come play with me, i'm bored (ilyès)

Tu te fais chier. Clairement. Tu vas pas te voiler la face en te disant que ça pourrait être pire. Tu le penses. Haut et fort. Tu te fais chier comme un putain de rat mort. T’as toujours eu horreur de ces voyages en avion. T’as beau être vachement confortable dans ta place en première classe, ça n’empêche que tu t’emmerdes royalement et que tu ne sais pas comment y remédier. Ya bien l’écran de télé devant toi qui ne demande qu’à être allumé, qui ne demande qu’à être utilisé mais toi… t’en as pas envie. T’aimes pas regarder des films en avion. Tu préfères pioncer. Ou te faire chier, apparement. Alors tu décides de regarder les gens. Tu dois être le seul à faire passer le temps ainsi, à observer tes congénères pour situer leur place mentalement, pour découvrir des habitudes qu’ils auraient, des tics dont ils feraient preuve. Ton cerveau les enregistre ces détails que beaucoup pensent sans importance et toi, toi tu les utiliseras plus tard - parce que toute information est utile dans l’art de la manipulation.

Tu tournes la tête vers celui qui se trouve un peu plus loin de toi, sur ta gauche. Endormi, silencieux, la bouche entrouverte. Ok. Toute information n’est pas utile dans ce cas. Tu grimaces légèrement et tu reportes ton regard sur autre chose, devant toi. Ya un touffe de cheveux qui dépasse d’un siège et tu les reconnaîtrais entre mille. Faut dire que tu y as déjà passé tes doigts des dizaines de fois dans ces cheveux là. Ça te fait sourire en y pensant. Ça fait remonter des souvenirs, même - des souvenirs qui te donnent des idées. Et tu te dis qu’il a encore laissé sa meuf sur la touche, qu’il va encore l’oublier pendant ce voyage et que tu auras encore l’occasion d’en profiter un maximum. Rien que d’y penser, tu commences à t’exciter tout seul. C’est dingue comme le fait de te dire qu’il est fiancé, ça te fout dans tous tes états. C’est dingue comme rien que d’imaginer sa meuf découvrir que tu le baises dans son dos te rend dur. Alors tu commences à te caresser par dessus ton jean, discrètement, planqué dans ton putain de fauteuil de première classe. Et puis tu décides de prendre la bosse en photo pour la lui envoyer. Rien que pour voir sa réaction. Souriant du coin des lèvres, tu l’envoies sans légende, sans texte pour accompagner - juste l’image de cette bosse sur laquelle tu passes ta main par dessus le tissus.

tu as déposé un baiser sur les lèvres de noor ce matin, et t'es encore en train de t'envoler à l'autre bout du monde. un léger soupir s'est échappé de tes lèvres au moment de grimper dans l'avion et tu t'es contenté d'appuyer ta tête près du hublot pour le décollage. tu t'emmerdes toujours plus ou moins en avion, sans doute comme tout le monde. et vous en avez pour un paquet d'heures encore. tout ça pour rejoindre l'autre bout de la planète.

t'as finalement trouvé comment t'occuper. bouquin enfoncé dans ton sac de voyage que tu as commencé à parcourir des yeux, un peu distrait néanmoins, tu dois bien l'avouer. tu n'arrives pas spécialement à te concentrer sur les petites lignes. tes pensées divaguent, partent en fumée et tu ne sais trop quoi penser de ces dernières semaines. un petit soupir t'échappe. ça va être long, très long. enfin, jusqu'à ce que tu remarques ton téléphone vibrer. tu as dû oublier de l'éteindre, la tête ailleurs. tu fronces un peu les sourcils, observant le nom s'y affichant, et la simple notification d'une photo reçue. tu te redresses un peu pour attraper l'appareil, levant les yeux au ciel fasse à la photo. ça ne t'étonnes même pas, putain.
tes pensées s'envolent rapidement, un léger soupir s'échappant de tes lippes. ça t'amuserais presque, parce que ça ne t'étonnes pas. et que ça n'est sans doute pas la première fois que ça arrive. il faudrait que tu tiennes un journal tien. ce serait amusant. tu esquisses un léger sourire malgré toi et tu glisses une main contre ton visage. tu attrapes l'appareil pour y taper quelques mots. à quoi tu penses encore ? tu te contentes d'écrire, fermant les yeux un bref instant, un faible soupir sur le bord des lèvres. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, t'imaginant un peu trop facilement ce qu'il pourrait se passer par la suite, sourire au coin des lèvres.

T’attends sa réponse et ton esprit divague. Faut dire que la soudaine bosse dans ton froc vient avec une vague d’excitation qui n’échappe pas à ton imagination. Tu te mords la lèvre inférieure, allant jusqu’à fermer les yeux afin d’imaginer la scène plus vivement dans ton esprit - afin de n’en louper aucun détail. Et ça te rend dingue, ce que crée ton cerveau. Ça te rend dingue de l’imaginer te prendre dans l’avion, de laisser vos corps se lier une nouvelle fois alors qu’elle est chez eux, alors qu’elle ne se doute de rien, alors que c’est ton prénom à toi qu’il a au bord des lèvres. T’aimerais quand même voir sa gueule le jour où elle découvrira tout - le jour où la vérité éclatera. T’aimerais voir l’expression que prendra son visage quand elle réalisera que t’as démonté son fiancé comme un putain de meuble ikea, et plutôt deux fois qu’une. T’as envie d’avoir cette putain de satisfaction de te dire que toi et ta bite, vous avez déclenché l’apocalypse dans leur couple - que t’as ce putain de pouvoir à toi tout seul. Ça te rend dingue, ça. Rien que de l’imaginer, rien que de l’apercevoir dans un coin de ton esprit de parasite. T’as hâte.

Tu t’assures tout de même que t’es discret. T’as une réputation à tenir, t’as des scandales à éviter. Tu préfères rester bien planqué dans ton fauteuil ridiculement énorme, assez pour que tu puisses glisser ta main sur ton entrejambe sans être remarqué. Ton portable vibre et tu souris en coin en t’en saisissant. Tu sais déjà qu’il s’agit de lui. Tu sais qu’il a répondu. Et en lisant son message tu n’es pas déçu.

À ce que tu me démontes contre le mur de c’putain d’avion.

Tu fais pas dans la dentelle. T’y vas pas par quatre chemins. T’as toujours eu un problème avec le fait de dire un truc sans vraiment le dire, en l’entourant d’un paquet cadeau accompagné d’un ruban. Tu gardes se comportement pour tes manipulations à deux balles, quand t’as besoin de te faire passer pour le gendre parfait. Là c’est pas le cas. Tu peux laisser cette partie de ta personnalité briller. Au fond, c’est ça qu’il veut Ilyès.

tu sais bien que cette situation va terminer par t'exploser à la gueule. évidemment que ça va le faire, c'est écrit quelque part. mais t'essayes d'pas y penser, parce que sans doute que ça te ferait vraiment prendre conscience de ce qu'il peut bien s'passer en ce moment. y'a un truc qui va mal dans ton esprit, ouais, tu d'viens le connard que t'as jamais voulu être, de ceux que t'as toujours détestés. soupir au bord des lèvres, tu secoues un peu la tête, ton téléphone vibre une nouvelle fois et tu mets de longues secondes à te décider pour finalement aller voir la réponse d'angel. tu joues avec le feu, tu vas terminer par te brûler.
tu fronces un peu les sourcils, un soupir fragile et tremblant au bord des lèvres, fermant les yeux un bref instant, secouant la tête de gauche à droite. tu glisses ta main contre ta joue, grattant distraitement cette dernière. et tu termines par taper une réponse, rentrant un peu trop facilement dans son jeu.

je ne te savais pas exhibitionniste.
et pourtant, t'es persuadé que ça le dérangerait pas de baiser devant tout un public, juste histoire de montrer à tout le monde qu'il en a une grosse. ou juste pour s'en vanter. tu te pinces les lèvres un instant, récupérant le verre d'eau posé là, sur la tablette du siège. tu viens boire une gorgée, fermant les yeux. tu connais l'chemin. j'arrive. que tu tapes ensuite. y'a pas quarante endroits pour ça, dans un putain d'avion, à des kilomètres de la terre ferme. tu tournes la tête vers le hublot, observant les nuages défiler. ça ressemble à l'infini, et y'a des fois ou t'es pas persuadé que vous allez réellement quelque part. tu laisses les minutes s'écouler. longues, trop longues quand tu y penses. ou quand, justement, tu essayes de ne pas y penser. assez de temps pour que ce ne soit pas suspect de te voir te lever et t'éloigner un peu de ton siège. (après avoir pris soin de glisser un préservatif et un petit tube de lubrifiant dans la poche intérieure de ta veste.) y'a tes pas sans doute un peu trop traînant tandis que tu remontes l'allée, termines par laisser ta main traîner contre la porte des toilettes. et sans doute qu'il sait, que c'est toi.

Tu sais déjà que tu auras ce que tu veux. Tu sais déjà que t’as gagné. C’est pas dur de le savoir avec Ilyès. Il ne résistes jamais bien très longtemps. T’en viens à souvent te demander si ça meuf s’occupe de lui, quand même. Le mec est tout aussi horny que toi et pourtant, il a quelqu’un à la maison. Ya sûrement un truc qu’elle ne lui donne pas. Et puis tu penses à ta queue et tu souris. Ouais. Elle a pas ta queue, sa meuf. C’est un truc que ya que toi pour lui offrir, ça. Je ne te savais pas exhibitionniste. qu’il réplique et tu te marres doucement. Ya tellement de trucs qu’il ne sait pas sur toi, Ilyès. D’ailleurs, sa remarque t’étonne carrément parce qu’il connaît cette partie de toi, parce qu’il sait que t’es pas du genre discret, que t’adores faire ton putain de show. T’en serais capable, de le laisser te prendre devant tout l’monde rien que pour kiffer, rien que pour offrir un putain de spectacle à ceux dont les regards se poseraient sur vous. Pis merde, ça t’offrirait un bon petit lot de témoins qui pourraient lancer à sa pauvre fiancé que son p’tit mec n’est pas franchement fidèle.

T’as même pas le temps de lui renvoyer une réplique salée que ton téléphone vibre encore. Tu connais l'chemin. j'arrive. Ouais, tu le connais, le chemin. Faut dire que c’est pas la première fois que ça va arriver pendant un voyage, vos bêtises. T’as perdu le compte, même, à force. T’as perdu le compte total, complètement, si t’ignores le lieu et que tu répertories carrément toutes les fois où vous avez fini par vous envoyer en l’air. Et tu te lèves finalement afin de te diriger vers les toilettes de l’avion. C’est comme une habitude le faire, de laisser tes affaires et de passer devant lui en te retenant de tordre du cul ou de lui lancer un clin d’oeil. T’es pas discret, toi. Tu le sais. Et t’as pas envie de niquer tes chances de le niquer lui. Tu glisses donc ton portable dans la poche arrière de ton jean et tu files vers cette autre pièce dans laquelle tu finis par entrer. Tu fermes la porte derrière toi et tu t’adosses au mur, portable de nouveau à la main. Tu sais que tu vas devoir attendre un peu. Tu sais qu’il se doit d’être discret pour te rejoindre. Alors tu surfes tranquillement sur twitter en attendant, en l’attendant. Et quand tu entends quelqu’un poser la main sur la poignée, quand tu la vois bouger à peine, tu souris en coin et tu ranges ton précieux dans ton froc une nouvelle fois. Et parce que t’es toi-même, parce que t’as déjà bien trop attendu, tu finis par ouvrir la porte, l’attraper par le col et le tirer à toi. Tu fermes la porte doucement, ta main toujours sur son col avant de finalement plaquer tes lèvres contre les siennes dès que vous êtes totalement à l’abris.

tu sais bien ce qu'il va terminer par se passer. ça en devient inévitable, tu l'sais bien. tu fronces un peu les sourcils, observes d'un œil distrait le brun remonter la petite allée en direction de l'avant de l'appareil. tu fermes les yeux, un léger soupir au bord des lèvres. et tu te fais patient.
assez patient pour que personne ne suspecte ce qu'il va bien pouvoir se passer dans les prochaines minutes.
tu deviendrais presque impatient.

finalement, tu te lèves à ton tour, t'avançant au travers de l'avion, faisant quelques pas de plus jusqu'à cette porte presque dérobée. tes doigts qui glissent contre la poignet, la faisant légèrement bouger, sans l'enclencher. sorte de communication, tu supposes. tu te pinces brièvement les lèvres, il attend pas franchement le brun, pour ouvrir la porte et te tirer vers lui. un léger juron s'échappe de tes lèvres et tu fermes les yeux un instant, répondant durement à son baiser, ta langue venant à la rencontre de la sienne tandis que tes mains viennent agripper durement ses hanches. tu termines par te redresser. c'est moi qui t'accorde un baiser ou pas. que tu siffles, sans doute trop chauffé par ses messages. y'a le corps du brun que tu pousses contre le minuscule évier, tes hanches pressant les siennes, et ton corps surplombant l'sien. (même si vous faites approximativement la même taille). tes lèvres à quelques centimètres des siennes, ton regard plongé dans ses prunelles. tu te contentes de venir glisser une main dans son pantalon après en avoir défait le bouton. y'a ta main qui plonge même dans son boxer sans attendre. parce qu'il a clairement pas attendu pour s'foutre dans cet état, le mannequin.

parfois, tu t'demandes ce qu'il peut bien se passer dans ton esprit.
puis tu te dis que c'est une mauvaise idée que de savoir. très mauvaise idée d'ailleurs. t'en as pas forcément envie. y'a ton regard toujours dans celui de ton vis-à-vis, et tes dents qui viennent attraper sa lèvre inférieure, taquines.

« C'est moi qui t'accorde un baiser ou pas. » qu’il te siffles et t’as envie de te marrer. Il sait pertinemment que t’en feras toujours qu’à ta tête, que tu feras toujours ce dont tu as envie. T’es pas du genre à te plier aux ordres, à les suivres - surtout quand tu as réellement envie de quelque chose. Des fois pourtant, t’aimes laisser l’illusion à Ilyès. T’aimes lui faire croire qu’il a quand même un peu le contrôle. Tu te dis que sans ça, il va s’envoler. Ça se voit qu’il aime pas quand les situations lui échappent un peu trop - que là, il commencerait à flipper. Mais tu te dis aussi que ça doit lui faire quand même du bien qu’un truc lui échappe pour une fois, qu’un truc ne soit pas décidé et prévu à l’avance dans sa vie, et que c’est ça qu’il cherche avec toi. Alors tu te contentes de sourire en coin à sa réflection, comme le sale provocateur que tu es.

Il te pousse contre l’évier et ya un gémissement qui t’échappe. Ce que tu peux aimer quand il prend le dessus comme ça, parfois, qu’il essaie de reprendre ce contrôle qui lui échappe sûrement un peu. Et il ne perd pas de temps pour glisser sa main dans ton froc, dans ton boxer, clairement en quête de son objectif. Il attrape ta lèvre inférieure entre ses dents et toi, t’es putain de fier de voir le désir dans ses yeux. T’es putain de fier de voir que grâce à tes messages, t’as réussi à le foutre dans le même état que toi. « T’as vu dans quel état ça m’fout de penser à toi ? » que tu souffles, ton regard planté dans le sien. T’as prévu de rester planté là jusqu’à ce qu’il craque, jusqu’à ce qu’il ne prenne totalement le dessus et ne te laisse plus la place pour jouer les cons. Tu vas pas te mentir, vos échanges t’ont pas mal manqués depuis la dernière fois et t’es prêt à abandonner presque totalement ton contrôle rien que pour fêter vos retrouvailles. Enfin, tu l’abandonneras un peu plus tard, quand il ne pourra plus tenir. Parce que là, ton compte bien gérer toi-même l’état de son excitation jusqu’à ce qu’il ne puisse plus la contenir une seule seconde.

tu fronces un peu les sourcils, te retrouves face au brun, pour ne pas dire collé à lui, dans cet espace si réduit. y'a ton corps à quelques centimètres seulement du sien, et t'as aucun mal à venir le pousser, s'casser à moitié les reins contre ce lavabo ridicule. un léger soupir t'échappe, d'aise, de désir, un quelque chose dans ce goût-là, sans doute. tu l'observes de longues secondes, tes dents agrippant sa lèvre inférieure. c'est un petit con, angel. tu l'sais bien. et il en joue. sourire au bord de ses lèvres. une petite part de toi qui a bien envie de le lui retirer, et la seconde qui l'aime plutôt bien, finalement, ce sourire.

mais au lieu de passer des heures à réfléchir, tu préfères glisser ta main dans son pantalon, n'attendant pas plus longtemps. pourquoi attendre, de toute manière, alors que tu peux le faire maintenant ? c'est pas comme si t'avais franchement besoin de l'exciter, le mannequin. t’as vu dans quel état ça m’fout de penser à toi ? ton regard vient s'planter dans le sien, de longues secondes, tandis que tu laisses ta main bouger à l'intérieur d'son boxer. je sens ça, ouais. que tu répliques, la voix rendue un peu plus basse par l'anticipation, et l'désir. ouais, sans doute un peu trop de désir, que ta conscience vient te souffler. mais tu t'en branles pas mal pour le moment. j'me demande bien à quoi tu penses pour t'foutre dans des états comme ça, ouais. tu souffles en retirant finalement ta main, préférant laisser tes doigts s'emparer de la couture de son t-shirt. putain de mascarade, d'le voir se pavaner avec un t-shirt comme celui-là. mais ça lui ferait trop plaisir, que tu fasses une remarque. alors tu t'contentes de tirer sur le tissu, pour v'nir le balancer derrière vous, un peu au pif. de toute manière, il ne tombera pas bien loin. y'a tes mains qui glissent contre son torse, ton bassin qui vient à la rencontre du sien, et ton regard qui n'le quitte pas.

Ton regard planté dans le sien alors qu’il glisse sa main entre tes jambes pour te caresser, tu laisses échapper un long soupir de plaisir sans cesser de le fixer. Tu termines par venir te mordre doucement la lèvre inférieure sans rompre le contact de vos regards. T’es un peu trop provocateur, aujourd’hui. T’as bien envie de le rendre dingue - pour changer. « Je sens ça, ouais » qu’il réplique et tu ne peux que rire doucement, amusé par le fait qu’il rentre parfaitement dans ton jeu. « J'me demande bien à quoi tu penses pour t'foutre dans des états comme ça, ouais. » Tu te vois mal lui répondre que tu fantasmes sur sa meuf. Enfin. Que tu fantasmes sur la tronche qu’elle aura quand elle apprendra qu’il a glissé ta queue dans sa bouche et que t’as foutu la tienne dans son cul. Mais il n’y a pas que ça. Tu penses à lui, à lui qui perd le contrôle et qui en oublie toute retenue. Parce qu’il est toujours en retenue, Ilyès. Il est toujours extrêmement réfléchi et méticuleux. Rien que pour ça, t’as envie de le voir lâcher prise pour une fois. T’as envie de le voir te prendre comme il n’a jamais pris personne, sans retenue pour la première fois de sa vie. Tu peux l’imaginer dans ton esprit et, bordel de merde ce que ça te fait vibrer. « À ta bite. » que tu siffles, sourire au coin des lèvres, parce que c’est bien plus fort que toi.

Ton tee-shirt finit au sol un peu plus loin, ses mains glissent sur ton torse, son bassin rejoint le sien et tu ne cesses de plonger ton regard dans le sien. Tu vas même jusqu’à approcher ton visage du sien, ton nez frôlant le sien. « Plus sérieusement, je pense à la manière dont tu pourrais me baiser si, pour une fois, tu ne cherchais pas à te retenir. Si tu ne cherchais pas à réfléchir à chaque fois au lieu de juste… faire. » T’es un putain de provocateur mais t’as envie de voir si ça marche. T’as envie de voir si une fois ton envie formulée à voix haute, il aura l’envie et le courage de se laisser aller. Et pour faire bonne mesure, tu donnes un petit coup de bassin, causant une friction qui t’arrache un petit soupir.

tu te pinces brièvement les lèvres, ton regard posé sur celui du plus jeune, ton corps à quelques centimètres du sien. y'a pas franchement d'espace par ici, alors bon. ça ne te gêne pas plus que ça. puis t'as viré son haut, alors non, ça te dérange carrément pas d'être aussi proche de lui. tes mains glissent contre son torse et ouais, t'as bien vu, t'as bien sentit l'état dans lequel il a réussi à se mettre. mais en pensant à quoi ? à ta bite. tu fronces un peu les sourcils face au brun. charmant. que tu souffles, juste pour l'emmerder un peu, esquissant un léger sourire malgré toi, venant attraper sa lèvre inférieure entre tes dents. puis y'a ta langue qui vient glisser contre l'angle de sa mâchoire.

le nez du brun frôle le tiens, et tu vous respirez le même air. plus sérieusement, je pense à la manière dont tu pourrais me baiser si, pour une fois, tu ne cherchais pas à te retenir. si tu ne cherchais pas à réfléchir à chaque fois au lieu de juste... faire. tu l'observes un instant, arques un sourcil à ses mots, glissant tes mains contre ses hanches, les serrant entre tes doigts, avançant violemment son bassin au tiens, étouffant un léger grognement à cette friction. tu veux m'voir lâcher le contrôle ? tu souffles dans un rire. c'est vrai que t'es constamment en train de tout contrôler autour de toi. tu le lui accordes sans trop protester. tu retiens un petit soupir, tes mains viennent se balader sur sa taille, l'air de rien, avant que tu n'attrapes ses hanches pour le faire pivoter, le pousser contre le lavabo, appuyant le creux de ses reins pour le pencher en avant. tu laisses ta langue venir remonter contre sa colonne vertébrale. intéressant. que tu ajoutes finalement contre sa peau, esquissant un sourire un bref instant, à même son épiderme. très intéressant. tu ajoutes d'une voix un peu plus rauque.