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 diva. (nana)

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Message Sujet: diva. (nana)   diva. (nana) Empty Mar 21 Mai - 23:36

des heures qu’il est assis à la table de ce café, enchaînant cigarette sur cigarette tout en avalant des doubles expressos à la chaîne. il ressasse sa dernière conversation avec un des membres de la secte, les nouvelles sont toujours les mêmes, la demande ne cesse d’être envoyé sur le tapis et il ne cesse de décliner. tant que la reine ne sera pas tombée, salomé restera avec nous. il se repasse les mots échangés, les expressions de visage de son interlocuteur. se rejoue la scène inlassablement, étudie chacune des manies corporelles, tentent de trouver la faille. il sait, qu’ils ne lâcheront pas les morceaux qu’ils seraient près à tout, pour la récupérer même à oublier cette alliance latente. ils remettraient ainsi tout ses plans en question, lui obligeant de nouveaux calculs rigoureux. il soupire, écrasant la clope à peine entamée, il se redresse et jette vulgairement quelques billets sur la table en fer coloré.
c’est saraï qu’il veut retrouver. il veut lui parler de la gamine, cette fille si précieuse pour les fous des douze lunes. il veut clarifier son avenir, bien qu’elle le lui ait déjà dit. il veut qu’elle le lui répète, dans l’espoir de mettre son grain de sel dans la balance pour qu’elle se foute à pencher de son côté.
quand il arrive au qg, c’est le brouhaha qui règne côté bar qui l’interpelle, il fait crisser ses chaussures sur le béton et pivote en direction de la porte d’entrée. parmi ses gars, quelques clients habituels, la nouvelle serveuse trop empotée, et perchée sur des escarpins l’italienne sulfureuse. les Hell’s sont autour d’elle, leurs voix raisonnent et leurs rires gras font froncer les sourcils du blond. ça faisait longtemps qu’t’etais pas passée dans l’coin nana, il intercepte quelques mots, ses yeux clairs se posent le visage de klaus, puis sur celui de iann, puis sur tout les autres. ils ont le sourire jusqu’au oreille, il les voit frétiller, tous. comme s’ils n’avaient pas vu de gonzesse depuis près d’un siècle. ils bombent le torse, roulent des mécaniques, ézéchiel reste en retrait. les secondes deviennent des minutes, et il se décide à avancer jusqu’au groupe qu’il sent devenir lourd. que penserait ta femme, iann ? qu’il laisse échapper d’une voix mi-amusé, mi-sérieuse. il les connaît, il sait tout sur chacun d’entre eux. de leur aventure d’un soir, à leurs tromperies récurrentes. à dire vrai, il s’en fou. julia, comme les autres savent quel connard elles ont épousé, et elles ne sont pas en reste. les échanges derrières le dos sont nombreux. l’interpellé fronce les sourcils, marmonne dans sa barbe tout en tendant une bière réchauffée à ézéchiel. il s’en saisit, la renifle mais la pose sur le comptoir avant de tourner son sourire vers nana. j’suppose que tu viens pour saraï ? question réthorique, alors que qu’il adresse à peine un signe de main à la barmaid, il est déjà en train de passer derrière le bar pour se servir un verre de gin coupé au tonic. je l’ai appelé, elle est pas foutue de répondre, son visage se tourne vers les membres du club, il donne un coup de menton dans les airs et bien sûr, y en a pas un d’vous qui sait où elle est ? la plupart détournent le regard comme s’ils cachaient quelque chose, de sa place de barman il grimace, un message que j’devrais lui transmettre ? il a su être moins froid avec la brune, moins expéditif, mais ses idées ne l’ont pas lâché d’une semelle. il n’a pas de temps à perdre, les gars reprennent leurs conversations, les plus intelligents se détourne de Nana, d’autres lui tiennent encore la grappe. ézéchiel avale son breuvage, sa main gauche frappant le rythme contre le comptoir en bois.
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Message Sujet: Re: diva. (nana)   diva. (nana) Empty Mer 22 Mai - 12:44

territoire mitigé que tes talons ont foulé le sol de longues minutes auparavant. le qg des hells, le qg de sarai. c’est seulement parce que tu la connais que tu viens t’aventurer dans la tanière des loups. les vestes en cuir à la tête de mort et aux ailes couleur feu qui fourmillent, il y a les rires, les voix graves et plus douces des femmes, la musique qui grésillent dans les enceintes et dans tes oreilles, l’odeur de bière mêlée à tout autre chose différent des habitués qu’tu préfères ignorer qui assaillent tes narines. une fesse sur le tabouret, tu regardes les hommes, ceux qui te portent toujours des regards intéressés. ton verre que tu tiens en main, tu regardes les femmes plus loin, celles qui te portent toujours des regards haineux, comme si tu allais voler aux groupies du risque les hommes convoités. comme s’ils t’intéressaient. ça faisait longtemps qu’t’etais pas passée dans l’coin nana qu’il lance, le coq. les fanfreluches sorties, le stéréotype du mec bien surplombé de l’essence du dangereux. pas à toi, nana. le iann, il a roulé plus de pelles aux poupées du coin en recherche de sensation forte que le nombre de personne chaque soir au nebula. va pas me sortir que je t’ai manqué. réponse balancée dans le brouhaha, l’oeil taquin alors que dans le fond ça brûle. ça hurle au non amusement. ça te crame les entrailles la fatalité. avant ça t’amusait. avant ça te faisait oublier. te sentir vivante.
à présent, il n’y a plus rien. ou presque.
il y a que la perte totale qui te le permet. il y a que la sensation qut’es pas seule à souffrir qui te complaît. plus encore d’entraîner avec toi dans ta chute perpétuelle. mais jusqu’à quel point ? tu le sais, tu le sens. le repos éternel c’pas pour toi. même sans plus aucun souffre, tu continueras de crever de l’intérieur. la pourriture continuera de se propager. tu seras bouffer par les insectes, bouffer par un charognard. ou tes cendres seront malmenées par le vent et les océans en pénitence.
tu seras le mythe de la nannina conté aux creux des oreilles des plus passionnés. la nannina aux supplices, celle dont on ressent de la pitié, sous un air moqueur.
c’est qu’un retour à l’envoyeur. boomerang barre de fer en pleine gueule pour te rappeler à quel point t’as déconné, à quel t’as pris les mauvaises décisions. mauvaise maison remplie de fêtards trop jeunes. mauvais garçon. mauvais chemin emprunté. c'est pour te rappeler à quel point tu crèves. juste pour la joie d'en mourir mille fois.
et il piaille, iann. ils piaillent klaus, zach, giuseppe et d’autres à côté de toi. c’est à celui qui retiendra le plus ton attention. c’est à celui qut’enverra chier par des mots, un regard ou des gestes. c’est à celui qui te sortira de tes pensées. peine perdue, jusqu’à, la voix. que penserait ta femme, iann ? elle fait taire les voix, la puissante, pas seulement celles dans ta tête de tes démons. elle fait bouger l’ambiance la carcasse qui s’approche et se mêle. les mâchoires masculines se contractent, les corps se reculent, changent de place pour prendre une autre position pour pallier la menace. quelle belle danse mauvaisement chorégraphiée pour s’y préparer, à ézèchiel. second de la sarai et tu ne sais toujours pas lequel des deux fout le plus de peur dans les regards quand le respect s’y perd, quand les rancoeurs et les mélodrames tentent de se dissimuler.
c’tout trouvé pour toi, de celui qui provoque plus de choses. les mauvaises qui t’alarment, couvertes d'un poison endormant.
ézèchiel
ézèchiel
encore ézèchiel

affreux mélange de sensations délirantes, folles, pour qui c’est le seul. bon, mauvais. trop malsain pour ne pas savoir sur quel pied danser. t’as pourtant toujours aimé être celle qui la mène. tu détestes ça. tu hais le mauvais sentiment, t’as lucidité qui se réveille à son contact pour t’hurler de fuir.
et pourtant, tu restes là, à regarder le spectacle du vizir se faire servir comme s’il était la réincarnation du pouvoir despotique. des mots prononcés par le hells dragueur dont tu ne portes plus aucune attention. c’est comme ça. ça l’est toujours quand il est dans les parages comme si le radar s’activait. en alerte, l’animal femelle surveille le félin dangereux, ses canines trop acérées qu’il tourne vers toi. j’suppose que tu viens pour saraï ? ça n’attend pas de réponse. certainement pas pour votre bar pourri en tout cas. que tu lances, la voix qui pique, taquine mais sur ses gardes. les yeux qui le suivent derrière le comptoir du bar, t’hoches la tête, le corps qui se détourne définitivement vers lui.
fin du jeu les sbires, ton attention s’porte totalement sur l’animal. je l’ai appelé, elle est pas foutue de répondre et bien sûr, y en a pas un d’vous qui sait où elle est ? il y en n'a pas un capable de répondre dans ton dos et ça te fait marrer alors que tu portes ton verre à tes lèvres. ça te fait ricaner légèrement, de ce petit rire mesquin, moqueur alors que tu l’observes, la grimace qui transforme ses traits jusqu’à ce qu’elle se porte sur toi, l’attention du dauphin, celui qui ne sera jamais roi juste parce que l’actuel est trop puissant, semble increvable. rien qu'un mythe ? un message que j’devrais lui transmettre ? ton verre que tu poses lentement sur le comptoir, tu viens t’appuyer dessus avec tes avants-bras. le dos et la croupe qui chauffent des regards encore trop insistants, t’as le sourire énigmatique qui se forme sur tes pulpeuses. comme si j'allais te passer ce que j'ai. lsourire qui devient faux, lacunaire. t’as jamais eu l’intention de faire un pacte avec l’émissaire du diable. les enfers te lèchent l’âme mais t’es pas prête à te ranger du côté du suppo de satan. pour n’importe quelle information et encore moins en ce qui concerne la vie de sarai. je vais attendre, c'est pas grave. j’ai tout mon temps. haussement de tes épaules, le mouvement pour rouler tes épaules tendues alors que tes yeux se baissent sur sa main posée sur le comptoir entre vous. ça frappe en rythme. c’est pourtant loin d’être le véritable rythme de la musique. ça sonne bien plus comme l’hymne de la mort, la marche des enfers. un problème lachance ? raconte moi ta vie dmerde pour quj'oublie la mienne.
la tienne craint nana.
la sienne plus encore. vie de sang. ses doigts qut'observes portent encore les traces des os brisés sous la pression. y a la couleur indélébile de l'hémoglobine dessus, de toutes ces hémorragies qu'il a provoqué. jla vois, même si tu te laves les mains.
t'as beau frotté comme un acharné pour que tes mains loin d'être vierges se posent sur les courbes séductrices. pour qu'ensuite t'as gueule d'ange trompe les filles et qu'elle rassure les hommes.
c'est toujours la même.
t'es toujours le même.
tel père, tel fils.
c'est marqué au fer rouge. sa peau porte les stigmates de la vie qu'il mène. cicatrices qui excitent. regard prédateur parsemé de la folie.
jles entends, ces cris portant ta jouissance à l'extrême et que tu gardes dans un coin de ton crâne comme un collectionneur de trésors.
pirate noir. chercheur de la mort dans les contrées de la surface de la terre.
t'as quoi pour moi ézèchiel ?
la promesse mortelle ?


@ézéchiel lachance diva. (nana) 3794924939
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Message Sujet: Re: diva. (nana)   diva. (nana) Empty Dim 26 Mai - 8:37

certainement pas pour votre bar pourri en tout cas. il pourrait se sentir vexé, mais il n’en est rien. il est clair que le bar de couverture, repère des alcooliques notoires des hell’s, a tout à envier au nebula. de ses lumières jusqu’à sa décoration. il ne s’en formalise pas ézéchiel, préfère passer lui même derrière le comptoir de ce lieu qu’elle qualifie de pourri. puis le voilà déjà en train de parler de saraï, la reine manque à l’appel et il les nerfs qui pourraient lâcher en moins d’une seconde. pourquoi t’es jamais là saraï, qu’est ce qui t’empêche de répondre à mes appels ces derniers temps, qui est-ce qui t’occupe de la sorte ?
comme si j'allais te passer ce que j'ai. ses doigts continuent à battre la mesure sur le comptoir, alors qu’il observe nana au dessus du verre qu’il tient entre ses lèvres. son sourcil s’arque dans un questionnement silencieux. peu importe, je finirai bien par savoir. qu’il affirme entre deux gorgée d’un alcool qui lui râpe la langue. tout ce que saraï sait, le vice-président également. c’est autour d’eux que gravitent les informations les plus essentielles. ils ne se cachent rien, ou presque. je vais attendre, c'est pas grave. j’ai tout mon temps. il l’observe, son verre il le dépose sur le bois, avant d’y appuyer ses deux mains dont les doigts frappent en rythme, une hymne entêtante, comme un mantra lui permettant de garder une sérénité qui tend à s’envoler. c’est comme tu veux, mais peut-être qu’elle ne sera pas de retour avant demain matin, tu la connais. il sourit avec toute la fausseté du monde, nerveux de ne pas savoir où elle se cache. pourtant, d’habitude, rien ne lui échappe. j’doute que la compagnie des gars te soit très chaleureuse passé vingt trois heures. il ricane à présent, juste avant qu’elle n’attaque, la garce. un problème lachance ? elle fixe ses mains à lui, alors il en fait de même, les cicatrices sont nombreuses, les vestiges d’os fracturés, les siens comme ceux des autres. il a les mains qui crient une violence sans nom, démesurée, presque insoutenable. comme cette haine interne qui ne cesse jamais de crier vengeance. il stoppe tout mouvement, remontent ses yeux clairs jusqu’à son regard brûlant. oui, j’aimerai bien être entouré de personne sachant mieux mentir, qu’il balance, avant de finir son verre d’une traite, me faire croire, qu’ils ne savent pas où elle se trouve, alors que j’suis sur du contraire. il grimace, refait le tour du comptoir après s’être servi de nouveau, son cul se pose sur le tabouret à côté de l’italienne. comme toi, tu dois savoir, mais t’es en train de te dire, que sa vie privée ne me concerne pas. ce à quoi, je te répondrais: qu’il en va de sa sécurité, en permanence, alors, tout ce qui touche à saraï me concerne. c’est un sifflement plus que des mots, mais il sourit, inlassablement. de ces sourires qui font froids dans le dos. on a failli la perdre une fois, ça n’arrive pas une seconde fois qu’il ment avec trop de sincérité pour que cela soit visible. la prochaine fois, ce sera la bonne, quand je l’aurai décidé, de la façon dont je l’aurai décidé. en attendant, j’suis le meilleur chien de garde qu’elle n’aura jamais.
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Message Sujet: Re: diva. (nana)   diva. (nana) Empty Jeu 6 Juin - 15:12

ézéchiel, intriguant ézéchiel, tu m’fous la trouille. ézéchiel, bourreau, c’est pas pour ça que les mots sont pris avec des pincettes. peu importe, je finirai bien par savoir. sûr de lui et tu n’en doutes pas. sarai et ézéchiel, ils sont deux êtres différents mais connectés. ils sont deux entités en une, l’ombre de l’autre. un plus que l’autre. toujours dans son sillage, toujours à parasiter à l’époque vos moments entre filles. mais peut-être qu’elle ne sera pas de retour avant demain matin, tu la connais. le corps appuyé sur le comptoir grâce à ses deux, les yeux clairs qui t’aspirent. t’aimes pas ma compagnie mio caro ? ça me rend si triste... fausse déception brisée par un petit rire face au sourire curieux et différent  sur ses lèvres. j’doute que la compagnie des gars te soit très chaleureuse passé vingt trois heures. ricanement de l’homme et tes sourcils se haussent. vingt-trois heures ? petits joueurs... mais tu crois que jsuis une petite fille des beaux quartiers ézéchiel ? tête qui se penche, petit sourire de circonstance, mauvais, massacrant. si tu savais lachance. combien ils me seraient libérateurs dans un massacre de feu et de sang, de pauvres victimes pour éviter de partir en croisade contre le réel responsable. oui, j’aimerai bien être entouré de personne sachant mieux mentir me faire croire, qu’ils ne savent pas où elle se trouve, alors que j’suis sûr du contraire. la grimace sur ses lèvres. c’est sûr que c’est pas donné à tout le monde le mensonge. rapace étudiant, t’es toujours sur son cas. ézéchiel animal de laboratoire. tu l’as observé sous toutes les coutures. chaque expression verbale envers les autres, envers sarai, puis toi. chaque expression physique tournée pour les autres, pour sarai, puis toi. ézéchiel, grand mystérieux. c’est comme observer un tueur en série dans sa cellule, un condamné à mort dans ses dernières minutes. la sentence mortelle plane sur sa tête, comme sur la tienne.
et tu t’agaces face à la solution de l'énigme. il te manque quelque chose. ces doigts témoins qui ne s’excitent plus, ne marquent plus la danse de l’anxiété. qu’est-ce que tu caches lachance ? là dans cette démarche de prédateur pourtant cabossé, vieux loup chassé par les années de malheur, le pelage manquant par endroit. le corps qui se tourne vers lui sur le tabouret alors qu’il s’installe près de toi. comme toi, tu dois savoir, mais t’es en train de te dire, que sa vie privée ne me concerne pas. ce à quoi, je te répondrais: qu’il en va de sa sécurité, en permanence, alors, tout ce qui touche à saraï me concerne. le sourire froid, le sinistre qui fait frissonner. tremblement le long de l’échine. et pourtant, les fesses qui restent poser là, te fichant de l’alerte qui clignote dans un coin de ton crâne par les mots qui te viennent en bouche. on a failli la perdre une fois, ça n’arrive pas une seconde fois terrible souvenir et les images qui te reviennent en mémoire. choc et peur d’apprendre la nouvelle par téléphone, yeux humides sans larmes et soulagement de la voir sur un lit d’hôpital, en vie. un membre presque en moins néanmoins. ouais j’ai bien l’impression qu’il y en a qui ne savent pas faire leur job correctement. la moquerie dans la voix, les yeux pointés sur lui. cible verrouillée. sale enfoiré, t’as déconné. mais soit. l'sourire de vipère dans le haussement de tes épaules, tu portes ton verre à tes lèvres. premiers effets de l'alcool qui fige tes pensées regrettables et tes émotions bancales, tu te focalises sur celle des autres. sur la sienne. elle doit sans doute être avec lobo... le regard rapace sur lui. montre moi tes émotions lachance. montre moi à quel point ça va te faire chier. t'as toujours vu, les regards du second sur la première. t'as toujours su les envies diverses. sans doute à s'entretuer... ou à baiser, ce n'est qu'une question de temps si tu veux mon avis. ricanement savoureux, la nouvelle cigarette que tu viens placer entre tes lèvres.  

@ézéchiel lachance diva. (nana) 3794924939
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Message Sujet: Re: diva. (nana)   diva. (nana) Empty Mer 12 Juin - 11:59

il a connu situation plus agréables avec l'italienne.
des fins de soirées trop arrosées, des discussions à en perdre sa langue maternelle et des baisers parfois trop sauvages. des heures où ils se cherchaient du regard, sans jamais dépasser la porte du bureau de la demoiselle. il aurait pu se perdre contre elle, goûter à sa peau et à la douceur de ses reins, mais il a toujours jouer la carte du gentleman. tirant sa révérence avant le moindre passage à l'acte. ce soir, il ne la regarde pas comme d'habitude et elle non plus. ce soir, ils se défient, cherchent l'un l'autre des réponses qu'ils gardent silencieuses. ouais j’ai bien l’impression qu’il y en a qui ne savent pas faire leur job correctement. il voudrait qu'elle ferme sa bouche, qu'elle ne l'accuse pas avec sous-entendu. tu devrais être contente, si mon travail été bien fait, ton amie serait déjà six pieds sous terre et je régnerai sur son empire. il sourit en coin pour seule réponse, mais soit. elle doit sans doute être avec lobo... il se fige un instant ézéchiel, le verre contre ses lèvres, l'alcool en suspend à l'intérieur. cette petite merde est sortie de taule ? qu'il demande connaissant déjà la réponse, j'en étais sûr. j'savais qu'ils se revoyaient, que ses absences nocturnes étaient due à quelque chose, mais j'espérais que ce soit chez toi qu'elle passait son temps. sans doute à s'entretuer... ou à baiser, ce n'est qu'une question de temps si tu veux mon avis. il faut être observateur pour voir le tressautement de paupière sur le visage du biker. ce sont des choses qu'il n'a pas envie de savoir, qu'il n'a pas non plus envie d'entendre. il lit sur le visage de nana que c'est exprès qu'elle a balancé l'information. la vipère cherche à se faire couper la tête. au moins, il y en a qui s'amusent.
il hausse les épaules, suit son mouvement quand elle s'allume une clope et en fait de même. le filtre coincé à la commissure de ses lèvres, il fait racler son tabouret sur le sol pour se rapprocher de la brune. entre toi et moi, j'préférerai qu'elle le tue plutôt que l'inverse. il plaisante en surface, laisse un sourire charmeur s'afficher sur sa gueule fracassée. merci pour l'info en tout cas. j'irai lui rendre une petite visite de courtoisie. j'en toucherai deux mots à saraï aussi. j'ferai le nécessaire pour que leurs chemins ne se croisent plus. qu'est-ce qu'on fait du coup ? tu lui passes un coup d'fil au risque de la déranger en pleine baise ? ... où tu vas vraiment m'obliger à te tenir compagnie jusqu'à ce qu'elle ramène son cul ici ? il regarde autour d'eux, les gars plus bourrés les uns que les autres, les fessées qui se perdent sur le cul des filles n'ayant jamais du passer la porte d'entrée. j'voudrai pas te laisser avec cette bande d'affamés.

@nana sforza diva. (nana) 3794924939
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Message Sujet: Re: diva. (nana)   diva. (nana) Empty Ven 21 Juin - 21:11

j’aime, tu le sais, tu le sauras, sentir que je ne suis pas seule dans ces moments là.
j’aime, tu le sais, tu le sauras, entraîner avec moi dans les profondeurs des mauvaises humeurs ici bas.
j’aime, tu le sais, tu le comprendras, que c’est toi qui prends.
toi, ézéchiel, pas un autre
.
parce qu’il est accessible, se trouve sous ta main.
parce qu’il est plus dangereux, pas facile, encore plus qu’un autre.
parce que la promesse de la perte est plus forte ici, proche de lui, plus qu’ailleurs.
cette petite merde est sortie de taule ? là est ta clef. là est là où tout se trouve pour entraîner. là est ce qui produit un nouveau sourire sur tes pulpeuses. ce n’est pas contre sarai, ni contre lobo. c’est juste pour la voir danser dans ses yeux, la flamme ensorcelante.
dangereuse.
ouais, t’as pas reçu l’invit pour la petite fête ? aucune question ici. aucune réponse attendue ici avec cette gorgée de ton verre que tu prends ensuite. l’ironie est présente, non cachée comme le lien qui unit les deux hommes. tout le monde sait qu’ils ne s’aiment pas. tu le sais nana, la rivalité qui se joue entre eux. tu sais pertinemment nana, la haine qu’ils se portent. juste pour l'attention de sarai. juste pour la belle. deux bêtes pour une rose.
au moins, il y en a qui s'amusent. même mouvement que toi, sauf qu’il hausse les épaules avant de s’approche de toi. les pieds du tabouret grince dans un son horrible, raclement strident de la faux de la faucheuse laissée trainer au sol. entre toi et moi, j'préférerai qu'elle le tue plutôt que l'inverse. plaisanterie dans sa voix, charme sur le visage pour contrer l’autre chose, un autre sentiment.
jaloux,
jaloux,
jaloux.
je le vois autant que je le sens malgré les parts cachées.

t'es égoïste. je les aime tous les deux moi. c’est dit comme une banalité mais c’est une réalité. fort et gros serait de dire que tu ne peux vivre sans sarai, ni lobo mais c’est presque ça. ils sont les attaches, les dernières accroches à la vie présente. les seules personnes en dehors de ta famille, en dehors de lui, en dehors de nevaeh, à te connaître entière. l’une sait tout. l’un fait comme s’il ne savait rien. merci pour l'info en tout cas. haussement d’un de tes sourcils, tu replaces ta frange de ton carré droit, celui qui disparaîtra bien vite dans les prochains jours. occupe toi de ton cul lachance. clope que tu tires, fumée que tu recraches à côté de sa tête. c’pas un conseil parce que je sais que tu ne l’écouteras pas mais tu devrais. regard dans l’un, regard dans l’autre. tu plonges pour tenter l’âme inaccessible, tu creuses afin de lui faire rentrer cette idée vaine dans le crâne.
comme la nature, c’est impossible de la contrôler.
comme la catastrophe, c’est utopique de penser qu’elle est évitable.
elle gronde, dans les profondeurs des corps concernés, prête pour imploser les vitres des âmes et exploser les armures des corps.
juste pour la haine et le sang.
juste pour la chair dure puis molle sous les coups.
il ira. lui ou l’autre.
ézéchiel ou lobo.
qu'est-ce qu'on fait du coup ? tu lui passes un coup d'fil au risque de la déranger en pleine baise ? ... où tu vas vraiment m'obliger à te tenir compagnie jusqu'à ce qu'elle ramène son cul ici ? son regard s’échappe, se pose derrière vous. je ne voudrais pas les déranger dans leurs retrouvailles si intenses, tu sais. exagération, encore, haussement de tes épaules, t’es plutôt bien ici finalement. en terres presque connues mais toujours hostiles où les vautours et les hyènes tournent et rôdent aussi bien autour des vieilles viandes que des fraîches. t’es toujours mieux que proche de ces choses qui te rappellent tant, te font si mal. de ces quelques gens qui savent, les regards différents sur toi, les yeux insupportables des plus proches, les inquiets, les pitiés, les colériques, les moqueurs, que tu rêves de crever de tes pouces. j'voudrai pas te laisser avec cette bande d'affamés.  le cul qui glisse et tourne pour te retrouver un instant face à la salle peuplés des mecs et femmes des hell’s, tu les observes quelques instants. l’alcool qui joue sa cruelle mélodie pour déjantée les corps et les âmes, embrumés les esprits jusqu’à ce que les langues se délient et se rencontrent, les corps deviennent faciles et quittent la salle principale accompagnés, à deux ou à plusieurs pour une nuit endiablée. celle à se souvenir ou qui sera oubliée à la première lueur du matin.
l’alcool qui commence à jouer sa douce mélodie aussi pour toi, en toi.
trop de gentillesse, tu te ramollies. demi-quart, tu te tournes vers lui, les genoux qui l’effleurent, le regard en coin au dessus de tes lèvres mutines. je vais donc, évidemment, t’obliger à me tenir compagnie. tu n'as pas le choix de jouer le garde du corps ou la nounou, grand méchant. les doigts qui miment les guillemets sur les deux derniers mots. railleuses sont tes lèvres, railleur est ton rire qui éclate entre les murs du bar, contre les tympans de ses membres, barrière de la musique et des paroles pour les effondrer, les surplomber de tes vocalises marquantes, énervantes, amusantes.
ne craignant la bête. mais va falloir m'occuper.
toutes les bêtes finissent dompter
ou tuer, lachance.
tu s’ras laquelle ?

@ézéchiel lachance  diva. (nana) 3176379322



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Message Sujet: Re: diva. (nana)   diva. (nana) Empty Lun 24 Juin - 7:06

ouais, t’as pas reçu l’invit pour la petite fête ? c'est qu'il se serait pointé et qu'il lui aurait tiré une balle en pleine tête si invitation il y avait eu. c'est qu'il aurait aimé que le loup pourrisse à vie derrière les barreaux, qu'il y vieillisse et meure d'une insuffisance cardiaque à l'âge de soixante ans. ils le savent, tout ceux qui ont déjà pris la peine de l'observe lui et saraï. ils savent qu'ézéchiel n'était pas prêt à donner sa place, cette place qu'il n'a jamais réussi à réclamer comme il aurait du. et aujourd'hui, que reste-t-il ? seuls les souvenirs amers. il s'essait à la plaisanterie face à l'italienne, il garde la tête haute, l'allure des bons jours alors que son corps entier hurle au massacre. occupe toi de ton cul lachance. c’pas un conseil parce que je sais que tu ne l’écouteras pas mais tu devrais. si elle se rapprochait nana, elle pourrait l'entendre grogner le chien de garde. incapable de garder ses idées tranquilles quand la reine fait partie de l'équation. j'peux essayer. mais on m'a élevé pour que j'lui colle au cul, tu l'sais. je ne le laisserai plus jamais faire. il ne levera plus jamais la main sur elle, c'est une promesse. ses doigts ne se décrispent pas de son verre et il en boit une nouvelle gorgée, puis une deuxième, une troisième qui lui font finir son breuvage. des mots s'échappent encore de sa bouche, il ricane même, cherche le paquet de cigarette sur le bar et s'en allume une nouvelle. je ne voudrais pas les déranger dans leurs retrouvailles si intenses, tu sais. il rit jaune le vice-président des hells, il secoue la tête nerveusement, se refuse de les imaginer tout les deux. il en sait déjà trop, trop pour son prorpre bien. il change de sujet, se concentre sur sa compagne du soir. s'invite à lui tenir compagnie pour le reste de la soirée. ce serait le mieux à faire. ses yeux clairs ne perdent rien de la gestuelle de l'italienne, de ses sourires qui n'en disent pas assez, à ses genoux qui viennent l'effleurer en passant par son rire qui lui remémore des instants plus doux. trop de gentillesse, tu te ramollies. je vais donc, évidemment, t’obliger à me tenir compagnie. tu n'as pas le choix de jouer le garde du corps ou la nounou, grand méchant. elle s'amuse, se joue de lui et tente de le piquer dans ses zones d'ombres c'est clair que saraï ne me le pardonnerait jamais si il t'arrivait quelque chose en ces lieux, et il y pense, une nanoseconde, au coeur brisé de saraï si son amie la plus chère venait à périr entre les griffes mal affutées de certains hells. il y pense, juste une microseconde. il se ravise quand elle reprend la parole. mais va falloir m'occuper.
il répond à son sourire.
il ne quitte pas ses yeux et laisse la fumée de la clope s'échapper au dessus de leurs têtes. il n'a jamais été de bonne compagnie ézéchiel, parce qu'il n'est pas assez loquace. parce qu'il n'est que de glace et que rien ne saurait attiser ses sens. ce n'est pas lui qu'on choisit pour passer des moments agréables, ce n'est pas avec lui qu'on échange autour d'une bière bien fraîche. il n'y a que lorsque le sang coule qu'il semble prendre vie et les soirs où il se laisse embarquer dans les shows de ses stripteaseuses favorites.
t'es quoi ? un gosse ? il arque un sourcil, laisse sa main s'égarer sur le genoux de la jeune femme avant de se lever pour l'inviter à le suivre. il y a de meilleures bouteilles, là haut. là haut, dans l'antre de la reine, dans cet appartement qui n'est pas le sien, ni même le mien, mais reste le coeur de notre qg. il ne l'attend pas quand il s'éclipse et monte les marches qui le sépare de son antre. il ouvre la porte, grimace lorsque les effluves de tabacs froids lui attaquent les narines, c'est d'une nouvelle taffe qu'il les chasse. le voilà déjà en train de sortir deux verres qu'il rempli d'un gin savoureux. quand il se retourne, nana est juste derrière lui et il lui sourit avec un sincérité qui lui échappe, tiens. tu as la bouteille entière pour t'occuper, qu'il lâche avant de se hisser sur le bar pour y poser son cul.
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Message Sujet: Re: diva. (nana)   diva. (nana) Empty Mar 2 Juil - 1:52

t’sais pas ce que tu fous encore là à attendre sarai. lui envoyer un message serait simple. bien plus encore de débarquer chez elle ou chez lobo. bien plus de passer au peigne fin toute la ville pour la retrouver. tu devrais même abandonner, trouver quelqu’un d’autre pour soulager tes peines. nevaeh par exemple. ou shabh, elle éloignerait tes démons le temps d’une nuit. chassée d’une main, de rires et de discussions sans fin, un avenir heureux envisagé. un monde refait par des rêves les plus fous. sans aucun doute irréalisables.  
mais tu restes là. le danger face à toi. celui qui frôle. que tu taquines dans l’imprudence voulue. j'peux essayer. mais on m'a élevé pour que j'lui colle au cul, tu l'sais. des zones blanches contre l’épiderme, un verre trop serré et tu trépignes de plus en plus. les démons qui s’excitent. les ténèbres qui rendent fou allié pour te faire oublier. jl’ai très bien vu oui. un regard en coin. ton breuvage que tu prends plus de temps pour boire comparé à lui. un temps moins pressé que lui. c’est les minutes qui défilent loin de sarai qui t’inquiètent, ézéchiel ? à quel point t’es mordu d’elle ? aucun réponse ne te surprendrait en ayant la chance d'en obtenir une. ézéchiel, l’ombre de sarai. ézéchiel, il a le double visage. celui qui couvre du regard sa fausse promise un coup, puis l’autre qui semblerait la voir crever.
à quoi tu joues ézéchiel ? quel est ton jeu ? quel pacte avec satan t’as passé ? par amour, par haine. c'est plutôt lui, le roi des enfers. prince des morts.
c'est clair que saraï ne me le pardonnerait jamais si il t'arrivait quelque chose en ces lieux. la clope que tu tires face à un sourire presque aussi flippant que celui du joker qu’il affiche. hm que tu lances sans rétorquer davantage. elle tuerait sans doute. tout comme tu le ferais s’il lui arrivait quelque chose. jte retrouverais ézéchiel, si jsavais que tu lui avais fait quelque chose. t'es quoi ? un gosse ? sa main qui glisse quelques secondes contre ta peau nu et tu hausses un sourcil. j’ai l’air d’être une gosse lachance ? visage courroucé, malicieux, avant qu’il ne bouge, le mauvais rapace d’un conte de fées. il y a de meilleures bouteilles, là haut. il se lève, t’invite à le suivre et c’est le rire qui part à sa suite, le poursuit. tu termines ton verre avant de te lever à ton tour du tabouret. j’savais bien que ce bar servait de la merde. taquinerie balancée dans son dos. les talons qui cognent dans son dos. tu le suis, prenant ton temps, la cancéreuse que tu viens écraser sur un cendrier qui traîne sur une table occupée. le corps qui s’impose entre les bikers, l’sourire mutin avant de t’éclipser. la hanche qui évite la main entrepreneuse, non vierge de toute innocence.  
puis lnez que tu fronces en entrant dans la pièce. pas si habituée du lieu. effluves dégueulasses des restes de cigarettes fumées ici. elles, les moins destructrices et les autres mélangées. cadavres et derniers restes dans les cendriers, cadavre et fantôme que tu balades sur des jambes élancées et fuselées pour errer dans le cimetière sans nom.
tiens. tu as la bouteille entière pour t'occuper t’approches. pas à pas. talons après talons claquant contre un sol dépourvu d’innocence. t’sais ce qu’il a pu se passer ici. t’sais ce qu’il a entendu, des jolis et gros mots, des plans d’attaque, des chants d’amour, des supplices saines et malsaines. tsais ce qu’il a vu, subi, senti, les poids des corps en vie, proches de l’extase, sans vie, des gouttes de sang et semences coulées contre lui, des crachats sanglants, des éclats d’alcool et émiettage de cendres.
témoin de choses trop futiles.
de la meilleure des choses. témoin de la vie.
de la plus malsaine des résolutions. témoin de la mort. tristesse ou profond soulagement. peur ou recherche d’une vie qui s’apaise enfin dans la mort.
démarche normale, elle est féline quand elle approche. elle tâte. la sécurité dans les gestes parce que tu sais. ézéchiel, c’pas le prix des anges qui repose sur l’étagère au-dessus de son lit. ézéchiel, c’est les impulsions, la mort qui tombe plus vite que la nuit. dieu des ténèbres plutôt que des cieux, il donne plus la mort que la vie. c’est sans compter les filles qui sramènent, quelques mois plus tard, le ventre gros, la vie partagée, un steack pour deux. tout ça car tu ne l’as jamais vu avec une fille. jamais entendu les échos d’une relation charnelle. que les rumeurs qui vont bon train, que les mots qui t’amusent et t’intriguent. que des entrevus toujours coupées au moment fatidique. pourquoi est-ce que j’ai l’impression que tu me proposes ça comme si tu jetais un os à un chien. les mots pris au mot, la bouteille que tu serres contre ta paume, délaissant le second verre qu’il t’a servi alors que tu te plantes devant lui. tu vas me regarder descendre cette bouteille, les yeux indéchiffrables, le corps trop tendu, lbalai dans le cul, comme une nounou en attendant son retour ? comme un petit toutou attendant son maître ? un sourire sur les charnues alors que t’y apportes le goulot. première rasade amère le long de ta gorge. ça me va. la nuit risque d’être juste plus longue pour toi que pour nous. haussement de tes épaules qui s’accompagne d’un sourire amusé. le taquin. nargueur alors que t’es encore plantée devant lui. ou est-il peut-être moqueur.
nous. la nuit sera plus longue pour toi ézéchiel, plus que sarai qui se perd peut-être entre les bras d’un autre.
nous. la nuit sera plus longue pour toi ézéchiel, plus que moi où mes pensées s’envoleront entre les portes de l'enfer.  
mais vu que tu viens de t’attribuer ce rôle, va falloir assurer. le regard qui tente de dépasser la barrière du sien, les yeux comme miroir de son âme. s’il en a encore une. le coeur déjà gelé chez lui. pas si différent que toi.

@ézéchiel lachance diva. (nana) 3227196488
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