SAVE THE QUEENS
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 Wild side (Gabriel)

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Message Sujet: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Lun 14 Oct - 14:03



Wild side

Gabriel & Susan

◊ ◊ ◊

La semaine a été longue. Le lancement de la nouvelle campagne. Un aller-retour express à Tokyo pour l’ouverture d’une nouvelle boutique. Quand je rentre enfin chez moi le vendredi soir aux alentours de dix-sept heures, je croirais presque à un miracle. Les grandes baies vitrées de mon duplex me donnent une vue panoramique sur Manhattan juste en face et je me prélasse quelques secondes de cette vision. Je devrais être exténuée et juste avoir envie de dormir jusqu’au lundi matin. Des fois je me demande comment je tiens au rythme effréné où je mène ma vie, toujours entre deux rendez-vous ou deux avions. Pourtant au lieu de ça, un genre d’euphorie s’empare de moi, je mets un fond sonore sur le système hi-fi dernier cri qui équipe mon appartement. Beyoncé et « son halo » inonde le salon de ses douces sonorités et je me sens de suite à la maison. Mon ange… Gabriel. Il doit me rejoindre dans une heure environ. C’est plus fort que moi, dès que je sais que nous devons nous voir, c’est comme si ma vie s’éclairait d’un soleil pur et sans nuages. Je lui fais profiter de mon argent. Certes. Mais ça a si peu d’importance pour moi. A quoi sert l’argent s’il n’est pas là pour faire plaisir aux gens qu’on apprécie ? J’aime à croire que Gabriel ne s’intéresse pas qu’à ça dans nos moments ensemble. Il a sa vie, j’ai la mienne, nous parlons peu de ce qui se passe en dehors. Entre nous, il y a juste… cette douce insouciance… ces moments partagés un peu hors du temps. Je suis heureuse de ce que nous partageons. J’y suis même accroc. Depuis la mort de Christian, il est le seul à me faire sentir vivante et entière. Ce week-end au chalet du lac est une bénédiction. J’avais trop besoin de me ressourcer et d’échapper à l’agitation ambiante de New-York. Parfois j’étouffe sous le poids de toutes ces responsabilités. June ma gouvernante a préparé mes valises comme je lui avais demandé. Je n’ai plus qu’à prendre une douche et rajouter les derniers détails.
Quand la sonnerie de l’appartement retentit environ une heure après, je redescends pour accueillir mon grand tatoué. J’ouvre la porte et je le découvre enfin. Mon sourire s’élargit, ça me fait à chaque fois la même chose, je l’admire en lui adressant un regard pétillant. Ses tatouages, son originalité. La douceur et la force qu’il dégage. Il ne se rend pas compte de sa valeur je crois.
— Salut bébé… Entre…
Je me sens comme une gamine de quinze ans à l’appeler comme ça, mais ça me plait, en fait c’est un peu pour l’embêter aussi. J’ai enlevé mes talons hauts et revêtu une tenue plus décontractée plus adaptée à notre trip vers le chalet du lac. Cheveux lâchés en cascade dans mon dos, un jeans blanc, des Converse et une chemise un peu amble en soie bleue pâle. Il est tellement grand que je suis obligée de me mettre sur la pointe des pieds pour lui déposer un tendre baiser sur sa joue barbue. Ma main se pose sur son avant-bras pour l’entraîner à l’intérieur vers la cuisine. Cette infinie tendresse, cette envie de le protéger et de prendre soin de lui me surprend toujours mais je ne peux la refréner.
— Si tu as faim avant de partir, June nous a préparé des sandwiches, sinon on peut les emporter pour la route aussi.
Quand je croise enfin son regard, il y a… comme de l’orage au fond de ses pupilles noires. Lui qui est la joie de vivre incarnée, c’est si rare que je ne peux m’empêcher de le questionner.
— Tu as l’air soucieux... tu veux m'en parler ?
Loin de moi l’envie de l’enfermer dans la prison dorée qui est la mienne, c’est trop triste. Mais je ne peux supporter qu’il se sente mal, c’est plus fort que moi, j’aime trop son sourire pour supporter qu’il ne s’éclaire pas en ma présence.

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Message Sujet: Re: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Lun 14 Oct - 22:23




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Jackie is just speeding away
Thought she was James Dean for a day
Then I guess she had to crash
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Tu dois lui dire. Aujourd'hui tu dois lui dire. Tu dois remettre quelques limites, quelques barrières, imposer quelques petites restrictions. Parce que t'as beau être payé pour tout ça Gabriel, tu ne peux pas accepter d'être toujours à son entière disposition. Tu dois te forcer à parler pour une fois. Parfois tu files la retrouver avec cette conviction dans un coin de la tête mais t'oublies totalement de lui en parler une fois que t'es avec elle. Ou plutôt, tu perds tout courage. Parce que t'es qu'un lâche Gabriel et que ça, tout le monde le sait ou au moins s'en doute. Tu sais pas affronter les gens. Surtout pas quand t'as l'impression que tu pourrais blesser. T'es bien trop doux, bien trop gentil, bien trop bon pour ton propre bien. Tu serais incapable de faire ne serait-ce que du mal à une mouche, c'est dire. Certains trouvent que t'en fais trop et pensent que ce n'est pas si sincère que ça. La vérité, c'est que t'es tout à fait sérieux. Tu ne sais pas faire de mal à autrui, tu ne supportes pas ça. Et c'est pareil avec Susan, comme avec n'importe qui. Surtout que tu l'apprécies Susan, parmi d'autres.

Il n'empêche que t'auras beau râler Gabriel, tu finiras toujours par répondre présent quand elle te demande. Parce que t'as pas envie de perdre ni le contrat qui te lie à elle, ni votre relation. Sur laquelle tu ne mets pas tellement de nom mais qui a certaines limites dans ton esprit. T'apprécies la douceur qu'elle t'offre Susan. Elle est toujours gentille avec toi. Toi qui n'as pas vraiment eus de mère, t'as presque l'impression de trouver un lien de ce genre avec elle. Et quand tu te mets à penser ainsi, faut bien admettre que ça te dégoûte assez. Parce que ça rend la chose bien trop malsaine à ton goût, bien entendu. T'es décidé aujourd'hui Gabriel. Décidé à lui parler. A le faire vraiment. Tu sens pourtant que tes convictions commencent à fondre dès lors que t'appuies sur la sonnette. Un peu plus encore quand elle ouvre la porte. C'est le surnom qu'elle te donne qui relance l'incendie. Parce que tu dois freiner un peu les choses. Parce que t'as de plus en plus Joanne dans un coin de ta tête. Et que pour le coup, c'est le surnom que t'utilisais pour elle y'a de ça bien des années.

Mais tu ne la repousses évidemment pas quand elle se dresse sur la pointe de ses pieds pour déposer un rapide baiser sur ta joue. Au contraire. T'entres même sans te faire prier dans l'appartement qui est le sien. Sur la route, c'est mieux. Que tu te contentes de lui répondre. Principalement parce que t'as l'estomac trop noué pour pouvoir avaler quoi que ce soit maintenant. T'es en train de te dégonfler à vue d'oeil, encore. Mais Susan elle met le doigt dessus. Elle remarque ton air qui n'est pas aussi enjoué que d'ordinaire. C'est rare que t'ais l'air un tant soit peu sérieux. Mais pour une fois tu l'es. Et parce qu'elle le fait remarquer, tu te dois d'être honnête ! J'me disais juste ... Tu te tais, hésites, grimaces, hausses bêtement les épaules. J'sais pas ... Qu'on d'vrait peut-être mettre quelques limites. Fin ... J'sais pas. J'avais peut-être quelque chose de prévu c'week-end Susan. T'as l'impression d'être le gamin penaud qui veut remettre les choses à leur place sans vraiment trop oser le faire. De peur de se faire gronder par l'adulte. Et ce n'est pas si loin de la réalité. T'es qu'un gamin Gabriel. Et Susan, une femme adulte et mature. Quand bien même elle met un peu ça de côté quand elle est avec toi.

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Message Sujet: Re: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Jeu 17 Oct - 11:03



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Gabriel & Susan

◊ ◊ ◊

Gabriel qui ne sourit pas. Gabriel qui n’a pas faim. Ca ne ressemble décidément pas à mon grand tatoué. C’est tellement inhabituel que pour la première fois en deux ans que nous nous connaissons, une question personnelle à son sujet franchit mes lèvres. Je ne sais pas vraiment si je veux la réponse. Mais je ne peux accepter de passer tout un week-end morose à ce qu’il me fasse cette tête d’enfant boudeur. Je redoute sa réponse et me m’assoit face à lui sur un des tabourets de la cuisine, les coudes sur le comptoir pour lui apporter une attention toute particulière. Ses hésitations, sa voix qui tremble, ses mots décousus. Des limites ? Mais de quoi il parle ? Il n’est ni mon prisonnier, ni mon employé, ni rien du tout. Je ne comprends pas son résonnement et encore moins ce qu’il fait là s’il n’avait pas envie de venir. Il suffisait juste de dire : NON. Et prévu quoi ? Sérieusement ? Une ces soirées beuverie avec sa bande potes ratés ? J’essaye de rassembler un peu de cohérence avant de lui répondre.
— Gabriel, il n’y a jamais de limites entre nous, pour la bonne et simple raison qu’il n’y a pas lieu d’en avoir. Mis à part les soirées de travail où j’ai besoin d’être accompagnée, tu n’es obligé de rien et je pensais que tu le savais parfaitement.
C’est si rare, mais une colère grandissante envers le grand tatoué s’empare de moi. J’ai l’impression de m’être méprise sur ces années passées avec lui, je pensais qu’il prenait un réel plaisir à passer du temps à ma compagnie. J’ai vraiment cru que cette douce amitié entre nous était réelle. Peut-être que l’argent m’aveugle. De toute façon il est toujours question de ça. S’il savait… Il y a plus d’un an maintenant. Je l’ai mis à l’abri du besoin. L’appartement où il vit est à son nom. Ainsi qu’une assurance vie bien garnie pour pouvoir monter un projet de son choix. Ce n’est rien pour moi, juste une goute dans mon empire gigantesque. Ma seule raison de vivre est qu’un jour, il me dise qu’il veut voler de ses propres ailes. Pourtant là, tout de suite j’ai l’impression d’avoir en face de moi cet éternel gamin incapable de grandir. Ca me met dans une rage folle et je poursuis sur un ton abrupt que j’emploie rarement avec lui.
— Grandit un peu. Tu as parfaitement le droit de me dire : « non j’ai quelque chose de prévu ce week-end Susan. »
Mes prunelles lancent des éclairs, pourtant devant son air penaud et blessé je ne peux résister bien longtemps. Mes paupières s’ouvrent et se ferment lentement, comme pour laisser la place à un nouveau jour qui se lève. Un sourire timide se dessine sur mes lèvres et je prends sa main doucement dans la mienne.
— Ce week-end c’est… un peu particulier… c’est que… je ne voulais pas être seule. Dimanche ça fera trois ans que Christian a disparu en mer.
Je ne voulais pas lui avouer la raison de ce besoin de m’échapper ce week-end. Il m’y oblige. C’est si rare que je franchisse cette barrière avec lui. Mon cœur explose en mille morceaux en avouant cette intimité qui anime mes cauchemars ces dernières semaines. Chaque matin c’est pareil. Réveil en sueurs. La pièce est glaciale. Les vagues frappent encore dans ma tête. Je me noie un peu plus chaque jour dans ces pensées qui me hantent…

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Message Sujet: Re: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Ven 18 Oct - 21:04




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Ce n'est vraiment pas dans tes habitudes que d'avoir cet air aussi soucieux sur le visage quand t'es en compagnie de Susan. C'est certainement pour cette raison qu'elle met tout de suite le doigt dessus et se renseigne. Elle ne comprend pas du tout, c'est parfaitement compréhensible. Et toi tu ne sais pas si tu dois être honnête ou pas du tout. Tu ne sais pas si elle veut la vérité ou non. T'as beau l'apprécier vraiment Susan, tu n'oublies toujours pas le fait qu'elle est ta cliente et ton employeur tout à la fois. En tout cas, elle est celle qui te paie pour l'accompagner où elle veut, quand elle veut. Vous évitez d'ailleurs autant que possible de mentionner cette chose là qui a fait que vous vous êtes rencontrés. Et sans laquelle tout ça ne serait tout simplement jamais arrivé. Parce que tu ne vois pas dans quelles autres circonstances tu aurais pu faire sa rencontre à Susan. Vous venez tout de même de deux mondes différents tous les deux. T'as du mal à affronter le regard de Susan alors que tu te veux direct et honnête dans tes propos. Tu n'assumes toujours qu'à moitié quand t'apostrophes quelqu'un de la sorte.

Et t'as pas besoin de la regarder pour sentir qu'elle est agacée, surtout. Tu sens qu'elle est déjà bien tendue. Pour ne pas dire carrément énervée alors qu'elle t'offre une réponse relativement froide. T'as une petite grimace qui trahit ta gêne mais tu ne réponds rien. Tu regrettes presque de l'avoir ouverte ta bouche. Et tu laisses échapper un semblant de soupir quand elle parle de nouveau. Toujours plus abruptement. Trop à ton goût. T'as presque envie de t'excuser. Mais tu ne te sens assurément pas capable d'enchaîner en reprenant tes grands airs de gamin qui passe son temps à rire et à faire le con. Tu sais pourtant que c'est exactement pour ça qu'elle apprécie ta compagnie. Qu'elle la demande aussi régulièrement. Ce n'est certainement pas pour apprendre tes états d'âme et émotions. Ni même pour rencontrer tes démons. Les siens sont plus gourmands et passent leur temps à vouloir s'emparer de sa joie de vivre. Tu le sais, pour avoir le rôle du type supposé l'aider à se relever, mine de rien. Ou du moins c'est la mission de laquelle tu t'es rapidement sentis investi. Bah tu m'laissais quand même pas vraiment le choix dans ton message ... Que tu tentes de lui faire remarquer, toujours aussi incertain et hésitant. T'assumes plus du tout.

Tu n'arrives pas même à soutenir son regard orageux. C'est bien la première fois qu'elle est ainsi avec toi Susan. Tu songes que tu l'as un peu trop poussé à bout. Que c'est la seule explication que tu peux donner à ça. Mais forcément, tu la laisses venir à toi dans la foulée. Se pointer devant toi pour refermer ses doigts autour des tiens. De nouveau sa voix. Ses mots, tout bas. Sa confession soufflée avec douceur et une pointe d'hésitation. J'suis désolé. T'aurais du m'le dire. Que tu ronchonnes, maintenant que tu te sens vraiment con. Tu t'es emballé tout seul, forcément. Pour une raison que tu n'es pas vraiment certain de bien saisir pour le coup. Sans doute parce que t'as de plus en plus Joanne en tête ces derniers temps. Et l'envie féroce de bien faire les choses avec elle. Enfin. On devrait y aller, non ? Que tu tentes maintenant dans l'espoir de mettre fin à cette conversation qui n'en n'est pas vraiment une. T'es incapable de soutenir une conversation de ce genre toi.

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Message Sujet: Re: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Dim 27 Oct - 21:42



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Gabriel & Susan

◊ ◊ ◊

Quelque chose a changé dans l'attitude du grand tatoué ces dernières semaines. Je ne saurais en dire les raisons, ou plutôt la seule idée qui me vient c'est qu'il a peut-être quelqu'un dans sa vie. Est-ce que j'ai envie de le savoir ? Assurément. Non. J'éloigne cette pensée le plus loin possible de mon esprit. Je sais parfaitement que ça arrivera un jour et au fond de moi c'est tout ce que je lui souhaite. Être le passe-temps d'une quinqua sur le déclin ce n'est pas une vie pour lui. Si seulement il se voyait tel que je le vois. Il aurait surement plus confiance en ses capacités. Enfin à l'instant même je suis toujours furieuse et sa réponse n'arrange rien.
— Gabriel tu crois vraiment que j'ai le temps de mettre la forme avec des "oui, non, peut être" dans mes messages ? Je bosse 50h par semaine et j'ai plus de cinq cents employés à gérer, alors désolée si je vais droit au but quand il s'agit de te proposer d'aller nous détendre un peu après une semaine compliquée. La prochaine fois dit-le. Je proposerai à une amie de m'accompagner dans ces cas-là.
Même si je suis un peu vexée, je ne peux que me radoucir. Gabriel et moi n'avons pas le même âge, pas les mêmes préoccupations et il a parfaitement le droit de vivre sa jeunesse comme il l'entend. Qu'il prenne notre relation comme une obligation me ferait presque vomir quand j'y pense. Est-ce que c'est ça que je suis pour lui ? Un employeur ? Une vieille has-been qui lui vole son temps ? De tout mon cœur, j'espère que ce n'est pas ce qu'il ressent parce que sinon je me serai trompée sur toute la ligne avec lui. Sa réaction sous ma confession me rassure, je sais qu'il n'est pas très loquace quand il s'agit de sujet personnels et que son seul regard d'excuse en dit beaucoup.
— C'est rien. Je ne voulais pas t'encombrer avec ça.
Ce n'est évidement pas rien et je n'ose imaginer les cauchemars que j'aurai dû affronter s'il n'avait pas été là pour moi. Mon sourire se fait plus doux et ma main se referme encore sur son avant-bras pour le serrer en guise de reconnaissance. Sa simple présence, des fois elle me fait tellement de bien qu'elle me fait peur. M’accrocher verbalement avec lui est assez inédit, je ne me souviens même pas de la dernière fois où ça a pu arriver. Peut-être jamais. Ma tête est encore dans un brouillard étrange après cette tension qui a jaillit entre nous. Les clés du Range Rover sont sur le comptoir de la cuisine et je les lance dans sa direction pour couper court à cette discussion dont nous ne voulons ni l'un ni l'autre. Légèreté et aventure. Au moins pour ce week-end, il est temps de s'enfermer dans une nouvelle bulle d'insouciance.
— On y va ! Mes valises sont prêtes en haut, c'était euh... trop lourd... tu veux bien les descendre pour moi ?
Une petite grimace complice. Oui, toujours trop d'affaires pour ces week-end au grand air alors je ne vais mettre que mon jeans et mon pull préféré... Le lac, la forêt et l'air frais et pur m'ont manqué, j'ai hâte d'allumer un feu dans la cheminée et ne plus entendre le vacarme de New-York autour de nous... Quand Gabriel redescend les bras chargés, mon visage s'illumine.
— En plus... Une surprise nous attend pour demain au chalet... Ça aurait été dommage que tu rates ça.
Encore une folie juste pour le plaisir de le voir sourire et s'amuser. J'ai hâte qu'il découvre ce que j'ai préparé pour lui. Le gâter, prendre soin de lui, c'est comme une seconde nature, au fil des années c'est devenu de plus en plus naturel, presque un besoin vital pour moi. Je ne peux qu'espérer que lui aussi prend du plaisir à ces moments. Mon bras s'enroule autour de son coude et je referme la porte de l'appartement derrière nous pour appeler l’ascenseur.

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Message Sujet: Re: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Mar 29 Oct - 17:58




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Tu t'en veux d'avoir trop parlé. Trop vite surtout. Avant même d'avoir pris le temps de réfléchir, t'as balancé les mots. Parce que tu sais que tu risques de revenir dessus mille fois, si tu prends le temps de bien y penser avant de parler. Et le but était quand même de vider une partie de ton sac, pour une fois. T'es du genre à toujours trop te retenir, justement par peur de blesser ou de déranger. T'aimes pas ça Gabriel. T'aimes pas être un problème pour autrui. Tu préfères encore disparaître. Ce qui ne colle pas non plus avec ton besoin de te faire remarquer et de sortir du lot. Tu n'es toi même pas capable de te suivre. Alors tu le sais que tu ne peux attendre d'une autre personne, qu'elle le fasse. La réponse de Susan achève de te faire regretter ta propre réaction. Tu grimaces et gardes le silence. Encore un peu et t'en baisserais la tête de honte. J'voulais juste dire que j'aurais aimé que ce soit une invitation plutôt qu'un ordre ... Que tu marmonnes encore. Presque trop bas pour qu'elle entende. Comme si tu tentais ta chance. Entendra ? Entendra pas ?  Tu le sais que c'est idiot d'avoir ainsi la peur au ventre dès que tu l'ouvres. Ce n'est pas comme si elle était méchante Susan. Elle est même tout le contraire. Relativement adorable dans son genre. Patiente et compréhensive, aux dernières nouvelles.

Et forcément, elle trouve le moyen de te faire regretter plus fort encore. Lorsqu'elle mentionne la date. Tu le sais qu'elle ne s'est toujours pas remise de la perte de son époux. Tu l'as compris depuis le temps. Comme t'as bien compris que tu lui servais de pansement. T'es là pour calmer l'hémorragie. T'es la béquille. Tu l'aides à rester debout. Et tu le sais que tout ça pourrait brutalement prendre fin. Du jour au lendemain. Quand elle trouvera une autre personne à aimer comme elle a pu aimer son époux. Tu le sais et tu vis avec ça sans trop de mal.  Tu t'es vraiment attaché à elle depuis le temps. Alors forcément que tu ne lui souhaites rien d'autre que le meilleur. Quand bien même ça signifie que de ton côté, tu vas te retrouver à galérer encore. A galérer toujours plus. Parce que t'es pas capable de te trouver un boulot qui te corresponde. Parce que tu te contentes de vivre sans te soucier du côté sérieux de la vie. T'aimes pas ça, t'emmerder avec les choses qui s'avèrent être trop sérieuses, et donc trop compliquées, à ton goût. Alors même que tu sais que tu le devrais. Que c'est idiot de vivre de cette façon.

Mais aussi vite qu'elle est arrivée, la tension entre vous disparaît. Pour laisser place à la légèreté qui vous va si bien. Qui vous va tellement mieux. Surtout à toi qui n'aimes vraiment pas te prendre la tête pour un oui ou pour un non. Tu regrettes déjà pas mal d'être allé trop loin.  Alors tu préfères ne plus l'ouvrir et enfin, obéir ! T'attrapes les clés de sa voiture que tu ne prends plaisir à conduire qu'en sa compagnie. T'as refusé qu'elle t'offre une caisse de ce genre, pour ta vie de tous les jours. T'as envie de croire que t'es pas encore devenu ce genre de personne qui aime vivre dans le luxe. Tes valises ... Que tu répètes avec une grimace qui se veut comique. Tu connais sa tendance à prendre toujours trop de trucs pour de simples week-end. Beaucoup de "on sait jamais" qui ne servent finalement pas. Mais tu files récupérer le tout sans insister et reviens les bras chargés. Une surprise ... Que tu réfléchis à voix haute, le temps que l'ascenseur arrive. J'espère que c'est pas une randonnée ? Que tu marmonnes en coulant un regard suspicieux dans sa direction. S'il est question de sport, j'te préviens, je m'annonce officiellement trop malade pour ça. Non, t'es pas un grand fan de sport. Mais tu ne vois pas le genre de surprise dont il peut s'agir. Par contre si on parle nourriture ... Là, tu retrouves le sourire.

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Message Sujet: Re: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Mer 30 Oct - 0:27



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Gabriel & Susan

◊ ◊ ◊

Cette mine comique quand il descend l'escalier de mon duplex me fait tout oublier. Il est comme ça Gabriel, gentil et à l'écoute, toujours à faire le pitre pour écarter les situation trop glissantes. C'est ce que j'apprécie beaucoup chez lui. Chargé de tout mon attirail, il me ferait presque de la peine. Il faudrait vraiment un jour que j’apprenne à me passer du superflus.
— Mes valides-boulets, c'est le juste retour pour tout à l'heure... parce que oui... j'ai entendu ce que tu marmonnais en faisant comme si je n'entendais pas... monsieur-j'ai-besoin-d'une-invitation... La prochaine fois je t'enverrai un joli carton en lettres dorées promis. Tu seras libre ?
Cette légèreté entre nous, il est hors de question qu'elle nous quitte à nouveau pour tout le week-end. Les taquineries reprennent et mon sourire s'affiche sur mon visage pour le défier toujours plus.
— Plus sérieusement. En parlant d'invitation, j'ai un gala de charité jeudi prochain. Ne me demande pas pour quelle cause c'est. Aucune idée. Beaucoup d'argent. Beaucoup de faux-semblants. Je sais. Mais je suis obligée de m'y montrer comme d'habitude. Sûrement pas très tard. Tu égaierais ma soirée si acceptais humblement mon "invitation". S'il te plait...
Mon sourire enjôleur est de plus en plus taquin, presque moqueur alors que je récupère ma valise pour la faire rouler jusque l'extérieur de l'appartement. Le "ping" retentis et on s'engouffre dans la cabine alors que je lui parle de ma surprise. J'ai hâte de lui dévoiler ce que j'ai fait livrer là-bas cette semaine. Il va adorer.
— Je ne comprendrais décidément jamais ton aversion pour le sport...
J'ai hâte d'être à demain matin. Me lever aux aurores pendant que tout est calme. Enfiler ma tenue de yoga et me laisser planer pendant un long moment face au lac paisible de Caroline du Nord. Cet endroit est un refuge, un sanctuaire. Chaque fois que j'en reviens j'ai l'impression d'être transformée.
— Pas de randonnée matinale. Pas de sport. Sauf si tu te porte volontaire pour une séance de yoga avec moi. Je peux t'apprendre la position du guerrier. C'est très viril.
Un bras droit devant et l'autre replié je prends la pause, la mine concentrée à moitié, mon rire résonne dans la cabine rien qu'à l'imaginer bougonnant d'un réveil trop matinal à suivre mes postures en équilibre. Mais j'ai bien l'intention de le laisser dormir. Il mérite lui aussi ce moment de tranquillité loin de tout à oublier les tracas du quotidien.
— Et pour la nourriture, j'ai évidement fait remplir les placards de tes chips préférées. On ne manqueras de rien, y a de quoi nourrir une colonie d'ours affamés.
Je le taquine toujours alors que les portes de l’ascenseur s'ouvrent sur le sous-sol et son parking. Ma voiture est juste en face et il ne nous faut pas longtemps pour tout charger et nous mettre en route. La circulation est dense à cette heure-ci et une fine bruine s'en mêle, sortir de New-York s'annonce être une épreuve.
— Tu nous mets de la musique ? Je crois qu'on en a pour des heures...
Comme une gosse boudeuse et impatiente, je m'enfonce dans le siège en cuir de la voiture essayant vainement d'évacuer les tensions de la journée. C'est comme si le tumulte de la ville tournoyait tel ouragan autour de nous. Mon épaule se rapproche de celle de Gabriel pour me coller contre lui, ma tête contre son bras, comme pour m'éloigner l'esprit de tout ça et enfin trouver la sérénité.

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Message Sujet: Re: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Mer 30 Oct - 20:21




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Tu te fais bougon quand tu marmonnes dans ta barbe plutôt que de dire trop haut, ce que tu penses tout bas. Parce que tu n'as vraiment aucune envie de te disputer avec Susan. Ce n'est jamais arrivé et t'espères bien que ça n'arrivera même jamais. Parce que tu l'apprécies quand même assez pour préférer rester en bons termes avec elle, aussi longtemps que vous passerez du temps ensemble de cette façon. Et même ensuite. Parce que t'espères bien que vous saurez rester de bons amis même lorsque tu auras cessé de "bosser" pour elle. Parce que Susan elle est devenue importante dans ta vie. Parce qu'elle n'est pas comme tout le monde. Parce que t'es sincère avec elle et tu ne fais pas tout ce que tu fais, uniquement pour l'argent. Bien loin de là. Quand bien même tu ne sais pas du tout le lui dire. T'es sans doute pas assez courageux pour dire des trucs pareils. Et t'as bien trop conscience du fait qu'un jour ça s'arrêtera, également. Alors tu fais en sorte que chaque instant compte. De faire en sorte de la faire rire et de l'aider à se détendre. Elle qui travaille beaucoup trop depuis qu'elle a perdu son époux et qui semble incapable de se poser plus longtemps qu'un week-end. Bah c'est que j'mérite au moins ça ouais ! Que t'affirmes sur un ton qui se veut presque boudeur.

Mais tu ris de bon coeur lorsqu'elle prend finalement le temps et utilise les formes, pour t'offrir une véritable invitation pour un gala de charité. Dont elle ne connait elle même pas la raison d'être. Mais t'as appris depuis le temps, que ce n'était qu'une excuse comme une autre pour se retrouver entre gens riches. Pour se comparer aux autres et se regarder du coin de l'oeil. Tu ne comprends toujours pas les délires des riches. Mais soit. Ce n'est pas comme si ça te regardait véritablement dans le fond. Toi tu ne fais qu'accompagner. Comment refuser une invitation ainsi faite ? Tu plisses le nez de façon adorable. Alors que dans les faits, il suffit qu'elle te fasse remarquer que ta présence suffira à égayer sa soirée, pour que tu sois tenté d'accepter. Et pour que tu le fasses même sans l'ombre d'une hésitation. T'aimes vraiment ça apporter joie et bonne humeur à qui en a besoin. Mais pas au point de la suivre dans une séance de yoga matinale, comme elle semble presque sérieusement en émettre l'idée. c'est tout juste bon à t'arracher une grimace comme idée. Qui se fait bref éclat de rire lorsqu'elle t'offre une démonstration. Je passe mon tour !

Tu préfères parler bouffe. Et de nouveau, sourire de toutes dents quand t'apprends que les placards seront remplis. C'est à peu près tout ce qui importe. Surtout pour toi qui adores cuisiner. C'est bien là l'un de tes seuls talents. Tu n'es pas cuisinier hors pairs capable de tester des choses nouvelles et des mélanges de saveurs inédits. Mais tu suis à merveille les recettes et t'es capable de doser différemment pour faire d'un plat simple, quelque chose de vraiment très bon. Parce que la bouffe est l'un des petits plaisirs relativement simples de la vie. Alors ça te motive à apprendre et à tester. Une fois sur le parking, vous avez vite fait de rejoindre sa voiture et d'installer vos affaires dans le coffre. Ton sac et ses bien trop nombreuses valises. Tu ne fais pas plus de commentaire à ce sujet pour autant et files t'installer derrière le volant. Tu dois bien admettre que t'aimes bien les conduire ses belles voitures de luxe. Et c'est du bout des doigts que tu files mettre une playlist que t'as préparé y'a quelques semaines de ça pour les longs voyages de ce genre. Des chansons susceptibles de lui plaire autant qu'à toi. C'est que t'es attentif aux autres Gabriel. Même si tu n'es pas souvent capable de bien les comprendre ces autres. Une plus encore. Sans doute parce que t'es aveuglé par un tas de conneries. Tes sacrés conneries à toi. On aurait du choisir une autre heure ...

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Message Sujet: Re: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Mar 5 Nov - 22:59



Wild side

Gabriel & Susan

◊ ◊ ◊

Après tout c’est de bonne guerre et je me suis probablement montrée autoritaire avec lui cet après-midi en présumant toujours de sa disponibilité pour moi. Mon sourire se radoucit en continuant sur le ton de la plaisanterie.
— Merci. C’est très aimable de ta part d’accepter mon humble invitation. Mais assez parlé boulot. En route.
Le moteur vrombit. Chasser ces obligations professionnelles de ma tête pour le week-end. Quitter New-York et mes cauchemars. Voilà pour le moment les seules choses que je veux. Et avoir les sourires de mon grand tatoué rien qu’à moi pour ces deux prochains jours. C’est puéril. Je sais. Mais je n’ai plus personne à qui livrer qui je suis. La vraie moi. Pas la chef d’entreprise. Pas la dame mondaine. Pas la riche héritière de bonne famille. Non juste moi. Susan. Parfois j’ai l’impression que je n’offre plus cette authenticité à personne. Il n’y a que ces rares moments en compagnie de Gabriel où je me sens légère. Ces petites taquineries chatouillent mon âme de petits papillons dans mon ventre. C’est à ça qu’on se sent en vie. Non ? En tout cas mes yeux brillent et je ris de bon cœur au refus de mon escort à pratiquer une séance de yoga matinale avec moi. Dommage ça aurait pu être marrant.
— Je t’épargne le yoga promis. Si tu me concoctes un de tes bons petits plats maisons dont tu as le secret demain soir. Deal ?
La moue toujours aussi rieuse je lui tends mon poing pour le cogner contre le sien telle une ado rebelle. Et heureusement que l’humeur est redevenue légère car il nous faut bien ça pour affronter l’heure de pointe. Consulter et traiter mes derniers mails professionnels urgents m’occupent quelques quelques minutes mais je peine à me concentrer. Sa dernière remarque achève mon sérieux et je lève les yeux au ciel en riant.
— Oui mais, mon chou, à une autre heure… la majorité des gens « normaux » travaillent…
Contrairement à tout à l’heure, ma réponse ne contient aucune hostilité et ne veut pas dire que lui ne travaille pas. Je lui mène assez la vie dure à le trimbaler à la majorité de mes mondanités pour savoir que son travail auprès de moi n’est pas toujours drôle. Des fois je ne peux m’empêcher de penser qu’il voudrait peut-être faire autre chose de sa vie... Est-ce moi qui l’en empêche ? Toutes ces années, j’ai peut-être cru à tort que mon aide financière était une chance pour lui et qu’elle lui offrait tous les possibles auxquels il n’avait jamais eu accès. Pourtant force est de constater qu’il s’est plutôt laissé vivre que de véritablement nourrir de nouveaux projets. Cette attitude chez lui… cette sorte de nonchalance, reste un mystère pour moi, de même que son manque de confiance en lui. Peut-être est-il temps que je joue mon rôle d’amie de confiance et lui avouer le fond de ma pensée ? Alors qu’on s’extirpe des ruelles les plus bondées de New-York pour enfin atteinte la boucle extérieure, la question qui me brule les lèvres en permanence sort sans que je puisse m’en empêcher.
— Gabriel… pourquoi…
Ma respiration est saccadée. Pourquoi j’appréhende toujours de lui parler de sujets personnels ? Peut-être parce que je me berce d’illusions et que justement notre relation n’est pas si personnelle que ça. Un morceau de Maroon 5 résonne dans l’habitacle et me détend un peu pour me redresser sur mon siège passager.
— Enfin, je sais que m’accompagner à mes soirées mondaines affreusement barbantes est pour toi un travail provisoire, tu es bien trop intelligent pour te contenter de ça toute ta vie. Est-ce que tu as réfléchi à d’autres projets ?
Pour le sujet de conversion léger et délirant, on repassera. Mais pour une fois, c’est aussi à moi de prendre soin de lui. Cela fait trop longtemps qu’il panse mes plaies à l’âme. Il est peut-être temps qu’il pense à lui aussi...

(c) oxymort



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Message Sujet: Re: Wild side (Gabriel)   Wild side (Gabriel) Empty Jeu 7 Nov - 20:27




wild side.
Jackie is just speeding away
Thought she was James Dean for a day
Then I guess she had to crash
Valium would have helped that dash



Tu pinces les lèvres pour continuer de marquer, encore un peu, ta petite désapprobation. Tu ne penses pas avoir tout à fait tort quand tu mentionnes l'autorité de son message. Le côté implacable de la chose. Elle ne t'a pas laissé le choix Susan. Elle t'a plus ordonné qu'invité. Et dans le fond, tu ne lui en veux pas vraiment pour ça. Elle vit à mille à l'heure Susan. Alors tu comprends qu'elle ait pu ordonner sans réfléchir. Parce qu'elle est bien trop habituée à mener son petit monde à la baguette depuis le temps. C'est qu'elle a un empire à faire tourner et qu'elle ne pourrait le faire si elle était du genre molle à attendre des réponses à tout va. Tu n'as donc pas tellement le droit de lui faire ce genre de reproche. D'autant plus qu'elle te paie tout de même grassement pour que tu répondes présent quand elle a besoin de toi. Même si pour le coup, il ne s'agit que d'un week-end de pure détente, comme il vous arrive parfois d'en vivre. Parce qu'elle a besoin de ces bouffées d'air frais pour se ressourcer et se déconnecter un peu. Et que toi tu fais ça plutôt bien quand tu l'accompagnes. Parce que t'es le joyeux luron qui fait toujours rire. Parce que tu n'aimes pas te prendre la tête. Tu le fais bien assez avec toi même. Avec tes voix / tes démons.

Tu fais mine d'être profondément soulagé lorsqu'elle te promet de t'épargner le yoga. Quand bien même elle demande quelque chose en contrepartie. Rien de trop difficile pour toi. Rien de trop emmerdant. Loin de là. T'aimes bien ça cuisiner alors c'est toujours avec grand plaisir que tu le fais pour d'autres que toi. T'aimes faire plaisir avec quelque chose d'aussi simple. Tu sais que tu n'as pas besoin de me faire du chantage pour que j'accepte de cuisiner ! Que tu crois quand même bon de lui rappeler, non sans un petit sourire amusé alors que vos poings se percutent. Geste pour le moins gamin. Et c'est tout toi ça. Depuis le temps, elle a largement eut l'occasion de se rendre compte que c'est presque une passion pour toi la cuisine. Presque, uniquement. Parce que tu n'arrives pas à en avoir vraiment des passions, malheureusement. Ce n'est pourtant pas faute de le souhaiter ardemment. Même le BMX, tu ne le pratiques plus avec la même intensité que lorsque t'étais jeune. Sans doute lassé de finir en sang et à moitié cassé de partout. T'as toi même pu assister à quelques scènes pour le moins gores. Les fractures ouvertes, ça n'a rien de très réjouissant. Et t'as perdu l'envie de prendre le risque de vivre toi même ça.

Tu grommelles bêtement dans ta barbe quand elle te rappelle qu'elle bossait "à une autre heure". C'est vrai, j'oublie tout l'temps. C'est nul de travailler ! Que tu fais remarquer, tel le gamin que tu es toujours. Et au vu de ton âge, ça ne devrait pas changer de sitôt. T'es même certain que ça ne changera jamais. Mais t'as envie de croire que c'est pour tout ça qu'on t'apprécie et qu'on aime un tant soit peu passer du temps en ta compagnie. A vrai dire, tu ne vois aucune raison que celle ci. Alors tu continues. Tu ne changes pas. Tu ne changeras pas. Et Susan continue de vouloir passer du temps en ta compagnie. La preuve alors que t'es en train de vous conduire hors de la grosse pomme. Tu te contentes d'un Hm ? quand elle t'interpelle. Et lui lance un coup d'oeil curieux alors qu'elle a retrouvé le silence. Forcément, tu commences à craindre le pire. Faut dire que t'as peur d'un rien. Si tu n'étais pas si concentré sur la route, t'aurais certainement perdu le contrôle de la voiture quand elle lance un sujet de conversation qui a le don de te mettre mal à l'aise. Tout juste bon à te faire avoir des sueurs froides. Tu fais un peu la moue. Lèvre inférieure retroussée, nez plissé mais regard toujours sur la route. Bah ... Nan. Que tu avoues sans détour. J'sais pas faire. Que tu précises ensuite.

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