Sujet: wait. what's your name again ? (isabella) Jeu 18 Avr - 10:25
Tu ne sais pas franchement ce qui t’a pris. Tu ne sais pas pourquoi t’as finalement décidé de te lancer en freelance, histoire de pouvoir utiliser ta passion pour la photographie un peu plus souvent. C’est n’importe quoi, tout ça. T’as l’impression d’être un putain de poseur à deux balles. T’as l’impression d’être de l’un de ces artistes qui te balancent des pavés pour décrire à quel point leur oeuvre dénonce la société moderne alors qu’ils ont juste suspendu un putain de boxer avec une belle trace de pneu dans un putain de cadre. T’exagères un peu, peut-être. Tu le sais bien. Mais c’est la première fois de ta vie que tu ressens un truc qui se rapproche de la honte. Tu ne connaissais pas ça avant d’attraper un appareil photo et de te rendre compte que tu aimais un truc. Non mais. C’est quoi ce délire. C’est tellement idiot de tenir à quelque chose - surtout quand cette chose est aussi utile qu’une putain de passion pour la photo.
Pourtant t’aimes ça. Tu ne sais pas trop pourquoi. Parce que les gens sont tous des abrutis dans ton esprit mais que derrière la lentille de ton appareil, ils deviennent un peu plus tolérable. C’est magique, un peu. Et rien que d’y penser, ça te donne envie de gerber. Tu deviens niais. De plus en plus. D’abord la photo comme hobby, la décision de tenter une relation sérieuse pour la première fois de ta vie ensuite, et enfin, te lancer en freelance pour terminer. On dirait bien que tu commences à t’attacher à des gens, à des choses. Et ça te terrifie.
T’as reçu ton premier appel il y a quelques jours. Une nana qui te demandaient de venir photographier les oeuvres de quelqu’un d’autre afin d’avoir des photos exploitables pour son site internet. Ça avait l’air sympa, comme truc. Pour un premier travail, ça avait l’air de t’emballer, même. T’as essayé de faire taire l’euphorie dans ton bide pendant une bonne partie de la matinée. Merde quoi. T’as envie de te foutre des claques. T’es en train de te transformer en mec lambda/shamallow niais. Bonjour la nausée. Mais quand tu débarques sur le lieu de ton premier boulot en tant que photographe, t’as le sourire aux lèvres, c’est plus fort que toi. Pis merde. Ça peut pas faire de mal de se sentir bien, pour une fois. « Hey. » que t’adresses à la première personne que tu croises, celle qui t'ouvres la porte une fois que tu as frappé. « J’suis le photographe. » comme si ton appareil autour du cou ne pouvait déjà pas en témoigner. « C’est à qui que je dois m’adresser ? »
Sujet: Re: wait. what's your name again ? (isabella) Ven 19 Avr - 0:41
♛ Do you still believe in one another ?
Hey brother! There's an endless road to rediscover Hey sister! Know the water's sweet but blood is thicker Oh, if the sky comes falling down, for you There's nothing in this world I wouldn't do Hey brother! Do you still believe in one another? Hey sister! Do you still believe in love? I Wonder Oh, if the sky comes falling down, for you There's nothing in this world I wouldn't do…
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C’est avec un certain enthousiasme qu’Isabella s’attelle à la préparation de la journée. C’est un moment assez important parce que c’est aujourd’hui qu’elle a rendez-vous avec un photographe pour obtenir les clichés des différentes œuvres d’art de Camilla qu’elles vont exposer sur le site. Elle avait promis à son amie qu’elle se chargerait de tout ce qui concerne la communication, c’est ce qu’elle fait avec l’élaboration de ce site web. Mais, pour avoir le plus bel aperçu possible, elle a choisi d’engager quelqu’un. Si, au début, elle pensait faire appel à l’un de ses anciens collaborateurs, elle s’est surprise à fouiller sur le net à la recherche de la perle rare. Peut-être bien parce qu’elle n’avait pas envie de retravailler avec quelqu’un qu’elle a connu dans l’entreprise de son ex-mari. Elle a besoin de renouveau, Isa. Ce nouveau projet dans lequel elle s’est lancée en est la preuve flagrante. C’est pourquoi, lorsqu’elle est tombée sur la page de l'artiste, son coup de cœur pour ses photographies a suffi à la convaincre. Elle espère que les clichés qu’il prendra des tableaux seront aussi efficaces et magnifiques que ceux qu’elle a pu admirer de son ordinateur. Mais elle va bientôt le savoir. L’heure avance alors qu’elle termine tout ce qu’elle doit faire. Elle veut que tout soit prêt pour l’arrivée de son futur collaborateur. Elle emporte dans le salon un à un les précieuses merveilles de Camilla de sa chambre pour les déposer au salon. Elle essaie de se concentrer sur une seule zone de la grande piège pour éviter de tout encombrer. Il va peut-être falloir qu’elles songent à un local. Mais ce n’est pas le moment. Son amie et partenaire doit d’abord se remettre sur pieds. Elle doit penser à elle, à l’endroit où elle va vivre, à ce qu’elle va faire, avant d’investir dans un local encore loin d’être un investissement garanti. Isa, elle veut d’abord voir ce que donnera le site internet qu’elle prépare. Mais, pour cela, elle doit encore obtenir ces photos. Et, justement, alors qu’elle dépose le dernier tableau contre le mur de la pièce, la belle entend taper à la porte. Elle ne le fait pas attendre, rejoignant le hall d’entrée sans tarder. Quand elle l’ouvre, elle se retrouve face à un jeune homme d’une petite trentaine d’années. Blond, un joli sourire sur les lèvres et un appareil photo autour du cou. – Bonjour ! Elle lui sourit d'un air professionnel, d'abord, puis un peu plus amusée quand il se présente comme le photographe. Elle s’en doutait bien. – Moi-même. Je suis Isabella, ravie de vous rencontrer. lui dit-elle aimablement, pas sûre de le tutoyer d’emblée, avant de se pousser pour lui laisser l’accès à l’appartement. La Latina ferme ensuite la porte derrière lui et l’invite à la suivre jusqu’au salon. – Désireriez-vous boire quelque chose avant que l’on se mette au travail ? lui propose-t-elle en posant les yeux sur lui. Ce rendez-vous n’a pas pour but de sympathiser mais, tout de même, elle préfère que l’ambiance entre eux soit détendue.
Sujet: Re: wait. what's your name again ? (isabella) Ven 19 Avr - 18:34
Dire que t’es un peu paumé serait un putain d’euphémisme. T’es clairement à côté de tes pompes, ici. Tu ne connais pas les lieux et t’es bien loin de ton club de strip, quand même. T’es là pour un putain de boulot que la plupart des gens jugerait respectable. On peut clairement dire que t’es pas dans ta zone de confort. Faut dire que la nouvelle venue n’a pas du tout la même attitude que tes danseuses, ou même que les barmaids qui bossent dans ton bar. T’as clairement pas l’impression qu’elle va virer ses fringues dans les minutes qui suivent. Enfin. Non pas que tu le veuilles, hein. Bordel, mais il est parti où ton putain de cerveau ? « Bonjour ! » Tu lui souris. Ton putain de cerveau vient un peu de l’imaginer en train de faire un strip juste pour le plaisir de te foutre bien mal à l’aise, mais tu souris quand même, histoire de ne pas passer pour un malpoli. T’insulteras ton imagination plus tard quand tu auras fini le travail que tu es venu accomplir. Putain ce que tu es un stressé de la life. Insupportable. « Moi-même. Je suis Isabella, ravie de vous rencontrer. » Tu prends une inspiration pour calmer le stress qui emballe tes pensées et te fait imaginer n’importe quoi. Bien. Une bonne chose de faite.
La femme qui te fait face est donc celle avec qui tu as échangé des e-mails au cours des derniers jours. C’est toujours sympa de pouvoir mettre un visage sur les mails de quelqu’un. À vrai dire, elle correspond pas mal à ce que tu t’étais imaginé - une nana d’une trentaine d’années, propre sur elle, habillée d’une manière que tu jugerais putain de classe, avec un sourire sincère. Ça fait un peu stéréotype de la communicante dans le monde artistique mais tu te pardonnes tout seul, parce que s’en était pas un mauvais. Tu t’es juste planté sur un truc. Tu sais pas pourquoi, mais tu l’avais imaginée blonde, plutôt. Vas savoir. « Ben moi c’est Damen, du coup. Mais tu… vous le saviez déjà. » Si elle, te vouvoyer lui semble naturel, c’est pas le cas chez toi et tu fais déjà ta première bourde. Bravo, mec. Bravo. « Désolé. » que tu t’excuses quand même. Tu veux quand même pas passer pour un putain de malpoli.
Tu rentres dans la barraque en la suivant jusqu’au salon et ouais, ok. Vous n’êtes certainement pas du même monde. Faut dire que chez elle, c’est décoré. Et avec goût. C’est pas un truc que tu vois tous les jours - du goût. « Désireriez-vous boire quelque chose avant que l’on se mette au travail ? » Tu secoues négativement la tête avant de te rappeler que si t’as une bouche, c’est pour parler. Merde quoi. T’es une grande gueule où tu l’es pas ? « Non, merci. Mais c’est gentil. » T’es impressionné, un peu. Tu te sens tout petit. Sans doute parce que tu l’es, aussi.
Sujet: Re: wait. what's your name again ? (isabella) Ven 26 Avr - 13:26
♛ Do you still believe in one another ?
Hey brother! There's an endless road to rediscover Hey sister! Know the water's sweet but blood is thicker Oh, if the sky comes falling down, for you There's nothing in this world I wouldn't do Hey brother! Do you still believe in one another? Hey sister! Do you still believe in love? I Wonder Oh, if the sky comes falling down, for you There's nothing in this world I wouldn't do…
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Il a l’air avenant, l’inconnu. Souriant surtout, content d’être là, mais comme intimidé néanmoins. Il correspond plutôt bien à l’image de l’artiste photographe qu’elle a pu imaginer à travers ses mails ou bien ses œuvres. Le petit stress habituel avant un entretien professionnel de la jeune femme disparaît, comme toujours, alors qu’elle se retrouve désormais face à son nouveau collaborateur. Il se présente comme Damen. Un nom dont elle se souvient évidemment, un nom qu’elle n’aurait en outre pas pu oublier alors qu’il s’échappe de ses lèvres au moins une fois à chaque fois qu’elle partage un moment avec Slade. Puis, ce n’est pas un nom banal, c’est même la première fois qu’elle rencontre un Damen. Mais elle ne relève pas encore vraiment la coïncidence, parce qu’elle entend surtout le jeune homme la tutoyer instinctivement avant de se reprendre aussitôt. Elle lui sourit aimablement quand elle l’entend s’excuser. – Nous pouvons peut-être nous tutoyer… Si tu préfères. lui propose-t-elle naturellement. Elle ne veut pas qu’il se sente gêné. Au contraire, d’autant plus qu’il doit se sentir bien, pour se lancer dans les photographies dont elle a besoin. Malgré elle, observatrice, la Latina le contemple discrètement, elle se rend compte qu’il a l’air plutôt nerveux. Elle ne sait pas si c’est ce rendez-vous particulièrement qui le met mal à l’aise, si c’est tout nouveau pour lui, ou bien si c’est habituel. Après tout, elle est une angoissée de nature aussi, Isabella. Elle l’invite à se mettre à l’aise, et lui propose même quelque chose à boire mais il refuse. – Je t’en prie. lui dit-elle simplement avant de s’avancer jusqu’aux premières œuvres déposées contre l’un des murs de la pièce. Ils entrent dans le vif du sujet. – Voilà, tous les tableaux sont là. Il y a des portraits et des paysages. précise-t-elle en glissant une main dans ses cheveux impeccables. Les yeux posés sur les tableaux de Camilla, elle reprend à l’attention de Damen. – L’artiste vient tout juste de débuter. Elle n’est pas encore exposée, le site internet permettrait de faire découvrir ses œuvres dans un premier temps. Enfin, elle ne sait pas pourquoi elle lui dit toutes ces choses. Il doit bien se douter du but de ces photographies. La Latina adresse un nouveau sourire à son interlocuteur avant de reprendre. – À vrai dire, j’ai d’abord pensé que l’on pourrait poser les œuvres dans des décors pour avoir des photographies plus attrayantes. Je voulais les sublimer mais qu’elles restent le sujet central sur les clichés. Elle veut des belles photographies, Isa. Pas seulement des clichés à la chaîne des différents tableaux. Mais elle ne veut pas non plus qu’elles éclipsent le sujet principal de ces photos – Mais je ne sais pas si c’est le meilleur moyen de les mettre en valeur. Tu l’imaginais comment, toi ? Si elle maîtrise parfaitement l’industrie du diamant et tout ce qui s’ensuit, elle est encore novice dans l’art. Elle préfère avoir son opinion car deux avis valent mieux qu’un.
Sujet: Re: wait. what's your name again ? (isabella) Sam 27 Avr - 13:37
Vouvoyer les gens, c’est un truc avec lequel t’as clairement du mal. Même au Mermaid, alors que t’es le boss, tu te surprends à tutoyer tes employés. Enfin, tu restes clair quand même, loin de l’impolitesse, en leur disant que s’ils trouvent ça déplacé, ils ont cas te le dire et tu gérerais en conséquence. Aucun ne te l’as encore dit mais… t’es persuadé que t’en chierais pour chasser le naturel si l’un d’eux finissait par te le demander. « Nous pouvons peut-être nous tutoyer… Si tu préfères. » Elle te propose justement ce que tu espérais et c’est un sourire sincère qui se dessine sur ton visage avant que tu ne hoches positivement la tête. Ça te faciliterait la vie ça, ouais. Totalement. « Avec plaisir. J’suis nul pour vouvoyer. Chasser le naturel, il revient au galop et tout ça. » Bordel. Elle va te prendre pour un con familier. Mais au fond… est-ce que ce ne serait pas exactement ce que tu es ?
Elle te montre les oeuvres, l’endroit dans lequel tu allais prendre les photos et tu observes, autant les toiles que tu peux voir que l’endroit, les murs et d’où arrive la lumière. « Voilà, tous les tableaux sont là. Il y a des portraits et des paysages. » qu’elle commence. « L’artiste vient tout juste de débuter. Elle n’est pas encore exposée, le site internet permettrait de faire découvrir ses œuvres dans un premier temps. » C’est ce que tu avais cru comprendre, ouais. Et ça t’allait totalement. Ça t’allait même plus que si l’artiste avait été connue d’avance et déjà exposée. Dans un sens, vous débutez tous les deux. C’est un peu poétique, non ? Ouais. Non. ça l’est pas tellement. « À vrai dire, j’ai d’abord pensé que l’on pourrait poser les œuvres dans des décors pour avoir des photographies plus attrayantes. Je voulais les sublimer mais qu’elles restent le sujet central sur les clichés. » T’allais parler de, justement, penser au décor mais sans effacer l’objet principal, l’oeuvre centrale. Il ne fallait surtout pas que le point de focalisation de la photo soit autre chose que le tableau qui s’y trouverait. Ça casserait justement tout ce que vous deviez faire. « Mais je ne sais pas si c’est le meilleur moyen de les mettre en valeur. Tu l’imaginais comment, toi ? » Tu fronces les sourcils et tu réfléchis quelques secondes. « Faut que le décor reste sobre, minimaliste. C’est le tableau que l’on veut montrer, pas le reste. J’pense qu’à partir du moment où l’oeuvre est plus au centre, on perd notre objectif de vue. On pourrait partir sur un mur nu avec le tableau au centre et juste quelques détails qui viendraient donner un peu de couleur, un peu de décor. Une plante, par exemple, si on part sur quelque chose d’organique qu’est plutôt à la mode en ce moment, ou bien quelque chose de plus carré, organisé, avec une lampe ou quelque chose du genre. » Des idées, t’en as. Les communiquer, c’est autre chose. D’autant plus que t’es bien loin d’être familier avec le langage propre à l’art. Tu essaies du moins. « T’en dis quoi ? »
Sujet: Re: wait. what's your name again ? (isabella) Mar 30 Avr - 20:09
♛ Do you still believe in one another ?
Hey brother! There's an endless road to rediscover Hey sister! Know the water's sweet but blood is thicker Oh, if the sky comes falling down, for you There's nothing in this world I wouldn't do Hey brother! Do you still believe in one another? Hey sister! Do you still believe in love? I Wonder Oh, if the sky comes falling down, for you There's nothing in this world I wouldn't do…
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Un beau sourire vient tout de suite se dessiner sur les lèvres de son collaborateur lorsqu’elle lui propose de passer au tutoiement, signe qu’il le préfère au vouvoiement. Ce qu’il ne tarde pas à confirmer en lui avouant quelques secondes plus tard seulement qu’il a beaucoup de mal à vouvoyer les autres. La Latina le contemple, un brin amusée par son naturel. Elle apprécie sa spontanéité. Elle, c’est tout le contraire. Elle serait incapable de tutoyer quelqu’un d’elle-même, s’adresser à lui comme si elle le connaissait, alors que non. Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une rencontre professionnelle, elle est tout le temps comme ça. Elle a besoin d’un peu de temps pour oser approcher les autres, Isabella, autant que pour se laisser approcher. Mais elle sait que cela met davantage à l’aise les gens en règle générale, plus encore dans des milieux professionnels comme les leurs. – Ah ? Tu n’as pas à t’inquiéter de cela avec moi. C’est plus convivial au moins. déclare-t-elle simplement avec un sourire en coin sur les lèvres alors qu’il prend connaissance des lieux et, surtout, des tableaux. Elle sent que le feeling passe plutôt bien entre eux, cela lui fait plaisir. C’est bon signe pour leur collaboration, déjà. Et, humainement surtout, c’est agréable. Il est rafraichissant, surtout à côté des photographes pompeux avec lesquels elle a pu avoir l’occasion de travailler par le passé. Sa première impression se confirme encore plus lorsqu’ils commencent à entrer dans le vif du sujet. Elle lui expose son point de vue, encore un peu chancelant entre l’idée de mettre en valeur les toiles et celle, trop risquée, de les surcharger d’une décoration qui les déprécierait. Elle voudrait avoir son opinion, parce qu’elle suppose qu’en tant que photographe, il a son avis sur la question. Il doit savoir mettre en valeur un objet dans une photographie bien plus qu’elle. Après quelques secondes de réflexion, le jeune homme brise le suspense pour lui exposer son point de vue, qu’elle découvre similaire au sien. C’est déjà rassurant en soit qu’ils se rejoignent dans ce qu’ils voulaient même si leurs brefs échanges par mail lui donnaient déjà une bonne intuition. Damen propose un décor sobre, comme elle l’imaginait, mais de manière beaucoup plus précise que cela ne l’était dans son esprit. Tout de suite, c’est bien plus clair dans la tête de la Latina qui hoche la tête dans un mouvement approbateur. – C’est une excellente idée ! C’est exactement ce qu’il nous faut. s’exclame-t-elle, plutôt satisfaite que tout se déroule de façon si naturelle. Elle est prête à y mettre du sien pour offrir le décor dont ils auront besoin. Entre le bon goût d’Isa et l’originalité des goûts de sa sœur et de ses voyages, il y a plein d’objets variés et intéressants qu’ils peuvent utiliser. – Je te laisse prendre connaissance des tableaux et te mettre en place si tu veux. Et moi, je commence à rassembler quelques objets qui pourront nous être utiles. Laissant son regard embrasser la pièce, elle ne met pas longtemps avant de s’exécuter. Elle prend quelques objets de décoration ici et là, certains élégants de sobriété, d’autres plus atypiques, mais qui vont toujours dans l’esprit des tableaux de Camilla. Elle revient au bout de quelques minutes vers le jeune photographe pour poser ses dernières trouvailles sur la table. – Je crois qu’il y a de quoi faire comme… Elle s’arrête net. Son regard vient se poser sur le petit porte-clé qui se trouve sur la sangle de l’appareil de Damen. Un détail loin d’être anodin, un détail qui la trouble quelques secondes de trop. – … Ça…
Sujet: Re: wait. what's your name again ? (isabella) Mer 1 Mai - 13:16
La tutoyer, ça va te faire le plus grand bien. Tu vas pouvoir éviter de réfléchir cinq milles années avant d’en placer une sans faire la moindre gaffe. C’est bien plus plaisant d’avoir une conversation simple qui ne te file pas de stress rien que d’y penser, quand même. « Ah ? Tu n’as pas à t’inquiéter de cela avec moi. C’est plus convivial au moins. » qu’elle déclare et tu ris doucement. Plus convivial, ouais. Moins impressionnant, aussi. Parce que t’es clairement dans un autre monde, là au milieu, loin de ton appartement miteux que tu viens bientôt quitter. Ça a de quoi te faire sentir assez petit pour que tu puisses en conclure que t’es impressionné un max.
Tu lui fais part de tes idées et elle a l’air totalement d’accord. Faut dire que déjà avant, quand elle avait fait part de l’ébauche des siennes, tu avais eu vite fait de comprendre que vous étiez sur la même longueur d’onde. « C’est une excellente idée ! C’est exactement ce qu’il nous faut. » Tu souris. T’es fier. C’est ton premier job en tant que photographe et le feeling semble passer et vos idées se croisent sans s’opposer. C’est une première victoire qui te fait te détendre encore un peu plus. Peut-être que tout va bien se passer, finalement. Peut-être que tu t’en sors pas si mal en dehors du Mermaid pour la première fois de ta vie. C’est pas un truc que tu peux dire souvent, ça. « Je te laisse prendre connaissance des tableaux et te mettre en place si tu veux. Et moi, je commence à rassembler quelques objets qui pourront nous être utiles. » Tu te diriges vers les tableaux, les regardant un à un en les déplaçant parfois avec délicatesse quand certains en cachent d’autres. Ça t’inspire, ouais. Tu te dis que pour certains, tes idées fonctionneraient parfaitement et pour d’autres, il faudrait un peu les peaufiner. Mais au final, ça s’annonce carrément sympathique, tout ça. Et c’est là que tu réalises que, doué comme tu es, t’as oublié ton trépied dans la voiture. « Je crois qu’il y a de quoi faire comme… Ça… » qu’elle annonce en posant quelques objets sur la table. T’allais hocher la tête, totalement d’accord, avant d’annoncer que tu allais chercher ton trépied lorsqu’elle s’arrête et que tu tiques, un sourcil arqué. Tu suis son regard jusqu’à ton porte clé et tu jures intérieurement. Oh. Si elle connaît le Mermaid et qu’elle décide de te foutre dehors parce qu’elle ne veut pas bosser avec un type comme toi, tu peux comprendre. Ça te ferait chier, mais tu peux piger. « J’vais chercher mon trépied. J’l’ai zappé. » que tu balances d’un ton normal, préférant faire comme si tu n’avais rien vu. Avec un peu de chance, elle va oublier, hein ? Alors tu files vers la porte afin d’aller chercher tes affaires et c’est quelques minutes plus tard que tu reviens, brandissant fièrement le trépied.
Sujet: Re: wait. what's your name again ? (isabella) Lun 6 Mai - 15:55
♛ Do you still believe in one another ?
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C’est avec beaucoup de facilité et de naturel que les deux collaborateurs trouvent un terrain d’entente. Ils ont le même regard sur le travail à effectuer. Le jeune photographe, surtout, a compris tout de suite exactement ce qu’elle espère de sa part. Une qualité non négligeable pour Isabella qui, malgré la courtoisie et l’amabilité dont elle sait faire preuve, peut s’avérer extrêmement exigeante. Voire, trop. Mais elle a l’impression qu’elle n’a pas à s’inquiéter avec ce cher Damen. Leurs attentes établies, elle le laisse prendre connaissance des différentes œuvres d’art tandis que, de son côté, la Latina se charge de trouver des objets de décoration qui pourraient leur être utiles. Elle en récupère sans doute un peu trop mais se doute déjà qu’ils ne les choisiront pas tous. Ce sera ensemble qu’ils décideront lesquels collent au mieux aux œuvres d’art qui leur sont exposées. Elle ne s’inquiète pas, elle sent un bon feeling entre eux. De quoi se dire qu’ils sont sur la même longueur d’ondes. Pour autant, toutes ses bonnes impressions laissent brutalement place à un tout autre sentiment. C’est le choc, la surprise de reconnaître le porte-clé qui se trouve sur la sangle de son appareil photo. Il s’agit d’une sirène, celle qui est représentée dans un club de striptease. Ce n’est pas un lieu qu’elle fréquente, Isa, ni même qu’elle connaît véritablement. Elle n’y a jamais mis les pieds. Mais elle le connaît, cet endroit, elle le connaît parce que c’est dans ce club que travaille Slade. Elle est stupéfaite et, sans doute, incapable de cacher le sentiment qui l’envahit devant un Damen qui ne doit absolument pas comprendre ce qui lui arrive. Ou peut-être n’a-t-il rien remarqué mais elle est loin d’en être convaincue. Elle a toujours eu un regard expressif, Isabella. Elle acquiesce d’un vague signe de la tête lorsqu’il affirme avoir oublié son trépied, juste avant de quitter les lieux, quelques secondes. Quelques secondes dont elle a besoin pour que toutes les informations viennent à son cerveau et composer enfin le puzzle. Le Mermaid. Damen travaille au Mermaid. Comme le Damen de Slade. Comme Slade. Damen est le Damen de Slade. Ça y est. Elle commence enfin à percuter. Elle est déstabilisée, déroutée de se retrouver face à l’amant dont son ami lui a tant parlé. Alors que lui, sans aucun doute, ignore totalement le lien qui l’unit à Slade. Elle a l’impression de s’immiscer dans son intimité sans qu’il ne le sache, c’est… Vraiment embarrassant. Elle n’aime pas s’inviter dans la vie des autres, surtout sans qu’ils ne le sachent, comme si elle était une usurpatrice. Elle ne l’aurait sans doute pas contacté si elle avait su. Et, en même temps… En même temps, elle met enfin un visage sur le nom qu’elle entend depuis des années. Il est tel qu’elle aurait pu l’imaginer. Plus doux, cela dit, plus accessible. Il faut dire qu’il est devenu réel maintenant. Mais la belle sort de ses pensées en le voyant revenir, son fameux trépied entre les mains. Elle se contente de lui adresser un faible sourire, encore un peu perdue. Elle reprend après plusieurs secondes finalement. – Hum… Nous pouvons commencer alors… ? Et elle se sent, malgré tout, comme en train de le trahir. Les trahir tous les deux. C’est très étrange.
Sujet: Re: wait. what's your name again ? (isabella) Lun 6 Mai - 18:24
T’as vu qu’elle a tiqué, t’es observateur comme mec. Pis tu pouvais pas trop louper le changement dans son regard quand elle a vu la sirène. T’es loin de te douter de ce qu’elle pense, pourtant. Tu restes persuadé qu’elle connaît le Mermaid de nom ou de vue. Tu restes persuadé qu’elle doit te juger, qu’elle doit regretter d’avoir engagé un mec qui fréquente ce genre de lieu. Ça t’emmerde un peu. Bientôt, tu allais devoir manifester pour changer les moeurs, pour montrer que toutes les personnes fréquentant des boîtes de strip ne sont pas des gros dégueulasses ou des drogués. Mais tu prends sur toi, tu fermes ta gueule. T’as conscience que si tu te trompes, tu aurais largement mal jugé la jeune femme. T’as tout le temps de prendre tes affaires, ton trépied à la main pour réfléchir, respirer et revenir avec le sourire. T’es là pour un job, après tout ; autant rester professionnel.
Quand tu reviens, elle te sourit - un sourire plutôt faible par rapport à ceux qu’elle a pu t’adresser avant mais tu préfères en faire abstraction. Tant pis. Tu vas calmement prendre les photos et faire ton job et si elle fait une remarque, tu gèreras à ce moment là. T’es pas du genre à la fermer, toi. Ta franchise t’a déjà bien créé des problèmes. Mais pour le coup, t’as pas envie d’exploser si tu as tort. T’as pas envie de foutre en l’air ton premier véritable job dans la photographie. « Hum… Nous pouvons commencer alors… ? » Elle semble encore un peu touchée mais tu l’ignores totalement. « Yep ! » C’est le moment que choisit ton téléphone pour sonner dans ta poche, annonçant l’arrivée d’un message. Tu le sors afin de le mettre en silencieux, souriant doucement en remarquant qu’il s’agit d’un sms d’Adam. Tu le liras plus tard, quand tu auras terminé. « Désolé. » que tu t’excuses avec un sourire tandis que tu installes le trépied devant le pan de mur qu’elle t’a désigné un peu plus tôt. « On commence par quel tableau ? »
Sujet: Re: wait. what's your name again ? (isabella) Dim 12 Mai - 18:31
♛ Do you still believe in one another ?
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Ce n’est pas à cause du Mermaid. Ce n’est pas à cause de son lieu de travail, non. Il aurait pu tout aussi bien travailler dans une animalerie, elle aurait eu précisément la même réaction en le découvrant. Mais il ne peut pas le soupçonner, Damen. Il ne peut pas deviner ses raisons. Il ne peut pas deviner qu’il se retrouve face à l’une des plus anciennes amies de son… Amant ? Elle ne devrait pas se sentir aussi mal à l’aise, Isabella. Elle devrait prendre sur elle pour mieux repartir à zéro avec lui. Tenter d’oublier l’identité de son collaborateur, tenter d’oublier le peu d’indices que Slade a pu laisser échapper sur lui mais qui lui reviennent de plein fouet à cet instant. Elle ne l’aurait jamais su… Sans ce porte-clé, discret comme son ami l’est, la Latina n’aurait jamais pu deviner qu’il s’agit bien de son Damen. Mais maintenant que c’est fait, elle ne peut pas faire comme si elle l’ignorait. Elle essaie, pourtant, elle essaie de retrouver une certaine contenance alors que le photographe revient auprès d’elle, prêt à se mettre au boulot. Elle s’évertue même à lui sourire avant d’entendre le son du téléphone portable du jeune homme se mettre à sonner. Il l’attrape momentanément, laissant un sourire sans équivoque apparaître sur son visage. À cet instant, naturellement, elle se dit qu’il s’agit de Slade. C’est vraiment… Trop étrange. – Ce n’est rien. le rassure-t-elle automatiquement, encore un peu distraite par ses pensées. C’est lui qui se décide finalement à se lancer en demandant par quel tableau ils peuvent commencer. – Hum… J’ai pensé à celui-là, avec les pétales de rose ? lui propose-t-elle en saisissant délicatement l’une des œuvres, attendant de voir son opinion comme depuis le début. Mais, sans prévenir, elle relève les yeux vers son interlocuteur. – Je suis désolée pour ma réaction tout à l’heure. C’est juste que… Je me suis rendue compte que l’on avait un ami en commun. Elle aurait pu en faire abstraction, Isa. Mais elle n’a pas l’habitude de tourner autour du pot quand elle a quelque chose à dire. Et, surtout, elle ne veut pas qu’il pense qu’elle a un problème avec lui. C’est tout le contraire.
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Sujet: wait. what's your name again ? (isabella) 
Jeu 18 Avr - 10:25
