Sujet: Play or be played (Guedjani) Dim 2 Juin - 12:14
Play or be played
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
Seulement quatre joueurs. Une dizaine de rapaces autour de cette table de jeu. Ils pistent. Ils guettent. Insatiable besoin de creuser le regard de l'autre a la recherche d'une faiblesse a exploiter, d'un potentiel moment de doute a dévoiler au grand jour sous les lumières blafardes qui éclairait la scène. Mais ici personne ne veut savoir a quoi ressemble demain. Parceque demain ils auront peut être tout perdu. Comme si ces gens là jouait seulement leurs argent. Non. Douce adrénaline qui pousse a sauter le pas, se laisser dévorer par ce poison ardent. Plus tu perds, plus tu reviens. Ouais, c'était ça le jeu. Quand il n'y a plus d'argent, c'est ta vie que tu joue. Rien ne va plus. Légèrement en retrait, Leroy gardait un oeil sur ce qui se passait sur la table de jeu tout en jetant des coups d'oeil de temps a autre sur l'effervescence du casino. Finalement de retour dans ses vices comme si lutter contre lui même le poussait davantage a fauter. Interdire c'était l'inciter. Lui qui avait tout perdu était de nouveau en quête d'une renaissance. Mais sans elle c'était différent. Pas cette carte, putain. Susurre Leroy a l'intérieur de sa tête. Seulement pour lui même, lui et les autres n'avait aucunement le droit de déranger la partie. Lui aussi faisait partie de ces rapaces des nuits oubliées depuis qu'il n'avait plus assez en poche pour dépenser. Il jouait a travers les yeux des autres tel un camé en manque d'adrénaline. Parfois il croisait le regard de quelqu'un et dans un moment d'égarement il semblait vouloir le juger. Comme si il savait. Savait que quoi ? Que j'avais tout perdu ? Que mes dettes était toujours là ? Que Katim avait mit ses menaces a exécution ? Que la moitié des casinos de cette ville m'avait littéralement interdit l'accés ? Elle était longue, la liste. Mais visiblement pas assez pour l'empêcher de replonger dans son travers ancestrale. Deuxième soir que Leroy traînait par ici. Son regard un peu trop sombre qui semble s'accrocher a une prise. Même silhouette, même chevelure brune se glissant furtivement a travers la foule sans jamais qu'on l'a remarque. Mais lui, oui. Impossible de se concentrer sur le jeu tant qu'il avait son corps dans son paysage. Elle ne semble pas être a son coup d'essaie et c'est ce qui pousse Leroy a se glisser derrière elle. Jolie prise. Leurs regards se croisent tandis qu'elle fait mine de ne pas comprendre, le billet qu'elle venait de voler se trouvant encore dans sa main, ce qu'elle fit disparaitre en quelques secondes sans que Leroy ne puisse suivre le mouvement. Dommage que je bosse pas dans la police, j'aurais adoré te passer les menottes, Cariño. Petit clin d'oeil avant de reprendre son sérieux. D'humeur joueur, il a envie de lui lancer un défis et c'est ce qu'il fait, rapprochant son visage de celui de la jeune femme sur un ton plus confidentiel. Tu vois le type là bas, prêt de la porte ? Leroy la laisse suivre son regard. Ce mec là est blindé mais parano avec son fric, plutôt logique. Je te met au défis de le voler. Sourire joueur, il a le regard qui pétille. Défis lancé.
Sujet: Re: Play or be played (Guedjani) Ven 21 Juin - 19:40
Play or be played
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
Les opales qui glissent sur les corps présent, ta souffrance au bord du vide, ta vie toujours en jeu. Le besoin de ressentir cette adrénaline, sentir la vie glisser dans tes veines. Une routine diabolique. Le mélange de la douleur et celle de la vie, cette vie est faite pour être dévoré. Alors, tu continueras princesse à user de mœurs que peu te connaissent. Le sourire charmeur, les prunelles qui se meurs dans d’autres prunelles. Le doux parfum de la séductrice que tu es qui se mélange à l’audace des hommes. À la bêtise aussi. Des mains mauvaises qui parviennent à gagner. Des faux semblants ton monde, le monde sans D. ça c’était avant que lui revienne, avant qu’il ne vienne foutre la merde, qu’il ne vienne secouer ton maudit myocarde pour lui réapprendre à battre. À distance. Car tu luttes. Tu te bats pour le faire partir, mais pire qu’un mollusque, il est là, encore et toujours. Pour toujours. Ton épée Damoclès. Tu bosses pour le patron, une sorte de bras gauche pour lui et de bras droit pour son propre bras droit. Un triangle de pouvoir dont tu es la seule à avoir des atouts charme. Tu bosses pour eux, pour toi. T’as besoin du danger, besoin de sentir que tu joues le tout pour le tout. Plus qu’une simple partie de roulette, de poker. Tes yeux qui trépignent alors que tes lèvres s’ourlent avec douceur quand tu croises le regard de ce pauvre gamin qui va se faire manger tout cru. De tout pour faire vivre ce casino. Du meilleur gars qui a décidé de tout risquer pour se sortir la tête de l’eau, mauvais choix, de celui qui est là pour conclure des affaires. L’ouïe qui fouine et ton radar à homme, à femme qui te fait toujours chasser la meilleure proie, parfois c’est simple et d’autre tu te laisses complétement dépasser, mais c’est toujours le meilleur. Toujours. Invisible, visible, véritable caméléon tout ça à ta guise. T’es pas une princesse ici, tes la reine de ces ténèbres. Des yeux glacés qui t’attire, qui te font déjà prévoir tout un plan que tu sais que tu ne respecteras pas. Main qui caresse le rebord de sa chemise, homme à sa garde prêt de vous, mais l’adrénaline est plus forte, lèvre qui frôle sa peau et la main glisse avec douceur contre lui, puis un petit jackpot. Rien de trop précis. Car toi tu voles après avoir pris ton pied, là ce n’était rien. Puis le cataclysme cogne à ta porte sans que tu ne puisses le prévoir. Un courant d’air émané de derrière toi, tu lèves les yeux vers l’homme. Opale qui s’entrechoque aux siennes, le regard qui ne se baisse pas. Aucunement coupable, car celui qui t’accusera, n’est pas né. « qui a dit que la police devait être les seuls à passer des menottes ? » Ton corps qui s’entrechoque au sien, les opales qui ne se délaissent pas. un souffle lasse s’échappe contre les lèvres de l’homme. « Même pas un gros poisson ? » Tu ris. « Sais-tu au moins qui je suis ? » Pas juste l’une de ses filles censée être jolie et donner envies aux hommes de jouer, t’es bien plus maligne que ça. « Je joue plus gros que quelques petites miettes ! » Un clin d’œil que tu lui offres. « Puis si ce léger défis me tente, qu’est-ce que toi tu pourrais m’apporter ? » Demandes-tu prête à te jeter dans le vide et à jouer.