so show me, i'll show you // peter

|	so show me, i'll show you ; peter & artus

— Une journée comme une autre, Artus pensait que cette journée allait être égale aux autres depuis quelques jours : monotone. Rien à dire en particulier, quelques arrêts pour un trop plein de vitesse, des petits délinquants mais rien de trop gros. Le Queens était plus que calme et les alentours également. Comme toujours, il était de sorti en compagnie de son coéquipier et meilleur ami Peter. Cela faisait bien quelques minutes qu’il attendait leur commande, ayant perdu aux jeux de mains, il a été obligé d’aller leur chercher leur repas du soir. Leur service se terminait que dans une bonne heure mais ils n’avaient pas pris de pause entre temps. Finalement, au bout de plusieurs longues minutes d’attentes, il put sortit du restaurant avec un sac en main. Il se dirigea vers la voiture de police et monta côté passager. – sérieusement, la prochaine fois prend un sandwich plus compliqué encore. J’ai attendu une éternité. dit-il en grommelant, toujours saoulé d’avoir perdu à ce jeu à la con. Il sortit le sien et laissa le sac à son coéquipier. Il n’attendit pas longtemps avant de croquer dans son repas, n’ayant pas mangé depuis ce matin. Nan il n’a pas eu de donuts pour petit-déjeuner, n’entrons pas dans le cliché. – on s’emmerde un peu ces derniers temps, ça sent le coup merdeux qui arrive à grand pas dit-il en regardant devant lui, buvant un peu de son coca zéro fraichement acheté. Ils avaient totalement l’air de deux flics d’une série de seconde zone à la télé, enfin c’est ce qu’ils étaient un peu ces derniers jours.

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— La patience n’a jamais été sa force, et heureusement pour lui que ces deux mecs étaient plutôt calmes… Enfin, sauf si on oublie leurs côtés un peu trop turbulents quand ils jouent, mais c’est chez tous les hommes. Artus aussi était comme ça plus jeune, enfin d’après ce que sa mère lui a dit. Alors oui, il était plutôt agacé en revenant avec leur commande, et tout ça à cause de Peter qui prenait toujours un malin plaisir à le faire chier. Et ça, depuis qu’ils sont partenaires tous les deux. – ton génie culinaire me fait bien chier à l’heure actuelle McPherson dit-il du tac au tac et c’était réellement le cas. Il ne jouera plus avec lui pour savoir qui allait chercher le déjeuner. Ca sera son tour, qu’il le veuille ou non. Son attention se tourna sur leur chien, celui qui les accompagnait partout en cas de besoin. Artus tendit sa main et flatta le pelage de Volt, lui donnant un petit bout de jambon au passage. – ça ferait du bien à tout le monde, c’est légèrement chiant ces derniers jours. Mais bon, ça finira par nous tomber sur le coin de la gueule, tu le sais bien C’était toujours comme ça, c’était calme quelques jours puis une grosse affaire leur tombait dessus. Il croqua dans son sandwich, mangeant tranquillement tout en regardant autour de lui. – allons boire un verre, c’est Jenni qui a les garçons aujourd’hui ouais d’ailleurs, ça faisait un moment que Peter n’avait pas vu ses deux mecs, il allait être surpris de voir à quel point ils ont grandi. Puis ça lui ferait du bien de sortir un peu, comme c’est Jenni qui semble en profiter ces derniers temps. Un peu trop au goût du Rowling mais que pouvait-il dire ? ils n’étaient plus ensembles donc clairement, elle faisait ce qu’elle voulait. – nous n’avons plus qu’une heure à attendre. Et toi, ça va avec Nikki ? Artus observait de plus en plus Peter, le trouvant changeant et pas toujours dans ses baskets. Il lui cachait quelque chose et il ne semblait pas vouloir lui en dire plus. Il finirait bien par le découvrir seul. Son sandwich terminé, il mit le moteur en route et commença à avancer dans les rues, observant un peu les alentours au besoin.

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— La patience n’a jamais été de rigueur, il se demande encore comment il a fait avec Milo quand il était bébé, parce que c’était un vrai gueulard. C’était autre chose quand c’était son fils que quand il s’agissait d’un caprice de Peter. Surtout qu’il savait qu’il faisait ça pour le faire chier principalement. Comme d’habitude, il n’en avait rien à foutre de ce qu’il lui disait, bien au contraire. Il lui envoyait des baisers pour le faire chier encore plus ce qui fit râler le père de famille. – sale con une habitude, mais c’était totalement de la sympathie, il était son meilleur pote et son coéquipier. C’était obligé qu’ils s’entendent bien. Après tout, Peter avait sa vie entre ses mains et inversement, c’était la loi d’être partenaire. Leur journée a été riche en ennuie et petit pique lancé. – certes, il y a un bon point à cet ennui. C’est ce qu’on appelle être payé à rien faire dit-il en continuant à manger son sandwich tranquillement. Il attendait surtout que ses heures soient terminées pour pouvoir aller boire un bon verre et ne plus avoir le poids de la plaque sur les épaules. Il posa son regard sur Volt, installé tranquillement sur le siège arrière. – ton maître est un ingrat quand il s’y met dit-il en flattant le coup de leur compagnon de vadrouille.

Si d’habitude, ils parlaient de Jenni. Aujourd’hui, il souhaitait en savoir un peu plus sur lui et Nikki. Comme toujours, il était plutôt vague dans ses propos alors que la demoiselle est juste merveilleuse. Peter ne se rend toujours pas compte de la chance qu’il avait d’avoir Nikki avec lui, il serait à sa place, il l’aurait déjà lâché comme une merde. – ça doit pas être simple tous les jours ce boulot. Faudrait que j’aille lui rendre visite un peu, ça fait longtemps dit-il en finissant finalement son sandwich. Il mit par la suite le moteur en route et s’élança dans les rues calmes du Queens. Artus laissa son coéquipier s’occuper de voir s’il y avait des affaires dans le coin, comme prévu le néant. Un soupire sortit également des lèvres légèrement roser de l’américain qui passait déjà une main dans ses cheveux, l’autre main sur le volant. Il tourna la tête en direction de l’endroit où était en train d’observer son coéquipier. Il ralentit comme demandé et arrêta même la voiture un peu plus loin. – ça nous dégourdira un peu les jambes, c’est pas plus mal il retira sa ceinture et ouvrit la porte doucement pour éviter qu’on ne l’entende de trop et qu’ils partent en courant. Il avait les jambes trop raides pour courir après quelqu’un. Il s’aventura en compagnie de Peter en direction du petit coin de rencontre. – Police, levez les mains en l’air. Ne bougez pas, vous êtes cerné ! dit-il en attrapant sa matraque en main. Tant qu’il pouvait ne pas utiliser son pistolet, ça lui convenait. [… ] l’action fut rapide, ils purent mettre les deux dans leur voiture pour les emmener au poste de police. Ce n’était pas grand-chose mais ça allait être écrit dans leur dossier, sauf pour le dealer bien sûr. La drogue était toujours trop présente au Queens, ça devient presque un commun de vie. A dire que ses fils allaient grandir là-dedans, ou du moins dans ce quartier.