Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Mar 19 Nov - 19:19
somewhere only we know
Kenneth - Marybeth
« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Il faisait beau ce jour du quatre juillet mille neuf cent quatre-vingt neuf. Les gens étaient joyeux et tout le quartier fanfaronnait comme à son habitude. Le soleil était au beau fixe, les habitants de new-york s'activaient tous aux préparations de la fête nationale avec énormément d'entrain. Tu t'étais levée tôt ce jour là, pour aider ta mère aux fourneaux et préparer les plats pour le pique-nique annuel entre voisins. C'est dès les premières lueurs du jour que tu t'es tirée de tes draps pour commencer à te préparer. T'y avais beaucoup pensé à cette journée, tu savais que les Snyder avaient également leur journée pour les festivités. T'avais réussi à tirer les vers du nez à Oliver pour savoir si son meilleur ami se joindrait à vous. Question stupide, vous fêtiez toujours la fête nationale ensemble depuis toujours. Mais t'étais inquiète. Angoissée à l'idée de ne pas l'y voir. Ton frère s'était contenté de hausser les épaules en roulant des yeux. Ne se doutant de rien lorsque tu lui as tourné le dos le rouge aux joues après qu'il t'ait donné confirmation. Tu t'es fais le plus jolie possible dans ta robe blanche, tes cheveux blonds étaient bien longs à l'époque et tombaient en cascade jusqu'au creux de tes reins. Un ruban noué dans ces derniers virevoltant au gré de la brise tu es venue attendre Kenn' sous les branches d'un saule pleureur après lui avoir glissé à demi-mots de t'y rejoindre.
T'as patienté, encore et encore. Tu t'es dis qu'après tout son amitié avec Oli' devait être plus forte que tout. Que sa loyauté envers ton frère l'empêcherait de te rejoindre pour voir ce que tu pouvais bien avoir à lui dire. Ton myocarde battait à tout rompre, t'avais l'impression de bourdonner de la tête aux pieds tant l'émotion et l'anxiété prenaient le dessus. Puis il y a eu le bruissement des feuilles. Puis ses bras venant enlacer tes hanches. Encore aujourd'hui tu peux jurer qu'à cet instant précis le temps s'est stoppé. La terre a arrêté de tourner, les bruits autour de vous se sont éteints. Les abeilles dans ton estomac se sont apaisées, comme si cela était la suite naturelle des choses. Que vous étiez réellement fait l'un pour l'autre. La sensation de ses lèvres sur les tiennes était la chose la plus douce qu'il t'avais été donné de pouvoir ressentir jusqu'ici. Un sentiment de plénitude, d'avoir trouvé cette partie de toi manquante. La pièce du puzzle venant te compléter. Mais t'étais bien jeune à l'époque et combien même l'officialisation de votre couple il vous fallait être patient, ne serait-ce qu'un tout petit peu, jusque tes seize ans. Vous vous êtes donc aimés sagement en attendant vos noces pour pouvoir vous offrir réellement l'un à l'autre. Parce qu'il voulait faire les choses bien, ne profiter aucunement de toi et ta jeunesse. T'étais sûre de ton choix. Lui, pour toujours. C'est donc un an après que vous vous êtes unis l'un à l'autre pour l'éternité sous l’œil chaleureux de vos proches et amis.
Bientôt vingt-huit années de mariage cet hiver. Dont dix huit passées en sa compagnie et dix dérobées par la plus grosse injustice de votre vie. Tu mets au défi quiconque de ne pas réagir alors que votre femme se retrouve droguée jusqu'aux yeux contre son gré pour se faire emmener par un homme que vous n'appréciez pas. Parce que Kenn' n'avait jamais vu d'un bon œil ton ancien collègue. Le trouvant trop extravaguant, grande gueule et rustre envers la femme à son bras. Il ne s'était pas trompé sur son compte, t'aurais dû écouter les nombreuses mises en gardes de ton mari. T'aurais dû lui faire confiance les yeux fermer, te ranger à son jugement. Car lorsque Kenneth est tombé sur le prédateur au GHB facile et ta carcasse fatiguée la colère en lui est montée en flèche. T'as basculé les fesses au sol pour contempler l'homme de ta vie cogner, et cogner encore celui ayant osé s'en prendre à toi. Il grondait, tonnait des insultes entre deux craquements osseux. Le crâne de ton assaillant s'est vite retrouvé déformé, éclaté. Il aurait été presque impossible de l'identifier si vous n'aviez pas été sur les lieux de la scène de crime. Car il s'est rendu, l'homme de ta vie. Les mains derrière le dos, balancé dans l'une de ses bagnoles de flics alors que t'as été emmenée aux urgences les plus proches, inconsciente. Bien trop fatiguée par la drogue dans ton organisme et le choc.
Lorsque tes yeux se posent sur lui, t'oublies tout. Tout le négatif, l'épreuve de cette décennie passée loin de l'autre. L'absence de sa chaleur, le réconfort de sa présence qui t'as tant manqué pendant tout ce temps. Tout c'qui compte, c'est le présent. L'futur qui vous ouvre ses bras pour vous puissiez r'prendre votre histoire là où vous l'avez laissée. Les choses ont certes bien changées en dix ans. Vous, la ville, vos attentes pour le reste de votre vie. Car cela semble impossible pour vous que de vivre le genre de projets que vous désiriez entreprendre avant l'épisode noir de votre vie. Vous rêviez d'avoir une jolie famille, avec un ou plusieurs enfants qui sait. Mais ton corps n'était pas coopératif à l'époque. Pourquoi le serait-il maintenant? Puis l'adoption vous sera refusée vu l'enfermement de Kenneth. Vous serez deux jusqu'à la fin. C'est comme ça et pas autrement. Comme tu le laisses échapper à ton époux dans un filet de voix mutin alors que tu prends la direction d'un chemin escarpé, vous avez tout le temps du monde pour rattraper ce manque. Tu frissonnes à chacun de ses mots, à chaque centimètre de ses doigts s'insinuant sous ta jupe crayon pour taquiner tes cuisses. Epiderme recouvert de dentelle ne demandant qu'un peu plus de lui, toujours plus. Tu te mords la lèvre pour étouffer les gémissements de satisfaction qui pourrait s'en échapper.
Il ne te faut pas plus de temps que ça pour engouffrer la chevrolet dans un petit chemin à l'écart des regards indiscret, la voiture plongée dans une ambiance tamisée par les feuilles épaisses ses arbres vous dissimulant. Tu ne perds pas vraiment de temps avant d'éteindre le moteur et d'ôter tes talons. Tu rejoins la banquette arrière comme une adolescente, gloussant lorsque tu demandes un coup de main en ce qui concerne ton fessier se frayant un passage entre les deux sièges. Le rire de Kenn' rejoint le tien alors que sa main massive vient pousser le galbe de ton postérieur et aider tes jambes à passer également sans que tu te fasses mal. Faut dire que cette voiture n'est définitivement pas des plus pratiques pour des retrouvailles dans ce genre, tu le concède. Il t'observe de longues secondes, assez pour que ta poitrine continue de battre encore plus fort au rythme de ton cœur frénétique. Mais tu le reconnais bien là, lorsque impatient ton mari gagne tes côtés en remontant les sièges pour vous laisser plus d'espace. Ni une ni deux, t'atterris à califourchon tout contre son bassin non sans une plainte de satisfaction de ta part. Le tissu de ta jupe remonte contre le bas de ton dos, les boutons de ton chemisier sautent un par un. Pas le temps de niaiser. Tu fais voler quant à toi son chapeau, sa veste alors que vos lèvres se dévorent. Vos bouches se possèdent, vos langues s'agacent. L'impatience de l'union se fait sentir alors que tu te mets à danser tout contre ton époux, furieuse. Fiévreuse.
L'une de tes mains quitte la nuque de Kenneth contre laquelle tu te retenais pour filer contre vos bas-ventre. La ceinture de son jean saute aisément, rapidement accompagné du bouton de pantalon et de sa fermeture que t'arrives à ouvrir en grand. Dix ans à ne vous aimer qu'une seule fois dans l'année. Une petite heure que tu payais très cher à l'un des gardiens du centre de détention pour une salle miteuse et une surveillance à la porte. Sans mentionner son silence, évidemment. Tout le temps à la même date, l'anniversaire de l'homme de ta vie. Vous n'avez plus besoin d'attendre maintenant, vous vous êtes retrouvés. Pour de bon. La bosse d'excitation n'ayant cesses que de prendre en importance, tu la délivres du bout de tes phalanges pour en retrouver le contact brûlant. Palpitant contre toi et bien incapable que de lui résister, tu viens l'orienter entre tes cuisses moites. Désireuses. T'as mis fin à vos baisers uniquement pour pouvoir te régaler de son visage déformé par le plaisir alors que tu le guides en toi sans attendre un seul instant de plus. Râles, halètements viennent prendre place dans la voiture couverts par le bruit de la radio continuant de laisser ces vieilles chanson country défiler. Tes cuisses enserrant ses jambes, tes bras retrouvant sa nuque tu le laisses glisser en toi avec une lenteur des plus folles. Appréciant chaque centimètre offert, la moindre once de chaleur te gratifiant de son amour. Tes lippes se perdent contre la peau de son cou. Gratifiant artère carotide et veine jugulaire de tes baisers ou de tendre morsures. Tu ne bouges plus le temps de quelques secondes, juste le temps pour apprécier ce contact profond alors que ton époux se retrouve en toi jusqu'à la garde. Tu frissonnes d'un détail stupide et pourtant. Le plaisir de le sentir sans entraves. Pas de préservatif pour gêner les sensations et t'éviter de vivre une fausse couche en solitaire car pour rien au monde Kenn' n'aurait su se pardonner de te laisser traverser une telle épreuve seule. Tout ça c'est terminé, pas vrai?
Les disputes, les larmes, les ressentiments. La douleur d'échouer, de continuer à espérer constamment. La fatigue de ton corps, des nerfs de ton mari, les disputes à ne plus en finir. La frustration, l'envie, l'hésitation qui rend les choses encore pires. Vous êtes prêts à mettre tout ça de côté, recommencer à zéro, oublier ces rêves enfants. Le premier jour du reste
Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Mar 19 Nov - 20:23
somewhere only we know les Snyder
Tu n'as oublié ni la jolie robe blanche qu'elle portait le jour de votre premier baiser, ni la douceur de ses lèvres, ni la façon timide qu'a eut sa langue de répondre à la tienne, ni même le parfum léger et délicat qu'elle portait. Tu n'as oublié ni son regard timide mais décidé qu'elle a planté dans le tien quand tu t'es approché, ni le hoquet de surprise qui lui a échappé lorsque tu l'as attiré à toi, ni la profondeur de ses yeux bleus lorsque tu t'es redressé, ni même le petit sourire tremblotant à la fin de votre baiser. Tu n'as rien oublié de ce fameux quatre juillet. Vos regards de gamins amoureux qui se planque un tant soit peu quand vous avez rejoint vos familles en tentant encore de faire mine de rien. Ses joues rouges. Son petit geste nerveux qui consistait à se mordiller le bout du pouce et qu'elle a encore à l'heure d'aujourd'hui. En tout cas aux dernières nouvelles, c'est le cas. Tu ne sais pas encore tout ce qui a changé ces dix dernières années. Si elle ramène encore ses cheveux en chignon lâche pour ne pas les mouiller lorsqu'elle prend sa douche. Si elle continue de s'asseoir au bord du lit pour s'étirer durant deux bonnes minutes, avant de trouver le courage d'en sortir. Si elle est toujours incapable de lire plus d'une page de son bouquin en cours de lecture sans s'endormir avec. Tu ne te rappelles que trop bien de toutes ces fois où tu l'as retrouvé avec le livre sur le visage et la lampe de son côté, encore allumée. Tu te demandes si elle met encore ses chaussettes et bas sur le radiateur de la salle de bain pour les réchauffer en hiver, avant de les enfiler.
Tant de petites choses plus ou moins adorables de ce genre, que tu connais par coeur chez elle et que tu as hâte de pouvoir regarder de nouveau. Et la taquiner, tant qu'à faire. Tu adores la charrier sur ses petites manies. Le fait qu'elle chantonne à chaque fois qu'elle repasse et plie le linge. Ses danses improvisées quand elle fait le ménage. Sa concentration suprême lorsqu'elle cuisine. Les paillettes dans ses yeux lorsqu'elle explose de rire. Le bout de son nez qui rougit dès qu'elle pleure un peu. Jusqu'à sa façon d'entrouvrir les lèvres lorsqu'elle est véritablement surprise. Et sa petite langue qui apparaît au coin de sa bouche lorsqu'elle se concentre. Petite manie qu'elle a pris de toi, apparemment. C'est en tout cas ce qu'elle n'avait de cesse de te répéter. Fait que tu as réalisé dans la foulée. Fait indéniable. Que tu ne pouvais décemment pas nier. Tu les connais par coeur ses petites manies et ses gestes plus ou moins volontaires. Et tu sais qu'il en va de même pour elle en retour. Vous avez passé beaucoup trop de temps ensemble, pour les ignorer toutes ces petites choses. Tout comme vos goûts. Tu sais précisément le genre d'odeur qu'elle aime et celles qu'elle déteste. Tu sais quel genre de livres, de films et de séries qu'elle aime regarder et ce qu'elle ne supporte pas. Tu connais sa couleur préféré, son auteur préféré, son plat préféré. Tu sais tout d'elle. Et plutôt que d'être lassés de tout savoir de l'autre, vous ne vous aimez que plus encore tous les deux. C'est vrai pour toi. Et dans le fond, tu crois dur comme fer que c'est vrai pour elle aussi. Vous êtes de ces couples fusionnels qui ont besoin de tout savoir et de tout connaître de l'autre, pour être vraiment heureux et complets.
T'es pourtant à moitié surpris lorsque tu réalises qu'elle a un porte jarretelle sous sa jupe étroite. Détail qui achève de te faire basculer de l'autre côté. Qui te convainc que vous n'allez pas pouvoir attendre d'être chez vous pour vous posséder l'un l'autre. Vite et fort. Passionnément. Bestialement. Et amoureusement à la fois. Parce que vous êtes incapables de faire autrement. Parce que c'est comme ça que ça fonctionne entre vous. Vous qui êtes carrément fous l'un de l'autre. T'as le coeur qui bat déjà beaucoup trop vite. Donnant l'impression de vouloir quitter ta cage thoracique pour aller trouver le sien. A l'image de vos corps dont les températures montent en flèche. Peaux désireuses de se retrouver et de se coller l'une à l'autre. Vous aurez tout le temps d'y aller tranquillement une fois que vous serez chez vous, c'est certain. Mais en attendant, vous pouvez bien vous arrêter le temps d'une étreinte. Ou deux. T'es bien assez en forme pour ça et plus encore. Assez en forme pour ne faire que ça de tout le week-end, même. Et de la semaine à venir tant qu'à faire. Avec une simple pause le temps de passer quelques heures en compagnie de Oliver. Forcément que tu as hâte de retrouver ton frère de coeur qui ne pouvait se libérer aussi souvent que ta chère et tendre, pour te rendre visite en prison. Mais tu as surtout hâte de la retrouver elle. Toute entière. Aussi franchement, férocement et joliment que possible. Parce que tu ne vis que pour et par elle depuis près de trente ans. Et qu'il est plus que temps que ta vie reprenne enfin. Après une insupportable pause de dix ans. Dix ans c'est long quand on s'aime si fort. Dix ans, c'est une éternité dans votre mariage des plus parfaits.
C'est sans grande surprise qu'elle trouve une petite route de campagne sur laquelle s'engager, se perdre, se garer, en un rien de temps. Et que vous passez sur la banquette arrière pour vous retrouver. Ta main sur le galbe parfait de ses fesses, n'ayant été que l'apothéose de ton désir fou pour elle. Elle qui te fait toujours beaucoup trop d'effet. Elle qui te rend fou depuis toujours et qui continuera encore un bon bout de temps, ça ne fait aucun doute. Elle est tellement belle Marybeth. Le genre de femme qui arrive encore à embellir en prenant de l'âge. Alors même que tu la trouvais déjà incroyablement belle et parfaite quand vous n'étiez que des gamins. T'as tout juste le temps de l'attirer à toi pour qu'elle s'installe à califourchon sur tes cuisses, qu'elle se charge de faire disparaître ton chapeau et ta veste. Tu grognes et souris contre ses lèvres que tu dévores avec gourmandise et appétit. T'es déjà à bout de souffle de ce baiser brûlant. Indécent. Ses doigts se perdent entre vos bas ventres. Se faufilent pour attraper la bouche de ta ceinture qu'ils ont vite fait de défaire. Tu grondes encore, ses dents se refermant presque trop fort sur sa lèvre inférieure pour tenter de canaliser la montée en puissance du désir. Tu vibres. Littéralement. Sensation de vibrations au creux du ventre. Sensation de lourdeur au creux des reins. Et coeur en apesanteur. Tu ne vis soudainement plus que pour ces échanges langoureux et frénétiques tout à la fois, à l'arrière de votre voiture. C'est rare que tu te laisses autant faire sans avoir une bonne partie des commandes, lors de vos étreintes. Mais t'es à moitié sonné par ta femme tellement sexy et tellement sûre d'elle alors qu'elle se charge de te libérer de ta prison de tissu.
Ton regard est trouble quand tu rencontres le sien. Avant de le perdre plus au sud de vos corps. Du sien surtout. Elle dont les cuisses sont écartées pour t'emprisonner entre. Elle dont les bas sont entièrement découverts et le porte jarretelle, apparent. Tout naturellement, tes doigts s'y perdent déjà. Un juron presque surpris t'échappes lorsqu'elle te guide en toi. Tu bascules la tête en arrière, fermes les yeux et laisses échapper un long et lent soupir. Tu tentes de te garder sous contrôle, à tout prix. Parce que tu te dois de le faire. A tout prix. Tu te dois de te canaliser malgré la violence du plaisir que tu ressens déjà à être ainsi plongé en elle. Enfin. Après des mois d'abstinence. La possibilité d'y aller même lentement. Ce qu'elle fait, pour profiter pleinement des sensations certainement. A commencer par celle du peau contre peau. Enfin. C'était il y a une éternité la dernière fois que vous avez eus le droit à ça. A l'absence du latex. Une torture pour vous. Purement et simplement une torture. De laquelle tu n'es pas mécontent de pouvoir de nouveau te passer. C'est un long et profond grognement que tu laisses échapper alors qu'elle te prend lentement mais sûrement en elle, tout entier. Et que sa bouche vient se jouer de ta carotide. Artère dans laquelle elle peut tout à fait sentir le sang qui pulse rageusement. Au rythme effréné de ton coeur qui semble presque en panique. C'est tellement trop d'un seul coup. Pourvu que tu ne sois pas cardiaque ! Va vraiment falloir qu'tu bouges. Avant qu'il n'soit trop tard. Que tu ne peux t'empêcher de grogner, le plus sérieusement du monde. Ton regard de nouveau rivé au sien et tes mains perdues du côté de ses fesses que tu viens empoigner avec fermeté. T'es déjà dans un sacré état alors même qu'elle n'a pas encore fait grand chose. Et tu peux d'ors et déjà t'imaginer que la suite sera pire encore. Que tu vas rapidement t'emballer. Perdre les pédales. Jouir trop vite. Trop fort.
Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Mer 20 Nov - 5:41
somewhere only we know
Kenneth - Marybeth
« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Oliver et Kenneth ont toujours étés amis d'aussi loin que les gens s'en souviennent. Vos parents se connaissaient depuis des lustres avant vos naissances, ils ont toujours entretenus des rapports très amicaux. Faut dire que vos murs étaient accolés et que vous n'aviez que quelques pas pour aller vous souhaiter la bonne journée. Les deux garçons sont nés presque en même temps. Oli étant plus jeune d'une semaine, ce qui ne manque pas de faire la fierté de ton homme lorsque ce dernier vient rappeler sa position de plus jeune à ton frangin. Gamins, ils étaient inséparables. Tout le temps fourrés l'un avec l'autre à jouer dans le quartier bruyamment. Faire des sales petits tours de garnements aux commerçants du coin auxquels ils pouvaient parfois dérober une cane de soda ou bien quelques bonbons. T'étais que trop jeune toi, tu ne te souviens pas réellement de cette époque. Tu te rappelles cependant très bien leur adolescence. Les tornades qu'ils sont devenus, le duo que personne dans les cours de récrés ou même les autres gosses du quartier ne venait embêter sous peine de se voir castagner. Combien de fois ils t'ont demandés de soigner leurs petits bobos en cachettes pour ne pas alarmer vos quatre parents? Tu les rafistolais comme tu le pouvais, menaçant ton frangin de l'esquinter un peu plus s'il avait le malheur d'attirer votre voisin dans plus de bagarres. Déjà à l'époque t'étais raide dingue de lui.
Le temps n'a eu de cesses que de vous le confirmer. A quel point vous êtes faits l'un pour l'autre. Qu'il n'existe pour vous aucune autre âme-soeur possible que la paire que vous formez déjà. Vingt-sept ans de mariage et votre amour n'a jamais été aussi fort qu'aujourd'hui. Aussi inébranlable. Vous vous aimiez à la folie à l'époque, prêts à mourir l'un pour l'autre et pour ça ton époux n'a pas lésiner sur les moyens pour te le prouver. Mais vous vous disputiez inutilement. Vous perdiez votre temps en argumentaires qui ne débouchaient sur nulle autre que d'autres cris. Des larmes aussi. Vous vouliez désespérément agrandir votre famille. Tu souhaitais plus que tout devenir mère, mettre au monde un enfant toi même. Votre enfant. Mais ton corps n'a eu de cesses que de te rappeler à la réalité te refusant toute maternité possible. Fausse couches sur fausses couches, elles devenaient plus fatigantes à chaque fois. Plus douloureuses, sanglantes. Tu t'en voulais de ne pas être capable à supporter un embryon. De ne pas être capable de partager ta force pour lui permettre de se développer en toi et éclore de la plus belle manière qu'il soit. T'es persuadée qu'il aurait fait un père parfait Kenn. Attentif, aimant, dévoué. Mais il est trop tard pour ça maintenant. Vous avez perdu dix ans de votre vie, tu as pris trop d'âge pour pouvoir espérer ne serait-ce qu'avoir recours à un éventuel parcours médical à nouveau. L'adoption vous sera automatiquement refusée aux vues des antécédents de ton homme. T'as su faire le deuil de ça. Réussir à avancer. Tu profiteras du reste de ta vie pour rattraper cette décennie passée loin de lui. Cela te suffit amplement.
Il te tardes de récupérer ta moitié à tes côtés quotidiennement. Retrouver ces petits rituels que vous avez, ceux gagnés après dix sept ans de vie commune. Que votre appartement t'as paru hostile sans lui. Froid, dénué de toute hospitalité. T'avais besoin de le refaire à neuf, d'enterrer une bonne fois ce que vous étiez pour rendre honneur à ce que vous vous apprêtez à être. Alors pièce par pièces t'as commencé les travaux. T'as mis la main à la patte également, prenant des photos en polaroid de l'avancement du chantier. Photographies que tu glissais dans tes lettres accompagnées de petites notes toutes plus adorables les unes que les autres. Il t'as manqué Kenneth. Lui et sa voix enrouée le matin lorsqu'il se veut tout grognements le temps que la caféine vienne lui chatouiller les narines. Sa passion folle pour les sports américains et la ferveur dont il fait preuve lorsqu'il sort en compagnie d'Oli pour supporter les petits clubs locaux. Sa manière de se préparer un sandwich au beurre de cacahuète et gelée qui lui appartient bien à lui. Ces douches que l'un commençait pour se voir rapidement rejoint de l'autre pour profiter de l'eau chaude ensemble. Collés l'un à l'autre dans une étreinte fiévreuse pour roucouler lorsque les baisers pleuvent. Ses instants mélomane lorsqu'une cancéreuse coincée entre ses lippes il venait te jouer ces morceaux de votre jeunesse pour entendre ta voix s'élever. Se mêler au son de ses cordes...
Plus que quelques longues minutes avant que vous ne puissiez regagnez la grande ville et sa pollution. Pour que Kenneth retrouve son chez lui qui a bien changé en plus d'une décennie. T'as peur qu'il se sente à l'étroit, qu'il ait du mal à retrouver sa place dans ce monde qui ne l'a aucunement attendu pour aller de l'avant. Mais tu seras là, à chaque étape, à chaque instant. Car si cette épreuve devait servir à vous faire la leçon, c'est combien même la vie est difficile et foutrement aléatoire... Il suffit d'une seule et unique personne pour venir l'améliorer. Donner envie de faire mieux. Ce qui est juste. Plus que quelques instants et vous retrouverez votre vie là où vous avez étés contraint de la laisser. Figée dans le temps, comme sur pause. Vous avez cependant évolués chacun de votre côté malgré tout. Tu es devenue autoritaire, féroce, indépendante. Tu devais gagner plus d'argent? Maintenir votre confort de vie? T'as grimpé les échelons de wall-street en écrasant toute concurrence. Tu t'es plongée à corps perdu dans le travail comme une forcenée pour oublier la plus grosse injustice de ta vie. Essayer d'amoindrir la douleur de l'absence, garder ton esprit concentré. A présent tu es l'une des louves de la bourse, calculette sur talons hauts aux prédictions parfaites.Tu leur renvoie leur misogynie en plein visage en prenant un malin plaisir à les voir pester contre toi. Tu ne t'excuseras pas d'être meilleure qu'un autre, encore moins à un homme.
T'as regagné le confort de la banquette arrière et c'est un réel feu d'artifice que tes yeux bleus océan doivent laisser transparaître. Il ne t'as pas encore rejoint que tu sembles attirée contre ton siège par une espèce de gravité puissante n'appartenant qu'à vous. Qu'à cet instant. Pendant dix ans, tu t'es débrouillée pour vous offrir une entrevue d'une heure tout au plus pour l'anniversaire de ton mari. Ta manière de lui prouver ton amour que de contourner les lois et les abstractions pour vous aimer le temps de soixante minutes montre en main. Cela date de plusieurs mois maintenant depuis votre dernière fois et tu meurs littéralement d'envie de le retrouver après ce petit jeu de caresses auquel il s'est livré un peu plus tôt à la découverte de tes bas affriolants ornés de leur porte jarretelles. Tu oses bien plus maintenant Marybeth, plus tu vieillis et plus tu mets en valeur cette féminité qui est tienne. Combien de temps encore avant que la tendance ne s'inverse? Que tu ne te mettes à faner. La beauté n'est pas éternelle et tu ne peux que trop bien contempler les stigmates du temps tirant ta peau de part et d'autres en de fines rides. Ni une ni deux, Kenn retrouve tes côtés et t'attires contre son bassin. Tes vêtements se retrouvent rapidement froissés, défaits alors que l'une de ses mains s'occupe de l'un de tes sein pendant que l'autre s'empresse de relever le tissu de ta jupe sombre. Vous embrassant de tous vos êtres, t'en profites pour le libérer de sa prison de tissu alors que tu ne peux que constater la bosse déformant son jean alors que tu te frottes à se dernier, dansant au rythme de vos baisers.
Plaintes et gémissements, souffles à rattraper et raison ayant mit les voiles tu le libères que trop rapidement pour lui permettre de retrouver le chemin de ton intimité pulsant au rythme de ton envie fracassante de lui. Ce sera rapide vous ne le savez que trop bien. Depuis combien d'années tu n'as pas eu le loisir de pouvoir savourer de telles étreintes sans ce foutu bout de latex que vous vous êtes imposés pendant les années à l'ombre de Kenneth? Pour te protéger, pour ne pas t'infliger une énième fausse couche mais seule cette fois. Car jamais il n'aurait eu de permission pour pouvoir être là, à tes côtés. De longues râles s'échappe de ta gorge au fur et à mesure que vous vous laissez le loisir de vous joindre l'un à l'autre. La tête de ton mari s'échappe vers l'arrière, Tes lèvres attaquent sa carotide alors que tu profites de l'avoir entièrement en toi pour t'arrêter. Apprécier pleinement l'instant, la chaleur de votre étreinte. Il gronde contre toi, son torse vibrant contre ta poitrine alors que ses larges mains empoignent tes fesses avec fermeté. Tes doigts filent contre ses cheveux longs et désordonnés, tirant son crâne légèrement vers l'arrière. "Tu veux que je bouge? Mais j'suis bien moi comme ça." Que tu feules, tentatrice comme jamais. Tu comptes bien le pousser à bout, faire de ces retrouvailles une explosion de sen. Petit à petit tu te décolles de lui en prenant un peu de cadence. Vous êtes déjà bien trop excités pour que cela ne dure plus que quelque minutes mais tant pis. Vous attraperez ensemble l'orgasme en route pour ça t'en es certaine. Rapidement, les épidermes se choquent, les grognements prennent en puissance et les allers et retours se dessinent franchement.
Tu ondules, gémis, implore. La boule dans tes reins ne cesse que de prendre en ampleur, petit à petit tu perds pieds. La chaleur grimpe, le plaisir recouvre vos pores. T'en veux plus, encore un coup de rein juste un dernier. De quoi te faire oublier toute réalité, la peine et l'absence par
Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Mer 20 Nov - 21:14
somewhere only we know les Snyder
Ta famille a toujours été très proche de celle de Marybeth et Oliver. Leurs parents occupant le rôle de meilleurs amis pour les tiens, depuis avant ta naissance. Et celle de ton frère de coeur, qui est arrivé peu de temps après toi. Ce que tu n'as jamais manqué de lui rappeler à loisir. Juste pour le plaisir de lui faire entendre que c'est toi l'aîné de la pseudo fratrie. Tu as d'ailleurs préféré mettre de côté cet aspect familial entre vous, quand tu as commencé à fantasmer sur sa petite soeur. Parce que ça aurait été bien trop glauque d'insister sur le lien fraternel, en sachant que sa soeur te faisait déjà bien trop d'effet. Alors que vous n'étiez tous les trois que des ado. Elle surtout. Qui te paraissait tellement plus jeune que vous. Trop pour que tu ais tout à fait le droit de fantasmer sur elle comme tu le faisais pourtant si bien. Tu aurais du t'arrêter avant. Tu aurais du t'arrêter, tout court. Au lieu de ça, t'as bien été incapable de faire autrement que de t'enfoncer toujours plus profondément dans tes envies d'elle. Qui sont devenues de moins en moins innocentes. Si elle ne t'avait pas fait cette invitation ce fameux quatre juillet, tu ne sais pas si tu aurais toi même trouvé le courage de faire le premier pas. Il a fallut qu'elle te fasse cette soudaine proposition, pour que tu trouves le courage d'aller la retrouver et de l'embrasser comme tu l'as fait. Plein de tendresse. Parce qu'elle ne t'inspirait que de la tendresse, la jolie blondinette aux sourires timides et au regard parfois fuyant. Tu ne savais pas encore si c'était parce que tu la mettais mal à l'aise à cause de tes propres regards. Ou si, tout comme toi, elle nourrissait de plus en plus de sentiments. Tu n'as été fixé que ce fameux jour, au pied de ce fameux arbre.
Le temps a continué de passer et de vous confirmer toujours plus vos sentiments grandissants l'un pour l'autre. Jusqu'au jour de votre mariage. Certains pensent qu'il était quand même tôt dans vos vies, pour ça. Mais pour vous, c'était une telle évidence, que vous ne voyiez véritablement aucune raison d'attendre plus longtemps. Et vous avez bien fait, puisque vingt sept ans plus tard vous êtes toujours mariés. Et surtout, plus amoureux que jamais. Cette décennie passée à l'ombre, n'a franchement rien changé à vos sentiments. Si ce n'est pour les amplifier et les confirmer. Autant dire que vous êtes bien partis pour enchaîner une quarantaine d'années de mariage de la sorte. Voir une cinquantaine, si vraiment la vie se veut clémente avec vous en vous offrant la possibilité de vous aimer quasiment à l'infini. Tu as forcément très hâte de la retrouver cette vie commune avec ton âme soeur. Celle que tu aimes plus que tout au monde. Plus que n'importe qui, surtout. Elle passe largement avant Oliver dans ton coeur. Et pourtant, tu le considères comme un frère. Tu l'adores, sincèrement. Mais Mary, c'est Mary. Ton âme soeur. Ta moitié. Celle qui te complète au point que, sans elle, tu n'es vraiment que l'ombre de toi même T'as eus tout le temps de t'en rendre compte au cours des dix dernières années. que tu n'étais pas capable d'être franchement complet et heureux sans elle. Et parce que t'as eus tout le temps d'en souffrir atrocement, t'es bien décidé à ne jamais plus fauter de la sorte. Cette fois, tu ne te le pardonnerais pas à toi même. Alors que de son côté, elle est capable de te pardonner toutes les conneries du monde. C'est en tout cas ce que tu penses.
En amoureux transits que vous savez si bien être tous les deux, vous finissez par vous perdre sur une petite route de campagne pour enfin laisser libre cours à vos envies les plus chaudes et torrides qui soient. Tu n'as jamais eus la moindre petite envie de flirter avec une autre femme. A quoi bon alors que tu as droit à la perfection dans ton lit ? Parce qu'elle est toujours terriblement sexy et belle, Marybeth. Et parce qu'elle sait se renouveler et prendre soin d'elle pour s'assurer de conserver en l'état ton désir. A vrai dire, tu penses vraiment qu'elle n'a pas besoin de tant d'efforts. Tu l'aimes bien assez fort pour que ce soit même presque inutile. Mais tu ne peux t'en plaindre alors que tu prends un plaisir totalement fou à la voir porter des sous vêtements toujours plus sexy. Comme ceux qu'elle a pris le soin d'enfiler sous sa tenue presque trop sévère dans le genre. Et en même temps, le petit côté secrétaire sexy et chaude comme la braise, n'est pas pour te déplaire non plus. Tu ne te lasses pas de la contempler. De la dévorer du regard, plutôt. Avec la gourmandise et l'appétit au fond de tes yeux clairs. Et elle te connait trop pour ne pas être capable de les lire ces yeux. Elle comprend forcément ce que tu y affiches sans chercher à t'en cacher. Cette envie grandissante d'elle que tu as toujours aussi forte malgré les années qui sont passées et qui continuent de le faire. Tranquillement. Les unes après les autres. Elles défilent. Et ton amour pour elle, gonfle de jour en jour. Tu le savais, quand vous vous êtes mariés, que ce serait pour toujours. Tu ignorais simplement que tes sentiments pouvaient continuer de grandir au fil du temps. Maintenant tu le sais. Maintenant t'en es heureux et tu t'en nourris autant que possible.
Peu de vêtements disparaissent de vos corps alors que l'envie de l'autre se fait bien trop pressante pour que vous preniez une telle peine. Pas le temps d'ôter quoi que ce soit. A peine le temps de faire remonter sa jupe étroite et d'ouvrir ton jean. Pour permettre à vos intimités de se retrouver enfin. Sans prison de latex contrairement à vos dix dernières étreintes. L'impatience secoue vos deux êtres enflammés. Et tu ne te crispes que plus encore lorsqu'elle te permet enfin de t'enfoncer totalement en elle. Mais qu'elle se stoppe de la sorte. Certainement pour profiter pleinement de ce peau à peau des plus excitants qui vous ravi tout autant l'un que l'autre. Qui vous excite plus sûrement que jamais, surtout. T'as le souffle coupé et t'es des plus impatients. Pourtant tu prends presque sur toi pour ne rien dire. Ne rien faire. En vain. T'as vite fait de t'impatienter à voix haute. Tu grognes, animal, lorsque ses doigts se perdent dans tes cheveux et tirent dessus pour faire de nouveau basculer ta tête en arrière. Ton regard est bien trop brillant de désir pour que tu sois capable de te montrer sévère. Mais tu n'en penses pourtant pas moins ! Arrête de jouer Marybeth ... Que tu grognes encore, faussement menaçant. L'utilisant de son prénom en entier, pour appuyer le côté sévère de la chose. Alors même qu'elle ne risque pour ainsi dire rien du tout. Si ce n'est de basculer sur la banquette pour que tu puisses retrouver les pleins pouvoirs. Ce n'est certainement pas l'envie qui te manque de lui faire ce coup là ! Quand bien même cette position est la plus pratique de toutes, compte tenu de l'étroitesse de la voiture.
S'teu plaît Que tu grognes, te faisant presque suppliant. Et enfin elle commence à monter et à descendre sur toute ta longueur. D'abord presque trop lentement à ton goût, pour ne pas changer. Ensuite, de plus en plus vite. Plus vite ... Que tu grognes, toujours plus sérieusement, ton regard planté dans le sien. Alors qu'elle se redresse pour pouvoir mettre plus de cadence et de fermeté à ses mouvements de bassin. Tes doigts se faufilent brièvement entre les pans de son chemisier grand ouvert, pour libérer un sein de sa prison de dentelle. Tu peux ainsi te nourrir de la vision des plus érotiques qui s'offre à ta vue. Un ensemble détonnant qui te fait beaucoup trop d'effet. qui te retourne corps et cerveau. Toi qui dévores avec toujours plus de plaisir et de gourmandise son corps parfait qui danse franchement sur le tien. T'en as finalement le souffle qui se coupe alors qu'elle se fait même féline sauvage sur toi. Tu jures et tu grognes. Tu pestes et tu supplies. Le tout, dans une marée de gémissements qui vous échappent à tous les deux. Et comme tu l'avais prévenu, tu ne peux te retenir bien longtemps. Une petite poignée de minutes à peine et tu décolles déjà. Elle y va beaucoup trop franchement sur toi, pour que tu sois capable de faire autrement de toute façon. Tu vibres de plaisir. Tu trembles d'extase. La chaleur qui se répand dans l'ensemble de ton corps. Les couleurs qui s'étalent derrière tes paupières temporairement closes. Et les doigts crispés autour de ses fesses parfaites. Plantés dans sa chair ferme. Grognement des plus sonores qui t'échappes tout de suite. Tu n'as pas même le temps le temps d'être frustré d'avoir décollé si rapidement. T'es bien trop emporté par le plaisir. Et déjà à penser à l'étreinte suivante qui ne saurait tarder à vrai dire.
Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Jeu 21 Nov - 19:39
somewhere only we know
Kenneth - Marybeth
« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Parfois, lorsque les soirées étaient loin d'être joyeuses et que la solitude s'invitait un peu trop tu te perdais dans tes pensées à imaginer ce que votre vie aurait pu être si tu avais été moins stupide. Si tu n'avais pas accordé ta confiance à un enfoiré de première n'en ayant que pour tes boucles blondes et tes courbes finement dissimulées. C'est lorsque tu te retrouves esseulée, la bouteille de vin rouge bien entamée que ton esprit s'égare dans la pénombre. Vous auriez pu être bien plus que les mariés maudits, qui sait devenir parents. Peut-être que tes fausses couches auraient prises fin à un moment pour te laisser enfanter. Quitte à ce que tu y laisses ta peau t'aurais été prête à le faire pour donner à ton époux un enfant. Pour ne pas faillir à l'une de tes tâches, respecter tes engagements. Tu t'en es tant voulue de ne pas être foutue capable que d'être assez forte pour ça Mary, combien de fois tu t'en es molestée l'âme de ton incapacité? Comme si c'était quelque chose qui relevait de ton bon vouloir, comme si tu n'y croyais pas assez fort pour que ton vœux se réalise. Tu ne buvais pas à l'époque, tu ne fumais pas non plus. T'étais en parfaite conditions pourtant. Mais ça ne suffit pas parfois, ça a été dur pour toi que de l'accepter. Te faire à cette idée folle.
De nombreuses de vos disputes ont tournées autour de ce sujet. Presque toutes, pour dire vrai. Vous êtes trop complémentaires, bien trop tombés l'un avec l'autre que pour vous quereller sur des banalités comme la mauvaise marque d'achetée pour les produits d'entretiens ou le programme du soir choisi allant à l'un mais pas à l'autre. Non vous ne vous disputiez que lorsque t'étais trop dure envers toi même. Impitoyable même lorsque tu pouvais aller jusqu'à parfois te faire du mal pour toujours plus te punir de tes échecs comme si la souffrance de tes fausses couches ne suffisait pas. Comme si tu ne saignais pas assez comme ça. Il ne supportait pas Kenn' de te voir dans cet état là. Etre si impuissant lui qui apprécie avoir les choses en son contrôle. Vous en n'aviez aucun sur ce sujet là et vous n'en aurez plus jamais. T'es venue à t'y faire, t'as su te pardonner. Il le fallait si vous vouliez pouvoir aller de l'avant en toute sérénité. Alors de ton côté t'as fait un petit bout de chemin. T'as essayé de grandir de ces épreuves vous ayant frappées les unes après les autres sans vous laisser aucun répit. Il te fallait trouver une raison cosmique, un truc plus gros que vous pour supporter ces dix années de réel calvaire loin de l'homme de ta vie. L'espoir fou qu'un jour les choses viendraient à s'améliorer, rentrer dans l'ordre pour vous laisser la capacité de panser vos plaies. Faire le deuil de ce que vous auriez pu être. Avec des "si" on referait le monde pas vrai Mary?
Tout ce qui t'importes c'est que maintenant il soit à tes côtés. Qu'après ce temps d'enfermement il soit enfin de retour. Vous n'aurez plus à vous quitter. Plus jamais. Pendant longtemps vous avez bien cru que les vingt ans ordonnées par le juge resteraient la peine infligée à ton époux. Lors de votre premier appel pour une libération anticipée, le refus est venu vous faucher comme un camion sur l'autoroute pourrait balayer une biche incapable de regarder la route avant de traverser. T'étais pas assez préparée, t'étais encore trop douce et trop faible. Alors tu as pris ton mal en patience, tu as redoublé d'efforts pour être présente chaque semaine au parloir. Chaque jour au téléphone lorsque l'appel de la prison venait faire vibrer ton téléphone portable pour quelques minutes de conversations. Quelques secondes de sa voix ont suffit à te maintenir en en vie pendant tout ce temps. Tout comme la tienne à suffit à le garder dans le droit chemin. Ne pas la pousser à la folie ou la violence. Car si ce chemin là avait été celui emprunté par ton époux tu n'aurais plus rien pu faire pour lui. Il devait être exemplaire et il l'a été. Pour vous. Pour toi. Pour que les retrouvailles n'aient pas à attendre si longtemps. Puis il avait confiance, foi en tes promesses. Il te fallait trouver un meilleur avocat, préparer une meilleure défense et des arguments implacables. Lors du second appel, t'es apparue crocs et griffes acérées. Confiante en toi et les personnes que tu as mises sur le dossier. Sept ans d'effacés, trois ans d'enfermement transformés en conditionnelle et enfin, ton époux allait pouvoir t'être rendu.
T'as changé, Mary en dix ans. Tu es passée par tant de stades, par tant d'étapes. T'as mis d'abord beaucoup de temps à te remettre de ce qui avait pu arriver. Le choc est resté bien ancré en toi, le poids de la culpabilité également. C'est Oliver qui est venu vivre chez vous pour te surveiller. Il l'avait promit à Kenneth, qu'il garderait les deux yeux sur toi pour ne pas te laisser seule. Jamais. Il a eu le droit à beaucoup de colère ton frère, t'as été injuste avec lui. Tu lui as reproché le moindre de tes malheurs en hurlant de tout ton coffre, lui balançant objets sur objets au visage pour tenter d'extérioriser un peu cette hargne qui te consumait de l'intérieur. Puis tes jambes se mettaient à flageoler, tu chutais au sol en larmes. Il se contentait de t'enlacer silencieusement, en te serrant dans ses bras sur le parquet de ton appartement. Il était là pour toi, il était là pour lui. Tu ne sais pas à quel point t'aurais pu sombrer si ton sang n'avait pas été aussi dévoué, présent pour votre couple. Il a fini par vous dégoter votre nouvel avocat, l'un de ces gros bras un peu imposant et très flippant du barreau. Un haut de la haute pour qui il avait bossé sur le chantier de son cabinet. Une chose est sûre tu dois à ce requin la libération de ton homme et tu lui en seras éternellement reconnaissante peu importe s'il te file les chocottes rien qu'de le croiser ou de lui serrer la main.
Vous festoyez vos retrouvailles. Comme si vous alliez être capable que d'attendre sagement votre retour à new-york pas vrai? T'as garé la voiture à l'abri des regards, dans un chemin fait de friches et d'arbres aux feuilles tombantes. T'as rejoint la banquette arrière puis la chaleur du bassin de ton mari lorsque celui-ci est venu te rejoindre. Les choses se sont rapidement envenimées, vous avez rapidement perdus le contrôle de votre passion retenue pendant décennie. Vos dents marquent l'épiderme de l'autre, vos bouches se joignent et vos langues s'emmêlent furieusement. Vos mains se veulent aventureuses, font tomber les couches de tissus où les malmènent pour se frayer un passage quand même. Vous êtes fougueux, comme si rien de tout cela ne s'était passé. Comme si vous ne vous étiez jamais séparés pour aucune raison qu'il soit. Comme lorsque vous aviez vingt ans et que la vie s'offrait à vous. Vous n'avez pas tardé non plus à vous joindre l'un à l'autre, ce que ta main envieuse s'est affairée à faire lorsque tu as fais sauté boucle de ceinture et bouton pour libérer cette bosse ne cessant que de prendre de l'ampleur contre ta croupe brûlante. Pièce de dentelle écartée de ton intimité, c'est sans mal que Kenneth s'est glissé en toi alors que tout naturellement il prit le chemin de tes profondeurs moites. S'enfonçant jusqu'à la garde, tu gémis fortement en appréciant le moindre centimètre de lui t'étant offert. Plus de gardes lubriques devant la porte lors de son anniversaire, plus de chronomètre pour vous indiquer le temps restant ensemble ni de latex pour venir gâcher votre étreinte. Plus rien de tout ça. Plus jamais.
Vos grognements se mêlent, agacé ton époux te gronde d'arrêter de jouer alors que tu prends un malin plaisir à te contenter de cette sensation de plénitude te gagnant peu à peu. "Vous permettez Mr. Snyder?" Que tu feules tout en raffermissant l'étreinte de tes phalanges contre ses mèches sombres pour toujours plus tirer son visage vers l'arrière t'offrant sa carotide à ton bon vouloir. Tu commences ta danse lentement, non sans arracher une autre plainte à ton homme tirant plus vers la supplique cette fois. L'une de tes mains contre ses cheveux et l'autre te retenant au siège pour pouvoir te donner plus de cadence, tu prends en rythme, vas et viens toujours plus vite. "Tes désirs sont des ordres..." Murmures que tu lui offres alors que sa main vient s'enhardir de l'un de tes seins dont le téton roule sous ses doigts. Tes cuisses enserrent plus ses jambes, la cadence prend en frénésie et rapidement vous devenez hors de tout contrôle. Tu vas même jusqu'à te cogner le crâne contre la toiture de la Chevrolet tant tu mets du cœur à cette danse des plus endiablée à laquelle vous vous livrez. Rires entremêlés de souffles et de râles, tout est rapidement balayé lorsque les boules dans le creux de vos reins se mettent d'accord pour exploser à l'unisson. Vous vous connaissiez si bien l'un l'autre, vous vous aimez à la perfection. Vos carcasses sont secouées de frissons et autres tremblements alors que vous reposez l'un contre l'autre. Haletants. En vie. Enfin réunis.
Tu te décolles légèrement de son torse contre lequel tu t'es laissée retombée pour essayer de calmer ta respiration saccadée. Vos regards embués de plaisir et de désir pour l'un l'autre se croisent, t'électrisent dans la foulée. Tu viens déposer tout contre ses lèvres un baiser des plus amoureux, touchants. T'as récupéré la meilleure partie de toi, celle qui te manquait depuis toutes ces années. L'amour de ta vie, ton complice, ton meilleur ami, ton partenaire. "Je t'aime Kenn." Ta voix s'échappe en un fin filet pour glisser contre ses lèvres que tu caresses du bout de tes doigts encore tremblants par la puissance de cette explosion de couleurs et de sensations des plus intenses que vous vous êtes offerts comme petit cadeau de retrouvailles il faut croire. Vous avez encore de la route à faire, du chemin à parcourir si vous tenez à arriver chez vous avant les douze coups de midi. A l'heure pour que tu puisses lui préparer un bon petit plat pendant qu'il irait se doucher ou tout simplement profiter des rayons du soleil radieux sur votre balcon perché dans les hauteurs de la grosse-pomme. Tu te relèves en faisant attention à ta tête cette fois, à contre cœur toi qui aurait pu rester comme ça pendant des heures à ronronner contre lui tout en frottant ton visage au sien mal rasé. Tu pivotes pour retrouver ses côtés et tenter de t'extirper de la voiture pour remettre un peu d'ordre dans ta tenue à laquelle tu peux déjà constater plusieurs boutons de chemisiers manquants.
Quand tu le regardes tu te rends compte que le temps ne vous a rien enlevé. Ni votre amour, ni votre passion et encore moins votre tendresse. Vous vous relèverez, construirez de nouveaux projets. Vous serez heureux, plus de souffrances ni de disputes inutiles ceci est une promesse. Tu seras une femme meilleure, une meilleure version de toi même, une Mary évoluée. Prête à se battre bec et ongles pour l'homme qu'elle aime et
Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Jeu 21 Nov - 21:02
somewhere only we know les Snyder
Vous n'étiez donc pas destinés à devenir parents tous les deux. Quand bien même vous vous aimez terriblement depuis des années maintenant. Tous les couples ne sont pas faits pour enfanter, dans le fond. Et après des années de lutte qui auraient bien pu avoir raison de votre amour des plus dingues, il est temps d'abandonner pour de bon cette idée. Et les dix ans de prison ont achevé pour de bon ces grands projets que vous aviez de fonder votre propre petite famille aimante et soudée. Parce que vous n'êtes clairement plus en âge pour ça. Et dans le fond, t'en es presque soulagé. C'est un poids de moins sur vos épaules. Sur les siennes surtout. Elle qui a passé beaucoup trop d'années à s'en vouloir parce que son corps ne supportait pas une grossesse plus de quelques semaines. T'as bien tenté à quelques reprises de lui faire entendre raison et de lui faire accepter l'idée que vous n'auriez jamais d'enfant. Tu préférais vivre cinquante années supplémentaires à l'aimer de toutes tes forces, sans réel nuage à l'horizon. Plutôt que de subir ces peines et voir votre lien se fragiliser année après année, comme c'était en train de se produire. T'étais incapable d'accepter l'idée de la perdre au bout du compte. Parce que maintenant tu penses dur comme fer que vous êtes destinés à vous aimer tous les deux très forts, jusqu'à la fin de vos vies. Tu te vois tellement bien installé dans un foutu rocking chair, devant votre petite cabane en pleine forêt, avec ta chère et tendre à tes côtés. Tous les deux les cheveux blancs et vos visages marqués par les années. Et dans l'équation, tu vois de moins en moins la présence d'enfants et petits enfants. Il y aura votre neveux et ses futurs enfants. Et c'est bien assez. Dans le fond, vous n'avez pas besoin de tant pour être heureux. Du moment que vous vous appartenez.
Alors la question d'avoir ou non des enfants ne se pose plus. Tu ne sais même pas où en est le corps de ton épouse. Si elle a atteint la ménopause, si elle commence à la subir ou si c'est sur le point d'arriver. Tu sais seulement que vous avez pris la peine de vous protéger au cours des dix dernières années. Tu n'aurais pas supporté d'être enfermé en prison pendant que Marybeth connaîtrait une énième fausse couche. Parce que c'est ancré dans vos esprits depuis bien longtemps, que toutes ses potentielles grossesses ne pouvaient que se terminer de façon prématurée et tragique. Mais tout ça est maintenant derrière vous. Le suspens est terminé. Le mystère est levé. Vous n'aurez pas d'enfant. Il ne vous sera pas même possible d'adopter, compte tenu de ton casier judiciaire qui n'a franchement plus rien de vierge. Et pour le coup, le délit qui y est affiché n'est pas le moins du monde pardonnable. De toute façon, de toi même, tu n'aurais sans doute pas émis l'idée de tenter l'adoption. Pas après tout ça. Tu ne penses pas qu'il soit utile d'en reparler de tout ça. Si c'est plutôt clair dans ton esprit, tu imagines qu'il en va de même pour elle, de son côté. Elle s'est faite une raison. Vous allez devoir avancer sans plus chercher à regarder en arrière. Garder le regard rivé sur l'avenir. Sur le chemin qu'il vous reste à parcourir, ensemble. Main dans la main. Amoureux comme au premier jour. Si ce n'est plus encore. Vous, âmes soeurs de la première heure qui n'avez su vous passer l'un de l'autre. Elle qui n'a pas même hésité à se battre pour t'aider à sortir au plus vite de prison. Ta petite femme qui se montrait tellement timide et réservée par le passé. Qui te semble être devenue femme forte prête à mordre pour te défendre et prête à se battre pour mener à bien tous ses projets.
C'est en tout cas ce que tu as retenu de ces dernières années. Quand, alors que tu étais en prison, elle se battait pour toi et se battait pour votre avenir. Tu n'es pas peu fier de ce qu'elle est devenu. Soit, tu ne sais pas encore tout. Mais ce que tu ne sais pas, ne peut pas venir ternir vos retrouvailles. Qui sont bien trop belles et bien trop parfaites pour que tu ais la moindre envie de penser à autre chose. A autre chose que ses lèvres délicates qui n'ont de cesse de caresser les tiennes. A autre chose qu'à sa peau qui frotte sensuellement contre la tienne. A autre chose qu'à ce désir qui vous pousse inlassablement l'un vers l'autre. Elle est brûlante Marybeth. Aussi vibrante de désir que tu peux l'être toi même. Prête à te chevaucher comme une amazone des plus torrides. Plus sexy et désirable que jamais. Ses longues jambes parfaitement galbées, moulées dans le nylon noir de ses bas. Tu as toujours été fasciné par sa beauté parfaite et par les envies qu'elle a toujours si bien su susciter chez toi. Et ce matin plus que jamais encore, tu meurs d'envie de la posséder. Qu'elle t'appartienne plus fort que ce qu'elle a pu t'appartenir au cours des dix dernières années. Vous n'avez aucune limite de temps ni le besoin d'être vraiment discrets. Pas même dans cette voiture. Personne aux alentours, susceptible de vous surprendre. Du moins tu l'espères. Vous n'êtes pas totalement à l'abris, bien entendu. Mais t'as bien envie de croire que tout se passera bien et que vous allez pouvoir vous appartenir avec férocité et passion. Avec amour aussi, au passage. Mais c'est le propre de chacune de vos étreintes. De vous aimer passionnément. De vous aimer bestialement. Toujours plus fort et plus sensuellement.
Non j'te permets pas. Tu m'rends dingue Marybeth ! Que tu grognes presque férocement. Alors qu'elle se joue très ouvertement de toi. Et tu le sais bien que te voir réagir de cette façon, ne l'incite pas du tout à se calmer. Au contraire. Plus tu t'emballes et plus elle a envie de te torturer d'une façon ou d'une autre. C'est que tu penses pouvoir dire haut et fort que tu la connais par coeur ton épouse. Tu le sais qu'elle adore jouer de ses charmes sur toi qui es incapable de se contenir. Et comment pourrais-tu résister à cette perfection qu'elle est ? Elle l'a même toujours été. Et toi, tu as toujours été faible homme face à elle. T'as la voix rauque et étranglée dans ta gorge quand tu te fais toujours plus suppliant. A insister sur le "s'il te plait" à ta façon, pour la convaincre d'arrêter les jeux pour enfin répondre aux envies qui sont également les siennes. Ah ouais ... ? Que tu grondes tout bas, encore. Mais elle ne prend pas la peine de parler davantage. Enfin elle se déchaîne sur toi et autour de toi. Purement et simplement. Tes doigts s'emparent de nouveau de ses fesses parfaites. Empoignent des plus férocement alors qu'elle monte et descend sans douceur aucune. Elle se donne à fond. A tel point, qu'elle ne tarde pas à se cogner le crâne contre le plafond de la voiture. De quoi la faire brièvement s'arrêter. Pour vous laisser le temps de rire à gorge déployée comme deux imbéciles heureux que vous êtes à nouveau ensemble, tous les deux. Vous retrouvez pleinement votre joie d'antan. Votre amour des plus complices alors que vos regards pétillent de malice et d'amusement.
Juste avant le retour en puissance de votre rage passionnée. Alors qu'elle reprend à la même cadence infernale. Cette fois, pour une dernière série de mouvements de bassin frénétiques. Elle te pousse à l'orgasme en un rien de temps. Certes, tu avais prévenu que tu n'allais pas être capable de te contenir bien longtemps. Et forcément que t'en es bien soulagé quand ton corps à trop percuter le sien, se répand en elle. Sensation que vous retrouvez tous les deux, pour votre plus grand plaisir. Grognements et gémissements viennent remplir l'habitacle de la voiture, de même que les claquements des chairs qui finissent tout de même par ralentir et se taire. T'es déjà moite de cette extase tellement violente et de ces efforts que tu n'as pas même eus à fournir. Surtout, tu affiches un sourire démesuré alors que de nouveau ta tête bascule en arrière. Sourire démesuré alors que ton regard cherche le sien et s'y accroche avec un amour sincère. Toujours. Tes dents viennent doucement se refermer autour de l'un de ses doigts qui s'est voulu tendre sur tes lèvres. Alors que ton regard ne quitte plus le sien. Je t'aime aussi. Que tu lui souffles sans te faire prier. Alors qu'il n'a pas toujours été simple pour toi de t'épancher sur tes sentiments. De les dire clairement, surtout. Parce que tu te veux un peu trop doué dans le rôle du bonhomme costaud et imperturbable. Alors même que t'as toutes les peines du monde à retenir une larme ou deux au coin de tes yeux, quand t'es ému. Parfois même devant un film à la con. Et elle te connait trop pour ne pas savoir ça. Elle ne l'a que trop souvent remarqué Marybeth, après toutes ces années passées à tes côtés. Et dans le fond, tu ne t'en plains plus. Tu n'essaies plus, non plus. De te cacher et de faire le mec imperturbable au possible. A quoi bon ?
Sous ton regard qui ne la quitte plus, ton épouse se décale pour s'installer à côté de toi sur la banquette. Sans doute bien sur le point de quitter la voiture pour remettre tout à fait de l'ordre dans sa tenue et pouvoir reprendre place derrière le volant. Non ! Que tu marmonnes en récupérant sa main pour la convaincre de ne pas sortir de là. Tes lèvres fauchent de nouveau les siennes dans leur élan. Baiser brûlant, de nouveau. Et cette fois encore, tu l'attires à toi. Mais ce coup ci, pour la faire totalement basculer sur la banquette. T'es bien vite à demi couché sur elle. A demi seulement, pour ne surtout pas peser de tout ton poids alors que tu l'embrasses à lui en couper le souffle et que tes doigts se faufilent directement sous sa jupe pour attraper une cuisse et la rabattre fermement contre ta hanche. Ton bassin danse déjà contre le sien pour relancer l'incendie, coûte que coûte. L'empêcher de s'éteindre alors que toi même tu meurs déjà d'envie d'elle. Et tu ne te soucies pas outre mesure de l'inconfort complet de ta position. De nouveau, tu n'as rien d'autre en tête que cette brûlure qui se propage sous ta peau. Dans tes veines où le sang bouillonne déjà. Il n'y a vraiment rien que tu puisses faire pour le calmer. Et à quoi bon, de toute façon ? Encore ... Que tu ronronnes presque, en attrapant sa lèvre inférieure de tes dents et en tirant dessus, par pure provocation. On a l'temps après tout, non ? Sans même attendre de réponse de sa part, tu plonges pleinement en elle. Coup de reins implacable. Impatience qui fait battre ton coeur bien trop fort, bien trop vite. Besoin de la posséder de toi même avec toute la rage qui t'habite depuis bien trop longtemps.
Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Ven 22 Nov - 5:23
somewhere only we know
Kenneth - Marybeth
« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Vous étiez splendides le jour de votre mariage, tous les deux dans la fleur de l'âge. Le jour de tes seize ans, date choisie pour marquer votre union devant les yeux de tous y comprit du seigneur. Mariés à l'église pour faire plaisir à vos parents, vous auriez très bien pu faire ça dans le salon des Snyder ou des Hicks que vous ne vous en seriez pas bien plus soucier que ça. Vous n'aviez pas besoin de la chapelle, des fioritures, ni de cette salle des fêtes remplie par vos familles réunies. Vous vous êtes d'ailleurs fait la belle à de nombreux moment de la soirée, entre deux rosiers ou deux portes pour savourer le calme et vous murmurer des mots doux qui n'appartenaient qu'à vous. Des phrases adorables qui ont eu ce don de vous réchauffer de l'intérieur. Vous conforter dans votre idée que tout ceci était très simplement inévitable et que vous étiez voués à finir ensemble l'un l'autre. Il te connaît depuis le berceau, il est présent dans tes plus vieux souvenirs. Vous vous êtes toujours connus, vous êtes toujours côtoyés. Tu as toujours couru après Oliver et lui, c'est même d'ailleurs en voulant rattraper les deux gamins que t'as fais des premiers pas. Non il n'y a pas à dire vous êtes plus qu'une évidence, c'était couru d'avance. Il a toujours été ton héro, ton modèle, un protecteur pour toi. Le prince dont tes contes de fées parlaient, celui qui n'hésitait pas à te défendre lorsqu'un gamin venait te tirer les couettes ou te pousser même involontairement.
Vous avez grandi ensemble, vous êtes devenus adultes aux côtés de l'un l'autre. Vingt sept ans de mariage, il n'y a pas à dire que vous en avez fait du chemin tous les deux depuis votre premier appartement non loin du quartier de votre enfance. Puis celui un peu plus grand du côté de Brooklyn lorsque vous aviez la vingtaine bien entamée. Un peu plus grand, plus spacieux que celui ressemblant à un cagibis dans lequel vous vous êtes crée votre nid douillet après votre mariage. Vous n'avez eu de cesses que d'évoluer, prendre un peu plus grand à chaque fois jusqu'à échouer dans votre grand appartement du queens duquel vous n'avez plus bougés. Ton mari évoluait à travers plusieurs jobs plus ou moins légaux en fonction des contrats de travail que l'on lui offrait ou pas. Tu te contentais de petites manipulations sur les moniteurs de wall-street comme simple technicienne pour quelques heures dans la semaines. Autrement tu restais chez vous, parfaite petite femme d'intérieur que tu t'appliquais à être. Toujours de retour tôt à la maison après être passée par l'épicerie et le primeur. Tu t'occupais des tâches ménagères, préparait le repas en chantonnant gaiement. Attendant patiemment le retour de ton cher et tendre après sa longue et éreintante journée de travail. Vous vous retrouviez pour une douche commune où vos corps s'emmêlaient que trop bien pour fêter son retour puis vous vous câliniez après avoir rempli vos estomacs devant un programme télé ou un bon bouquin pour ta part que tu dévorais lovée contre ta moitié. Petite routine bien ficelée te manquant tellement.
T'ignores, si un jour vous retrouverez un tel train de vie. T'en doutes très sincèrement aux vues des changement dans vos existences. Il est bien loin le temps de la Marybeth douce et docile, abîmée par ses fausses couches au corps fatigué et à l'âme en peine. Tu l'as mise de côté, t'en as fait le deuil. De ça et de pleins de choses que vous ne serez pas. Vous n'aurez jamais un petit être à chérir, pas d'enfant à aimer et de petits enfants à qui raconter des histoires lorsque vous serez vieux et que vos cheveux seront blancs. Il n'y aura que votre neveu et ses enfants, il te faudra te contenter de ça. T'as eu la chance de le voir grandir, âgé de presque dix huit ans maintenant c'est fou comme le temps passe vite. Tu te souviens de son baptême comme si c'était hier. La fierté des deux hommes de ta vie face à ce petit bout dans sa tenue blanche. Le bébé le plus adorable du monde, constamment endormi ou à gratifier les adultes de ses sourires, de son gazouillis de petit oiseau lorsque ce dernier se met à rire aux éclats. Ton frère était à la fois submergé par l'émotion, ton homme également d'avoir l'honneur de devenir parrain du petit monstre auquel il a promit d'apprendre tous les vilains secrets de son géniteur. Tu t'es raccrochés à des moments comme celui-ci pour tenir la distance. Ne pas sombrer pendant ces années d'errances. Tu devais te battre pour eux, pour que ton mari vous revienne le plus vite possible. Alors t'as enterré ta fragilité derrière toi, tu t'es confectionnée cette armure sur-mesure et tu t'es mise en marche. Assoiffée de conquête, de justice et de vengeance. Dix longues années plus tard t'as réussi, vous avez réussi. Enfin, vous pouvez vous retrouver pleinement.
Il y a ces questions que tu te poses quand même, tu ne peux pas t'en empêcher combien même tu es persuadée de cet amour plus fort que jamais. T'as tout simplement peur qu'il s'attende à te retrouver inchangée. Toujours aussi dépendante de lui, à se cacher dans ses jambes plutôt que d'affronter le monde. Cette Marybeth épuisée, aux mots comme des poignards et à l'attitude parfois incompréhensible. Vous n'étiez pas au meilleur de votre forme lorsque l'accident s'est déroulé. Cela faisait plusieurs mois que vos coups d'éclats se voulaient répétés. Vos voix s'élevaient de plus en plus fortement, tes larmes n'avaient de cesses que de couler à flots et la salle de bain était devenue ta pièce préférée de l'appartement tant tu t'y enfermais de longues heures durant pour pleurer jusqu'à ce que tu n'aies plus rien à pleurer si ce n'est des larmes déshydratées. Tu ne pouvais te pardonner ta faiblesse, celle de ton corps. Pourquoi fallait-il que tu sois différente d'une autre? Plus faible? Plus incapable? N'avais-tu pas vécu ta vie le plus sainement possible? Ne méritiez vous pas un peu de bonheur dans votre couple? Un peu d'amour à donner? Un futur à voir grandir à vos côtés? Tu t'y est faite, t'as accepté. Tu ne te poses plus la question, tout ce qui t'importe c'est Kenneth. Lui et toujours lui. Et si la chance vous en est donnée, jusqu'à la fin des temps.
Vos retrouvailles sont pour le moins passionnées, on peut tout à fait vous accorder ça. Il ne vous aura pas fallu longtemps pour laisser l'envie parler et à ce que tu gares la voiture dans un coin discret pour vous abandonner à la banquette arrière de la Chevrolet. Tu lui as toujours maintenu que cette voiture n'était pas forcément faite pour vos ébats et pourtant l'un comme l'autre vous fondez à l'arrière pour mieux laisser vos corps reposer l'un contre l'autre. L'un dans l'autre. Ce sont rapidement des râles de plaisir plutôt que vos mots brûlants qui prennent place dans l'habitacle en votre compagnie. Vos souffles ardents se saccadent alors que tu le captures entre tes cuisses, enfoncé jusqu'à la garde pour savourer cette sensation d'aisance, d'être enfin complétée par celui qui t'avais manqué tout ce temps. Toutes ces années. Ton mari ne manque pas de s'impatienter, de grogner à répétitions alors que tu sembles vouloir apprécier chaque sensation, chaque instant. "Ah oui tu n'me permets pas? C'est ce qu'on va voir..." Ton feulement percutes ses lippes qui n'ont eu de cesses que de t'obséder à force de les voir remuer à travers cette vitre détestable du parloir plutôt que de pouvoir les sentir contre les tiennes ou même sur ta peau. Tu joues de ta croupe bien logée autour de lui pour lui arracher une nouvelle plainte. Il insiste sur le s'il te plaît alors comment pourrais-tu lui résister? Affamée, avide de lui tu te mets finalement à danser contre lui ne prenant pas le temps de répondre à son bref questionnement.
Comme si cela était définitivement voué à arriver, il a fallu que ton crâne heurtes la toiture de la voiture non sans vous arracher un fou rire incontrôlable. T'avais réellement oublié ce qu'être en vie voulait dire Mary et tu redécouvres tout ça à ses côtés pour ton plus grand plaisir. Vous ne tardez pas à reprendre la passion de vos allers et venus jusqu'à l'orgasme puissant. Dévastateur. Vous vibrez fortement, vos muscles se raidissent voir se crampent. Ses mains toujours fermement ancrées au galbe de tes fesses, il n'y a plus que vos sourires sur vos visages ravis et transpirant de plaisir. Vos épidermes sont déjà moites et ta main se cramponnant au siège vient effleurer ses lèvres pendant que tu lui souffles à quel point tu l'aimes. Ce à quoi il répond en te mordant ton index lorsqu'il s'approche trop dangereusement. Ton cœur manque toujours un battement lorsqu'il te répond de cette manière, lui qui n'a pas toujours été si démonstratif envers toi combien même t'as toujours été persuadée de la réciprocité de vos sentiments. Après ces douces déclarations d'amour, tu finis par te retirer et glisser sur le côté pour prendre un peu d'air frais et de remettre de l'ordre dans ta tenue. Mais apparemment ton homme semble avoir une idée toute autre de la chose alors que sa main te ramène à lui, vos corps attirés comme des aimants.
T'as un hoquet de surprise lorsque tu te retrouves sur le dos et rapidement assaillie par Kenneth grondant. Ta jupe se retrouve à nouveau soulevée, son bassin contre ton mont de vénus alors qu'il vient accompagner l'une de tes jambes autour de ses hanches. Le feu reprend, l'incendie brûle à nouveau en dévastant tout autour de lui. Tu perds ton souffle lorsque ses lèvres possèdent les tiennes farouchement, enchaînant les baisers des plus fous. Il te provoque, vient attaquer ta lèvre inférieure de ses dents tout en ronronnant. Tu n'as pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'à nouveau une longue plainte secoue ton corps pendant que ton mari l'assaille passionnément. Tu te demandais bien combien de temps lui faudrait-il avant de reprendre le dessus, toute dominance qui lui va, sans se mentir, si bien. "Tout le temps du.." Paroles entrechoquées par cette frénésie reprenant place. Tu perds le fil de tes mots et de tes idées, à nouveau plus rien n'a de sens si ce n'est la présence de Kenneth contre/en toi. Tes bras se nouent instinctivement autour de sa nuque, ta deuxième jambe vient entourer son bassin pour mieux épouser vos mouvements. "Monde.." Que tu finis par conclure quelques secondes plus tard, juste assez pour toi de reprendre le court de tes pensées. Ton dos se soulève légèrement de l'assise du siège pour trouver la chaleur du torse à moitié découvert de ton homme tant dans la hâte tu n'as pas pris le soin de lui ôter ce tee-shirt pour te régaler de sa vue. Tu accueilles volontiers le moindre de ses vas et viens, cette boule dans tes reins reprenant ses droits pour y gonfler toujours plus. Suppliques sur suppliques, c'est bien toi qui risque de partir la première cette fois-ci tant ce côté animal t'avais manqué. Lorsque les passions sont trop fortes pour être réprimées, passées sous silence. Lorsque vous vous laissez allez totalement.
Un weekend, une semaine, un mois, une année, le reste de notre vie. Vous n'avez plus de limites à présent, plus de comptes à rendre pour pouvoir être heureux. C'est fou à quel point ça peut être fatiguant, long une décennie. Pourtant t'es persuadée que cela ne vous as rendu que plus fort,
que cela à fait de vous une seule et même entité plutôt que deux.
Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Ven 22 Nov - 23:54
somewhere only we know les Snyder
Certains prétendent que la première histoire de coeur ne peut définitivement pas être une histoire qui dure le temps d'une vie. Il paraît que c'est impossible d'aimer à tout jamais la seule et même personne. Il paraît que la lassitude finit par arriver. Que l'amour doit forcément s'éteindre à un moment ou à un autre. Il paraît que le besoin de voir et vivre autre chose finit par se faire ressentir. Il paraît seulement. Parce que tu n'as jamais eus l'occasion de le voir par toi même ça. Pour vous qui allez fêter votre vingt-huitième anniversaire de mariage, ces conneries ne sont pas réelles. Vous parvenez même à vous aimer plus fort encore qu'à cette époque où vous vous êtes passés la bague au doigt. A vous aimer comme au premier jour et plus encore. Parce que ça fonctionne du tonnerre entre vous. Et qu'il en a toujours été ainsi pour le coup. C'est forcément écrit quelque part que vous deviez vous rencontrer tous les deux et faire votre vie ensemble. Quitte à ne jamais pouvoir enfanter. Parce que c'est bien là l'épreuve que la vie a décidé de vous infliger. Sans doute parce que vous avez eut droit à beaucoup trop de choses, d'un seul coup. A votre âme soeur, alors que bien des personnes sur terre n'ont pas cette chance. Combien de couples se séparent après seulement quelques années de mariage ? Combien de personnes restent finalement célibataires, faute d'avoir un jour pu aimer vraiment ? Bien trop, ça ne fait aucun doute. Alors vous ne pouvez que vous estimer heureux et chanceux de vous être rencontrés. Et d'avoir su faire en sorte que ça fonctionne, au passage. Même dans les moments les plus compliqués, vous avez su vous retrouver à tous les coups pour ne jamais abandonner la bataille. Ne jamais vous laisser submerger comme bien d'autres l'auraient faits dans une telle situation.
Alors tu te doutes bien que vous allez devoir vous battre quelques temps encore tous les deux. Que votre mariage ne va certainement pas être de tout repos pendant les premiers mois de ton retour. Parce que Mary s'est forcément habituée à ton absence à ses côtés, dans votre appartement. Et que ça ne fait aucun doute qu'elle n'est plus tout à fait la même. Bien sûr que tu as un peu peur de voir qui elle est devenue. Même si tu penses dur comme fer qu'elle est toujours celle qui est faite pour toi. Sûr que vous allez vous aimer encore bien longtemps tous les deux. Mais ça ne t'empêche pas de craindre quelque peu la suite. Il vous faudra encore vous battre pour faire fonctionner votre mariage. Mais t'es prêt à tout ça. Parce qu'elle ne t'a que trop manqué Marybeth. Tu ne sais pas vivre sans elle. Ces dix années ont été absolument insupportables pour toi. Et pour elle aussi, tu le sais bien. Elle n'a jamais manqué de te le faire remarquer et de te le répéter. Sans doute pour te rassurer un tant soit peu, quant au fait que tu lui manquais. Que tu ne pouvais que manquer à sa vie. Il aurait pu en aller tout autrement après tout. Elle aurait pu que trop apprécier sa vie de femme célibataire. Et se rendre compte qu'elle se sentait finalement plus heureuse sans toi dans les parages. Tu ne sais vraiment pas ce que tu aurais fait si tel avait été le cas. Si elle avait fini par t'avouer préférer rester seule finalement. T'aurais été sacrément perdu. Et tu serais resté bien con, pas vrai Kenneth ? Que t'aurais abandonné l'idée de rester fort en prison pour sortir au plus vite.
Mais t'as envie de croire que la question ne se pose pas outre mesure. Que tu t'en fais vraiment pour rien. Parce qu'elle t'aime toujours Mary. Elle a eut tout le temps de te le prouver et de te le rappeler au cours des dix dernières années. Et tu le sais que tu peux lui faire confiance à Mary. Elle ne t'a jamais mentit. Sans doute parce qu'elle n'a tout simplement jamais eut de raison de le faire. Vous avez toujours été tellement honnêtes l'un envers l'autre. Incapables de même avoir le moindre jardin secret. Quand bien même ç'aurait été au mieux selon certains. Vous n'avez jamais vu de raison de le faire. D'autant plus que vous avez toujours passé beaucoup trop de temps ensemble pour être en mesure de vous cacher quoi que ce soit. Et vous avez aussi et surtout toujours été incapables de vous éloigner l'un de l'autre. Incapables de dormir l'un sans l'autre, surtout. Vos journées de boulot absolument interminables, ont toujours été de trop pour vous. Trop d'heures passées loin l'un de l'autre. Bien sûr, quand vous le pouviez, vous faisiez en sorte de vous retrouver lors de la pause de midi. Quand le chantier sur lequel tu bossais, ne se trouvait pas trop loin d'elle, tu prenais le temps de rentrer la retrouver. Même lorsqu'il ne s'agissait que d'une toute petite heure. Et jamais personne n'a eut le courage de vous faire remarquer que vous aviez l'air de deux crétins bien trop accrochés l'un à l'autre. Sans doute parce que votre couple est tout simplement trop beau pour ça. Vous n'êtes pas tellement niais quand vous êtes ensemble. Mais vous vous aimez bien assez pour que ça crève les yeux, assurément. Et pour faire des envieux. Vous l'avez découvert à vos dépends avec cette histoire qui vous aura coûté dix ans de votre vie.
Mais t'es bien conscient que ce n'est pas en regardant en arrière, que vous allez avancer tous les deux. Raison pour laquelle vous n'en parlez pas encore. Vous aurez tout le temps pour ça aussi. Autant avancer, encore et toujours plus. Vos corps collés l'un à l'autre. Soudés comme jamais. Vos corps unis pour votre plus grand plaisir à tous les deux. A vous aimer avec une passion débridée et passionnée. A vous aimer comme jamais. T'es tellement heureux de la retrouver. Et ton corps en vibre d'extase quand ta belle se fait féline sauvage sur toi. A califourchon pour monter et descendre toujours plus vite et plus fort. Au point de heurter le plafond bas de la voiture et de vous arracher ainsi un fou rire des plus spontanés. Là encore, vous prouvez votre complicité à toutes épreuves. Capables de rire à gorge déployée en pleine étreinte pourtant des plus torrides. Et ce, juste avant de reprendre de plus belle. Ce qu'elle fait sans se faire prier. Sauvageonne qui se donne fort à toi et qui prend autant que possible en retour. Tu grognes alors qu'elle se veut joueuse et provocatrice au possible. Elle le sait qu'elle te rend totalement dingue et clairement, elle en joue. T'es surpris de sacrément aimer sa soudaine impertinence. Elle a clairement mis de côté le rôle de la parfaite petite et tendre épouse. Vous finissez totalement à bout de souffle et de force une fois l'orgasme passé et vaguement calmé. Tu peines à retrouver toute ta raison alors qu'elle se fait taquine. Encore. De ses doigts qui viennent tendrement caresser tes lèvres. Tu te laisses faire bien volontiers et ne manques pas de mordiller son index avec une certaine tendresse. Des mots d'amour sont échangés. Enfin, pour ta part. Toi qui ne te laisses que rarement et difficilement aller à ces quelques mots, tu le fais enfin. T'en as besoin. Et tu penses qu'elle en a tout autant besoin, si ce n'est plus encore.
Tu pourrais te contenter de la laisser filer après ça. Lui permettre de se rhabiller pour ensuite retrouver sa place derrière le volant. Reprendre la route pour enfin rentrer chez vous. Dans votre nid d'amour du Queens qui t'attend depuis déjà une décennie. Fraîchement redécoré par ses soins, comme elle n'a pas manqué de le partager avec toi. Que tu ne te sentes surtout pas lésé une fois de retour chez vous. Elle a été attentive à tout, pour ne pas changer de ses bonnes vieilles habitudes. Tu aurais pu la laisser filer pour reprendre la route, donc. Mais tu n'as pas la moindre envie de ça. Plutôt que de lui permettre une telle chose, tu l'attrapes par la main et la fait basculer sur la banquette pour l'y allonger sur le dos. T'es de nouveau trop excité. A vrai dire, tu l'es constamment par elle. Surtout là, après ces années de pure frustration. Tu ne vois pas bien comment tu pourrais faire autrement. Vous avez tant de temps à rattraper. Et ça ne fait aucun doute que vous allez y veiller. Vous le faites déjà dans la voiture. Alors que tu viens de nouveau ravager ses lèvres d'un énième baiser brûlant qui dévore et démonte tout sur son passage. A l'image de ton corps qui vient de nouveau percuter le sien. T'as une envie folle de la dévorer toute entière. Et pourtant pas la force de patienter autant de temps avant d'unir une nouvelle fois vos êtes tout entier.
Alors tu n'attends pas plus et plonges enfin en elle. Vos chaleurs se percutant de plein fouet. Vos gémissements résonnant déjà dans l'habitacle restreint de la voiture. Avant qu'elle ne se fasse plus halètement et toi, plus grognement, qu'autre chose. Plaintes de plaisir fou dans les deux cas. T'affiches tout de même un petit sourire taquin quand elle entame une phrase avant de retrouver le silence. Sans doute que trop submergée par le plaisir que tu lui offres à grands renforts de coups de reins frénétiques. Elle s'enroule plus encore autour de ton être, avant de trouver la force de terminer sa phrase. Elle se redresse quelque peu pour permettre à sa poitrine de frôler ton torse. Tu ne doutes pas qu'elle est frustrée du fait que tu sois encore entièrement habillé. Mais tu ne fais rien pour changer la chose. T'es bien trop concentré et perturbé par le pied que tu prends à aller et venir de cette façon ardent et fougueuse, en elle. A la posséder comme tu sais si bien le faire. Tu te redresses juste assez, en appuie sur une main, pour pouvoir lire tout le plaisir qu'elle prend, dans son regard des plus enflammés. Conscient qu'elle ne saura se retenir plus longtemps si tu poursuis à ce rythme qui se veut infernal. Et c'est bien là ce que tu souhaites provoquer. Ton but étant encore et toujours de la satisfaire aussi fort que possible. Et si tu aimes vivre l'extase en même temps qu'elle, tu aimes également bien trop avoir le temps et l'opportunité de la voir vivre son orgasme la première. Prendre le temps de la dévorer du regard et de graver dans ta mémoire, les traits de son visage déformés par un plaisir bien trop fort pour être contenu. Tu te redresses plus encore. Ta main libre sur la portière pour te maintenir tout à fait en appuie. Conscient que la voiture danse sur ses roues. Que les vitres se recouvrent de buée tant le contraste de températures entre l'extérieur et l'intérieur est saisissant. Et que ta peau a vite fait de se recouvrir d'une fine pellicule de sueur qui vient coller tes fringues à ton épiderme.
Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Sam 23 Nov - 5:41
somewhere only we know
Kenneth - Marybeth
« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Tu lui as toujours promit que jamais tu ne l'abandonnerais. Que jamais, tu ne ferais défaut à ce serment que vous avez prononcés le jour de tes seize ans. Vous êtes mariés pour le meilleur et pour le pire, dans la santé comme dans la maladie. Il pourrait bien perdre un bras sur un chantier où tu pourrais finir en fauteuil roulant après un accident de la route que votre amour resterait le même. Vous êtes faits l'un pour l'autre et cela n'a jamais fait l'ombre d'un doute. Ni pour vous, ni pour vos familles et amis. Tu te souviendras toujours du stress que Kenneth à pu ressentir lorsqu'il est allé demandé avec beaucoup d'assurance ta main à ton père. Tous les deux, entre hommes. Tête à tête auquel tu ne pouvais assister, c'était un truc qu'ils devaient faire ensemble combien même tu ne comprenais pas vraiment pourquoi. Ton père s'est contenté de rire, très fort si bien que le père de ton futur promit lui même s'est mit à rire de l'autre côté de la cloison, vos deux foyers étant accolés. "C'était qu'une question d'temps avant qu'tu rentres réellement dans la famille garçon." Ton père, s'était quelqu'un de bien. De bourru certes, grognon lui aussi mais aimant. Bon et juste. Travailleur honnête, mari et papa aimant. Il n'y avait que la question de ton âge qui faisait défaut. Les négociations se sont arrêtées sur ton seizième anniversaire, soit un peu moins d'un an à tenir.
Vous avez commencés par sortir au cinéma du quartier ensemble, à aller voir des films sur lesquels vos yeux ne se posaient absolument pas tant vous étiez occupés à vous embrasser langoureusement. Les joies de la frustration, vous l'avez connue bien jeune. Car Kenn' ne ployait pas face à tes suppliques. A tes mots rassurants lorsque tu lui assurais te sentir prête, le vouloir réellement. Mais il voulait faire les choses bien, que vous vous mariez dans les règles de l'art en respectant les engagements que vous avez prit jusqu'à la date de la cérémonie. Alors tu te contentais de bouder quelques secondes, cachant tes joues vermeilles derrière tes boucles blondes. Rapidement son bras venait t'enlacer, te rassurant que serez que bien assez tôt liés l'un à l'autre et que tu devrais profiter avant d'avoir à le supporter jusqu'à la fin de tes jours. Ce à quoi tu te contentais de rire très fort avant de fondre dans ses bras pour t'y lover. Tu te contentais de ronronner un moment avant de laisser échapper un "Il me tarde." des plus adorables contre son torse. Il n'y avait que lui, il n'y a toujours eu que lui. Et lorsque le fameux jour est arrivés, vous étiez le couple le plus heureux du monde. Le plus amoureux. La joie de vivre illuminant vos traits, vos sourires resplendissants réchauffant les cœurs de l'assemblée réunie pour assister à votre union. Tu te souviendras jusqu'à ta mort de ce jour là. De ces larmes dans vos yeux venant humidifier le baiser tendre scellant votre union. De vos myocardes battant à l'unisson.
Vous avez vécu des jours heureux, tout en vous faisant à cette vie de couple débutant tout juste. Vous étiez passionnés, impliqués, vous vous aimiez à en crever les yeux des passants, faire éclater de jalousie les célibataires. Ça a été le cas d'Oliver qui pendant longtemps lui aussi cherchait sa belle histoire d'amour. Il pensait que c'était le cas, vous a offert la naissance d'un jeune Hicks junior. T'as exprimé ton envie de grossesse à Kenneth peu de temps après, toi aussi tu avais ce désir de donner la vie. De partager ton âme avec une personne de plus, le fruit de votre amour. Vous avez essayé, de nombreuses fois. La plus longue de tes grossesses est allée jusque trois mois et demi puis tu as perdu le fœtus. Les autres n'ont pas durées plus d'un mois tout au plus. Mais elles étaient toutes plus violentes les unes que les autres, ton corps fatiguait un peu plus à chaque fois que ton corps rejetait la grossesse. Tu n'étais plus que l'ombre de toi même, une carcasse douloureuse. En peine, dénuée de toute lumière. C'est alors que les disputes ont commencées, que les voix se sont échauffées. Ton mari ne désirait pas poursuivre vos essais qui te tuaient tous un peu plus à chaque fois. Que ce soit de culpabilité ou de douleur. A quoi bon essayer, vous n'y arriverez pas qu'il disait. Tu trouvais ça injuste, le manque de foi qu'il plaçait en toi alors que t'essayais toujours plus fort. T'as mis énormément de temps à comprendre que si il faisait ça, c'était uniquement pour toi.
Comme tout le reste d'ailleurs, tout ce que ton époux à toujours fait était pour vous. Pour toi. Pour que vous puissiez être heureux et honorer ces promesses échangées à l'autel alors que tu portais une longue robe blanche et que ton visage rougit par l'émotion se dessinait derrière un voile. Il mourrait lui aussi de te voir souffrir, de te voir te détester si fort pour quelque chose sur laquelle tu n'avais aucun pouvoir. Parce qu'on ne contrôle pas ces choses là, même les docteurs te l'ont dit quand votre tentative médicale s'est également soldée par un échec. Alors t'as dû abdiquer, donner raison à tous le monde alors que toi tu t'es fissurée un peu plus. T'as prétendu que les choses allaient mieux alors que non, rien n'allait mieux. Quand tu regardais ton neveu, tu devenais jalouse de la facilité à laquelle ta belle sœur était tombée enceinte. Avant même que vous ne la rencontriez. Pourquoi pas vous? Qu'est-ce que tu avais fait de mal pour que l'on te refuse ce droit naturel? De quel droit tes prières n'étaient pas écoutées combien même tu venais d'une famille un poilichon religieuse il faut dire et que toute ta vie tu as essayé de vivre de la façon la plus saine possible? En étant une bonne personne, aimante et dévouée. Quelqu'un qui fait attention à son prochain et ce même à tes dépends. Tu ne t'en souviens que trop bien de cette façon que ta bonté à eu de se retourner violemment contre toi.
Les hommes ne sont pas tous bons, aucune loi cosmique ne vous protège de quoi que ce soit et la vie est foutrement injuste. Voilà ce que quarante trois années de vie t'ont apprises. Mais tu sais également que l'amour sincère existe, que certains hommes sont dévoués et loyaux. Que parfois la vie sait donner, combien même si cela n'était pas réellement ce que l'on attendait d'elle. Aujourd'hui, plus rien ne compte si ce n'est que tu récupères enfin ton époux à tes côtés après dix ans passés à l'ombre. Enfermé pour t'avoir protéger, t'avoir évité le pire alors que t'étais tout bonnement incapable que de fuir tant t'étais camée jusqu'à l'os. Dose de cheval placée dans ta bière lors d'une minute d'inattention, juste assez pour que vos vies s'en retrouvent mises sur pause pendant une décennie. Tu t'es battue comme une lionne, t'as fait appel aux meilleurs pour assurer la défense de ton mari. Pouvoir le sortir plus tôt que les vingt ans initialement prononcées. Sept ans d'effacés, trois ans de troqués contre la conditionnelle et voilà que vos corps se retrouvent pressés l'un à l'autre dans le tas de ferraille vieillissant que devient la Chevrolet. Le bébé de ton homme, tu pouvais pas te résoudre à t'en séparer pour un modèle plus récent. Alors t'as continué de la faire rouler, de l'entretenir là où elle avait toujours été bien bichonnée. Faut dire que bien des souvenirs reposent sur ces banquettes de cuir, et vous n'avez de cesses que d'en créer de nouveau alors que ton corps bascule sous celui de Kenneth, tout de grondements et d'envie pressante de toi. Toujours plus. Inlassablement.
Légèrement redressé au dessus de toi combien même tu t'étais rapprochée de son corps pour t'y cramponner, les yeux orageux de ta moitié se régalent du plaisir qu'ils peuvent très certainement lire dans ton regard. Tu n'es que gémissement, plaintes saccadées alors que tes jambes recouvertes de bas enroulent le bassin de ton furieux amant. Cognant tout contre toi, vos feulements s'emmêlent. Résonnent en cœur et se cherchent. C'est bien plus fort que ce que tu pouvais imaginer, le poids de la frustration délestant vos épaules pour disparaître totalement. Ne laisser plus que cette sensation de bien-être, votre amour se gorger de soleil pour exploser au grand jour. Se redressant toujours plus, les coups de reins se veulent toujours plus forts, plus profonds et tu ne peux qu'onduler à ce rythme qu'il t'impose. Encore, qu'il ne s'arrête pas, surtout pas. T'en mourrais s'il venait à se retirer pour te demander de reprendre la route, tu ne viendrais sûrement pas accepter une blague d'un tel mauvais goût alors qu'à nouveau et bien trop furtivement les portes de la jouissance s'ouvrent devant toi pour laisser l'orgasme naissant dans le creux de tes cuisses exploser. C'est l'entièreté de ta carcasse qui se retrouve secouée violemment et pas uniquement par la danse folle de ton cher et tendre bien au contraire. L'une de tes jambes chute de là où elle s'était installée pour se mettre à trembler de façon compulsive le désir raidissant le moindre de tes membres alors que tu te contractes/décontractes d'une façon folle. Ta tête balayée en arrière alors que tu supplies pour toujours plus, tes mains descendent de sa nuque pour se perdre dans le bas de son dos puissant et lui donner toujours plus d'impulsion. Car il te connaît par cœur, il le sait pertinemment que tu viendras de nouveau à exploser avec lui. Cette petite facilité que dame nature à su offrir aux femmes pour se pardonner de tout le reste.
Tant d'années passées loin l'un de l'autre, à se contenter de s'aimer une fois par an. Quelques billets en échange de sa chaleur, de ses baisers. Plus rien de tout ça importe maintenant, œil pour œil et dent pour dent. Vous prendrez votre revanche, rattraperez le temps parti en fumée. Une meilleure version de vous, plus aimante et plus unie. Vous êtes plus forts
Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot) Sam 23 Nov - 23:53
somewhere only we know les Snyder
Tu as parfaitement en mémoire toutes ces fois où ton épouse est venue te trouver au parloir de la prison. Tu pourrais presque te remémorer à la perfection toutes les tenues qu'elle a bien pu porter. Toutes ces fois où elle a pris grand soin de se faire aussi belle que possible pour te faire honneur, selon ses dires. T'as parfois eus à serrer les dents pour ne faire aucun commentaire quant à ces types qui ne pouvaient s'empêcher de lorgner ouvertement sur elle. T'as pris aussi fort que possible sur toi, pour ne pas faire de connerie et pour ne pas non plus, et surtout, provoquer de stupide dispute avec elle. C'aurait été idiot de ta part de faire une chose pareille. De passer le peu de temps que vous pouviez vous offrir, à vous prendre la tête. Avec tout ça, tu n'oubliais surtout pas que c'était pour toi et uniquement toi qu'elle se faisait aussi belle, Marybeth. Consciente que ça te ferait plaisir de la voir sous son meilleur jour. De t'imaginer qu'elle allait aussi bien que possible malgré ton absence. Une absence dans sa vie que tu ne pouvais évidemment que regretter. Quand bien même c'est pour elle et uniquement elle que tu as terminé de cette façon. Pour la protéger d'un enfoiré des plus pervers qui n'avait très clairement que de mauvaises intentions. Tu ne pouvais avoir de doute à ce sujet, compte tenu du fait qu'il n'avait pas manqué de te prévenir. De te faire part de ses intentions en ce qui concernait ton épouse. Son intention de la prendre dans ses filets. T'as préféré ne pas en parler à Marybeth. Ne pas lui faire tout à fait réaliser quel genre de monstre elle pouvait bien fréquenter. Et même, considérer comme un ami. Parce qu'elle était trop gentille Mary. Parce qu'elle était, surtout, bien trop naïve.
Tu ignores bien si ça a ou non changé en dix ans ça. Et dans le fond, tu ne sais pas si tu le désires ou pas. Tout simplement parce que tu crains quelque peu les changements qui auraient pu opérer chez elle. Et si jamais elle n'a que trop changé, que va-t-il advenir de votre couple ? Et si t'étais incapable de revenir auprès d'elle ? Pour sûr, dans tous les cas, ça ne se fera pas sans heurt et sans difficulté. Parce que bien des choses ont forcément changé. A commencer par l'appartement qui est le votre depuis un bon bout de temps maintenant. Tu ne sais pas si tu es si prêt que ça à ce qui va suivre. La première semaine devrait bien se passer. C'est la suite qui t'inquiète. De savoir si tu vas te sentir à l'aise le temps que tu chercheras un boulot alors qu'elle même passera ses journées hors de chez vous pour ramener l'argent à la maison. Tu pourrais demander un coup de pouce à Oliver mais tu t'y refuses. Il est hors de question que tu deviennes un boulot pour ton frère de coeur. Que tu sois un frein dans sa vie. Pour toi ça ne fait aucun doute qu'il risque de payer pour ta connerie si tu venais bosser avec et pour lui. Il ne faudrait pas être trop vu en ta compagnie après ce que tu as fais. Tu ne doutes pas que bien des gens sont au courant. Forcément trop pour que tu puisses reprendre ta petite vie tranquille et paisible. Celle à laquelle tu as eus droit durant tant d'années pourtant. Comme si tu étais véritablement devenu un monstre. Ce n'est pourtant pas comme si tu risquais de recommencer ça. Ce n'est pas comme si tu avais véritablement changé. Pas vraiment. Pas que tu saches. Encore une chose que tu vas découvrir au fil du temps que tu passeras chez vous et auprès de ton épouse.
Ce sera certainement compliqué de retrouver ta place dans tout ça. Mais tu penses vraiment que vous avez déjà connu le pire tous les deux. Et parce que vous avez tenu la route à merveille, ça ne changera pas. Vous ne tomberez pas plus bas. Ni ensemble, ni séparément. Tu feras en tout cas en sorte de ramener ton wagon au train qui ne t'a pas attend. De reprendre la route avec elle. Votre route. Celle sur laquelle vous roulait ensemble depuis près de trente ans. Il est temps que tu reviennes. Que tu sois de nouveau à ses côtés. De nouveau, ce sera forcément pour le meilleur. Aucune autre possibilité n'est envisageable. Tu ne feras aucun autre délit susceptible de te ramener en prison et de son côté, elle ne tombera plus enceinte. Raison pour laquelle cette fois ci et pour de bon, ça fonctionnera. Et tu le sais qu'elle pense pareil de son côté. Qu'elle veut que vos retrouvailles fonctionnent à merveille et qu'elle n'a aucune envie que vous vous perdiez de nouveau. Parce que vous venez de subir la chose durant dix interminables années. Vous avez eut tout le loisir de constater que ce n'était pas fait pour vous. Pas possible. Pas vivable. Alors vous allez vous retrouver plus fort que jamais et vous aimer beaucoup plus fort encore que par le passé. La question ne se pose pas. La question ne se pose plus. Il suffit de vous voir pour comprendre qu'il était plus que temps que vous vous retrouviez. Tu n'aurais certainement pas survécu à dix années supplémentaires. Même les trois années que tu étais supposé faire, auraient été tout bonnement insupportables.
Il suffit de voir avec quelle passion amoureuse vous vous retrouvez, pour comprendre que vous étiez véritablement à bout tous les deux. Impossible de supporter davantage. Elle vient t'aimer avec toute la rage passionnée qui vous caractérise depuis bien des années. En te chevauchant avec fougue, avant que tu n'inverses les rôles pour une seconde étreinte. C'est toi qui prends le dessus. Qui l'allonge sur la banquette pour te perdre entre ses cuisses qu'elle vient enrouler autour de ton bassin. Elle t'emprisonne tout à fait en raffermissant plus encore sa prise et celle de ses bras autour de ton cou. Tu grondes ton plaisir que tu ne cherches pas le moins du monde à refouler. Tu soupires pour ne pas haleter tout à fait et manquer de souffle. Occupée à te concentrer sur elle tout entière qui se donne si bien et si fort. Qui s'en remet à tes soins et répond présente pour tes envies. Elle se donne toute entière, sans aucune limite apparente. Tremblante et vibrante d'un plaisir que tu ne sais que trop bien lire dans son regard planté dans le tien. Tu te fais bien assez passionné pur être susceptible de la faire jouir une seconde fois, en un rien de temps. T'en es conscient. Toi qui la connais par coeur pour avoir eus tant de fois l'occasion de la posséder de cette même façon. Tu sais précisément ce à quoi elle est le plus sensible. Raison pour laquelle tu n'hésites pas. Raison pur laquelle tu te donnes avec cette fougue, sans l'ombre d'une hésitation. Raison pour laquelle tu la prends elle, toute entière, surtout. Tu sais qu'elle acceptera forcément de se donner de cette façon. C'est ainsi que ça fonctionne entre vous. Avec cette confiance aveugle qui est la votre surtout.
Et cette connaissance de l'autre, à toutes épreuves. Tu les vois les traits de son visage parfait qui se tendent lorsque l'orgasme vient la heurter de plein fouet. Tu la sens, cette façon qu'elle a de se crisper, se détendre et se crisper à nouveau autour de toi. Comme si elle tentait de t'emprisonner en elle. Faire en sorte que vos corps ne se décollent plus l'un de l'autre. Surtout pas. Tu comprendrais ce besoin après ces années de frustration extrême. Et de la même façon, tu sens parfaitement sa cuisse libérer ton bassin pour échouer sur la banquette. Prise de spasmes qu'elle ne saurait contenir, pas même avec tous les efforts du monde. T'aimes bien trop lorsqu'elle est parcourut de tremblements aussi violents. Quand son corps est secoué beaucoup trop fort pour qu'elle soit en mesure de se faire plus discrète dans l'apothéose. De quoi te faire grogner comme un putain d'animal enragé. Ta main qui ne te maintient pas en appuie contre la portière file récupérer sa cuisse pour la ramener contre ta hanche. L'inciter à garder un tant soit peu la même position, alors que même que tu ralentis sensiblement la cadence. Tu sembles vouloir lui permettre de redescendre et retomber tranquillement. Quand bien même tu continues d'aller et venir de toute ta longueur dans sa moiteur brûlante. Le regard toujours accroché à son visage. T'es là. Toujours là. Fidèle au poste à t'assurer qu'elle va bien. Qu'elle est bien. Que le plaisir ne la quitte pas tout à fait surtout. Ta main se fait caressante sur sa peau, quand elle quitte sa cuisse et remonte. Directement son sein toujours libre de toute entrave, que tu viens caresser de ta paume chaude et sa pointe que tu taquines de tes doigts joueurs. Encore ? Grognement rauque qui vient rompre le bref silence qui a eut le temps de s'installer. En vérité, tu ne lui demandes pas vraiment son autorisation. C'est presque plus une façon de la prévenir que tu n'as pas encore dis ton dernier mot. Que tu as bien l'intention de la récupérer alors qu'elle n'est pas encore pleinement remise de son orgasme et qu'il flotte encore dans l'air. Que tu as l'intention de la faucher une nouvelle fois en plein élan. Avec toi ce coup ci. En souvenir de toutes ces nuits que vous avez passés de cette façon. A vous faire jouir jusqu'au lever du jour, quitte à être épuisés toute la journée suivante et vous écrouler le soir suivant, bien trop tôt. En souvenir de toutes ces fois où tu as tout fait pour la faire tout à fait vriller, à coups d'enchaînements d'orgasmes totalement dingues. A ce qu'elle s'en brise la voix. A ce que son corps en garde des marques des jours durant. A ce qu'elle soit incapable de ne pas y penser durant ses journées au bureau.