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| Sujet: habits (siam) Jeu 28 Mar - 6:22 |
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y a une soirée, je t'attends L'adresse du lieu envoyé, c'est pas une question qu'il pose lion. Une invitation qui a des allures d'ordre sans en être un vraiment. Siam s'est rarement désisté, l'inverse est d'autant plus vrai. L'intuition qu'elle viendra toujours puisqu'il l'a si souvent trouvé dans ces lieux. L'espoir aussi, ce sentiment perfide qu'elle ne s'est pas délesté de ce goût pour le trop. trop festif, trop extrême. Pour l'effervescence des samedis soirs. L'ondulation des corps sur le rythme des basses. sous la musique, le brouhaha de ceux qui vivent. De ceux qui fêtent. Lion à jamais su ce qu'ils fêtaient sans cesse, sans doute rien de plus que l'ivresse. Ou la vie. Il n'est ni danseur ni fêtard. il est juste là. caméléon qui se fond dans le décor, qui invisible mais présent. Davantage à observer qu'a participer, rien ne l'intéresse sinon ce qu'il attend. celle qu'il attend Et la silhouette se découpe entre les corps qui se mouvent, vite repéré par l'instinct. Il croirait presque désormais qu'il pourrait le sentir venir sans rien voir, à force de l'habitude. Parce qu'il l'a souvent attendu sans doute, souvent cherchée quand il la croisait déjà trop. Il se souvient pas quand siam est devenu une habitude pour lui, des mois déjà, aux prémices de sa déchéance, de sa souffrance et parfois, il songe que y a rien de sain dans cette façon de toujours la faire revenir dans ces endroits, de ne jamais la laisser reprendre le digne cours de sa vie. « t'es venue. » rhétorique tant il n'en doutait pas. Lion souligne des évidences que personnes n'auraient remis en cause. Évidemment qu'elle est là, siam ne l'est-elle pas toujours depuis longtemps déjà ? Et lion aime à se laisser croire que c'est moins grave s'il est là, lui aussi. Altruiste, quand il voudrait la protéger des douleurs, ériger une forteresse entre elle et le monde. Égoïste, quand il refuse pourtant de la laisser s'échapper trop loin, prétendu protecteur quand il s'agit finalement de ne pas la voir disparaître de son univers. Ni bon ni mauvais. Lion est l'entre-deux. Il peut bien être fléau s'il est le seul qui s'en confère le droit. Refuse de voir les blessures que d'autres ont causés mais si prompt à en faire lui-même. Les siennes, il sait bien les nier, prétendre qu'il n'est coupable de rien. Siam en est la personnification. Des tas d'instants à espérer la sortir des méandres dans lesquels elle baignait, jamais assez pour l'en extirper totalement. Lion tend la main pour ne pas la perdre dans les vague sans jamais la sortir des eaux troubles. Parce qu'il y vit, les marées hautes c'est chez lui. Et peut-être qu'il y trouve son compte dans cette demi errance, ou elle n'est ni perdue ni trouvée. Coincée là, dans cet endroit dans lequel il se terre, entre le trop et le trop-peu. Jamais glorieux ni trop sale. Un endroit qui ressemblerait aux limbes. Ni mort ni en vie. « c'est le dernier arrivé qui paye la première tournée. » rictus sur le coin de ses lèvres lorsqu'il interpelle le serveur.
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| | | Siam Blackbird;
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taylor. waldosia. 3548 1186 32 brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer. héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux. la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé. you could break my heart in two,
but when it heals, it beats for you,
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| Sujet: Re: habits (siam) Mer 17 Avr - 4:14 |
| les soupirs s'échappent à chaque minute qui passe, l'ennui bordant les lèvres rouge carmin. elle fait tantôt courir ses ongles manucurés sur ses genoux, tantôt sur le bout de table qui lui tend les bras. elle se tient à l'écart siam, au plus loin des minauderies des cinquantenaires aguerries. les vagues connaissances de sa chère mère qui peuplaient le salon de la demeure familiale à une heure qui ne serait bientôt plus la bonne. tout l'après-midi, leurs rires acides avaient échauder ses pauvres oreilles qui auraient préféré fuir le théâtre du massacre. sans réelle réussite, elle avait fait semblant de s'intéresser de loin. elle avait fait acte de présence quand sa mère l'avait sifflé, mais elle ne s'était mêlé de rien. trop peu attirée par la bande-annonce quand elle n'imaginait que s'envoler ailleurs. sa place n'était pas là. elle qui ne rêvait que de vivre aux éclats, de brûler la vie par les deux bouts, pour se sentir exister au moins encore une fois. le frisson, elle le cherchait dans tout ce qu'elle entreprenait parce qu'elle n'avait plus rien à perdre, tout à gagner. tout était à refaire chez la jeune blackbird. elle avait grillé sa première cartouche, à elle de ne pas renouveler l'expérience trop souvent. les heures ont beau défiler comme l'indiquent les aiguilles de la pendule, ce n'est pas pour autant qu'elle le voit le temps filer. comme dans un sablier où un grain de sable enrayerait toute la mécanique pourtant si bien huilée. quand c'est son téléphone portable qui fait vibrer le meuble en même temps qu'elle sursaute de surprise, elle ne jette qu'un coup d'oeil rapide. l'intérêt lui manque quoiqu'elle fasse. pour un peu, elle aurait juste ignoré le message. mais c'est le simple fait de poser les yeux un quart de seconde sur le nom de l'envoyeur qui lui fait revoir ses priorités. ni une, ni deux, elle s'empare de l'appareil. lion. une soirée. une échappatoire. l'opportunité était bien trop belle pour qu'elle ne passe à côté sans avoir à le regretter amèrement le lendemain. personne n'a rien de mieux à t'offrir ici siam. tu ne sais peut-être pas ce qui t'attend là-bas, mais tu sais ce à quoi tu auras droit entre ces murs-là. c'est sans doute ce qui suffit à te décider sans trop hésiter. c'est sans mal qu'elle se fait déposer à l'adresse indiquée par texto. c'est la fièvre déjà au corps qu'elle sent monter au moment où ses iris redessinent les contours de la batisse qui abriterait bientôt toutes les folies qu'elle ne savait pas repousser. t'es venue. un haussement d'épaule pour toute réponse quand ils savaient tous les deux qu'elle ne refusait jamais ce genre d'invitation. j'ai failli passer une soirée de merde. couplée à une journée de merde, qu'elle se retient de rajouter. le combo aurait été parfait. le sourire au coin des lippes est presque voilé pour un amateur, quand l'appel du pied, lui, est bien présent et bien réel. c'est à lui qu'elle s'en remet, c'est sur lui qu'elle compte pour faire en sorte de terminer en beauté. peut-être qu'elle nourrit trop d'espoir à son encontre. ou peut-être qu'elle le connait trop bien aussi. pour avoir tant de fois écumé les bars et les soirées du même genre en sa compagnie, pas forcément agréable. parce qu'il n'est pas l'ange sur ton épaule lion. il serait davantage le petit diable. celui qui ne t'évite jamais le gouffre, celui qui se plait à te pousser au vice, à replonger tête la première dans tous tes excès. alors elle ne sait pas pourquoi elle revient toujours quand il suffirait de l'éviter pour ne plus inlassablement baigner dans des regrets et des remords. sauf que t'es bien trop faible pour résister siam. et il ne s'y est pas trompé austin. c'est pour ça qu'il t'a retourné le coeur et le cerveau avec une facilité déconcertante. parce que t'es un peu cette pauvre fille qui ne demande qu'à être aimé, qu'à être admiré et qui plonge dès qu'on lui murmure quelques mots d'amour. t'es d'un pathétique siam. la leçon, elle se la fait toute seule depuis un an. elle se critique, elle se rabaisse, elle va même jusqu'à s'enterrer elle et ses propres conneries. intimement persuadée qu'une personne intelligente ne se serait pas fait prendre au piège si facilement. lion, le roi des soirées dépravées, à défaut d'être le roi de la jungle. lion, à la fois la lumière qui t'éclaire pour sortir des enfers, à la fois l'obscurité diffuse qui assène le coup fatal pour te ramener six pieds sous terre. à force, tu ne sais plus qui il est. et peut-être bien que c'est le cadet de ses soucis quand elle le devine sans mal au milieu de la foule, quand elle sait combien il sera le partenaire idéal pour la faire chavirer dans tous les plaisirs de la vie. c'est le dernier arrivé qui paye la première tournée. tu triches, mais le karma s'occupera de toi, elle laisse échapper. sans attendre, elle commande la bouteille de whisky la plus chère. rien n'est jamais trop beau, rien n'est jamais trop onéreux, rien n'est jamais assez étourdissant. il leur fallait un élixir à la hauteur de leurs délits. dois-je comprendre que sans moi, la fête n'est jamais assez folle ? pourquoi j'suis encore là avec toi lion. pourquoi j'le vois partout autour de toi. tu me rappelles la pire période de ma vie mais aussi la plus belle. et j'suis toujours à coté de toi, à laisser cette douce torture m'entailler un peu plus. il y avait eu austin. aujourd'hui, ne lui restait que lion. |
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| Sujet: Re: habits (siam) Jeu 18 Juil - 23:17 |
| Femme muse. Enfant d'argile. Austin était artiste inspiré quand siam était encore entièrement à façonner. Maître d’œuvre ayant laissé des empreintes invisibles sur la peau claire. Des stigmates tangibles sur son âme. La minutie d'un orfèvre aux doigts charbonneux. Parce que siam n’étincelle plus de cette lumière qu'on l'imagine porter en châle sur ses épaules. Elle a l'éclat terne et éblouissant à la fois, une lueur de douleur qui émane de ses battements de cœur. Coule par tous les pores de son épiderme qu'elle prétend parfois glacial. Femme de cristal. Fragile. Tranchante. Et de l'un lion profite quand de l'autre il provoque. S'éprend des failles desquels il joue sans vergogne pour l'avoir près de lui, la peau à vif à son contact parfois assassin. Mais qu'importe les éraflures pour quelques heures ou il se sent en vie. Le rictus sur le coin des lèvres quand elle s'installe avec une assurance qui lui sied bien, avec l'évidence que – quelque part – sa place est ici. Sur le tabouret usé de les avoir trop accueillis. Vers lui, jamais lassé de la voir toujours y revenir. « heureusement que je suis là pour arranger ce problème. » preux chevalier, lion. Vipère en armure. Égoïste sur sa fidèle monture. N'est-il pas celui qui reste ? Celui qui est là – encore -, celui qui n'est pas parti. Celui qui se fait pilier aux allures inébranlables, masquant les fondations vacillantes sur lesquels il repose. Laissant sans vergogne siam s'y appuyer comme si elle pourrait s'y reposer, osant à peine avouer qu'elle risquerait – s'il venait à s'effondrer – de tomber avec elle. « tu veux en parler ? » une courtoisie qui lui ressemble peu, qu'il tenterait presque de ravaler dans une gorgée de whisky brûlant sa gorge. Toujours cette même bataille qui fait rage, être celui qui la sauve, celui qui la noie. Lion aime à croire qu'il peut bien être les deux. A lui seul, il se fait les trois Parques jouant avec les fils ténus de la vie. Nouant ceux de siam aux siens pour une danse qui n'en fini pas. Tango aux effluves d'ivresse et d'idiotie. Il ne le demandera qu'une fois. Ne tendra qu'une perche. Se persuadera que ce simple intérêt fugace suffit à faire de lui une bonne personne sur qui elle peut compter. tu vois, je suis là pour toi siam. Je ne suis pas que l'ombre qui t'attire entre les lumières tamisées et les esprits embrumés. « je l'attend depuis longtemps, qu'il vienne quand il veut. » fier et intouchable. le karma n'y suffirait pas l'insolence sur le bout de la langue, lion qui ne craint rien. prétend ne rien craindre, qui a attendu sans cesse le retour du bâton qui ne vient jamais. Des blessures qu'il masque, prétendant qu'elles ne provoquent aucune douleur. Un menteur pour lui-même quand il feint de ne rien sentir des plaies purulentes qui suintent encore sur en son âme. « sans toi il n'y a jamais vraiment de fête siam. » Le ton est badin, une ironie masquant la vérité aux bords des lèvres. L'ennui est un poison, venin pernicieux coulant dans ses veines pour s'y figer. Rendant léthargique, épuisant l'esprit qui s'englue dans la monotonie. Ils sont rare à jouer les antidotes, ré-insuffler un brin de vie dans le glacial. Siam a ce don - sans doute parce que lion le lui en confère le droit – celui de le rendre un peu vivant. Dérouiller les organes qui fonctionnent au ralenti. « en tout cas aucune qui ai un meilleur goût que celle-ci » le goût d'un stupre onéreux. L'enfer au goût de paradis. Le verre qui s'entrechoque au sien. Il a le bruit des serments qui ne promettent rien de bon.
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| | | Siam Blackbird;
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taylor. waldosia. 3548 1186 32 brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer. héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux. la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé. you could break my heart in two,
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| Sujet: Re: habits (siam) Mar 20 Aoû - 21:13 |
| toujours les mêmes directions, toujours les mêmes routes, pour toujours les mêmes clubs. trop de temps qu'elle avait passé à tenter de se défaire des habitudes quand une seule se refusait à la délivrer complètement. les soirées se ressemblaient toutes. trop folles, trop tristes, trop alcoolisées, trop mélancoliques. des trop pour chaque sentiment qu'elle ressentait, pour chaque débordement qu'elle s'autorisait. la chute aurait pu stopper sa course à l'instant où il avait pris le large. elle n'avait fait que s'intensifier davantage. habilement encouragée par celui qui avait été son bras droit, la chaîne à son poignet pendant plusieurs années. et celui auquel elle se raccrochait pourtant, avec l'énergie du désespoir. à l'époque, il était le troisième dont elle cherchait à se dégager. aujourd'hui, il était le complice qu'on ne voulait plus remplacer. il a pris du galon lion, sa côte est monté en flèche quand sa propre descente à elle fût fulgurante. deux opposés trouvant du bon en l'autre, deux opposés se raccrochant à un lien invisible. faut pas te leurrer siam. parce qu'au fond de toi, tu sais que lion a la forme et le goût des souvenirs. que comme une droguée jamais sevrée, c'est ça que tu viens chercher à travers lui. elle devrait être loin siam, elle devrait couper le cordon. arracher le pansement d'un coup sec, souffrir une bonne fois pour toute et s'autoriser à avancer, enfin. seulement, elle préfère baigner, stagner et étouffer dans les effluves d'un passé qu'elle ne retrouvera plus jamais. un passé qui prend encore beaucoup trop de place dans son présent. tant qu'il y aura lion, il restera un bout d'austin quelque part. tapi dans l'ombre, sur ses gardes, prêt à se jeter à son cou pour la faire couler à nouveau. si tant est qu'elle parvienne à s'en relever un jour. partager ses fêlures, elle n'a que rarement su y faire siam. préférant les cacher aux yeux du monde et n'exister que par des excès qui lui ont été soufflé. par l'enfer qui semble noircir tout de sa vie aujourd'hui. la couleur des cocktails est l'unique arc-en-ciel qu'elle entrevoit. les sourires ne s'invitent que dans des soirées où elle aime se perdre et qui sont l'unique reflet de sa bataille intérieure. heureusement que je suis là pour arranger ce problème. pensées virevoltantes, elle cherche à mettre des mots sur le pourquoi du comment. à comprendre ce qu'il faisait encore là lion, ce qu'il pouvait bien trouver à leurs entrevues débraillées. il devait bien avoir mille-et-un autre endroit où se rendre, mille-et-une autre compagnie à laquelle attacher son bras. le regard fixé sur lui, les iris qui le sondent déjà. la pêche à la vérité, l'attente du vrai dans le faux. tu veux en parler ? d'un geste de la main, elle balaie les confessions inutiles. pas venue pour épancher ses faiblesses. du moins, pas tant que ses dernières bonnes manières ne se seront pas noyées dans les abysses de l'alcool. t'as pas envie de savoir, qu'elle lâche en secouant négativement la tête, attendant déjà impatiemment qu'une bouteille leur soit offerte. tout le long de la journée qui lui avait semblé interminable, elle n'avait rêvé que d'un verre ou deux, peut-être bien plus, pour voir autre chose que son quotidien si terne. tu m'feras pas croire que tu m'as fait venir pour jouer au psy. un air de défi dans la voix, dans les yeux. tu sais pertinemment que ça ressemble pas à lion. il n'avait aucun intérêt à investir un club pour ce genre de confidences. un coin intimiste vous aurait suffit. elle se retient presque de lui dire que c'est pas cette fausse partie de lui qu'elle veut. préférant, sans grande surprise, celui qui explique ses coups de folie, qui les comprend et qui les accompagne même. la frénésie plutôt que la compréhension. parce qu'elle n'a pas besoin qu'on la plaigne siam, juste qu'on la laisse crever d'ivresse. et s'il le faut, elle paiera la note. celle que lion lui refile sans gêne aucune, prétextant son arrivée tardive comparée à la sienne. qu'importe, son compte lui permettrait même de s'offrir toutes les bouteilles de ce club. l'argent n'avait jamais été un problème pour elle, alors elle ne s'en formalisait pas. papa et maman paieront l'addition. je l'attend depuis longtemps, qu'il vienne quand il veut. un rire s'échappe de ses lèvres. elle aurait pu répondre exactement de la même façon siam. le karma n'était qu'un mot, pas même capable d'insuffler un vent de menace au-dessus de leurs deux têtes déconnectées. et cruellement à la recherche d'attention, elle se vend siam. comme la fêtarde du queens, celle sans qui aucune fête n'a autant le goût du paradis. sans toi il n'y a jamais vraiment de fête siam. en tout cas aucune qui ai un meilleur goût que celle-ci. tu sais pas comment les prendre les paroles de lion. tu sais pas si il a l'art de manier les mots ou si il est vraiment sincère. mais t'as envie de croire qu'on n'peut pas s'passer de toi siam alors tu te l'autorises. pour une fois, au moins pour ce soir. à l'mage d'une réponse qui veut dire beaucoup, les deux verres tintent. le liquide se frayant déjà un chemin dans son oesophage. il t'a donné des nouvelles lion ? tu sais qu'il comprendra de qui tu parles. ce sera la seule question que tu lui poseras. après, tu l'oublieras, tu t'oublieras. dans l'engouement d'une nuit. une autre. |
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| Sujet: Re: habits (siam) Sam 24 Aoû - 12:12 |
| t'as pas envie de savoir. ça prête à rire tant elle touche juste. Tant ça semble faux en même temps. Il se perdra pourtant pas en explications ennuyeuses et contradictoire pour lui expliquer à quel point sa curiosité est parfois à vif et sa fierté une muraille pour ne pas témoigner plus d'intérêt à ses émotions déprimantes. Presque vexé quand elle se fait tranchante avec tant de conviction, siam qui s'arroge le droit de penser qu'elle le connaît assez – trop – bien pour définir ce qu'il veut ou non, les raisons de sa présence. savoir qui il est une prétention qui lui arrache un rictus fielleux. « non c'est vrai, j'en ai pas grand chose à faire. Mais il faut dire que c'est en grande partie ta faute, ce qui était touchant y a quelques mois devient terriblement pathétique maintenant. » le ton badin cache la remarque acide. Une piètre revanche sur ses blessures à l'égo qui dévoile une vérité qu'il avait du mal à taire. il y peut rien lion s'il n'a jamais compris cette tristesse fulgurante qui tord le cœur des laissés pour compte. Il prétendra pas savoir ce que siam ressent, il ne connaît rien des passions incendiaires qui laisse l'âme vide après leur départ. Pas plus qu'il ne conçoit l'idée de se laisser mourir à petit feu pour un être qui s'est enfui sans un regard en arrière. S'il trouve son compte dans le désespoir de siam, ce n'est pas pour autant qu'il le comprend. Et s'il aime cette routine sirupeuse dans laquelle ils se sont installés il subsiste encore une part de lui bien consciente de l'éphémère de leur danse. Un jour siam reverra le soleil en ouvrant ses volets il lui souhaite autant qu'il répugne à voir ce jour arriver préférant – et de loin – ne plus se préoccuper de la peine amère qu'il lit dans ses yeux, se vautrant dans des mirages qui lui laisserait croire un instant que s'ils se retrouvent encore ici, ensemble, après tout ce temps, ce n'est pas seulement à cause d'austin. Une utopie qui s'effondre quand elle ne se retient pas de poser la question brûlante. Faisant s'effondrer les espoirs égocentristes d'un roi d'un soir déjà déchu. il darde un regard amusé vibrant pourtant d'une colère sourde. Parfois il se prend à s'imaginer secouant siam avec vigueur – ou violence – avec cette pointe de tristesse dans le fond du myocarde, ça l'attrape par surprise, cette empathie qu'il a pour elle parfois, qu'il fait toujours refluer dans les coins inaccessible de lui-même. Refusant de prendre partie dans sa tragédie qui ne connaît aucun fin. Il se permet une réflexion théâtral le temps de les resservir, roulement de tambour en fond sonore – ou sont-ce les battements de cœur de siam chaque fois qu'elle pense à austin ? - « t'as vraiment envie de le savoir? » elle devrait répondre non, elle ne pense pourtant que oui. y a pas de place pour l'incertitude, lion n'est pas dupe, il sait – dans l'éclat brisé de son regard – que siam cherche le visage d'austin dans tous ceux qu'elle croise. Qu'elle s'arrime au mirage de sa présence auprès de tout ceux qui l'ont connu. Il est bien placé pour le savoir. N'est-il pas là que pour ça ? S'il retient siam dans les limbes elle en est pas moins celle qui l'y a suivi pleine de volonté pour garder le lien ténu avec son bourreau disparu « à l'heure qu'il est, il a sûrement déjà refait un bout de sa vie, ou il s'est trouvé une autre princesse pleine aux as pour arranger son compte en banque. » y a ce haussement d'épaule qui souligne l'évidence, comme s'il ne pouvait en être autrement et peut-être est-ce le cas. « l'argent a bien plus d'attrait que l'amour, même si c'est le tien que tu offrais, siam. » que sonne le glas. Ce n'était pas tant un désir de piétiner ces espoirs qu'une vérité qu'il croit connaître sur le bout des doigts. Il a joué souvent avec austin, perdu puis gagné. Apprit bien des choses et abandonné plus encore. Fait du même bois qui ne laisse aucune place aux regrets. S'il garde sans doute quelque part au fond de lui le souvenir nostalgique de son amour pour siam, il a la fierté des bluffeurs qui ne feront pas demi-tour. Les dettes pèsent plus lourd que l'amour. « je sais juste qu'il va bien. » c'est faux, il en sait pas grand chose lion. Supposant simplement que c'est ce qu'il lui faut entendre. Qu'il va bien. Qu'il vit bien. Surtout, qu'elle est seule à se languir de leurs souvenirs. L'aveu est aussi mensonger que nécessaire. Il s'en convainc du moins lorsqu'il lève son verre « on trinque à la nouvelle vie d'austin alors ? » il fera mine de pas voir l'écorchure provoquée par son cynisme puant alors que son sourire s'étend. Promet presque qu'ils trinqueront encore pour ça. toute la soirée si elle veut.
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