Elle marche, arpente les rues du Queens, d’un pas bien plus pressé que d’ordinaire. Sans pour autant perdre sa grâce naturelle, elle s’emploie à ne surtout pas être à l’heure à son rendez-vous. Parce que c’est à dix huit heures, qu’elle doit retrouver Sandy. A dix huit heures, qu’elle retrouve cette amie qui devient un peu plus précieuse chaque jour. La vérité, c’est que tu la connais depuis un moment déjà, Sandy. Mais elle est de plus en plus importante pour toi, Arya. Parce qu’elle te fait du bien. Sandy, c’est l’amie qui est toujours présente. Sandy, c’est l’amie avec laquelle elle sent incroyablement libre, libre d’être elle-même. Sans besoin aucun de se cacher. Sans besoin aucun de faire semblant. Sandy, elle est la seule qui, elle en est certaine, ne la jugera jamais. Et c’est en ce moment plus que jamais, qu’elle a besoin de la voir, d’être avec d’elle, de se détendre, simplement. Submergée par la foule sentimentale. Par les émotions trop contradictoires. Par le retour de son père, celui qui l’a abandonné à la naissance. Celui qui est à l’origine du mal qui la ronge. Par cette relation secrète qu’elle entretien avec Quinn. Relation qui ne devait être qu’un jeu, et qui prend pourtant bien plus d’ampleur. Submergée par la maladie qui la gagne, un peu plus chaque jour. La boulimie. La peur de l’abandon. Ce qui la pousse à se détruire, à se faire souffrir. Au fond, ta vie n’est qu’une preuve que personne n’est fiable, Arya. Il n’y a qu’à voir Sloan, celle avec qui tu t’étais liée, qui t’as laissé tomber, elle aussi. Mais Sandy. Sandy est différente. Elle le sait. Elle le sent. C’était comme si elle parvenait à décrypter ce qu’elle cherche à cacher au monde. A décrypter sa souffrance. Sa noirceur. Et elle n’a pas peur, non. Elle ne fuit pas. Au contraire, elle s’accroche à elle, encore et encore. Au contraire, elle semble apprécier cette douleur. Comme toi t’apprécie celle des autres, Arya. Puisque inlassablement, c’est ce qu’elle recherche, elle aussi. C’est ce qu’elle recherche. La petite lueur cassée qu’elle aperçoit dans le regard du monde qui l’entoure, la souffrance qui peut faire écho à la sienne et à la fois la lui faire oublier. Sans doute pour cette raison qu’en cette fin de journée, elle accepte de suivre Sandy dans un groupe de soutien. Du moins, c’est ce qu’elle a compris. Loisir étrange qui semble pourtant être le quotidien de la jeune femme. C’est certainement quelque chose que tu devrais trouver beaucoup trop glauque, Arya. Certainement quelque chose qui devrait te repousser. Mais Sandy, tu l’aimes comme elle est. Bien trop mal placée pour juger qui que ce soit, elle qui partage ses nuits depuis des semaines avec une femme de quarante-trois ans. C’est pourtant légèrement anxieuse, qu’elle atteint la hauteur de son amie. - Coucou toi ! Ça va ? Qu’elle affirme, large sourire aux lèvres, baiser claqué contre sa joue. Parce qu’elle est l’une des rares personnes qu’elle laisse complètement entrer dans sa vie, la poupée au cœur fermé. - Alors, on va voir des personnes…malades, c’est ça ? Question qui sonne comme la pire des bizarreries. Et pourtant, c’est bien ce qu’elles s’apprêtent à faire. A savoir laquelle est deux est la plus bancale, en réalité.
Sujet: Re: bury me in satin. (sandy) Mer 4 Sep - 15:58
bury me in satin
l'heure des retrouvailles approche, alors que ses pas dans les rues toujours vagabondent. le dernier cadeau du paternel tangue autour de son cou, appareil précieux qu'elle a décidé d'emporter aujourd'hui. pas une pro de la photographie la sandy, juste une amoureuse de l’esthétique, de ce temps qui se fige entre ses doigts. ça la détend un peu, là où ses nerfs sont pelote de laine en ce moment: les disputes quotidiennes à la maison semblent plus sérieuses chaque jour, l'agression de faye et la visite à l’hôpital bien étrange, et aujourd'hui elle s'en va se confronter à ses travers sous les yeux d'une amie lui étant si chère. y a tout qui fout le camp en somme, mais de d'habitude le déroulement n'est pas si différent. y a toujours eu ce 'je ne sais quoi' qu'allait pas... et au moins avec les derniers événements elle peut désigner les coupables de ses humeurs changeantes.
un dernier cliché, juste un! et sa démarche s'accélère pour se rendre au lieu de rendez-vous établi, l'appréhension au bord des lèvres. pourtant, quand elle voit la blonde s'approcher avec cette élégance lui étant propre, y a le sourire qu'arrive presque aussi instantanément. ouais, quoi qu'il arrive y a toujours cette joie de la revoir, de sentir cet écho similaire dans ses yeux; sa simple présence offre le réconfort rare, atténue la solitude d'un battement de cils. arya, comment tu fais ça? en étant simplement là, tu m'offres plus que tant d'autres...
-"coucou toi ! ca va ?"
y a le contact furtif, délicate amitié impose la chaleur d'un baisé. sandy qu'a le temps d'un hochement de tête, d'un sourire retourné et de lui faire un léger câlin en guise de salutation.
-"et toi? quoi d'neuf?"
depuis peu de temps en somme, les deux ayant du mal à se lâcher en ce moment. faut dire qu'arya est ce genre de soutien inconscient dont sandy a tellement besoin... y a qu'à ses côtés qu'elle peut être d'un naturel véritable, sans craindre de trop froisser leur amitié. même si le lieu où elle s'apprête à l'emmener risque tout de même d'être.. particulier?
-"alors, on va voir des personnes…malades, c’est ça ?"
inspiration pour se donner du courage, sandy hoche de nouveau la tête en tirant un peu le bras de son amie pour la diriger vers la réunion à laquelle elles vont assister. participer. observer...
-"en très gros, c'est ça. des gens atteints du cancer qui sont pas en grande forme... c'est pas mes préférées à cause de l'ambiance toujours un peu morne qui y règne, mais je me sens plus... vivante après?"
y a un regard vers la demoiselle, avant que ses yeux ne fuient vers l'autre côté de la rue. putain! qu'est ce qu'elle doit avoir l'air tordue...
-"si t'as plus envie d'y aller, tu me le dis hein... je comprendrais très bien!"
C’est comme une évidence, qu’elles se sont trouvées. C’est comme un coup du destin, comme un coup du sort. Elle a su, lorsque son regard s’est posé sur elle. Elle a su qu’elles seraient liées. Qu’elles étaient faites pour être amies, toutes les deux. Elle est comme un curieux double, Sandy, si différente et si similaire à la fois. Elle est comme une autre version d’elle, dans une autre vie, qui se serait perdue par mégarde et l’aurait retrouvé. Elle est cette personne capable de voir le meilleur en elle mais également d’aimer le pire. Et c’est pour cette raison, qu’elle est certainement l’amie que tu as choisi de tout ton cœur, Arya. C’est certainement pour cette raison, qu’elle est la meilleure des amies pour toi. Et il y a toujours cette peur, cette de se retrouver abandonner de nouveau. Celle qui a fait d’Arya cette jeune femme si possessive, si jalouse, que ce soit en famille, en amitié, en amour. Celle qui a fait d’Arya cette poupée dont le cœur semble définitivement hors d’atteinte. C’est ce que t’essaie de faire, Arya. Te fermer. Garder le contrôle. Mais pourtant, il y a ces personnes que tu aimes de plus en plus, malgré toi. Sandy, Venus, Lali… Quinn. Quinn aussi. Parce qu’au fond, elle n’est que cette gamine brisée. Celle qui se déteste bien trop. Celle qui souffre bien trop. Mais c’est peut-être Sandy, la plus capable de le voir. Son étreinte lui fait du bien, alors qu’elle esquisse un sourire en répondant légèrement. - Le bordel, comme d’habitude. Qu’elle répond en riant, ironisant. Pourtant, c’est plus vrai que jamais. Avec le retour d’un père absent depuis vingt-ans, avec les nuits accompagnées des bras d’une femmes de quarante trois ans, la maladie qui la bouffe toujours plus intensément. Mais c’est ce que tu ne diras pas, Arya. Beaucoup trop fière pour admettre que tu as mal. Peut-être plus pour longtemps, parce que c’est clairement avec Sandy, qu’elle passe de plus en plus de temps. Clairement avec Sandy, qu’elle se sent de puis en plus à l’aise. Bien trop à l’aise. Bien assez pour la suivre aujourd’hui. Dans ce plan étrange. Les paroles de Sandy viennent la percuter de plein fouet. Cette recherche de la souffrance. Cette recherche du malheur. C’est beaucoup plus flagrant, beaucoup plus frappant, chez Sandy. Mais elle ressent la même chose, Arya. C’est juste beaucoup plus détourné. Parce que c’est la souffrance qu’elle perçoit chez Quinn, qui l’a poussé à accepter cette première nuit avec elle. Qui l’a poussé à la revoir encore et encore, jusqu’à en être là, aujourd’hui. - Non, non, c’est ok. Elle secoue la tête, comme pour appuyer un peu plus ses propos. Comme pour se rassurer elle-même. Attrapant le bras de Sandy, elle la suit doucement en reprenant. - Par contre, je ne suis pas certaine de pouvoir dire quoi que ce soit… Pas certaine de pouvoir jouer la malade. Beaucoup plus à l’aise dans le rôle de l’accompagnante. Elle ne sait même pas s’empêcher sur ses propres peines, Arya, alors en inventer, ce serait beaucoup plus compliqué. Et même pour une comédienne comme toi, Arya.
Sujet: Re: bury me in satin. (sandy) Dim 6 Oct - 2:38
-"non, non, c’est ok... par contre, je ne suis pas certaine de pouvoir dire quoi que ce soit…"
sandy, sandy qui dirige leurs deux corps vers l'étrangeté. à se demander pourquoi, comment... le plus atroce reste peut-être ce manque d'explication: cette simple nécessité de se rendre à ses réunions. de se dire que d'une manière détournée, ce qu'elle fait reste se réjouir du malheur des autres: elle qui veut simplement pouvoir réaliser l'existence des poussières de son bonheur paumé., celles qui flottent presque imperceptibles autour de ces joies; autour de tous ces drôles de gens qui bercent son cœur. évidemment que la belle arya en fait partie. Peut-être pour ça qu'elle s'en veut un peu aussi dans l'entraîner dans ce monde presque caché, dans son addiction désenchantée. y a une partie de son âme qui lui murmure pourtant que la blonde est la mieux placée pour l'y accompagner. que toutes deux sont un reflet sublime de leurs peines invisibles... alors, elle effleure sa main de ses doigts, tentative de la rassurer.
-"y a pas besoin. surtout si c'est la première fois que tu viens... ils te demanderont peut-être de te présenter, juste d'offrir ton prénom en gage de bonne volonté. un vrai, un faux... comme tu veux. dans le fond, ils s'en foutent un peu."
trop connaisseuse la gamine, elle qui hante les rendez-vous des possédés et mal-aimés depuis déjà trop de temps. parfois, elle s'invente emma, à un autre endroit mandy... à offrir quelques lettres de vérité au milieu des mensonges éhontés. sandy non plus, n'est pas du genre à parler. à s'inventer plus d'erreurs, plus d'horreurs. écouter suffit souvent à exorciser ses démons et ses terreurs, à lui faire croire un peu plus fort à un monde meilleur.
-"et puis, c'est clairement des gentils là où on va. tu verras, t'en fais pas."
oui arya, de tes yeux tu verras de tes oreilles pieuses tu entendras de ses gens les offrandes, les secrets et les méandres valse terrible, tendancieux est le cœur tendre.
et déjà, déjà, les y voilà. devant le bâtiment adapté pour que les miséreux viennent se complaire d'exister.
-"on y est."
dans le fond, sandy espère. espère que cette bizarrerie saura l'aider. la tirer des ténèbres qui caressent ses traits, car arya, tu sais peut-être pas, mais je le vois, que ça va pas.
-"t'es prête? après, on ira boire un petit truc, rien que toutes les deux. histoire de discuter de tout ça."
de savoir si après l'expérience, l'amitié tient toujours ou si, larme de trop; leur lien semblant invincible osera s'effriter.
Elle ne sait pas ce qu’elle fait ici. Elle ne sait pas pourquoi elle suit Sandy, dans les méandres les plus complexes de l’être humain. Elle se laisse aller, se confrontant à sa propre noirceur et à celle de son amie. Se confrontant à ses travers, se confrontant à ce qu’il y a de plus étrange chez elle. Tout ce que tu fais, en ce moment, est étrange, Arya. Il n’y a plus aucune logique, il n’y a plus aucune cohérence dans l’ensemble de tes actions. Tu ne ressemble plus à ce la fille que tu étais avant. Trainant dans des groupes de soutien, terminer des soirées complètement alcoolisée, se jeter dans une relation plus qu’ambigüe avec une femme de vingt quatre ans de plus que toi. Elle déconne. Elle le sait. Et elle s’enfonce. Elle déconne, et elle prolonge, parce qu’elle veut s’imprégner de souffrances des autres. S’en imprégner pour oublier les siennes. Pour oublier ce mal-être qui ronge son corps et son cœur. C’est pour cette raison, qu’elle s’est tournée vers Quinn, au départ. Sa souffrance si flagrante l’a attirée, comme un phare dans l’obscurité, prête à la consumer. Et finalement, elle se laisse prendre. L’attirance pour la souffrance disparaît jour après jour au profit de l’attachement pour la femme. Arya, elle ne voulait pas s’attacher. Elle ne voulait pas aimer, ici, à New-York. Ni amour. Ni amitié. Elle ne voulait rien d’autre que jouer. Et pourtant, elle est là, avec Sandy. Sandy qu’elle est prête à suivre au bout du monde. - D’accord. De toute façon, je te fais confiance, je ferais comme toi. Qu’elle répond, riant légèrement. - Tu es mon maître aujourd’hui ! Elle se laisse entraîner dans l’entre de Sandy. Dans ce jardin secret qui, d’ordinaire, n’appartient qu’à elle. Dans les abysses de son âme, de ce qu’elle cache au plus profond d’elle. Et elle sourit, en entendant que ce sont des « gentils », les personnes qu’elles vont rencontrer. Au fond, elle s’en doute, Arya. Elles se rendent dans un lieu qui regorge de personnes malades, elle ne s’attend pas à autre chose. Une fois devant la porte, revenir en arrière est beaucoup plus compliqué. Tu dois assumer, Arya. Tu dois assumer tes conneries, et y aller. Qu’est-ce que tu risques ? Des personnes malades, tu en vois toutes les semaines à l’hôpital. Qu’est-ce que tu risques ? Que ton esprit sombre se prenne encore d’affection pour l’un d’entre eux ?- Allons-y. Dit-elle en inspirant un bon coup. - Et c’est clair qu’un verre ne nous feras pas de mal. Tu me raconteras comment tu t’es retrouvée à venir ici un jour. Son ton est malicieux, elle se pose des questions, c’est certain.
Sujet: Re: bury me in satin. (sandy) Ven 6 Déc - 15:38
-"d’accord. de toute façon, je te fais confiance, je ferais comme toi. tu es mon maître aujourd’hui !"
malgré la tension, cette terrible pression; comme toujours, arya parvient à lui arracher un rire. sale gamine, belle enfant... comment faisait elle avant de la connaître, pour sourire véritablement?
-"ouais, comme toujours tu veux dire... apprend donc de mes enseignements!'
d'une tendresse délicate, voilà qu'elle ébouriffe un peu les cheveux trop impeccables de la blonde. drôle de partenaire face à l'adversité, il est rare pour sandy de ressentir cet espoir d'amitié pour l'éternité. les noirceurs des secrets scindent les deux files; pourront-ils les séparer?
-"allons-y. et c’est clair qu’un verre ne nous feras pas de mal. tu me raconteras comment tu t’es retrouvée à venir ici un jour."
-"ah bah dans ce cas, j'espère que t'as toute ta soirée. t'es pas prête d'aller te coucher..."
sandy attrape sa main, la tire doucement à l'intérieur du batîment. oui, il est temps. faut bien que quelqu'un sache; peut-être qu'au fond, elle avait cru que celle à ses côtés serait opale. le destin en avait décidé autrement.. séparation, oubli. puis arya sur son chemin, le hasard de ce miroir rassurant. y a plus de questionnement.
-"hey!"
sandy s'adresse à l'homme de l’accueil, l'habitué lui fait signer une petite feuille. faux nom, faux prénom. elle tend l'objet à son acolyte, pour s'adresser à nouveau à l'homme en attendant qu'elle signe à son tour.
-"j'amène une amie cette fois. je pense que ça lui fera du bien... n'est-ce pas..-"
d'un coup d’œil rapide, sandy lit le prénom qu'à noté arya.
Un rire flotte dans les airs. Un rire qui vient du cœur. Un rire sincère, malgré ce contexte étrange autour d’elle. Malgré cet endroit tout sauf drôle, dans lequel Sandy l’emmène aujourd’hui. Un rire puissant, parce qu’avec Sandy, elle se sent bien. Elle se sent toujours bien. Elle n’a pas besoin de maintenir ce masque sur son visage, celui de la froideur, celui de la distance. Tu te sens plus libre, en réalité, Arya, parce que tu sais que Sandy, jamais elle ne te blessera. Espoir qu’elle pensait révolu. Espoir qu’elle pensait envolé, à tout jamais. Qui renaît, pourtant, grâce à cette petite tête brune qui la couvre d’affection.
Ses paroles suivantes tirent de nouveaux sourires, parce qu’elle a hâte de découvrir quel chemin étrange Sandy a dû suivre pour se retrouver jusqu’ici. Parce qu’elle est assurément aussi bousillée que toi, Arya. Assurément aussi tordue que toi, attirée par la souffrance, attirée par les blessures et la faiblesse.- Je te donne toute la nuit s’il faut ! Après tout, elle a l’habitude de les passer dehors, ses nuits. L’habitude de les offrir à un femme, dans cette chambre d’hôtel qui n’a rien de familier.
Le bâtiment ouvre ensuite ses portes, laissant les amies intégrer cet espace dans lequel elles ne devraient pas se trouver. Cet espace qui n’est pas fait pour elle. Entourées de toutes ces personnes qui souffrent vraiment. Mais tu sens cette adrénaline, Arya. Tu sens l’adrénaline monter en toi, vile usurpatrice. Elle suit le mouvement, inscrit à son tour son prénom sur la feuille que lui tend Sandy. Sarah, c’est le premier prénom qui lui vient. - Oui, c’est certain. Qu’elle souffle, un air faussement timide, comédienne en herbe, pour paraître plus crédible. Et puis elle s’en va, s’installe sur l’une des chaises avec Sandy, chuchotant. - En général c’est combien de temps, ce genre de séance ? Curieuse de ce qui l’attend.