'un de tes bas retombe jusqu'à l'une de tes chevilles laissant ta peau douce découverte tant vos ébats sont furieux. La cadence reprend de plus belle, ton époux bien décider à faire sonner le glas de vos orgasmes réunis. Tes ongles viennent directement se loger contre la peau de ses hanches que tu trouves foutrement maigrelettes après dix ans à s'affamer. Il te tardes de pouvoir le remplumer un peu, vous rendre peu à peu ce quotidien qui vous appartient. Retrouver vos petites habitudes, vos repères de vie de couple qui te manquent cruellement. Tu griffes, malmène l'épiderme s'offrant à tes phalanges crispées. Ta gorge ne laisse plus filtrer que des plaintes de plus en plus sonores pendant que l'air se réchauffe, devenant rapidement aride. La buée apparaît sur les vitres au fur et à mesure que vous vous aimez passionnément. Tu brûles littéralement, ta peau moite ne manque pas coller tout contre celle de ton mari lorsque vous vous retrouvez furieusement pour mieux vous abandonner le temps d'une courte seconde pour mieux chasser l'espace entre ces derniers. Fermement accrochée à ta moitié fraîchement retrouvée, tu savoures le fait d'être en vie. D'avoir gagné le pari fou que de le retrouver plus tôt, dix ans étant déjà un temps bien assez long.

T'as l'impression de vivre un rêve éveillé. Que tout cela c'est bien trop beau pour être vrai. Plus rien pour se mettre en travers de votre chemin, plus rien pour vous diviser. Neuf jours en sa compagnie, neuf jours dont tu
comptes bien profiter.




(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Dim 24 Nov - 17:47


somewhere only we know
les Snyder
Tu sais sans l'ombre d'un doute que ta chère et tendre épouse a tout fait pour te protéger de ce qui pouvait bien se jouer à l'extérieur. Tu le sais que certains vous ont forcément tourné le dos. A toi surtout. Toi le meurtrier. Toi qui as ôté une vie sans jamais montrer la moindre once de remord. La vérité, c'est que si c'était à refaire, tu le referais probablement. Parce que t'as toujours été bien trop jaloux et trop possessif pour ton propre bien. Mais que jamais elle n'a fait quoi que ce soit qui serait susceptible de te faire vriller, avant cette fameuse soirée. Le peu de sorties qu'elle faisait sans toi, étaient des sorties entre filles. Suffisant pour t'inquiéter, certes. Mais pas assez pour que tu sois pris de l'envie de la suivre pour la surveiller. Parce que t'avais une confiance aveugle en elle. Beaucoup moins envers les mecs eux mêmes. Et celui là n'est finalement venu que te confirmer que tu avais toutes les raisons du monde de te méfier. Tout était fait pour que tu finisses par partir à la dérive. C'est arrivé contre toute attente. Et tu n'as aucune raison de le regretter dans le fond. Parce que ce type avait bien pris la peine de te prévenir. De t'annoncer son intention de récupérer ta femme. De la faire sienne. Le temps d'une nuit seulement, à n'en pas douter. Tu ne l'as jamais trop sentis. Au fond de toi, t'étais persuadé le jour même de votre rencontre, qu'un truc clochait chez lui. Quand il a rompu avec pertes et fracas avant la mère de son épouse, tu t'es un peu plus tendu encore. Et c'est certainement pour ça que ce fameux soir là, Marybeth a préféré ne pas te prévenir qu'elle sortait avec lui.

Elle ignorait simplement le genre d'homme qu'il pouvait être. Elle avait cette fâcheuse tendance à ne voir que le positif chez les autres. Elle s'attendait sans doute même à ce que tu ressentes un peu de culpabilité quant au fait que tu ais ainsi ôté une vie. Culpabilité qui n'est finalement jamais arrivé. T'en étais bien incapable alors que tout ce à quoi tu pensais, c'est le fait que tu avais fait la seule chose que tu avais à faire. La Terre n'est clairement pas à un monstre prêt. Et oui, tu as bien fait de le buter. D'autant plus que c'est passé en légitime défense. Il a été prouvé que ce type n'était pas net et avait de très mauvaises intentions ce soir là. Sans avoir jamais été violent envers son épouse, il n'était quand même pas l'époux modèle. Relativement mauvais, tordu et au visage caché, il a eut un comportement tout au long de son mariage, qui a fait bouger son épouse lorsqu'elle est venue témoigner. Confirmant à demis mots que son ex n'était pas des plus lisses. Encore un peu et elle confirmait même qu'il méritait largement ce qui lui est finalement arrivé. Quoi qu'il en soit, tu sais très bien que tu n'aurais jamais eus droit à tous ces témoignages qui sont en grande partie venus te sauver, si ton épouse ne s'était pas décarcassée pour que ça arrive. Pour que l'on entende enfin votre voix. La sienne surtout. Celle d'une épouse désespérée. Qui, pour un petit pas de travers qui aurait pu être sans conséquence, a vu son époux se faire embarquer, enfermer, emprisonner pour ce qui aurait du être une peine de vingt ans. T'avais presque arrêté de te battre toi. Persuadé que tu étais, que tu passerais ces deux décennies derrière les barreaux.

T'aurais alors pu lui demander, à elle, d'abandonner. De t'abandonner toi et de poursuivre sa vie sans toi à ses côtés. Tu aurais pu. Et peut-être même que tu aurais du le faire, toi qui es fou d'elle depuis toujours et qui ne souhaite rien d'autre que son bonheur. Mais t'en as été tout bonnement incapable. A chaque fois que ses yeux clairs étaient plantés dans les tiens et que vos mains se trouvaient séparées par une vitre incassable, tu revenais sur ta propre décision. Incapable de lui demander de te quitter. Incapable de t'imaginer ne plus avoir son soutien alors que tu pourrissais en prison. Tu aurais du pourtant. T'as eus dix ans pour te le dire et te le répéter. Mais c'est resté au dessus de tes moyens. Tu as continué de compter sur ses appels quotidiens, sur ces visites hebdomadaires et sur ses lettres d'amour enflammées. Sans elle, il est évident que tu aurais arrêté la lutte beaucoup plus tôt. Que tu n'aurais même pas lutté du tout en vérité. Dès le départ, t'aurais abandonné. T'aurais peut-être même terminé ta vie derrière les barreaux. Tu te serais laissé mourir. Parce qu'à quoi bon lutter si ton épouse, ta meilleure amie, ta meilleure amante, ton âme soeur, te tourne finalement le dos et s'en va refaire sa vie sans toi, loin de toi ? C'était au delà de tes forces. Et maintenant que tu peux enfin pleinement la retrouver, tu regrettes d'avoir un jour eut ce genre de doutes et de pensées. Tu regrettes de n'avoir pas toujours été très fort. De n'avoir pas toujours été capable de garder la tête haute et l'esprit clair. Si elle avait eut conscience du fil de tes pensées, ça ne fait aucun doute qu'elle aurait paniqué Marybeth. Mais tu as veillé à la tenir loin de tout ça. Loin des démons qui sont venus te rendre visite dans tes rêves et en pensées.

Tu as fait en sorte de rester fort pour elle. Ce que tu as toujours tenté de faire à vrai dire. Tout au long de votre mariage. Et ce, même lorsque vous remettiez tout en doute parce que vous ne parveniez pas à avoir un enfant. Tu as tout fait pour la réconcilier avec elle même et son propre corps quand elle doutait de tout. Mais d'elle surtout. Persuadée qu'elle ne valait rien. Persuadée que tu finirais par la quitter sous prétexte qu'elle ne parvenait pas à "t'offrir un enfant". Tu t'es battu pour tenter de lui prouver que tu ne lui en voulais pas, que ce n'était pas grave, que vous n'étiez pas obligés de concevoir. Que si vraiment l'envie d'un enfant continuait d'être aussi forte, vous pourriez tout aussi bien passer par l'adoption. Bien sûr que t'as regretté de ne pas parvenir à concevoir avec elle. Mais votre relation comptait beaucoup trop pour que tu la laisses prendre l'eau. Que votre flamme soit éteinte par des torrents de larmes. Pour toi, elle comptait plus que n'importe quelle envie d'avoir un enfant. Alors forcément qu'aujourd'hui t'es soulagé que la question ne se pose plus. Soulagé de la retrouver en sachant que désormais ça ne sera plus que vous face au reste du monde. Vous deux et votre mariage. Vous deux et votre passion. Vous deux et tout cet amour infini qui vous lie depuis une éternité et pour une autre éternité encore. Vous êtes beaux tous les deux, quand vous vous aimez avec cette folle passion. A coups de reins fermes et implacables. A coups de mots d'amour. A coups de bien des choses. Un amour infini que tu lui souffles par ton regard brûlant planté dans le sien. Tu veux bien finir en enfer si trente autres années de ce genre vous sont offertes.

Dans votre voiture qui vous paraît soudainement bien étroites, vous n'êtes plus que gémissements tous les deux. Et autres plaintes torrides de ce genre que vous êtes bien incapables de contenir, l'un comme l'autre. Elle surtout, que tu sais déjà sur le point de décoller une fois encore. Parce qu'elle a toujours été presque trop réceptive à tant de rage passionnée de ta part. Et tu peux lire dans son regard que ça n'a pas changé. Qu'elle est toujours vibrante d'un plaisir insensé quand tu mets de côté ta tendresse pour elle, au profit de cette folle et fougueuse passion qui vous lie toujours si parfaitement. Elle gémit autant que tu grognes alors que tu continues de cogner durement contre son bas ventre. Et de secouer furieusement la voiture dans ta passion ardente. Ton regard s'assombrit plus encore lorsque, entre deux plaintes de plaisir et ton prénom qui s'envole dans l'habitacle de la voiture, elle jouit fort. Vite et bien surtout. Tu n'aimes que trop quand elle est tout simplement incapable de se contenir plus longtemps. Rien qu'une poignée de minutes et de coups de reins, auront suffit à l'implosion des plus violentes chez elle. Tu fais mine de ralentir pour te recentrer tout à fait. Te concentrer de nouveau sur elle, de plus en plus débraillée. Tu prends conscience de la chute d'un bas lorsque ta main vient rencontrer la peau nue de sa jambe. Tu souris en coin, ton bassin continuant de frotter contre le sien. De façon bien plus lente et plus sensuelle cette fois. Tu te penches vers elle, le temps d'un simple baiser des plus tendres, avant de te redresser.

Tu la surplombes de nouveau de toute ta hauteur, ta main libérant sa cuisse pour aller se perdre sur son sein que tu as vite fait de malmener. Tantôt de ta paume tendre, tantôt de tes doigts coquins. Surtout, tu reprends la danse infernale de tes reins entre ses cuisses ouvertes. Coup de reins furieux après coup de reins furieux, tu la pousses. Plus loin dans le plaisir. Qu'elle n'ait pas tout à fait le temps de se remettre de son orgasme, pour décoller à nouveau trop vite. Et plus fort encore si tant est que cela soit possible. Toi même t'es bien vite dans un sacré état alors que ça gonfle au creux de tes reins. Que ça se fait brûlant, incandescent, enflammé. C'est les mâchoires serrées que tu grognes, jures et geint son prénom. Et bientôt, l'orgasme te heurte de plein fouet. Te frappe avec la violence d'un coup de poing en plein estomac. Te fait presque totalement vriller alors que ta main raffermit sa prise sur son sein et que l'autre se crispe contre la portière. Estocade finale que tu infliges à son corps qui palpite de nouveau bien fort contre le tien et autour du tien. Tes tremblements se joignent aux siens alors qu'une vive lueur blanche t'aveugle temporairement. Et enfin, t'es conscient de ce qui t'entoure. T'es totalement essoufflé et assez en sueur pour que tes cheveux collent à tes tempes, quand tu te laisses doucement basculer sur elle. Tes lèvres embrassent sa peau de façon presque désespérée. Au creux de son cou d'abord. Puis plus bas. Tu descends un peu, quittant son intimité dans le mouvement, pour aller trouver son sein libéré de sa dentelle. Tu embrasses et mordilles, avant d'y poser ta joue. Comme toutes les fois où tu as pu le faire par le passé. Quand ce n'était pas elle qui s'endormait la joue sur ton torse, c'est toi qui échouais le visage sur sa poitrine. Pour y sentir les battements de son coeur. Te répéter qu'il ne chantait que pour toi. Qu'il ne bat, encore aujourd'hui, que pour et par toi.
FRIMELDA



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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Lun 25 Nov - 22:24


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Tu te souviendras inlassablement du jour du procès de Kenneth. T'étais brisée, encore sous le coup du choc. Ton homme n'est pas resté bien longtemps en détention avant de recevoir son jugement. L'affaire a été comme bâclée. Comme expédiée. Ton mari était poursuit pour homicide volontaire, crime passionnel d'un époux trop jaloux. Ils n'avaient pas écoutés ce que tu avais à dire, ils n'ont pas voulu retenir la thèse de la légitime défense les inspecteurs. Vous n'avez pas pu compter sur l'aide d'Alan ni de ses collègues. Vous avez dû vous contenter du peu de soutient que l'on vous donnait. Tu mourrais de froid dans cette salle remplie de bien des personnes. Tu n'arrivais pas à retenir tes larmes, tu te contentais de sangloter le plus discrètement possible aux côtés de ta famille. Bien des rangs derrière ta moitié, hors d'atteinte. Tu n'étais pas forte à l'époque, tu n'étais qu'une boule de souffrances à qui l'on arrachait l'unique raison d'exister. Le seul dont les bras ont toujours suffit à chasser le mauvais temps, à apaiser tes maux. Il a été fort jusqu'à ce que le jugement soit rendu. Après que le juge ait ""écouté"" les deux parties opposées. Vous vous êtes tous levés dans le plus grand des silences lorsque le jury est venu rendre son verdict. Vingt ans d'enfermement ferme. Deux décennies à passer derrière les barreaux. Tu t'es effondrée Mary, tes genoux claquant contre le sol lorsque tu as rejoint le plancher.

Tu t'es rapidement retrouvée seule. Uniquement entourée d'une petite poignée de personnes. Vos parents à tous les deux, ton frère qui lui même à dû dire adieu à sa femme ne supportant pas que son beau-frère soit un meurtrier. Ne voulant pas que son fils ait un assassin comme parrain. T'as pris ça pour une trahison de sa part, elle cette pièce rapportée à qui vous avez su ouvrir vos cœurs lorsque ton frangin s'est ramené avec cette dernière enceinte jusqu'aux yeux. Tu l'as considérée comme si c'était ta sœur, t'as été là pour elle comme un membre de sa famille l'aurait été tout ça pour qu'elle vous tourne le dos. Vienne cracher sur vos familles en emportant son petit avec lui loin de son père et ce pendant plusieurs mois. T'as bien manqué de perdre ton travail également, tes employeurs t'ont fait comprendre que tu devrais dès à présent utiliser ton nom de jeune fille si tu comptais continuer de travailler à wall-street. Alors t'as abdiqué à une seule condition. Qu'au jour de la libération de ton mari tu puisses retrouver pleinement ta liberté. Celle d'être réellement Marybeth Snyder, femme d'un homme merveilleux ayant tout risqué pour te protéger. Faire honneur à ses vœux de mariage et ne pas t'abandonner. De tout mettre en jeu si cela te permettait de ne pas souffrir, d'être tirée d'affaires. Qui sait ce qui aurait pu arriver si ton époux n'était pas arrivé à ta rescousse? S'il n'avait pas mit hors d'état de nuire le prédateur t'ayant drogué?

Ton frère est venu vivre chez vous, à tes côtés pour ne pas te laisser seule. Oliver à réellement été un moteur pour ta remise en route. Ce questionnement sur toi même. Sur qui tu voulais réellement être après tout ça. Cette femme éplorée, faible et incapable de se relever? Ou ce phénix renaissant de ses cendres pour devenir encore plus ardent, plus fort que sa version précédente. Tu t'es relevée, t'as commencé à rendre les coups uns par uns. T'as fait taire tous ces incapables de la bourse en grimpant échelon après échelon. Les écrasant sous la pointe de ton talon lorsque certains s'amusaient à te moquer dans les couloirs. Plusieurs ont étés désobligeants, grossiers. Tu leur as rapidement fait mordre la poussière, les écrasant, les humiliant sans la moindre seconde d'hésitation. Tu as gagné en importance, t'as été en contact avec des gens importants. Comme cet avocat de renom presque tombé du ciel que t'as engagé en un battement de cils. Une hyène affamée, un prédateur aux canines acérées tout à fait sûr que pour lui sortir Kenneth de derrière ses barreaux ne devrait pas être une tâche compliquée. T'as eu un certain nombre de choses à faire, de gens à contacter ou des personnes à retrouver. Comme la veuve de la ""victime"" que tu as poussé à témoigner en défaveur de son ancien mari. Cette dernière avouant à demi-mot qu'elle se sentait plutôt soulagée qu'un tel homme ne foule plus les pavés de New-York. Plus tard, elle t'as expliqué avoir été de nombreuses fois violée par cette énergumène lorsque Tanya ne souhaitait pas avoir de rapports. Elle n'avait pas comprit le détachement de son époux lorsqu'il lui demanda le divorce, tout devint plus clair le lendemain matin de son assassinat. T'étais devenue sa toute nouvelle proie.

Ton homme n'est pas quelqu'un de mauvais. Il est affectueux, brillant, calme. Drôle, émotif combien même il accepte mal de montrer ce qu'il ressent. Fier des siens, galant, humain. Irrésistible, diablement joueur et tu n'as jamais rencontré quelqu'un d'aussi loyal que lui. Il te fascine, te combles depuis près de vingt-huit ans maintenant. Kenneth c'est un homme modeste, naturel, optimiste. Il était toujours là pour te montrer que dans l'obscurité il y avait toujours un peu de lumière pour qui la recherchait. Qu'une aide sera toujours accordée aux personnes bonnes et sincères. Il est prudent, un peu trop parfois. Sa confiance se doit d'être gagnée, sa méfiance reste également un trait de sa personnalité. Mais n'importe qui le connaissant sait que ton mari est un bon vivant, un ami fidèle et protecteur. Quelqu'un de réaliste, sûr de lui, extrêmement travailleur. Il n'existe pas deux êtres comme lui, le temps ne cesse de t'ouvrir les yeux sur cette personne magnifique à qui tu as lié ta vie. Parce que t'as toujours été persuadée de ce lien qui vous liait, de cet amour indéfectible ne cessant de croître entre vous alors que vous n'étiez que des enfants. D'une certaine façon, tu es ravie d'avoir vécu à votre époque. D'avoir eu la possibilité de l'épouser très jeune, de pouvoir commencer votre vie d'adulte lorsque vous vous en sentiez prêt. Aujourd'hui les jeunes ne sont pas sérieux, batifolent à droite et à gauche sans se protéger. Tu n'as de cesses que de râler sur ton neveu ayant bien grandit en l'absence de ton mari. Il te tarde de le voir retrouver ce rôle de modèle auprès de son filleul. Ce petit ayant redonné un peu de joie à vos vies de sa façon innocente à grand coups de rires cristallins.

Plus rien ne vous séparera si ce n'est la mort. Vos corps eux se sont bien vite exécutés aux retrouvailles des plus folles alors que vous étiez sensés rouler jusque votre appartement. Forcément que ta tenue faussement sage était bien là pour lui, pour le flatter et lui montrer à quel point tu tenais à être le plus parfaite pour son retour. Ravie de constater l'effet que tu fais à ton époux alors que celui-ci se joue de toi, il semble se redresser pour t'éviter de te cacher contre lui alors que tu savoures pleinement ces réverbérations de plaisir pulsant dans l'entièreté de ton être. Tu geins, le supplies de ne pas t'abandonner. D'y aller toujours plus fort, de te faire vibrer jusqu'à ce que ton cœur ne lâche. L'une de tes jambes ayant quitté son bassin, bine trop secouée par cet orgasme des plus dévastateur Kenn ne manque pas de l'attirer toujours plus à lui pour vous propulser ensemble jusqu'au septième ciel. T'as déjà un peu d'avance sur lui en la matière, mais t'as tout le reste de votre vie pour rattraper ce retard pas vrai? Ton sein se fait très clairement malmener, t'arrachant plus de plaintes brûlantes que tu ne pensais être capable de débiter. Il ne te lâche pas bien au contraire, il te permet une nouvelle ascension de plaisir en un temps record mêlée de la sienne. Vos feulements réchauffent l'air, les fenêtres de la Chevrolet sont embuées de votre amour. Le corps de Kenneth chute contre le tien, vos carcasses débraillées toujours jointes reposant l'une contre l'autre. Ton myocarde pulse tout contre sa joue après que ses lèvres ne soient venue agacer ton téton afin de mieux t'électriser, toujours plus t'arracher de gémissements.

Plusieurs minutes se passent, vos membres sont toujours habités de soubresauts incontrôlables. Vos respirations sont aussi saccadées qu'il y a quelques instants et tu peux très clairement affirmer que tu ne t'es pas sentie vivante en dix ans. Pas avant maintenant. Tout reprend son court, sa normalité. "J'pourrais presque te demander de m'épouser à nouveau..." Que tu souffles entre deux râles de plaisir résiduelles. Tes doigts viennent se perdre dans les mèches humides de sueur de Kenn, tu joues avec elle de la pulpe de tes phalanges en appréciant la chaleur de son visage contre ta poitrine. T'es plutôt sérieuse dans tes mots, ça ne te gênerais pas d'enfiler à une nouvelle fois une robe blanche pour prêter serment devant les yeux de tous ceux vous étant cher. Leur prouver que votre amour résiste à tout, qu'il pourrait résister à la fin des temps si elle venait à pointer tragiquement son nez. Tu te redresses très légèrement, ton corps encore engourdit de ce trop plein de sensations toutes plus exquises les unes que les autres. Tes fesses retrouvant pleinement l'assise du siège, tu captures son visage entre tes mains fines pour pouvoir l'embrasser à pleine bouche. Lui transmettre tout ce que tu peux bien ressentir. L'amour, la dévotion, le soulagement. Cet avenir qui vous tend les bras et dans lequel t'es prête à te plonger à corps perdu. Il n'y a rien que tu ne saurais lui donner. Rien que tu ne saurais faire pour lui prouver que jusqu'à la fin il n'y aura que vous.

D'aussi loin que tu te souviennes, ça a toujours été une évidence. Comment l'ignorer, ton cœur battait si fort en sa présence. Vingt-huit ans plus tard, vous vous aimez encore plus férocement. Prêts à tout déchaîner pour l'autre et inversement. Tu l'as perdu une fois, plus jamais Mary tu ne laisseras une telle chose arriver. C'est ton tour de prendre les balles, de le
protéger.







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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Mer 27 Nov - 19:00


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les Snyder
Tu te souviens comme si c'était hier, de ce dernier regard que tu lui as lancé avant de disparaître, embarqué par les flics. T'as eus le temps de la voir s'écrouler. T'as compris sa douleur. T'as eus bien plus mal pour elle que pour toi même d'ailleurs. Parce que tu le savais qu'il te faudrait payer ce que tu avais fais/causé. T'étais prêt à l'accepter cette punition et tu n'as rien dis. Jamais. Tu t'es laissé faire, jusqu'au bout. Conscient que c'était mérité, que tu n'aurais jamais ton mot à dire de toute façon. Tu ne pensais pas, en voyant ton épouse s'écrouler de la sorte, qu'elle aurait la force de se relever en ton absence. Et moins encore qu'elle aurait la force qui te manquait à toi, pour se battre pour ta liberté. Tu savais qu'il y avait son frère à ses côtés, bien sûr. Et certains de vos amis. Mais tu ne pouvais pas deviner qu'elle trouverait quand même le courage de lutter aussi fort. Tu ne sais pas où elle a pu trouver toute cette force. Tu ne la pensais pas si fort et si conquérante. Elle s'en est pourtant sortie à merveille et tu ne peux que lui en être infiniment reconnaissant à présent. Sans elle, tu aurais fait les vingt ans de prison qui étaient initialement prévus et t'en es bien assez conscient comme ça. Il ne tient qu'à toi désormais de lui faire honneur. Et de passer le reste de votre vie ensemble, à la remercier de toutes les façons possibles et surtout, aussi fort que possible. Déjà avant la prison, tu n'aurais été rien ni personne si elle n'avait pas été à tes côtés tout du long. T'en es que trop conscient. Et contrairement à elle, tu n'aurais pu tenir aussi longtemps sans elle. Tu ne sais pas comment elle a fait.

Mais tu sais que vous avez le reste de votre vie ensemble pour vous aimer et rattraper ces années perdues. Des années que vous ne pourrez jamais récupérer. Mais que vous pouvez laisser derrière vous coûte que coûte. C'est même la seule chose à faire semble-t-il. Toi qui avais un peu peur de la retrouver après ces dix années d'éloignement. Toi qui t'attendais à ce qu'elle ne soit peut-être pas si prête que ça à te laisser revenir pleinement dans sa vie. Quand bien même elle est surtout supposée être la votre à tous les deux. Tu ne peux que comprendre l'éventualité selon laquelle elle aurait à tout prix continué d'avancer sans toi. Elle l'a fait un peu quand elle t'a mentionné l'appartement qui a tant changé au cours des années. La décoration principalement. Et quelques meubles qui ont simplement changé de place. En dix ans, rien de plus normal, t'en es bien conscient. Et c'est pour cette raison que tu as si simplement accepté la chose. Ce n'est pas comme si tu avais un autre choix que celui là de toute façon. Tu ne pouvais décemment pas te permettre de l'empêcher de vivre. De lui demander de tout arrêter le temps que tu purges ta peine, histoire que rien n'ait changé à ton retour. Tu as même été à deux doigts de l'inviter à refaire intégralement sa vie sans toi. C'est ce que tu aurais fais si tu avais vraiment du rester en prison durant vingt interminables années. Parce que t'es fou de cette femme là au point de ne souhaiter absolument que son bonheur. Bien mérité, tant elle est merveilleuse. Et si son bonheur devait se faire sans toi à ses côtés, t'aurais été bien obligé d'accepter la chose.

Et pourtant vous le savez l'un comme l'autre, qu'il a été écrit quelque part que vous étiez faits pour être ensemble tous les deux. Que ce serait même toujours vous contre le reste du monde. Deux âmes faites pour s'appartenir et se compléter. Deux âmes soeurs. Deux êtres voués à s'aimer pour le reste de leur vie. Deux êtres incapables de se séparer. Ces dix années ont été un véritable supplice. Pour elle comme pour toi, c'est évident. Tu as mieux supporté l'enfermement que son absence. Le froid de l'hiver, le chaud de l'été, la bouffe infecte, le manque de soins médicaux, le peu d'heures d'air extérieur permis, les gangs, les clans, les disputes, les violences, les magouilles, l'ennui, le manque d'activité ... Tout ça ce n'était absolument rien à côté de son absence, à elle, tout le temps que ça a duré. Les visites au parloir, les coups de fil, les lettres et l'heure d'étreintes annuelle, n'auront pas tout à fait suffit à combler le manque. Tout juste, à le tromper un peu. Et de façon bien trop temporaire pour être vraiment notable. Toutefois, tu ne te plains pas. T'as la chance d'avoir une épouse aimante et dévouée qui est parvenue à rester accrochée à toi malgré ta présence de l'autre côté des barreaux. Elle aurait pu te tourner le dos du jour au lendemain. Elle en aurait même eut tous les droits. T'as eus l'occasion de croiser des types nettement moins chanceux en prison, justement. Des types que t'as eus toutes les peines du monde à ne pas cogner quand ils faisaient des commentaires relativement pervers concernant ton épouse, après l'avoir aperçu au cours des minutes parloir. Parce que tu le sais que ta parfaite petite épouse est trop belle et trop sexy pour son propre bien. Et le tien aussi par conséquent.

C'est d'ailleurs la chose la plus logique qui soit, que vous finissiez littéralement par vous jeter l'un sur l'autre. Petite route de campagne que vous trouvez et sur laquelle vous vous arrêtez le temps d'une étreinte. De deux, plutôt. Parce que t'as une faim incroyable d'elle toute entière et que t'es bien incapable de faire autrement que de craquer tout de suite. Tu serais bien incapable de te contenir jusqu'à votre arrivée chez vous. Pour un peu que les routes New-Yorkaises ne soient encore que trop encombrées et que, par conséquent, la route s'allonge et le trajet s'éternise. T'as beau être heureux de retrouver sa présence et de pouvoir discuter enfin avec elle, tu préférerais être totalement libre de tous tes mouvements en sa compagnie. Pouvoir l'embrasser et la câliner tout à loisir, en plus des choses plus intimes encore. Ce sont trois orgasmes qui viennent frapper le corps féminin. Deux que tu lui provoques à la dominer aussi fougueusement, en un rien de temps. Parce qu'elle n'est que trop réceptive à la bestialité que tu sais mettre dans tes coups de reins quand c'est toi qui prends le dessus. Sans parler du fait qu'elle se trouvait encore sous le coup du premier orgasme. Il était tout naturel que le second suive aussi vite. Tu connais son corps par coeur et ses réactions également. Tu lui arraches d'ultimes gémissements lorsque tu laisses ta bouche errer sur sa poitrine parfaite. Sur laquelle repose ensuite ta joue. Tu te fais de nouveau très tendre et très câlin. Quand bien même vous vous trouvez encore que trop à l'étroit dans cette voiture. T'as besoin de tout ça et tu oses espérer, tout naturellement, qu'il en va de même pour elle. Qu'elle prend tout autant de plaisir à te retrouver de cette façon là, que toi.

Ton myocarde peine un peu à retrouver un rythme normal. Il faut dire qu'il a très peu eut l'occasion de fonctionner de cette façon, ces dix dernières années. Mais ça fait un bien fou. A l'ensemble de ton corps et de ton être. Tu te laisses donc ainsi aller plusieurs longues minutes, en silence. C'est elle qui reprend la parole la première, mentionnant votre mariage. De quoi te faire redresser la tête pour planter ton regard très sérieux dans le sien. Presque ? Ou c'est une demande officielle ? Que tu ne peux t'empêcher de lui demander d'une voix aussi joueuse que sérieuse. C'est toi qui l'as demandé en mariage il y a près de vingt-huit ans. Tu n'aurais rien contre l'idée qu'elle te le demande à son tour, aujourd'hui. Et t'aurais aucun mal et pas la moindre hésitation non plus, à renouveler tes voeux. Tu pensais le faire pour vos vingt ans de mariage. Tu étais malheureusement derrière les barreaux à ce moment là. T'as ensuite pensé à le faire pour vos trente ans de mariage. Mais à quoi bon attendre ? Vous pourriez bien le faire en plus petit comité qu'il y a vingt-huit ans. Vous rappeler votre amour infini. Repartir sur de bonnes bases. Comme un relancement officiel de votre couple, de votre vie à deux, de votre mariage qui fonctionne sans doute mieux que jamais encore. Retrouvailles intenses et magnifiques. Que tu as hâte de vivre plus fort encore. De pouvoir en profiter plus longuement qu'au cours de ces petites étreintes volées dans la voiture. Et si on rentrait maintenant ? J'ai hâte d'échouer dans notre canapé avec toi dans mes bras ! Que tu grondes tout bas, en te redressant tout à fait quand elle même se redresse pour s'installer en position assise. Avant même de te répondre, elle vient prendre ton visage entre ses mains pour t'embrasser à pleine bouche. De quoi t'arracher un grognement de plaisir et de surprise mêlés. T'en perds le souffle, le contrôle de ton coeur, tout. Et tes doigts se faufilent dans ses boucles blondes pour l'inciter à poursuivre alors que vos langues se font tendrement l'amour.
FRIMELDA



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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Jeu 28 Nov - 5:16


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Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Ton frère à longtemps été ton modèle. Même encore à ce jour, il continue de l'être. T'as toujours pu compter sur son soutien, sur ses conseils depuis enfant. Jamais il ne t'as mit de côté, jamais il ne t'as négligé sous forfait que tu étais une fille et plus jeune qui plus est. Il a toujours été là pour te protéger, subir les coups à ta place où les donner pour toi. Combien de fois ton frangin s'est battu avec Kenneth contre des plus grands qui avaient profité de ta naïveté pour te chahuter? Combien de fois t'as soigné des bobos causés à cause de toi? Car t'étais trop faible, trop gentille pour oser dire quoi que ce soit. Pour oser hausser le ton où montrer le moindre signe de désaccord. Lors de l'enfermement, ton frère à été ton moteur. La personne qui te répétait inlassablement que tu ne pouvais pas te montrer fragile. Que tu ne pouvais pas laisser au monde le loisir de se régaler de tes blessures. Il a tenu tête à sa femme, combien même elle menaçait de prendre son fils avec elle. Il t'es resté loyal combien même tu lui disais de te laisser, que tu pourrais te débrouiller. Trouver ton chemin par toi même. La vérité c'est qu'à l'époque t'étais trop affaiblie. Ton corps ne tenait pas réellement la route, t'enchaînais les arrêts à cause de tes fausses couches toutes plus violentes à chaque fois. Tu mettais toujours plus de temps à t'en remettre, à reprendre du poil de la bête. T'as dû assister au procès avec une fièvre de cheval, tes membres tremblants. Il n'y à qu'au rendu du délibéré que tu t'es effondrée.

Tu ne dois plus être faible. C'est ce que tu t'es répétée face au miroir chaque matin ces dix dernières années. Comme un rituel pour te rendre plus forte. Ou tout simplement pour passer ton masque de brebis derrière ce loup s'aiguisant peu à peu les crocs. La Marybeth d'avant est restée dans son époque. A pleurer ce qu'elle aurait pu être, ce qu'elle est et ce qu'elle était. Cette femme n'était pas viable, elle aurait fini par s'écrouler au moment le plus crucial. Tu l'as mise dans un coin de ton myocarde, logé avec tes désirs d'enfants. De maternité. Tout ça, tu l'as enfermé à double tour dans ta poitrine. Sous une tonne de chaînes et de cadenas pour mieux faire taire leurs suppliques que tu ne pouvais plus entendre. Que tu devais t'autoriser à oublier pour aller de l'avant. Petit à petit tu t'es reconstruite. A pas de géants selon les dires de certains. Trop lentement à ton goût. T'aurais pas dû attendre d'être roulée dans la farine, de voir ton mari enfermé pour ton manque de discernement avant de devenir plus forte. De renforcer ta carapace. Tu t'es reposée sur tes lauriers, la vie était belle pour vous alors t'as prétendu que rien ne pouvait vous arriver. Rien de plus que ce que vous ne vivez déjà du moins. Tu t'es mangée un coup de bâton des plus phénoménaux. Une baffe cosmique pour te remettre bien comme il faut dans tes talons. Tu reposée sur ce qui t'étais acquis pour tout perdre du jour au lendemain. C'était ton rôle de redresser la barre. Ton rôle de corriger les erreurs que tu as faites et non ton époux. Alors tu t'es endurcie. Tu t'es mise à ne plus faire de cadeaux à qui que ce soit pour écraser qui bon te semble sous la semelle de tes escarpins. Tout ce qu'il fallait pour lui. Pour vous.

Ton amour et ta dévotion quant à eux n'ont eu de cesses que de prendre en importance. Vous vous êtes serrés les coudes dans l'adversité, vous avez fait honneur à ces vœux prononcés alors que vous n'étiez encore qu des gamins. Si jeunes et pourtant persuadés que d'avoir trouvé la moitié leur étant nécessaire. Presque vingt huit ans plus tard, vous êtes sûrs de votre choix. Votre couple n'a jamais été aussi puissant qu'aujourd'hui t'en es persuadée. Bien sûr que t'es effrayée à l'idée qu'il revienne après une si longue absence. Bien sûr que tu as peur qu'il ne retrouve pas ses marques dans une société ayant si évolué en son absence. Ne serait-ce que votre appartement, votre quartier ou celui de votre enfance ne ressemblant en rien à ceux qu'il a quitté il y a de ça une décennie. Toi et Oli' vous serez là. A chaque moment pour lui décrire le moindre changement. La moindre innovation. Tu ne le laisseras tomber pour rien au monde, surtout pas maintenant que tu as enfin pu le faire monter dans votre Chevrolet crachant ses poumons de vieille dame à chaque coups d’accélérateur qu tu peux donner pour vous éloigner toujours plus rapidement l'ayant retenu pendant près de cent vingt mois. Bien trop à ton goût alors qu'il t'as évité le pire. Peut-être que tu te serais faite violée. Peut être qu'il t'aurait battue lors d'une éventuelle fuite de ta part. T'aurais bien pu finir disparue, le crâne enfoncé dans une vulgaire chambre de motel. Oubliée, décomposée, retrouvée par la femme de ménage quelques jours plus tard. Personne, n'est en capacité d'affirmer ce qui aurait pu se passer si ton homme n'avait pas rendu service au monde entier en éteignant l'une de ces crevures ne méritant même pas la vie.

Certes, tu lui en as longtemps voulu de ne pas avoir su s'arrêter. Pas assez tôt pour que LUI puisse répondre de ses actes. Et non Kenneth. Car il est celui à qui l'on a fait porté le chapeau. Evidemment. Alan est resté proche de toi également, ne pouvant se permettre de rendre visite à ton mari étant donné que votre ami venait de passer capitaine de son commissariat au sein du Queens. Votre ami a été là pour toi, pour vous. Son équipe aussi faisant pression lors des jugements en y assistant en grandes pompes. Sa manière à lui de montrer son soutien à son vieil ami silencieusement. Car lui aussi il n'aurait pas hésité à faire pleuvoir ses poings pour protéger sa femme. Ou sa fille qui était encore bien jeune à l'époque la jolie petite Abbigail. Tu n'as jamais pu enfanté, mais tu as eu la joie d'être présente dans la vie de ton neveu et dans celle de la petite blonde aux cheveux bouclés. Tout comme vous avez été là pour Al' lors du décès tragique de sa femme. L'une de tes amies les plus proches. Avec l'aide d'Oliver et Alan, vous avez réussi à faire pencher l'opinion publique en votre faveur. T'as enfin trouvé l'avocat le plus hargneux que le barreau ait connu pour vous représenter. Vous protéger. Te ramener ton cher et tendre le plus rapidement possible. Peu importe les rancœurs, ce que vous auriez aimé ou non, enfin vous pouvez vous retrouver librement. Plus de barreaux, plus de glace renforcée pour vous séparer. Plus de détenus lubriques aux regards traînants lorsque tu te pointes au parloir pour voir ton époux. Combien de majeurs en l'air t'as pu coller à la vitre en direction de ces sales connards afin de défouler un peu ton cher et tendre, qui lui se devait d'être des plus sages possibles. Car un écart de ce genre, tu n'aurais pu lui pardonner.

Vos orgasmes retentissent encore dans le moindre de vos membres alors que vos carcasses se retrouvent échouées l'une contre l'autre, secouées de soubresauts. T'as une boule d'euphorie dans la gorge. Du bonheur à l'état pur pulsant dans tes artères, dans la moindre de tes veines. Tes doigts se perdent dans les cheveux humides de ton époux, ton sourire est des plus ravageurs sur tes lippes alors que tu te régales de sa chaleur contre ta poitrine à moitié dénudée par ses soins. Éreintés, fatigués par cette passion fulgurante vous prenez quelques instants afin de retrouver vos esprits perdus dans toute cette jouissance que vous aviez presque oublié tant elle est intimiste. T'évoques le fait de renouveler vos vœux. Il faut dire que ça serait la plus jolie façon de vous retrouver. T'es prête à nouveau à lui prouver à quel point ton amour pour lui est des plus indestructibles. Que ni le meurtre ni la prison ne sauraient changer ça. Ton homme interloqué se relève du galbe de tes seins pour te regarder presque trop sérieux et à la fois interloqué. Tout comme sa voix qui te questionne et à laquelle tu réponds très sincèrement. "Je t'aime Kenneth Snyder. C'est une demande des plus officielles. J'aimerais que tu m'épouses une nouvelle fois. Que ces mots tendres que l'on avait couché sur papier se renouvellent et se veulent plus fort. Montrer au monde entier que rien ne saura nous séparer." Vos regards luisent l'un dans l'autre, brillent de mille et une lueurs des plus intenses rapidement accompagnés d'un grondement ne manquant pas d'éveiller un certain éclat de vitalité chez toi qui te pensais totalement à plat.

"Notre canapé, nos draps, notre nid douillet tout simplement." Que tu conclus avant de saisir ses lèvres des tiennes et laisser à vos langue le plein plaisir de se retrouver sans aucunes retenues. Redressés tous les deux en position assise, tu mets finalement fin à vos baisers après de tendres minutes à laisser vos visages se caresser. Tu t'extirpes finalement par la porte arrière pour regagner ta place avant en sautillant sur ton unique pied recouvert encore de tes bas. Tu grognes légèrement de ne pouvoir réellement faire de brin de toilette ni de pouvoir réellement te rhabiller correctement. T'es presque devenue précieuse avec le temps, à force de te tenir à ces quatre murs étriqués que ce placard à balais vous étant réservé pouvait vous offrir comme luxe. De retour sur ton siège, t'enlèves le bas sali pour l'envoyer à l'arrière ainsi que ta chemise aux boutons explosés par la passion sauvage vous ayant liée un peu plus tôt. "Tu me prêtes ta veste?" Que tu demandes en zieutant sur le cuir de ton époux qui saurait recouvrir parfaitement ta poitrine pour le reste de la route. Le tissu blanc vient également regagner la banquette arrière que vous avez délesté il y a peu. La clé tournant dans sa serrure, le moteur ronronne et c'est pieds nus que tu te contentes de reprendre le volant ayant le plein pouvoir des pédales sous tes orteils. Tu avances légèrement ton siège afin de chasser l'espace manquant causé par l'absence de talons et tu te retournes vers l'homme de ta vie le rouge aux joues et un sourire des plus démesuré égayant ton visage. Dix ans que tu ne t'es pas sentie aussi vivante Marybeth.

Enfin vous allez pouvoir vous aimer. Rattraper ce temps perdu, oublier ce qui vous a fait défaut pendant autant de temps. Juste vous deux, vos étreintes passionnées. Vos jolis mots, douceurs adressées tendrement. Tu
l'aimes à en crever pas vrai? C'est lui et toi, vous et pas autrement.



(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Jeu 28 Nov - 22:32


somewhere only we know
les Snyder
Tu t'en souviens comme si c'était hier, de l'enfance que tu as pu passer en compagnie de Oliver ton frère de coeur et Marybeth sa soeur. Comme si c'était hier que vous faisiez les quatre cent coups ensemble. Et que ton meilleur ami et toi même, vous jouiez les véritables gardes du corps avec celle que tu as épousé quelques années plus tard à peine. Déjà à cette époque alors qu'elle n'était qu'une petite ado à peine sortie de l'enfance, t'étais surprotecteur avec elle. Et bien incapable de te tenir loin d'elle. Elle t'intéressait beaucoup et t'amusait. De façon parfaitement innocente au départ. Ce sont les mois passant et son physique changeant, que tu as commencé à la voir d'un oeil nouveau. A la voir devenir tellement belle et tellement fascinante, que tu as finis par te montrer bien incapable de te tenir loin d'elle. Quand ses lèvres se paraient de sourires innocents, quand son regard pétillait de malice, quand ses joues rosissaient de timidité. Tu ne pouvais pas faire autrement que de craquer de plus en plus pour cette fille là. Qui faisait déjà partie intégrante de ta famille, à sa façon. De la même façon que tu as toujours fait partie de la sienne en retour. C'était presque une évidence dès l'enfance, que vous passeriez le restant de vos jours ensemble. Raison pour laquelle ta demande en mariage n'a surpris absolument personne. Après quelques petits mois de relation relativement chaste, t'es allé trouver son père pour lui demander la main de sa fille. Puisque vous venez d'une autre époque tous les deux. Une époque à laquelle ça se faisait encore de passer par le père avant même de demander sa main à la fille concernée. Marybeth se doutait, de toute façon, de cette demande à venir. Tu avais été très clair quant à ton intention de l'épouser pour avoir le droit d'aller plus loin, intimement parlant.

Elle était bien trop jeune quand votre relation a démarré. Trop innocente et trop douce pour que tu veuilles prendre le risque de profiter de tout ça chez elle. Elle aurait eut beau te dire et te répéter que c'était précisément là ce qu'elle espérait et attendait de ta part, que ça n'aurait rien changé à ta culpabilité. Elle était beaucoup trop jeune. Et même si tu savais que vous alliez passer le restant de vos jours ensemble, tu ne voulais pas démarrer trop tôt. Faire un démarrage trop rapide et qui aurait forcément été raté. Une fois mariés, vous n'aviez d'autre choix que de tout faire pour que votre couple fonctionne. C'est ce que vous avez fait. Quand bien même les premières années ont été d'une facilité déconcertante. Globalement jamais de véritable dispute. Rien que des petites accroches sur la vie de tous les jours, de temps en temps. Vos moments difficiles ne sont arrivés qu'avec vos vaines tentatives pour avoir un enfant. Tu as tout fait pour rester doux, tendre et protecteur avec celle qui voulait à tous prix porter ton enfant. Tu n'as quelque peu perdu patience que lorsque tu as crains pour sa vie. Que tu t'es persuadé que cette histoire allait très mal se finir si elle refusait encore de t'écouter et de s'arrêter. Quand tu lui répétais que ce n'était pas si grave, que vous alliez trouver une autre solution, que vous pouviez très bien continuer d'être heureux rien que tous les deux. Ce soir où tout as basculé, l'espace de quelques minutes tu as vu ta vie défiler devant tes yeux. T'as cru l'avoir perdu alors que tu la voyais s'accrocher au bras de ce type imbuvable. Tu as cru arriver trop tard. Cru qu'elle était allée trop loin déjà. Cru qu'il s'agissait en quelques sortes d'un rancard ...

Tu as ensuite eus dix ans pour regretter cette stupide pensée. Dix années à te demander pour quelle raison tu as été assez idiot et con pour croire que ton épouse avait pu te faire un coup de ce genre. Dix années durant lesquelles tu as pu te faire mille et un films. Te trouver mille et une explications pour justifier ta si violente réaction. Pour finalement en conclure que tu avais bel et bien été idiot. Tu aurais du continuer d'avoir la même confiance en elle qu'à vos débuts. Tu n'as commencé à t'imaginer que tu finirais par la perdre que lorsque vos disputes ont voulu vous éloigner l'un de l'autre. De plus en plus au fil du temps qui passait. Sans doute qu'une grande partie de cet éloignement n'était que dans ton imagination. Mais tu t'es laissé avoir malgré tout. T'as eus peur de la perdre alors tu as enchaîné les conneries et les pas de travers qui étaient réellement susceptibles de la faire fuir. Tu ne sais pas pourquoi tu as à ce point été idiot mais tu l'as bel et bien fait. Et tu as eus dix ans pour réaliser que Marybeth serait toujours là pour toi, d'une façon ou d'une autre. Elle a largement eut le temps de te prouver qu'elle était vraiment prête à tout par amour pour toi. Prête à remuer ciel et terre pour te faire sortir de prison aussi rapidement que possible. Parce qu'il était apparemment intolérable et insupportable pour elle, de vivre sans toi à ses côtés. Maintenant que tu le sais plus que jamais et que tu ne peux plus avoir le moindre doute, tu vas avoir tout intérêt à te tenir à carreaux. A vrai dire, tu n'avais aucune intention de merder de nouveau comme tu l'as fait une fois, une seule. Mais une fois de trop.

Après deux étreintes des plus torrides, vous parvenez enfin à vous détacher l'un de l'autre. De façon temporaire, bien sûr. Et sans manquer de vous faire d'autres magnifiques déclarations d'amour. A tel point, qu'elle semble presque être en train de te demander en (re)mariage Mary. Si tu t'amuses et la taquines dans un premier temps, assez vite tu réalises qu'elle est sérieuse. Elle te le confirme plus clairement encore. Et toi, tu ne peux qu'afficher un sourire globalement démesuré alors que tu la regardes, les yeux pétillant d'un amour certain. D'un amour démesuré. Et si on s'arrangeait pour faire ça pour ton anniversaire ? Qui sera également votre anniversaire de mariage, bien entendu. D'ordinaire, à l'occasion de ce double anniversaire, vous allez vous perdre une semaine complète dans votre petite cabane perdue en pleine forêt. Cette fois ci, vous devriez pouvoir faire une exception en organisant un second mariage en petit comité. A vrai dire, ça ne pourra qu'être en petit comité, compte tenu du fait que beaucoup vous ont tout naturellement tourné le dos après tes agissements. Et tu ne peux pas tellement leur en vouloir dans le fond. Bien des gens refuseront désormais d'être vu en ta compagnie. Ou même, que leur nom soit associé au tien. Tu n'oses d'ailleurs pas encore demander à ton épouse comment elle a pu continuer dans son milieu, en sachant qu'elle portait le nom d'un meurtrier. Tu te doutes qu'elle a bien galéré. Elle n'a pas eut à te le dire pour que tu le devines. Elle qui a veillé à ne jamais trop t'en dire par peur, forcément, de t'inquiéter. Elle ne voulait pas que tu penses à autre chose qu'à ta prochaine libération.

Tu lui offres un nouveau sourire quand elle confirme que tu vas retrouver bien plus que votre canapé. Tu as une hâte relativement insensée dans le genre. Hâte de te perdre dans votre appartement; Mais surtout, contre le corps de ton épouse que tu passeras assurément la soirée, la nuit, le week-end, à serrer contre le tien. A câliner aussi fort que possible, non stop. Le baiser qu'elle vient te voler est rendu au centuple. Avec plus de sensualité et d'ardeur encore. De quoi faire s'emballer de nouveau ton palpitant. Avant que vous ne trouviez enfin le courage de vous détacher une nouvelle fois l'un de l'autre. T'es presque essoufflé tant l'effet a encore une fois été saisissant. Sur l'ensemble de ton être, de ton corps, de ton coeur, de ton âme. Tout comme elle, tu quittes temporairement la voiture pour pouvoir aller te perdre de nouveau à l'avant. Tu fronces les sourcils quand elle retire son chemisier et t'apprêtes à lui faire un petit commentaire, quand elle te demande ta veste. Ton visage se détend aussitôt. Assez pour afficher un sourire. Je préfère ça ! Que tu ne peux t'empêcher de ronchonner en te redressant le temps d'ôter ton cuir pour le lui tendre. Tu la trouves tellement sexy quand elle porte un vêtement à toi. Avec ses cheveux en bataille, ses jambes et ses pieds nus. T'as le coeur qui se serre à cette vision de rêve. De. Rêve ! J'ai l'impression de te revoir quand t'avais vingt ans. Les cheveux au vent, la petite robe bohème et les pieds nus quand on se rendait à la cabane ... Que tu ne peux t'empêcher de commenter d'ailleurs. Ta main retrouvant le côté de son visage. Caresse du revers de tes doigts, déposée sur sa joue délicate.
FRIMELDA



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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Sam 30 Nov - 6:44


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Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Faut dire qu'à votre époque, tout était différent. Pas d'internet, ni de smartphones. Pas de communications ni d'effusions à tout va. Vous étiez plus discrets à l'époque. Plus réservés. Ton enfance était des plus douces. Certes vos parents travaillaient d'arraches-pieds, certes vous n'aviez pas grand choses. Mais à manger dans vos assiettes, l'amour d'une famille, la sécurité d'un toit au dessus de vos têtes tout ça vous l'aviez. Tu n'as jamais été une enfant à plaindre. Même si vos parents travaillaient beaucoup, tu avais Oliver et Kenneth ainsi que le reste des gosses du quartier. Vous formiez une petite bande joyeuse ensemble, et dans le fond vous ne vous êtes toujours pas séparés. Car ce sont ces personnes là qui sont restées à tes côtés pendant le procès. Vos vrais amis à Kenn et toi. Ceux vous ayant toujours connu. Ceux sachant que ton mari n'éteindrait pas la vie d'autrui sans bonnes raisons valables autres que sa jalousie. Car tu sais que ton homme est passionné. Qu'il n'a jamais supporté l'idée que tu puisses un jour l'abandonner pour un autre. Jamais, tu préférerais mourir. Mais cela, il n'a jamais su l'entendre. Enfin, pas jusqu'à maintenant. Car si ces années de prison ont su faire une chose, c'est vous rapprocher.

T'étais cette gosse insouciante, naïve. Cette jeune femme aux cheveux blonds au rire cristallin et toujours prête à soigner les bobos. Combien de fois t'as eu Kenneth entre tes mains? Combien de fois ton coeur s'est affolé pour tambouriner furieusement dans ta poitrine? Lors de ce jour de fête nationale tu pouvais plus résister. Fallait que tu lui dises, que tu lui fasses comprendre que tu ressentais quelque chose de beau pour lui. Quelque chose de fort. C'est finalement ton mari qui t'as embrassé sous ce saule pleureur. Ton époux qui s'est voulu patient et mesuré alors que tu ne rêvais que d'une chose Mary, c'était de lui appartenir. De vous marier tous les deux, de pouvoir partager le même toit. Unir vos corps l'un à l'autre et enfanter comme tous les couples de votre époque avaient l'habitude de faire. C'est bête à dire, mais t'aspirais à être madame tout le monde. Épouse appliquée, chaleureuse et dévouée. Toujours présente pour préparer le repas et dresser la table. Toujours câline lorsqu'il s'agit de se lover l'un  contre l'autre pour se ronronner des mots tendres. Prête à éduquer les gamins que tu viendrais pondre parce que toi être maman, c'était quelque chose qui te tenais réellement à cœur. Et tu t'es brisée à chaque fois que ce vœu s'est éloigné de toi un peu plus. Tu t'es vue enchaîner fausses couches sur fausses couches. Vous aviez beau essayer, t'étais trop faible. Trop fragile pour ne serait-ce qu'espérer passer le second trimestre de grossesse sans perdre le fœtus.

Vingt-huit ans. Les noces de Nickel. Celles que t'es prête à offrir à ton mari si celui-ci se veut dans la partie. Vingt-huit ans de mariage bientôt, une éternité à tes yeux. Une vie enterrée, une autre prête à commencer à l'instant. Tu trouves l'instant parfait pour renouveler vos voeux, vous montrer toujours plus amoureux alors que vos corps reprennent peu à peu leurs souffle après des étreintes folles faisant battre vos myocardes à tout rompre dans vos poitrines. Il faut dire que t'as eu dix ans pour y penser. A cette manière de vous retrouver. T'es prête à aller dans cette petite cabane, même habillée d'un sac poubelle si cela lui chante pour lui promettre à nouveau de l'aimer envers et contre tout. Lui jurer ta fidélité et ton amour jusqu'à la fin des temps. Car même la prison n'a su avoir raison de vous. Vous avez survécus à ces parloirs désagréables où les autres prisonniers pouvaient parfois lorgner ouvertement contre tes courbes pourtant recouvertes. Tu ne t'es jamais laissée allée à la moindre indécence au parloir bien au contraire. Mais un homme reste un homme. Et un homme derrière les barreaux s'affame, tu as eu l'occasion de le voir avec ta moitié une fois par an au cours de cette dernière décennie lorsque vous vous offriez une heure de sauterie pour l'anniversaire de ton cher et tendre. Ta manière de lui prouver que tu avais changer. Que tu étais prête à prendre des risques, à tout foutre en l'air pour son bien être. Tu lui as promis de le sortir de là et tu as tenu ta promesse Mary. Il n'aura fallu que dix ans pour qu'il puisse sortir de sa cage d'acier.

Alors que tes mots haletants de cette jouissance résonnant dans tes muscles résonnent dans l'habitacle de la Chevrolet, c'est un sourire démesuré qui vient étirer les lèvres de ton Kenneth. Rapidement rejoint du tien lorsque ton époux susurre l'idée de renouveler tout cela le jour de ton anniversaire arrivant à grand pas. Il faut dire que cette dernière décennie tu n'as jamais rien demandé pour ton anniversaire. Tu te contentais des jours de parloir lorsque cela tombait miraculeusement sur le jour de ta venue au monde. Autrement tu te contentais de quelques minutes au téléphone en noyant ton chagrin dans une bouteille de vin hors de prix juste après en frôlant le comas éthylique contre le parquet de votre salon. Ta souffrance, tu l'as traversée seule. Tu l'as passée sous silence. Pour être présente pour lui, pour lui rendre tout ce qu'il a sacrifié pour toi. Sa carrière, sa liberté, sa vie. "Ton idée est des plus parfaites." Que tu ronronnes fièrement en appréciant les dernières minutes d'étreintes vous étant offertes avant de reprendre la route. Le reste de vos parents encore en vie, ton frère, sa nouvelle femme et son petit. Alan et Abbigail enfin devenue une belle et fière jeune femme. 'Lyn. Susan et qui sait son tatoué dont elle ne cesse de te parler. Tu te fiches de qui peut être présent, tant que ton âme sœur est là et qu'elle ne te quitte plus. Certains vous ont déserté après avoir apprit pour Kenn. Bon débarras. Tu n'as que faire de ces fausses personnes et à présent tu les écrases sous la pointe de tes louboutins.

Vous regagnez les sièges avant en rêvant à votre appartement. Douce pensée que de revoir ton homme retrouver son chez lui après une si longue absence. Certes t'as pris soin de conserver les lieux un maximum, t'as cependant eu le loisir de donner un coup de jeune à vos murs pour un nouveau départ. Chaque pièce un nouveau polaroid glissé dans la lettre que tu lui envoyais toutes les semaines. Tu ne veux pas le voir perdu, bien au contraire. Alors t'évoques toutes ces choses que vous aller retrouver. T'énumères joyeusement. C'est en gagnant ton siège conducteur que tu te débarrasses de ton chemisier dont tu es bonne à repiquer les boutons pour l'envoyer voler sur la banquette arrière. Ni une ni deux, c'est avec le sourire des plus angéliques que tu quémandes le cuir de ton époux, toutes quenottes dehors pour l'amadouer. Son visage subitement durcit devient doux et souriant, apaisé presque alors que tu te veux un minimum pudique quand même. "Voyons!" Que tu souffles en roulant des yeux. Comme si en dix ans t'étais devenue une incontestée de l'exhibitionnisme. Se dégageant rapidement pour se défaire de sa veste tu viens t'habiller de cette dernière en refermant fièrement la fermeture éclaire jusqu'à un niveau décent de ton décolleté pour toujours plus attirer les yeux de ton amour. Il commente, rêvasse en passant sa main tendrement sur ta joue alors que le contact s'allume de la Chevrolet sous tes pieds nus. "Je n'ai pas tellement changé mon amour. Je suis devenue plus féroce lorsqu'on en vient à te protéger c'est tout." Que tu commentes avant de lui voler un dernier baiser.

Marche arrière enclenchée, cheveux volants au vent, vous vous élancez à nouveau en direction de new-york et de votre petit chez-vous. Il te tardes de le voir (re)découvrir votre appartement. Ce train aisé que vous aviez en surfant sur les innovations et les technologies. Nouvelles télévisions, téléphones, cuisine suréquipée, salle de bain refaite, chambre des plus confortables. Ta position de courtière t'as offert bien des privilèges en une dizaine d'années. Ça sert, d'être une calculette sur pattes. Petit à petit tu t'engouffres vers la bretelle ramenant vers la grosse pomme sur laquelle tu n'as plus que quelques kilomètres à parcourir avant d'atteindre le quartier le plus proche du votre. Nouvelle cancéreuse entre les lippes, tu te mets à chantonner alors que la radio passe l'un de ses vieux hits de l'époque. Tu meurs d'envie d'entendre Kenneth grattouiller sur ta guitare acoustique l'attendant patiemment depuis tout ce temps. Une toute petite demie heure vous sépare de votre garage, les bouchons inclus. Hauts les cœurs Mary, tu n'as jamais été si prête du but. Ton regard analyse la circulation, tu te ranges sur la file de droite pour prendre l'embouchure hors de la trois voies. Petit à petit, votre vieux tacot s'offre un petit voyage à travers les nouvelles rues de la grosse pomme. Quinze minutes tout au plus avant que vous n'arriviez chez vous. "Tu vois, je t'avais dis à quel point ces changements étaient ridicules!" Que tu t'énerves lorsque tu te retrouves déviée par de nouveaux travaux dont tu n'as pas eu connaissance. T'es puérile, la parfaite employée de l'upper-east side. Tu te renfrognes légèrement, le pieds sur l'embrayage et l'accélérateur alors que tu te retrouves bloquées à quelques blocks de votre nid douillet.

(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Dim 1 Déc - 17:15


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les Snyder
Rien ne te prédestinait à, un jour, devenir un tueur. A ôter la vie comme tu as finis par le faire, sous un excès de rage et de jalousie. Tu n'as pas supporté de voir ton épouse au bras d'un autre homme. Tout était réunit ce fameux soir, pour que tu craques comme tu l'as fait. Quand bien même, encore aujourd'hui, tu es conscient que rien ne justifiait tout à fait ton geste, t'es incapable de réellement t'en vouloir. D'autant plus que son ex femme elle même, n'avait que des mots durs pour celui qui avait été son époux. Dans le fond, tu n'as rien fait d'autre qu'éliminer une vraie merde. Tu n'iras certainement pas jusqu'à dire que c'était vraiment la chose à faire. Mais tu n'as pas de raison de t'en vouloir, non plus. Quant à ton épouse elle même, tu ne sais pas vraiment où elle en est de son processus d'acception -ou non-. Tu ne sais pas si elle est finalement passée outre ou si encore aujourd'hui, elle t'en veut d'être allé si loin. D'être allé trop loin. Tu as ôté une vie. Il y a forcément de quoi t'en vouloir, même si tu ne t'en veux pas toi même. T'es conscient de l'horreur de ton geste, bien sûr. Il y avait bien du sang sur tes poings ce soir là, quand les flics t'ont attrapé et embarqué. Et les phalanges bien endolories alors que la conscience te revenait enfin. Que tu réalisais tout à fait ce que tu venais de faire et la punition qui allait forcément suivre. Ton seul regret dans cette histoire, reste évidemment l'éloignement physique que tu as ainsi imposé à celle que tu aimes. Éloignement dont tu n'as toi même que trop souffert, sans surprise. Vivre sans sa moitié est relativement compliqué ... Pour ne pas dire impossible.

Forcément que tu as envie de croire que vous allez maintenant réussir à aller de l'avant tous les deux. Vous qui êtes faits pour avancer ensemble. Vous qui êtes faits pour vous aimer jusqu'à la fin des temps. Tu le sais que jamais plus rien ni personne ne saura vous séparer tous les deux. Ce n'est qu'une question de temps avant que les choses ne se confirment. Le temps pour toi de retrouver tant bien que mal ta place dans sa vie, à ses côtés, dans cet appartement qui est le votre quand bien même il a évolué depuis le temps. Tout comme elle d'ailleurs. Tu peux déjà les constater les changements qui ont opérés chez elle. Elle te semble avoir beaucoup plus de caractère qu'à cette autre époque. Tu ne sais simplement pas encore tout ce que ça va changer pour toi et pour vous. Tout ce que cela peut bien impliquer. Mais tu auras le temps de le découvrir par toi même de toute façon. Vous ne vivez là que vos retrouvailles pour l'instant. Et potentiellement votre re-mariage. Le jour de son anniversaire qui sera également votre anniversaire de mariage. Tu as manqué ses dix derniers anniversaires, il est grand temps que tu changes ça. Que tu fasses en sorte de lui rendre au centuple tout ce qu'elle même a pu t'offrir. Parce qu'elle t'a beaucoup offert et apporté au fil des années. Bien plus que tu ne pourras jamais lui rendre, t'en es bien conscient. Tu tenteras pourtant. De toutes tes forces. Parce qu'elle mérite ça et bien plus encore, évidemment. Ca fait un paquet d'anniversaires que j'ai à rattraper. Que tu lui fais remarquer d'une voix tendre. Sans être bien certain de savoir comment tu vas t'y prendre, malheureusement. Tu sais juste que tu vas devoir te pencher sur la question.

Parce que tes anniversaires à toi, ont été à la hauteur même quand tu te trouvais enfermé derrière les barreaux. Elle a fait en sorte de vous offrir de longues minutes rien que pour vous. Tous les deux, à vous aimer tellement fort, à vous aimer tellement ... Bestialement. Parce qu'une année entière sans la toucher, c'était forcément trop. Une année sans sexe, c'était relativement peu supportable. Mais que t'as du apprendre à supporter malgré tout. Une heure par an, durant laquelle tu ne te décollais pas d'elle. Pas une seule seconde. Pas d'un seul centimètre. Vous vibriez de plaisir et d'extase l'un contre l'autre, l'un dans l'autre. T'étais transis d'amour et d'envie. Comme tu l'as encore été au cours de ces deux folles étreintes, dans votre voiture. Incapables que vous avez finalement été de vous retenir. Enfin vous parvenez à vous détacher l'un de l'autre. De façon temporaire. Le temps d'atteindre enfin votre appartement. Installés l'un à côté de l'autre, à l'avant de la voiture. Tu ne te fais pas prier pour lui tendre ta veste quand elle te la demande. T'es ronchon puis soulagé de la voir installer et refermer ta veste en cuir pour dissimuler son corps à moitié nu. Ce soutien gorge de dentelle que tu n'as pas encore eus l'occasion de voir disparaître de son corps si parfait. Tu ne réponds rien à sa réponse courte et te contente de la dévorer du regard. Toujours plus. Fasciné et amoureux comme au premier jour, bien entendu. Alors t'as quand même un peu changé. Je ne t'ai pas connu féroce. Que tu lui fais doucement remarquer. Tu ne sais pas encore ce que ça peut donner. Tu n'as eus l'occasion de la voir se battre que pour toi. Tu ne sais pas ce qu'il peut en être le reste du temps.

Vous reprenez finalement la route. Le silence entre vous se veut simplement paisible et des plus doux. Tu affiches un petit sourire tendre à chaque fois que tes yeux se perdent sur le profil des plus parfaits de ton épouse. Qui est relativement concentrée sur la route. Quand elle ne chantonne pas sur les chansons diffusées à la radio. De vieux hits de votre jeunesse. Mais tu te fous pas mal des musiques qui passent à la radio. Tant t'es surtout concentré sur elle et sa voix des plus douces. Qui continue de te ramener bien des années plus tôt. Quand elle chantait sur les quelques accords de guitare que tu laissais entendre. Elle a toujours la même voix douce et suave. Celle qui te faisait frissonner à l'époque et qui te fait toujours le même effet aujourd'hui. Mais peu à peu, tu la sens se fermer et se renfrogner. Alors que les routes se font de plus en plus encombrées à mesure que vous vous rapprochez de chez vous. C'est le principe même des grandes villes et la raison pour laquelle tu préférais bosser non loin de chez vous pour faire les trajets à pieds. En transports en commun quand c'était nécessaire. Sur ta moto quand vraiment il te fallait te déplacer plus vite. Tu n'utilisais vraiment votre voiture que lorsque vous quittiez justement la ville. Souvent, pour vos petits week-ends dans votre cabane perdue en pleine forêt. Le reste du temps, toi aussi, tu n'étais que trop las de ces bouchons. Toi aussi, tu as parfois ronchonné dans ta barbe. Et à tous les coups, c'est Mary qui se voulait délicate en posant simplement une main sur ta cuisse pour t'apaiser.

Mais aujourd'hui, c'est elle qui peste et qui perd patience. De quoi te surprendre vraiment. De plus en plus. On est bientôt arrivés Mary, c'pas si grave. Que tu tentes de lui faire remarquer avec douceur, le regard rivé sur elle. En réalité, tu ne sais pas du tout ce que tu peux faire ou dire pour t'assurer qu'elle ne s'emporte pas davantage. D'autant plus que vous avez tout le temps du monde pour arriver à bon port. Tout le temps du monde pour pouvoir de nouveau profiter l'un de l'autre et de ces retrouvailles tant attendues. Toi, tu prends surtout le temps d'observer les environs maintenant. De voir par toi même tous les changements qui ont pu s'installer de ci et de là. T'es surpris par l'ensemble. Tu ne pensais pas qu'en dix ans, tant d'évolution dans une si grande ville, pouvait être possible. C'est pourtant le cas. Tu ne reconnais pas grand chose. C'est à ton tour de te renfrogner quelque peu alors que tu constates la disparition de certains commerces que vous fréquentiez à cette autre époque, tous les deux. Tu le savais pourtant, que tu allais être étonné par l'étendu des changements dans la ville. Mais tu t'es surtout focalisé sur les changements de votre appartement, que tu n'as pas encore eus l'occasion de constater de tes propres yeux. Je te proposerais bien de te garer dans un coin pour qu'on termine à pied. Mais j'ai bien l'impression qu'il n'y a pas même une petite place disponible. Que tu constates en même temps que tu le dis.
FRIMELDA



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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Mar 3 Déc - 3:23


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Il fallait que tu changes. Pour lui, pour vous. Mais pour toi surtout. Le moment était venu pour toi d'ouvrir les yeux sur les yeux sur la noirceur du monde. Non Mary, les gens n'étaient pas tous infiniment bons comme Kenneth ou Oliver. Combien de fois ces derniers t'ont rappelés d'être sur tes gardes? De te méfier? Tu les prenais pour ces enfants qui crient tellement au loup qu'au final tu as fini par oublier. Ne plus les croire. Combien même ils étaient plus vieux, qu'ils avaient déjà eu l'occasion de tomber sur des personnes pas franchement fréquentables. Encore moins nettes. Il aura fallu qu'tu te fasses droguer sans le moindre consentement de ta part bien évidemment, traînée comme une vulgaire poupée de chiffon usée. Tu titubais, t'avais l'impression que tes sens devenaient hors de contrôle. Ta vue s'est rapidement brouillée, tes oreilles se sont mises à vrombir. Le sens des réalités? Pareil totalement envolé. Enfin t'as quand même réussi à faire remarquer à ton ""ami"" que ton chez toi c'était pas franchement par là. Sa poigne autour de toi s'est appuyée jusqu'à ce que cela te fasses mal et il t'as tiré un peu plus fortement. T'as pas vraiment de souvenirs, uniquement des bribes. Tu te souviens de sa voix à ton mari, te hélant par l'arrière. Comment t'aurais fini s'il n'avait pas été là? Si tu ne l'avais pas croisé sur le chemin du retour à la maison, lui qui finissait une longue journée de chantier. T'aurais peut-être bien pu disparaître ou pire, être retrouvée raide comme la justice par la rigidité cadavérique. T'en sais rien, personne ne sait ce qui pouvait bien se passer dans la tête de ce psychopathe.

Il a cogné, si fort que son visage ne ressemblait plus du tout à ses photos présentes sur sa carte d'identité ou son permis de conduire. T'as eu l'occasion de voir les clichés au jugement, forcément mit en évidence pour persuader le jury que l'homme de ta vie était un monstre dénué d'âme et d'empathie. Pourquoi aurait il défendu sa femme après tout si tel était le cas? Toi aussi t'as pris des coups. T'as été remise en question jusqu'à ce que tes tests sanguins reviennent positifs à un dérivé du ghb. Tu n'étais pas consentante. Tu voulais juste remonter le moral à un ancien collègue, t'assurer que malgré son divorce il tenait bon. T'as voulu aider ton prochain, être une personne bien. Tu croyais en dieu à l'époque, enfin votre génération était plutôt croyante il faut dire. Les traditions, tout ça. Maintenant tu n'crois plus en ces conneries. Il n'y a aucune force supérieure, aucune justice si ce n'est celle que tu t'octroies toi même. Tu veux quelque chose? Prend le. La loi du plus fort est venue te heurter comme un train. De plein fouet. Marche ou crève. T'auras mis le temps avant de te relever. Toute sa première année d'enfermement pour dire vrai. Les premiers mois étaient les plus compliqués. Tu n'étais qu'une épave contenant tant bien que mal ses larmes pour ne pas craquer. Ne pas montrer le moindre signe de faiblesse. Ne plus t'effondrer. T'as brûlé ton joker cette soirée là, t'as changé vos vies pour le pire et ce pour bien des années.

Ton corps aussi s'est remit petit à petit des sévices que tu lui as infligé en t'entêtant à vouloir tomber enceinte. Donner un enfant à ton homme pour le combler. Former une belle famille aimante c'était pas non plus prévu pour vous faut croire. Trop faible que t'étais, rejetant embryons après embryons. Fausses couches sur fausses couches. T'as pas eu le choix que d'abandonner l'idée, de donner raison à ton mari lors d'une grave conversation un peu avant qu'il ne devienne sauveur et meurtrier. Vous étiez assis autour de la table de cuisine, tu pleurais à chaude larmes en l'écoutant. Tu sanglotais, ça aussi t'as été longuement incapable de l'accepter. Ton incapacité. Pourquoi vous? Vous étiez parfaits, votre situation était tout à fait enviable. Un joli logement, un mariage parfait, deux travail plutôt agréables pour l'un l'autre. Mais toi tu rêvais de poupons, d'amour à donner. De ventre arrondi et de gazouillis. Lorsque ton homme s'est fait emprisonné, t'as eu la réponse finale à tout ça. Parce que t'étais persuadée pouvoir réussir à le faire changer d'avis à l'usure. Que s'il n'avait pas été enfermé tu aurais patienté quelques années avant de revenir à la charge et lui demander de te faire un enfant le plus sérieusement du monde. Au lieu de ça vous vous êtes clairement tirés une balle dans le pied scellant votre avenir à deux comme tel jusqu'à la fin de vos jours. Vous êtes bien trop vieux pour ça, l'adoption vous sera refusée aux vues du casier judiciaire de ton cher et tendre. Jamais on ne t'appellera "maman", jamais tu ne pourras connaître la fierté qu'un parent ressent en voyant son petit grandir. S'épanouir.


Vous avez tous les deux regagnés vos places originelles et c'est habillée du perfecto de ton amoureux que tu reprends finalement la route avec les cheveux aux vents. "Tu aurais dû me voir écraser tous ces chiens de la casse du boulot un par un." Tu commentes amusée alors que Kenn te fait remarquer que féroce n'était pas vraiment un adjectif que l'on pouvait utiliser à l'époque pour te qualifier. "Leurs sales tronches déconfites lorsque j'ai grimpé les échelons pour finalement faire partie de l'élite." Que tu t'amuses à ajouter en te régalant du souvenir de leurs visages dégoûtés à chaque promotion que tu recevais. "Ta petite calculette a su assurer!" Ronrons que t'adresses pour finalement te mettre à chanter le coeur tout à fait léger. L'air frais, les rayons froids du soleil hivernal, le parfum de ton homme sur ta peau... Il n'y a rien à dire, cette journée est la plus belle que tu as eu la chance de vivre en une décennie Mary. La Chevrolet quant à elle file, prend embouchures sur embouchures pour finalement arriver dans les rues bondées de la grosse pomme. Quinze minutes devraient être suffisantes, enfin, si la foule de voiture se veut coopérative et non une épine dans ton pied. Tu ne manques pas de t'emporter un peu, jures contre un chauffard coupant la file à tout va. Et un taxi, un utilitaire et tu manques d'adresser un magnifique majeur à un conducteur de bus quelque peu impatient. Non rien à dire, t'es franchement pas zen alors qu'il te tardes plus que tout de faire (re)découvrir votre appartement à Kenneth. Vous enfermer pour de bon dans votre bulle pour ne plus en sortir avant un long moment.

Il est plus qu'adorable l'homme de ta vie lorsqu'il tente de t'apaiser. Autrefois c'était ton rôle lorsque lui pestait au volant de votre voiture lors d'un trajet retour de votre petit nid douillet forestier. "Désolée. J'suis juste vraiment impatiente de regagner la maison." Que tu lui souffles tendrement en plongeant ton regard dans le sien. Bordel que tu pourrais lui voler tous les baisers du monde que ça ne suffirait pas à te rassasier. Kenn suggère l'idée de te garer, mais aucune place ne semble disponible à pertes de vues. "Pas besoin, regarde là-bas!" Ta voix monte d'un ton dans les aiguë tant t'es excitée de voir la haute tour d'appartements où vous vivez. Direction le garage toujours autant concentrée sur la route qu'il ne se peut pour les derniers kilomètres tu te veux patience au possible et finalement après quelques minutes à stagner à l'arrêt tu finis par t'introduire dans la descente vers le parking privé de votre résidence. Un coup de badge, la barrière relevée, le moteur de la voiture se coupe une fois parfaitement garée à votre espace juste à côté des bébés de ton homme à deux roues. Elles n'ont pas bougées depuis tout ce temps, leurs fidèles draps de protections toujours en place et légèrement poussiéreux si tu peux te le permettre. Tu récupères tes clefs, les affaires à l'arrières que tu "ranges" dans ton sac à main avant "T'es prêt?" Tu questionnes, un regard doux au moins autant que ton soprano ne se veut caressant. Tendre. Un baiser amoureux déposé tout contre ses lippes, t'emboîtes le pas et t'extirpes de votre vieux tacot pour regagner l’ascenseur. Ton myocarde bat à tout rompre, tes doigts sont mêlés aux siens. Il est là Mary, plus que quelques minutes. Un bref voyage dans cette cabine étriquée.

Puis votre foyer. C'était dur de ne plus l'y voir, d'être hantée par ces fantômes du passé. Ton homme et sa tasse de café encore fumante et la clope allumée. Ces dimanches passés sous les plaids devant la télé. Ces bains qui duraient des heures où vous vous loviez dans les bras l'un de l'autre pour ne pas s'en séparer. Enfin tout ça vous est rendu, vous allez
pouvoir vous retrouver.



(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 3 Empty Mar 3 Déc - 21:50


somewhere only we know
les Snyder
Ce n'est finalement pas une si mauvaise chose que ça, vous ne soyez pas devenus parents tous les deux. C'était peut-être écrit quelque part, que vous n'étiez pas faits pour ça, en fin de compte. Et ce, malgré votre féroce envie de le devenir ensemble. Envie de fonder une belle et parfaite petite famille typiquement américaine. Vous pensiez dur comme fer que vous auriez au moins deux enfants ensemble. Un garçon et une fille, deux garçons ou deux filles, ça vous importait fort peu. Vous pensiez juste à avoir des enfants ensemble. A tout prix. Et le temps est passé. Les galères ont commencés. Les échecs se sont ajoutés les uns aux autres, les uns après les autres. De deux enfants, vous êtes passés à un seul. Un enfant qui serait votre petit miracle à tous les deux. Que vous sauriez aimer forcément très fort. Trop fort. Le temps a continué de filer. Ajoutant des fausses couches après les fausses couches. C'était à chaque fois plus terrible. Et en même temps, presque normal. Si la première fois elle a été prise d'une terrible panique quand elle a perdu une grande quantité de sang, à la fin ça semblait presque banal. Avec les montées de fièvre et les heures d'hospitalisation. A chaque nouvelle grossesse, un peu moins d'euphorie, un peu plus de prudence avant de vous emballer. A la fin, vous étiez presque certains de l'issu final, dès la confirmation des grossesses. Pour finalement voir votre mariage se mettre sur pause le temps de dix interminables années. C'était définitivement écrit quelque part que vous ne deviez pas avoir d'enfant. Qu'une telle pause finirait par s'imposer à vous à un moment ou à un autre. Et que toi, tu ne pourrais donc pas tout à fait assumer et assurer ton rôle de père dans la vie de ton enfant.

En dix ans, t'as largement eus le temps de te faire à l'idée que tu ne serais jamais père. A tel point, que la question ne se pose plus vraiment entre vous. Vous n'avez jamais plus abordé la question. T'as accepté l'idée et t'es presque soulagé de ne finalement pas être devenu part. S'il est écrit quelque part que c'est rien que tous les deux que vous allez poursuivre votre vie, ça te convient. Vous vous aimez si fort, que ça ne peut que fonctionner et que ça ne peut qu'être aussi bon encore longtemps. Toujours. C'est que tu n'as aucun mal à t'imaginer sur votre terrasse, installés dans de stupides rocking-chairs, plaid sur les jambes, cheveux blancs pour elle comme pour toi et surtout, main dans la main. Une image certainement que trop fleur bleue et assurément stupide. Mais une image qui te plait largement à toi. Et qui, tu n'en doutes pas vraiment, plaira tout autant à celle que tu as épousé il y a un paquet d'années maintenant. Et avec qui tu vas vivre de la sorte encore bien longtemps. Plusieurs autres décennies, à n'en pas douter. Parce que votre mariage fonctionnera toujours à merveille, tu n'as aucun doute là dessus. D'autant plus que vous venez de prévoir de renouveler vos voeux. Comme une confirmation de votre amour fou. Comme une façon de vous relancer pleinement dans votre vie à deux. Un semblant de renouveau pour vous qui vous êtes manqués pendant dix interminables années. T'es prêt à vivre de nouveau à ses côtés. Prêt à te mouler pleinement à elle pour retrouver la place que tu as à moitié perdu pendant une décennie entière. Tu le sais que tu devras sans doute faire quelques efforts. Mais pour elle, t'es prêt à tout. Et ça ne date pas d'aujourd'hui.

Et pour le coup, il va vraiment te falloir t'adapter. C'est ce que tu penses un peu plus sérieusement encore, quand tu l'entends cracher quelques mots froids et à la limite de l'incorrect, pour parler de ses collègues. Tu te permets un regard des plus surpris pour le coup. Tu ne sais que répondre alors tu ne dis rien et te contentes de l'observer en silence. T'es fier d'elle, pour sûr. Et en même temps, tu peines encore à assimiler toutes ces info et les images que t'es soudainement en train de créer dans ton esprit, de ta chère et tendre. C'est compliqué pour toi d'imaginer ta douce et délicate Marybeth, dans le rôle d'une working girl affamée et virulente. Je sais pas si je suis fier ou effrayé. Que tu finis quand même par commenter, non sans un sourire des plus tendres pourtant. Parce que t'es fier, forcément. Il ne peut en aller autrement. En revanche, t'as encore du mal à l'imaginer dans ce rôle de femme sûre d'elle qui n'éprouve aucune gêne à aller de l'avant, à travailler dur et à rafler toutes les promotions. Elle était beaucoup trop effacée, par le passé, pour seulement oser espérer obtenir la moindre promotion. Elle se laissait même beaucoup trop marcher sur les pieds, à ton goût et à celui de son frère. Vous avez tenté à maintes reprises de le lui faire remarquer quand vous étiez jeunes. Lui dire et lui répéter qu'elle ne devait pas se laisser faire. Qu'il lui fallait garder la tête haute, prendre confiance et à ne pas reculer dès qu'une personne tentait de prendre le dessus sur elle et sa trop grande gentillesse. Dans le fond, c'est logique qu'elle ait connu cette évolution en ton absence. Tu as cessé d'être là pour la surprotéger. Il a fallut qu'elle apprenne à le faire toute seule.

Tu continues de la découvrir Mary. Maintenant dans sa façon de conduire. Elle se veut nerveuse et impatiente sous ton regard que t'es bien incapable de détourner d'elle. Tu finis même par grimacer quand tu l'entends jurer et la vois lever un majeur en l'air. Je rêve ou t'es carrément plus virulente que moi à l'époque ? Que tu ne peux t'empêcher de demander/commenter, très sérieusement. Tu ne doutes pas que tu vas aller de surprise en surprise pendant encore un petit moment. Tu te fais à l'idée. Et tu oses espérer que tu es en train de découvrir le seul changement négatif qui a opéré chez elle en ton absence. A vrai dire, tu ne vois vraiment pas sur quoi d'autre elle aurait bien pu changer. Elle se veut désolée quand elle prétend être simplement impatiente d'enfin arriver chez vous. Tu lui offres un sourire tendre quand elle trouve ton regard du sien et viens de nouveau frôler son visage du revers de tes doigts. On n'est pas à cinq minutes près. On a toute une semaine pour nous. Que tu crois quand même bon de lui rappeler, sur un ton qui se veut lui aussi tout ce qu'il y a de plus tendre. Avant de suivre du regard la direction qu'elle t'indique. Tu as encore bien du mal à te repérer dans ce quartier qui te semble avoir énormément changé en dix ans. L'immeuble dans lequel se trouve votre appartement, est pourtant toujours plutôt reconnaissable. En tout cas, tu penses le reconnaître entre deux autres immeubles que tu n'as pas le souvenir d'avoir connu aussi hauts ni aussi récents. Cette rue a tellement changé. Que tu ronchonnes tout bas.

Elle te semble même beaucoup plus fréquentée qu'à l'époque. La vie du centre ville semble simplement être en train de s'étaler et de s'agrandir pour prendre toujours plus et trop de place. Enfin la voiture s'arrête à hauteur de tes motos. T'es presque surpris de les retrouver là. Elles semblent n'attendre que toi, sous leurs draps qui ont eut tout le temps de prendre la poussière. T'es presque soulagé de pouvoir poser les yeux dessus et de constater, bêtement, qu'elles se sont contentées de t'attendre. Tu remets ton chapeau en place au sommet de ton crâne et récupères ton sac d'affaires, avant de descendre de voiture à ton tour. Pour retrouver Marybeth qui te vole un bref baiser. De quoi te faire sourire alors que tu te contentes d'un hochement positif de la tête pour répondre à sa question. Tout naturellement tu récupères sa main et entremêles vos doigts quand vous vous dirigez vers l'ascenseur. Dans lequel ta main libère la sienne pour permettre à ton bras de s'enrouler autour de sa taille fine. Geste presque innocent et sage alors que, au passage, tu viens nicher ton visage au creux de son cou. Tu n'as que trop besoin et envie de profiter aussi fort que possible de son odeur et de sa chaleur. Le temps que l'ascenseur s'arrête à votre étage. Tu la suis sagement, comme si tu n'étais pas certain de te retrouver dans les couloirs de votre immeuble, après toutes ces années. Tu la suis encore quand elle ouvre la porte de votre appartement, pour te laisser entrer le premier. T'hésites, comme si ce n'était plus chez toi. Comme si tu n'étais pas tout à fait certain d'y être le bienvenue. Et pourtant, une fois dans l'entrée, un soupir de soulagement t'échappes. Tu observes les alentours, tranquillement. La décoration a changé mais pas l'odeur reconnaissable entre milles, ni même l'âme de votre logement. La déco te semble plus travaillée, plus féminine et un poil plus chic que par le passé. Parce que tu n'étais pas là pour foutre le bordel et faire remarquer que la déco ne servait à rien, sans doute. J'pensais que j'allais pas m'sentir comme chez moi. Que t'avoues en laissant tomber ton sac à terre et en accrochant ton chapeau au crochet au mur qui semble n'attendre que ça et vos vestes. Il y a toujours un côté chaleureux digne d'une petite maison de campagne, qui se dégage de l'appartement. L'endroit où il fait bon vivre. Le petit cocon douillet pour passer des hivers bien au chaud.
FRIMELDA



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