emotional earthquake. (quinn)

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{ emotional earthquake }
crédit/ tumblr ☾ w/@quinn ziegler

Ses paroles. Ses paroles sont de plus en plus belles. De plus en plus douces. Comme si elle cherchait à effacer les cris de l’autre soir. Comme si elle cherchait à remplacer l’horreur par une bulle d’amour. Il y a cette alchimie, avec Quinn. Cette sensation qu’elle ne peut pas nier, cette facilité à parler, cette facilité à se rapprocher. Il y a quelque chose de différent, avec la quadragénaire, parce qu’elle est inébranlablement accrochée à elle. Comme si elle l’attendait depuis longtemps. Comme si elle l’attendait depuis toujours. Et c’est ce qui frappe Arya de plein fouet. C’est ce qui a attiré sa curiosité, c’est ce qui l’a poussé à s’approcher d’elle, c’est ce qui l’entraîne aujourd’hui à se laisser aller. Parce que sans même le réaliser, tu es en train de donner quelque chose à Quinn, Arya. Quelque chose que tu as mis sous verrou, quelque chose que tu ne veux plus jamais offrir : ta confiance. Une confiance que la brune semble pourtant gagner, peu à peu. Une confiance qu’elle gagne en lui montrant à quel point elle est importante, toujours. Une confiance qu’elle gagne en se montrant vulnérable, face à elle. Parce qu’il y a cette vulnérabilité en Quinn, comme si son être tout entier était irrité. Comme s’il ne suffisait que d’une petite blessure pour la faire chuter. T’ignores que c’est parce qu’elle a déjà été bien trop blessée, Arya. Elle ne peut que sourire, en l’entendant. C’est beau. Ce qu’elle lui demande, c’est simplement d’être là et d’être heureuse. Une demande qui vient à elle pour la première fois, et qu’elle a très envie d’accepter. L’envie de rester avec elle. L’envie de rester avec elle qui se fait de plus en plus forte. La preuve étant qu’elle est là, aujourd’hui, malgré cette dispute qui aurait pu signer l’arrêt de mort de leur relation. Elle est là, aujourd’hui, parce que Quinn a su piquer son cœur, d’une façon bien à elle. Quinn qui s’estime chanceuse de l’avoir, alors qu’elle est certainement bien plus un poison qu’un cadeau, Arya. - Ce n’est pas de la chance… Tu m’as trouvée. Qu’elle répond, en souriant malicieusement. Parce que c’est Quinn, qui est venue l’aborder ce soir-là, dans ce bar. Parce que c’est Quinn, qui s’est approchée pour lui offrir un verre. C’est elle qui l’a attiré dans cette chambre d’hôtel, demandant à passer la nuit à ses côtés. C’est elle qui a initié cette relation, c’est elle qui a tout chamboulé. Elle l’a trouvée, oui. Mais tu n’imagines pas à quel point, elle t’a trouvé, Arya. Paroles en l’air, pourtant beaucoup plus proches de la vérité qu’elle ne l’imagine. Pourtant beaucoup trop proches de la vérité. Vérité qui pourrait tout faire éclater.
Eclater, comme elle.
Comme elle, à cet instant précis.
Comme elle qui se livre.
Et une fois de puis, Quinn a la réaction parfaite. La serrant dans ses bras plus fort que jamais, déposant des baisers contre son front, ses joues, plongeant son regard dans le sien. Elle ne sait peut-être pas comment la conseiller, mais elle agit comme il le faut. Parce qu’une fois encore, elle lui fait sentir qu’elle n’est pas seule. Qu’elle n’est plus seule. Et elle se laisse faire, elle se serre à son tour dans les bras de la quadragénaire. Elle éponge ses peines, sans pourtant y mettre les mots. Elle éponge ses peines, de la façon la plus détournée qui soit. Mais au fond, elle en a besoin. Réellement besoin. Quinn fait de son mieux, parce qu’elle n’était pas au courant. Ignorance symbole de cette relation précaire. Parce qu’elles se connaissent si peu. Parce qu’elles se connaissent à peine. Et c’est pourtant déjà si fort. - Ne t’en fais pas, ça va aller… Rien n’est moins sûr. - Merci, Quinn. Et ça tombe bien, je veux que tu sois là. Qu’elle réplique, presque timidement. Et puis elle approche ses lèvres à son tour, prolongeant ce baiser qui lui semble si doux, en cette journée si différente des autres. C’est de plus en plus naturel, pour toi, Arya. Pour toi, pourtant gênée à l’idée d’embrasser une femme. A l’idée de poser tes lèvres sur celles d’une femme de son âge. C’est de plus en plus naturel, et c’est ce qui est le plus inquiétant. - J’ai décidé de ne pas le voir, de toute façon. Et… Toi aussi tu as eu un père lamentable, alors ? Parce qu’elle a entendu, cette confession dissimulée. Elle a entendu, même si elle n’est certainement pas en mesure de comprendre car beaucoup trop loin de la vérité. Beaucoup trop loin de la vérité concernant Quinn et sa vie. Mais elle voit cette petite brindille comme un signe de plus, comme quelque chose qu’elles ont en commun. Une souffrance qu’elles partagent et qui, à deux, sera peut-être moins lourde à porter. Et cette réconciliation se transforme en confession. Prenant bien plus d’ampleur encore. Au rythme de cette relation qui s’intensifie, gagne en profondeur.

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{ emotional earthquake }
crédit/ tumblr ☾ w/@arya warren

Un sourire. Elle avait raison, arya. Elle avait raison, quinn l’avait trouvée. Et c’était même plus que cela, et c’était même pire que cela. Elle ne l’avait pas que trouvée. Elle l’avait recherchée, cette dose de bonheur qu’il lui fallait pour survivre, cette femme qui l’avait empêchée, juste en existant, de mettre fin à ses jours. Cette femme qui hantait déjà ses pensées, ses rêves, ses nuits les plus horribles, avant même qu’elle ne la rencontre. Et elle aurait sans doute hanter les nuits les plus belles, si ces dernières n’existaient pas uniquement lorsque la blonde serrait la brune contre elle, dans cette chambre où elles se retrouvaient, ce besoin de la sentir dans ses bras, ce besoin de la serrer contre elle, sa chaleur venant l’envahir, sa présence venant la rassurer.
Non, arya n’imaginait pas à quel point elle l’avait trouvée, et ce secret, quinn ne pouvait le laisser s’échapper. Non seulement parce qu’il allait tout détruire, mais aussi parce que jamais arya ne comprendrait. Jamais arya ne pourrait comprendre, jamais personne ne pourrait comprendre. A quel point elle avait besoin de retrouver la jeune blonde, à quel point c’était une vie qu’elle lui offrait, une vie qu’elle avait besoin d’avoir.
Parce que sans arya, la vie n’existait plus.
Sans arya, le gris revenait.
Sans arya, la mort la trouverait.
C’était complètement dingue, obsessionnel, mais elle ne pouvait plus y échapper, désormais.
Elle ne pouvait plus y échapper, droguée par la faucheuse qu’elle était, droguée par la jeune étudiante qu’elle était. Cette blondeur qui lui ravivait ses sens, ces yeux rieurs qui ne manquaient jamais de lui tirer un sourire. c’est vrai… mais j’ai de la chance de t’avoir trouvée, dans ce cas. un petit sourire. Chose qui n’existait qu’avec arya. Un petit sourire. Si rare, dans la longue vie de la quadragénaire. Les vrais n’étaient que pour arya, et les forcés pour les autres. Même avec isabella, qui retenait pourtant toutes les peines qu’elle voulait bien dévoiler, quinn ne se sentait pas aussi heureuse qu’avec arya. Aussi bien.
Parce que la jeune warren, elle avait ce pouvoir.
Ce pouvoir de la toucher, bien plus qu’elle n’aurait pu le penser.
Ce pouvoir de se lier, bien plus qu’elle n’en rêvait.
Alors en entendant son histoire, ce fut son cœur à elle qui se serra, de savoir son petit ange dans une telle situation, qui ne lui échappait pas, qu’elle comprenait parfaitement. L’abandon, le pire acte de parents incapables d’aimer, et ne méritant rien d’autres que le dégoût. C’était quelque chose que quinn avait connu toute sa vie, et ça la hanterait, encore pour bien des décennies. Si elle était encore vivante.
Un projet difficile, sans la jeune blonde.
Et alors qu’elle la serrait, qu’elle la gardait contre son cœur, qu’elle tentait de trouver les mots justes, elle ne put s’empêcher d’entendre son propre palpitant battre la chamade, en comprenant qu’arya la voulait tant près d’elle.
En comprenant que la relation n’était plus unilatérale.
Et elle se mentait à elle-même, quinn, auparavant. Avait toujours cette impression de ne pas tant compter pour la jeune femme, que l’inverse.
Alors ce fut comme un soulagement, et un baiser qui vint sceller la promesse de ne jamais la quitter.
Ce fut comme un soulagement, tandis qu’elle écoutait son trésor lui avouer ne pas vouloir le revoir, ce paternel ingrat. tu… je devrais te dire que c’est ta décision… et c’est ta décision. Je ne devrais sans doute pas te dire cela, mais… je pense que tu as fait le bon choix. c’était difficile. Consoler quelqu’un, une personne chère, se révélait bien plus ardu qu’elle n’aurait pu le croire, le penser.
Parce qu’elle avait peur de dire ce qu’il ne fallait pas.
Peur de faire du mal à arya, toute fragile dans ses bras.
Peur qu’elle se brise en deux, sous des mots malsains.
Et pourtant, elle pensait ainsi. Ce père n’avait rien d’un paternel. Tout juste bon à prendre la poudre d’escampette, il ne méritait rien. ni le regard, ni l’amour. Ni même l’attention de sa merveilleuse fille.

Cependant, elle ne s’attendait pas à ce retour, quinn. Cette question, preuve qu’elle avait bien été déstabilisée. Un sourire. Tendu. Plus du tout vrai. Un sourire triste, visage qui reflétait, rarement avec arya, toute cette souffrance qu’elle accumulait. un père et une mère. Ils ne m’ont pas abandonnée, mais ne m’ont jamais aimée. Seule ma sœur avait de l’importance pour eux… des souvenirs difficiles, et des larmes qui germaient. ils se sont bien empressés de m’oublier, une fois… enfin… elle ne pouvait pas le dire. Pas dire la suite de la phrase. « une fois vendue à cet horrible personnage ». non. C’était trop difficile, et cela détruirait cette confiance qu’arya plaçait en elle. quand je suis partie… je devais avoir ton âge. Vingt ans. je ne les ai plus jamais revus. Ni eux, ni ma sœur. Je n’ai jamais eu aucune tentative de leur part de me retrouver. un faible sourire, ses lèvres qui tremblaient. je n’étais que de passage, dans la famille ziegler… un regard qui se baissait. Les larmes qu’elle tentait de retenir. Les gouttes qui s’enfuyaient au travers de ses joues. Et un bras pour les essuyer. mais nous ne sommes pas là pour ça. Pas pour moi. la voix brisée, elle était mal. mais pour toi. tous ses efforts dans le seul but de faire sourire arya.
Parce que sa vie n’allait pas changer miraculeusement.
Elle resterait l’abandonnée, la frappée, la battue.
Mais elle pouvait peut-être réchauffer le cœur de son trésor.
c’est pour ça que… s’il te met dans cet état, je suis d’avis que tu ne le revois plus. plus jamais. Et si un jour tu changes d’avis, alors je resterais à tes côtés. Pour te donner de la force. parce qu’arya… je ne veux pas que tu vives ce que j’ai vécu. elle ne voulait pas que chaque jour de son existence devienne une horreur.

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{ emotional earthquake }
crédit/ tumblr ☾ w/@quinn ziegler

Le cœur léger. Le cœur plus léger. Parce qu’elle réalise que, parler à Quinn, lui fait du bien. Contrairement à ce qu’elle pensait. Contrairement à tout ce qu’elle a toujours pensé. C’était peut-être le trop plein, aujourd’hui. Le trop plein d’émotions, de toutes les idées noires qui ne font que l’assaillir. C’était peut-être le trop plein, aujourd’hui, après cette dispute entre elles, fortement aggravée par la situation personnelle de l’étudiante. Parce qu’elle se serait montrée certainement beaucoup moins violente envers la quadragénaire, si sa situation familiale n’était pas aussi instable. Et pourtant, les choses s’arrangent. Les choses s’arrangent entre elles. Parce que vous n’attendiez que cela, l’une comme l’autre, ça crève les yeux. Parce que t’as de plus de en plus de mal à ne pas t’impliquer pour elle, avec elle, Arya. Et elle ne sait pas réellement si c’est la chance, qui l’a placé sur le chemin de Quinn, comme elle le lui affirme, ou un signe du destin, mais il y a cette intensité qu’elle ne peut pas nier. Il y a cette intensité, différente, qu’elle n’a jamais pu ressentir auparavant. Parce qu’avec Quinn, tout est beaucoup plus fort, tout est beaucoup plus poignant. Certainement à cause de la particularité de votre relation, Arya. Certainement parce que tu n’as jamais fréquenté une femme. Une femme d’âge mûre. Certainement parce que Quinn, elle semble sincèrement accrochée à toi. Et elle marque des points, aujourd’hui. Elle marque des points, en la soutenant comme elle le fait. En affirmant que sa décision est la bonne, mais en laissant tout de même sous-entendre que, si elle change d’avis un jour, elle ne sera pas seule. C’est ce dont elle a besoin, maintenant plus que jamais. C’est ce dont elle a besoin, d’avoir quelqu’un près d’elle, qui ne se détournera jamais. Quelqu’un qui ne partira pas à la première complication. - Je ne sais pas si c’est le bon choix mais… Je ne peux pas faire autrement. C’est ce que je ressens. Et je te remercie de le comprendre, ça me touche beaucoup. Mordillant légèrement sa lèvre, elle lui offre un sourire, avec sincérité. Sincérité mais également timidité. Elle n’avait pas envisagé que cette conversation puisse prendre un tournant si sérieux. Elle n’avait pas imaginé devoir se confier à la quadragénaire, et encore moins sur un sujet si sensible qu’Owen. Sur un sujet si délicat, qu’Owen. Mais au fond, elle est heureuse de l’avoir fait. Heureuse d’avoir pu se libérer. Attirant également, par la même occasion, les confidences de la brune. Des confidences qui viennent la chambouler, à son tour, lorsque les larmes viennent embuer les yeux de Quinn. Lorsque sa voix tremble, pour évoquer ce qu’elle a vécu. Ce qu’elle vie, depuis plus de vingt-ans, le manque d’amour de ses parents. De ses deux parents. Parce que dans ton malheur, toi t’as eu la chance d’avoir une mère, Arya. Une mère que tu aimes plus que tout, même si tu lui en veux. Ses mains se posent sur le visage de Quinn, caressant doucement ses joues, essuyant tendrement ses larmes, comme pour partager sa souffrance. Comme pour en prendre un peu sur elle. - Je suis désolée. Désolée pour eux, qu’ils ne puissent pas voir quelle femme merveilleuse tu es devenue. Son regard se plonge dans le sien, alors qu’elle reprend. - Si tu as besoin d’en parler, maintenant ou…un autre jour, n’importe quand, je suis là. La promesse de ne pas la laisser tomber. La promesse de répondre présente, quand les rôles seront inversés. La promesse d’être là, parce qu’elle ne veut pas en parler maintenant, mais peut-être qu’un jour, elle en aura besoin. Et à ce moment précis, elle veut surtout que Quinn puisse se sentir entourée. Comme elle, elle l’est aujourd’hui. Mais tu comprends, Arya. Tu comprends qu’en cette fin de journée, elle veut juste profiter de toi. De cette réconciliation. Tout comme tu en as envie. - Tu sais quoi ? On va oublier tous ces cons qui ne nous méritent pas ! Et on va aller boire une verre, rien que nous deux ! Un rire s’évapore dans les airs, alors qu’elle attrape sa main dans la sienne, se levant pour l’entraîner. Une main qu’elle tient, pour la guider correctement, compenser son œil blessé. Elle veut oublier. Elle veut l’aider à oublier. Elle veut tout effacer, ce soir, sauf ce qu’il y a de beau entre elles.

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{ emotional earthquake }
crédit/ tumblr ☾ w/@arya warren

Pour elle, c’était le bon choix. Mais évidemment, cela ne la concernait pas, pas davantage, tout du moins. Et peu importait ce qu’arya choisissait. Quinn était là, le serait pour toujours. Du moins, elle l’espérait. Parce qu’être aux côtés d’arya, c’était devenu nécessaire, c’était comme avoir de l’oxygène, c’était comme dormir. C’était comme une drogue, dont elle ne pouvait se passer. arya était sa drogue, douce, forte, puissante, et nécessaire. Et rien n’était mauvais, en cela. Parce qu’elle savait que jamais elle ne pourrait aimer quelqu’un d’autre aussi puissamment que son amour pour elle. si amour était bien le terme. C’était la première fois qu’elle ressentait quelque chose d’aussi fort, envers cette merveilleuse femme, cet ange tombée du ciel.
Alors c’était normal.
Normal d’être là pour elle.
Normal de la soutenir.
Normal de lui sourire.
Normal de la serrer dans ses bras. ne sois pas touchée, arya… ne me remercie pas… ce que je fais n’a rien d’extraordinaire… tu es une fille merveilleuse, et il est tout à fait normal que je sois là pour toi… et puis tu sais… tu fais déjà tant pour moi… ce n’est qu’un juste retour des choses. elle sourit, passant une mèche de la tête de sa belle blonde derrière son oreille, en profitant pour toucher sa peau, pour sentir sa beauté, pour lui sourire, tout en la gardant contre elle. parce que oui. Oui, arya faisait tellement pour elle. rien que par sa présence, elle éloignait les cauchemars. Rien que par sa présence, elle créait les sourires. Rien que par sa présence, elle la gardait en vie.
à côté de tout cela, quinn ne faisait vraiment rien d’incroyable. Elle la soutenait, de son mieux. Elle faisait ce qu’elle pouvait pour que jamais arya ne se sente mal. En tout cas, auprès d’elle. elle serait prête à tout, même à lui arracher la lune pour la lui donner en bague, pour que cette belle tête dorée qu’elle aimait tant, garde le sourire éternellement. Mais le sourire, pour le moment, il était assez flou. Elle sentait, quinn. Elle sentait que le cœur d’arya allait mieux, mais elle sentait aussi que ce qu’elle découvrait était difficile. Et elle ne voulait pas que sa belle s’inquiète, malgré les pleurs qui coulaient le long de ses joues, lorsqu’elle racontait cette partie de sa vie. Elle ne voulait pas que l’ange se mette à la pleurer, elle ne voulait que la sentir heureuse. et elle s’en voulait déjà d’avoir raconté tout cela. Mais la réaction d’arya fut plus belle encore que tout ce qu’elle espérait. Elle put sentir ses mains se mettre sur ses joues, elle put la voir essuyer ses larmes, elle put voir à quel point arya tenait à elle, ce qui réchauffait inlassablement chaque partie du cœur de quinn. Arya, qui l’aimait de plus en plus. elle ne pouvait pas s’empêcher de se sentir pousser des ailes, alors qu’elle l’écoutait. tu es un amour… mais parlons en un autre jour, d’accord ? aujourd’hui, on est là pour toi. pour elle, et seulement pour elle. pour elle, et pour clore cette nuit désastreuse qui les avait séparées. Pour elle, et pour recommencer, à nouveau, avec plus d’amour, plus de chaleur.
Pour elle. à jamais pour elle.
Alors lorsque sa belle lui proposa d’oublier tout cela devant un verre, quinn ne put que sourire davantage. Dieux, qu’elle était parfaite, cette femme. comment pouvait-elle ne pas craquer ? elle ne put que glousser, et lui dire à condition que ce soit moi qui paie. avant de la suivre, de lui tenir la main, et de la serrer.
De lui tenir la main, de ne plus la lâcher.
Symbolique pour son cœur, qui ne la lâcherait plus.
Symbolique pour sa vie, qui n’existait plus sans elle.
Désormais, arya était son tout, et elle le sentait, elle le savait.
Désormais, elle ne pourrait plus vivre sans passer un seul jour à lui parler, sans passer quelques nuits auprès d’elle.
Elle devenait plus qu’une obsession, elle devenait cette drogue douce qui l’alimentait.
Elle était une addiction, belle addiction qui la prenait.
Et elle l’aimait.