alice human sacrifice ± nicholas

Alice human sacrifice.

Lorsque vous vous servez d'un appareil photo, non pas comme d'une machine, mais comme le prolongement de votre coeur, vous ne faites plus qu'un avec votre sujet.

Tu sais rarement ce que les gens pensent de toi, parce que tu n'es pas le genre à t'attarder sur la question. T'es pas le genre à te poser mille et une questions. Soit on t'accepte comme t'es, soit on passe son chemin. Ni plus ni moins. T'as pas de temps à perdre avec des conneries sans intérêt. Pourtant, t'es conscient qu'il te faudrait parfois faire quelques efforts. Histoire que tu perdes un peu moins souvent des contrats intéressants. En cause, ton incapacité à gérer ta colère quand tu bosses. Il suffit d'un rien pour que la petite étincelle s'embrase et se fasse incendie dévastateur qui brûle toute ta retenue. Tu sais pas te contrôler quand il s'agit de ton boulot, c'est un fait. Ton emploi c'est ta vie. Tu ne sembles respirer que par et pour l'art qui est le tien et que tu tentes chaque jour un peu plus de faire vivre lui aussi. Alors trop souvent t'en fais beaucoup trop. Tu le sais. T'en es bien conscient. Mais tu ne peux pas faire autrement. Pour sûr, t'as déjà tenté l'expérience. T'as déjà essayé à être quelqu'un d'autre. Mais le problème est là, réside dans cette nuance. Être "quelqu'un d'autre". Tu ne peux pas lutter contre toi même à ce point là. Tu ne peux pas tant te changer. Faire des efforts, à la rigueur. Sur certains points. Pas sur tous. Et pas tous les jours.

T'as envie de croire que ton talent surpasse ton mauvais caractère et que c'est suffisant pour que les gens aient encore envie de travailler avec toi malgré tout les à-côtés. Que ce soit tes clients ou les modèles qui sont bien souvent la cible de ta colère pas toujours méritée. Nana ne fait pas partie de celles que tu passes un temps fou à houspiller. Sauf quand, comme ce matin, elle arrive en retard et se perd dans ses excuses. Juste de quoi te donner plus encore l'envie de la secouer bien comme elle l'aurait mérité selon toi, pour lui remettre les idées en place. Mais t'es bien conscient du fait que t'es beaucoup trop dur. Que ça n'aurait pas été si mérité que ça. Surtout pas elle qui fait en sorte de respecter toutes tes exigences et attentes parfois démesurées. Parce qu'elle n'a aucune expérience dans le domaine de la photographie, en tant que modèle. Elle se contente généralement de suivre tous tes caprices. Même lorsqu'ils sont balancés avec un agacement évident et une hâte certaine. En règle générale elle ne bronche pas et va bel et bien au fond des choses. Parce qu'elle est sympa la japonaise aux cheveux décolorés. Et parce que tu penses qu'elle s'amuse beaucoup au cours de ces petites séances photos. Elle t'en donne l'impression tout du moins. Tu ne peux qu'espérer ne pas t'y tromper.

Il te semble qu'elle s'amuse encore quand elle te demande confirmation suite à tes propos. Que tu pensais vraiment. Sans quoi, tu n'aurais jamais pris la peine de les lui dire, c'est évident. Peut-être moins pour elle. Mais t'es pas le genre à faire des compliments si tu ne les penses pas. T'es pas non plus trop du genre à mentir. Surtout pas dans ton métier. Il faut que les choses soient exactement comme tu veux qu'elles soient. Alors tu fais toujours en sorte d'être clair, net et directif au possible. Quitte à parfois trop brusquer et bousculer les petites mannequins qui n'ont rien demandé. Tu cherches les compliments Nana ? Que tu lui demandes avec une certaine dose d'ironie dans la voix. Dans le fond t'as rien contre cette quête. Elle a plutôt le don de t'amuser. Mais il faut bien admettre que tu passes plus de temps à te plaindre et à mettre le doigt sur ce qui ne va pas, qu'à mettre en avant les choses positives des personnes qui posent pour toi. T'es pas homme de compliments. Il n'y en a même qu'une qui en reçoit à la pelle de ta part. Mais elle les mérite tes compliments, Briannah. Elle est parfaite sur toute la ligne et même au delà. Pas pour rien que t'es constamment à t'extasier sur elle et sur le travail que vous parvenez à accomplir ensemble tous les deux. tu n'as plus qu'à espérer que ça va durer ainsi encore longtemps.

Elle continue de poser pour ton objectif Nana. Jusqu'au moment où elle semble s'agacer de ce drap qui ne la recouvre pourtant que partiellement. Tu les vois ses doigts, qui s'attardent sur son mont de Vénus. De quoi capter toute ton attention. Mais je t'en prie, fais donc ... Par la même occasion, elle s'assure bien que ton attention portée sur elle, se transforme. T'es moins le photographe et plus l'homme qui commence à mater. A dévorer du regard. Elle est jolie, bien faite et elle pose relativement bien Nana. T'as vite fait d'oublier d'appuyer sur le bouton de ton appareil pour même finir par le laisser retomber dans un soupir qui en dit long. Tu veux vraiment que j'utilise des photos de toi entièrement nue ? Nue, oui, soit. Mais de front de la sorte, t'es un peu moins sûr. Enfin c'est pas moi qui irais m'en plaindre ... Que t'avoues sans détour en laissant une nouvelle fois tes yeux clairs balayer le corps féminin et entièrement nu. Non, tu ne peux pas t'en plaindre de la vue qu'elle est en train de t'offrir sur elle, toute entière, sans artifice ni cachette à base de tissu qui étouffe les courbes.

Alice human sacrifice.

Lorsque vous vous servez d'un appareil photo, non pas comme d'une machine, mais comme le prolongement de votre coeur, vous ne faites plus qu'un avec votre sujet.

Tu n'es pas sûr de bien te souvenir de la rencontre avec Nana. Non pas que ça ne t'intéresse pas. Mais tu en rencontres énormément des gens. Que ce soit au cours des expositions durant lesquelles tu présentes tes oeuvres d'art ou pendant les soirées "strass et paillettes". Nana se trouvait certainement à l'une de tes expo et t'as sans doute brièvement eus l'occasion de lui parler. Tu te souviens surtout de la fois d'après en tout cas. Quand elle s'est présentée à ton studio et qu'elle s'est proposée comme modèle. Tu refuses rarement les jeunes femmes qui trouvent le courage de simplement se présenter à toi du jour au lendemain. Alors t'as très vite accepté. D'autant plus qu'elle t'es facilement fasciné par les corps féminins recouverts d'encre. Tu trouves qu'elles sont encore peu nombreuses les femmes qui recouvrent autant leur peau. C'est pourtant beau à voir quand c'est bien fait. Et c'est le cas avec Nana justement. Tu les trouves vraiment beau ses nombreux tatouages et tu ne manques jamais de les immortaliser sur tes photographies. Ce qu'elle apprécie beaucoup également de son côté. Sans quoi, elle ne reviendrait pas si souvent. Tu vois bien qu'elle s'amuse. C'est le cas de toutes les femmes qui ont le courage de supporter ta mauvaise humeur constante. C'est le cas de toutes celles qui ne prennent pas trop personnellement tes incessants coups d'éclats.

Avec Nana tu peux facilement passer de l'énervement à l'amusement en un rien de temps. Parce qu'elle a le don de t'amuser quand elle s'y met. Comme lorsqu'elle est à la recherche de quelques compliments supplémentaires de ta part par exemple. Le visage à demi dissimulé derrière ton imposant appareil photo, tu laisses entendre un semblant de rire quand elle parle de vous autres, en occident. Tu sais que j'en fais pas beaucoup des compliments. Que tu penses quand même bon de lui rappeler. Il y a bien une personne qui en reçoit à la volée des compliments de ta part. Mais justement. Dans le fond, c'est peut-être parce que tu les gardes en stock pour elle et uniquement pour elle, que tu n'en souffles pas beaucoup aux autres. Pour toutes les autres personnes, tu ne les laisses échapper que lorsque t'es vraiment satisfait par quelque chose. Encore une fois, t'estimes que Nana en reçoit bien assez comme ça. Tu ne vas certainement pas commencer à t'emballer en lui en faisant à tour de bras. Et dans le fond, tu te dis qu'elle en est bien consciente. Elle s'est habituée depuis le temps que vous collaborez de la sorte. Et si c'était un problème pour elle, elle ne reviendrait pas si souvent.

Sans surprise, Nana elle ne tarde pas à se débarrasser du drap pour dévoiler l'entièreté de son corps à ton regard. Tu t'amuses de cette impatience qui est la sienne. Et tu ne fais rien pour la convaincre de cesser ce petit jeu. Tout simplement parce que, dans le fond et sans réelle surprise, t'aimes vraiment beaucoup ça. Tu ne peux que l'inciter à poursuivre au contraire. Et elle le fait justement. Sans que tu n'ais besoin de demander quoi que ce soit. Elle continue de prendre la pause, toujours plus lascive. Elle sait relativement bien ce que tu aimes Nana alors elle continue en étant relativement sûre d'elle. Et ça fonctionne sur toi. Autant en tant que photographe qui immortalise ses jolies courbes qu'en tant qu'homme qui contemple encore une fois ce corps relativement parfait. Il faut dire qu'en ce qui concerne le corps féminin, tu les trouves facilement parfait. Pour toi, toutes les femmes sont belles. Avec ou sans rondeurs. Avec beaucoup ou très peu de courbes. Avec ou sans vergeture qui viennent marbrer les peaux. Pas pour rien que tu te dis fasciné par les femmes. C'est que tu l'es véritablement. Sans jeu ni mensonge. Et tu ne fais que les mettre en avant par ta photographie. Eclairer ces corps et les dévoiler entièrement et honnêtement.

Elle joue encore pour toi l'asiatique. Entièrement nue et les seins fièrement offerts à ta vie, elle se redresse pour se placer sur ses genoux. Parfaite petite innocente qui s'offre de cette façon. Son regard planté dans le tien et tu ne manques pas de capturer ces belles images, de ton appareil. De ces courbes parfaites à cette ombre qu'elle projette. Pour toute réponse à sa question, tu profites du rapprochement entre vous pour poser ton index sur ses lèvres. Que tu retires tout aussi rapidement pour continuer de la prendre en photo. Elle est jolie et le sait. Comme elle sait quoi faire de son corps aux jolies courbes. Et ça t'arrange toi. Parce que t'aimes bien ça les femmes qui n'hésitent pas durant d'interminables minutes. T'es moins agacé à présent et plus amusé et fasciné par la façon dont sa peau semble refléter la lumière et par les ombres jetées par ses courbes. Elle joue au jeu de la provocation et de la séduction Nana et tu tombes en plein dedans. Parce que t'es faible face à une jolie fille et parce qu'elle fait partie de celles qui le savent. Quand bien même il y en a une qui tu désires bien plus que toutes les autres. Que toutes, réunies même. Mais elle se refuse à toi Briannah. Et têtue comme elle est, t'as l'impression que tu ne pourras jamais l'avoir ...Je pense que j'ai tout ce qu'il me faut. Que tu conclus finalement en laissant retomber l'appareil contre ton torse.

Alice human sacrifice.

Lorsque vous vous servez d'un appareil photo, non pas comme d'une machine, mais comme le prolongement de votre coeur, vous ne faites plus qu'un avec votre sujet.

Tu ne sais pas grand chose de la jeune femme actuellement en train de poser pour toi. Et ce n'est pas que ça ne t'intéresse pas du tout, mais tu ne cherches pas des masses à en savoir plus. Parce que t'es pas du genre à poser trop de questions toi. Parce que tu n'as pas envie de mettre mal à l'aise par un trop plein de questions ni risquer d'être tout simplement "chiant". Tu sais rester à ta place Nicholas. Sans doute en partie parce que tu sais que t'en prends déjà énormément de base. T'es pas quelqu'un qui peut et qui sait rester discret de manière générale. C'est trop souvent à tes dépends. Parce que t'es ta propre petite notoriété et que trop souvent, ça a le don de se retourner contre toi. Pour ne pas dire absolument tout le temps. Heureusement, ce n'est pas encore au point de faire de ta vie un véritable enfer. Mais parfois, ce n'est pas si loin non plus. Rien que quand tu croises des types mal planqués qui te prennent en photo simplement parce que t'as l'air trop proche d'une autre femme que celle que tu es supposé épouser prochainement, t'es pas le plus heureux du monde. Tu tentes de ne retirer que le positif. C'est grâce à ta notoriété que tu peux vivre aussi bien de ta passion première. Sans ça, tu ne te ferais pas tant d'argent rien que pour un cliché. Sans ça, tes bouquins ne se vendraient même pas, non plus.

Dans cette vie là, tu prends également beaucoup de plaisir à rencontrer des gens comme Nana justement. Elle aussi passionnée par le métier qu'elle exerce. Elle aussi, dans le métier de l'art. Même si ça n'a évidemment rien à voir avec l'art que, toi, tu pratiques. C'est de l'art quand même et c'est approximativement tout ce qui importe. Entre artistes, vous vous comprenez. Et c'est sans doute bien pour ça également qu'elle ne s'offusque jamais lorsque tu perds le contrôle de toi même et t'emportes pour une raison ou pour une autre. Elle le sait que c'est juste parce que tu prends un peu trop à coeur ton boulot. Et parce que t'es un bien trop grand perfectionniste, pour ton propre bien. Et pour le bien des jeunes femmes qui posent pour toi aussi, au passage. Tu ne sais plus trop si le petit jeu de séduction entre l'asiatique et toi est le fruit de ton imagination ou non. Tu ne sais pas si elle se contente de poser à sa façon ou si elle est véritablement en train de te faire passer un message, tant bien que mal. Tu n'oses pas toujours aller plus loin avec les modèles qui posent pour toi, tout simplement parce que tu n'es pas devin et ne peut pas toujours faire la différence entre le réel et le jeu. Mais Nana, alors que tu viens d'abandonner ton appareil en annonçant en avoir terminé, se rapproche de toi, au bord du lit.

Bien vite pourtant, elle retrouve les draps frais du plat de son ventre alors qu'elle se rallonge tranquillement. Tu la regardes faire. Avant de laisser tes yeux caresser presque tendrement la peau tatouée qui s'offre tout à fait. T'en est de plus en plus sûr qu'elle est en train de quitter le jeu pour ton appareil, au profit d'un jeu avec toi, l'homme plus que l'artiste. Parce que ça vous arrive de plus en plus souvent de vous laisser aller à quelques taquineries ensemble. Sans jamais être allés plus loin pour toi. Quant à l'idée qu'elle puisse te manquer lorsqu'elle s'éloignera temporairement de New-York, elle t'amuse plus qu'autre chose. Il y a un peu de vrai là dedans. Et en même temps, tu ne peux qu'admettre que tu trouveras forcément d'autres occupations. Aussi agréable puisse être la compagnie de la japonaise. Comment j'vais faire sans ma dose de caféine ? Que tu te contentes de demander, plus pour la taquiner que pour être vraiment sérieux à ce sujet là. Elle se doute bien que tu ne l'apprécies pas uniquement pour ces fameux cafés qu'elle prend parfois la peine et le temps de venir t'apporter. Tout comme Briannah qui n'oublie jamais de venir te rendre visite au studio.

Et le temps que t'as soudainement envie de m'accorder se déroule avec ou sans vêtements ? Que t'interroges dans la foulée, toujours relativement amusé. Parce que tu demandes encore à être certain avant de faire quoi que ce soit. Ton grand respect pour les femmes te pousse toujours à interroger avant de faire quoi que ce soit. Jamais tu ne te permets le moindre geste si tu n'es pas tout à fait certain avant, qu'il sera accepté et même si possible, pleinement apprécié par celle vers qui tu te te le permets. D'autant plus que t'as déjà fait l'erreur avec Briannah. Soit, tu n'es pas du tout allé trop loin puisque tu n'as pas même tenté de l'embrasser. Mais son refus est bel et bien planté dans ta mémoire. Pour la simple et bonne raison que ça a été le refus le plus compliqué à accepter et à digérer de toute ta vie. Tu ignores encore aujourd'hui pour quelle raison, précisément. Mais tu te doutes que l'attirance grandissante que tu ressens pour elle, n'y est pas pour rien là dedans. Que t'es salement frustré de voir que tu t'attaches de plus en plus à elle sans avoir pourtant le droit de toucher à son corps pour d'autres raisons que celles qui sont professionnelles.

Alice human sacrifice.

Lorsque vous vous servez d'un appareil photo, non pas comme d'une machine, mais comme le prolongement de votre coeur, vous ne faites plus qu'un avec votre sujet.

Tu dois quand même bien reconnaître que tu t'es habitué à voir certaines femmes te faire du rentre dedans, depuis le temps. Les avances faites ne viennent pas à tous les coups de toi. Bien souvent, ce sont les modèles elles mêmes qui ne manquent pas de t'offrir des regards incandescents et des sourires qui en disent long sur le fil de leurs pensées. Bien souvent, elles te font comprendre qu'elles ne sont pas du tout contre l'idée de rester un peu après la séance photo. Et toi, tu ne te fais forcément jamais prier pour répondre présent. T'es bien trop faible face à la beauté des femmes. Bien trop fasciné par tout ce qu'elles peuvent bien dégager et par leurs courbes affolantes. Elles sont ton principal point faible et tu n'as jamais, ô grand jamais, cherché à le dissimuler. A part lorsqu'il s'agit de ne pas le dévoiler devant la presse. Il est évident que tu préférerais éviter le scandale de tes trop nombreuses infidélités. Tu est d'ailleurs le premier surpris de voir que t'as pu garder tout ça secret, pendant autant de temps. Deux ans à tromper celle que tu es supposé épouser et toujours personne qui en parle et qui t'accuse. Il y aurait pourtant tellement matière à parler ... Mais tu ne vas pas t'en plaindre. T'en as eus des sueurs froides au cours des derniers mois. T'as eus le temps de t'imaginer le pire. Pour finalement réaliser que non. Que finalement personne n'avait envie de parler de tes aventures. Ou que, finalement, personne ne s'en n'était rendu compte. Tu ne sais pas vraiment pourquoi les filles concernées, n'ont rien fait pour te traîner dans la boue. Alors même qu'elles avaient toutes les armes pour le faire. Certaines auraient pu se vexer de voir que tu n'avais aucune intention de rompre pour leurs beaux yeux. Pourtant non. Pourtant rien. Alors t'as continué, sans te poser plus de question que ça ...

Et aujourd'hui, c'est Nana elle même qui ne semble pas être dérangée outre mesure par ton couple. Qui ne semble pas des masses s'en soucier, de cette femme qui t'attend soit disant bien sagement à la maison. A moins qu'elle ne sache pas. T'es presque en train de t'habituer au fait que certaines personnes ne prennent pas la peine de lire la presse à scandales. Comme ça peut être le cas de Briannah elle même qui ne savait pas grand chose de toi quand elle est venue prendre la pose sous ton objectif. Pour ne pas dire qu'elle ne savait même rien du tout. T'es loin de t'en plaindre. Tu trouves même ça très agréable dans le genre, c'est un fait. Parce que tu découvres tout juste le bien que ça peut faire de discuter avec quelqu'un qui ne sait pas grand chose de toi. Et que t'y prends goût, forcément. Comme tu prends goût à te faire un peu tourner autour. C'est agréable quand une jeune femme se fait ainsi séductrice. Tu t'en rends compte alors que Nana se veut plus joueuse que jamais. Va falloir que je pense à remplir mes stocks de dosettes alors. Que tu réponds, amusé au possible. A défaut d'avoir le temps de sortir pour aller t'acheter des cafés au Starbucks du coin de la rue. Nana, elle continue de jouer. Toujours plus. Alors qu'elle va jusqu'à t'attirer à elle. T'es pas mécontent d'avoir retiré ton appareil qui pendait à ton cou depuis quelques minutes, quand elle te fait basculer pour t'inciter à t'installer au dessus d'elle. A califourchon au dessus de son corps entièrement nu. Ton visage bien trop proche du sien pour que vos souffles chauds ne se rencontrent pas de façon sensuelle. Caresse qui fait ronronner de plaisir l'animal en toi.

T'as un semblant de sourire quand elle te rappelle ta préférence pour le nu. Juste avant de réduire la faible distance entre vos bouches gourmandes pour vous permettre d'échanger un baiser des plus fougueux. T'as pas besoin de mot pour lui souffler ton désir soudain de sa petite personne. Alors que tes doigts fins se faufilent déjà sur sa peau couverte d'encre. Pour aller redessiner les courbes que t'as déjà eus mainte fois l'occasion d'immortaliser de tes appareils photos. Tes paumes chaudes épousent à la perfection ses courbes gracieuses, quand ce ne sont pas tes doigts qui se faufilent ici et là. Qui taquinent l'encre noire qui la recouvre. Tu ne sais définitivement pas résister à ce genre de tentation. Alors tu n'essaies même pas. Au contraire. Tu te presses déjà avec plus de sérieux contre elle alors que ta langue se fait sensuelle contre la sienne. Quand tu te redresses et t'éloignes quelque peu d'elle, ce n'est que pour te débarrasser d'une première couche de vêtement. T'es bien trop vêtu contre elle, bien trop nue. Tes doigts redessinent de manière artistique ses courbes parfaites et délicates quand ce ne sont pas tes lèvres qui se faufilent et filent à la conquête de son corps fin. Tu ne vois pas bien comment tu pourrais résister. Tu ne vois surtout pas la moindre raison de le faire. Alors tu ne luttes pas et tu réponds favorablement à ce désir qui vient de naître et qui a été poussé par la jeune japonaise elle même. Tu n'as ainsi aucun doute quant au fait qu'elle en ait au moins autant envie que toi. Si ce n'était pas le cas, elle n'aurait pas initié la chose, pour sûr. Alors tes lèvres parcourent ce que tes yeux ont eut tout le temps de découvrir ces dernières semaines. Tendrement, sensuellement.