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 cruel summer. (narek)

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Message Sujet: cruel summer. (narek)   cruel summer. (narek) Empty Ven 23 Aoû - 0:05

-elle se l'tape, j'vous l'jure.
depuis gamin, il avait toujours collé son oreille contre les portes ézéchiel, écoutant les conversations privés des uns et des autres. il avait toujours eu cette faculté, celle de devenir invisible aux yeux des gens, tapis dans l'ombre le temps d'un instant. c'est ce qui l'aider à être sûr de lui, connaître les messes basses, les secrets qu'on pensait garder en sûreté. maintenant adulte, il avait pris l'habitude de tendre l'oreille, d'enregistrer tout les dialogues faits autour de lui. et ce soir, dans son atelier, il avait entendu le prénom aux consonances arménienne au détour de quelques mots. alors il avait lâcher ses outils et était devenu trop attentif.
- elle aurait pu choisir n'importe lequel d'entres nous, c'est ce gringalet qu'a obtenu le pass vip.
les rires gras se mêlent aux jurons, ézéchiel lui, signifie sa présence d'un raclement de gorge. les yeux vitreux des bikers se tournent vers lui. l'alcool a commencé à ravager leurs neurones, en chœur ils donnent un coup d'menton dans la direction de leur nouveau président.
- de qui vous parlez exactement ? qu'il demande le brun, passant une main contre sa barbe alors que la pipelette ouvre la bouche, l'arménien d'mes deux... il se tape la rouquine, à cet instant, il ne sait pas ce qui le met le plus en rogne ézéchiel. qu'un abruti fini pense valoir mieux que la chaire de son sang, ou qu'il soit en train de baver une merde sans nom. il ne sait pas, mais il a les mâchoires qui se crispent, hum ? j'te jure, j'l'ai vu moi même, qu'il enchaine, montrant de son doigt huileux le fond du hangar, en train de la piloner entre l'bureau et les, il ne lui a même pas laisser le temps de finir, sa main s'est accrochée à sa gorge et il maintient sa prise, j'espère que t'es sûr de ce que tu dis, qu'il crache, l'homme acquiesse, ézéchiel fulmine, ok, on va allé lui demander alors.
ce n'est pas une proposition, c'est un ordre.
ils enfourchent tout deux la bécanne d'ézéchiel après avoir enfilé leurs vestes de cuir et leurs casques. il a le sang qui pulse, parce qu'il n'en croit pas un mot. parce qu'il n'imagine pas narek lui cacher la moindre chose. il a le sang qui pulse, parce que l'enfoiré ment, c'est une certitude. les kilomètres sont effacés en moins de quinze minutes. il tient son homme par le collet quand son poing s'abat comme une massue contre la porte du frère. le bois s'ouvre en grand et ézéchiel jette presque son détenu dans l'appartement. c'est un regard noir qu'il pose sur narek. l'regard des mauvais jours, la veine qui vibre sur sa tempe.
- cet enfoiré crois valoir mieux qu'toi. et en plus, il raconte d'la merde à ton sujet. alors j'lui ai dit qu'on allait te demander, si c'était vrai. il ricane, tente un sourire pour détendre l'atmosphère. il garde en tête les mots du biker, se persuade toujours qu'il s'agit d'un mensonge, il ne parvient pas à rester silencieux, vas-y, dis lui, il se débarrasse de sa veste en cuir qu'il jette sur le premier meuble venu, croise les bras contre son torse. tu te tapes la rouquine, ez se marre, pose ses yeux sur narek, s'arrête dis moi que c'est faux. dis moi que c'est faux. que j'ai plus qu'à lui faire ravaler sa langue et ses dents. dis moi que c'est faux, qu't'es pas aussi con.
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Message Sujet: Re: cruel summer. (narek)   cruel summer. (narek) Empty Sam 24 Aoû - 17:59

Splif roulé dans une épaisse feuille sombre, calé entre les lèvres alors qu'il s'affairait à cuisiner un repas sommaire. Loin d'être de la grande cuisine, en agitant la poêle, remuant les aliments au dessus de la plaque Narek se faisait la réflexion que jamais il ne ferait carrière dans un grand restaurant. Du foyer de son bedo s'échappait un fin filet de fumé qui formait de belle volutes sous ses yeux. Son estomac se tordait en réclamant de quoi le remplir alors qu'un délicieux fumet émanait des fourneaux. Plus que quelques minutes et ce sera bon, se répétait l'arménien en se perdant dans ses pensées aussi enfumées pouvaient-elles être et il avait horreur de ça. Cela faisait quelques semaines, plusieurs jours, pour ne pas parler de mois, que le beau brun faisait de son mieux pour se tenir occupé. S'il était occupé, ses pensées les plus intimes n’interféreraient pas, il n'y songerait pas, à elle, à ça. Il en était arrivé à un stade où le sommeil lui semblait insaisissable, Morphée se jouait de lui et se refusait à le prendre dans ses bras. Tu as bien trop de choses à pensé pour pouvoir dormir, voilà la conclusion qu'il en tirait. Ses maux s'envolaient quand il se permettait de se griller une cigarette roulée de tabac et de hashish, 121 jours que cela durait. Narek faisait face, oui, il faisait le fier, se tenait droit dans ses bottes et ne laissait rien paraître. Putain que c'est dur. Des ses lèvres s'échappent un soupir alors que ses prunelles ébène se pose dans le fond de la poêle. C'est brûlé. "Putain." qu'il souffle en jetant dans la cuve d'inox les ustensiles et aliments bien trop cuits. D'un geste il coupe l'alimentation de la plaque et ouvre la fenêtre. En quittant la pièce il attrape une pomme verte dans laquelle il croque à pleines dents et s'affale dans le canapé sans même allumer la télévision. les idées embrumées, l'iris dilatée, la sclérotique rougeoyante. Combien de temps était-il resté là, Rek n'en n'avait pas la moindre idée, mais les quelques coups donnés contre la porte d'entrée lui offraient le moyen de se sortir de sa léthargie, le libéraient de l'emprise de son propre esprit.

Un type imposant passe le chambranle de la porte, jeté comme une vulgaire poupée de chiffon par Lachance qui le suit de prêt, visage fermé, regard noir et narines dilatées. L'arménien à beau s'être enquillé quelques grammes de hash, il comprit immédiatement que quelque chose n'allait pas, ce qu'il ne pigea pas ce fut la présence de l'ours dans son appartement. Le grand brun se redresse à l'annonce de son frère d'âme, arque un sourcil et croise ses bras contre sa poitrine en se demandant ce que ce type a bien pu raconter à son sujet pour qu'Ezéchiel l'amène à lui. Un soupire amusé s'échappe de ses narines, mais ses lèvres qui esquissaient un sourire se figèrent quand le rire de son ami retentit à ses oreilles. Merde. pensa t-il. "On baise ouais, mais ça date pas d'hier, genre..." le regard fixé sur le biker dans un premier temps, son visage pivota lentement dans la direction de son frère sur qui il finit par poser les yeux. D'hier ? La soviet et le garagiste se fréquentaient depuis une bonne dizaine d'années à vrai dire, mais jamais le bellâtre n'avait trouvé utile d'en toucher mot à son meilleur ami. La mauvaise foi l'avait emporté sur la raison : si Ez ne posait pas de question à ce sujet, Narek n'avait pas lieu de lui en parler. Simple, basique. "Barre-toi d'chez moi." une des règles fondamentales quand on est à la tête d'organisations quelles qu'elles soient, c'était bien évidement de ne pas se prendre la tête avec sa moitié en présence de témoin, à la manière d'un couple. Papa et Maman ne sont pas sensés se disputer devant leur marmaille afin d'éviter que cette dernière n'exploite de potentielles failles et fasse sauter le système éducatif. Un claquement de doigt, le bras tendu en direction de l'extérieur pour indiquer au gros parasite de regagner l'extérieur et accessoirement sa bécane. "Tu veux un verre ?" a t-il finit par demander à l'américain en passant une main dans sa longue chevelure brune. Pour sûr, Lachance allait certainement en avoir besoin. "Tu lui bottera son gros cul après qu'on ait parlé si ça t'chante." les hells, pour une raison qu'il lui a toujours échappé, ne l'ont jamais porté dans leur cœur, Narek n'était pas l'un des leurs et les plus téméraires, ou tout simplement les plus stupides, ne se gênaient pas de le lui faire savoir.
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Message Sujet: Re: cruel summer. (narek)   cruel summer. (narek) Empty Sam 24 Aoû - 19:07

- On baise ouais, mais ça date pas d'hier, genre...
il écarquille les yeux ézéchiel, les bras toujours fermement croisés contre son torse. tout son visage retranscrit l'absurdité de ce qu'il entend. ça ne date pas d'hier, la pilule a du mal à passer entre ses dents qui se serrent. il aimerait ouvrir la bouche, rétorquer quelque chose, une insulte bien méritée. mais il observe la scène qui se passe sous ses yeux, le biker qui est jeté dehors d'un claquement de doigt désignant la porte. il ne prend pas la peine de les saluer quand il quitte l'appartement en claquant la porte.
- Tu veux un verre ? Tu lui bottera son gros cul après qu'on ait parlé si ça t'chante.
- j'sais plus à qui j'ai envie de botter l'cul. qu'il siffle. il reste statique alors que ses yeux s'accrochent à l'arménien. statue de marbre alors que chacun de ses muscles se contractent. il ne devrait pas ressentir tout ça, mais les ressentiments lui bouffent la gueule. un gin, si t'as. qu'il parvient à articuler, sondant d'ses yeux sombres le frère qu'il soupçonne à présent de tout les vices.
les années passées l'un à côté de l'autre n'ont fait que sceller leur union silencieuse. c'est pour cette raison que l'annonce est douloureuses, les pierres ne bougent pas, se fracturent seulement et laissent passer des émotions enfermées depuis l'enfance. il n'y a toujours eu que narek. aussi loin qu'il se souvienne, ils ont toujours été deux face à ce monde de chien. il est le seul qu'il ne veut pas voir périr dans les flammes qui finiront de détruire le cosmos. ézéchiel ne pense qu'à son bien être. le garde sous son aile. ils se protègent. se déchiquettent. mais ô grand jamais ne se mentent. c'est l'aura du grand frère qui émane de chacun de ses pores quand il avance lentement jusqu'à la table sur laquelle il prend appuit. l'regard dur.
- t'es complètement con en fait, c'est ça ? il ricane, mauvais, 3,5 milliards de nana sur cette foutue Terre, il a fallu qu'tu choisisses cette pute. venimeux, pire qu'un serpent, on peut lire sur sa gueule qu'il rêve de la voir pourrir dans un trou qu'il aurait creusé lui même t'en as pas déjà à tour de bras qui comblent ta petite queue ? pause et en plus t'me dis que ça dure depuis genre ... des années, c'est ça ? ... c'quoi qui t'fais bander chez elle, j'sais pas, explique moi à quel moment j'ai râté un putain d'épisode. il grogne plus qu'il ne parle ézéchiel, les crocs dehors prêt à mordre jusqu'à lui remettre le cerveau à l'endroit.
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Message Sujet: Re: cruel summer. (narek)   cruel summer. (narek) Empty Sam 24 Aoû - 20:13

Il obéit le grouillot si bien que ça lui valut simplement un regard méprisant de la part de l'arménien. Avec ses grosses mains dégueulasses il aura certainement laissé des traces sur son tapis ikea que Bonnie l'a tanné d'acheter alors que la simple idée de devoir passer l'aspirateur dessus lui cassais déjà les couilles. Puis y'a sa voix à Ez. Elle est grave, sombre et sévère. Ses poumons s'emplissent d'air alors qu'il relève le menton avant de faire craquer les os de son cou dans un mouvement simple, il espérait sans doute que la tension musculaire qui le gagnait s'apaiserait ainsi. Non, il fallait qu'il consomme d'avantage pour se sentir apaisé, il en était certain le bougre. Nar s'en va retourner le contenu de son placard à alcool et en sort une paire de verres et deux bouteilles qu'il dépose sur la table du salon, débouche avec dextérité la première et verse la boisson dans son contenant avant de le faire glisser sur le bois jusqu'à son destinataire. La tequila, quand à elle, fait simplement péter le bouchon en se faisant rabrouer par son aîné. Voilà la raison qui l'avait poussé à ne pas lui en toucher un mot, les remontrances, mais cet abrutis de garagiste avait négligé le fait qu'il risquait de remettre en question la confiance mutuelle qui les liaient depuis tant d'années. T'es con ? Ouais putain. qu'il pense en soupirant par le nez avant de s'enfiler cul sec son verre d'alcool mexicain. L'horrible sentiment d'être un gamin qui se fait engueulé à cause d'un vase qu'il aurait brisé le gagne et il déteste ça. "Faut croire que j'cumule les putes." qu'il répond avec désinvolture sans même oser lever le regard vers lui, non, faussement concentré sur le fond du verre qu'il tient entre ses doigts. "Bois ton gin, là, tu montes dans les tours et j'pense pas utile qu'on s'engueule pour une histoire de gonzesse." c'est seulement après avoir articulé ces mots qu'il a osé croiser le regard de l'américain, les lèvres pincées. Le moralisateur, la blague. "J'comprends, que tu l'prennes mal, j'crois qu'à ta place j'serais d'travers aussi hein." il inspire, se sert un nouveau verre et du bout des doigts sort une cigarette de son paquet et la cale entre ses lippes crispées. "Mais j'voyais pas l'utilité d'te parler de mes parties de jambes en l'air avec ton espionne russe." sous entendant librement qu'elle ne méritait pas de faire l'objet de ne serait-ce qu'une seule de leur conversation, parce que Narek savait parfaitement que les deux ne s'entendaient pas, il connaissait le désamour que l'un vouait à l'autre et que tout cela était purement partagé. "T'as rien raté, c'est juste que... Ca r'monte à l'époque ou j'allais acheter le garage, c'était le bon plan, quand j'ai envie elle est là, pas de restau, pas de dentelle, ni même de violon et de pakistanais avec des roses et hop, l'affaire est pliée." mais là dessus tous deux ne se ressemblent pas, parce que Narek il extériorise beaucoup par le sexe, c'est son échappatoire. Du moins, ça l'a été à une période de sa vie. Alors qu'Ezéchiel lui avait une manière bien à lui de gérer ses pulsions quelles qu'elles soient, il agissait en leur donnant libre cours.
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Message Sujet: Re: cruel summer. (narek)   cruel summer. (narek) Empty Ven 30 Aoû - 23:51

il a les nerfs à vif le biker.
l'regard noir, les bras toujours croisés contre son torse.
il demande des explications, mais dans le fond, il n'en veut pas. elles ne lui permettront pas d'avaler les non-dits. il zieute les bouteilles que son frère ramène, une de gin, une de tequila qu'il sait ne pas être pour lui. ce verre qu'il lui sert, peut-être qu'il viendra à bout de sa tronche qui reste stoïque. le godet glisse jusqu'à lui, il s'en saisit vigoureusement, renifle le breuvage en gardant ses yeux fixés sur narek qui se met à parler.
- Faut croire que j'cumule les putes.Bois ton gin, là, tu montes dans les tours et j'pense pas utile qu'on s'engueule pour une histoire de gonzesse. bien que l'arménien dise vrai, il a la mâchoire crispée lachance. il boit, comme demandé, avale deux, trois gorgées jusqu'à terminer le verre d'une seule traite. alors que le brun continue, il se ressert de quoi endormir son cerveau mais réveiller ses nerfs. J'comprends, que tu l'prennes mal, j'crois qu'à ta place j'serais d'travers aussi hein.Mais j'voyais pas l'utilité d'te parler de mes parties de jambes en l'air avec ton espionne russe. comme un reflet parfait, c'est en même temps qu'ils allument leur cigarette respective.
- ouais, tu voyais pas l'interêt. qu'il crache au même temps qu'un volute de fumée. il ferait presque la gueule comme un môme ézéchiel, blessé dans son égo que l'ami de longue date ne lui fasse pas assez confiance. agacé que son frère perde son temps entres les reins d'une parfaite psychopathe. si tu me l'as pas dit, c'est que dans l'fond tu savais très bien que ça m'ferrait vriller. t'es toujours l'premier à te vanter des nanas que tu tires. qu'il ajoute grimaçant. si il y a bien une chose sur laquelle il ne ressemble pas, c'est celle-ci. là où narek était un Casanova, ézéchiel était ce qui se rapprochait le plus d'une bonne soeur. il ne collectionnait pas les conquêtes, il les fuyait le plus clair de son temps.
- T'as rien raté, c'est juste que... Ca r'monte à l'époque ou j'allais acheter le garage, c'était le bon plan, quand j'ai envie elle est là, pas de restau, pas de dentelle, ni même de violon et de pakistanais avec des roses et hop, l'affaire est pliée.
il soupire, tire sur sa clope et boit un coup, dans cet ordre. deux fois de suite. dix ans, quasiment dix ans que l'arménien le regarde dans les yeux et lui cache ses écarts avec la rouquine. son coeur cogne contre ses temps, sa respiration se bloque un instant dans sa trachée.
- comme si t'avais besoin de ça. comme si t'avais besoin d'elle pour pas faire dans la dentelle, t'fous pas de ma gueule narek. il perd son calme, il s'en voudra dans quelques minutes d'lui prendre la tête pour une histoire de boules si c'est que ça, j't'en trouve des filles sans prise de tête, des qui s'feront un plaisir de te sucer la queue pour quelques verres de tequila. qu'il balance d'un coup de menton dans les airs, j'te croyais droit narek. qu'il termine, le cherchant du regard. il tire plus fort sur la cancéreuse, avant de s'en dégoutter et de l'écraser avec hargne dans le cendrier tronant sur la table.
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Message Sujet: Re: cruel summer. (narek)   cruel summer. (narek) Empty Ven 6 Sep - 20:59

C'est drôle cette petite voix qui tourne dans sa tête, qui lui chante que ça va tomber, il le sent Narek, que les choses vont partir en cacahuète, qu'ils sont à un poil de cul de se taper sur la gueule. Enfin, c'est que l'arménien se tient prêt à recevoir une correction digne de ce nom, sans doute ne bronchera t-il pas quand les phalanges de l'américain viendront heurter sa pommette, parce que dans le fond il l'aura mérité. Comportement indigne de lui que de taire une telle chose, il le sait, sa confiance est ébranlée à Ezy et il s'en veut, raison pour laquelle il pourrait laisser son frère le bastonner jusqu'à ce qu'il voit des étoiles, jusqu'à ce qu'il manque de tomber dans les pommes, jusqu'à ce qu'il crache une dent ou deux. Bien sur qu'il savait Narek qu'il agissait mal, mais cet abrutis préféra taire ce vilain secret en se disant qu'il ne s'agissait que d'une passade, que de toute manière, Tri et lui finiraient par se lasser et qu'on ne les y reprendrait plus. 2019 et les choses restent quasiment inchangées. Bravo Einstein. En plus tu t'es fait gaulé, trou d'uc. Il aime pas le regard qu'il lui adresse, réprobateur avec un fond de haine qu'il lui excuse de toute manière, parce qu'il est en tors. Oui, Rek a beau avoir beaucoup trop écouter sa queue, s'être fait dicter sa conduite par elle et avoir agis comme un connard, il n'en reste pas moins responsable et prêt à reconnaître ses erreurs. La fierté n'a pas sa place entre ces deux mâles, aussi mauvaise soit-elle cette foutue fierté, jamais elle ne s'est interposée entre Lachance et Arsen, jamais. "Putain..." qu'il soupire le brun, en réponse à l'attaque directe d'Ezéchiel, face à son affront. droit. Il l'a toujours été, ses narines se dilatent sous la colère alors qu'il mord ses lèvres en resserrant son emprise autour du goulot de la bouteille de tequila. "Commences pas." qu'il le met en garde, grondant comme le tonnerre, foudre qui menace de fendre le ciel et la terre. "Merde, tu t'rend compte qu'on s'prend la tête à cause d'une nana que tu peux pas blairer parce que je l'ai fourré, y'a quoi ?!" qu'il commence à crier, son ton montant crescendo en volume. Ses prunelles brunes se baladent jusqu'à la bouteille qu'il empoigne maintenant, sa raison le somme de la relâcher afin de ne pas prendre le risque de menacer son frangin avec un tesson de bouteille. Ses tempes battent la mesure, ses pensées s'embrouillent et il lutte contre la colère, rejette son envie de cogner avec difficulté. "T'es jaloux ?" qu'il demande d'une voix doucereuse, le regard malicieux qui accompagnent ses mots, juste pour le rendre dingue, pour le provoquer. "T'as la haine parce que c'est moi qu'elle est venue pomper et pas toi, ou c'est comment ?" condescendant petit blaireau. Mais Narek, t'es con. T'agis comme ça parce que tu veux qu'il cogne, pour te punir, tu te comporte comme un connard parce que tu t'en veux. Parce que tu te dis que ce qui va te tomber sur le coin de la gueule, tu le mérite.
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Message Sujet: Re: cruel summer. (narek)   cruel summer. (narek) Empty Sam 7 Sep - 20:01

il le sait droit.
il sait que s'il lui demandait, narek se couperait sans hésiter une couille pour lui. il en ferait de même ézéchiel. mais ce soir, ses mots dépassent sa pensée. une attaque gratuite, voilà ce qu'il vient de lui offrir. quelque chose pour le faire sortir de ses gonds, pour lui faire réaliser qu'il agit comme un parfait imbécile. c'est ce qui le fout en rogne le biker, ça en plus du mensonge. l'aurait-il pris différemment s'il avait s'agit d'une autre gonzesse, il ne sait pas. il ne se pose pas la question. il a le regard rivé sur l'arménien, il sent la colère grimper en lui comme la lave d'un volcan. c'est la même qui coule dans ses veines. pas fils de la même mère, mais irrémédiablement taillés dans la même pierre les frères. il se met à gueuler narek, ézéchiel termine son verre dans le plus grand des calmes. bientôt c'est la bouteille de tequila qu'il tient dans sa main le garagiste, arme contondante braquée contre lui. sans le vouloir, il le défit du regard ézéchiel, qu'il ose le menacer de la sorte et les choses tourneront en leur défaveur.
- T'es jaloux ? il ricane le motard, il abandonne son verre sur la table et se redresse pour se positionner en face de lui, T'as la haine parce que c'est moi qu'elle est venue pomper et pas toi, ou c'est comment ? il rigole à gorge déployée maintenant, se foutant ouvertement de la gueule de narek.
- jaloux ? j'espère que tu t'fous de ma gueule là, narek. qu'il crache, il fait cracher les os de ses doigts dans un bruit des plus désagréable. prêt à en découdre avec le mec qui le rend fou d'année en année. et j'serai jaloux d'quoi 'rek ? il le pousse en arrière, le cherche un peu plus, c'est qu'il veut c'est qu'il balance le premier coup pour pouvoir lui mettre la misère. que tu tapes ce genre de nana ? qu'est-ce que j'en ai à secouer d'son cul. j'cherche pas à oublier une meuf en m'frottant à toutes les chattes du queens, moi. c'est une pique toute fraîche, juste ce qu'il faut pour le mettre en rogne, puis il ajoute alors pose cette bouteille, avant d'faire une connerie.
pose cette bouteille avant de nous rendre fous tout les deux, tu sais très bien que ça va mal finir. il a les poings serrés le brun, mais il se contient pour ne pas laisser la rage les consumer tout les deux. il devrait s'excuser, c'est l'ego qui l'en empêche et le rend aussi con que son frère. ils finiront à l'hosto, une fois de plus.
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Message Sujet: Re: cruel summer. (narek)   cruel summer. (narek) Empty Sam 14 Sep - 21:08

Deux bêtes enragées, voilà ce qu'étaient ces frères d'âme, maladroits et présentement dans l'incapacité de s'exprimer de façon civilisée. Il ne pense rien de ce qui passe ses lèvres, des mots qui raisonnent entre ses dents et se sent mal, Narek, de mettre en biais son meilleur ami. Il vit mal cet accrochage, la situation. Tout, rien ne va plus, tout lui échappe et pour garder la face il se pare d'une assurance presque condescendante qu'Ezéchiel ne tardera pas à lui mettre en pleine gueule. Il le sait l'arménien, il l'aura bien cherché après tout, n'était-ce pas ce qu'il voulait ? Il lui était déjà arrivé de se demander s'il n'estimait pas plus Lachance qu'il pouvait l'estimer lui, s'il ne l'aimait pas d'avantage, mais si cela avait été le cas Arsen n'aurait pas fait de sa soviet un secret d'Etat. Bon techniquement, se répétait-il avec hargne, Ezy n'avait pas posé de question à ce sujet et donc, Rek ne lui avait pas vraiment menti. Conscient le bougre que ce raisonnement était digne d'un gamin de 10 ans. Son rire raisonne dans l'appartement, grinçant, même plus, menaçant alors que le plat de la main de l'américain s'écrase contre son thorax et le repousse en arrière, Narek résiste. Il plie, mais ne rompt pas. Ce geste à pour effet immédiat d'affoler le palpitant du brun, il hyper ventile Narek, commence à avoir chaud et voit littéralement flou. Une nana. Tout semble toujours tourner autour d'une chatte avec ce gamin paumé, pauvre enfant perdu loin du pays imaginaire qu'il est. Pitoyable et pourtant ça le pique, droit au cœur, il sait Ezéchiel, comment faire pour secouer ce pauvre môme et évoquer Bonnie n'était peut-être pas la meilleure idée qu'il ait eue. Ses phalanges avaient blanchies à cause de la pression qu'exerçait sa poigne sur le tesson de bouteille et dans un geste brusque le garnement balança dans la direction de son aîné l'objet contondant afin de le distraire pour finir par se ruer sur lui et le plaquer au sol. "Retire c'que tu viens d'dire !" criait Narek en serrant d'une main le col de son captif, brandissant son poing dans l'air. Si Houna était la base de cette prise de bec entre ces deux chiens d'la casse, le sujet dérivait et les chose s'envenimaient. "Retire c'que t'as dit putain, j'vais t'niquer !" il ne put se résoudre à faire cogner son poings contre la pommette d'Ezéchiel et l'arménien finit par secouer l'intéressé avec rage. Surplombant l'américain, il mettait tout le poids de son corps à tenter de maintenir le biker en soumission. Il le secouait, faisait cogner son crâne contre le parquet de la salle à manger dans l'agitation ils avaient renversé des chaises.
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