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 I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä

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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä - Page 2 Empty Dim 30 Juin - 18:57


i'm a lost boy from neverland
Peter Pan - La guigne

« Tiens, tiens, tiens, je devrais pêcher au crochet, ça a l’air de mordre ! »Peter.
Stupide, la guigne. Voilà que Pan, s'éloigne et se perds un peu plus dans ces épais nuages de fumée qui vous entourent comme pour renforcer vos retrouvailles intimistes. Comme pour cacher vos larmes, dissimuler un peu cette colère et cette peine de s'être perdus pendant tant de temps. Tant d'années qui vous séparent les uns des autres vous qui aviez jurés de vous défendre jusqu'à votre dernier souffle. T'es allée trop vite en besogne, comme d'habitudes tu brûles les étapes. Qu'est-ce que t'espérais dans le fond Nashandrä hein? Que tout le monde mène une jolie petite vie sans vagues? Que tu sois la seule des enfants perdus à avoir souffert? Ton égoïsme involontaire te glace le sang, tu devrais te douter que pour les autres aussi c'est la merde. Regardes, Pan au placard toutes ces années. Rien que ça. On prive pas Peter Pan de sa liberté, on ne met pas le prince de neverland en cage comme ça. Tout comme on n'empêche pas la plume de voler au gré des vents, Wendy de retrouver mr et mrs darling quand la nuit viens chasser la clarté de Neverland.

La fraise rougeâtre de ton joint éclaire tes yeux vairons scrutant Pan. Tu la vois souffrir, shabh lorsqu'elle te parle de bon zigue. Le manque de détails ne fait qu'appuyer les dires de Peter, et t'oses à peine imaginer la réaction de ce lapin colérique. Celui qui poussait toujours Tadhg et Shabh à ne pas s'entraîner dans des affaires qu'il jugeait compliquées, celui-même qui lorgnait peu discrètement sur Wendy lorsque votre leader ne regardait pas. De tout les enfants perdus, Bon zigue était celui qui restait le plus en retrait, boudant dans son coin quand les événements ne lui plaisaient pas. C'est à dire, relativement souvent. "J'suis désolée Pan, de ces mots qu'il à pu avoir... Mais tu le connais mieux que tout le monde, c'est pas le même quand il est en colère." Tu ne te rappelles que trop bien de sa colère, et de ces nombreuses disputes avec Pan. Lorsqu'ils en venaient presque aux mains, fracassant le qg sur leurs passage. Au fond, cela ne t'étonnes pas plus que cela qu'il ai enfin trouvé l'opportunité de s'éloigner de vous. Comme s'il attendait ça depuis des années de pouvoir enfin vous tourner le dos.

Tes pensées vagabondes te ramènent devant le manoir des Ledottir. C'était une journée pluvieuse, et vous aviez pris la pluie pendant de longue dizaines de minutes avant de pouvoir enfin vous mettre à l'abri. Vous étiez tous trempés jusqu'aux os, frigorifiés. Tu revois Pan et Plume arriver à ex æquo sur les marches de marbre, et le Frisé s'emmêler dans ses jambes avant de s'effondrer de tout son long dans une immense flaque d'eau. Tu te rappelles de ne pas avoir réfléchi avant de te mettre à courir dans sa direction toi qui te trouvais de nombreux mètres derrière les premiers arrivés. T'étais pas bien haute, surtout comparé aux garçons de la bande. Et pourtant tu t'es mise à genoux à côté de ton ami pour l'aider à se relever dans une douceur infinie, la pluie battant sur vos visages. Tu te souviens parfaitement de son sourire, lorsqu'il t'a remercié de l'avoir aidé. L'agréable gout de Marie-Jeanne dans ta bouche devient presque infect lorsque Pan te parle de l'enfant au costume d'ours. Tu ne comprends que trop bien l'addiction, la dépendance. T'aimerais en parler à Pan, de ton soucis à toi aussi. Que tu trouves réconfort dans ces pilules blanches, à défaut de te faire réellement aider. Les autres t'ont trop donnés, t'as pas le droit d'en demander plus. Alors tu comprends un peu le frisé, et ton cœur se pince la tristesse te revenant un peu dans l'âme. Tu ne dis rien, mais t'en penses pas moins. Trempant tes lèvres dans le doux poison se trouvant dans le verre posé non loin.

Tu manques de noyer tes poumons dans le bourbon lorsque tu entends le pseudonyme de Tadhg effleurer les lèvres de Pan. Tu ne sais plus vraiment où te mettre et cette fameuse culpabilité vient de nouveau te frapper en plein visage avec la force d'un train à grande vitesse. Ton cœur rate plusieurs battements, vient taper contre tes tempes les rendant douloureuses. Si il y a bien une personne au monde avec qui tu voudrais tout recommencer ça serait bien La plume. Tout recommencer pour effacer tes vilaines erreurs et tes choix toujours mauvais. Dans toute cette culpabilité, tu sens un peu de colère dans tes tripes. Parce ni l'un ni l'autre n'être irréprochables, il n'y en a aucun pour racheter l'autre. "Il est passé, lorsque j'étais dans le comas." ta voix qui ne s'était pas faite entendre depuis un moment reprends. Parce que Sasha t'en as parlée, de cette plume retrouvée nouée à ton doigt alors qu'elle était partie se chercher un café. "Bien sûr, il à pas attendu que je me réveille. Il à pas attendu ce que j'avais à lui dire..." Pardonne moi, pardonne moi d'avoir douté de toi. Pardonne moi d'avoir été trop sotte et trop en colère contre toi pour croire que tu reviendrai une fois encore. Pardonne moi de m'être laissée enrouler dans les filets de Crochet, pardonne moi de t'avoir abandonné à mon tour. ta voix s'est brisée en mille morceaux, et même l'espoir que Pan met à son discours ne suffit pas à te rassurer. Parce que tu sais que s'il doit disparaître, ce n'est pas anodin. Parce que tu le sais et que tu le sens en toi, qu'il est toujours en danger.

Pan faiblit à son tour, après avoir essayé de réchauffer vos cœurs comme avant de son ton triomphant. Ca te décroches un sourire, quand même. Et si Pan n'y arrives pas, toi tu le feras. Tu n'auras de cesse que de rassembler les enfants perdus tous ensembles. T'iras chercher Bon zigue par la peau de son derrière et tu le forcera à se rabibocher avec Pan. Tu trouveras Frisé, et tu lui montreras que les siens sont là pour lui plus que ses mauvaises fréquentations du moment. T'iras kidnapper Wendy s'il le faut, peu importe où elle se trouve et tu la ramènera au bras de Peter là où se trouve sa vraie place. T'iras fouiller tout Neverland à la recherche de la poussière de fée de Clochette pour lui redonner de son éclat et de sa magie. Et plus important, tu ne te séparera plus jamais de ta plume. Tu ne feras plus jamais cette erreur, que de douter de son retour. "Ca fait mal, et pourtant on est bien plus fort que tout le monde Pan." Parce que vous partagiez deux hot dogs pour six, un plaid pour quatre. "T'as raison, on les retrouvera tous. T'as pas idée comme je ne suis pas moi, si je ne suis pas la Guigne peter." Toutes ces années passées dans la peau de cette étrangère... il est enfin temps pour toi de retourner aux sources.

(c) DΛNDELION

@Shabh Gallagher
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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä - Page 2 Empty Mar 9 Juil - 19:11

Neverland ft Nash'

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.


Le Whisky pénètre doucement ton sang. Il se faufile comme une vipère dans tes entrailles. L'alcool te rend pensive, nostalgique et surtout con quand tu t'y met. T'as des images qui passent en flash dans ton cerveau. Des scènes pas drôles que t'aurais souhaité oublié. Tu peux pas t’empêcher de laisser traîner ton regard sur les femmes du club, surtout sur les gamines aux rires bruyants et aux vogues accrochés entre leurs doigts vernis. Tu peux pas t’empêcher de les observer et d'y voir la gamine que t'a buté quatre ans auparavant. L'image du sang, de la bave, de ses yeux révulsés, te font fermer les tiens. T'es prise d'une drôle de migraine et ta main vient s'accrocher à la cuisse de la belle enfant que t'aimes. Sa voix te fais rejoindre la réalité, t'essaye de te concentrer sur elle, sur sa voix, sur sa main. "Il est passé, lorsque j'étais dans le comas."

T'arque un sourcil. La Plume est passé. En éclair, comme toujours. Enfant volatile amoureux de liberté. T'es envieuse de Tadhg, de sa faciliter à s'enfuir, à rire, à danser avec le vent. Ton premier frère, ta première véritable famille, c'est lui. Tu te souviens de ses lettres codés qui te faisais sourire quand t'attendais derrière des barreaux de fer. Tu te rappelles avoir collé ses lettre contre ton cœur quand t'étais enfermé au trou après une baston pour un pudding périmé qu'on t'avais volé. Ça te parait si loin maintenant. Revoir La Guigne te permet de prendre du recul, de ré-observer ta vie en spectateur. Elle t'aide à retrouver qui t'es, à retrouver le rôle que tu avais lâchement abandonné. Alors tu portes une nouvelle fois ton verre à tes lèvres, dans un sourire taquin "La Plume? Il est toujours plus près que ce qu'on pense." Et c'est vrai, car Tadhg à ce don d’apparaître subitement au bon moment, ce don de réchauffer les cœurs glacé des enfants perdus. A rappeler constamment qu'la vie reste un grand terrain de jeu, votre terrain de jeu. Qu'il vous appartient. Plus fort tous ensemble contre le monde.

La guigne te rassure, te console. La chaleur de sa voix se pose en douce mélodie dans tes oreilles. Tu ne cesses pas d'y croire. Car il faut toujours croire à Neverland. Ne plus y croire, c'est ça qui vous a foutu en l'air. Tous autant que vous êtes. "T'as raison, on les retrouvera tous. T'as pas idée comme je ne suis pas moi, si je ne suis pas la Guigne peter."
C'est ta petite lumière ce bout de femme. Bouffée d'air frais, la Guigne, t'aurais envie de la remercier encore et encore parce putain tu te sens bien, tu sens bien avec elle et t'aimerais être tous le temps à ces côtés. Tu te contentes de te taire, d'hocher doucement de la tête sans réussir à lui dire tout ce que tu ressens. Car elle a raison. Qui êtes vous si ce n'est Peter Pan et la Guigne. Nash et Shabh sont des personnes lointaines ce soir, deux femmes heurtés que vous essayez de repousser loin. La Guigne et Peter dansent, chantent, ris ou hurlent de joie. Nash et Shabh pleurent, se ferment et sont toutes deux terrifiées.

Il est temps de retrouver le Peter qui sommeille en toi. Tu te lèves soudainement et attrape la main de ta partenaire pour l'aider à se lever à son tour. Tu l'attires contre toi, tes yeux transformé par l'envie de jouer, d'être à nouveau celle que tu étais. Pupilles débordantes de défis, de mesquinerie. Il est temps de reprendre le Queens entre vos main, vos mains qui se tiennent fermement, plus jamais prête à se lâcher. Allez, viens la Guigne. Deuxième étoile et tout droit jusqu'au matin ! Un clin d'oeil complice, ton rire enfantin, et ton corps qui court vers la musique. Tu l’entraîne avec toi, passe la porte pour entrer enfin dans la salle de concert, où cheveux, pieds, corps se déchaînent.
Tes gestes n'attendent plus ta tête, tu attrapes Nash dans tes bras et la porte comme une princesse, t'aventurant de plus en plus dans la foule, dans les cris, dans les verres qui volent. Tu tournes sur toi même au rythme de la batterie, tes mains qui soutiennent son corps, sans crier gare à ses pieds qui pourrait heurter des têtes. Tu danses alors que ses bras entourent ton cou, que tu t'amuses à la secouer et à rire sans t'arrêter. T'embrasses son front, tu la déposes à terre, la fais tourner encore une fois. Plus de tristesse. Plus de nostalgie. Plus de choses qui concernent les grandes personnes. Ta règle d'or est de vivre, vivre vivre quoi qu'il arrive. La décision est prise.
Fuck. We are the Queens of Neverland.






©crack in time


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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä - Page 2 Empty Ven 19 Juil - 5:56


i'm a lost boy from neverland
Peter Pan - La guigne

« Tiens, tiens, tiens, je devrais pêcher au crochet, ça a l’air de mordre ! »Peter.
Tu te revois haute comme trois pommes, quelque jours après le décès de tes parents. Chaque journée depuis l'accident, à l'heure précise où vos regards se sont croisés les enfants de la rue se mettent en rang en dessous de ta fenêtre. Tu les regardes, admirative avant de dévaler les nombreuses du manoir ledottir afin de retrouver Siobbhan au rez-de-chaussée. Tes petites mains viennent tirer sur son chandail, pendant que ta tutrice et désormais mère adoptive s'affaire à couper des légumes pour le repas du soir. Tu quémandes, ce qui n'est pas dans tes habitudes. Tu meurs d'envie de les rejoindre, de quitter ton palais d'argent, ta cage dorée dans laquelle tu restes précieusement enfermée. S refuse, c'est inconscient d'aller se promener dehors avec les événements récents qu'elle répète. Tu te vexes, tu t'offusques, ne veux rien savoir. Si c'est si dangereux de jouer dehors, pourquoi personne ne leurs dis rien à eux? Pourquoi personne ne les laisse jouer à l'intérieur, à l'abri? T'as pas chercher longtemps, avant de prendre ton courage à deux mains et de quitter la cuisine sur un pas décidé. T'as allée jusqu'au hall, t'as poussé la lourde porte d'entrée non sans mal pour trébucher sur le seuil sous leurs regards interloqués. T'es tombée, comme à ta grande habitude mais pour te relever sans une larme cette fois. T'as descendu les escaliers extérieur du manoir pour en gagner l'entrée délimitée par de hautes barrières blanches. Tu les as interpellés et avec la plus grande simplicité du monde tu les as invité à entrer. Parce que si les adultes n'étaient pas prêt à veiller sur eux, toi tu le ferais.

Il y a ce moment, où ton corps s'écrase au sol. Trop faible pour assurer tes pas sous ton maigre poids. Tes larmes roulent avec colère sur tes joues, l'une aplatie contre le maigre tapis de gym présent sur le sol. Tu grognes, secouées de sanglots colériques. Tout est devenu si compliqué. Marcher, respirer, se nourrir. Tout te demandes un effort inconsidérable, effort qu'il t'es désagréable de fournir. Ton corps entier se refuse à ton bon vouloir, simplement comme s'il avait oublié comment fonctionner pendant cette petite année. T'as envie de tout lâcher, qu'on te laisses crever puisque cette mascarade ne sert à rien. Tout te fais mal depuis ton réveil, tout est désagréable. Jusqu'à cette plume nouée sur le bout de ton doigt. C'est la honte, qui t'assailles quand tu la regardes. T'es honteuse, de ne pas avoir cru à sa promesse. Je te reviendrai toujours, Nashandrä. Parce qu'il ne t'avait pas appelé la Guigne ce soir là, parce que ce soir là vous étiez le plus adulte que vous ne l'avez jamais été. Du moins c'est ce que tu as longtemps espéré, avant de perdre foi en l'homme qui t'avais toujours animé de tant d'espoirs.Petit à petit, t'as perdu foi en eux, les enfants perdus. Le capitaine crochet est venu t'emmener sur son navire, t'emmenant au gré du vent et de ses envies un peu plus dans les profondeurs des océans. Ton poing s'abat contre le sol, pour exprimer ta colère tu arrives à trouver la force. T'es une bonne à rien, bonne à trop utiliser, bonne à jeter. Déjà remplacée, oubliée, trop piétinée. Brisée, anesthésiée, sans volonté.

Shabh retrouve son éclat d'autrefois, c'est bel et bien Peter pan qui se trouve devant toi. Tes lèvres quittent le joint pour venir l'écraser dans un des cendriers présent sur le bar auquel tu es accoudée. T'es émue, transportée par cette vision inespérée qui réchauffe ton être dans toute son intégrité. Partie de toi qui t'as toujours manquée, dont tu n'aurais jamais dû te séparer. Elle te tire par la main, l'héroïne de ton enfance pour que vos corps se trouvent un instant vos mains serrées l'une dans l'autre. Ce soir plus que jamais en quatre ans tu te sens vivante, tu la sens la machine à l'intérieur se remettre à fonctionner malgré la poussière présente sur les rouages ayant oublié comment tourner. Y'a cette phrase, qui t'enchantes et te transporte tellement. Fameuse étoile que vous rêviez tous d'atteindre afin de retrouver vôtre chemin près des vôtres qui seraient sûrement entrain d'attendre patiemment. T'as pas le temps de comprendre, que tes pieds se retrouvent soulevés du sol. Te voilà dans les bras de pan, telle la princesse de Neverland que tu es devenue ce soir. T'es plus la petite guigne, silencieuse et peu sûre d'elle. Maintenant, tu chantes tes blessures devant des inconnus. Tu chantes les mérites des enfants perdus et leurs exploits qui t'ont animés pendant tant d'années. T'as jamais eu besoin de trouver une raison à ta vie, puisqu'ils ont été là tout ce temps.

Vos carcasses se mélangent aux autres clients dans ce rythme endiablé. Plus rien ne compte, si ce n'est vos deux épidermes qui se sont retrouvées après tant d'années. Plus rien ne compte, si ce n'est le cœur de pan palpitant contre le tien te rendant cette joie de vivre et de croquer le monde à pleine dents. Tu laisses la musique puissante inonder tes sens, ta tête bascule contre le cou de Shabh qui te berce sur le rythme imposé par les musiciens. Vous riez à gorges déployées, ses lèvres embrassent ton front dans une douce caresse qui te fait frissonner. Tu ne t'étais pas sentie toi même depuis des années, comme si cette facette tellement importante de toi avait cessé d'exister, mise sous silence. Tu finis par redescendre pour tournoyer telle une toupie bleutée sur toi-même. Il n'y a que vos éclats de rires, que cette envie d'exister qui subsiste malgré tout le reste. Peu importe la cohue, le volume sonore de la musique jouée. Plus de tristesse à partir d'aujourd'hui, plus de regrets. Seulement l'avenir, vos retrouvailles en devenir. Vous vous l'êtes jurées, répéter, certifié. t'as aucune idée du temps qui passe, ni du reste. Ivre de vos retrouvailles, des substances ingérées tu te sens briller plus que jamais. Plus que lorsque tu chantes, plus que lorsque tu composes.

Les lieux se vident peu à peu, tu sens ton corps peser également légèrement plus lourd qu'à l'arrivée. Vous dansez à présent lentement, sur un rythme doux et nettement moins agressif qu'à un certain point de la soirée. Vos fils rouges noués à vos petits doigts brillent dans la nuit, tu t'étais pas trompée, il existe bien Nashandrä ce fil invisible aux yeux du commun des mortels qui vous relie tous. Vous êtes plus que des amis, plus qu'une famille. Ta tête posée contre l'épaule de Peter, ta voix tente de s'élever assez fortement pour que Shabh puisse t'entendre. "On va chercher mes affaires en loges et on met la poudre d'escampette? Qu'est-ce que t'en dis?" parce que même si le jour se lève, tes yeux ne se fermeront pas de suite. Vous avez bien trop à rattraper pour ça.
(c) DΛNDELION

@Shabh Gallagher
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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä - Page 2 Empty Mar 23 Juil - 13:41

Neverland ft Nash'

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.


Ta main vient se glisser dans la sienne. L’appel du jour te fout un sourire nostalgique. Tu repenses à toutes ses nuits à écumer les clubs, les bars, pour faire passer la nuit plus vite. Parce que tu retrouvais toujours seule à la sortie. Un paquet de cigarette volée dans la poche, ton bas titubant dans les rues, ton corps qui cognait les murs pour t’y laisser tomber sur le sol et t’évanouir. Chaque nuit, t’étais minable, à vomir parfois sur le trottoir, à hurler de temps en temps contre les passants. A fuir la police municipale qui te dégageais à coup de matraque ou coup de pieds. A repenser à ton lit en taule qui t’attendais chaque soir à dix-neuf heures. Cet hiver, tu croyais mourir. Suppliant un signe, un geste, une simple couverture pour couvrir ton corps maigre affamée. La rue pendant huit mois. La rue après la taule. Une drôle de sensation qui parcourait ton corps avant de t’endormir. Une drôle de voix dans ta tête qui souhaitais que ce jour, cette nuit, soit ton dernier. L’envie de te foutre en l’air. Les pieds dans le vide, perché sur un pont, hésitant à faire le grand saut. Les mots de Pan « mourir doit être une sacrément belle aventure. » en boucle dans ta tête. S’ils savaient, Pan, comme tu as souffert. A quel point ta vie prenait un sale tournant. N’avait plus d’intérêt. Tu mourrais, doucement, à petit feu. Tu te laisser crever dans les entrailles du Queens.

Alors le jour vient frapper la nuit. La petite main de Nashandra dans la tienne. Sa tête sur ton épaule. Et ton cœur qui recommence doucement à battre. Tu te dis que ce jour ci apparait et qu’il sera l’un de plus beaux. Nash’, sans le savoir, venait d’ouvrir une porte dans ton cœur. L’envie de reprendre ta vie. De respirer à plein poumons. Tout reprend sens, tout ira mieux. Car elle est là. Vous êtes là toutes deux. "On va chercher mes affaires en loges et on met la poudre d’escampette ? Qu'est-ce que t'en dis?" Tu déposes un énième baiser sur son front. « C’est parfait. Tout est parfait. » C’est drôle parce que t’es émue, l’euphorie s’arrête pour un drôle d’apaisement que tu ressens que très rarement. Sensation d’amour, de paix et de sécurité, là tout près d’elle. Elle s’apprête à partir vers les loges, tu l’arrêtes. « Nash. Je t’attends dehors. J’ai besoin d’un peu d’air » Un sourire tendre vers La Guigne. T’as besoin d’un peu de solitude, rien que quelques instants. Tu ne lui laisse pas vraiment le choix, tu files vers la sortie et prend une grande inspiration dans le vent. Le matin est bleuté, la couleur est belle. Tu savoures chaque instant, comme si c’était ton premier jour de liberté. Le silence ne te dérange pas. Tu allumes une cigarette, songeuse. L’envie d’éclater de rire, de crier un gros vas-te-faire-foutre à la rue. Tu es sauvée. Neverland est de retour. Ceux que tu aimes reviennent et reviendront. Tu n’es plus seule Pan. Plus jamais on ne te laissera crever sur le bord de la route. Plus jamais.

Ta clope se consume toute seule. Tu prends le temps de penser, de sourire, de savourer. Nash’ sort enfin du club et court vers toi. T’as des larmes qui se sont coincés au bord de tes yeux. Tu les effaces d’un revers de main, reniflant, et essayant de te cacher. Tu lui affiche un sourire radieux et lui reprend sa main. « Alors, Mademoiselle Ledottir, où allons-nous ? » Tu lui tend ta cigarette, et passe une main douce dans ses cheveux. « C’est fou comme tu m’as manqué la Guigne. T’es une vraie sauveuse toi ! » Car ce soir, c’est elle qui a redonné l’élan à ta vie.




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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä - Page 2 Empty Mar 6 Aoû - 3:40


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Peter Pan - La guigne

« Tiens, tiens, tiens, je devrais pêcher au crochet, ça a l’air de mordre ! »Peter.
Si tu pouvais adresser quelques mots, à la petite guigne restée enfant au pays de neverland tu lui rappellerais de ne jamais grandir. de ne jamais perdre espoir, car quand tu perds l'espoir tu perds ton coeur. Et sans ça, tu pourras plus voler. Tu ne pourras plus retrouver le chemin des tiens, combien même tu connais Cannibal Cove par cœur et dans ses moindres recoins. Combien même tes pas ont foulés le sable du lagon aux sirènes maintes foi. Si tu deviens adulte, la guigne tu seras perdue. Embrumée, déboussolée, incapable de percevoir la voix des tiens même si leurs poumons s'évertuent à hurler ton prénom. Si tu pouvais parler à la jeune Nashandrä, tu te mettrais à genoux et viendrais caresser son doux visage. Tu lui dirai d'être forte, de ne jamais abandonner. De ne pas se laisser attraper dans les filets du capitaine Crochet, de ne surtout pas te laisser berner par ses mots et ses belles promesses qu'il ne tiendra pas, car le pirate ne le fait jamais. Tu serais lumière, pour cette enfant. La mettant en garde sans pour autant l'effrayer du monde horrible qui l'attend. Tu sais qu'elle a en elle cette rage de vaincre, cette envie de vivre dévorante. Vous l'avez tous, cette lueur aux fond de vos yeux, vous les enfants perdus.

Tu le sais, que Pan est ému. Secoué par un milliard d'émotions aussi rapidement qu'un train à grande vitesse. Tu la laisses t'embrasser sur le front, tu t'apprêtes à t'élancer avec elle dans ta main lorsqu'elle te prévient qu'elle t'attendra dehors le temps que tu files chercher tes affaires en loges. Tu souris, lui rend son baiser mais sur sa joue. Plus affectueusement qu'avant, laissant tout tes sentiments lui coller à la pommette. Elle file vers la sortie, avant même que tu n'ai séparé le contact entre vos corps. Peter trop fier, peter ayant besoin de se retrouver un instant. Tu files vers les longs couloirs, gagne ta loge et remballes tes affaires dans ton sac que tu viens porter sur ton épaule d'une manière lâche. Tu passes par l'ingé son, récupérer ta fidèle guitare offerte par Siobbhan et la range religieusement dans sa housse la remerciant de t'avoir une nouvelle fois accompagnée sur scène comme une camarade dévouée.

Les patrons du bars t'arrêtent un instant, te félicitent pour cette prestation enflammée. Ils te disent qu'ils aimeraient bien te revoir dans leurs club pour le même genre de soirée. Tu serres les mains que l'on te tend, les remerciant copieusement pour la chance que tu as eu de pouvoir performer entre leurs murs. Tu récupères une large enveloppe, contenant ton cachet de la soirée sous les compliments pleuvant de toute part. Personnel, patrons, clients. Tu tentes de te frayer un chemin hors de la boîte, pour retrouver Peter qui doit t'attendre sagement tu l'espères sans trop se torturer l'esprit. Tu retrouves Shabh, une clope à la main se consumant. Tu te mets à courir, aperçois les larmes logées dans les opales claires du héro de ton enfance. Ca te chamboules, de la voir si émue par vos retrouvailles. De savoir que Shabh n'a pas changé, car elle ne changera jamais. Garnement au grand coeur, capable de tout pour les siens. Elle te tends sa cigarette que tu portes à tes lèvres en inspirant une longue taffe s'échappant de ton nez en guise de sortie.

T'as ce large sourire aux lèvres, et tu lui sautes au cou comme une enfant retrouvant un être aimé après un temps d'absence bien trop important. Tu te contentes d'embrasser sa joues à de nombreuses reprises, ton amour laissant une trace invisible à chaque baiser. "Direction notre nouveau manoir, Peter!" Que tu lances d'un ton enjoué tout en venant te pendre au bras de Shabh qui peu à peu chasse ses larmes pour retrouver son sourire éclatant, celui qu'elle adresse à vous seulement. Tu reprends ton sérieux un instant, tes opales vaironnes venant percuter celles plus clair de ton amie de toujours. "C'est toi et les enfants perdus, qui m'avez sauvez." comme une entité divine, une raison d'exister.


FIN

(c) DΛNDELION

@Shabh Gallagher I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä - Page 2 3794924939
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