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 I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä

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Message Sujet: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Lun 13 Mai - 23:02


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Peter Pan - La guigne

« Tiens, tiens, tiens, je devrais pêcher au crochet, ça a l’air de mordre ! »Peter.
T'as du négocier salement, faire la tête du chat botté, des pieds et des mains, et même du chantage pour arracher plus de renseignements à Sasha. T'oses pas imaginer si cela avait été de Sören dont tu demandais des nouvelles à ta meilleure amie. Tout ce que t'as, c'est un numéro. Elle est têtue, sash. C'est aussi pour ça que tu l'aimes, parce que c'est une tête de mule qui hésite pas à te rentrer dedans pour ton bien. Mais là c'est inutile de s'en faire, c'est de Peter pan dont il est question. Ton portable dans les mains, tu t'empresses de composer le numéro dont tu as réussi l’extorsion avec succès. T'hésites un instant à appeler; mais tu veux pas déranger. Tu te ravises et files dans l'onglet messagerie de ton smartphone. Tes doigts tapent rapidement, le coeur au bout des doigts. "oï, 13035 91st Avenue, à 00:00. Donne ton nom aux gorilles de l'entrée, tu pourras pas me rater. Tendrement, la guigne." t'attends pas forcément de réponse, tu sais que le message est bien passé. Tu le sais au plus profond de toi, que Peter viendra.

Ta journée est la plus longue du monde, elle t'ennuie au plus au point comme souvent ces derniers temps. Et la sonnerie annoncant le weekend sonne ta libération. Les cours te passionnaient encore il y a quelque mois, avant que ta carrière ne commence réellement à décoller. Tu sais que c'est qu'une question de bonnes rencontres avant que t'y arrives vraiment. Les radios commencent à s'intéresser à toi et ta tes maquettes, Siobbhan excitée qu'elle est à déjà commandé des cartons et des cartons de tee-shirt avec ton logo imprimé dessus. Le futur te tend les bras, et même si t'essaie de pas trop t'emballer bordel que c'est bon. Bientôt les bancs de l'école seront derrière toi, il te faut juste continuer à être patiente.

Tu te hâtes de rentrer chez toi finir tes préparations avant le concert. Tu prends un long bain, dans lequel tu vides la quasi entièreté de la bouteille de bain moussant que tu venais d'acheter. Tu te caches dans ton îlot de mousse brûlant savourant les morsures de la chaleur contre ta peau bien pâle. T'as repris pas mal de forces ces derniers temps, tes séances de ré-éducation sont terminées, les séances de kiné également. Tu continues cependant à faire des scans, à vérifier que ton cerveau ne se remet pas à enfler où à faire des trucs bizarres. Il te fait déjà assez chié au quotidien, ton foutu cerveau. Ta mémoire n'est plus aussi aiguisée qu'elle ne l'a été avant ton accident, bien que tu t'évertues à la travailler quotidiennement. Tu gardes certaines amnésies, tu as du mal à remettre certains trucs chronologiquement parlant. Ça te reviendra, t'es déjà revenue de bien pire.

Il doit être aux alentours de neuf heures du soir quand tu sors de ton bain, tu te sèches sous toutes les coutures et t'observes un instant dans le miroir embué de ta salle d'eau. Tes cheveux décolorés retombent sur ton épaule cachant l'un de tes nombreux tatouages, et tu te satisfais du reflet que la glace te renvoie. Tu t'empresses d'enfiler les premières fringues qui te passent sous la main, de toute façon tu te changeras là bas. Ton sac de scène prêt, ta guitare dans sa housse, le bisou de Salem donné, tu fermes ton appartement et te mets en route pour l'une des plus belles adresses du Queens. Les rues commencent à se peupler, les vendredis soirs étant animés et festifs. Tu marches le long des trottoirs, admirant les divers passants et touristes tout en continuant ta route.

Tu présentes le pass que tu portes autour du cou aux fameux gorilles dont tu avais précédemment fait mention. L'un d'eux t'emmène dans les coulisses de la boîte de nuit où le patron t'attends en souriant. Celui-ci t'ouvre chaleureusement les bras dans une accolade qui te gêne presque. Puis il t'emmène dans une petite pièce prévue pour les artistes intervenants. Tu le gratifies de nombreux sourires et de politesses, si le monde de la musique t'as appris quelque chose c'est de bien brosser dans le sens du poil les gens qui t'offrent une chance. Le temps file, tes préparations sont rapides. T'as enfilé ta robe noire, ton chapeau est vissé sur ta tête. Tes yeux brillent de nombreuses paillettes sombres que t'as appliqué soigneusement bien que tu ne sois pas bien douée pour ça. Tu saisis ta guitare et sans plus de réflexions te rends sur scène tel une boxeuse grimpant sur son ring. La salle est sombre, seul le tabouret ou tu t'installes est éclairé. Petit à petit la musique présente en fond sonore disparaît et la voix du patron se met à résonner dans la boîte de nuit. Now is the time.

Tes mains commencent à aller et venir au gré des différents rythmes que tu donnes à ta guitare. Ta voix commence à s'élever et toi aussi par la même occasion. Tu donnes tout ce que t'as et encore plus, comme à chaque fois. Tes chansons te mettent à nue, ta musique parle aux coeurs. C'est ça le genre d'artiste que tu veux être. Ceux qui parlent de la douleur et essayent d'en faire quelque chose de beau qui aide les gens. Tandis que tes chansons défilent tu arrives enfin à la dernière pépite que tu as écrite. Celle qui t'es venue lorsque tu as su que Peter était revenu. Comme pour lui dire merci, comme pour lui rendre la pareille. Tu chantes à propos des garçons perdus, de cette bande d'enfants vivant à Neverland menés par Peter Pan lui même. Ta voix manque de s'éteindre sur les paroles que t'as écrites quand tes yeux trouvent dans la foule le héros en question. Ton coeur se réchauffe instantanément, tu ne t'étais pas trompée, tu peux toujours compter sur lui. C'est ce qu'il avait dit.

Alors que ton set se termine, et après un rappel enflammé tu remercies chaleureusement la foule qui scande ton pseudo. Radieuse, les joues empourprées tu continues de les remercier de tout ton être et toute ton âme et descends de scène pour se mêler à eux. Tu laisses ta guitare à un gars de l'ingé son, et sautes par dessus le mètre d'estrade qui te sépares de ton public. Tu te hâtes, t'excusant au près des personnes qui tentent de t'arrêter. Ta voix perce le brouhaha commençant à s'installer et tu cries.  " PETER! " tu sautes sur Shabh la prenant au dépourvu elle qui te tourne le dos, le héros de ton enfance enfin de retour.
(c) DΛNDELION

@Shabh Gallagher
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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Jeu 16 Mai - 10:44

Neverland ft Nash'

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.


Sa main t’attrape le menton, pousse sa bouche contre la tienne. Son corps est brulant, ses yeux clos, et ses gémissement de plus en plus bruyant.

Vos corps se séparent, elle s’étale dans le lit, un sourire d’extase sur son visage. Tu passes une main dans tes cheveux et t’attrapes une Marlboro qui traîne sur la table basse. Tu l’allumes en lui jetant la fumée au visage.
Tu devrais donner quelques conseils à mon mec. Ca serait pas mal.
Tu lui réponds par un ricanement amer et ressent d’la douleur au fond d’ton bide en comprenant que la gamine a déjà le cœur pris. Pas que tu voudrais te poser avec elle ou apprendre à la connaitre plus, mais être encore prise comme un sex toy à vingt-huit ans ça t’fout les boules. Elle t’regarde avec des yeux qui brillent, t’évites ce sourire angélique et lui jette son soutien-gorge à la figure. Rhabille-toi vite et dégages que t’aimerais lui lâcher. Mais tu sors de tes pensées en voyant l’écran de ton petit téléphone s’allumer. Peut-être un client. Tu l’attrapes en soupirant et tombe sur un numéro inconnu. "oï, 13035 91st Avenue, à 00:00. Donne ton nom aux gorilles de l'entrée, tu pourras pas me rater. Tendrement, la guigne."
Ton cœur fait un bond dans ta poitrine. L’excitation qui vient te foutre un beau sourire à la gueule. Tu te jettes hors du lit pour enfiler un gros caleçon, un bon baggy, ton bonnet gris et ton grand t-shirt noir. Tu commences déjà à enfiler tes doc Martens que t’as oublié l’autre nana dans ton lit qui commence à textoter et fumer des clopes librement. Tu soupires, t’approches d’elle pour lui voler sa clope et la glisser entre tes lèvres. Tu devrais peut-être y aller non ? J’crois que ton mec t’attend, chérie. T’attend pas de la voir s’habiller pour claquer la porte et filer droit dans les rues du Queens.

Tu penses à la guigne. Cette gamine perdue dans les rues. Ce cœur déchiré qui contient tellement d’amour. D’amour qui explose quand vous êtes ensemble. T’as les mains qui tremblent quand tu roules ton joint devant le club. T’as envie d’hurler, de sauter partout. Ton enfance qui revient à la surface, les souvenirs qui viennent te plonger dans une joyeuse euphorie. La guigne et Peter pan. Huit mois d’absence et vous revoilà. Ton joint se fume pratiquement seul quand tu commence à t’impatienter. Le gang n’est pas mort. L’enfance non plus. Queens est votre neverland, vous allez le retrouver.

Tu passes en donnant ton nom, te sentant drôlement privilégié.  Tu te retrouves dans ce drôle de monde, les coups de coudes, l’odeur de bière, de transpi, de joie. Tu t’sens bien et tu t’retrouves au milieu de ces gens, happé par ce qui se passe sur scène. Elle entre. Guitare à la main, cheveux qui volent, et son sourire putain son sourire qui fait fondre la terre entière. La Guigne sur scène, celle que tu avais juré de protéger toute ta vie, avait bien grandit. Comme toi et comme tous. Drôle de mélancolie en constatant que Peter Pan et les enfants perdus n’était qu’un jeu. Car tous, shabh, tous, vous étiez devenus des adultes.

Tu commences à l’encourager, à danser, à applaudir. Sa voix te réchauffe la poitrine, sa guitare te provoque des frissons. Tu gardes tes yeux rivés sur elle, hypnotisé, comme si tu voyais ta propre gosse. Tellement fière. Tellement impressionnée. Et puis elle se met à chanter sur Neverland, tu jurerais que vos regards se croise. T’as l’émotion qui vient te titiller ce soir-là, et des larmes viennent se poser délicatement sur tes joues creuses. Parce qu’elle est là, que t’es là et que vous êtes toutes les deux en vie. Personne ne peut comprendre, mais cette bande de gosses a toujours vécu pour la survie. Et vous avez survécu toutes deux.

Le set se termine, ils l’acclament tous. T’arrives plus vraiment à émettre un son de ta voix. Des émotions trop contradictoires viennent te taper le crâne. T’es fière, si heureuse de la retrouver. Mais la voyant heureuse, forte, t’as l’impression que tu seras celle qui l’attirera vers le fond. T’as plus confiance en toi et ta capacité d’aimer. Du coup t’as honte. Honte de voir la Guigne et de potentiellement lui faire du mal, comme tu as fait du mal à tous. Ils l’acclament et tu commences à tourner le dos, à te diriger vers la porte, le besoin de fumer et de fuir comme tu le fais à chaque fois.

Mais des bras te retiennent.
Un corps s’épuise contre le tien.
Des mains te serre contre sois.

Tu l’as entendu crier « Peter » et putain t’es euphorique en te retournant, quand tu l’a prend dans tes bras et que tu l’a soulève en hauteur comme lorsque vous étiez petites.
« Putain ! La Guigne ! »
Tu sais même plus par où commencer, tu te contentes de la serrer, de la regarder et de sourire bêtement.
« Je…viens je t’offre un verre ! T’as été…incroyable, vraiment. »
T’aimerais tout écarter à ce moment-là. La prison, les huit mois, la douleur, la solitude. T’aimerais tout oublier pour n’être qu’avec elle. Mais tu le sens ce poids au-dessus de vous deux
Le temps qui a avancé sans vous attendre.
« J’ai adoré ta chanson sur Neverland La Guigne ! T’a été magnifique. Et…bah…tu m’as aussi beaucoup manqué j’crois bien ! »
Et tu la regardes en sachant que vous avez la nuit pour tout rattraper.




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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Mar 21 Mai - 19:36


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Peter Pan - La guigne

« Tiens, tiens, tiens, je devrais pêcher au crochet, ça a l’air de mordre ! »Peter.
Tes parents venaient de décéder dans les tours jumelles, Siobbhan pleurait beaucoup. Pas parce qu'elle appréciait forcément tes parents, mais parce que t'allais devoir apprendre à vivre sans eux. Comme des milliers d'autres enfants, devenus orphelins suite à cet attentat terrible. Tu te souviens des sirènes qui retentissaient dans tout New-York, des camions de police et de pompiers fonçant à toute allure vers les lieux de l'accident. La télévision qui racontait la même chose sur toutes les chaînes, avec les présentateurs tv en larmes, choqués par la violence des crashs. Siobbhan pleurait encore et encore, elle te serra très fort en venant te chercher dans ta chambre alors que tu te contentais de dessiner inlassablement. Elle ne cessait de te dire que tout irait bien, qu'elle prendrait soin de toi. Et toi le seul truc que t'as été capable à l'époque c'est retourner la feuille que tu gribouillais face à elle pour lui demander si ton père allait l'apprécier et l'accrocher à son bureau à l'ambassade de Norvège. Tu ne compris pas pourquoi à l'époque un violent sanglot secoua ta tutrice, et future mère adoptive. Elle te gratifia d'un sourire malgré les larmes roulant sur ses joues et tenta de t'expliquer avec les mots les plus simples qu'elle le pouvait que tes parents ne rentreraient plus. Que quelque chose était arrivé et que vous deviez partir de la maison afin d'en savoir plus.

Vous êtes sorties toutes les deux main dans la main. Les yeux bouffis de l'écossaise trahissaient son état de détresse et pourtant tu te contentais de caresser sa large main serrant la tienne avec ton pouce. Alors que vous descendiez les escaliers de la demeure familiale des Ledottir pour déboucher dans les rues de la grosse pomme, une bande de gosse plus âgés attires ton regard. Dehors, les différentes sonneries de sirènes rendaient la ville encore plus bruyante qu'à son habitude. Tu scrutais les gens qui semblaient tous être dans le même état que Siob, abasourdis ne comprenant pas que le ciel leurs tombait sur la tête. Et pourtant, une bande de gamins jouaient là devant vous, comme toi ne comprenant pas l'horreur qui déchirait le monde des grands. Deux filles pour quelques garçons, les enfants chahutaient se courant après et tirant leurs vêtements joyeusement. Celui qui semblait cette heureuse bande s'arrêta un instant pour vous regarder passer. Le gosse t'offre un large sourire et te saluant vigoureusement de sa petite main le rire aux lèvres. Les autres l'imitent et voilà un petit rang d'enfant te saluant tandis que l'adulte t'accompagnant te presse le pas pour te heurter au terrible monde des adultes. Parce que l'enfance est le royaume où personne ne meurt.

Ce fut là ta première rencontre avec Peter et la bande. Tu n'arrêtais pas de quémander à sortir, ne supportant plus d'être enfermée à l'intérieur gardée dans cette prison dorée que tes parents avaient crée spécialement pour toi. Siobbhan te laisse sortir, de toute façon tu trouverais le moyen de rejoindre tes amis d'une manière ou d'une autre. Tu passes des journées avec ces enfants de la rue, tu les admires tous à leurs propre façon. Peter et La plume sont pour toi des modèles, les héros d'un monde que vous vous êtes crées pour sortir de la misère du monde dans lequel vous vivez réellement. Le temps s'écoule d'une façon différente avec eux, tu te sens importante, à ta place.

Le temps passe, votre amitié reste entière. Vos occupations personnelles vous demande du temps, tout comme les études ou les petits boulots. Vous continuez à traîner ensemble, tout comme vous avez grandit ensemble votre petit groupe fermé vous convenant parfaitement. Puis arrive Sören, qui petit à petit prend une place importante dans ta vie. Tes amis ne l'aiment pas, alors que tu donnerais ta vie pour lui. Ta vie et celle de tout les autres s'il le fallait. Alors il vous éloigne peu à peu, petit à petit tu perds de vue Peter et les habitants de neverland. Et la suite, et bien la suite et encore trop douloureuse pour que tu puisse l'assumer. Parce qu'au final t'es autant la victime que ton bourreau, sale idiote.

Tu lui sautes dessus, comme un boulet de canon lancé à toute allure. Vous vous regardez un instant avant de vous resserrer un peu plus fort l'une contre l'autre. Elle te soulève et vous fait tourner sur vous même un court instant, et tu ne peux t'empêcher d'enfouir ton nez contre son cou. Elle te repose sur tes deux jambes, vous vous contemplez un bref moment avant de vous reprendre dans les bras de plus belle. Tu le savais qu'elle viendrai, et pourtant lorsque tes yeux la trouvèrent parmi la foule dense c'est comme si ton coeur eu reconnu les battements du sien voulant s'extirper de ta poitrine pour retrouver Pan. Shabh prend la parole, te félicitant sur ta prestation. Ravie, tu rougis légèrement et lui adresse le plus beau des sourires qu'il t'es donné de pouvoir faire. Elle te propose de t'offrir un verre, mais ta soirée est déjà tout frais payé alors autant en profiter.  "Viens plutôt, suis moi!" rarement habituée à profiter des avantages de tes cachets car généralement seule lors de tes concerts, tu tires par la main ta plus grande amie d'enfance et l'emmène vers une autre salle presque cachée, comme à la dérobée et ainsi vous pénétrez dans le côté vip de la boîte de nuit.

Une toute autre ambiance s'offre à vous, plus Lounge et moins déchaînée que dans l'enceinte du night club. La musique moins forte permet aux gens présents de s'entendre parler tout en sirotant leurs cocktails et en fumant leurs larges cigares cette partie étant fumeuse. Toujours la main de ton acolyte dans la tienne, tu l'entraînes vers le second bar qui moins bondé, n'attendait plus que vous.  "Deux scotchs, sans glace s'il vous plaît!" Le barman relève les yeux sur ton joli minois et tu lui présente le pass tombant sur ta poitrine en l'agitant comme une enfant. Tu tentes d'escalader une des chaises de bar afin d'apaiser ta gorge en feu avec le doux brevage que tu venais de commander. Tes yeux ne décrochent pas de Shabh, comme si malgré tout t'avais encore du mal à y croire. Tu lui tends son verre, tes yeux pétillant de nombreuses émotions mélangées et l'entrechoque avec le tien afin de porter un toast à vos retrouvailles.  "A neverland!"Vous trinquez donc, bruyamment descendant vos verres à une vitesse hallucinante, comme pour vous donner un peu de courage inconsciemment.

Tes yeux quittent ceux de Peter et se posent sur tes mains, honteuse. T'as honte de ce t'as été pendant un moment, honte de t'être détournée de ta famille et des tiens. Le goût amer de ton accident encore trop présent, les blessures encore trop fraîches. T'as envie de t'excuser, de pleurer comme un bébé, de te cacher. Femme battue maintenant accro à la médication, ah bah il est beau ton chemin.  "Je suis désolée, Shabh." ta voix se meurt alors que d'un geste de main tu recommandes la même chose. "J'suis désolée de pas être venue te voir..." t'aurais eu du mal, en même temps. Et puis quoi tu te serais tenue au parloir livide, en fauteuil roulant en sortant du comas le crâne rasé des sévices que t'as subies peut être? Tu penses que Siobbhan t'aurais laissé faire? sombre idiote. "Tu m'as manquée, Peter. J'ai jamais cessé de penser à ma famille, de penser à vous."
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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Mar 21 Mai - 22:55

Neverland ft Nash'

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.


Maman, je ne voudrais jamais grandir. Vivre comme Peter Pan toute ma vie. Partir à Neverland, moi aussi.

Tu sais plus comment tu t’es retrouvé dans la rue. Y’avait des larmes sur leurs joues, l’expression tragique de la culpabilité. Ils t’ont laissé devant ce grand immeuble gris sans plus jamais se retourner. Et toi bêtement t’as cru que c’était à cause de ce que tu avais dit. T’as sincèrement cru qu’ils t’avaient laissé pour que tu vives à Neverland, qu’ils avaient accepté que tu ne grandisses jamais. En réalité ils ont surtout choisi de ne jamais te voir grandir. Tu les as espionnés plus d’une fois à travers leur grande fenêtre ornée d’or, et ils tenaient un magnifique bébé dans leur bras, un bébé qui ne prendrait pas temps à cœur l’histoire de Peter Pan. Un futur enfant sain et normal.

Et le grand immeuble gris ce n’était pas neverland. Alors tu as tout fait pour que cela le devienne. T’as rencontré La plume en premier, toujours accompagné de ce gosse naïf qui lui collait au basque, le Frisé. La plume avait chopé un lance pierre et c’est comme ça que vous êtes devenus amis. Y’a eu Bon Zigue qui est arrivé quelques mois plus tard, qui pleurait tous les soirs parce que sa maman était morte et Papa l’avait abandonné. Il a vite arrêté de pleurer quand vous l’avez rencontré parce que vous le lui avait interdit. C’était simple : la bande des enfants perdus ne devait jamais se conduire comme une grande personne. Et ce qui préoccupé une grande personne ne doit jamais perturber un enfant. Interdit donc à la tristesse, à la peur, à la colère, à l’amour ou la jalousie. Interdit de parler d’argent, de salaire, de boulot, d’appartement, de mort, de mariage, de bébé, de couple. Wendy en arrivant avait concocté la potion magique, celle qui colle aux dents si jamais l’un d’entre eux osait parler de ces mots interdits. Et c’est comme ça que tu t’es préservé et que tu as sauver ces gamins de la noyade des sentiments.

Quand t’as rencontré Nash, t’as tout de suite éprouvé énormément de colère envers celle qui lui tenait la main. Elle ne souriait pas et elle s’apprêter à anéantir l’innocence de cette petite blonde aux grands yeux de biche. C’est elle qui te manquait, tu l’as tout de suite compris. La Guigne est arrivée, la bande au complet. Mais le temps vous a tous rattrapé.

Tu t’retrouves face à elle, elle te tire le bras pour t’emmener vers une salle VIP, avec une ambiance chaude. La fumée des longues cigarettes te déclenche un sourire taquin. Le scotch qu’elle commande te réchauffe déjà les entrailles. Tout va vite, et à la fois si lentement. Le temps semble s’être arrêter et ça te rassures. Ca te fait toujours cet effet quand tu es avec un enfant perdu. T’as envie de la serrer encore contre toi, de réaliser que vous êtes enfin réunis. Puis Nash perd son sourire, pour baisser ses yeux sur ses mains, elle perd sa joie et t’arrives à percevoir la tristesse dans son regard. Un regard qui te provoque un frisson d’effroi. "J'suis désolée de pas être venue te voir..."
Tu baisses à ton tour tes yeux sur ton verre et engloutit une grosse gorgée qui te brûle la gorge. Tu ressens la honte à ton tour et t’revoit y’a quelques années. Tu te dis aussi que t’es qu’une énorme blague, une belle connerie. Parce qu’en instant, un simple instant t’a tout perdu. T’es passé du simple statut de dealeuse de rue à meurtrière. T’as buté une gamine de l’âge de la Guigne. Toi qui prônes l’innocence, tu en es son bourreau.  
« T’as pas à t’excuser Nash…je…..c’est moi qui suis desolé. J’ai tout foutu en l’air. »
Tu finis ton verre et fourre une clope entre tes lèvres.
"Tu m'as manquée, Peter. Je n’ai jamais cessé de penser à ma famille, de penser à vous."
T’allumes ta clope et plonges tes yeux dans les siens. Elle regarde toujours vers le bas et tu tend ta main pour lui relever le menton pour qu’elle te regardes à son tour.
« Moi aussi tu m’as manqué La Guigne. Et je suis desolé de pas être venu te chercher pendant ces huit mois après ma sortie. Pour te te dire j’avais mega honte et j’avais peur que vous…bah que vous vouliez plus me voir après ce que j’ai fait… ».
Ce que tu as fait. Comme si c'était anodin. Merde, t'es la raison d'la mort d'une gamine. Tu prends une nouvelle bouffée et tu recommande un nouveau verre de la même chose avec une envie brûlante d’être ivre ce soir.
« Alors en quatre ans ? Ton cher Sören t’a demandé en mariage ? J’te garantis pas d’être le témoin, je risque de l’abandonner sur une île déserte et le laisser là-bas pour l’enterrement de vie d’garçon. Je revendrais peut-être les alliances pour te payer un super voyage tiens. »
Que tu lances en ricanant pour détendre l’atmosphère et attrapant ton nouveau verre pour avaler une nouvelle gorgée. Et quand tu tournes la tête t’attendant à voir un sourire, tu vois Nash crispée, effrayée, presque recroquevillé sur elle-même.

Putain, il s’est passé quoi pendant ces quatre ans.




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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Sam 25 Mai - 17:08


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Peter Pan - La guigne

« Tiens, tiens, tiens, je devrais pêcher au crochet, ça a l’air de mordre ! »Peter.
T'as honte, et ce sentiment dégueulasse t'as pas quitté depuis ton réveil. Honte d'avoir arraché une année de la vie de tes proches, qui restaient inlassablement à ton chevet au détriment de leurs propre santé. T'es honteuse d'avoir fais pleuré Siobbhan, elle qui alors qu'elle ne partageait pas ton sang t'as élevée comme son enfant. T'as jamais été à plaindre avec elle, t'as toujours eu un toit sur ta tête, de la bouffe dans ton assiette sans mentionner une l'éducation à l'écossaise. Tu te sens honteuse d'avoir fais pleuré Sasha, la personne qui à ce jour compte le plus pour toi. Tu te rappelles de ses joues aussi creuses que les tiennes, de son teint blafard. Et pourtant elle t'as rassurée, en parlant très doucement et en essayant de trouver les mots. T'oses pas imaginer ce par quoi les femmes de ta vie sont passées, et à ton réveil tu les as retrouvées soudées. Main dans la main à attendre que la belle au bois dormant se réveille.

T'es pas fière de ta consommation de médocs. Ces derniers temps, tes prescriptions te font la moitié du temps qu'elles sont supposer te durer. T'es pas fière le soir quand il est très tard et que tu écoutes la petite voix dans ta tête qui te dis de te soulager un peu. Si tu le pouvais, tu ne voudrais ressentir des choses que sur scène, avec ta musique et ton publique. Le reste est tellement douloureux, et ta guérison mentale stagne. Tu le sais que t'es une bonne à rien de toute façon. Tu compenses le manque de Sören et de tes souvenirs en t’anesthésiant. Tu dors beaucoup ces derniers temps, tellement t'es assommée surement. Toi qui t'étais toujours soigneusement tenue éloignée de toutes ces merdes, t'en voilà presque l'esclave. Tu vois, t'es pathétique.

Tu regardes Shabh qui termine son verre et s'allume une clope. Tu l'imites, sentant l'alcool commençant à faire son effet. Tu regardes Peter, inlassablement. Comme c'est bon de retrouver les gens qu'on aime. Le héros de ton enfance semble torturé, lui aussi par le temps ayant coulé sous les ponts. T'es au courant de l'affaire, de la condamnation. Et? Jamais tu ne te permettrai de juger celle qui à fait en grande partie ce que tu es aujourd'hui. T'as pas eu sa version, et même sa version des faits n'arriverai pas à te faire voir un monstre en ta camarade. Tu sais qui elle est, ce qu'elle est au font. Tu connais ses peurs et ses doutes, même si Peter pan se vante de n'avoir peur de rien ni personne. Tu sais les magnifiques qualités et valeurs qu'elle porte dans son coeur et les gens qu'elle à aidé. Surtout vous, les enfants perdus. "Je ne suis ni juge, ni bourreau. Tu as purgé ta peine, et je sais que tu t'efforceras d'en sortir grandie."Peter, c'était le genre de gosse qui n'a pas froid aux yeux. Qui tient les pétards dans sa main jusqu'à la dernière seconde avant que ceux ci n'explosent. C'est le petit casse cou qui se ramasse violemment la gueule et qui se relève en rigolant. Et c'est en partie ça qui vous donnais cette envie de le suivre jusqu'au confins de Neverland. "Shabh, je serais vraiment venue si j'en avais eu la possibilité." la honte revient, si tu t'étais pas foutue dans la merde t'aurais pu être là pour peter. sombre merde.

Ta voix s'éteint un peu plus, et tu te rallumes une clopes en finissant ton verre. Tu manques de t'étrangler quand Peter fais mention de celui qui t’apparais dans tes cauchemars comme le capitaine crochet. Elle blague, ça te tue intérieurement. Le fait qu'elle se souvienne de son visage et que tu sois incapable de remettre des traits sur l'identité de clyde te bute. Et là ton coeur s'accélère. Tes pensées fusent malgré l'alcool et la fatigue. T'espérais un peu au fond de toi que Sasha craque, lui balance méchamment à la gueule ou t'en sais rien. T'espérais encore une fois te cacher et te foutre dans un trou. Shabh va vouloir lui faire la peau, sauf que comparé à Sasha il y a clairement plus de probabilités que ça arrive. Bordel. Tu peux pas lui cacher, parce que vous ne vous êtes jamais mentis. Le mensonge, c'était comme les larmes. Banni à neverland. Tes tempes te font mal, tes mains deviennent moites et tu te venges en tirant sur ta clope comme un pompier. T'enlèves ton chapeau et le poses sur le bar. Tes cheveux encore courts sont en bataille et les épis de tes mèches s'emmêlent. Tu relèves une partie de tes cheveux afin de laisser apparaître de nombreuses cicatrices. Tu lui montre ensuite la cicatrice de ta trachéotomie, cachée par un large pendentif qui ne quittes plus ton cou depuis ta sortie de l'hopital. "Ca c'est pas bien fini peter, vraiment vraiment pas bien fini. On s'est battus, il a gagné et il est partit." Non il t'a battu, et alors que sa colère était incontrôlable et que tes os se brisaient tu t'es endormie. Il a paniqué et t'as laissé comme une merde. quand bien même ça ta été interdis pendant des années, les larmes te montent. Tu te mets à trembler d'une façon incontrôlable et revoilà que tes démons reprennent le dessus. T'aimerais bien noyer tes démons, mais ces fils de catins savent définitivement mieux nager que toi.
(c) DΛNDELION

@Shabh Gallagher
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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Mar 4 Juin - 22:32

Neverland ft Nash'

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Ne grandis pas, c’est un piège.

Y'a la fumée qui vient s'envoler entre vos deux lèvres, qui forme un nuage gris au dessus de vos tête. L'alcool qui te rend la vision brumeuse, les mains engourdis. T'es comme dans un rêve, un film que tu créer et elle vient t'arracher à ta douce imagination, à ton monde parfait. La Guigne. On a touché à la Guigne. Au départ tu veux même pas y croire. Tu regardes ce qu'elle te montre comme si c'était une simple peinture ou du maquillage mal fait. Tu réalises pas sur le moment l'horreur qui est arrivé, qui est en train d’arriver. Tu ne bouges plus, ne respires pas, la fumée qui continue de s'échapper de ton corps encore et encore. Comme si le temps s'était stoppé, comme si enfin tu avais réussis à arrêter ce foutu temps qui te files entre les pattes. Mais putain là tu l'a pas choisis.
Là le temps il s'arrête parce que tu manque d'exploser. Petite bombe à retardement. Enfin elle relève ce petit pendentif, ce petit objet qui brille qui cache un trou infini. Et t'as envie de fuir de hurler de courir de t'arracher le cerveau de ton putain de crâne à la con lorsqu'elle prononce la phrase interdite "Ca c'est pas bien fini peter, vraiment vraiment pas bien fini. On s'est battus, il a gagné et il est partit."
Tu secoues la tête pour faire sortir les mots qu'elle te lance. T'as envie de te boucher les oreilles, qu'elle se mette à rigoler, qu'elle se mette à rire, qu'elle te montre une bague à son doigt à la place, qu'elle dise qu'elle s'est marié avec ce connard plutôt que d'affronter cette vérité là. Plutôt que de comprendre qu'elle a souffert pendant ton absence.
Parce que tu ne peux pas le supporter.

Personne ne doit toucher à la Guigne.
Personne ne touche à un enfant perdu.

Tes yeux sont noir alors que tu relève la tête pour la regarder droit dans les yeux. La colère qui te fais respirer plus vite, tes poings qui serre lentement, tes ongles qui s'enfonce petit à petit dans tes paumes et ton coeur qui palpite au rythme de la vengeance. Douce vengeance.
Il n'a pas encore gagné La Guigne. Putain que non. Je vais le retrouver, tu m'entends. Je vais le retrouver et quand je l'aurais tu n'auras plus jamais à avoir peur de lui. Je vais en faire ta pute tu verras. Il va venir en rampant T'avales ton verre cul sec avant de continuer la voix tremblante de rage On ne touche pas aux enfants perdus. Encore moins à toi. Je vais le retrouver cet enfoiré et je te le promets qu'il ne pourras même plus se lever, il va lui rester qu'ses yeux pour pleurer. Le reste ça t'appartiendra je vais te le ramener et on s'en occupera, toi, moi, la Plume et les autres.   Ton corps tremble de rage, tu la regardes toujours et dans un élan tu tombes dans ses bras, la prend contre toi et la serre enfin. Pour la Guigne, t'a l'âme d'une maman louve. La rage d'un animal. Tu sortirais plus que les crocs et les griffes pour ses yeux. Tu t'abandonnerais à la vengeance pour elle. Ta main passe doucement dans ses cheveux, tes bras se calme, ton cœur aussi. Dans le creux de son oreille tu lui murmures Je ne t'abandonnerais plus jamais. Plus jamais je te le jures Nash. Je te jures que personnes ne viendra te faire du mal. Je les tuerais tous s'ils s'approchent. C'est nous, depuis toujours et pour toujours contre le reste du monde.

T'embrasses sa joue humide, tu embrasses son front meurtris, l'image de ce foutu Warren en tête. L'image que t'essaies de te faire pour le traquer, le retrouver et l'abattre. T'as même pas idée de repenser à la taule à ce moment là. Tu ferais encore cinquante ans pour elle, pour te pardonner, pour la sauver de ce monstre qui court encore les rues.
Crochet à jeter au crocodile.



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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Mer 5 Juin - 20:03


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Peter Pan - La guigne

« Tiens, tiens, tiens, je devrais pêcher au crochet, ça a l’air de mordre ! »Peter.
Et voilà, voilà que peter perd pieds. C'est comme si le monde entier autour de vous s'était arrêter, que vos coeurs eux aussi s'étaient mit sur pause le temps de procéder les informations échangées. Au départ, son regard fuyant te tue. La honte reprend le dessus, putain si tu les avaient écoutés les enfants perdus. Aucun n'avaient confiance en Crochet, et toi pourtant comme une sotte tu t'es laissée attirée dans ses filets, emmenée sur son bateau mal famé où il t'as enfermé de longs mois durant. T'aurais du rester sur le rivage, t'aurais du continuer à marcher dans les pas de Peter et de La plume. A écouter les conseils de Wendy, en les répétant au frisé et au bon zigue. T'aurais dû continuer à rester auprès de Clochette, à lui rappeler que la vie est jolie et que elle aussi. Quelle ironie. Tu t'en veux, de faire du mal à Peter. Peter qui à déjà trop souffert, Peter qui à d'autres soucis à régler. Tu te détestes de l'entraîner avec toi dans ta remontée de pente glissante. Tu t'en veux de lui faire du mal en lui racontant tes maux. Puis tu les vois, ses pupilles virer du clair au noir à vue d'oeil. Jamais tu n'avais pu déceler une telle colère chez shabh, jamais tu ne l'avais vu si haineuse, si assoiffée de sang et de revanche. Tu te sens petite, insignifiante, coupable.

Sa langue claque sa haine, ses mots sont assassins. T'as mal au ventre, ton coeur bat si fort dans ta poitrine qu'il semble vouloir s'en extirper pour aller se mourir dans ton verre de whisky. T'essaies de contrôler tes larmes, mais t'y arrives pas. Puisque t'es faible, et que tu l'as toujours été. Toujours à vouloir suivre les grands, faire les grands, et à te ramasser comme une enfant. Tu baisses le regard, tes paumes serrées contre tes genoux tremblants, les larmes venant s'écraser sur ceux-ci. La honte, ta douce amie s'en revient et te donne pour la millième fois envie de disparaître. Encore une fois, tes erreurs font souffrir les tiens. Alors qu'on t'avais mise en garde, t'as préféré n'écouter que toi. Tu vois, comme quoi c'est de ta faute? Petite incapable.  

T'aimerais t'excuser, mais t'es même pas sûre que ta voix te le permettes. Tu te contentes de relever tes yeux embués par les larmes vers Pan, qui semble à présent faire place dont la colère fait place à infinie douceur après ce torrent de menaces à l'égard du capitaine crochet. La main de peter passe dans tes cheveux, effleurant tes cicatrices du bout des doigts ce qui te fais frissonner. Puis Pan vient déposer à ton oreille de doux mots, de douces promesses que tu sais qu'il tiendra. Peter Pan tient toujours ses promesses. Shabh te serre dans ses bras, de tout son amour, de tout son être. Tu te sens en sécurité, tu l'as toujours été à Neverland en compagnie des enfants perdus. Tu ne peux pas t'empêcher de sangloter, enfouissant ton nez dans le cou de ton héros. Tu sanglotes en la serrant de toute ta petite force contre toi. Tu balbuties des excuses, que t'aurais dû les écouter, ne jamais suivre crochet car bien sûr que c'était un piège. C'est incompréhensible, mais ton coeur se soulage quand même entre deux reniflements. Tu veux pas lâcher shabh, tu veux pas qu'elle s'en aille. "T'en vas pas peter, s'il te plaît reste avec moi. Restes ce soir je t'en prie me laisses pas." avec pan, tu te laisses enfin aller. Tu montres enfin ta vulnérabilité, à quel point tu restes cassée combien même tu prétends le contraire. Combien de temps tu joueras à ce jeu malsain? Celui de sourire alors qu'au fond tout ce que tu fais c'est trouver du réconfort dans un flacon de cachets?
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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Sam 15 Juin - 10:55

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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Tu ne réalises pas encore réellement l’horreur. Dans tes yeux vous n’êtes encore que des enfants, deux enfants perdus. Alors comment aurait-on pu lever la main sur l'un d'entre vous. Comment braver l’innocence?
Ton cœur est lourd de rage de rancœur et d’amertume. Si je le trouve je le bute. Si je le croise je le bute. Je vais le buter. Ces phrases tournent en boucle dans ton cerveau. Le désir ardent de détruire celui qui a fait du mal. Qui lui a fait du mal. Tu ne supportes pas l'idée du crochet qui pénètre dans le cœur de la Plume. Tu ne supportes pas l’idée de sa souffrance. Mais tu es là maintenant, et plus personne ne lui fera du mal. Tu embrasses à nouveau son front et caresse ses cheveux court avec une tendresse qui est encore rare chez toi. "T'en vas pas peter, s'il te plaît reste avec moi. Restes ce soir je t'en prie me laisses pas." Sa voix tremble et elle tombe sur toi, t’as l’impression de soutenir tout le poids de sa détresse.

Tu te lèves lentement de ton tabouret et prend délicatement la main de la Guigne. « On restera toute la nuit ensemble. Et on retrouvera les autres et on sera tous ensemble à nouveau. Et jamais plus on te laissera seule. Crois-moi » Parce tu rends compte des années qui passent, du temps qui vous arrachent. Tu te rends compte que les enfants perdus, lâchés dans la nature, sont vulnérable, tout comme toi. Mais Peter Pan doit rire et voler, ne dois jamais se laisser tomber au sol.
Alors tu sors deux joints pré-roulé, un que tu tends à Nash et l’autre que tu glisses entre tes lèvres.
Dans ce coin VIP, y’en a qui se font des traces de coke, pas moyen qu’un petit joint viennent emmerder les videurs alors tu le crames joyeusement en lui tendant le briquet. Entre deux taffes tu lui souris « Tu sais Nash’, t’es surement une des filles les plus forte et les plus courageuses que j’ai rencontré dans ma petite vie. Vraiment. » Tu fais signe au serveur de vous ajouter deux verres avant de poursuivre. « Ce soir la Guigne, on va tout oublier. Ce gros connard, la prison, les peines de cœur, tout. Il ne reste que toi et moi. Comme au bon vieux temps. » Et tu continues de fumer fièrement ton pétard en essayant de réajuster le sourire taquin que tu avais perdu. Comme un masque bien fabriqué depuis des années, un masque que tu avais appris aux enfants perdus à coller sur leurs visage de chérubins. Le masque anti douleur, anti tristesse, anti sentiments. Le masque qui avait était trop de fois retiré pour laisser couler des larmes ou échapper des hurlements de douleur. «Par contre je ne peux pas vraiment t’accueillir, je n’ai pas de chez moi. » que tu lâche dans un petit ricanement amer, les soirées confidences ont le don de te rendre nerveuse. « Tu as devant toi la sdf la plus sexy du Queens. 'fin j'y ai passé huit mois là j'suis enfin sous un toit » que tu rajoutes en toute légèreté, aspirant une nouvelle fois la fumée. « Du coup je crèche chez Nana pour le moment, histoire de rebondir…c’est un peu pour ça que j’ai pas chercher à vous retrouver aussi… »

Tu laisse ton verre reposer contre tes lèvres, l'alcool qui commence à te rendre la vision brumeuse et les gestes ralentit. L'alcool qui vient taper contre les parois de ton cerveau et qui n'arrive pas à faire sortir le prénom Warren. Warren égale Crochet. Warren doit tomber. Quand la Guigne dormira enfin tu feras le tour de ta ville pour retrouver ce fils de pute. Les rues du Queens t'appartiennent. Il ne va pas se cacher longtemps. Tu dois d'abord retrouver la Plume et ainsi tous deux vous partirez à la chasse au pirate.
Ça te fout un doux sourire féroce.




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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Mar 25 Juin - 22:39


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Peter Pan - La guigne

« Tiens, tiens, tiens, je devrais pêcher au crochet, ça a l’air de mordre ! »Peter.
T'es prête à craquer, ta folie et ta culpabilité reprenant leurs place au travers de ta gorge te donnant l'envie de suffoquer. Mais l'aura de peter te réchauffes. Sa main qui vient saisir la tienne, son regard brûlant de l'amour que pan porte aux enfants perdus. Tu ne peux pas retenir le sanglot qui te secoue, tant les émotions sont diverses et variées. Parce Peter est revenu, et pan à promit de prendre soin de toi. Comme avant, avant que vous ne vous vous éparpilliez aux quatre coins de Neverland. Tes grands yeux embués de larmes scrutent shabh qui sort deux magnifique pétards pré-roulés d'un paquet sorti de sa poche. Ca t'arrache un sourire, tu te souviens de tes premiers pétards avec les enfants perdus. Tu te souviens avoir toussé tes poumons de tout ce que tu pouvais lorsque Tadhg t'avais mis le joint entre les lèvres. Tu te rappelles de ce fou rire général, de la main de Peter caressant le haut de ton crâne d'un geste paternel. Elle était parfaite cette époque, elle était magique. L'été de tes quinze ans, ou vous aviez eu le manoir pour vous et uniquement vous. Le bordel monstre que vous aviez mit en l'absence de siobbhan et de milo dans chacune des pièces de la large demeure appartenant à tes parents. Cette insouciance te manque tellement.

Tu prends des mains le briquet que Shabh te tends, en sort la flamme et allume le tarpé à tes lèvres en créant un nuage de fumée. T'es pas capable d'aligner deux mots, tu te contentes de te laisser consoler. Parce que t'as l'impression que les mots de Pan viennent se coller à ton armure trouée comme des rustines que tu cherchais désespérément. Tu retrouves ce sourire taquin qui te colle à la peau depuis des années, ce rire franc qui réchauffe les coeurs. Peter, c'est quelqu'un d'intègre et d'humain.  Combien même il doute parfois, c'est à vous les enfants perdus de lui rappeler l'importance qu'il a pour vous.

"On a qu'à aller chez moi, c'est pas si loin." que t'ajoutes pour briser ton silence après avoir écouté sagement Shabh en fumant. C'est pas aussi grand que chez les Ledottir, mais ton chez toi est bien plus personnel que ces murs de pierres froids des souvenirs de ton enfance. "J'ai pris un appart pour les cours sur le campus, c'est plutôt mouvementé, mais c'est sympa. J'te ferais un double, à l'ancienne pan. Mi casa es tu casa." peu à peu, tu retrouves de ta légèreté. Tu sais que Sash appréciera pas forcément, mais tu connais ton bout de femme par coeur. C'est pas quelqu'un de méchant sasha, c'est quelqu'un qui donne tout son petit être aux gens qu'elle aime. Et shabh en faisait partie, elle aussi pendant un moment. Avant que la plume ne disparaisse laissant à crochet tout le loisir de venir te kidnapper, que shabh tombe et finisse en prison. Avant que ton monde parfait ne s'effondre.

"T'as des nouvelles, des autres?" t'aimerais savoir ce qui est advenu du frisé, du bon zigue. T'aimerais savoir où à disparu ta plume, celle qui pendant tant d'années t'as suffit à tenir le cap de ta petite vie cabossée. Cette question te démanges, t'obsèdes depuis ton réveil. Mais où on pu passer les tiens? T'oses pas imaginer le pire, toi et pan avez assez souffert le martyr pour que les autres puissent couler des jours heureux sous le soleil éclatant de Neverland. Tu sais pas ce que tu serais capable de donner, pour tous les avoir là devant toi. Toutes tes richesses, ta vie s'il le fallait. Tout pour être enfin avec les tiens.
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Message Sujet: Re: I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä   I'm a lost boy from Neverland ± Shabhandrä Empty Sam 29 Juin - 19:37

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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.


Le nuage de fumée s’installe entre vos regards. T’as les yeux qui se baladent sur La guigne, t’observes avec une sorte de fierté la belle femme qu’elle est devenue. Ses grands yeux qui cachent leur tristesse comme la première fois que tu les as croisés. Tu te plonges dans une drôle de mélancolie, des souvenirs bien trop beau pour aujourd’hui. Le ciel est grisâtre et retrouver la Guigne, c’est retrouvé un peu de lumière. Bouffée d’un oxygène qui t’avait longtemps manqué. Parce qu’avec elle, avec eux tu te sens plus forte. Vos cœurs à l’unisson, vos peines et vos cris aussi. T’aimerais porter les marques qu’elles se trainent depuis plus d’un an, t’aimerais alourdir sa douleur pour qu’elle respire elle aussi à nouveau. Et tu réalises que t’aurais pu la perdre. Que ce fucking Warren a faillit te l’ôter. A faillit rendre le ciel à jamais sombre. Il aurait pu enlever à cette terre une femme si précieuse. Rien que pour ça tu sais que tu lui feras la peau. Tu ne décolère pas, ta haine dans un coin de ton estomac qui n’attend que de jaillir. Mais elle est là, ce soir elle est enfin là, dans tes bras, à côté de toi, dans ton esprit et pour toujours. Elle s’est battue, la petite fille perdue. Et elle a gagné.

"On a qu'à aller chez moi, c'est pas si loin." T’acquiesce en souriant, les rêveries de ta vengeance qui s’éloignent pour être qu’avec elle. Tu te souviens de ce grand manoir, de son abrutit de frère qui n’arrêtais pas de vous toiser. De cette grande femme rousse qui n’aimait pas vous voir y trainer mais tu te souviens surtout du sourire rayonnant de la Guigne à chaque fois que vous passiez la porte. Le manoir était le reperd secret quand les quatre gamins en avaient assez de dormir sur le sol. Tu te souviens encore de l’air calme et tendre de Nash quand elle avait soigné le frisé après une chute. Tu te souviens de son courage quand elle esquivait la garde pour vous apporter des couvertures. Quand elle riait en cœur avec la Plume lorsque tu hurlais contre les échardes qu’Wendy t’ôtait. Toutes vos nuits tous ensemble dans son immense chambre, à construire des cabanes et écouter Jill raconter des histoires. Une nuit tu avais même surpris les mains de la plume et de la Guigne l’une dans l’autre et t’avais trouvé ça un peu étrange. "J'ai pris un appart pour les cours sur le campus, c'est plutôt mouvementé, mais c'est sympa. J'te ferais un double, à l'ancienne pan. Mi casa es tu casa." Tu comprends que Nash a quitté le manoir et que celle-ci vit dans son lieu à elle et sur le moment tu l’envie. Tu rêverais d’avoir ton endroit toi aussi, te lever et te promener librement chez toi. « T’es incroyable, merci. J’ai hâte de voir ça. Pourquoi mouvementé ? » tu lui souris tendrement, ton joint que tu portes encore à tes lèvres et qui te permet de rêver encore à vos merveilleuses histoires.

"T'as des nouvelles, des autres ?" Innocente question qui vient te serrer le cœur. Tu repenses à Bon Zigue, la dernière fois que tu lui as parlé. C’était au parloir, en taule quand tu étais juste arrivé. T’avais encore la folie des grandeurs, la maturité bafouée et une absence de culpabilité. T’as eu la connerie de lui demander de t’aider à t’évader, de te faire sortir d’ici. « Merde Pan ! c’est à cause des conneries de ce genre que Wendy elle est partit. Il serait temps que tu grandisses j’en ai ras le bol de tout ça moi. J’veux être heureux tu comprends ? Avec toi ça sera jamais possible d’être heureux. Putain Shabh, regardes même Jill ne veut plus de toi et moi aussi, j’en ai assez de toi. » tu te souviens de ses larmes, de ses lèvres tremblantes, de sa colère lorsqu’il a tourné le dos et t’a laissé lui déverser ta rage dans ses oreilles innocentes. Tes insultes que tu crachais contre la vitre qui vous séparais, ton hystérie quand tu as compris que tu allais être une nouvelle fois abandonné. « Mh. Bon Zigue moi on ne s’est pas r’vu depuis trois ans. Disons qu’on ne s’est pas vraiment quitté en bon termes. »  Puis y’a le frisé, ce grand benêt loyal au grand cœur, perdu dans les bars et les soirées techno du Queens. Le frisé qui s’est perdu dans un groupe d’abrutit au crane rasé, à hurler des insultes dans la rues et frapper tout ce qu’il pouvait trouver. T’as cru comprendre qu’il avait développé un petit côté addict et ça te fout le moral au plus bas car t’as l’impression que c’est de ta faute. Quand t’a commencé à dealer, c’était toujours lui à tes côtés. Pour trouver des clients et vérifier qu’on ne se fout pas de toi, puis c’est la drogue qui l’a trouvé. « Le frisé est v’nu m’proposer de la came en prison, j’ai refusé. J’crois qu’il est un peu tombé dedans, j’en sais pas plus. J’dois me tenir à l’écart de ça si j’veux pas retourner derrière les barreaux. » Tu prend pas le temps de parler de Clochette, parce que tu connais le destin de l’enfant terrible et il serait bien trop triste à raconter. Tu t’es déjà aventurée dans cette salle noire où elle se déshabille, où elle échange son temps contre de l’argent, son corps contre de la noirceur. Il reste Wendy et la plume, de quoi serrer et faire exploser en quatre vos cœurs respectifs. Parce que tu reconnais les regards qu’ils s’échangeaient. Les même que tu adressais à Jill. La même manière d’avoir le cœur qui s’accélèrent quand vos peaux se touchent. Repenser à Jill te laisse un vide dans le ventre, une histoire inachevée qui pour toi, ne s’est jamais réellement arrêtée. Tu n’as aucune idée de ce qu’elle est devenue, et ça te tuerait de la savoir heureuse sans toi. Car Jill c’est ton premier amour, le plus sincère et le plus destructeur. « Et tu connais la Plume, toujours à droite à gauche. J’ai reçu des lettres étranges en taule, je pense que c’était lui. J’crois qu’il a quelques soucis avec la police. Il doit se cacher…mais il reviendra, il revient toujours. Je crois en lui… » Parce que la plume c'est ton premier ami, c'est ton meilleur ami. Le seul qui pouvait réellement te comprendre. T'éprouves un amour inconditionnelle à son égard, tu t'es toujours persuadé que vous étiez frères d'une autre mère. Mais tu te réalises que ton compte rendu est faible et peu joyeux, pas de quoi remonter l’morale de Nash. Tu te grattes l’arrière de la tête, un peu mal à l’aise, comme si tout ça n’avait plus de sens. Comme si vous étiez les seules accrochées à des souvenirs perdus. Tu attrapes ton verre et le termine nerveusement avant de lui sourire pour la rassurer. « Nash, on les retrouvera. Je te promets qu’on sera à nouveaux ensemble. C’est pas la partie la plus joyeuse de notre histoire mais on va l’avoir notre Happy Ending. J’en suis certaine ! » Que tu clames pour te convaincre.

Mais le silence te rattrapes, la réalité en plein fouet. Ta gueule s'assombrit, alors que tu laisses tes émotions prendre le dessus. Choses que tu t'étais toujours interdite.
« Putain...ça fait mal de grandir Nash. »






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