someone who cares (arya)

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(( someone who cares ))
w/ ⊹ @arya warren

Ton corps se calme, les tremblements se font plus légers et tu peux enfin respirer presque convenablement. Tu fermes les yeux quelques longues secondes, cherchant à prendre une grande inspiration. Tu parviens même à te dégager un peu de ses bras, à trouver le courage de te redresser un peu plus. Tu restes proche malgré tout. Tu n’as pas la moindre envie de t’éloigner, de ressentir à nouveau le froid de te retrouver seule même si Arya est à porté de bras. « Comment ? Ce n’est pas la première fois que ça t’arrive ? » Tu te mordilles doucement la lèvre inférieure, signe évident de nervosité. Tu n’avais pas réfléchi. Tu n’avais pas prévu d’avouer tes faiblesses comme ça, de te mettre à nu. Tu n’en as jamais parlé à personne, de ces crises. C’est la première fois que quelqu’un te voit dans cet état, que quelqu’un est témoin de ce mal être que tu ressens. Et tu n’as pas envie d’inspirer de la pitié. Tu n’as pas non plus envie qu’elle s’inquiète pour toi. Tu gères. Plus ou moins. « Non. » que tu réponds simplement. Élaborer n’est pas dans ton agenda. De toute manière, tu ne saurais pas quoi lui dire de plus. Même toi t’es paumé, même toi tu ne comprends pas pourquoi tu es comme ça, pourquoi tu es cassé. « Est-ce qu’il y a… Quelque chose ? Quelque chose qui provoque ça ? » La question à un million de dollars. Tout. N’importe quoi. Voilà la réponse à cette terrible question. Le seul facteur commun est une situation d’anxiété, de stress intense. Mais quand n’es-tu pas dans cette situation, Bel ? Toi qui te cache derrière tes sweats trop grands et leurs capuches protectrices, toi qui longe les murs et fixe le sol pour ne pas avoir à croiser le regard d’autres êtres humains. Quand n’y es-tu pas, hein ? « Mon anxiété. » que tu réponds simplement. C’est pas comme si tu pouvais la cacher, après tout. Ce n’est pas comme si tous ceux qui te croisaient ne le devinaient pas. C’est écrit sur ton front que t’es un mec anxieux, voire craintif. C’est pas comme si la nouvelle allait étonner la blonde.

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(( someone who cares ))
w/ ⊹ @arya warren

Tu penses à ta prochaine dose. Tu penses au fait que tu n’avais qu’un seul jour à tenir avant demain, avant de pouvoir reprendre une dose d’héroïne - cette dose qui te calme habituellement. T’as un programme pour pas en reprendre trop tôt, pour pas sombrer dans la dépendance encore un peu plus que tu n’y es. Mais t’as l’impression que c’est plus assez maintenant. T’as l’impression que ça n’empêche tes crises que le jour même de la prise de la drogue et qu’ensuite, les risques sont toujours aussi élevé. T’es à bout. T’as plus de solutions. Et même si t’es secret, même si t’assumes pas, même si tu ne voulais jamais avoir à en parler à qui que ce soit, ya Arya. Et t’es bien avec Arya, avec votre connexion, avec votre proximité. La vérité s’échappe, sort toute seule et ça serait presque un véritable soulagement quand les mots de matérialisent enfin.

« Oh… » T’as soudainement peur quand c’est la seule chose qu’elle répond. T’as soudainement peur qu’elle ne parte, qu’elle se dise que t’es cassé, que t’es irréparable et qu’elle n’ira pas jusqu’à perdre son temps avec toi. Tu lui en voudrais pas. Personne n’a envie d’avoir quelqu’un qui déprime dans sa vie, quelqu’un qui te tire vers le bas avec sa tristesse. Mais pas Arya, visiblement. Parce qu’elle s’approche, parce qu’elle dépose un baiser sur ton front et que tu peux de nouveau sentir cette connexion, sentir l’importance que tu as à ses yeux dans ce simple contact. Peut-être qu’elle ne se rend pas encore compte, peut-être qu’elle fuira plus tard. Mais pour l’instant, t’en reviens pas. Pour l’instant, t’as les larmes aux yeux une nouvelle fois, et pas à cause d’une crise de panique : parce que t’en reviens pas d’avoir quelqu’un qui veut rester, quelqu’un qu’en a un truc à faire de ton petit corps brisé. « Je vais rester avec toi ce soir. Te préparer un bon petit truc à manger. Et après on va passer la soirée dans ton lit tous les deux. » Tu ris doucement entre les larmes. Elle va avoir du mal à trouver de bonnes choses dans ton frigo. À part des pâtes, des avocats et de la salade, t’es pas certain d’avoir grand chose pour manger. T’es pas un grand mangeur. Surtout dans ces moments là. « Merci. » que tu souffles doucement, osant lever les yeux vers ton amie. « J’en reviens pas que tu… enfin… merci.» Sourire timide, regard baissé vers le matelas une nouvelle fois. Mais tu te sens mieux. Tu trembles encore un peu mais tes yeux se sèchent et toi, t’as un peu d’espoir pour ce soir.

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{ someone who cares }
crédit/ tumblr ☾ w/@rebel wilder

Les larmes dans les yeux de Bel sont plus touchantes que jamais. Parce qu’elle voit, Arya. Elle voit à quel point il est touché qu’elle soit là, qu’elle soit là pour lui, qu’elle soit prête à rester avec lui, à ses côtés. Pour la soirée, pour la nuit. Le temps qu’il faudra pour qu’il aille mieux, le temps qu’il faudra pour qu’il arrête de trembler. Pour lui redonner son sourire, pour lui redonner un petit espoir, rien qu’un petit, que cela ira bien, ce soir. Parce qu’elle a cette douceur, Arya, cette douceur qu’il parvient à faire ressortir en elle. Celle qui est bien cachée derrière sa carapace, derrière sa fierté, et tout ce qu’elle tente de cacher au reste du monde. Mais Bel, il n’est pas le reste du monde. Bel, il est son ami, un peu plus que ça. Son ami le plus précieux, celui qui a gagné son cœur en si peu de temps que s’en est presque incroyable. Leurs différences s’effaçant face à cette souffrance qu’ils ont en commun. A cette alchimie qui les relie, un peu plus chaque fois qu’ils sont en contact. Comme avec ce baiser, déposé sur son front. Ce contact dont, au fond, elle a besoin autant que lui. Et elle est heureuse de l’entendre rire, même un tout petit moment. Attrapant doucement ses mains dans les siennes, Arya entrelace ses doigts à ceux de Bel. Ce moment où elle se sent bien, elle aussi. - T’en reviens pas que quoi… ? Qu’elle demande, d’une petite voix, doux sourire aux lèvres. Elle veut parler, avec lui. Elle veut qu’il se livre, qu’il lâche tout, parce qu’avec elle, il peut le faire. - Tu sais que… T’es important pour moi, hein ? Elle baisse les yeux, parce que ce n’est pas facile pour elle. Parce que ce n’est pas facile de laisser quelqu’un entrer dans sa vie, et surtout dans son cœur. Parce qu’elle a bien trop souffert. Parce qu’elle se protège, tout simplement. - Tu comptes… Les joues un peu plus roses, surprise elle-même de la façon déconcertante avec laquelle elle parvient à lâcher prise, à ses côtés. Elle ne s’en pensait plus capable. Elle n’en avait plus envie. Et puis son regard s’est porté sur ce grand brun au corps fragile, celui qui la touche bien plus qu’il ne le faudrait. Elle n’est pas là pour le juger, jamais. Elle n’est pas là pour effacer ses souffrances. Elle est juste là pour l’épauler, pour l’aider à vivre avec, pour le soulager.

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(( someone who cares ))
w/ ⊹ @arya warren

Tu passes une main dans tes cheveux pour les virer de ton visage. Tu commences à prendre conscience de la situation. Tu commences à penser à autre chose que la douleur - comme au fait que t’as pleuré devant elle, comme au fait que tu t’es écroulé devant quelqu’un pour la première fois de ta vie. Ya la honte qui grandit, qui s’élève en toi jusqu’à ce que tu ne puisses plus la regarder, jusqu’à ce que tes yeux ne choisissent un coin de la pièce sur lequel se fixer jusqu’à nouvel ordre. T’es gêné, dans un putain d’embarras parce que t’as conscience de l’image que tu projettes. T’es ce gosse paumé qui panique, qui chiale et qui tremble. T’es ce gosse brisé, ce putain de boulet honteux de ne pas être aussi fort qu’il le voudrait.

Elle glisse ses doigts entre les tiens, ta main dans la sienne, un autre contact qui t’aide à rester sur terre, à empêcher ton esprit de divaguer. Elle est là. Elle n’est pas partie en courant. Arya, elle serait pas restée avec boulet. Arya, elle vaut mieux que ça. Alors tu te dis que t’es peut-être pas si emmerdant que ça. « T’en reviens pas que quoi… ? » Les mots ne viennent pas naturellement. Ils sont durs à trouver. Ils te viennent à l’esprit avant que tu ne les rejettes, avant que tu ne les refuses. Ils ne suffisent pas toujours à énoncer, à faire comprendre ce qu’il se passe dans ta tête. T’as pourtant le choix parmi des milliers mais aucun ne semble être parfait, aucun ne semble coller à ce que tu cherches à dire. T’aimerais en connaître plus, des mots. T’aimerais parler toutes les langues du monde afin de pouvoir t’exprimer comme tu le souhaites, afin d’avoir le vocabulaire adéquat. Mais tu vas devoir te contenter de l’anglais, de les réflexions que cela t’inflige pour ne pas dire de bêtise, pour ne pas te remettre à paniquer si tu te plantes. « Que tu ne sois pas partie. » que tu ne te sois pas enfouie, que tu ne te sois pas dit que c’était trop pour toi, que t’avais pas envie d’avoir à gérer ça. Parce que t’es la seule, Arya. T’es la seule à avoir vu la faiblesse et t’es restée. « Tu sais que… T’es important pour moi, hein ? » Entre le savoir et le croire, il y a un sacré monde. T’es coincé au milieu, à hésiter entre les deux mots, à te demander lequel est le plus adapté à la situation. Tu doutes. Tu doutes de tout, de toute manière. « Tu comptes… » Tu ne sais pas quoi répondre. T’as envie de dire que oui, t’as envie de dire que tu le sais. Mais il y aura toujours cette petite voix qui te soufflera que tu te voiles la face, qu’elle acceptera la première crise, puis la seconde, avant de comprendre, de se rendre compte de la véritable fréquence à laquelle tu t’écroules. Là, elle partira. Là, elle s’enfuira. Là, elle prendra ses jambes à son cou sans jamais se retourner. Pour l’instant… pour l’instant elle est là. «Je sais. » que tu souffles faiblement. Ce soir, t’as envie d’y croire, juste un peu, juste quelques heures.

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crédit/ tumblr ☾ w/@rebel wilder

Elle se surpasse, Arya. Elle se surpasse, ce soir, avec lui. Elle se surpasse avec Bel. Elle lui offre, tout ce qu’elle se pensait incapable d’offrir à qui que ce soit. Elle lui offre tout ce qu’elle ne se sentait plus capable de donner. De la douceur. De la tendresse. De l’affection. La protection. L’amour. Elle lui donne de l’amour. L’amour qu’elle a verrouillé depuis des mois. Pourtant, tout est différent, avec Bel. Il n’est pas un ami. Il n’est pas un amour. Il est ce parfait entre deux. Il est cette douceur. Il est ce petit bout de paradis, avec qui elle se sent bien. Avec qui elle se sent simple. Avec qui elle a la sensation de pouvoir être elle-même. La bonne partie d’elle-même. Celle enfouit, cachée, derrière une montagne de rancœur. Derrière une faiblesse émotionnelle. Derrière un dégoût d’elle-même. Une confiance envolée. Un sentiment de trahison à jamais ancré dans son esprit. Tout ce qu’il parvient à effacer, Bel, avec sa simple présence. Et même lorsqu’elle le voit faible, aujourd’hui, elle sait qu’elle ne pourra jamais s’en détacher. Elle sait qu’ils sont liés, tous les deux. Qu’ils sont une seule et unique âme, deux parties entrées en fusion, d’un seul coup. Aussi violemment que tendrement. D’une façon aussi brutale que douce. Et les paroles de Bel frappent en plein cœur. Les paroles de Bel en disent long, beaucoup trop long. Il la remercie d’être restée, comme si l’évidence était qu’elle partirait. Comme si l’évidence impliquait qu’elle s’en aille. Qu’elle l’abandonne, lui, son pilier, son tout. Qu’elle l’abandonne dans un moment si difficile. Mais elle ne fait pas cela, Arya. Elle ne fait pas cela, parce qu’elle sait ce que cela fait. Elle sait à quel point cela peut faire mal, d’être rejeté, au pire moment. D’être abandonné, quand tout ce dont on a besoin, c’est d’avoir quelqu’un qui nous aime. Plus que tout. Envers et contre tous. C’est ce dont t’as besoin, toi, Arya. Etre la priorité de quelqu’un. Etre son centre. Et un petit sourire s’installe sur son visage, un faible sourire, parce qu’elle est un peu intimidée, tout de même. Intimidée, à l’idée de lui révéler ce qu’elle ressent. A l’idée de se montrer vulnérable. A l’idée de baisser la garde, devant lui, qu’elle connait depuis si peu de temps, et à qui elle donne pourtant un amour sans limite. - Tant mieux alors… Parce que c’est important que tu le saches. Et elle n’ajoute rien. Rien de plus. L’essentiel est là. Elle se contente de le regarder, avec tendresse. Elle se contente de le regarder, parce que ses yeux en disent beaucoup trop. Parce qu’elle n’a pas besoin de parler. Pas avec lui. Pas en sa présence. Pas si près. T’as juste les mains qui ne se détachent pas des siennes, Arya. Parce que lorsque t’es accrochée à lui, il n’y a plus rien d’autre qui compte.

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w/ ⊹ @arya warren

Tu te détaches de ses bras, de sa chaleur protectrice pour te diriger vers ta table de nuit. T’as ce besoin que tu ressens d’aller chercher l’un de tes crayons noir, l’un de ceux à encre et devenir marquer le poignet d’Arya de l’un de tes dessins. T’as découvert cela il y a quelques temps, que c’est bien plus facile de communiquer ainsi, de faire comprendre tes émotions. Il est bien plus aisé pour toi de les dessiner, de passer par ta passion pour t’exprimer plutôt que par des mots qui seraient teintés de ton habituelle maladresse. Tu n’es pas maladroit quand tu laisses ton crayon glisser sur le papier, quand tes émotions transparaissent dans ce qui prend vie sous tes yeux. Alors tu te saisis de ce stylo et tu reviens vers la blonde. Tu glisses tes doigts autour de son poignet et tu viens y dessiner une étoile toute simple, une petite étoile que tu remplis entièrement, que tu colories pour la rendre pleine, entière - une petite marque de ton affection sur sa peau qui signifie ton attachement, ton remerciement silencieux pour ta présence dans ta vie, pour sa présence à tes côtés en ce moment même. « Les étoiles créent leur propre lumière pour chasser l’obscurité. Elles sont synonymes de protection, de bienveillance. » que tu murmures alors que tu termines ton dessin avec douceur, tes doigts tenant son poignet en place très doucement pour ne pas prendre le risque de la blesser. « T’es mon étoile. » Tu as conscience d’être un peu idéaliste, un peu niais comme un enfant mais tu tentes de t’exprimer, de te faire comprendre. Tant pis si ça sonne idiot, tant pis si t’es niais.

« Tant mieux alors… Parce que c’est important que tu le saches. » C’est important, oui. Parce que tu te sens un peu mieux en l’entendant. Le poids s’envole peu à peu de tes épaules et tu peux te redresser encore un peu plus. Il y a quelqu’un qui est là, qui ne part pas ; quelqu’un qui choisit de rester là à tes côtés, de te dire que t’es important. C’est bien plus que ce que tu n’as jamais eu. Tu libère son poignet et referme le stylo, jouant nerveusement avec celui-ci entre tes doigts. « Tu comptes aussi. » Tu lui fais écho, parce que tu ne lui as pas dit toi, parce qu’elle a peut-être besoin de l’entendre aussi. Et même si elle n’en a pas besoin aujourd’hui, même si elle n’en a pas besoin demain, elle le saura si elle en a besoin un jour.

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crédit/ tumblr ☾ w/@rebel wilder

Il y a cette forme d’innocence, dans votre amitié. Cette innocence qui plane, alors qu’elle n’a rien d’innocent, Arya. Elle est tout le contraire. L’âme vendue. Le cœur perverti. La souffrance qui a pris possession d’elle, symbole de chao, symbole d’effondrement. Et c’est parce qu’il souffrait, Bel, qu’elle s’est approchée de lui. Indéniablement. C’est parce qu’elle a pu voir en lui une douleur semblable, au moins un peu, à la sienne. Mais tout est différent, désormais. Tout est différent parce qu’il n’y a plus que cela. Il a la tendresse. La compréhension. La bienveillance. Il y a cette affection qu’ils partagent, celle qu’ils éprouvent, l’un pour l’autre. L’un avec l’autre. L’un contre l’autre. Et il ne fait que te le prouver, Bel, en attrapant son style. Déposant l’encre contre ton poignet pour y déposer une étoile. Et t’es touchée, Arya. Instinctivement. Parce qu’il n’y a qu’avec lui, que tu parviens à laisser ton cœur se retourner. Il a ce pouvoir sur elle, ce pouvoir unique et majestueux, celui de calmer sa colère, d’apaiser sa haine. Et elle ne peut que laisser un sourire éclatant envahir son visage. Juste parce que ses paroles sont bien trop douces. Bien trop belles. Magnifique. Comme lui. Comme eux. Comme leur histoire. - C’est adorable ce que tu me dis… Qu’elle affirme, en venant déposer un baiser contre sa joue. Au fond, c’est tout ce dont tu as besoin, Arya. Que quelqu’un tienne à toi. Que quelqu’un ne t’abandonne pas. Et c’est peut-être ce qu’il t’offre, Bel, avec cette déclaration des plus touchantes. Le cœur qui se réchauffe, parce qu’elle ne s’ouvre qu’à lui. Parce qu’elle ne parle qu’à lui, d’elle, de ce qu’elle ressent, de ce qu’elle a sur le cœur. Le cœur qui se réchauffe, en sentant cette réciprocité manifeste. - Tu fais ressortir le meilleur de moi, tu sais. Les joues rosées, le regard fuyant, des paroles qu’elle devrait garder pour elle simplement pour garder contenance. Mais elle ne peut pas. Parce que Bel, il provoque en elle une sincérité déconcertante. Parce que Bel, elle voudrait rester dans ses bras pour l’éternité. Peut-être parce qu’au fond, c’est le plus rassurant de tous. Peut-être parce que malgré sa différence, avec lui, tu sais que tu seras toujours à ta place, Arya. Comme il sera toujours à la sienne, avec toi. Deux âmes écorchées, deux âmes blessées. Qui se rejoignent. Qui se retrouvent. Qui s’enlacent. - Je ne sais pas vraiment si c’est normal mais… C’est le cas. Petit sourire, parce qu’elle voit. Parce qu’elle voit qu’il va mieux. Et elle a conscience que c’est en partie grâce à elle. Tu vois, t’es capable de faire quelque de bien, Arya.