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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
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 hell to the liars (morgan)

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Isis Castellano;

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Isis Castellano



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bambi eyes.
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désespérément seule depuis qu'elle s'est choisie, depuis qu'elle l'a trahi.
brillante avocate à la destinée avortée quand elle fût recrutée par le gang des hellhounds. réduite à gérer le dollhouse, leur qg/club renfermant les plus sombres secrets.
en pleine effervescence, à deux pas du dollhouse.
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Message Sujet: hell to the liars (morgan)   hell to the liars (morgan) Empty Sam 20 Juil - 1:26

un vulgaire paquet de photos imprimées sur papier glacé était tout ce qu'il restait d'un week-end à l'allure folle. les verres noyés par des alcools multicolores avaient tintés à répétition, les éclats de rire avaient rendus envieux les citadins étrangers à leur célébration, les souvenirs s'étaient inscrits dans un pan de leur mémoire à toutes. et avaient même été signés jusque sur des papiers de mariage. quelques mois s'étaient écoulés depuis ces deux jours déconnectés de toute réalité, de nombreuses journées qu'elles avaient laissé filer sans vraiment en reparler. et puis, on entendait souvent dire que ce qui se passait à vegas y restait. naïve delta. un mariage aurait dû être célébré, ce fut pour autant une toute autre union qui fut scellée. les éclats de la nuit étaient devenus trop flous pour qu'elle se souvienne delta. ce pourquoi les images restaient le point d'ancrage le plus fiable. ces dernières se chargeraient de raconter leur histoire dont les grandes lignes étaient tout ce qu'elles en avaient gardé. c'était déjà grâce à elles, qu'elle avait fini par comprendre d'où lui venait cet anneau qui entourait son annulaire. le choc avait été si intense qu'elle avait cru en tomber à la renverse. le doute n'était pas permis. les mots étaient peut-être muets mais l'évidence de la scène était frappante. ses amies en avaient ri. alors qu'elle, beaucoup moins. l'horreur de la situation lui apparaissait de son plus noir éclat. n'était-ce pas toi qui avais refusé de lier ta vie à l'homme que tu étais censé aimer quelques jours plus tôt ? n'était-ce pas toi qui t'étais retrouvé menottée à des incertitudes et à une culpabilité certaine quand l'accident avait eu lieu ? et n'était-ce pas toi qui aujourd'hui te retrouvais mariée à un inconnu ? tu venais de plonger, à pieds joints, dans ton propre enfer.
c'est dans des moments tels que celui-là. quand ses frasques sans les paillettes revenaient au premier plan de son existence, qu'elle se félicitait de compter parmi ses amis proches, le genre de profession qui aide à réparer la vie. malgré toute sa bonne volonté, les traits de l'homme sur la photo ne lui rappelaient rien. même avec insistance, elle ne parvenait pas à se souvenir l'avoir côtoyé un jour. elle ne savait ni qui il était, ni où il résidait. le seul fait véridique dans toute cette histoire complètement insensée étant qu'elle ne pouvait pas rester mariée. personne ne devait apprendre le fruit de ses folies. et on lui avait mis la main dessus. un certain morgan, mcgrath de son nom. et par un heureux hasard qui semblait vouloir lui faciliter la réparation de ses erreurs, elle obtint une adresse non loin d'ici. celle d'un club plus précisément. elle n'avait aucune idée de comment elle allait être reçue, pas plus de ce qu'elle devait dire. un blanc s'était fait sa place dans ses souvenirs, occultant tout ce qui pouvait se rapporter à cette fameuse soirée. sans filet, elle débarquait devant l'enseigne du closer. un club de strip, plutôt charmant. d'autant que si l'on se fiait à ton récent changement de statut, tu en devenais presque la gérante. la pièce rapportée qui pourrait y prendre ses quartiers. sa silhouette élancée et non moins affirmée qu'à l'accoutumée, efface la porte. les regards glissent d'un coin à l'autre de la pièce. en un effleurement, elle se fait son idée sur tout. des visages au décor, en passant par l'ambiance. pourtant, elle garde le cap, pas prête d'oublier la raison de sa présence entre ces murs. à proximité du comptoir, elle pose enfin les iris sur la cible de son déplacement dans un endroit où elle n'aurait jamais dû traîner un orteil. la distance qui les sépare encore se gomme à mesure qu'elle avance, jusqu'à devenir totalement inexistante. il paraît que j'te la dois celle-là. la main offerte au regard sombre, le doigt étranglé sous le joug d'une alliance. au tapis le vouvoiement que l'on adresse plus communément à l'inconnu. reléguées à l'ombre les salutations qui n'avaient pas leur place dans l'échange. elle avait toujours été habituée à aller droit au but delta. et ce qu'elle avait appris sans ménagement aucun, elle n'avait pas l'intention d'y mettre davantage les formes pour l'homme. peut-être qu'il saurait lui raconter. peut-être qu'il n'avait pas tout oublié, lui. tu le fixes, de ton regard affûté. t'attends, tu guettes sa réaction, comme le ferait une panthère qui s'apprêterait à bondir sur sa proie. t'as besoin de savoir si t'es la seule à ne plus te souvenir. t'as besoin d'entendre des réponses que tu n'as pas. j'peux avoir un verre ? les explications seraient sûrement longues et elle ne se sentait pas d'attaque à les supporter sans une aide extérieure. c'est sur l'alcool qu'elle mise, comme celle qui n'aurait pas retenu la morale de ses précédents écarts. t'étais au courant ? peut-être même que t'es déjà marié. après tout, elle pouvait tout imaginer le concernant. lui qui ne semblait pas porter de bijou sacré, au contraire d'elle. je t'ai fait un double, elle lâche en lui refilant la photo qui évoquait le mieux les évènements dont ils s'étaient avérés être les héros non informés. ce n'était pas à ses côtés que tu imaginais finir ta vie delta. pas plus qu'avec le précédent finalement. tes envies restant à présent ta plus grande énigme à déchiffrer.

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des coups, des caresses et des revolvers.
j'm'accroche pour ne pas mordre la poussière.
les anges applaudissent pour que j'aille en enfer.
j'essaie de tenir mon coeur qui a souffert.
ma vie n'est qu'un putain de rodéo.
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Message Sujet: Re: hell to the liars (morgan)   hell to the liars (morgan) Empty Sam 27 Juil - 18:18

— Remember all the things we wanted
Now all our memories, they're haunted
We were always meant to say goodbye
[ delta & morgan ] @sleeping at last

les souvenirs sont fugaces, intouchables. ils s'effacent au rythme des nouveaux qui se créaient. parfois indélébiles pour certains, comme les moments fatidiques d'une vie, ceux qui changent tout ce qu'on a construit. l'avenir doucement lié au passé. les chemins qui s'enlacent, se touchent par moment, se rejoignent à certains endroits. tout dépend de ce que l'on décide d'emprunter, de suivre. les illusions qu'on se fait, les rêves qu'on a jamais atteint. et puis y a la liqueur qui s'emmêle. celle qui efface ce qu'on pensait pas réalisable. il se doute pas à l'instant où il sert ces quelques verres, morgan, qu'il a la bague au doigt. qu'il est lié à une autre vie que la sienne. qu'il a juré fidélité, amour. pour le meilleur et pour le pire. l'anneau autour de son doigt qu'il a pas gardé. futile objet qu'il a prit pour une connerie de son séjour à las vegas. la vérité, mcgrath est loin de la toucher ou encore, de l'imaginer. il s'affaire, retrouve l'effervescence du closer alors qu'il peine pourtant à apprécier le moment. le bruit général fait frémir ses tympans et les âmes qui vacillent, l'horripile. il peut plus les supporter, les avides de chairs et les gros portes monnaies.
souris, juste pour faire semblant.
l'amertume, de but en blanc.

morgan ne traine que très rarement sa carcasse derrière le comptoir. mais encore une absence, toujours la même. il la vira un jour. quand elle arrêtera de papillonner des yeux lorsqu'elle revient. il est faible face aux regards adoucis, face aux traits somptueux des femmes qui passent par ici. la bière qu'il tient entre ses mains. il pourrait bien se la boire si elle n'était pas destinée à un de ses clients. se la boire. s'enfiler tout le bar. se laisser porter par l'ivresse, comme si souvent. il tient bon. c'est beaucoup trop bonder ce soir pour se laisser aller à de telles illusions. il sert le client, ajoute les billets verts à la caisse du closer. elle déborde de la tune fraichement gagnée. un avant goût simplement. y a les nanas qui écartent les cuisses dans l'arrière boutique, à l'abris des regards et dieu seul sait que c'est le trafic le plus lucratif. le bar, une goutte d'eau dans ce que fait le closer chaque soir. un cocktail au nom imprononçable qu'il se doit de préparer. il sait même pas ce qu'il doit y mettre. barman, pas du tout son métier. et pourtant, il se donne du mal, essaie de retenir ce qu'on lui a dit. ça l'agace un brin. morgan et sa patience. toute une histoire. elle se fait souvent la malle celle là. et tandis qu'il a une bouteille d'alcool entre les mains, il se fait surprendre par une voix non loin. ses pupilles heurtent, tout d'abord, une main avec une bague bon marché. elle scintille mais pas assez pour retenir son attention. y a juste la voix qui résonne. comme une impression de déjà vu. il lèvre la tête mcgrath, contemple les traits d'un visage inconnu et cette longue chevelure blonde. l'air interloqué. de quoi elle me parle ? il l'a jamais vu. elle a pas le style du closer et d'ailleurs, il est rare les fois où les femmes se pointent dans l'enceinte de cette boite. y a juste ella et les employés. surement quelques femmes aussi qui recherchent autre chose qu'un bon cocktail. pardon ? lui devoir quoi ? morgan délaisse la bouteille qu'il avait entre les doigts, la repose avec précaution sur le comptoir. le client attendra. puis de toute façon, quel style de mec boit des trucs de femmes ? non mais sérieusement.
l'attention toute entière que tu lui offres,
à défaut d'autres choses.

elle répond pas toute de suite à sa question. lui demande un verre. il sait pas sur quel pied dansé, ne sait même pas qui elle est. pourtant, la complaisance semble de mise, au vue du tutoiement imposé. on s'connait ? pourquoi je t'offrirai un verre ? s'il savait dans quoi il s'était engagé. qu'il a face à lui, sa femme bien aimée. personne ne croirait en son histoire, pas même morgan pour tout dire. loin d'imaginer la bombe qu'elle est sur le point de lâcher. dans le fond de ses poches, il cherche son paquet de clopes. en tire une et la faufile entre ses lippes encore tirées par la surprise. une histoire d'un soir qu'il aurait oublier ? espérons qu'elle ne soit pas enceinte, morgan n'est pas prêt. ne le sera jamais. il a déjà mal à s'occuper de lui même alors d'un gamin. le désastre assuré. il peut parfois paraitre mal aimable et peu sociable. mais la demoiselle ne s'est pas présenté, n'a même pas daigné lui donner les réponses qu'il attendait. elle lui sort tous un tas de conneries sans queue ni tête. soumet l'idée qu'il est marié. ça le fait sourciller. il plisse les yeux, la regarde d'un peu plus prêt. essaie de se rappeler. ça revient pas. encore une nuit où il pouvait même pas aligner deux phrases, imbibé par les alcools en tout genre. sacré mélange qu'il a dû ingurgiter. elle s'affaire subitement dans son sac à main, en sort une photo. putain, espérons que ce soit pas le gamin. elle la dépose sur le comptoir en acier et la laisse glisser vers les yeux curieux d'un blondinet aux aguets. il se reconnait tout d'abord. ouais c'est bien toi. puis dans ses bras, la blonde au nom encore inconnu. puis encore à côté, un elvis presley à l'allure douteuse. bordel. ce genre de photo, ce genre de scène, ça ne pouvait qu'être à las vegas. et là, morgan se met à penser au pire. à la fois où il y est allé pour l'enterrement de vie de garçon d'un pote et le lendemain de cette soirée où les maux de tête frappaient plus qu'à l'accoutumer. c'est quoi ? il demande. et pourtant il sait. dans le plus profond de son être, les idées se mettent en place. il sait. mais veut pas se l'avouer. horrible idée que ça pouvait bien être. pour reprendre bonne contenance, morgan se met à rire. un faux rire. nerveux et sans teintes. c'est une blague ? y a une caméra cachée ? mon frère t'a payé ? toutes les idées sont bonnes pour se délivrer de cette mauvaise passe. pour envisager un échappatoire plus favorable.
l'arrière du crâne qu'il gratte,
les yeux divaguent.
pourtant, d'un seul coup, il se met à souffler de soulagement et porte sa main sur son torse, du côté de son coeur. pas de gamin à l'horizon. ça ne pouvait pas plus le rassurer. le briquet qu'il trouve dans l'autre poche et sans demander la moindre permission, il allume la cancéreuse qui trône toujours entre ses lippes. la fumée consume ses poumons et envahit l'espace des deux corps encore inconnus et pourtant, liés par un contrat qu'ils n'étaient surement pas prêts à signer. j'me souviens pas de cette soirée. j'me souviens même pas de ce que j'ai fait en sortant de ce putain d'hôtel. de toute façon, les mariages à las vegas c'est bidon. il avoue y croire à demi mot. mais espère surtout qu'elle finira par lui dire que tout ceci n'est qu'une grosse blague. tu feras pas un bon mari. tu sais même pas comment elle s'appelle.
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Isis Castellano;

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Message Sujet: Re: hell to the liars (morgan)   hell to the liars (morgan) Empty Jeu 22 Aoû - 23:54

c'est comme dans un film. ça ressemble à ces mauvaises comédies que les grands comme les petits écrans vendent au public. le genre de conneries qui n'arrivent jamais dans la vie et qu'on nous fait quand même miroiter dans des téléviseurs bon marché. parfois ça l'amuse delta, d'autres moins. parce que quand elle a commencé à l'entrevoir son conte de fées, elle a préféré le vivre plutôt que l'imaginer. et celui-ci s'est plu à lui filer entre les doigts, aussi vite qu'il lui était tombé dessus. maudit destin sur lequel elle ne fantasmait plus depuis quelques mois. celui-ci s'était enterré encore dix pieds supplémentaires sous terre quand elle avait saisi toute la signification de l'anneau qui ornait son annulaire. c'est pour une toute autre raison qu'elle aurait dû le porter. pour une toute autre personne surtout, dans un but bien plus sincère. sauf qu'une fois encore, le ciel lui riait au nez. lasse d'un évènement qui lui échappait totalement et avec lequel elle ne voulait plus se débattre seule, elle avait débarqué au closer munie de son assurance habituelle. en toutes circonstances, même quand le sol semblait se dérober sous ses pieds, elle savait donner le change delta. se parant de son plus bel habit et de son visage impassible. l'allure en marge du reste de ceux qui peuplaient l'endroit, elle ne se décompose pas pour autant. elle et son regard conquérant. l'objectif droit devant les yeux, elle s'écarte de ce qui ne pourra que la faire régresser. le discours est loin d'être prêt, les mots n'ont pas été arrangés pour conter le récit d'une nuit déconnectée de toute réalité. c'est au concret qu'elle se raccroche, misant sur l'alliance qu'elle n'avait pas quitté bizarrement. comme un entrainement à ce qui l'attendait, comme une visualisation de ce qu'elle aurait pu être. si son égoïsme n'avait pas tout foutu en l'air. tu mises tout sur l'effet de surprise. tu veux capter si il savait. et comment il allait prendre la nouvelle lui. celle qui t'avait presque étranglé d'incompréhension. si peu d'attention qu'il accorde à cette bague, trop vite happé par sa propriétaire. la surprise n'est pas feinte, les points d'interrogation animant son regard sombre. se retenant de lui adresser un sourire limite forcé, limite grimacier, c'est un soulagement apparent qu'elle affiche quand il se décide à ouvrir la bouche. les échanges codés, elle n'y connaissait pas grand chose. pardon ? là, elle comprend qu'il a tout oublié autour. la bouteille, les clients, peut-être même le club lui-même. elle paniquerait presque, à la recherche que ce qu'elle devait révéler. sans doute pour ça qu'elle se retranche derrière un verre, pour gagner du temps. pour s'offrir une contenance ou un coup de pouce qu'elle réclamait à corps et à cris. on s'connait ? pourquoi je t'offrirai un verre ? un froncement de sourcil s'empare de ses traits. étonnée qu'il rechigne à faire tourner son affaire. on sert pas à boire aux clients dans ton club ? j'vais payer, si c'est ça qui t'inquiète. t'avais jamais été une voleuse delta, et tu ne commencerais pas aujourd'hui. inutile de rajouter cette ligne à ton palmarès, celui où tu voyais déjà inscrit partout mariée en guise de statut civil. désormais, comme s'il s'attendait à ce qu'une bombe lui tombe dessus, ce fût lui qui chercha à se raccrocher à quelque chose de bien réel. préférant s'intoxiquer à la nicotine, chacun son poison. et toujours pas à l'aise avec la nouvelle qu'elle était seule à posséder et incapable de partager, elle lui tend une photo. celle qui aurait dû illustrer le plus beau jour de leur vie. si seulement ils s'étaient aimé, si seulement on avait pu les qualifier de couple. c'est quoi ? toi qui pensais pouvoir te contenter de ce banal souvenir sur papier pour qu'il comprenne l'ampleur des dégâts et pour t'éviter de te perdre en explications, voilà qu'il venait de gâcher tous tes espoirs. se rapprochant pour accéder plus facilement à l'imprimé, elle reprend. ça m'parait plutôt évident non ? ça c'est toi, ça c'est moi et le charmant presley en guise de prêtre. l'évidence se matérialisait sous leurs yeux. leur état d'esprit refusant certainement de faire toutes les connexions menant à la conséquence. quand il prend la mesure des évènements, c'est un éclat de rire qui brise le silence perturbant. et elle s'attendait à tout sauf à ce genre de réaction. même si elle était pleinement légitime. c'est une blague ? y a une caméra cachée ? mon frère t'a payé ? la vérité, c'est qu'elle aurait aimé pouvoir lui dire que oui. ou même qu'elle connaissait ce frère dont il parlait déjà. il n'en était rien. tu sens que la nouvelle le brusque, autant qu'elle l'avait fait précédemment avec toi. tu sens qu'il cherche à rendre nul cet engagement qui vous liait pourtant. en ce qui te concernait, les signatures avaient achevé de te convaincre sur la véracité des faits. la fumée empli l'air avant que la femme ne trouve le courage de s'accorder la parole. est-ce que j'ai l'air de plaisanter ? et est-ce que tu crois vraiment que j'me serais donné la peine de m'déplacer pour une stupide blague ? elle avait passé l'âge de ce genre de procédés. encore davantage quand ça touchait à des sujets aussi sensibles que l'était le mariage pour elle, ces derniers temps. loin d'elle l'idée de l'agresser, de le blesser ou tout autre verbe du même genre. elle se retrouve simplement aussi démunie que lui devant l'ampleur des dégâts. j'me souviens pas de cette soirée. j'me souviens même pas de ce que j'ai fait en sortant de ce putain d'hôtel. de toute façon, les mariages à las vegas c'est bidon. ils étaient deux dans le même bateau. peut-être que ça l'aiderait à encaisser un peu mieux maintenant qu'elle s'était un minimum épanchée. moi non plus j'me souviens de rien, de pas grand chose du moins. les photos ont fait tout le boulot et les souvenirs plus nets de connaissances. certaines avaient eu le mérite de moins se noyer que toi ce soir-là delta. et tu leur en voulais depuis de ne pas t'avoir empêché de faire la bêtise de ta vie. finalement, elle rebondit sur la deuxième partie de sa phrase. étrangement, le nôtre semble bien réel. je m'en suis assurée. un soupir qu'elle expire. et figure-toi que ça m'dérange autant que toi. tu devrais être une femme mariée delta, sûrement pas à lui. tu lui dirais quoi à ton fiancé quand il quitterait enfin son coma ? peu importe, il ne te croirait pas.

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Message Sujet: Re: hell to the liars (morgan)   hell to the liars (morgan) Empty Mar 17 Sep - 16:00

— Remember all the things we wanted
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il se cache derrière l'armure qu'il a fièrement forgé au fil des années. se noie dans les alcools qu'il adore ingurgiter. pour oublier. et c'est finalement dans les pires états qu'il finit par commettre les actes les moins charitables. des soirées alcoolisées, il en a passé. s'est prit les cuites du siècle sans aucun souvenir derrière. peut être mieux comme ça. il se détesterai s'il savait, tout ce qu'il peut engendrer lorsqu'il est imbibé. personne n'a jamais été là pour lui rappeler ses déboires, ni même les paroles acerbes qu'il aurait bien pu sortir. personne. parce que morgan, il se noie tout seul. ne cherche pas à emporter avec les autres. un enfer qu'il n'envie pour personne, pas même son pire ennemi. le levé de coude facile, les vieilles habitudes. il s'en languit autant qu'il les déteste. aimerai devenir le mec rêvé mais dans le fond, sait que ça ne pourra jamais arriver. on ne défait pas le passé, on ne change que le futur. encore faut-il avoir la force de se relever. le vouloir aussi. y a ses pupilles qui se perdent dans ce regard inconnu, comme une impression de déjà vu. cette chevelure blonde, cette omniprésence qui lui percent les souvenirs. il met pas le doigt dessus. réfute l'idée qu'ils se sont déjà connu.
le masque de glace oublié,
lorsque de ses doigts, il finit par la combler.
morgan ne lui demande même pas ce qu'elle désire. se complait dans l'idée qu'il serait capable de devenir ses désirs. un gin tonic. le seul cocktail qu'il est bien capable d'effectuer, le seul qu'il connait. il s'affaire à la tâche, ne détache pas son regard du sien. un coup sur ses mains, un coup sur ses deux billes arrondis. les sourcils froncés, prêt à l'écouter. elle est sur le point de dévoiler ses pires mépris, ses petits secrets. il le sait. il le sent. comme une vieille enclume qui attend dans son dos, le moment propice pour le fracasser. le cristal finit par glisser sur le comptoir, s'échouant près de la blonde sans nom. elle paiera plus tard. lorsque ses intentions seront dévoilées. elle n'est pas là par hasard. elle n'a pas l'allure de ces gens qui viennent dans un club de strip à la recherche de sensations autres que celles que la vie daignera bien leur offrir. elle est trop belle et trop douce pour lieu. et ce n'est certainement pas un emploi qu'elle cherche. trop bien habillée aussi. pas une fille de la rue. pas une fille déchue. y a la photo qui fait son apparition et ses pupilles qui glissent sur la feuille encornée. les sourcils froncés, il n'est pas certain de bien comprendre. pourtant, tout y est parfaitement dessiné. toi, elle, des embrassades à peine dissimuler et un costume douteux. ça pourrait le faire presque rire. presque. si ses méninges n'étaient pas tiraillés par des souvenirs qu'il peine à chercher, à se remémorer. il l'a déjà croisé. la photo le prouve d'elle même. pas un montage, ni même un mensonge bien huilé. il se voile la face cependant. ne peut imaginer la vérité qui tapisse le fond de cette photo. des soupçons bien vite effacés par les mots de la blonde qui lui fait face. il relève les rétines. stoppe tous mouvements avant de se laisser aller à un rire nerveux. les idées se mettent place doucement. il se remémore le lendemain, la bague à sa main. le mal de tête cuisant et cette gueule de bois sans nom. le flou artistique qui avait envahi ses méninges et cette désillusion comme quoi rien d'important n'avait pu se produire. les idées qu'il avait rejeté pour finalement s'en aller. retrouver sa vie d'avant et le flot d'une routine qui reprend son cours. la normalité dans laquelle il s'est immiscé. ouais j'vois ça. qu'il répond, pas certain de ses dires. avant de finalement, lancer que ça ne pouvait exister. le dénit. morgan est en plein dedans. il peut pas être marier. il peine déjà à survivre seul. alors à deux. son nom dont il se souvient même pas. alors, l'armure, il la garde précieusement. balance à tout va. accuse son ainé d'une blague douteuse qu'il aurait pu imaginer. pourquoi pas après tout. cette réalité est bien plus facile à digérer.
tu sais pourtant que même lui n'est pas capable de ça.
tu connais pourtant la vérité.

j'sais pas. j'te connais pas. il insiste. plus pour lui même que pour elle. la cancéreuse entre les lippes, la fumée qu'il rejette avant d'attraper le tube entre ses doigts et de reposer la photo sur le comptoir. il a plus besoin de la regarder. des illusions qu'il se fait. marié. lié. quel bordel. morgan, il se met à la scruter subitement, à la dévisager en large, en travers, dans tous les sens. à travers les lumières criardes des néons du closer. ça lui brûle la rétine. le rire s'efface, le rictus sur son visage aussi. alors, elle dit peut être la vérité. peut être qu'ils se sont dit oui. peut être qu'ils sont mariés. mais pas pour de vrai. n'est-ce pas. les mariages de ce genre, ça s'effacent. ça n'existent que dans les films pourris qui passent tout au long d'une après midi. elle a déjà fait les démarches nécessaires pour s'en assurer. pas longtemps qu'elle met à lui avouer cette vérité qu'il peine à assimiler. étonnement silencieux par la suite. son esprit est juste tourmenté de mille et une questions dont il n'a actuellement, pas les réponses. surement qu'il les aura jamais. parce que de ses souvenirs, il ne reste rien. pas même un truc malsain. t'as pas l'air d'être le genre de nana à te saouler la gueule pour ensuite te marier pourtant. non. elle semble saine d'esprit. droite dans ses bottes. faite de marbres et de subtilités. bien loin de monde dans lequel, lui évolue. trop lisse pour lui. trop bien. ses rétines se font subitement la malle et ses phalanges écrasent le mégot fumant dans le cendrier juste à côté. il l'a prend au sérieux. parce qu'il n'a pas vraiment le choix en fait et qu'elle semble sincère. totalement perdue aussi par cette situation qui la dépasse. lui aussi. y a un soupir qui s'extirpe de sa bouche et les yeux qu'il lève vers le plafond. il se fait à l'idée doucement. une merde de plus à son tableau. il n'était plus à ça près ces derniers temps. admettons que ce soit vrai. admettons seulement. putain, j'arrive pas à l'croire. il se frotte le visage, se remet à rire subitement avant de laisser retomber ses coudes sur le comptoir. la tête qu'il secoue vivement, de gauche à droite, évaporant les idées. essayant de toucher du doigt un souvenir de cette soirée. j'devais être sacrément bourrer. tu devrais peut être songer à arrêter de boire maintenant. un raison de plus, la raison de trop. mais tu sais que même ça, ça t'empêchera pas de te laisser couler. rien contre toi hein. mais c'est pas l'genre de truc qu'on fait naturellement. le mariage. les enfants et tout ce bordel cuisant. il y avait jamais songé. ou presque. il fut un autre temps. dans d'autres circonstances avant un autre visage que celui qui lui faisait face ce soir. bon et on fait quoi maintenant ? comme si c'était à elle de tout régler. après tout, jusqu'ici, lui ça l'avait pas vraiment déranger. ça n'avait rien changé à sa vie. ni à sa routine bien huilée.
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Message Sujet: Re: hell to the liars (morgan)   hell to the liars (morgan) Empty Dim 20 Oct - 19:39

deux cons, coincés au milieu d'une connerie bien plus grosse qu'eux. c'était à ça que se résumait la scène du club. quand le théâtre du désastre n'était autre que las vegas. le moins que l'on puisse dire, c'était qu'elle en avait profité delta. au même titre que lui. et que toutes les folies avaient été expérimenté cette nuit-là. peut-être même une de trop. pas du genre à se noyer dans la boisson, elle se félicite du contrôle qu'elle détient habituellement. ne tenant pas à collectionner les mariages déçus à chaque fête un peu trop arrosée. bêtise faite, il ne leur reste plus qu'à tenter d'arranger les dégâts qui impactaient, plus qu'ils ne devraient, leurs vies si personnelles. leurs vies en marge l'un de l'autre, quand leurs chemins ne s'étaient encore jamais rencontré. une existence censée être mêlée à celle d'un inconnu au jour d'aujourd'hui. t'as pas aimé souvent delta, éternelle insatisfaite. à la recherche perpétuelle de ce qu'elle n'avait pas devant elle, en quête de ce qu'on juge exceptionnel. t'as jamais voulu t'amarrer à un seul port, oiseau libre et indépendant. ne se plaisant au bras de personne, encore moins à ceux qui se montreront possessifs la majorité du temps. besoin de respirer, de s'envoler, de tout quitter. de s'offrir à un destin qui jettera les cartes pour elle, quand elle se sentait seule maîtresse de ce qu'elle deviendrait demain. le contrôle qu'elle croit avoir, qu'elle se force à maintenir. et la plume légère à laquelle elle s'apparente drôlement, soufflée continuellement par la brise du vent. la réalité de son enveloppe lui échappe. les contours si bien esquissés de ce qu'aurait dû être sa vie s'effacent au gré des secondes qui s'effritent. elle a perdu la main, les liqueurs s'en sont mêlé, le laissé aller a opéré et à l'homme mcgrath, elle s'est retrouvé marié. rien ne fait sens quand elle le regarde. aucun souvenir ne revient percuter sa boîte crânienne. paraît pourtant qu'il faut revenir sur les lieux du crime, revivre le choc pour qu'il se rappelle à nous. pour provoquer la mémoire. mais la scène reste muette. ici comme là-bas. face à elle comme à las vegas. les traits sont flous, elle n'aurait jamais imaginé l'avoir déjà croisé. l'échange, lui, semble plus fluide. le tutoiement immédiatement adopté, comme une vieille habitude qu'on reprendrait. un verre est réclamé, en guise d'ami fidèle, de soutien pour oser se délivrer du secret épineux qui l'habite toute entière. un temps qu'il prend avant de s'affairer à satisfaire sa demande. d'un ton presque virulent, elle s'en offusque. avant de simplement l'observer. de sa manière de faire à ses gestes. les mouvements qu'il opère, ses mimiques et sa façon de se déplacer. l'électrochoc qu'elle s'attend à recevoir à tout instant. enfin percutée par le flashback de ce qu'ils avaient vécu. un merci, posément adressé face au verre qui s'avance. tu vois combien la présence d'une femme comme toi dans l'antre de son club l'intrigue. tu sais que tu ne cadres pas avec le reste de la clientèle. pas sensiblement supérieure au commun des mortels, seulement en marge de ce qu'ils représentaient. un club de strip-tease, ce n'était pas son terrain de jeu habituel. les cartes ayant été redistribuées l'avaient forcé à s'engager vers ce chemin sinueux. pas réellement douée pour tenir des discours avec les vivants, elle préfère imager leur union. la photo partagée, celle qui la fait encore frissonner. ouais j'vois ça. la description qu'elle lui donne quand il ne semble pas savoir la déchiffrer lui-même. ou peut-être que ça l'aide à faire comme si ce n'était pas réel. une vague hallucination, tout droit sortie de son imagination. c'est ce qu'elle aimerait croire elle aussi. on lui en a ôté le droit à l'instant où elle s'est sentie oppressée d'un anneau, à l'instant où le statut officiel des papiers lui avait été confirmé par la mairie. elle appuie ses propos, avec force. elle ponctue ses mots, de traits sévères et d'un ton qui ne laisse aucune place à la plaisanterie. il a besoin qu'on le secoue, qu'on lui mette la réalité en face. percuté de plein fouet, il finirait peut-être pas prendre la vraie mesure de ce qui leur arrivait. j'sais pas. j'te connais pas. les yeux qu'elle roule quand elle entend une telle réponse. peut-être qu'il avait connu des idiots capables de rire de sujets aussi sérieux, sauf que ce n'était pas son cas. elle avait passé l'âge, d'autres chats à fouetter aussi. si ça t'amuse d'inventer des pseudo-mariages à tes potes, ça te regarde. moi, c'est pas mon délire. tous les moyens sont bons pour lui faire entendre raison. parce qu'ils sont tous deux dans le même panier, et qu'elle a besoin de sa bonne volonté pour mettre fin à cette erreur de parcours au plus vite. sans y laisser des plumes, et sans perdre ce qu'elle avait de plus cher. les iris qu'ils reposent sur elle, les siens qui s'y joignent. trop intensément, il la dévisage. les pupilles trop fixes, qui ne la lâchent pas. un léger rire suivit d'un sourire nerveux s'empare de ses lippes. c'est presque gênant là, même pour moi. toi, la séductrice dans l'âme. toi, qui étais plutôt du genre à aimer ne pas passer inaperçue. à être admirée parce que c'était ce qui te rendait vivante. ce qui te donnait l'impression d'exister. t'as pas l'air d'être le genre de nana à te saouler la gueule pour ensuite te marier pourtant. vrai, elle lâche dans un premier temps. s'étant déjà suffisamment fustigé de ses écarts, dignes d'une gamine tout juste majeure qui voudrait sauter dans le grand bain pour avoir tout d'une grande. faut croire que ça arrive même aux meilleurs. un haussement d'épaules plus tard, elle continue. parce que c'est plus fréquent chez toi ? l'interrogation est légitime quand il n'y avait que l'union qui semblait le faire tiquer. pas franchement le fait de s'être mis minable dans l'élan d'une nuit loin d'ici. la cigarette dont il se déleste. elle, qui l'observe toujours du coin de l'oeil. parce que la discussion est compliquée. les solutions presque vaines, quand le pire était déjà fait. admettons que ce soit vrai. les traits qui se dérident sensiblement, soulagée qu'il la prenne enfin au sérieux. putain, j'arrive pas à l'croire. c'était pas le plan non plus de mon côté. certes, j'devrais être mariée... mais pas avec toi. elle ajoute, s'explique comme si elle lui devait des explications alors qu'ils ne se connaissaient même pas, à peine quelques minutes plus tôt. j'devais être sacrément bourrer. rien contre toi hein. mais c'est pas l'genre de truc qu'on fait naturellement. elle étouffe un rire, pas vexée le moins du monde par ses paroles. davantage rassurée d'obtenir enfin une réaction digne de ce nom. parce que ces propos-là, avaient le mérite d'être légitimes. ça va, mon égo y survivra. bon du coup, tu m'as déjà trompé avec combien de ces créatures ? le regard qui caresse les alentours. les serveuses, les danseuses qui peuplent les lieux. toutes plus belles les unes que les autres, elles avaient de quoi faire tourner les têtes. l'atmosphère qu'elle tente de détendre à travers cette phrase. une véritable réponse dont elle se fout complètement. ils ne se devaient rien tous les deux, ils n'étaient même personne l'un pour l'autre. bon et on fait quoi maintenant ? immédiatement, la conversation prend un tour plus sérieux. et ça devient plus dur pour la blonde d'appréhender les évènements et le futur qui en découlerait. une gorgée de liquide qu'elle ingurgite. puis le coude qu'elle pose sur le comptoir, la tête qu'elle soutient de sa main. j'sais pas. tu tiens à t'installer avec moi et à passer à l'étape suivante ? l'heure n'était plus à ce genre de questionnements. ils feraient bien mieux de se renseigner quant à la marche à suivre pour s'en sortir et se libérer de cette union dont ils ne semblaient pas vouloir. lui, comme elle.

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des coups, des caresses et des revolvers.
j'm'accroche pour ne pas mordre la poussière.
les anges applaudissent pour que j'aille en enfer.
j'essaie de tenir mon coeur qui a souffert.
ma vie n'est qu'un putain de rodéo.
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Message Sujet: Re: hell to the liars (morgan)   hell to the liars (morgan) Empty Dim 17 Nov - 23:44

— Remember all the things we wanted
Now all our memories, they're haunted
We were always meant to say goodbye
[ delta & morgan ] @sleeping at last

le chaos règne depuis bien trop d'années dans sa vie désavouée. il érige des murailles trop fragiles, colmate les brèches avant de tout laisser s'écrouler. un rituel sans fin, éternel recommencement un brin malsain. il s'épuise à rien, brasse l'air de ses mains. la fuite, les souvenirs douloureux, l'acceptation qui n'arrive jamais puis finalement, la lâcheté qui s'imprègne dans ses pas. le monde qui l'entoure ne le comprend pas. comme lui d'ailleurs. morgan se pose parfois des questions, savoir s'il déroule dans le bon sens les plans de sa vie ou si c'est juste le bordel à souhait. qu'importe au final. la finalité a toujours été la même : rien n'avance, rien ne change. parce qu'il n'est simplement pas prêt. ancré dans les méandres doux et salvateurs, le changement fait parfois peur. il l'effraie au plus haut point. que faire après ? qu'est-ce qu'engendrera la vague dévastatrice d'un retournement de situation ? les questions restent sans réponses tant qu'il n'a pas sauté le pas. tant qu'il se noie. le silence des eaux troubles dans lequel tu te complet. le silence dans lequel tu te laisse couler.
la clope consumée,
les préjugés envolés.
il la fixe longuement, cherche à comprendre ses intentions. cherche aussi à savoir si elle dit la vérité. mais comment la contredire ? il ne la connait pas. n'a même pas chercher à savoir son nom. s'est laissé happer par ses mots et ses révélations. n'y a pas cru et finalement, s'est laissé tomber dans ce qu'elle était bien prête à lui balancer. tandis que la blonde sirote son cocktail fraichement servi, tandis qu'elle l'assomme de sa répartie. un sourire silencieux, un brin malicieux. du caractère qu'il lui reconnait et ses doigts s'enlacent le long du tube cancéreux, viennent le tapoter au dessus d'un cendrier. il ne met pas longtemps à remarquer qu'elle n'a rien d'une nana qui prend des décisions sur un coup de tête, qui se marie même avec l'alcool en tête. non. elle, elle semble aussi douce qu'un ange. les traits du visage presque trop parfaits, à s'en désarticuler la mâchoire. non. qu'il répond du tac au tac, presque surpris par sa question. il n'avait pas l'intention de sa marier. n'y a peut être même jamais songer. ou dans des rêves chimériques d'une vie qu'il ne touchera jamais du doigt. c'est un hors la loi. morgan finit par baisser les armes, lui avouer qu'il y croit. surement à moitié mais c'est toujours mieux que de le renier. comme tu le fais avec tout le reste. comme tu fais pour tout ce qu'il reste. il se surprend à écouter ses mots. un froncement de sourcil marquant ses traits tandis que la question reste en suspens dans le fond de sa gorge assoiffée. elle devait être marier. pas avec lui. mais avec un autre. il en a presque oublié qu'elle avait une vie elle aussi. parmi les débris. à défaut de lui. lui, il n'a plus rien et n'attend rien. surement plus facile à encaisser, plus facile de ne pas s'en sentir préoccuper. morgan pourrait lui demander. qui elle est. ce qu'elle fait. mais il reste sur ses gardes. comme s'il n'en avait pas le droit. ils ne partagent rien hormis un contrat. contrat qu'il est bien prêt à casser, à briser pour lui rendre sa liberté. la sienne, il s'en fou royalement de toute façon. personne ne l'attend. le visage qu'il se frotte docilement avant d'écraser le mégot fumant dans le cendrier et de se laisser emporter par les âmes échouées du closer. tromper ? ce n'est pas son genre. ses paroles le font encore sourire. assez pour qu'il se laisser aller à cette conversation utopique d'un monde où ils étaient un couple amoureux. où elle aurait pu soupçonner une trahison. quelle genre de femme épouse un patron d'un club de strip tease ? aucune. et elles auraient surement raison sur toute la ligne.
l'inspiration qu'il prend,
se pinçant l'arrête du nez.
aucune. j'couche pas avec mes employés. mensonge. cruels dires qu'il est bien incapable d'assumer. ça ne ferait qu'entacher ce qu'elle pense déjà. lui donner raison sur un principe bien huilée et pourtant qu'il voudrait révolu depuis des années. ne pas mélanger le boulot et la vie privée. pourtant tu t'es déjà laissé emporter dans les draps des succubes qui se déhanchent pour le fric. juste pour oublier qui t'es. c'est étrange comme sensation, de vouloir bien paraitre sous les yeux d'un inconnu. comme une page toute blanche où aucune tâche ne s'y est posée. comme s'ils n'avaient plus qu'à repartir du bon pied. la réalité revient rapidement lui titiller le bout du nez et c'est sur la résolution de leur problématique que morgan revient à ses iris. que faire maintenant ? entamer une procédure. il n'a pas la tête à ce genre de document, se sent déjà couler par tout ce qu'il a à gérer. n'a pas les épaules de le supporter. et ne saurait, surtout, pas par quel bout commencer. et c'est sur l'ironie qu'elle lui répond. des années que t'avais pas souris pour un rien. des années qu'on avait pas éveillé ta curiosité éteinte. et c'est quoi l'étape suivante ? avoir une ribambelle de gamins. espérer un avenir meilleur que celui qui se déroule déjà sous ses pieds. il pourrait bien s'y laisser aller. à cette frénésie du n'importe quoi. faire semblant que tout ira. mais la réalité. toujours. morgan revient à elle sans retour. tu détesterai habiter avec moi. sur ses mots, il attrape un verre et une bouteille sur l'étagère de verre, se sert sans modération avant de joindre ses lèvres au liquide ambré dont il se défera jamais. il ne grimace même pas. ça ne lui fait plus aucun effet. j'propose plutôt qu'on divorce. ou qu'on annule le mariage. j'pense que c'est faisable. et chacun retournera à sa petite vie. et c'est sur ces mots qu'il finit son verre d'une traite, le déposant sur le comptoir. la raison et la réalité. pour une fois qu'il a la tête sur les épaules.
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