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| everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) | |
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| Sujet: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Mer 27 Fév - 23:19 |
| La soirée est belle. Le ciel dépourvu de nuages, et aucune brise qui ne vient perturber les branches des arbres. Belle soirée, soirée de congé, soirée de liberté. Mimi veut en profiter, veut étirer les heures jusqu’au lendemain. Que la nuit lui appartienne, trouver de quoi se changer les idées. Sauf que ses poches sont vides, un maigre billet de dix dollars et aucune came. Vince ne peut plus, les autres ne sont pas là, et pas envie de retourner s’humilier auprès des autres. Alors elle s’est résolue, Mimi, à se tourner vers son frère. Message envoyé, de manière anonyme, peu friande de se faire refuser avant même d’avoir demandé. Elle fera ça incognito, pas de raisons pour qu’il ait à savoir que c’est elle, sa cliente. Puis il en a, de la came, ça elle le sait, alors elle ne va pas se gêner. Pas envie d’affronter son regard, cependant, ça serait sûrement mieux de faire ça autrement. Être maligne, en ignorant la voix intérieure qui lui dit qu’avec Ander ça sert à rien. Mais il a accepté le rendez-vous, c’est tout ce qui compte. Elle se pointe au terrain vague, y’a des clochards là-bas, des jeunes ailleurs, des âmes qui viennent s’égarer là. Peu fréquentable, mais fréquenté tout de même. Mimi, capuche sur la tête, glisse dans la pénombre. Ses doigts qui effleurent son billet de dix dollars, alors qu’elle essaie de trouver quelqu’un pour aller voir son frère, et acheter la drogue à sa place. On l’ignore, on la regarde de travers. Jusqu’à ce que ce petit groupe de jeunes - elle accroche le petit geek, d’un sourire enjôleur et les yeux remplis de promesses. Il finit par accepter, malgré son hésitation, le désir de plaire qu’elle lui a fourré dans le crâne. Si tu m’aides, je t’aide.
Le voilà parti, le gamin, ses dix dollars dans les poches. La silhouette un peu déglingée, anxieux d’être séparé de ses amis mais animé par la promesse de Mimi. Cette dernière, elle se glisse entre d’autres clochards, à moitié planquée derrière un grand bloc de ciment. Cigarette aux lèvres, elle jette des regards furtifs vers l’arrière, guettant l’avancée de l’adolescent. Rapidement, ça sera réglé, elle aura sa came, et sa promesse, elle l’oubliera, on s’en fout de toute façon. Jamais faire de marché avec un junkie, il va l’apprendre, on l’apprend tous à un moment ou à un autre. Ander n’en saura rien, pas besoin de savoir ce qui pourrait le fâcher, et elle pourra passer la nuit à se défoncer tranquille. Les secondes passent, et l’adolescent ne revient pas. Mimi se tourne, scrutant l’horizon à la recherche du grand roux. Elle ne le voit pas, ne le voit plus. « What the… ? » Le murmure passe ses lèvres, alors que sa cigarette tire ses dernières élans de fumée, et que ses plans - et son dix dollars - semblent s’être évaporés dans les airs. |
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Jeu 28 Fév - 21:41 |
| ☽☾Un ou deux rendez-vous, pour débuter la soirée. Le squat extérieur tout désigné, et le dealer se tient un peu en retrait du braséro qui continue de crépiter à quelques pas de là. Il s'est assis sur une vieille caisse de bois, mains dans les poches et capuche rabattue. Les yeux scrutant clochards et passants. Guettant les quelques têtes familières supposées venir se procurer leur dose — attendant les anonymes, aussi. Ceux qui ne voulaient pas se dévoiler. Ceux qui voulaient rester dans l'ombre, et que personne ne sache jamais la folie qui les avait pris de consommer.
Il a le pas traînant. Un peu rapide, aussi. Clairement la première fois qu'il vient pour passer ce genre de deal. Un billet serré dans son poing, et l'hésitation dans chacun des mètres qu'il parcoure. La distance entre lui et Ander rétrécit, et bientôt les yeux du dealers ne le lâchent plus. Il a l'air d'avoir quinze ans à peine. L'âme égarée du quartier, mais pas encore les drogues dans le sang. Et quand il lui tend finalement le billet, balbutiant quelques mots un peu trop assurés, le Wilkes fronce un sourcil. Soupire, longuement, avant de laisser ses yeux scruter la pénombre alentour. Ses tripes qui poussent son regard à attraper une silhouette, à moitié dissimulée un peu plus loin. Présence qu'il aurait reconnu les yeux fermées, parmi toutes celles que le monde avait à porter. « Go away kiddo. » L'autre ne comprend pas. Ander revient le fixer, et en un signe de tête lui indique de dégager. « You can keep the money. » Pas de leçon de morale. Pas de, et qu'on t'y reprenne pas. Si le petit voulait acheter de la drogue pour lui, qu'il le fasse sur son temps libre — le dealer n'y verrait aucun problème. Mais pour quelqu'un d'autre, c'était différent. Et pour elle, c'était aussi bas que désespérant.
Après une seconde d'hésitation, le gamin met les voiles. Laisse Ander se lever, et prendre le chemin le plus long. Se fondre dans les ombres du squat, contourner les braséros. Sans perdre de vue la silhouette qui semblait désormais s'agiter. Qui avait compris que quelque chose clochait. En quelques secondes à peine, il est silencieusement arrivé derrière elle. Au bon moment pour percevoir le « What the... ? » et se pencher par-dessus son épaule pour murmurer. « He's gone. Took the money with him. » La regarder, de haut. Tête penchée pour la scruter, le corps se décalant pour mieux l'observer. « Can't believe you just gave him a fifteen bucks. What kind of shit do you think I sell ? » Mimi, Mimi. T'apprends jamais de tes erreurs, n'est-ce pas ? « And what on Earth did you promise him in exchange, hm ? » Can't believe you didn't even have the balls to come and buy your shit yourself.
PAR MARS / @MIMI WILKES- dialogues :
(ander) « va-t'en, gamin. » « tu peux garder l'argent. »
(mimi) « qu'est-ce que... ? » (ander) « il est parti. il a pris l'argent avec lui. » « j'arrive pas à croire que tu lui as juste donné quinze dollars. quelle genre de merde tu penses que je vends, au juste ? » « et qu'est-ce que t'as bien pu lui promettre en échange, hm ? »
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Mar 5 Mar - 3:13 |
| T’aurais du le savoir, Mimi. Qu’est-ce qui t’as pris de faire confiance à un ado de quinze ans, de toute façon ? Tout de même, ça la frustre. Ça ne devrait pas être aussi compliqué de trouver un peu de came à New York, bon sang. Mais ça l’est quand on a pas un sou dans les poches, et quand on est trop peureux pour sortir de son quartier. Mimi était désespérée. Pas moyen de se trouver quoi que ce soit, maintenant, ses derniers espoirs envolés à cause d’un petit merdeux de lycéen. Elle aurait du le savoir. Et elle serre des dents, lâche un long soupir. Pas le choix de se résoudre à la sobriété pour ce soir, il semblerait. Ou peut-être que ça prenait juste un peu de temps. Tout n’était pas perdu. Suffisait d’attendre un peu. Juste un peu… « He’s gone. Took the money with him. » Mimi sursaute, en faisant volte-face sur ses talons. Les yeux grands de surprise, s’attendant presque à se faire agresser. Mais ce n’est qu’Ander. Que son frère jumeau, qui s’est glissé par-dessus sur son épaule comme un petit diable. Le regard de Mimi s’assombrit, alors qu’il la toise. « Can’t believe you just gave him fifteen bucks. What kind of shit do you think I sell ? » Elle lâche un long soupir, Mimi. Les épaules qui s’affaisent et les espoirs complètement anéantis. Son plan, kaput. « What ? I didn’t… It was... » Pas très douée pour mentir, faut le dire. Surtout pas à Ander. Pas très bonne actrice, non plus.
« And what on Earth did you promise him in exchange, hm ? » Elle jette un regard noir à son frère, se laissant retomber le dos contre le bloc en ciment. Pas capable de vraiment trouver les mots pour assumer, levant les bras pour les laisser rapidement retomber, les mains claquant sur ses cuisses. Considère mentir, inventer une énième histoire, mais elle sait que c’est inutile. « I said I’d get him beer for him and his friends. » Levant les yeux au ciel, elle secoue la tête. « Fifteen is good enough for your shit. » Qu’elle lance d’un air un peu exaspéré, sur la défensive. Hausse les épaules, croise les bras. Le corps un peu nerveux d’avoir été découvert, pas vraiment d’humeur à encore se faire sermonner par son frère. « Whatever, ok ? It’s not like you would’ve sold me anything if I just showed up. » Le soupir qui passe ses lèvres. « And now I don’t have money left. Great. Thanks for nothing, asshole. » Pas agressive, pas vraiment. Juste un peu découragée, et méfiante de se faire encore lessiver par Ander.
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Mar 5 Mar - 18:51 |
| ☽☾« What ? I didn’t… It was... » Il hausse un sourcil, Ander. Mimi la mauvaise menteuse. Mimi qui ne sait pas faire semblant. Mimi qui ne peut pas prétendre ou se cacher. Surtout pas face à lui. Tentative pathétique, face à laquelle il ne fait que reculer un peu. Et attendre qu'elle ne baisse la garde. Quelques mots de plus pour l'y inciter. Et il voit dans ses yeux l'idée de continuer à mentir. Idée qu'elle finit par abandonner, soupirant pour claquer ses mains sur ses cuisses. « I said I’d get him beer for him and his friends. » Un peu d'honnêteté, enfin. Elle lève les yeux au ciel, et il fait de même. Exaspéré par les plans dans lesquels elle continuait de se fourrer, même lorsqu'il n'y avait pas lieu de s'en encombrer. Pourquoi t'es pas simplement venue demander ?
« Fifteen is good enough for your shit. » Un léger sifflement glisse entre les dents d'Ander. Il détourne les yeux, jette un regard autour d'eux. Surveillant les potentiels autres clients supposés venir, et les éventuels rapaces pouvant leur tourner autour à cette heure de la nuit. « You're too used to getting crap. » Les prunelles froides qui se reposent sur sa jumelle. Son corps proche du sien — trop, peut-être. Besoin que l'énergie circule librement entre eux, pour rattraper un temps qui se voulait perdu à chaque seconde qu'ils ne passaient pas l'un avec l'autre. « Whatever, ok ? It’s not like you would’ve sold me anything if I just showed up. » Il hausse un sourcil, cette fois. Les mots et les gestes qu'elle lui prête, comme s'ils ne partageaient rien. Comme si elle ne savait pas. « How do you know ? » Mais elle ne laisse pas la possibilité au sujet de s'enfiler. Se précipite vers la conclusion tragique de son plan torpillé. « And now I don’t have money left. Great. Thanks for nothing, asshole. » Et il n'y a plus de colère, alors, dans le regard ou dans les expressions d'Ander. Rien qu'un sourire un peu trop sincère, un peu trop instinctif. Un peu trop large, aussi. Mimi et ses besoins. Mimi qui ne savait pas se sortir de ses pulsions auto-destructrices. Ander non plus, à vrai dire. Pas alors qu'il continuait à la regarder ainsi sans la juger. La regarder, en projetant de peut-être lui donner ce dont elle avait besoin pour sa soirée. Tu la détruis et tu te détruis.
« Oh come on. » Les mains qu'il enfonce dans ses poches. La veste sur le dos, la cigarette qu'il tire du fond d'un paquet pour glisser entre ses lèvres, avant de l'allumer. « Don't be such a stuck-up bitch. » Et il s'en fout, des sales mots qu'il utilise à son égard. Se moque éperdument du respect qu'il lui doit, qu'elle lui doit — qu'il ne lui donne pas, qu'elle ne lui donne pas. Pas besoin de ça. « You know I can sell you shit. » Première bouffée de cigarette. Il la lui tend. « It's not against my principles. » Haussement d'épaules. « Not really. » Puis il soupire. Regarde à nouveau autour d'eux, avant de tendre les doigts pour récupérer la cigarette. « So what happened to your dealer ? Did you stab him ? » C'est beaucoup trop facile. Ça s'accompagne d'un nouveau sourire — mais d'un regard pourtant sincère. La question est vraie. Pesée. Alors, dis-moi. Qu'est-ce que t'as encore inventé ?
PAR MARS / @MIMI WILKES- dialogues :
(mimi) « hein ? j'étais pas... c'était... » « je lui ai dit que je lui achèterai de la bière, pour lui et ses amis. »
(mimi) « quinze dollars c'est assez pour ta merde. » (ander) « t'es trop habituée à prendre de la merde. » (mimi) « de toute façon on s'en fout, ok ? c'est pas comme si tu m'aurais vendu quoi que ce soit si je m'étais pointée. » (ander) « qu'est-ce que t'en sais ? » (mimi) « et maintenant j'ai même plus d'argent. super. merci pour rien, connard. »
(ander) « oh, allez. » « fais pas ta pute. » « tu sais que j'peux te vendre c'que t'as besoin. » « c'est pas contre mes principes. » « pas vraiment. » « qu'est-ce qui est arrivé à ton dealer, hein ? tu l'as poignardé ? »
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Dim 17 Mar - 2:49 |
| « You’re too used to getting crap. » Elle lève les yeux au ciel, Mimi. Exaspérée de devoir gérer son jumeau et ses commentaires suffisants, et de se savoir jugée pour chaque mot qu’elle prononce. Vraiment pas envie de se faire faire la leçon, elle est pas venu pour qu’on lui rappelle qu’elle manque de moralité, juste avoir assez pour se défoncer et profiter de la soirée. Mais faut croire que même ça, ça lui sera enlevé, au moins pour ce soir. Et alors qu’elle continue sur sa lancée, Mimi, et qu’elle sent le ciel s’écraser sur sa tête, elle pose à nouveau les yeux sur Ander. Réalise qu’il ne semble même pas fâché, et à peine à la juger. Juste à se tenir là, les mains dans les poches, le sourire aux lèvres. Exaspéré par son comportement, mais pour une fois au moins, un peu amusé. Et son calme face à tout ça fait en sorte que Mimi ne peut pas s’énerver, pas vraiment. Pas d’humeur à s’engueuler, de toute façon. Elle voulait juste un peu came.
Finalement, il tire une cigarette de son paquet, toujours ce foutu sourire aux lèvres. Mimi qui le toise, méfiante, comme attendant que la mâchoire se referme autour de son cou pour percer la peau et laisser le sang couler. On sait jamais, avec Ander. « Oh come on. Don’t be such a stuck-up bitch. » Elle ne serre même pas les dents, le langage à lequel elle est habitué. Juste le petit regard de la gamine qui veut se méfier, mais qui réalise que cette fois, ce n’est peut-être pas un piège. « You know I can sell you shit. It’s not against my principles. Not really. » Elle attrape la cigarette qu’il lui tend, alors qu’il hausse les épaules. Et Mimi ne peut pas retenir un petit rire, le sourire qui se fraye finalement un chemin sur ses traits. « What is against your principles ? » La fumée qui lui fait du bien, alors qu’elle enveloppe ses poumons. Au moins un peu de répit de ce côté. « So what happened to your dealer ? Did you stab him ? » Elle lui redonne la cigarette, avec un regard noir. Mais toujours le sourire au coin, qui fait écho à celui d’Ander. « Fuck you. » Le petit rire qui passe, alors qu’elle renifle. Hausse les épaules. « Yeah, I stabbed him, but I actually got the job done this time, dropped him in a ditch somewhere. Forgot where. » Elle lève les yeux, la complicité avec son frère qui fait son oeuvre. Tiens, ça faisait longtemps. Ça fait étrangement du bien. « Vince quit. He doesn’t do that anymore. And I wasn’t in the mood to handle getting humiliated by the other guys. Wasn’t feeling like sucking dick tonight. » Et elle dit ça, juste à moitié en blague. Après tout, les types ne demandent pas toujours des faveurs sexuelles - juste de temps en temps. Plus souvent, c’est une autre humiliation. Mais une humiliation tout de même. Juste à espérer qu’avec Ander, ça serait différent. Elle se tourne vers lui, bras croisés. « So... that means you can sell me something ? » La petite lueur d'espoir, dans les yeux. C'mon. C'est la famille après tout. - dialogues:
(ander) « t'es trop habituée à prendre de la merde. » « oh, allez. » « fais pas ta pute. » « tu sais que j'peux te vendre c'que t'as besoin. c'est pas contre mes principes. pas vraiment. » (mimi) « qu'est-ce qui est contre tes principles, au juste ? » (ander) « qu'est-ce qui est arrivé à ton dealer, hein ? tu l'as poignardé ? » (mimi) « va te faire foutre. » « ouais, je l'ai poignardé, et j'ai fini le boulot cette fois, je l'ai foutu dans un fossé quelque part. j'ai oublié où. » « vince raccroche. il fait plus ça, maintenant. et j'avais pas trop envie de me faire humilier par les autres types. pas d'humeur à sucer, ce soir. » « alors... ça veut dire que tu peux me vendre quelque chose ? »
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Mer 20 Mar - 4:47 |
| ☽☾« Fuck you. » C'était trop facile. De la foutre en rogne, de la provoquer. Elle lui tend sa cigarette, et il la récupère pour en prendre une longue bouffée. Elle a le rire aux lèvres, pourtant. L'a peut-être trouvé drôle, à tout bien y penser. « Yeah, I stabbed him, but I actually got the job done this time, dropped him in a ditch somewhere. Forgot where. » Le sourire d'Ander est au plus large. La foutue complicité qu'il sent Mimi lui adresser. La douceur et l'excitation, d'à nouveau la partager. Elle n'était pas défoncée, et ça aidait. « I can see you're learning from your mistakes. Good. That's good. »
Il s'adosse au mur. Continue de fumer, paisiblement. Lui jetant des regards en coin, de temps en temps. « Vince quit. He doesn’t do that anymore. And I wasn’t in the mood to handle getting humiliated by the other guys. Wasn’t feeling like sucking dick tonight. » Il fronce les sourcils, le Wilkes. La boule au fond de la gorge, bile au bord des lèvres. Pas du genre à se soucier des merdes dans lesquelles sa soeur se foutait — mais ce genre d'idée lui flanquait quand même la nausée. Les enfoirés.
Un soupir, alors qu'il expire le tabac aspiré. Mimi qui s'est tournée vers lui, les bras croisés. Et ils se toisent un instant, les jumeaux. Deux facettes d'une même pièce — et pas un pour rattraper l'autre. « So... that means you can sell me something ? » Un instant, il hésite. La colère ou le rire. Et lorsqu'il finit par laisser éclater le sourire, il sait qu'il n'arrivera pas à la détester du reste de la soirée. À moins d'un nouveau tournevis ou d'un coup fourré, aucun moyen qu'elle ne le remonte. Pas alors qu'elle était, au final, si heureuse d'être à ses côtés — et que la réciproque était vraie. « Shit, you know what you're about, don't you ? » La cigarette qu'il continue de fumer, sans penser à lui en redonner. Si elle en voulait, elle n'aurait qu'à réclamer. Un haussement d'épaules. « Yeah. I can sell you something. » Les yeux du crotale qui se vrillent dans ceux de la vipère. Un sourcil arqué. « But do you have money ? » La probabilité était qu'elle ait tout foutu dans les poches de ce gamin qu'elle avait envoyé. Probabilité qu'elle se soit tiré dans le pied, en n'ayant pas le culot d'approcher son propre frère. « Or did you give it all to that dumbass who thought you would buy him beer ? And suck his dick, if he was nice enough to you. » Il se fout ouvertement de sa gueule. Rigole, le tabac dans les poumons, la fumée autour du visage. Gamin des rues. Gamin de la misère, qui savait en rire quand il la voyait. Fidèle moitié, pourtant. Et malgré tout ce qu'ils avaient traversé, les faits restaient inchangés. Mimi était là. Mimi avait encore chié. Mimi ne faisait que ça. Et lui, ça lui donnait tous les droits.
PAR MARS / @MIMI WILKES- dialogues :
(mimi) « va te faire foutre. » « ouais, je l'ai poignardé, et j'ai fini le boulot cette fois, je l'ai foutu dans un fossé quelque part. j'ai oublié où. » (ander) « je vois que t'as appris de tes erreurs. c'est bien. c'est très bien. » (mimi) « vince raccroche. il fait plus ça, maintenant. et j'avais pas trop envie de me faire humilier par les autres types. pas d'humeur à sucer, ce soir. » « alors... ça veut dire que tu peux me vendre quelque chose ? » (ander) « merde, tu perds pas le nord, toi, hein ? » « ouais. je peux te vendre un truc. » « mais est-ce que t'as de l'argent ? » « ou est-ce que t'as tout donné à cet abruti qui a pensé que t'allais lui payer de la bière ? Et le sucer, s'il était assez sympa avec toi. »
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Sam 23 Mar - 21:55 |
| Les sourires échangés, les regards complices. Ça lui rappelle des années d’enfance et d’adolescence, quand les choses étaient encore faciles, ou presque. Avant que le père ne décide de tout foutre en l’air pour de bon, et d’enlever les maigres chances que les jumeaux avaient de s’en sortir. Un doigt d’honneur pour leur avenir, pour leur dignité, et pour leur chance de se trouver une place dans le monde. Pas entièrement de sa faute, c’est vrai - mais c’était tout de même, aux yeux de Mimi, l’origine de tout ça. Souvent à se demander, papa, si t’avais pas fait ça, où on en serait ? Ander est là, et pour une fois, ça se passe pas trop mal. Se rappeler que y’a le sang entre eux, et autre chose, une connexion à donner les migraines et à étourdir, mais à laquelle Mimi était bien habituée. Et ça lui faisait plaisir, pour une fois, qu’ils sachent rigoler, deux parties d’un même tout, Ander et Mimi, Mimi et Ander. La pénombre pour les envelopper, un feu de camp pas trop loin, et la fumée de la cigarette. La petite nervosité dans les doigts, mais le coeur quand même calme. La malice dans les yeux, alors qu’elle tente le tout pour le tout. Faut bien essayer, non ?
« Shit, you know what you’re about, don’t you ? » Elle hausse les épaules, Mimi. Petit sourire aux lèvres, après tout elle doit s’assumer. Pas le choix, sinon ça ferait longtemps qu’elle aurait crevé. « Yeah. I can sell you something. But do you have money ? » Elle lève les yeux au ciel, Mimi. Attrape la cigarette alors qu’il allait la glisser entre ses lèvres, la guidant plutôt vers les siennes. Évidemment qu’il allait dire ça. « Or did you give it all to that dumbass who though you would buy him beer ? And suck his dick, if he was nice enough to you. » Le rire d’Ander qui lui donne quand même envie de rigoler aussi. Elle laisse la clope entre ses lèvres, pour donner un coup sur l’épaule de son frère. « You’re disgusting. He was like, fifteen. I’m not a fucking pedophile. » Mais c’est dit sans trop d’agressivité, avec toujours le petit rictus aux lèvres. Cigarette entre les doigts, tendue à nouveau vers le jumeau. Gestes instinctifs, les pensées qui ont pris une volée, juste à profiter. « I don’t have anymore. I had to pay my rent, if you can believe it. » Hausse les épaules à nouveau, en levant des yeux vers Ander. Le petit sourire enjoleur, le regard de la tentation. « C’mon. I’m your sister, give me a fucking discount. I can pay you back anyway. In like… six days. » Hésitant légèrement, sur le moment de la prochaine paie. S’approche d’un petit pas, s’accoude sur le mur à ses côtés. « We could share. » Se défoncer ensemble. Juste pour une fois.
Juste le temps d’une soirée. - dialogues:
(ander) « merde, tu perds pas le nord, toi, hein ? » « ouais. je peux te vendre un truc. » « mais est-ce que t'as de l'argent ? » « ou est-ce que t'as tout donné à cet abruti qui a pensé que t'allais lui payer de la bière ? et le sucer, s'il était assez sympa avec toi. » (mimi) « t'es dégueulasse. il avait genre, quinze ans. je suis pas un putain d'pédo. » « j'ai plus rien. crois moi ou pas, fallait que j'paie mon loyer. » « allez. j'suis ta soeur. donne moi un foutu rabais. je peux te repayer, de toute façon. dans genre... six jours. » « on pourrait partager. »
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Mar 26 Mar - 3:00 |
| ☽☾« You’re disgusting. » Et il ricane, Ander. Écoute sa soeur se justifier, reprend la cigarette quand elle la lui tend. La glisse entre ses lèvres pour continuer de la fumer. À deux sur un même bâton, ça diminue plus vite. Heureusement, y en a d'autres dans le fond de ses poches. D'autres pour leur griller les poumons, jusqu'au bout de la nuit. Une étape de plus à passer, d'ici à la fin de leur vie.
« I don’t have anymore. I had to pay my rent, if you can believe it. » Il hausse un sourcil. La détaille, un instant. « Your rent ? Nah, I can't fuckin' believe it. » Il reprend une nouvelle bouffée de tabac, parle en expirant. « Who would rent something to you ? » Il la taquine, pour ce que ça vaut. Sait que bientôt, le sujet de la drogue reviendra sur le tapis. Sait que Mimi a beau s'être trouvé un toit, ce n'est pas pour autant qu'elle se reprendra en main de sitôt. Pas quand on voit avec qui elle a partagé le berceau. « C’mon. I’m your sister, give me a fucking discount. I can pay you back anyway. In like… six days. » Et il rigole, Ander. Les yeux qui pétillent, le coeur battant tranquillement sous le tournant nouveau qu'avait pris cette soirée. « We could share. » Secouant la tête, jetant le mégot au sol. « Yeah, sure. » Le rire aux lèvres, toujours. Le ton n'est pas méchant, pourtant. Et à lire dans son coeur comme elle le pouvait, elle saurait que le non n'était pas fermement prononcé. Qu'il restait de la marge pour manoeuvrer. Une négociation à effectuer. Après tout, pourquoi pas ?
Mais alors qu'il sort une nouvelle cigarette de sa poche, en tirant son téléphone au passage, la direction de son attention changea. Un message. Clope rapidement allumée, et il ouvre le texto qu'on lui a envoyé. where ru??? Instinctivement, il relève les yeux. Scrute le squat, jusqu'à apercevoir la silhouette convoitée. Mains dans les poches, capuche rabattue. Un peu comme Mimi — plus nerveux encore. Et plus instable, aussi. « Got a deal to make. Wait here. » Se décollant du mur, il lui tend la cigarette fraîchement allumée. Enfonce ses mains dans ses poches, et commence à s'éloigner. « And don't get yourself killed while I'm away. » La blague au bord des lèvres, le sourire avec. L'un comme l'autre disparaissant progressivement, à mesure qu'il s'éloignait.
Ça prend quelques secondes au type pour remarquer la silhouette qui s'approchait de lui d'un pas assuré. Lorsqu'il comprend, il se fige. Dans l'ombre d'un pilier de béton, il attend. Peine à relever le nez, quand Ander l'aborde sans emprunter davantage de détours. « Y'got the money this time ? » Le type soupire. Enfonce ses mains plus profondément encore dans les poches de sa veste. « Nah, listen, I– » « You fuckin' kidding me ? » « I'm gonna get it, ok ?! I just... I just need a little advance. One gram. Just one. Please. I– I got thirty dollars on me, and I'll get you the rest by the end of the month. Plus the money I already owe you, of course. » Les yeux d'Ander ont dérivé. La colère montant en flèche, et la difficulté de la retenir devenant de plus en plus compliquée à mesure que l'autre avançait. « ... Please ? » Le mot de trop. Le poing du Wilkes se referme autour de la gorge du type, et lui écrase violemment le crâne contre le pilier de béton. Le poing américain, enfilé d'un mouvement, vient se caler contre la mâchoire de l'insolent. Et les yeux du serpent se vissent dans les siens. Les traits crispés par la hargne, et l'avertissement coulant au goutte à goutte. « You ain't gonna get shit. You're gonna give me your thirty dollars. And I want the rest by the end of the week, or you're a FUCKIN' dead man. » Dans le cri léger, menaçant, la colère est passée. Retombant alors que l'autre hochait la tête frénétiquement. Le poing américain s'éloigna de la mâchoire. Les doigts d'Ander fouillant les poches du gars, une à une, jusqu'à trouver l'argent. Une fois les billets entre les doigts, il le relâcha. Le laissant retomber à terre, et se détournant. « Now get the fuck out of my sight. » Le fric enfoncé dans la poche de son pantalon, son autre main prête à se débarrasser du poing américain. Et dans son dos, il n'entend rien. Dans son dos, il ne sent rien. Retournant vers Mimi avec le pas tout aussi droit qu'il s'en était éloigné.
Jusqu'à ce que, brutalement, une main ne se referme sur le bas de sa veste pour la tirer.
Mains empressées, profitant de l'élément de surprise pour essayer de s'enfoncer dans les poches du vêtement. Le corps poussant celui du dealer, pour essayer de prendre le dessus et de le faire tomber. En vain. Trop vite, l'effet de surprise est passé. Le Wilkes se dégage, et repousse son assaillant. L'autre a le portefeuille dans les mains. Tente de retrouver l'équilibre pour s'enfuir — mais le pied d'Ander le fait trébucher. Tomber. Portefeuille arraché d'entre ses doigts, et le pied venant le cueillir sous le menton. « You little piece of shit ! » Un nouveau coup — dans l'abdomen, cette fois. Le gars se plia en deux. Tentant de se protéger avec sa main, et ne faisant qu'empirer son cas. D'un mouvement souple, Ander enfonça son portefeuille au fond de sa poche, puis se pencha. L'attrapant par le col, pour laisser le poing américain exécuter la menace qu'il avait pourtant si habilement lancée. Les coups se multiplient. Le nez craque. La mâchoire craque. Les dents pétées, la pommette défoncée. Maxillaire brutalisée, et l'arcade sourcilière laissant déjà son sang couler sur le pavé. « Mother. Fucker. » Les cris qui se mêlent aux coups. Et dans le squat, quelques clochards se sont redressés. Les squatteurs égarés se retirèrent sans plus tarder, refusant d'être pris en grippe si les choses dégénéraient.
Et il n'arrête pas, Ander. N'arrête pas. Le sang sur les phalanges, sa propre peau entamée par la morsure métallique de son arme. Il n'arrête pas — et la présence de Mimi dans son dos ne fait que l'enfoncer dans son état. Alimentant la saloperie d'énergie qui lui rongeait les tripes, jusqu'à lui donner envie de tuer la vermine qui avait déjà perdu connaissance sous ses mains.
Et il n'arrête pas. N'arrête pas.
Le rouge. Le sang. La violence. Le sang.
Puis, plus rien.
Le souffle court, il se redresse. Arrêté dans un élan qu'il ne pouvait expliquer. L'envie de tuer persistant — mais il ne fit qu'expirer longuement. Observer le type, étendu sur le pavé. La conscience en fuite, et la face éclatée. Méconnaissable.
Regard prolongé. Elle est belle, sa veste. Et sans la moindre pitié, il se penche pour la lui enlever. Le poing américain toujours autour des mains, les restes de force nécessaires à manipuler le poids mort qu'il avait causé. Et au moment de se relever, ses yeux accrochent la ceinture. Du cuir. Du vrai. En un tour de main, il l'a détachée. Retirée. Se redresse, et contemple un instant le triste tableau de sa violence débridée. Regarde. Regarde c'que t'as fait. Saut au coeur.
Ça fait du bien, hein ?
« Now we're even. » La veste, la ceinture. Les trente dollars. Ça irait. La gueule défoncée finissait de payer, et ferait rentrer la leçon par la même occasion. Les frais d'hôpital seraient suffisamment compliqués à payer. Et le reste, Ander s'en foutait. Crachat balancé sur le visage en sanglanté, et il se détourne. Le pas filant dans la direction où il avait laissé Mimi. Veste balancée sur l'épaule, il se débarrasse de son poing américain et enfile la ceinture. Relève le nez en arrivant à la hauteur de sa soeur. Elle est belle. Belle à en crever. Belle à lui en donner des ailes — et il sait que la satisfaction qu'il ressent est amplifiée par celle qu'elle vit. Par cette drôle d'énergie qui circule entre eux, et qui refuse de laisser l'adrénaline retomber. Simplement, il lui tend la veste. « Happy birthday, sweetheart. » Le sang sur les doigts, pour tacher le revers du col. Il s'en fout. La regarde, les yeux brillants et le coeur cinglant. Tend l'autre main pour réclamer la cigarette. « Feel like doing coke ? » La voix aussi brusque que l'envie soudaine qui le prend. Besoin de conserver le high d'énergie. Besoin de rester sur des ressorts plus mauvais que tous ceux qu'il pouvait d'ordinaire expérimenter. Libération soudaine. Plus rien pour l'empêcher d'exploser.
Plus rien pour l'empêcher de rendre au monde la folie et la furie qu'on lui avait sauvagement imputées.
Nothing they can do. Too late for me. Too late for you.
And there's nothing I want to do. I like it that way.
Don't you ?
PAR MARS / @MIMI WILKES- dialogues :
(mimi) « t'es dégueulasse. » « j'ai plus rien. crois moi ou pas, fallait que j'paie mon loyer. » (ander) « ton loyer ? nan, j'peux pas le croire. » « qui voudrait te louer un truc, hein ? » (mimi) « allez. j'suis ta soeur. donne moi un foutu rabais. je peux te repayer, de toute façon. dans genre... six jours. » « on pourrait partager. » (ander) « c'est ça, ouais. »
« j'ai un deal à faire. attends là. » « et te fais pas tuer en mon absence. »
« t'as l'argent, cette fois ? » (type) « nan, écoute – » (ander) « tu te fous de moi ? » (type) « je vais te repayer, ok ? j'ai juste... j'ai juste besoin d'une petite avance. un gramme. juste un. s'te plait. je... j'ai trente dollars sur moi. j'peux t'amener le reste d'ici la fin du mois. avec le reste de l'argent que j'te dois. » « ... s'il te plait ? » (ander) « t'auras rien du tout. tu vas me donner tes trente dollars. et je veux le reste de l'argent d'ici la fin de la semaine, tu piges ? sinon t'es un homme mort. » « maintenant dégage. »
« espèce d'enfoiré ! » « fils. de. pute. »
« maintenant on est quitte. » « joyeux anniversaire, ma belle. » « un rail de coke, ça te tente ? »
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Mer 27 Mar - 15:41 |
| Taquineries, complicité. Ça se pique et ça se bouscule, mais ça a toujours été comme ça. Deux morceaux de la même âme pourrie, deux incarnations du même parasite. La connexion qui ne s’invente pas, elle est juste là. Elle vibre dans l’air, qu’ils se sourient ou qu’ils s’engueulent, Mimi et Ander c’est le genre de relation qui se terminera jamais. Ensemble depuis le début, et jusqu’à la fin. Toi et moi on est nés ensemble, et on va crever ensemble. On l’a toujours su. La cigarette qui glisse d’une main à l’autre, ça en est étourdissant, peut-être qu’au final ça sera une belle soirée, que le manque de billets dans ses poches ne sera pas un problème et que la compagnie sera celle de son jumeau. Pas si mal, après tout, ça pourrait être pire. Et il accepte, yeah sure, et Mimi a le sourire triomphant sur les lèvres, la fébrilité dans le coeur, la satisfaction dans le regard. Ouais. Une bonne soirée.
Nouvelle cigarette, nouvelle promesse. Ander sort son téléphone, Mimi réalise qu’il y a un trou dans sa manche. Merde. « Got a deal to make. Wait here. » Elle relève les yeux à temps pour voir la cigarette, et l’attrape. « Ok. » Le regarde s’éloigner, en portant la clope à ses lèvres. « And don’t get yourself killed while I’m away. » Le ricanement qui passe dans la gorge, elle secoue la tête. Lève le bras pour soulever le doigt du milieu, fuck you, Ander. Mais y’a l’éclat de malice dans ses yeux, alors qu’elle inspire la fumée. Ça la calme. Elle se laisse retomber là, contre le mur, les pensées tranquilles. Le regard posé sur son frère, qui s’éloigne en direction d’un type nerveux.
Elle les observe, le regard un peu vague. Presque dans la lune, toisant la scène sans vraiment le faire. La main qui se lève et qui s’abaisse, sans trop y penser. Les pensées qui s’entremêlent, la nuit qui l’enveloppe. Ne cille même pas, quand Ander prend le type par la gorge. Les éclats de voix qui traversent le terrain vague, et Mimi qui plisse légèrement des yeux. Rien d’inhabituel. Les junkies qui ont jamais leur argent, et Ander qui est jamais content. Contente, tout de même, de ne pas se trouver de l’autre côté du poing américain. La colère d’Ander qu’elle ressent dans le creux de son estomac, pas assez forte pour vraiment la faire serrer des dents. Mais elle est là, latente. Vaut mieux pas que ça dégénère, parce que ça va dégénérer pour vrai. Elle expire doucement, se redressant un peu en voyant Ander revenir vers elle. Et le type, derrière, qui fonce sur son frère. Droit sur son frère.
Éclat de colère. Éclat de rage. Mimi ne dit rien. Mimi observe. Sent la colère d’Ander remonter dans sa gorge. Ne bouge pas de sa position, les yeux scrutant le type qui va se faire défoncer. Démonter. Détruire. Ander frappe. Encore, et encore, et encore. Il frappe, et chaque coup résonne dans la gorge de Mimi, la colère rouge, la colère noire, l’envie de meurtre, l’envie de fracasser tous les os, de faire couler le sang, et de rien laisser sauf de la cervelle sur le bitume. Il a essayé de lui faire les poches.
Pauvre con.
Y’a un sourire qui se dessine sur les lèvres de Mimi. Le rire qui éclate au fond de la gorge, alors qu’elle regarde son frère démolir le type. Elle peut presque entendre les os se briser d’où elle est, les pauvres gémissements du con, et les grognements de colère de son frère. Le sourire jubilant sur les lèvres, et l’amusement dans le regard. Non mais regarde toi, pauvre con. T’as vraiment cru pouvoir lui faire les poches ? Elle s’arrête pas de sourire, Mimi. Les ricanements, qui passent sa gorge. Tire sur la clope, sans s’arrêter. Un beau petit spectacle à admirer, du divertissement gratuit. Elle n’intervient pas. N’essaie pas d’arrêter son frère. Pourquoi elle le ferait, après tout ? Le type l’a mérité. On essaie pas de flouer les Wilkes. Essaie, et tu crèves. Ou alors, tu passes pas loin.
Ça fait mal, hein ?
Mais elle se dit qu’il faudrait peut-être mieux arrêter avant de se ramasser avec un cadavre sur le dos. Et alors qu’elle réalise ça, Ander se redresse. Arrête les coups, et Mimi ne cesse pas de sourire. Voit très bien, de sa loge, le devant de la scène. Crâne ensanglanté, et corps rué de coups. Ander s’attarde, et elle jette un coup d’oeil rapide autour - s’assurer que les témoins ne vont pas avoir des mauvaises idées. Méfiante, mais personne ne les regarde. Personne veut s’en mêler. Et de toute façon, elle s’en fout. Cigarette entre les lèvres, quand Ander réapparaît. Elle voit l’adrénaline dans ses yeux et les gouttes de sang sur son visage. Les muscles encore bandés, et la satisfaction de s’être défoulé. C’est enivrant, c’est foutrement bon, encore plus que n’importe quelle bouteille, que n’importe quelle drogue. Putain que j’t’aime, frérot. Putain qu’t’es un cinglé, et moi aussi, et putain que j’nous aime. Toujours, et à jamais.
« Happy birthday, sweetheart. » Elle baisse les yeux vers la veste. La prend entre ses doigts, l’observe. Elle est belle, elle est douce, elle est parfaite. « For me ? » Le sourire éclatant, gamine à Noël. S’en fout complètement du sang qui la tache. Redonne la cigarette déjà presque terminée à Ander, et l’enfile sur ses épaules. Un peu grande, mais vraiment pas si mal. « Feel like doing coke ? » Ça ne fait qu’amplifier son high, à Mimi, elle trépigne presque sur place. Fébrilité, jubilation, elle a envie de courir et de sauter et de ne jamais s’arrêter. « Fuck, yeah ! » Qu’elle dit, acquiesçant vivement de la tête. Observant toujours sa nouvelle veste, prenant un bout de sa manche pour essuyer un peu de sang sur le côté. « I love it. I fucking love it. Thanks. What did you get ? » Le rire délirant qui passe ses lèvres, alors qu’elle vient entourer son frère de ses bras, pour lui donner un rapide baiser fraternel. « Did he really try to steal your wallet ? » Elle désigne l’épave du type, un peu plus loin. « What a dumb idiot. Nice try, dude ! Nobody fucks with the Wilkes ! » Qu’elle lance, mégot de cigarette qu’elle attrape, et qu’elle jette en sa direction. Le rire sincère qui s’échappe de sa gorge, l’adrénaline amplifiée par la présence de son frère, personne va les arrêter, jamais, personne, personne, personne.
« C'mon, let's get wasted. » Lèvres mordillées, le coeur bondissant, attendant la délivrance, la drogue, le brouillard, l'extase, et la nuit qui ne terminera jamais. - dialogues:
(ander) « j'ai un deal à faire. attends là. » « et te fais pas tuer en mon absence. »
« joyeux anniversaire, ma belle. » (mimi) « pour moi ? » (ander) « un rail de coke, ça te tente ? » (mimi) « tu parles ! » « j'ladore. putain, j'ladore. merci. tu t'es pris quoi ? » « est-ce qu'il a vraiment essayé d'te voler ton portefeuille ? » « quel con. bel essai, mec ! personne emmerde les wilkes ! » « allez, on s'défonce, ou pas ? »
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Lun 8 Avr - 4:23 |
| ☽☾Dérangeants. Salement dérangeants.
Les regards les évitent. Les bonnes gens aussi. On préfère ignorer qu'ils existent. Tourner la tête sur leur passage, et prétendre que leur noirceur ne nous atteindra pas si on feint leur inexistence. Mais ça marche pas comme ça.
« For me ? » Le roi hoche la tête — et la reine devient enfant surexcitée. Bien trop ravie d'avoir été dans sa tête, au moment où il a collecté son dû. Pensée qui l'avait conduit à rafler un présent au passage. Il reprend la cigarette en l'observant. L'envie de cocaïne qui le traverse, et il propose. Pas supposé consommer. Mais pour ce soir, on fera une exception. « Fuck, yeah ! » Bien trop heureuse, Mimi. Bien trop enjouée. Elle savoure encore ce cadeau improvisé qu'il lui a fait. Passe la veste sur ses épaules pour l'essayer. Elle est belle. Elle lui va bien. C'est probablement pas du vrai cuir — mais qui s'en soucie ? « I love it. I fucking love it. Thanks. » Elle enroule ses bras autour de lui, et il lui rend l'étreinte. Mégot qu'il a entre les doigts. Ses lèvres qui se collent à celles de Mimi, quand elle lui donne un baiser rapide. Passionné — mais absolument pas romantique. Entre eux, ç'a jamais été qu'une fraternité que le monde entier ne pourrait jamais cerner. Et ça ne le gêne pas, Ander. Ça le fait sourire. Trop tranquillement. « What did you get ? » « A belt. » D'un geste bref, il relève sa veste pour la lui montrer. Not bad, huh ? « Did he really try to steal your wallet ? » Un ricanement passe les lèvres d'Ander, alors que sa soeur tourne la tête vers le type encore inconscient, un peu plus loin. « Yeah. » What an asshole. « What a dumb idiot. Nice try, dude ! Nobody fucks with the Wilkes ! » Il en rit, Ander. La regarde balancer le mégot en direction du type, en sortant une autre cigarette de sa poche. L'envie de fumer à s'en noircir les poumons d'une seule soirée. Fumer à en laisser le monde autour disparaître dans le brouillard que lui et Mimi auraient provoqué. Qu'ils aillent tous crever.
« C'mon, let's get wasted. » Et bien sûr, elle ne perd pas le nord. Le regarde avec cette excitation de gamine au fond de l'oeil, à la simple idée de se défoncer en compagnie de sa moitié. Moitié qui lui passe le bras autour des épaules et qui fait demi-tour. Tournant le dos à sa scène de crime. Phalanges éclatées. Le sang glissant entre ses doigts. Sa propre veste essuyant la tache de celle de Mimi. Mais il s'en foutait. Oh dieu, qu'il s'en foutait. Tant qu'elle était là, l'Enfer vivrait à leurs côtés. « I want a line. Not just some little sniffing. A fuckin' line. » Tant qu'à se défoncer, autant le faire pour de vrai. « Y'know a place we can go ? Otherwise, I'll rent us a room. » Il pointe du menton le petit hôtel miteux dont le panneau clignote, un peu plus loin. Hôtel à putes et à junkies, à ne pas en douter.
Un regard vers le ciel. L'euphorie de Mimi lui faisait battre le coeur à toute allure. Dose de drogue, rien qu'à l'adrénaline qu'elle lui communiquait. Fuck, Mimi. Une inspiration profonde. La cigarette pendant au bout de ses doigts, les yeux qui se ferment pour aspirer le ciel d'une simple goulée d'air. I'm good, here. Good with you. How long will it last, this time ? « Fuck, I missed that. » Les yeux qu'il rouvre. Le sourire carnassier sur les lèvres. « Didn't you ? » Elle sait de quoi il parle — aucun doute là-dessus. Pas alors que la communication des émotions était à son plus fort. Qu'il ressentait, au travers d'elle, l'envie de retourner à leur union spirituelle. Ce putain de lien qui les unissait depuis qu'ils avaient ouvert les yeux, et commencé à répondre leur noirceur dans le monde autour d'eux. « I feel like having blood. » More blood. I feel like death. I feel like destruction. I feel like despair. Chaos.
I feel like you. You feel like me.
And I know you feel like being wasted. So we'll do yours, so I won't do mine. So I won't kill someone.
« I fuckin' love you. » You piece of shit. Il tourne la tête. Fourre son nez dans ses cheveux. Y prend une inspiration, un bref instant. Claque un baiser sur son crâne. It's our birthday, tonight. It's just you, me, and the night.
D'you feel it too, lovely ?
PAR MARS / @MIMI WILKES- dialogues :
(mimi) « pour moi ? » « tu parles ! » « j'ladore. putain, j'ladore. merci. » « tu t'es pris quoi ? » (ander) « une ceinture. » (mimi) « est-ce qu'il a vraiment essayé d'te voler ton portefeuille ? » (ander) « ouais. » (mimi) « quel con. bel essai, mec ! personne emmerde les wilkes ! » « allez, on s'défonce, ou pas ? » (ander) « j'veux un rail. pas juste un bout du doigt à r'nifler. un putain d'rail. » « tu connais un endroit où aller ? sinon j'nous loue une chambre. »
« putain, ça m'a manqué. » « pas toi ? » « j'ai l'goût d'sang. »
« putain c'que j't'aime. »
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