Sujet: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Jeu 25 Avr - 19:47
don't threat me with a good time
Sasha - Nashandrä
« Les âmes soeurs finissent par se trouver quand elles savent s'attendre. »Téophile Gautier.
Ta tête te semble lourde, en même temps après les quatre heures de cours en amphithéâtre que tu viens de faire c'est pas étonnant. La fille de devant toi n'arrête pas de se retourner afin de te regarder par dessus son épaule, ça t'énerves. Tu sais pas ce qu'elle te veux et t'as déjà bien du mal à te concentrer comme ça sur la prof d'ethnomusicologie. Ta main droite tente de griffonner des notes que tu ne reliras pas, bien qu'elle soit plus fragile ta mémoire reste aiguisée. Tes cours n'ont aucun mystère pour toi, et ton année de retard tu l'as rattrapée aussi rapidement que tu n'es revenue sur les bancs de l'école. Peut-être pour ça qu'elle te regarde mal, la pimbêche. Elle doit pas apprécier qu'une nana comme toi puisse aller jouer des coudes avec elle avec un tel taux d'absentéisme. Tu t'en fous, de toute façon tu sais que t'es meilleure que chacun d'eux réunis.
Tu sors ton téléphone de ta poche, et tu te mets à écrire un message. "oï! chez moi dans une heure? j'ai soif" tu l'envoies à celle que tu considère comme la sœur que tu n'as jamais eu la chance d'avoir, gardant ton téléphone près de toi sachant que la réponse ne saurait tarder. Tu as à peine le temps de reporter ton regard sur le tableau au loin dans l'amphithéâtre que ton portable se met à vibrer légèrement dans ta main. Comme prévu, la réponse est positive. Ce soir, après quelques verres bus chez toi t'iras sortir le démon qui t'habite. Tu laisseras la fille cendrée sortir de sa cachette afin qu'elle puisse déverser sa peine dans de doux éclats de voix.
La sonnerie de l'établissement retentit. Tu es enfin relâchée après une longue journée de fesses posées sur une chaise. Les cours que tu prends te passionnent, mais tu as ce goût de trop peu dans la bouche. T'en as marre d'être passive, cachée dans la masse à gratter du papier à longueur de journée. Toi aussi ce que tu veux c'est faire de ta voix ton métier, voir ta musique rassembler les cœurs encore et encore, et faire bouger les foules. Mais tu lâches pas, tu sais qu'un jour tu y arriveras. Il est loin le temps où tu chantais à tue tête dans ta chambre et ou Siobbhan débarquait pour te demander de baisser le ton, maintenant tu te produis ici et là, peu à peu on commence à te reconnaître. Tes refrains commencent à être mémorisés, et Ashes devient enfin quelqu'un.
Tu ranges tes cours dans ton sac en bordel, et te tires de là sans plus réfléchir. T'as rendez vous avec ta meuf sûre, et d'abord tu dois faire deux trois courses. Dehors le temps est radieux, le soleil brille sur tes cheveux blonds que t'as attaché en un énorme bun bien haut sur le sommet de ton crâne. Une ou deux mèches de cheveux que t'as loupées virevoltent au gré de tes pas pressés. Tu te dépêches de passer à la supérette en bas de chez toi afin de glaner quelques victuailles pour ton apéro du soir. Une bouteille de tequila, quelques citrons verts et tacos à réchauffer plus tard. Te revoilà dehors mais cette fois-ci en direction de ton appartement les courses sous le bras, ton sac de cours sous l'autre.
Cinquante mètres plus tard, et trois étages te voilà chez toi. Tes sacs posés sur le seuil, tu t'empresses de fourrer ta clef à l'intérieur de la porte d'entrée afin de la déverrouiller. Pas le temps de demander où se trouve ta boule de poils que la voilà qui arrive d'une démarche nonchalante. Salem baille de tout ce qu'il a, puis te miaule dessus. "Salut, gros chat." tu t'en fous qu'il te comprenne ou pas, sa présence te fait du bien. Tu claques la porte de ton appartement du pied, te débattant avec tes sacs et ton chat qui slalome entre tes jambes. Tu sèmes tes affaires dans tout ton chez toi, que ce soit ta veste à l'entrée, les chaussures dans le couloir ou alors tes sacs sur la table basse. Le canapé t'appelle fortement, ta guitare aussi. Allez, tu décides de te poser un peu en attendant Sasha. Gratouiller n'a jamais tué personne, que tu te dis. Tu saisis ta vieille guitare acoustique délaissée, et commence à frotter les cordes dans une mélodie familière.
Sujet: Re: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Ven 26 Avr - 19:39
Tu sais même plus trop bien quelle jour de la semaine on est. Avec un peu de chance, on est le jour avant le week-end. Ce serait bien. Les gens te font chier aujourd'hui, sans raisons. Ils on choisi ça comme ça. Se sont ligués contre tes petites fesses. Rien fonctionne, t'attend des heures au téléphone, les gens sont cons, mais cons. T'en as mal aux yeux tellement tu les as roulés dans leurs orbites. Mal au palais à force d'avoir claquer ta langue contre lui dans le désagrément constant. Quand t'as les quelques secondes de liberté pour zyeuter ton portable, il naît un petit sourire sur tes lèvres. Nash et ses petits oï. Nash et son odeur et ses bras et sa petite tête parfois en confiture. Ton coeur fond un petit peu, puis s'enrages quand tu penses à l'autre con qui erre toujours, qui devrait être six pieds sous terre. T'en bousilles la mine de ton crayon qui s'casse sur le papier. Oops.
C'est bon. Tu lui envoies quelques : en signe de oui. Ton énergie vient de changer, enfin un truc à espérer. Enfin une raison de s'dire thank god it's friday. Parce qu'on est vendredi, t'as fini par vérifier. Tu attends dix-huit heure avec une impatience assez monstre, songe au type d'alcool à acheter. Songes à de quoi grignoter. Plus envie d'écrire ni de répondre au téléphone. Plus envie que personne ne viennes profiter de l'art. C'est assez la soif de culture pour aujourd’hui. Allez dans les bar, sur les terrasses, allez baiser sur les balcons, vivre un peu. Y'a pourtant un petit artiste vraiment cute qui passes, qui vient acheter son ticket pour aller voir l'exposition. Tu l'vois entrer de loin, tu l'vois marcher au ralentis dans ta cervelle qui d'viens dysfonctionnelle quand y'a un prétendant potentiel qui est détecté sous ton radar. T'en profites, comme s'tu faisais exprès, pour laisser couler de ton chocolat fondu en plein au ventre de ta poitrine, de ton t-shirt blanc. Merci pour le cadeau de Pâques en retard, boss. Merci aussi à la brillante idée que t'as eut d'mettre du blanc après avoir lu que porter trop de noir pouvoir réduire l'aura des gens. Et, comment dire simplement ; t'as que du noir dans ta garde robe.
Donc tu bondis, attrapes ton foulard couleur de mort pour t'étrangler avec et revenir à ton bureau comme si tout était normal. Tu sers le client, tout sourire, rigolant comme une petite conne, puis il fout le camp et tu ne le reverras jamais. Ou en fait si, rapidement quand il sortira. Ça bien valut la peine de te, presque casser la gueule pour lui. Bref. T'attends qu'il dégage maintenant et que tu puisses te barrer aussi. Moment glorieux qui arrive enfin lorsque tu mets le code de sécurité, la clé dans la porte et que t'es partie pour le week-end.
Tu te sens plus libre, plus légère. L'air encore ensoleillée sens bon l'été qui arrive. Toi, tu files cherche du vin rosé, attrapes aussi de quoi faire de nachos. T'as envie d'être en maillot, d'être sur une plage, de sentir la noix de coco. Tes pieds prennent la route du queens effervescent, direction chez ta blonde à toi. T'es désormais joyeuse, le sac sur un épaule, la tête qui bouge doucement au son de ta musique, tes petits pieds qui avancent vite pour arriver encore plus rapidement. Une course pour retrouver ta douce.
T'entres en petit ouragan de soleil dans l'appartement, jetant ton sac sous les notes de musique qu'elle t'offres du bout de son sofa. « Coucou ! ! » Que tu lui souffles avec tout ton entrain, jetant ton foulard au sol avant de ne l'attaquer par derrière pour cribler ses joues et son cou de petit bisou. T'en profites également pour lui balancer ton pull blanc, taché, avant de fouiner à la recherche d'un débardeur à lui voler. Au pire, tu vas rester en seins, il fait beau. T'ouvres déjà la porte de son balcon, y traînes ton sac, sort la bouteille de vin rosé. « Ah, merde ! T'as un ouvre-bouteille ? Viens on va dehors, j'ai des Marlboro. » Et c'est un truc rare, la qualité clopaire. T'es trop excitée, tu fouilles dans les tiroirs, encore en soutif. Trouves le précieux, ouvre vites-fait la bouteille, cherche des verres pour vous en verser deux énormes. Retournes vers elle, lui fout dans les mains, lui virant la guitare pour embrasser ses joues encore et finalement tirer Nash sur le perron avec toi. Tu t'laisses tomber à même le sol, retires tes chaussures avant de te descendre la bonne moitié de ton verre. Sortant un clope et l'allumant rapidement avant de lui en filer une.
« Alors, on va comment ? » Et dis-moi surtout que ce con est bien loin, qu'il n'a pas essayer de te contacter encore, encore. Qu'il reste loin, mort. Que tout vas bien, qu'elle n'y penses plus, qu'elle ne veut plus y penser, ni s'en souvenir. Et prêtes-moi même ton portable que j'bloque son numéro pour toujours toujours.
Sujet: Re: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Ven 26 Avr - 21:23
don't threat me with a good time
Sasha - Nashandrä
« Les âmes soeurs finissent par se trouver quand elles savent s'attendre. »Téophile Gautier.
If heaven and hell decides, that they're both are satisfied... Ta voix se brise comme à chaque fois et tu es toujours incapable de finir ce foutu refrain. Tu l'as dans la peau, tu l'as dans le corps. Personne ne t'as jamais fais ressentir de telles choses, jamais personne ne t'as jamais donné l'impression d'être aussi vivante que Sören. Et pourtant, c'est celui qui t'as roué de coups pendant des mois durant. Celui qui t'as abandonné sur le sol de votre salon alors que ta tête saignait abondamment et que tu te laissais bercer par les ténèbres. Cette partie de toi est encore trop à vif, les points de sutures sont douloureux et tiennent difficilement. Tu te sais instable, sur le point de craquer. Y'a pas de lumière au bout du tunnel, il n'y en a jamais eu et ça t'en as eu le coeur net pendant ton année de sommeil profond.
T'as pas le temps de te prendre la tête avec ton blocage qu'une tornade aux cheveux bleus débarque dans ton appartement. Tu te surprends presque à paniquer, comme si t'avais fais quelque chose de mal. Comme penser à lui par exemple. Personne ne pouvait comprendre ce que tu ressentais, ni même pouvoir envisager ce par quoi t'es traversé. Comme si c'était facile pour toi.
Ton petit ouragan préféré arrive rapidement à l'assaut de tes joues et de ton cou les couvrant de bisous. Tu ronronnes comme à ton habitude, penchant ta tête contre celle que tu considère comme ton âme soeur. Ta joue frotte la sienne et à ton tour tu l'embrasses affectueusement oubliant totalement l'état nostalgique dans lequel tu te trouvais. "OOOÏ! J'ai pensé à toi touuuuute la sainte journée mon chat." Et t'insistes sur le toute. Elle rayonne, comme à son habitude. Cette meuf c'est ton soleil, ton pilier le plus sûr, l'épaule la plus confortable sur laquelle se reposer. T'as pas besoin de parler qu'elle comprend et te répond de la même manière, ça fait des années que vous faites les quatre cent coups ensemble et le destin n'est pas prêt de vous séparer. Ta sœur de cœur te balances sans prévenir foulard et pull à la gueule pour laisser apparaître sa poitrine habillée d'un soutient-gorge noir, très joli soit dit en passant.
Ta guitare toujours dans les bras, tes yeux ne quittent pas d'une semelle Sasha. Alors que tu pensais que celle-ci allait te voler un de tes débardeurs que tu te serais fais un plaisir de lui prêter, ta sœur part en quête d'un tire bouchon afin d'ouvrir la bouteille de rosé qu'elle avait apporté. Tu souris, une bonne soirée en prévision. T'as pas le temps de bouger que la bouteille est ouverte. La tornade bleue qui porte si bien son nom t'as dressé une table de rêve en quelques secondes sur ton balcon. Abasourdie, elle t'oblige à quitter ta gratte pour la suivre sur ta micro terrasse que t'as aménagé en un sanctuaire de bien être. Petite table, coussins, cactus et autres plantes vertes arborent ton balcon en plus de Sasha, assise en tailleurs qui descend son verre en tirant lourdement sur sa clope.
Elle te pose une question, qui paraît innocente. Et pourtant, il lui fallu un demi verre pour la poser. Tu te mords la lèvre, tu ne peux pas t'en empêcher. Impossible de mentir à celle qui lit mieux en toi que ta mère, difficile de lui cacher tes plaies. "J'ai pris contact avec cette infirmière, de l'hôpital. Elle m'a parlé d'une asso où elle est bénévole." Ta voix se meurt, t'as horreur de ça. D'être un animal blessé, une plaie purulente sur pattes. Tu te sens dégueulasse, abîmée, exposée. "Elle m'a dit d'aller les voir, que ça pourrait peut être aider. Mais j'sais pas..." ça non plus, tu ne lui cache pas. T'es comme un dépendant qui doit se faire aider, sauf que ta dépendance c'est lui.
Tu déglutis non sans mal. Sasha aussi à souffert, elle t'as vue reliée à tout ces fils et à ces machines alors que t'étais comateuse. Elle espérait que ton état s'améliore, chaque jour à ton chevet tenant la main de Siobbhan. Rares sont ceux qui ont fait ça, Aspen peut-être. Malgré tout ce que t'as vécu, toute la merde que t'as traversé tu ne peux t'empêcher de saigner ta mémoire ne serait-ce que pour revoir ses traits. Clyde te hante, sans cesse. Tu le cherches dans la foule, quand tu chantes, quand tu bosses. T'es faible, et même encore maintenant ton coeur se serre quand tu penses à lui. Et ça te fait un mal de chien, parce que t'es malade et consciente. Tu sais qu'il est néfaste, tu sais qu'il te détruit. Tu sais que toute les personnes qui te sont chères veulent le voir six pieds sous terre. T'es consciente et inconsciente à la fois. T'es autant hantée par le souvenir de la voix de Sören qui te chuchotait qu'il t'aimait alors qu'il allait et venait en toi, que par les mines fatiguées et désespérées de ceux qui t'aiment alors que tu te réveillais d'une année entière de comas.
A ton tour, tu descends ton verre d'une traite. T'essaie de changer de sujet rapidement en faisant plaisir à ta douce, un sourire complice sur tes lèvres. "Eh regardes donc ce que je t'ai dégoté." Tu retournes dans le salon rapidement, comme ne supportant pas d'être loin de ta moitié. Tu caches dans tes mains un petit pochon de weed bien spécial que t'as réussi à te procurer. Tu sais qu'elle est fine bouche et amatrice, alors tu laisses traîner tes oreilles. Retournant sur le balcon, tu laisses tomber sur ses genoux une petite pouche contenant quelques têtes de marijuana d'un bleu magnifique. "Pure blueberry, elle vient tout droit d'Amsterdam rien que pour toi. Me suis dit qu'elle irait parfaitement avec tes cheveux." Tu continue de sourire et te rassois à ses côtés. T'attends de voir le maître à l'oeuvre, tel un orfèvre taillant une pierre rare.
Sujet: Re: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Sam 11 Mai - 20:34
C'est beau quand elle chante. Parfois ça fait mal un peu, mais c'est beau comme douleur. Celle qui te donne envie de la serrer jusqu'à ce qu'elle se recolle, de l'or comme fixatif pour en faire un trésor. Ça fait mal, d’imaginer ce connard cogner sur ton amie, ça te donne des envies de le défoncer chaque fois que tu penses. Vaudrait mieux que tu ne recroises pas son chemin, vaudrait mieux qu'il ne revienne pas dans la vie de ta chérie. Sinon, tu lui en fera payer chaque putain de secondes. Ça te passais souvent pas la tête quand tes yeux glissaient sur ses cicatrices, mais tu cherchais vite à oublier tout ça. Pas envie de donner de l'importance à ce connard en lui donnant de l'attention, de la haine.
De bisous partout, trop, pour colmater tout ça. Petite tornade de soleil que tu tentes d'être rien que pour elle et sa lune. Trop excitée de la voir, sautant du coq au soutient-gorge, à l'alcool, puis aux vêtements que t'oublies de remettre et puis tant pis c'est comme un maillot de bain. Si y'a bien une personne au monde a qui t'as pas peur de montrer tes seins trop, ou pas assez gros, dépendamment des opinions, c'est bien elle. La poitrine qui retrouve le soleil, le pousse qui taquine un cactus quand la belle te rejoins et que tu lui sourire comme une étoile. Laissant l'alcool te calmer, t'ouvrir le coeur, avant de finalement lui demander comme elle va. Parce que tu sais qu'elle ne te répondra pas ''bien'', comme tout le monde. Non, vous jouez pas à faire semblant, vous. Vous vous dites les vrais trucs, vous chercher les solutions, à vous guérir ensemble. Tu la fixes, l'écoutes attentivement. Tu hoches doucement de la tête avant de froncer un sourcil.
« Comment ça, tu sais pas ? Tu l'sens pas ? Au pire j'irais avec toi. » Que tu lui souffles, glissant ta main sur la sienne, serrant doucement son pouce contre le tien. Parce que t'es là, t'es là a chaque pas. Parce que même si elle retournait avec cet abrutit, tu ne sais pas comment tu réussirais à l'abandonner. Tu ne peux simplement pas. Y'a quelque chose qui vous lie, qui est plus fort que toi. Peut-être que c'est de sentir, pour l'une des premières fois, que quelqu'un t'aimes sincèrement, en retour, ça fait du bien, quelque part.
Ton petit démon à toi, qui sort le beuh bleutée qu'elle pose sur ta peau, t'observes la mauvaise idée du bout des doigts, le coeur qui s'pince un peu quand elle se rassoit à tes côtés. Ça fait longtemps que t'as pas fumé. Pas vraiment depuis ton ex, et c'était bien comme ça. Parce que ça ne te vas pas vraiment ce truc. Parce que t'as fait des badtrips assez incroyable à entendre des loups, te perdre en forêt et croire que t'allais mourir, croire que t'étais morte et passer dans une autre réalité. Ah si. Ou cette autre fois où t'étais convaincue que tes organes tes lâchaient tranquillement, uns à uns, jusqu'à ce que tu tombes dans un taxi et que t'ai ses grandes discussions avec le chauffeur sur les races et à quel point c'est pas important et que vous êtes tous des humains. Puis, y'avait ses autres fois, celles avec Rem. Celle où t'avais pas pu te retenir de lui faire l'amour dans sa bagnole, à même le stationnement désert. Celle où vous vous étiez beaucoup trop amusés dans la salle de bain de son pote, contre son comptoir pendant que la fête battait son plein et qu'ils jouaient bêtement aux jeux vidéos. Y'avais deux types de Sasha sous l'effet de Marie-Jeanne, et tu savais jamais trop laquelle serait de la partie. Tu rigoles doucement en relevant tes yeux vers le petit ange cornus.
« T'es sure que c'est une bonne idée ? » Que tu la questionnes, avec le petit sourire en coin, ta langue passant sur ta lèvre inférieure en souriant. « T'as ton moulin ? » Que tu lui demandes pour détruire ses magnifiques cocottes et en faire de quoi de fumable. Tu réfléchis en sirotant. Elle a sa petite boite, d'habitude, avec les papiers à rouler et tout et tout. Elle est pas sur le comptoir ? T'as pas envie de te lever, t'es vache et tu risquerais de chercher pour rien. Tu lui souris de toutes tes dents, espérant qu'elle captera le message, et c'est souvent le cas. Vous avez pas besoin de trop de mots. Quelques regards complices et vous avez la même idée en tête. Un peu comme elle sait très bien les deux mood dans lequel cette dorgue te fout. Un peu comme elle s'engage à te gérer peu importe l'état dans lequel tu seras. Et c'est même très possible que tu passes pas les deux. Si tu dois badtripp encore et croire que tu vas crever, c'est pas si mal quand même, dans ses bras, plutôt qu'autour d'une table avec ton frérot qui s'fout de ta gueule. Petit con.
Sujet: Re: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Sam 11 Mai - 21:24
don't threat me with a good time
Sasha - Nashandrä
« Les âmes soeurs finissent par se trouver quand elles savent s'attendre. »Téophile Gautier.
La douceur de Sasha n'aura jamais de cesse que de t'étonner. Elle te saisit la main tendrement, et son pouce vient caresser le tiens. Tu peux pas t'empêcher de sourire en contemplant cette tendresse infinie. T'as l'impression que ça te réchauffes, toi qui as constamment froid depuis ton réveil. A chaque fois que t'es avec sash c'est comme si elle couvrait tes épaules d'un plaid moelleux et chaud d'amour et que plus rien ne pouvait t'atteindre. Tu te rends comptes de la chance que t'as, de l'avoir elle. Avec toutes ses qualités et ses imperfections qui font de ta meilleure amie la femme qu'elle est. "J'pense aller boire un café avec elle d'abord. J'me sens pas trop de me retrouver face à vingt nanas bien plus fortes que moi ou bien vingt plus abîmées encore. J'sais pas si..." tu marques une pause. C'est toujours compliqué pour toi que d'assumer que t'es un vrai bordel. Que ton coeur se fait la malle avec ta raison, que les médicaments rendent ton quotidien chimique. C'est dur encore maintenant pour toi de te regarder dans un miroir sans te détester. Et pourtant, au fond pourquoi tu te détestes? "Bref première étape le café."
Elle te regarde en souriant, son rire enfantin résonnant dans ta tête tant tu le chéris. Tu connais ta meuf sûre, et tu sais que quand vous prévoyez de sortir ensemble chacune veille sur l'autre. C'est un accord tacite qui n'a jamais eu le besoin d'être formulé. Vous avez toujours veillé l'une sur l'autre du mieux que le pouviez depuis les années. D'autres l'ont fait également, mais Sasha à toujours eu sa manière bien à elle de te rendre tout ce que tu lui donnes. Tu achètes le même shampoing que le sien pour avoir son odeur sur toi, elle à l'habitude de chiper tes vêtements pour avoir ton parfum avec elle. Les deux faces d'une même pièce, différentes mais complémentaires. Indissociables, inséparables.
"Je suis tooootalement sûre que ce soit une bonne idée. En plus j'ai des entrées pour une soirée dans un bar sympa j'dois rencontrer le patron pour discuter d'un éventuel contrat." tu arrives à vivre de ta musique, et rien ne te rends plus heureuse. Dieu seul sait à quel point t'en as chier pour arriver à ce résultat là. Les heures que t'as passées à travailler ta voix, t'éclatant les cordes vocales et faisant saigner tes doigts à force de frotter les cordes de ta guitare. Combien de temps t'as passé à bosser tes chansons, tes tempos et les paroles qui font de toi ce que t'es. T'écris et tu composes chacun de tes morceaux les élaborant des heures durant afin d'avoir le résultat le plus parfait possible. Et maintenant Ashes commence enfin à se faire connaître, la chose dont t'as toujours rêvé.
C'est une fois rassise que celle que tu considères comme ta moitié te souris toutes quenottes dehors. Forcément, si tu lui ramènes uniquement le produit mais pas de quoi l'utiliser vous allez pas aller bien loin. Tu lui remplis d'abord son verre puis le tiens que tu emmènes avec toi alors que tu t'en vas quérir ta boîte magique. T'es une fumeuse équipée, t'as ton plateau du parfait stoner. La boîte à rouler avec un compartiment prévu pour mettre feuille et tabac plus aisément, ton joli grinder à weed que t'as hérité de Siobbhan c'est pour dire. Et forcément le reste du nécessaire : cartons, feuilles blunts et autres accessoires du parfait fumeur.
Alors que tu te rends dans la cuisine, le tube orangé de médicaments caché derrière ta cafetière t'appelle. Les médocs t'ont aidé pendant un temps, alors que maintenant t'as l'impression d'en dépendre. Rien n'éloigne aussi bien Sören de ta tête que ces comprimés blanchâtres. Tu secoues ta tête un bref un moment et décides que tu n'en prendras pas ce soir. Pas de solutions de facilité pour toi ce soir, ma fille. Tu choppes le plateau avec ta main disponible en laissant ton verre un instant sur le comptoir. Ca manque de musique ici non?
Tu retournes brièvement sur le balcon tendant le plateau à ta dulcinée afin qu'elle fasse usage de ses doigts magique alors que tu t'en vas chercher ton verre et ta gratte que t'as abandonné quelques dizaines de minutes auparavant. Alors que tu tentes de te rasseoir sans renverser quoi que ce soit tes yeux s'attardent un instant sur Sasha dont la langue passe sur la bande collante de la feuille à rouler. Un frisson te parcours t’électrisant de tout ton long, tant elle est belle. Tes yeux vairons s'attardent un instant sur ses lèvres pulpeuses à leurs manières sans trop l'être, puis à cette poitrine serrée par cet appareil de torture que l'on appelle soutien-gorge. Tu t'étonnes à rêver un instant à la douceur de sa peau. Ensorcelante qu'elle est.
Tu commences à frotter les cordes de ta lourde gratte acoustique. Il fait terriblement bon, alors que la pénombre commence à gagner l'horizon du queens. Le ciel se mêle de rose, de bleu et de violet alors que les nuages moutonneux il y a encore quelques heures commencent à se dissiper afin de laisser apparaître quelques étoiles peu nombreuses vu l'heure."Et ta journée, mon chat? Ça a été à la galerie?" Ton regard se plonge dans le sien alors que tu t'inquiètes de la qualité de sa journée à elle. Tu lui souris tendrement, bordel qu'il fait bon vivre quand elle est là.
Sujet: Re: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Dim 12 Mai - 9:57
Il es joli l'écosystème que vous formez. Le système solaire même, parfaitement orchestré. De tendresses en sourire, le temps est bon, le ciel est doux, comme son sourire. Celui qui tu ne veux plus jamais voir faner sous l'orage dramatique, la catastrophe naturelle qu'elle sait inviter chez-elle pour se sentir vivante. Tu ne lui en veux pas. Parfois toi aussi tu te joues des drames ou des comédies romantiques, parfois des films d'horreur, pour donner du sens à ta vie. Comme ses petites crises qu'elle se fait toute seule, de ne pas vouloir avoir de l'aide, d'en avoir peur. Dans les circonstances entourant l'accident de ton amie, tu comprends, comprends qu'elle ne veuille pas faire confiance trop hâtivement et se retrouver parmi une troupe d'étranger, même si ceux-ci pourraient l'aider. Ça te donne envie de vomir pourtant, de te dire qu'elle lui referait probablement confiance à lui SoCON, en un clignement de paupières. Comme ses filles connes. Ses filles amoureuses. Fuck.
« J'irais avec toi, alors. » Que t'insistes encore, trop prête à te donner, à bouffer les coups à sa place, parce qu'elle en a assez eut. Les prochains, ce serait pour toi. Et faudrait te passer sur le corps, pour arriver à lui toucher à elle. Bon étant donné ton impressionnante carrure de demie-portion, tu risque de pas être le plus gros boss à combattre dans Mario Bros, mais au moins, tu connais le Krav-Maga.
Bref. Le nuage se disparaisse, laissant le présage d'autre fumée, naître. Oh et en plus, elle compte vous faire sortir. Tu rigoles doucement, pas convaincue que quand tes vaisseaux sanguins seront libidineux à cause des herbes, ce sera une bonne idée, ton petit corps de femme qui ne s'assume pas, perdue dans la foule. Elle remplis ton verre avant de disparaître. T'as envie de lui dire que tu veux rester à la maison, la garder pour toi. D'être égoïste pour une fois. Sauf que tu dis rien, tu souris quand elle reviens, te tend son kit, quand tu t'actives à briser les fines herbes pour les transformer en magie. T'es rapide, sortant le papier pour y mélanger la weed avec un peu de tabac, un petit filtre improvisé tenant en équilibre au bout, t'apprêtant à rouler le précieux quand Nash disparaît encore. Reviens avec sa guitare. Tu lui souris en coin alors que tu t'appliques à passer ta langue sur le papier pour faire coller le tout ensemble, bien serré, bien comme il faut. Elle commence à jouer de la guitare et ça apaise tranquillement ton âme. T'es légère, tu te balances doucement, un sourire tendre à la bouche. L'envie de chanter avec elle, de ses paroles, de l'entendre chanter, sentir sa voix vibrer contre sa poitrine, quand t'y poses la tête, les tremblements comme des ronronnements pour t'endormir. Le soleil se couche un peu rapidement, il sommeil, il est pressé. Et la froid nocturne viens doucement mordre ta peau nue. Alors tu t'approches, te glisses doucement derrière la guitare, viens cacher tes bras contre elle.
« Ouais. » Que tu réponds simplement. Ça allait. Point. C'était chiant, mais ça allait. « Ils préparent un gala, j'sais pas trop. Ils prennent de la place, et bientôt les petites vedettes seront là avec leurs caprices, j'ai pas envie. On s'sortira pas de l'auberge... » Tu fronces tes sourcils. C'est beau, t'es même pas encore intoxiquée. « On est pas sortis de l'auberge ? Bref. Cette expression là, là. » T'hausses les épaules, cherchant ton briquet dans tes poches, le retrouve abandonné plus loin sur la terrasse, le ramène du bout du pied avec une agilité de chat. T'es doué avec tes pieds. Cool, cool. Tu allumes la flamme, l'approche du précieux. Hésite. Il est pas trop tard, hein, pour reculer. Pour faire la poule mouillée. Tu hisses ton regard vers elle, hésite encore. Puis décide.
« [i]Bon, ben... À toi l'honneur ! » Que tu déclares un remontant le pétard jusqu'à ses lèvres. Te redressant doucement lorsque tu le glisses contre ses lippes, dans sa bouche. Que tu l'allume. Le regarde se consumer quand elle tire dessus, l'aspire. C'est beau quand elle fume, quand elle crache. Ta pas cette classe. T'as l'air d'un vieux stoner, toi. Elle a l'air de ses badass babes qui fument avec leur mec trop gangsta. Tu lui voles, le tiens entre tes lèvres à toi. Fait danser la flamme dessus en aspirant. Quand la mauvaise idée viens, que tu recraches l'air. Ça commence déjà mal. Vous êtes définitivement pas sorties d'aucune putain d'auberge. « Oh, attend, j'veux faire ça... » T'as vu ça dans les films, c'est sexy, t'as envie d'essayer. Tu prends une autre goulée intoxicante, l'avale avant de tirer sur le menton de ton ami pour attirer son visage contre le tien. T'assumes moyen quand t'approches tes lèvres des siens, que tu défaillis un peu, ta bouche qui tremble quand elle se moule à la sienne sans oser l'effleurer. Juste assez pour y souffler ta fumée. Juste assez pour jouer les mauvaises filles et te faire mal au ventre un peu. Tu rigoles en fuyant sa bouche. C'était con. Très con. Pardon. Ça ne semble plus grave quand tu lui passes le calumet, rejetant doucement ta tête vers l'arrière.
Sujet: Re: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Dim 12 Mai - 23:34
don't threat me with a good time
Sasha - Nashandrä
« Les âmes soeurs finissent par se trouver quand elles savent s'attendre. »Téophile Gautier.
Le contact de la peau de sasha contre la tienne t'électrises. Un frisson part de la pointe de tes orteils pour remonter jusqu'à ton cuir chevelu. Sa peau est fraîche et pourtant tu te réchauffe à son contact, encore plus lorsque ses petits bras adorables t'enlacent. Tu continues de gratter tout en l'écoutant lorsqu'elle te raconte sa journée, les battements de son coeur contre toi. Tu peux pas t'empêcher de sourire lorsqu'elle utilise encore une de ses expressions dont elle à le secret. C'est clair, vous n'étiez pas sorties de l'auberge. Mais ça tu t'en contre fous, du moment que ta partenaire de crime reste à tes côtés.
Sasha te dépose le blunt au bord de tes lèvres, te laissant l'honneur de craquer ce magnifique pétard. Tu lui souris, lâche ta guitare un instant et porte la flamme du briquet à ta bouche. Le goût prononcé de Marie Jeanne te ravis, on t'as pas menti elle est loin d'être dégueulasse cette petite Blueberry kush. Tes yeux se ferment instinctivement alors que tu savoures l'épaisse bouffée de fumée qui s'infiltre dans tes poumons. Tu la recrache en un épais nuage. Avant même que tu ai eu l'occasion de tirer une seconde latte, la tornade bleutée te prends avec délicatesse le calumet qu'elle porte à son tour à ses lèvres. Ses lèvres qui se rapprochent dangereusement des tiennes sans que t'ai l'occasion de les voir réellement venir.
Vos lèvres s'effleurent, la fumée passe de sa bouche à la tienne et ton coeur se met à s’accélérer. Ton bas ventre se réchauffe étrangement d'une manière dont tu avais tout oublié. Personne ne t'as embrassée depuis des années, ni ne t'as touché depuis Sören. Tes joues s'empourprent légèrement, c'est pas comme si t'avais le contrôle de ce genre de choses.
Le rire enfantin de ta poupée cogne dans ta tête, alors qu'elle te repasse le ter à peine fumé. "Tu veux bien recommencer s'il te plaît? J'ai un doute sur le parfum de ton baume à lèvres" grosse mythomane que t'es, tu le sais parfaitement. Alors qu'elle balance sa tête légèrement vers l'arrière, dans un élan dont tu ignores la provenance tu reviens saisir les lèvres de Sasha. Comme si tu n'étais pas rassasié de la première fois. Le baiser que tu lui donne est bref, mais des plus agréables. Ta main libre vient caresser tendrement sa joue alors que tu éloignes à ton tour ton visage du sien avec une mine satisfaite.
"Mhh, c'est bien ce qu'il me semblait!" Tu ris doucement, alors que tu te relèves avec adresse sur tes deux jambes. L'air commence à se faire frais, et tu ne tiens pas à ce que ta moitié tombe malade. Tu l'entraînes à l'intérieur prenant soin de ne rien oublier sur le balcon, déménageant vos affaires sur ta table basse à présent remplies de choses diverses. Ton regard balaye l'appartement à la recherche de Salem des yeux, qui dort paisiblement sur son arbre à chat à la taille démesurée vu celle de l'animal. Tu décides de ne pas l'embêter (pour une fois) et reporte l'entièreté de ton attention sur ton invitée toujours en soutif jean dans ton canapé convertible. Tu rallumes ton joint, et le passe à ta chère et tendre. Reprends ta guitare en main que t'avais laissée un peu plus loin et commence à jouer quelque chose de nouveau, que t'as écris y'a peu. C'est pas parfait, pour ça que personne ne l'a encore jamais entendue. Mais bon, combien de brouillons t'as fais écouté à sasha par le passé hein?
Ta voix se pose en harmonie sur le rythme des cordes que tu frottes, se brisant presque sur chacune de tes fins de phrases. Tu chantes tes maux, tes appréhensions et tes démons. C'est pour toi la seule et unique façon de t'exprimer réellement. La seule que tu n'ai jamais vraiment connue. La seule façon dont tu te sens écoutée. La guigne qui resta discrète toute sa vie commence enfin à se rebeller pour demander son dû. Le droit d'arrêter la survie pour se permettre de vivre, enfin.
Sujet: Re: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Lun 13 Mai - 0:57
Le soleil se crève doucement sous vos yeux complices du crime. Vous faites rien pour l'empêcher, tout pour oublier le meurtre de ce jour qui n'avait jamais demandé à naître. Bercées par les doigts agiles de Nashandrä. Harmonisé de vos rires, vos respirations précipités à force d'avaler la fumée. Elle est fucking bonne quand elle fume (elle est fucking bonne tout le temps, même si t'as une préférence pour ses cheveux bien sombres (comme ton âme à toi). Bref.). Elle a l'air de ses meufs dans les vidéosclip, bad bitches qui twerk, tu l'as surement déjà pensé y'a quelques secondes, mais tu ne t'en remets toujours pas. Tes pensées se poussent et se bousculent encore davantage quand tu t'intoxiques, t'assurant de repasser le poison entre ses lèvres à elle, pour rien, pour le thrill, parce que ça grinçait en toi. Parce que t'es pas certaine que t'as le droit de faire ça. C'est compliqué. T'as pas envie d'en parler, ça te serres le ventre. Peur d'être aimée pour vrai, peut-être, pas juste à moitié. Tu sais pas trop. Tu sais pas trop c'est quoi d'être aimée au complet, sous tout les putain de pores de ta peau, jusqu'au plus profond des os. Aimée avec les dents. Personne t'as jamais aimée comme ça, toi. Et t'as envie de chialer. C'est peut-être pour ça que tu rejettes ta tête vers l'arrière quand la culpabilité te prends la gorge. Parce que Nash c'est une amie, qu'il faut pas gâcher ça, que tu ne peux pas lui demander ça, de t'aimer comme ça, surtout quand son coeur est encore en asphyxie, quelque part, avec l'autre con. Celui que t'espérais crevé quelque part, loin, qu'il ne reviendrait jamais.
Elle te chasses tout ça, Nash. Tu rigoles quand elle te demande de recommencer, convaincu qu'elle déconne. Sauf que non. Y'a pas de fumée. Juste a bouche contre la tienne, une fraction de seconde, beaucoup trop rapidement. Juste assez pour rosir tes joues et t'étourdir. Même pas assez pour glisser ta main contre sa nuque, ou dans ses cheveux. Elle est déjà partie, dérobée, une caresse sur ta joue. Tu clignes des yeux, même pas certaine que ça s'est produit. Même si c'est ce qu'elle pensait. Elle te tire à l'intérieur, la nymphe. Tu agrippes ton verre, le blunt, tout ce qu'il te faut. Le joint qui passe de ses mains aux tiennes. Tu la retrouves sur le canapé, te laisses doucement bercée par sa musique, sa voix, déposant ton verre sur la table, t'enfonçant de plus en plus dans le canapé au fil des bouffés que tu prend sur le joint, qui vient tendrement rougir tes yeux, les embrouillés. Au moins c'est pas des larmes.
T'applaudis joyeusement, lassement un peu, quand la chanson se termine. Ta voix un peu enrouée par toute cette fumée. Tu poses ce qu'il reste du joint dans le cendrier, le garce pour elle parce que tu t’envient joliment défoncée, toi. Quand tu te penches doucement vers elle, ta main qui glisse dans sa crinière, le pouce qui flatte sa nuque.
« T'es belle quand tu chantes, mon ange. » Que tu lui souffles tendrement. Tellement belle que tu te retiens d'encore perdre ta bouche contre la sienne. Ça va faire les conneries, à un moment. C'est pas comme si ça dérangeait une de vous deux, sauf que y'avait la limite du raisonnable quand même et tu ne voulais pas dépasser cette limite. Même alanguie par la vie. Tu la lâches doucement, retrouves le fond de ton canapé, retrouve ton verre du bout des doigts. Une bonne rasade pour faire descendre tout ce qui remonte à la surface. Tout ce qui te fait croire que t'es une personne horrible. Tout ce qui risque de mettre votre amitié sur l'autel en offrande aux dieux comme sacrifice de foie. T'es taciturnes, dans ton coin, au fond de ton verre, le corps lourd, la tête légère, les envies déjà saugrenues. Il est tôt. Beaucoup trop tôt pour toutes ses conneries. Et y'a la petite voix dans l'coin de ta tête qui dit que t'es trop facile, que tu t'offres toujours trop, à tout le monde, à tout ceux qui s'offrent pour croquer un petit bout de ton coeur. Alors que toi, t'es perdue, tu ne trouves pas ce que tu veux, tu ne trouves pas ce qu'on t'as promis, ce qu'on t'as raconté. Ce qu'on a effleurer dans ses poèmes poignant qui promettent qu ça doit faire mal un peu, pas trop, juste assez. Ça fait mal, ça, y'a pas de doutes. T'éclates ton coeur sur les murs comme si t'en avais un deuxième de rechanges, prêt pour quand celui-ci ne fera plus l'affaire. Tu fonces, les yeux fermés. Un peu épuisée. Jusqu'à l'engourdissement. Jusqu'à ce que plus rien ne compte vraiment. Comme maintenant. Quand la peur se perd doucement pour se transformer en calme, en douceur.
Sujet: Re: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Lun 13 Mai - 21:40
don't threat me with a good time
Sasha - Nashandrä
« Les âmes soeurs finissent par se trouver quand elles savent s'attendre. »Téophile Gautier.
Sa main s'insinue dans tes cheveux longs. Son pouce caresse ta nuque d'une douceur infinie, la douceur dont Sash fait toujours preuve avec toi. Vos lèvres se retrouvent encore une fois dangereusement proches, et tu te surprends à ne penser qu'à elles depuis qu'elles t'ont effleurées en début de soirée. Tu sais pas vraiment ce qui te fait cet effet là, tu sais juste qu'il est bien là. Ton coeur s'accélère et vient taper un peu plus fort qu'à l'accoutumée contre ta poitrine. Généralement tu ne te sens vivante que sur scène, et pourtant c'est comme si petit à petit une petite lumière se rallumait à l'intérieur de toi au fil des jours. Toi qui as passé tant de temps dans la noirceur, aurais-tu peur de cette petite flamme se ravivant dans tes entrailles?
Tu sens ton visage se relaxer, tes sens devenir un peu moins aiguisés. La weed et l'alcool commencent doucement à s'insinuer dans ton organisme afin de libérer l'effet recherché. T'as laissé ta gratte dans un coin du canapé, et tu ne peux t'empêcher de venir ronronner contre la magnifique créature qui partage ta soirée. Tu te blottis tendrement contre ta belle, nichant ton visage dans son cou afin de te délecter de son parfum sucré. Légèrement absente qu'elle est, sûrement absorbée par une pensée fuguasse, tes lèvres viennent bruyamment à l'assaut de son cou et de ses joues. Tu glousses comme une ado, chatouillant ses côtes afin de la faire revenir sur terre. Il n'y a qu'avec sash que tu te permets d'être aussi familière et nouille. T'es généralement pas reconnue pour ta sociabilité, ça c'est clair.
"On fait un jeu? J'dois bien avoir un truc marrant dans le coin" que tu demandes innocemment. l'envie de sortir t'es totalement passée, t'as juste envie de profiter de ta belle en tête à tête comme avant. Et puis t'as bien le droit de t'accorder une soirée de congés après tout. T'iras le voir demain, le gros bonnet du bar. Si ce n'est pas un autre, qui te proposeras un plus gros contrat avec un cachet plus important. Elle est comme ça, ta vie maintenant. Et bordel ce que tu l'apprécies de plus en plus.
Tu te relèves d'une façon bien énergique pour quelqu'un qui à bien commencé à festoyer. Tu t'en vas fouiller dans ta large bibliothèque, tu dois bien avoir un jeu de cartes ou un jeu de dés quelque part. Après un court moment de recherche fortement intense, avoir manqué de te faire écraser le petit doigt de pied par un de tes livres d'histoire de la musique et de renverser tes cadres uns par uns tu dégotes enfin ce que tu t'étais mis en quête de trouver. Victorieuse, tu te retournes vers sash. "Bon clairement, j'connais pas beaucoup de jeux." t'es conne, un peu. Et vue que dans ta fac, les élèves sont tous des péteux bourrés de fric c'est pas comme si t'avais passé beaucoup de soirées avec des gens de ton âge.
tu déposes cartes et dés sur la table, ainsi que la bouteille de téquila ambrée que t'as achetée en sortant des cours. Shit is going to get serious bitches. Tu t'assois en tailleurs face à ta future adversaire de jeu, après vous avoir servi deux shooters fortement généreux. Tu ricanes bêtement, rallumant la fin du pétard gisant dans le cendrier et l'écrases rapidement tant il te brûle la gueule, le carton. "'Le seul truc au quel je dois savoir jouer c'est le poker." tu rigoles en te souvenant de Siob, essayant de t'apprendre les règles alors que t'étais gamine. Elle et ses copines, leurs soirées du mercredi. Ah douce nostalgie.
Sujet: Re: don't threaten me with a good time ± sashandrä [hot] Jeu 16 Mai - 5:48
Nashandra. Âme interelliées. T'as longtemps été confuse sur ce que tu pouvais ressentir pour elle. Surtout quand y'avait ce connard de Soren dans les parages. T'en doutais toi-même de si c'était pas de la jalousie, ce frisson de dégoût dans ton dos, cette acidité dans ta mâchoire quand il prenait possession de ses lèvres à elle, comme s'il possédait sa putain d'âme, comme si elle était sa petite chose, son animal. Cette frustration qui te faisait fumer clope sur clope en répétant que tout aller bien, que t'étais pas énervée. Tes tripes t'avaient pas mentis au final, sur ce morceau de déchet humain, la noirceur de son semblant d'âme, putain de diable. T'avais jamais souhaité la mort de personne, sauf la sienne. Et si fort que tu doutais qu'il soit encore en vie. Ça valait mieux pour lui. T'étais prête, à son retour éventuel. Tout crocs sortis. Cette fois, tu mordrais en premier. Défendrais ta meute, ton territoire, ta soeur, ta femme. Tu serres la mâchoire en y pensant, puis ça fond sous tes doigts qui caressent ses cheveux. Lasse, alanguie, surtout quand son corps viens s'presser au tien. Que t'as sa nuque entière, à ta merci, son petit nez contre ta gorge et les petits frissons des contacts, la respiration qui s'approfondie doucement quand tu la serres contre toi, que tu soupires. Elle ne fait que mettre ton souffle plus en brousaille encore, quand elle le fait bondir des baisers contre ta trachée. Ta gorge, trop sensible sous ses assauts, t'aimes un peu trop ça, tellement que ça se termine dans un rire, parce que tu ne t'en peux plus de ton ventre qui tournes quand elle fait ça, qu'elle rejette son dévolu sur ta joue rosie par le sang, l'alcool et toutes les bonnes choses. Fait FUCKING chaud tout d'un coup et pourtant t'as presque rien sur le corps. Imagine... Putain de déesse quand tu la rejoins dans son rire, mais qu'elle t'as déjà enflammée de cette bordel d'envie de la retourner sur la canapé, de remonter ses cuises sur tes hanches, de lui dérober ses lèvres, te venger, lui donner aussi chaud, sous les assauts de ta bouche, de tes mains, partout sur son corps, là où elle t'as déjà raconté, comment ça la rendait dingue, comment elle voulait s'arracher de son squelette quand le désir la consumait jusqu'à en pleurer, en trembler de plaisir jusqu'à l'épuisement, jusqu'au contentement. Tu lui ferais payer cher.
Pas l'time. Elle veut jouer à un autre jeux. Celui où votre amitié puissante n'est pas une offrande à Aphrodite. Où tout vos organes restent au chaud, en sécurité, les de coups de dents et de griffes. Déçue, soulager, encore sous son vilain charme, tu souris bêtement en hochant de la tête. La laissant te quitter, sachant bien que tu la rattraperais, que t'étais une chasseuse patiente, celle qui découpe chirurgicalement la silhouette de sa proie quand elle se lève sur la pointe des pieds pour chercher dans l'armoire de quoi calmer les esprits emboués. C'était sensé être une soirée relax. Tu savais pas que t'aurais envie de la dévorée, dans toute sa maladresse, toute sa superbe. Une déesse qui danse l'innocence sous tes yeux défoncés.
Elle reviens des limbes avec des cartes et de la tequila. Oh lala. Déjà deux shooters de versés pour vous. Cette soirée va définitivement mal se terminer, t'en as désormais la certitude. Poker, hein ? T'es pas douée. Tu peux la laisser gagner, au pire. Si elle est heureux, bourrée, qu'elle rigole, qu'elle est bien, toi ça te vas. No drama ce soir. Tu veux juste oublier tout ce qui ne va pas. Alors tu souris doucement, écarquillant les yeux.
« Pas au strip-poker, hein ? Sinon t'as déjà une longueur d'avance ! » Que tu rigoles en jetant un regard plus bas à ta poitrine tenue par le tissus de ton soutiens-gorge. Avant de brasser les cartes ou quoi que ce soit, tu t’empares du shooter que t'as désigné comment étant le tiens. Le levant pour trinquer avec elle. Tu ne sais pas trop à quoi. T'as juste la réplique du film d'animation de Pocahontas II, oui le deux. Quand le méchant s'occupe de faire planter la petite soirée. Ah pis s'pas grave, t'as de la difficulté à faire que tes pensées se suivent et fassent du sens. C'est parfait, comme ça les problèmes sont plus loin encore, sont à ce remémorer demain, au dur réveille. Ou pas, dépendamment. « Et un, pour s'assurer que rien n'aille comme il faut ! » Tu rigoles, cogne le verre contre le sien avant de le descendre. Brûlant ton œsophage et le côté de tes joues, tu sors la langue dans une grimace, ton ventre ne s'est toujours pas calmé. Au moins ça te changes les idées, retardes la connerie. Un échappatoire qui ne sera pas éternel, t'en as l'impression. T'essuies tes lèvres du revers de ta main avant de renvoyer ta crinière blonde vers l'arrière. « Bon, tu me rappelles les règles, déjà ? » Que tu ricanes, même si c'est vraiment pas une blague. Faut dire que t'as pas joué souvent au poker. T'es pas une bonne perdante, tu boudes, s'pour ça. Tu dis que tout le monde triche quand tu perds. Au moins, tu sais qu'elle, saura te ramener à l'ordre sans problèmes. Tu sais qu'elle triche pas, non ?