(TC) QUEENS BLOCK PARTIES

save the queens ---- / QUEENS BLOCK PARTIES

---- / topic commun

ambiance / Une block party est une fête de quartier, confinée à une ou deux rues. Pour promouvoir l'échange et la mixité urbaine (d'origines, de classes sociales, de communautés, etc), le Queens finance des concerts, des cinémas de plein-air, des animations, etc, de 12h à 5h du matin. Dans l'intérêt du RP, la localisation n'est pas précise : on part du principe qu'il y a aussi bien des rues résidentielles bardées de foule et d'activités assez familiales que d'autres plus festives, avec des bars, etc, et on passe de l'un à l'autre. Ne vous sentez pas limités.

Heure du début du topic commun : 22h.

informations / Pas d'ordre de passage, pas d'intervention mj, pas de maximum de lignes (si c'est long, peut-être un résumé pour que les autres puissent suivre et taguer les principaux concernés ?) ; on entre et on sort comme on veut du sujet ; on peut préciser ou non le lieu et l'heure où se trouve son personnage ; bref, un sujet en bonne intelligence et en autonomie. Pour flooder, ici.

---- / quelques inspirations

Tu bosses pas aujourd’hui et y’a de l’animation dans les rues. T’as vu ça en passant ce matin alors que t’es allé faire quelques courses. T’as pris un flyer avec la programmation et te voilà une bière à la main devant une scène où un concert se joue. C’est de la country, un truc qui sonne un peu pop. Ca te fait penser à Cassadee Pope.

Le show se termine et tu siffles avec tes doigts sur tes lèvres afin de montrer ton enthousiasme par rapport au show que la jeune fille a donné. T’as qu’une main libre, donc tu ne peux pas applaudir. Tu essaies quand même de montrer ton soutien parce que c’est important quand on est artiste et qu’on se représente sur scène. Tu fais pas mal de bruit en sifflant et tu le fais pas trop longtemps non plus. Tu veux pas casser trop les oreilles des gens autour.

Une musique de fond se fait entendre alors qu’ils sont en train de préparer la scène pour un prochain artiste. Tu sors ton téléphone portable de ta poche afin de voir si t’as eu des réponses de tes potes. T’as mis un post sur facebook disant que tu serais là, si jamais quelqu’un veut se joindre à toi. Pour l’instant quelques likes mais personne ne se manifeste vraiment. Soit. T’es pas dérangé.

Tu te fais bousculer et tu renverses un peu de ta bière par terre, ainsi que sur ta main. Rien de trop grave. Ta chemise est intact. Ton jeans aussi. Tout va bien. Tu ne prends même pas la peine de te retourner pour voir qui est le fautif. Tu sais que c'est souvent comme ça dans les lieux à forte affluence avec de l'alcool à disposition. Par contre tu jettes un coup d’oeil à la personne à côté de toi qui visiblement s’est pris de quoi manger. Elle a pas mal de serviettes en papier dans sa main…

« Je peux t’en piquer une ? »

Histoire de pas t’essuyer sur ton jeans. Tu préfèrerais.

Tu étais douée pour ça, repérer les coins où ça bougeait, où il y avait de l’animation et potentiellement, de la bouffe gratos. Autant dire que tu avais eu vent de la block party organisée et en Reine des Rues, tu n’avais pas tardé à la localiser. Pour l’occasion, tu avais même fait un petit effort pour avoir l’air présentable, pour sembler venir d’un des blocks du coin et non pas d’entre les rues. Cheveux tressés en natte africaine, débardeur noir et short façon Tomb Raider, t’aurais presque pu devenir l’héroïne du jeu si t’avais plus de cul et plus de boobs. Sauf que non, t’étais plate comme un boy. Et musclée tout autant, à force de courir, marcher, grimper…

Déambulant entre les diverses animations, tu repérais bien évidemment le buffet tenu par les mamans du tierquar et sitôt l’une le dos tourné, tu fourrais une énorme part de gâteau au chocolat dans ton sac à dos, sans le lâcher histoire qu’il ne s’émiette pas dedans. Attrapant de l’autre main un nombre abusé de serviettes, tu t’éloignais rapidement, un sourire aux lèvres.

Commencer par du chocolat, ce n’était pas sérieux. En vrai, tu ne l’étais pas. C’est d’ailleurs avec le sourire content que tu ressortis ton butin du sac, assurée que la bénévole ne te courre plus après. Il avait l’air tellement bon en plus ! Tu ne tardais d’ailleurs pas à y mordre à pleine dents, savourant la sensation du chocolat qui croquait et fondait sur ta langue. T’étais en train d’en mettre partout en plus mais pour l’instant, ce n’était pas ton souci. Ton seul vrai souci, c’était ce type qui t’aborda pour… « Je peux t’en piquer une ? »

Heu non ? t’as qu’à t’en chercher toi-même ? Avais-tu envie de répondre. T’étais pas gentille en vrai. Mais merde, fallait pas se faire d’histoires à peine arrivée hein ? En plus, si ça se trouve il allait te dénoncer pour dire que tu n’appartenais pas à leur gang des favorisés. « Hum j’peux t’en céder une mais tu comprends y’a de la valeur sentimentale, elles m’viennent de ma grand-mère. J’reçois quoi en échange ? »

@ASHLEY BLACKWELL

Elle n’a pas l’air très encline à te filer une pauvre serviette et elle te le confirme. Valeur sentimentale. Mon cul ouais. T’es sûr qu’elle se fou de ta gueule. T’as l’air naïf, on essaie toujours de te la faire à l’envers. Il est vrai que parfois ça marche. Mais là pour le coup, ça prend pas. L’histoire de la grand mère pour des serviettes en papier, ouais no thanks. Elle veut quelque chose en échange et tu préfères te dire qu’elle plaisante. Il peut pas en être autrement nan ? Nan.

« Ma gratitude éternelle ? »

Tu tentes. L’air amusé. Tu vas pas non plus lancer les hostilités pour une simple serviette. Si elle se résout à ne pas t’en passer, tant pis. Vu la conversation qui commence à s’installer autour de ce morceau de papier, t’auras peut être la main qui aura séché avant qu’elle ne te fasse grâce de ce cadeau.

« Sérieusement, t’en as trois tonnes. »

P’têtre bien que t’as dit ça sur un ton qui veut dire « t’abuses » mais sans le dire. C’est plus fort que toi, même si t’as toujours ce petit sourire sur tes lèvres. Ca passe mieux.

@JOE MALONE

topic commun / queens block party /

Juste comme ça, t'a décidé d'aller traîner dans les rues du Queens alors que la nuit avait déjà avalé tout New-York. T'étais tranquillement couché dans ton lit, prêt à t'endormir comme une masse ou à t'imaginer mille-et-une situations cocasses pour bien te marrer juste avant de t'endormir. Le plus drôle, c'est sans doute quand tu te dis que c'est tellement tordu que ça t'arrivera jamais, et que le destin, toujours avide de se foutre de ta gueule, te prouve le contraire dans les jours qui suivent. Ce genre de songes éveillés, ça peut t'prendre des heures quand t'es motivé (et tu l'es souvent, d'ailleurs). Mais ce soir, t'étais sans doute pas aussi inspiré que d'ordinaire. D'abord t'as eu soif. Après t'as eu envie de pisser. Et puis finalement, c'est au troisième lever que tu t'es dit que t'avais très probablement autre chose à foutre de plus palpitant que de dormir pour un soir d'été. Alors, t'as décidé de te rendre à la block party donc Kenny t'avais tant parlé. Ça t'a pris d'un coup, aussi vite que t'aurais pu avoir envie d'aller aux chiottes en période de gastro. T'as enfilé tes fringues de la journée en moins de temps qu'il n'en a fallu pour le penser, et tu t'es tiré à pas de loup après avoir jeté un dernier coup d'oeil au corps ensommeillé de papa mcdonald, avachi devant la télévision encore en marche.
Les rues sont bondées. Tu t'cognes dans à peu près tout le monde, tant et si bien que tu finis par te dire que tu vas te retrouver avec un hématome sur chaque épaule. Pauvre chou, Kurt.
Les minutes s'égrainent. Une heure se passe. T'as eu le temps de t'enfiler deux-trois bières, d'écouter quelques musiques sympas, et quelques autres trucs qui ont achevé de te convaincre que c'était une bonne idée, finalement, de te rendre ici. Seulement, il te suffit d'une rencontre fortuite, une seule, pour que tu entrevoies à nouveau le quotidien qui te court après comme un chien galeux. Et ce chien galeux, c'est ton frère, Kenny. Tu savais qu'il était dans les environs étant donné le nombre de fois où il t'en avait parlé (il devait d'ailleurs y être depuis les premières heures et prévoir d'y rester jusqu'à l'aube, torché comme un cul). Toutefois, t'as osé penser que le Queens était bien trop grand pour que tu ne tombes sur une tronche connue. Pour la logique implacable, tu repasseras. Ta voix lacère le brouhaha ambiant alors que tu tentes d’interpeller ton aîné, au moins histoire de le saluer pour la soirée. « Kenny ? KENNY ! KEEEEEN ! » Sourd. comme. un. pot. Tu traverses, dépassant les quelques personnes qui vous séparent encore, et le frappe à l'épaule. « J'savais pas que se faire casser la gueule régulièrement ça pouvait endommager les tympans. »

(@kenny mcdonald @primrose america)

les tempes qui battent à un rythme que son corps refuse de suivre. ah l'idiot, il préfère la laisser avec une migraine, l'observant onduler entre les inconnus, les yeux grands écarquillés, gamine paumée. même si c'est ce qu'elle est en fin de compte. ce genre d'évènement, ce n'est pas son genre, loin de là. poupée ne sort jamais de son château ivoire, préférant l'atmosphère rassurante du queens uppé, qu'elle connaît par cœur. les pieds qui foulent le sol, produisant un son sourd, le regard qui va de droite à gauche, observant les moindre détails, se sentir comme un touriste dans sa propre ville. téléphone qu'elle regarde une énième fois, attendant la fameuse notification, elle étouffe de cette ambiance qu'elle n'a jamais connue. nouveau coup d’œil, l'énième, cheveux blonds qu'elle aperçoit. zahra. enfin. lippes qui s'étirent, doucement, rapide salutation, quelques brefs mots échangés entre celles qui partagent le même patronyme. t'en as mis du temps pour arriver. le ton est neutre, aucun reproche cette fois, aucun signe d'impatience non plus. la reine de glace aurait-elle perdu son masque ? peut-être. ou alors, serais-ce la présence de zahra qui défierait les statistiques ? peut-être. les questions restent sans réponses, on se contente de points d'interrogations et de longs soupirs qui veulent tout dire. très bien. je vais chercher de quoi manger. tu veux quelque chose ? elle avance, entre le flot d'habitants, se cogne, un bon nombre de fois, lâche quelques jurons, pousse de nombreuses personnes légèrement éméchées. neith, elle ne fait plus attention à rien, fixant le buffet du regard, même si lui reste un certain nombre de mètres avant de pouvoir y accéder. pourtant, la gamine, elle ne se laisse pas faire et en quelques mouvements, elle y est. droite comme un piquet, cherchant ses mots.

@zahra al khalir

Q U E E N S B L O C K P A R T Y
ft topic commun

la block party. t’aurais manqué ça pour rien au monde. dès que t’as entendu parler de cet événement tu savais déjà que t’y serais et que tu y passerais certainement toute la nuit.
fête, alcool, filles. bon d’accord, c’est peut-être pas le but premier, et c’est sûr qu’il n’y aura pas que ça, mais bon toi c’est principalement pour ça que t’es venu.
t’aurais pu arriver dès le début des festivités, mais midi, c’est beaucoup trop tôt. pour toi. alors t’as bien pris le temps de te lever et t’as fait quelques affaires. tu t’es occupé de ce que tu appelles ton travail. jusqu’à ce que tu n’es plus rien à faire et que tu te rendes dans les rues du queens. tu commences par faire le tour de quelques animations avec tes potes. trop tôt pour que la soirée ne commence vraiment.
mais assez tard pour que tu aies déjà quelques verres d’alcool dans le corps.
il y a du monde, du bruit, de la musique et quand même une bonne ambiance et tu n’entends pas la voix de ton frère, jusqu’à ce qu’il arrive à ta hauteur et qu’il te tape sur l’épaule. j’savais pas que se faire casser la gueule régulièrement ça pouvait endommager les tympans. tu rigoles légèrement en le regardant, c’est plus à cause du bruit qu’autre chose, mais au fond de sa phrase, il y a, même inconsciemment, une petite part de vérité. c’toi qui toi pas crier assez fort, avec ta voix de gonzesse. tu le taquines un peu, parce que c’est ce que tu fais tout le temps. t’es venu finalement. t’as décidé de t’amuser un peu c’est bien. tu as dû lui parler un nombre incalculable de cet événement, t’sais pas trop pourquoi, mais bon ça fait du changement dans le quartier et un peu de mouvement. tu bois quelque chose ? tu lui demandes alors que tu lui tends déjà une des bières que vous avez dans un coin avec les gars avec qui t’es venu. toujours quelques petits trucs en réserve. genre certaines personnes disent que sans alcool la fête est plus folle, pas pour toi en tout cas.

@kurtis mcdonald @primrose america

QUEEN BLOCK PARTIES

reine d'un soir, prim déambule le menton haut, joue les adultes puisqu'elle ne sait faire que ça dans l'euphorie de la block party qui la grise. parle à n'importe qui pourvu qu'elle ai un verre dans la main, s'abreuve de l'effervescence des lieux. s'imagine le monde à ses pieds le temps d'une soirée où elle n'aura pas à penser à tout ce qui la tracasse. légère comme la brise estivale. Elle aurait continué son marathon si elle avait pas mal aux pieds dans ses talons trop hauts, préférant le confort d'un banc pas encore prit d'assaut, à siroter un verre et fouiller la foule du regard. A croire qu'elle déniche toujours kenny dans les soirées, comme un radar bien rôdé tout spécialement conçu pour se poser sur lui ou qu'elle aille. Hésite, j'y vais, j'y vais pas., tâte du bout de son esprit l'état de sa fierté déjà amochée par les râteaux de leur dernière rencontre. Et soudain, kurtis comme un faisceau divin qui se pose entre elle et lui. Pour un peu, elle le bénirait. Et c'est le sourire qui s'étire, l'idée derrière la tête qui germe déjà trop vite. L'occasion est trop belle pour ne pas y plonger a corps perdus. Celle qui joue la femme sans être rien d'autre qu'une sale gosse. Et ses pas pressés, un jeu de coude bien placé pour une explosion intérieure quand elle arrive enfin, sourire éclatant aux lèvres. Grapille les derniers mots de kenny et les attrape au vol. « moi j'veux bien un verre ouais. » elle s'immisce dans la conversation sans s'encombre d'invitation. en connaissant assez kenny pour savoir que le mieux qu'elle obtiendra de lui c'est sans doute une limonade. et peu importe, c'est pas le but de tout ça, pour une fois, elle le regarde à peine, toute concentrée qu'elle est sur kurtis. « j'savais pas que tu venais. » c'est presque trop. grisée par l'euphorie de la rencontre qui tombe si bien – ou par les verres qu'elle a déjà ingurgités – ou l'ambiance, simplement. ses lèvres qui se perdent une seconde contre la joue du cadet, baiser volage sorti de nulle part, trop proche soudain quand elle glisse son bras sous le sien et se pare d'un sourire étincelant qui voudrait illuminer la nuit. dans le fond, elle est vraiment contente de le voir, kurt, c'est pas de sa faute si ça rajoute a son plaisir d'y trouver kenny aussi. « je voulais t'appeler demain pour qu'on se voit en plus. » et c'est vrai. vrai mais aussi délectable de le laisser entendre a kenny, comme s'il allait soudain prendre conscience de la fille qui s'intéresse à son frère plutôt qu'à lui. « j'ai soif ken. » elle insiste, sourire taquin, contente d'essayer de piquer, l'impression d'avoir des cartes en mains pour une fois, même si elles ne valent sans doute rien.

(@kurtis mcdonald, @kenny mcdonald)

Avec des partenaires, Tess a réussi à obtenir un emplacement pour installer l'Insomnia au Queens Block Parties, le temps d'une soirée. Trois containers s'amoncellent donc pour former les locaux du club, autour desquels sont installés différents commerces (principalement des bars et de la nourriture) dans une configuration de mini-village branché (images ici et ici). Sur le papier, ça aurait pu être génial, si Toni n'avait pas été obligée de s'improviser serveuse et bairmaid pour pallier au manque évident de personnel.

La voila donc qui court, qui zigzague entre les tables et les clients pour faire en sorte de satisfaire tout le monde. A l'alcool qui coule et aux corps qui s'esquintent, la populace n'a pas l'air de se rendre compte que c'est la guerre, là, de l'autre côté de la barrière. Il est encore tôt, mais jusqu'à présent, la soirée est même plutôt une réussite. Tant mieux.

« Je vais prendre deux minutes de pause. Si t'as besoin d'un truc, je suis derrière. Glisse-t-elle à son collègue. »

'Derrière', c'est l'entrée staff, une petite terrasse en hauteur qui donne accès aux stocks par des escaliers, sans avoir à traverser la foule. Sauf qu'elle est désagréablement surprise de trouver une petite rousse (@Deborah Burton) entrain de squatter son havre de paix.

« Eh, tipa. J'peux savoir ce que tu fous ici ? Tu devrais retourner en salle, y a du monde. La patronne risque de criser si elle te voit glander ici. »

Elle a sonné la cloche de la fin des cours. Elle a sonné et tu ne l'as pas manqué. En attente d'une réponse à tes examens, en attente d'une réponse pour l'année prochaine, tu ères. Ce putain de mois de juin n'est pas joyeux pour toi, pas depuis quatre ans. Un souvenir douloureux, un accident ôtant la vie de tes protecteurs. T'as pas encore fait ton deuil, malgré tes sourires et ta bonne humeur. Tout n'est que façade finalement, tout n'est qu'illusion. Tu t'occupes, tu cherches à ce que ton esprit soit toujours en ébullition. C'est plus facile ainsi, t'as moins mal, tu réfléchis moins. Alors tu travailles, à droite, à gauche. Ton statut d'étudiante ne te permet pas franchement de trouver un travail stable et tu dois te contenter d'extras la plupart du temps. Cet été tu tenteras de trouver un contrat sur deux mois, quelque chose qui te faciliteras la vie à la rentrée, un peu d'argent de côté pour palier aux besoins essentiels. Voilà l'idée, voilà le projet.

T'es en plein Queens ce soir, dans ton quartier. Pas bien compliqué pour te situer, ni pour rentrer. Un bar mobile, qui s'installe pour l'événement. T'as réussi à te faire engager malgré ton jeune âge, comme d'hab, avec une pièce d'identité attestant que t'as 21 piges et pas que 18 ans. Sont pas trop chiants dans ce genre de cas, bien heureusement. Ca te fait un peu de fric à mettre de côté, tu vas pas cracher dessus.

Tout se passait plutôt bien, jusqu'à ce que tu l'aperçoives. T'es pas sure, t'es pas certaine, jusqu'à ce qu'il s'approche. Il te connait, il sait que t'as pas à être là. Mais c'est pas que ça. T'as pas envie de lui parler, t'as pas envie de souffrir à nouveau, tu veux pas repenser à tout ça. Et tu sais qu'il en parlera forcément. Alors tu fuis, tu t'échappes, tu vois l'une des nanas qui bosse avec toi pour la prévenir que tu as un besoin primaire à satisfaire. Mais au lieu de ça, c'est la terrasse aménagée que tu trouves comme refuge pour les larmes qui coulent doucement. Tu renifles. T'as à peine le temps d'allumer ta clope que tu te fais déranger. " Je glande pas, je suis en pause. " Tu respires et te retournes. Tu l'as déjà vu, elle bosse là. " Et toi alors ? " Parce que bon, elle est là aussi et tu te doutes qu'ils t'ont pas foutu une puce pour te pister.

@toni assante

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