|
|
Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: howl. (nana) Sam 23 Mar - 15:05 |
| t’es monté sur ressorts. incapable de tenir en place plus de deux minutes consécutives ce soir, tu fais les cents pas dans ton loft. dans une main un verre de scotch, dans l’autre ton téléphone portable sur lequel tu fais défiler des messages sans le moindre interêts. c’est ton troisième verre, déjà, et tu pianotes quelques mots sur l’écran. petite salope,, tu choisis le contact, nannina, et ton pouce reste en lévitation au dessus de la flèche bleue. y’a une colère sourde qui s’est emparée de toi, celle du passé refaisant surface une fois de trop. une colère sourde qui ne t’appartenait pas, tu l’as volé à Eden sans même t’en apercevoir. Eden que tu devrais aller retrouver, plutôt que de te battre avec tes neurones finis au whisky. tu effaces l’insulte écrite en moins d’une seconde, t’ouvres ton répertoire, clique de nouveau sur le prénom de celle qui en devrait être qu’un fantôme, tu vas l’appeler. lui cracher ton venin via les ondes cellulaires. mais au lieu de ça, tu appuies de toutes tes forces sur le bouton supprimer contact, nouveau message pour celle que tu épouseras je passe chez toi, dans une petite heures bébé. tu fourres le téléphone dans ta poche arrière, le verre reste plein et s’échoue sur le bar quand tu récupères ta veste en jean. une demie-heure s’est écoulée, et ta caisse c’est devant le club des McGrath que tu l’as garé. les nerfs à vif, t’observes l’entrée les mains accrochées au cuir du volant. l’iPhone vibre sur le siège passager, tu l’y abandonnes d’un claquement de portière. d’un pas décidé tu te présentes devant les videurs, ils connaissent que trop bien ta sale gueule, ils ont leurs bras croisés contre leurs torses robustes, le non au bords des lippes. c’est pour affaires. que tu oses, le ton sévère, alors qu’ils se mettent à chuchoter les uns avec les autres, c’est Sartier père qui m’envoie, tu mens, tu mens pour pouvoir tout foutre en l’air de l’intérieur et ne pas avoir à attendre une minute de plus à l’extérieur. Les gorilles se décalent, te gratifie d’un on te garde à l’œil que t’envoie balader d’un geste de la main. Tu sais qu’ils l’ont sûrement prévenu de ton arrivé, tu connais l’chemin de son bureau, et quand t’es devant tu ne frappes même pas. Tu ouvres la porte, et la referme trop sagement derrière toi. T’as les doigts qui démangent, les azurs en feu et l’irritation dans la voix quand tu ouvres la bouche. j’peux savoir ce que c’est, ton, putain, de, problème, Nannina ? t’as fait en sorte d’articuler à la perfection, finit les surnoms de vos jeunes années. Ton regard se pose sur elle, le dégoût s’y discerne à la perfection. de quel droit tu vas dégueuler toute ta merde aux oreilles d’Eden ?! que tu continues en faisant un pas de plus dans le bureau, tes sourcils se froissent, un rire nerveux te prend. fallait que tu te donnes en spectacle, j’vois que ça. t’essayes de lui trouver une raison valable, mais la vérité c’est que t’as envie de serrer son cou, lui ouvrir la bouche et lui faire ravaler une à une chacune de ses paroles, qu’elle s’étouffe avec, qu’elle en crève s’il le faut. tu veux déchirer le bouquin de ton adolescence. y’a jamais rien eu de grandiose entre nous, c’est clair ?! tu voudrais ponctuer ta phrase d’un coup de poing sur la table, mais t’enfonces les mains dans tes poches pour ne pas dérailler complètement. y’aurait où y avoir Mia, mais même elle, elle est plus là. comme si elle avait saisit avant tout l’monde que c’était qu’une foutue mascarade. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: howl. (nana) Dim 24 Mar - 20:31 |
| ce sont les secondes que tu sembles compter, les battements nerveux et trop rapides de ton coeur qui te font agiter ta jambe nues croisée sur l’autre. ou bien c’est l’attente, insoutenable, depuis que t’as reçu l’appel. que tu sais qu’il est là, qu’il vient te trouver, sans doute pour repartir avec ta tête ou l’organe vital comme preuve de ton élimination de la partie. que tu le sens, l’air qui s’étouffe, qui pèse à son approche. c’est l’appréhension de le voir débouler dans la pièce d’une seconde à l’autre. c’est la tension, le corps tendu, la rancoeur qui pulse tes veines, le cerveau et le coeur abrutis, partagés et se disputant à cause de et contre la petite-fille qui a tout éteint. mais ce n’est même pas le corps qui sursaute quand, enfin, la porte s’ouvre, trop doucement. qu’il apparaît en même temps que la pièce s’électrise, s'assombrit pour tomber dans les ténèbres. et, déjà, tu le sens. tu le savais déjà, c’est plus que sérieux. plus que vous n’avez jamais eu. c’est pire qu’un lion entrant dans l’arène alors que t’y serais attachée, offerte aux crocs et aux griffes de l’animal assoifé et tueur. c’est pire qu’un cri. pire qu’une porte qui claque pour se refermer et que des hurlements t’agressant les oreilles. c’est risqué que t’as déjà la main sous le bureau, la crosse de l’arme encore dans sa cachette que t’as empoigné, au cas où. tant d’années ont passé et pourtant. tu le connais, peut-être plus aussi bien mais tu sais comment il est. si ce n’est pas pire aujourd’hui. c’est trop dangereux. et pourtant. jt’attendais plus tôt que ça. ignorance volontaire de la question dans un ton ironique et narquois, tu le cherches, réponse à sa première attaque où ton prénom y est craché dans sa globalité. c’est ton dos que tu maintiens droit alors que son regard de dégoût te frappe aussi fort que s’il avait porté le premier coup sur toi. il avance, lentement. pas à pas alors que t’encaisses. alors que tes sourcils se froncent en même temps que les siens, alors qu’il ricane dans un son ignoble à entendre et que tu serres plus fort la main autour du manche, à l’entente d’eden, du reproche. haussement de tes épaules désinvolte. oh, parce que ça aussi ça fait partie de tes ptits secrets honteux de ta vie ? que tu craches à ton tour, le ricanement amer aux lèvres, ce reproche, cette vérité qui tfait tant de mal. et t’aurais tant à dire, tant à lui balancer aussi dans la face mais il enchaîne, te coupe l’herbe sous le pied, t’envoie l’uppercute de trop. “y’a jamais rien eu de grandiose entre nous, c’est clair ?!” qu’il balance, écorche avec dédain un souvenir commun avant que le silence tombe, alourdit la gravité de ton être, te scotche sur place comme si tu pesais trois fois ton poids, comme si un poids lourd venait de te percuter, sans état-âme. volontairement. et c’est le cas. alors, tu l’observes, tes lèvres entrouvertes puis pincées, tes yeux dans les siens. bleu contre marron, l’orage gronde dans vos lueurs. l’orage menace de faire péter ses premiers éclairs, électrisant vos êtres avant de mettre à feu et à sang tout ce qui se mettra en travers de vous, tout ce qui te mettra en travers de ton chemin pour l’achever. étouffement de la musique derrière les murs du bureau qui n’empêche pas le silence pesant, tu le fixes plus encore. tes yeux dans lesquels tu t’es perdu tant de fois te perdre onze ans plus tôt, dans ceux qui ne sont plus les mêmes au fond. comme les tiens. témoins des déchirures, de rêves écroués, de vies passées transformées, brisées. sans aucun mot qui ne passe la barrière de ta bouche qui l’ouvre pourtant trop habituellement. t’es juste silencieuse. bien trop, alors que ça cogne sous ton sein. il cogne trop fort dans ton crâne, ce coeur à moitié mort. t’as rien à redire. aucun mot qui te vient face à une infime partie de vous qu’il réduit à un rien. vous, toi, mia, plus rien. le néant. et même en le sachant d’avance, ça te donne envie de gerber de l’entendre de nouveau de sa voix, que t’en détournes les yeux. impossible à soutenir, le jeu du regard. la faiblesse sur la gueule, la blessure dans lregard et sur cette lèvre inférieure que tu serres entre tes dents. ça te déchire. tu te fais mal pour te contenir. tu te fais mal pour éviter d’hurler. tu te fais du mal pour t’empêcher de lui en faire. de faire de sa gueule quelque chose de grandiose, contrôlée par ta colère, ta haine, ton envie de le détruire autant que tout cela t’a détruit, qu’il te détruit encore. animée par la mélancolie qui explose tes pores. le regard sur un fauteuil, tu t’y perds, le temps de te contrôler. de reprendre la main. c’est clair que je n'emploierais pas non plus cet adjectif mais si tu le dis ismaël. t'aurais dit tout un tas d'autres choses, toi. la frange qui revient en face de lui quand tu replantes tes yeux dans les siens avec le masque rafistolé avec les moyens du bord, renfilé comme dernière protection dans la dernière bataille. alors, c’est les tendons qui se relâchent. la pression qui te fait desserrer ta main de la crosse, la relâcher pour la sortir de dessous le bureau, vide. mais la tension qui ne quitte pas ton corps. jamais. plus jamais en sa compagnie. c’est pourtant pas l’envie de voir la balle se logeait en lui qui s’envole. tu redresses, te lèves doucement sur tes talons du siège pour lui faire face, te mettre à sa hauteur. que vous soyez l’un l’autre de chaque côté de ce bureau ne change rien ou n’y changera rien. il ne protège en rien. ne vous sépare que futilement. il n’est rien comparé à l’artillerie lourde qui se met en place. faut que j’appelle les flics, ismaël ? tes mains que tu poses à plat sur le bureau, un sourcil que tu hausses. tu sais que t’as pas ldroit d’être ici comme je sais parfaitement qu’il ne suffit d’un rien pour que tu retournes faire un tour derrière les barreaux... ça gronde une nouvelle fois, le froid de vos voix contre la chaleur épouvantable de vos corps prêts à se mettre dessus. jsais bien que vous avez l’habitude, vous deux, mais ça serait con de passer votre lune de miel entre quatre murs vides. elle sonne. elle est là, ta douce menace qui plane, sort du cœur, s’envole jusqu’à lui en même temps qu’un sourire faux et mauvais se forme sur tes lèvres. puis, c’est le rire qui part, dénué de toute émotion positive, de toute chaleur, dans une phrase autant ponctuée de moqueries que de reproches quand tu tends la main vers ton téléphone, l'empoigne pour composer le numéro. enfermée dans ta douleur, il mérite pas le bonheur. enfermée dans ton passé, il mérite pas d'avancer. pas sans toi pas sans que toi tu puisses. tu mérites rien, ismaël.
|
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: howl. (nana) Lun 25 Mar - 0:38 |
| la tension est à son comble. dans chacune de tes fibres musculaires. dans cette pièce, qui semble se rétrécir de seconde en seconde. tu ne l’entends même pas parler Nana, y’a que ton flot de paroles qui a de l’importance, que ta dernière phrase qui ricoche contre les murs jusqu’à aller frapper son ego. elle détourne le regard la patronne, pas longtemps, juste assez pour que tu la remarques se crisper de tout son long, juste assez pour que tu te rendes compte du mal que tu es en train de faire. en toute connaissance de cause, tu bafoues votre passé, tu tires un trait au feutre indélébile sur les pages que vous avez écrite ensemble. à défaut de pouvoir brûler le livre entier de ta vie. c’est clair que je n'emploierais pas non plus cet adjectif mais si tu le dis ismaël. rien de grandiose, juste un semblant d’osmose. des émotions adolescentes que tu pensais disparus, jusqu’à apprendre la triste nouvelle. vous serez lié à jamais, pour cet enfant qui n’a jamais poussé un seul cris. Nana se redresse, tu gardes la tête droite tes azurs qui l’affrontent. faut que j’appelle les flics, ismaël ? tu sais que t’as pas ldroit d’être ici comme je sais parfaitement qu’il ne suffit d’un rien pour que tu retournes faire un tour derrière les barreaux... tu ricanes nerveusement, le sang pulse dans tes tempes et tu serres les poings dans les poches de ton jean. tu marches aux menaces maintenant. que tu siffles, alors qu’elle continue son spectacle. elle ne se rend pas compte Nana, pas assez rapidement que le lion n’est plus en cage. que c’est la rage et seulement la rage qui t’as poussé à venir jusqu’ici, pour mettre les choses aux clairs une bonne fois pour toute. Qu’elle ne se mêle plus de ta vie, qu’elle n’entache plus les souvenirs, qu’elle ne raconte plus rien à Eden ou bien à Émile. C’est la colère qui éclaire le fond de tes pupilles, c’est encore elle qui anime les contractions répétées de ta mâchoire. arrête de jouer eux petites connes Nana, range ton putain d’ego, et ferme ta gueule au moins une fois dans ta vie. mais il n’y a rien à faire, je sais bien que vous avez l’habitude, vous deux, mais ça serait con de passer votre lune de miel entre quatre murs vides. elle sourit, ça fait sursauter tes nerfs, toi qui n’arbore rien de plus qu’une mine sauvage. elle sourit, s’empare du combiné et tu vois rouge. qu’est ce que tu crois faire là ? les dents serrées, tu sors les mains de tes poches, les poings serrées comme des blocs. ce n’est pas la peur de la prison qui te fait réagir, ce sont ses manières de femme intouchable. reine d’un club qui ne lui appartient même pas. tu vrilles, tu te saisis de l’appareil qui vole contre le mur le plus proche. t’es pas capable de te débrouiller toute seule ? faut que t’appelles à la rescousse comme si je t’avais foutu sur la gueule, tu parles trop fort, trop vite, trop sèchement, tu veux me mettre en garde, mais t’as pas compris qu’aujourd’hui c’est moi qui venait te donner des conseils, t’as attrapé son poignet sans même t’en rendre compte, pour la tirer vers toi, il n’y a que le bureau qui vous sépare et ton visage se penche vers le sien. t’es mauvais. autant que tout ces sentiments que tu avais qu’elle a réussi à empoisonner. j’veux plus que tu te mêles de ma vie, tu la sondes, sourcils froissés j’sais pas ce que t’as essayé de faire, j’sais pas ce que ça t’a apporté, mais maintenant, tu gardes ta rancoeur, tu gardes tes idéaux et tes mensonges loin de ma famille, c’est Émile que tu mets en premier, puisque c’est à lui qu’elle est allée raconter tu ne sais quel mensonge, tu t’es barrée toute seule comme une grande y’a douze ans, alors arrête de pleurnicher, arrête de mêler Mia ou ma sœur a tout ça, tu resserres ton étreintes, les jointures de tes doigts blanchissent, t’en as marre d’entendre ses excuses, qu’elle se cache derrière sa grossesse et derrière Juliette pour une décision qui était entièrement sienne. et tiens toi loin d’Eden, on est ok ? que tu termines, féroce. sinon je vais devenir fou Nana, je vais mettre le feu à ton club, je vais saccager ta vie entière, comme tu tentes de foutre en l’air la mienne. t’as les idées aussi noires que tes pupilles dilatées, tu voudrais la relâcher mais tu n’y parviens pas, ta chaire comme coller à la sienne. tu veux savoir si elle a tout bien intégrer, tu veux en être certain, alors tu la secoues un peu pour qu’elle réponde plus vite. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: howl. (nana) Lun 25 Mar - 3:12 |
| ça t’étouffe. l’air. l’ambiance. ses mots destructeurs. ça te fait disjoncter intérieurement. la menace, elle place et il ricane, l’enfoiré, la nervosité dans le timbre, les mains qui sortent de la veste en jean. enfin. la bête cesse de tourner en rond au loin pour analyser. la bête se prépare à charger. tu marches aux menaces maintenant. sifflement du serpent qui devrait te mettre la puce à l’oreille, qui devrait t'avertir de prendre tes jambes à ton cou. dla sortir ton arme pour le tenir à distance. je me mets au même niveau que vous. haussement des épaules, le combiné en main, le regard sur le tic nerveux sur le côté de sa mâchoire. c'est mignon. tu l’as toujours eu, celui là, ismaël. il rage avant que t’es eu le temps d’appuyer sur la touche pré-enregistrée, qu’est ce que tu crois faire là ?, ça t’échappe des mains, vole pour finir sa course contre le mur. tu l’observes, l’appareil s’écrasé au sol, s’y abime alors que la bête s’est réveillée, elle débite, bientôt hors de contrôle, t’es pas capable de te débrouiller toute seule ? faut que t’appelles à la rescousse comme si je t’avais foutu sur la gueule tu fronces les sourcils. tu veux me mettre en garde, mais t’as pas compris qu’aujourd’hui c’est moi qui venait te donner des conseils faiblis ton sourire quand il attrape poignet, que tes cuisses viennent cogner contre l’arête du bois, ton tronc et ta tête s’avancent vers lui. j’veux plus que tu te mêles de ma vie, j’sais pas ce que t’as essayé de faire, j’sais pas ce que ça t’a apporté, mais maintenant, tu gardes ta rancoeur, tu gardes tes idéaux et tes mensonges loin de ma famille, tu t’es barrée toute seule comme une grande y’a douze ans, alors arrête de pleurnicher, arrête de mêler Mia ou ma sœur a tout ça, et tiens toi loin d’Eden, on est ok ? il serre, la colère qui passe dans le geste et aucune grimace de douleur tu te décides de lui accorder. c'est certainement le contre-coup, le résultat de tant d'années passées dans cette vie tragique, des derniers événements qui sont venus fragiliser puis renforcer ta coquille, s'abattre contre ton coeur avec la force d’un ouragan pour le voler, qui te fait réagir ainsi. jouer les suicidaires. ou simplement continuer d'être morte. comme si tu n'avais plus rien à perdre. et c'est le cas. la mort englobe sans que les répercussions possibles ne t'inquiètent. le fauve ne te fait pas peur. tu ne crains en rien sa morsure. te faire bouffer serait pour toi le soulagement de ton existence. c'est pour ça qu’elle remonte les commissures de tes lèvres, tu souris de plus belle. sourire dévoilant tes crocs contre sa gueule en colère. ca t'anime, la tristesse, la déchirure que ses mots provoquent en toi, la rancoeur sur tes blessures. ça te réanime la mention dta fille, comme une maman ours défendant son ptit.t’as peur de quelque chose au moins ? tu penches lentement la tête, fais mine de réfléchir quelques secondes. c’est vrai qu’à ta place, je m'inquièterais. elle est belle éden, sensuelle.... sexuelle... je le vois sur le regard des hommes, et des femmes, quand elle danse ici. so caldo... susurrement amusé, narquois alors que ta main a accroché le bras de sa main qui te tient. te brûle du contact de vos épidermes, il te serre bien trop fort qu’il laissera sûrement une trace. ou c’est autre chose ? t’as peur qu’elle découvre comme émile ? t’aurais vu sa tête quand il a appris qu’il était tonton et que tu lui as caché... c’est un mensonge ça ? moue sur tes lèvres, ta tête que tu secoues de gauche à droite lentement. trop lentement. coincée par la prise en avant, tu tatonnes le tiroir du bureau à ta gauche avant de l’ouvrir avec force. il avait pourtant commencé à te défendre, le gentil, trop gentil frère, mais quand il a vu la photo, la date juste en bas là... phrase que tu laisses en suspens, alors que de ta main libre, tu ressors du tiroir pour venir plaquer entre vous, le dos devant ton visage, le côté gris et blanc de la silhouette du bébé devant ses yeux, cette photo de la dernière écho que t’as fait, la dernière où elle était encore vivante, celle que tu gardes depuis sa mort. tu finis par la claquer sèchement sur le bureau, juste en dessous de vos têtes ce bien précieux que tu gardes près de toi depuis sa mort avant te mettre à ricaner. tu fais exploser le souffle de ton rire contre son visage vers lequel tu t’es avancé, les yeux qui explorent ses traits durs, tendus à l’extrême par la colère qu’il contrôle encore, ses lèvres embrassées par une autre, ses petites cicatrices qu’il a récolté en souvenirs de bagarres, pour retomber dans ses azurs traversés par une tempête violente en mer sur laquelle tu navigues. le voilier partant bientôt à la dérive, menaçant de se fracasser d’une seconde à l’autre contre un récif. lieu de ta sépulture. le mensonge serait de dire qu’effectivement je me suis barrée y a douze ans mais t’as toujours été trop con pour comprendre et réfléchir correctement, sartier. froncement de tes sourcils à ton tour, ta langue claque contre ton palais. tu te mets à tapoter de ton ongle, à l’aveugle, la photo sur le bois. mais en parlant de mon bébé. tu n'es pas non plus autorisé à te considérer comme son père. t'es rien, pas reconnu légalement, y a plus ton sale nom sur sa tombe pour salir sa mémoire. son prénom, le fait qu'elle a existé, tout ça, mia, tu l'oublies. c'est pas quelque chose de trop compliqué pour toi, ça hein ? on est ok, tesoro mio ? la voix qui baisse d'une octave, plus grave, plus basse jusqu’à ce que tu répètes ses trois mots, la sirène italienne chantant en plus le surnom dans une mélodie provocatrice, venant frôler ses lèvres. c’est la première chose que t’as fait en rentrant, lorsqu’il t’a abandonné à ton chagrin entre les tombes, retirer ce nom qui n’avait jamais rien eu à faire là. alors que t’avais accepté de lui faire confiance, de faire ton mea culpa en accordant le fait qu’il l’était, son père, t’as décidé de faire marche à arrière à ce moment. impossible pour toi de voir à chaque début dmois le nom de cette famille. tu finis par essayer de te redresser, lâchant son bras avant de tirer fortement sur le tien pour qu’il te lâche. va crever sartier. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: howl. (nana) Lun 25 Mar - 8:50 |
| t’as peur de quelque chose au moins ? tu ne parviens pas à deviner son petit manège, t’es trop aveuglé, trop stupide pour te rendre compte qu’elle cherche seulement à te pousser à bout. c’est vrai qu’à ta place, je m'inquièterais. elle est belle éden, sensuelle.... sexuelle... je le vois sur le regard des hommes, et des femmes, quand elle danse ici. so caldo... tu serres toujours plus fort son poignet à ses quelques paroles, l’image d’Eden se déhanchant face au monde te frappe de plein fouet. ton sang boue en un instant, et c’est le mot liberté qui clignote en lettre capitale dans ton esprit. Eden est bien libre de danser pour du fric, du moment que tu n’es pas témoin des regards dégoulinant sur ses formes. tu crois que tu m’apprends quelque chose là ? qu’est-ce que j’en ai à secouer, j’sais ce qu’il en est. plus ou moins, tu ne t’en mêles pas, bien que la jalousie a toujours été un de tes plus grands vices, avec Eden tu as toujours su en quoi t’en tenir. la main de Nana s’accroche à ton avant-bras, le contact aurait pu être électrisant mais il t’est désagréable, tu serres les dents. ou c’est autre chose ? t’as peur qu’elle découvre comme émile ? t’aurais vu sa tête quand il a appris qu’il était tonton et que tu lui as caché... c’est un mensonge ça ? ferme ta gueule, bordel. que tu siffles à quelques centimètres de son visage, mais elle continue la garce, la machine est lancée, il avait pourtant commencé à te défendre, le gentil, trop gentil frère, mais quand il a vu la photo, la date juste en bas là... tu ne sais pas de quoi elle parle, jusqu’à ce que tu présumes être une échographie s’étale devant ton nez, tu n’y prêtes pas un œil. tes azurs concentrés sur la femme que tu voudrais éviscérer. les mots s’entrechoquent contre tes dents serrées, elle te laisse pas en placer une, elle s’emballe Nana, ses tourments l’enferment et elle devient aveugle face au danger imminent. le mensonge serait de dire qu’effectivement je me suis barrée y a douze ans mais t’as toujours été trop con pour comprendre et réfléchir correctement, sartier. mais en parlant de mon bébé. tu n'es pas non plus autorisé à te considérer comme son père. t'es rien, pas reconnu légalement, y a plus ton sale nom sur sa tombe pour salir sa mémoire. son prénom, le fait qu'elle a existé, tout ça, mia, tu l'oublies. c'est pas quelque chose de trop compliqué pour toi, ça hein ? on est ok, tesoro mio ? les derniers mots sont soufflés contre tes lèvres, elle s’extirpe de ton étreinte avec force et le volcan est sur le point de rentrer en irruption. c’est un rire qui t’échappe en premier, malsain, hypocrite. mais t’es complètement tarée ma pauvre fille, tu commences, tes doigts se posent sur l’échographie et tu la fais glisser loin de toi sans y jeter un regard, tu ne veux plus rien savoir venant d’elle, tu ne veux plus te faire avoir par ses jérémiades et tableau de sa peine qu’elle aime exposer à tout ça. c’est comme ça qu’elle a eu Émile, avec une putain de photographie d’un têtard. comment tu peux encore te regarder dans le miroir ? ... après avoir mêler mon frère à cette histoire, il avait treize piges à l’époque, tu crois vraiment qu’il devait choisir un camp, t’es nerveux, tes mains tremblent de rage et qu’en plus c’est de ton côté qu’il aurait du se ranger ? ... raconte pas tes conneries à Émile, il a besoin de tout sauf de ça, t’as fais le tour du bureau, y’a ton buste à quelques centimètre d’elle, tu la foudroies de tes azurs tempête j’en ai plus rien à foutre de ce que tu peux bien croire. on va se mettre d’accord sur le fait qu’on sera jamais en accord toi et moi, y’a ton souffle venimeux qui s’écrase contre son visage, tes mains qui s’accrochent à ses épaules pour qu’elle ne perde rien de tes dires, que ses yeux ne trouvent aucune échappatoire mais je reviendrai pas te le dire avec autant de courtoisie, Nana, je ne veux plus que tu t’approches de ma famille, je ne veux plus entendre ton nom sur une seule de leur bouche, tu m’entends ?! arrête de vouloir me foutre en miette assume tes responsabilités, assumes ce que tu as fais. que je sois le père ou non de Mia, ça ne te la ramènera pas. tu termines, la colère au bout des doigts tu la relâches avec difficulté, tu as gâché ta vie, toute seule, et si tu continues à vouloir pourrir la mienne, je te la gâcherai pour de bon. la menace est lancé sur un ton ferme, si tu étais plus intelligent, tu quitterais ce bureau sans plus attendre. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: howl. (nana) Lun 25 Mar - 13:07 |
| ferme ta gueule, bordel. tu ricanes, te fous de lui devant sa gueule démontée. mais trésor, tu sais bien que c’est impossible, que ça n’arrivera jamais. t’as jamais su la fermer. il a toujours su que tu l’ouvrais trop, que tu rentrais dans le tas, qut’as jamais eu peur de lui. l'italienne au sang bien trop chaud, contre le français au sang plus brûlant encore. mais t’es complètement tarée ma pauvre fille qu’il te lance, tu souris.. et c’est sans doute le cas. tu l’es devenue. par les épreuves de ta vie. les galères. les emmerdes. les chagrins. la mort de celle à qui tu t’étais accrochée, rattrapée pour ne pas sombrer. par lui. t’as fini par sombrer. tu l’es aussi taré. et ça te dégoute de le voir éloigner cette photo. ça te fait quelque chose dans le bide. comment tu peux encore te regarder dans le miroir ? ... après avoir mêler mon frère à cette histoire, il avait treize piges à l’époque, tu crois vraiment qu’il devait choisir un camp, et qu’en plus c’est de ton côté qu’il aurait du se ranger ? ... raconte pas tes conneries à Émile, il a besoin de tout sauf de ça, tu croises les bras contre ta poitrine, comme si ça pouvait te protéger ou empêcher tes bras tremblants de lui foncer dessus, d’attraper l’arme à côté de toi alors qu’il s’est avancé, le fauve, trop rapidement, il a fait le tour du bureau, s’est planté devant toi. comment est-ce que tu peux être aussi injuste et insensible ? les dents que tu serres. t’es même pas capable de la regarder, cette photo, et c’est à moi de me regarder dans le miroir ? toi assumes d’en avoir jamais rien eu à foutre. ça n’existe pas les téléphones en prison ? enfin, jcomprends, t’étais bien trop occupé apparemment. le doigt pointé vers la photo abandonné comme il l’a abandonné, c’est pas une question qui attend une réponse. c’est l’évidence qui te crève les yeux. c'est sûr qu'avec votre famille merdique, il a pas besoin de ça. ton frère est assez grand pour se faire sa propre opinion. je n’ai fait qu’exposer les faits, tes petits secrets, quand il m’a demandé pourquoi j’étais plus là... pas le temps de continuer ta phrase, qu’il se colle pratiquement contre toi, les éclairs dans les yeux qui court-circuitent les tiens. un frisson te prend et c'est pas celui du désir. j’en ai plus rien à foutre de ce que tu peux bien croire. on va se mettre d’accord sur le fait qu’on sera jamais en accord toi et moi, qu’il crache, le souffle à l’odeur d’alcool contre ton visage, tu te tends, restes figée quand il attrape tes épaules. mais je reviendrai pas te le dire avec autant de courtoisie, Nana, je ne veux plus que tu t’approches de ma famille, je ne veux plus entendre ton nom sur une seule de leur bouche, tu m’entends ?! assume tes responsabilités, assumes ce que tu as fais. que je sois le père ou non de Mia, ça ne te la ramènera pas. et bon sang, la dernière phrase est la phrase de trop, celle qui te fait dégager tes épaules pour échapper à ses mains qui te répugnent. tu as gâché ta vie, toute seule, et si tu continues à vouloir pourrir la mienne, je te la gâcherai pour de bon. menace lourde de sens, trop lourde. tu ne souris plus. la grimace sur les lèvres, la colère, la douleur et l’accablement dans les yeux, ton coeur qui bat trop vite, trop fort dans ton crâne, t’assourdissant autant que t’aveuglant. qu’est-ce que tu vas faire ? qu’est-ce que tu veux gâcher ? tu le repousses, tes mains sur son torse et qui reviennent contre ton corps. vous avait déjà gâché ma vie ! ta voix s’élève. animée par tous les sentiments qui se mélangent dans un mauvais melting-pot, créant une mauvaise potion qui te fait péter les plombs. un pas en avant et ce sont tes mains qui reviennent contre lui. tu le pousses encore. et encore. tu as gâché toute ma vie ! tu l’hurlerais presque, instable face à tout ce qu’il balaye comme si rien n’avait existé, face au dégoût qu’il met pour te regarder. t’aurais dû aller voir cet autre mec à la chemise bleue. elle est morte dans, mon, ventre. j’ai dû la sortir alors qu’elle avait crevé à l’intérieur. tu sais pas cque ça fait, cque j’ai vécu, cque j’ai dû surmonter pour en arriver là. je sais pertinemment mes responsabilités là-dessus, merci. t’as dans le coeur, sur tes épaules, le poids de cette responsabilité là. cette certitude qu’elle est morte à cause de toi, de ton corps incapable de la maintenir en vie. pas besoin de lui pour t’en rappeler. mais t’as pas celle qu’il te met sur le dos. ton ongle que t’enfonces avec toute la force que tu peux mettre par dessus son t-shirt, contre sa peau, contre un os, avant d’y claquer ton poing que tu remplaces, comme un citron croqué après un shot de tequila. ça soulage, enivre, donne l’envie d’en prendre un autre. de lui recogner dessus. pendant qutoi tu faisais quoi ? tu niquais en prison, vivais ta “très grande histoire d’amour” avec une meuf que tu connaissais ni d’adam ni d’ève, c’est quel genre de fille ça, que tu rencontres dans une prison pour hommes, ismaël ?, ironisation de tes derniers mots, t’as bien la définition en tête, sur le bout de la langue pour qualifier cette fille. cette gamine que t’aimais bien jusqu’à tout s’effrite, que tu te prennes tout en pleine gueule. tu ne sais pas d’où ça sort tout ça. tu ne sais pas par quel moyen les deux ont pu se rencontrer, y a un truc qui colle pas. mais y en a un autre que tu sais parfaitement, il y avait toi, eden avec charles d’un côté et ismaël de l’autre. aucun lien entre vous tous. sans que tu sois le lien qui les lie, sans que t’ai fait en sorte qu’ils se rencontrent. t’es persuadée qu’ils ne se connaissaient pas à l’époque. et puis cassant quelques gueules de temps en temps en continuant d’être le clébard dton père ? reniflement, sympa ta vie, ismaël. ça va partir. impossible à empêcher. alors, qu’est-ce que tu vas faire hein ? me tuer ? les sourcils qui se lèvent, le ricanement mauvais. tes talons qui claquent contre le sol, les yeux à hauteur des siens, ton corps qui se rapproche comme le sien quelques secondes plus tôt, menaçante, la pression sous l’épiderme qui te démange.comme t’as tué l’autre, te contrecarrant complètement de m’abandonner comme la merde que t’es ? c’était quoi son nom, hein ? que jsache derrière quelle pauvre victime tu vas mlister. y aura lui, mia la parenthèse ou l'erreur et moi... tu listes, tes doigts qui se lèvent pour compter alors que tu fais deux, trois pas en arrière, tes pieds nus que tu sors l’un après l’autre de tes talons pour les poser sur le paquet, redescendant d’un étage, la tête que tu lèves cette fois-ci vers lui. qu'il le veuille ou non, que tu le veuilles ou non, et dire que t'as essayé de t'en délier, de les fuir, t'es liée aux sartier. l'un de ses membres venant toujours refoutre sa merde chez toi. parce que t’as intérêt à le faire tout de suite, sartier... ou ça sera toi. parce que t’auras pas d’autre chance. parce que tu repasseras pas cette porte. ou alors ce sera seulement l’un de vous. un debout. un sur civière. lui ou toi. et il repart déjà le poing qui te démangeait, plus haut, serré depuis trop longtemps, la trace de tes ongles incrustés dans la paume de ta main. ça part, s’écraser contre sa pommette avec le poids de ta rancoeur, de l’amour enseveli, de ta haine et de ton chagrin intérieur. ça chauffe sur les extrémités de tes phalanges, pour mia. pour toi. et tu lui fonces dessus, tes bras entourant sa taille pour le plaquer au sol, retombant lourdement sur lui.
|
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: howl. (nana) Mer 27 Mar - 15:22 |
| tu l’as en travers. toute cette histoire, ses agissements. nana elle s’est immiscée dans ta nouvelle vie, elle a raturé quelques pages et tente d’en arracher d’autres. elle veut les brûler, te faire payer ton absence. tu n’acceptes pas, qu’elle se soit approchée de ton frère pour lui laver le cerveau avec des conneries - est-ce qu’il y a cru ? tu n’acceptes pas qu’elle ait essayé de se mettre entre eden et toi, salissant ta réputation et risquant de fragiliser ce mariage en devenir. qu’est-ce que tu vas faire ? qu’est-ce que tu veux gâcher ? vous avait déjà gâché ma vie ! elle te repousse, tes yeux ne la lâchent pas. je détruirai tout ce qu’il te reste Nana, tout, le matériel comme le reste. tu as gâché toute ma vie ! tu tournes en boucle putain. que tu lâches impatient que la conversation se termine ou prenne une tournure différente. et c’est de votre fille qu’elle décide de parler, c’est de sa mort dont elle te fait cadeau, n’épargnant aucun détail, et tu grimaces. ton coeur se serre malgré toi, et tu essaies d’effacer les images de cet enfant. tu renies tes émotions, tu refoules tes pensées pour garder la tête froide. ce sont les années prisons qu’elle attaque maintenant, au même titre que ta fiancée et tu vois rouge. tu sais pas de quoi tu parles. siffles-tu, elle ne sait rien, elle ne s’y est jamais intéressée et ce n’est pas ce soir que tu lui offriras le privileges d’en apprendre plus sur ce qui vous lie, eden et toi. mais j’vois que ça y est, t’as intégré que je m’étais pas barré de mon plein gré. tu sais pas si elle t’entend, puisqu’elle attaque encore et encore. ouais, et j’suis le chien le plus féroce. tu ne te démontes pas, tu restes droit. alors, qu’est-ce que tu vas faire hein ? me tuer ? tu ricanes comme t’as tué l’autre, te contrecarrant complètement de m’abandonner comme la merde que t’es ? c’était quoi son nom, hein ? que jsache derrière quelle pauvre victime tu vas mlister. y aura lui, mia la parenthèse ou l'erreur et moi... elle ose, elle ose et ça te fait voir rouge t’étais pas l’centre de mon monde, même à l’époque, faut croire. du venin plein la bouche, elle énumère les victimes de ta putain de vie, réclame un nom tais toi putain. tais toi. tu te pinces l’arrête du nez entre ton pouce et l’index, essayant de contenir la colère qui n’a de cesse de s’accumuler. tais toi, ou, oui, je risquerai de déraper. mais c’est un moulin à parole Nana, une inconsciente qui ne la ferme jamais. a sa dernière phrase tu lèves le regard vers elle, tu souris en coin. ou sinon quoi ? c’est son poing que tu prends en pleine gueule, surprenant, il te laisse un goût de ferraille dans la bouche et une grimace sur le visage. t’as pas le temps de te masser la mâchoire que le boulet de canon te fonce dessus, l’impulsion est telle que tu te retrouves sur le sol, ton dos heurtant douloureusement le parquet, le corps de nana sur toi. il te faut quelques secondes pour réaliser ce qu’il vient de se passer, t’as le coeur qui s’accélère, le teint qui a viré au rouge. sans vraiment comprendre tu saisis sa gorge et c’est elle qui se retrouve acculée contre le sol, ton buste au dessus d’elle, le regard sévère, les neurones qui vrillent alors que tes doigts serrent sa peau.t’as viré folle ou quoi ! tu hurles j’ai pas besoin de te tuer, tu vis déjà un enfer sur terre. la raison finit par te secouer. tu la repousses avec rage, elle réveille les démons qui sommeillent, tu perds ton calme. tu te redresses, ton regard se pose sur elle et les sentiments qui t’habitaient ne sont plus que de vulgaires souvenirs. je l’aurai aimé notre fille, plus que n’importe quel être sur cette terre.. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: howl. (nana) Jeu 28 Mar - 21:56 |
| t’étais pas l’centre de mon monde, même à l’époque, faut croire. ça te touche, directement en plein coeur. terriblement. alors, tu continues de le pousser à bout comme il te pousse à bout. c’est impossible pour toi de t’arrêter. impossible pour toi de ne pas laisser parler ton coeur abîmé, foudroyé, piétiné sans compassion et honte. c’est la dégringolade à l’intérieur de savoir que ce n’était rien. que tu n’étais rien. même après autant d’années, ça te fait un mal de chien que tu pars en vrille. le chien le plus féroce te bouffe sans qu’t’es les armes adéquates, sans qu’t’es le temps de mettre la muselière. tais toi putain. tais toi. tu ne peux pas. tu ne peux plus te taire, plus rien contrôler. et son sourire en coin, se foutant de ta gueule n’arrange rien, ne fait que renforcer ton dégoût. ou sinon quoi ? ou sinon bien trop de choses. ton poing. ta rage. ton corps qui le percute. vos corps qui tombent au sol. bien trop réactif ou qu’il a bien trop l’habitude du corps à corps, de cogner et de se faire cogner, qu’il est déjà sur toi, reprenant le dessus. ta tête cogne au sol, ses doigts entoure ta gorge et il hurle, gueule, t’as viré folle ou quoi !, lsang dans le visage, la veine qui pulpe sur la tempe, au même rythme que celle qui descend dans ton cou, prisonnière. j’ai pas besoin de te tuer, tu vis déjà un enfer sur terre. t’as même pas bougé, incapable, même pas essayé de virer sa main, pourquoi faire ? il en rien à foutre. et jvois que ça te plaît. tu chuchotes, haletante, les dents serrées, la douleur autour du cou, tes yeux dans les siens. colère contre colère. mélancolie contre sévérité. vérité contre vérité. amour contre haine. passé contre futur. plongée puis noyade, il te relâche en te repoussant, s’écarte et tu prends une grande inspiration. c’est une simple constatation. ismaël n’est plus l’adolescent que tu as connu, il n’y a, pour toi, même plus une part de lui qui semble s’en rapprocher. ou alors, tu n’as jamais su l’homme qu’il était réellement, au final. qu’un menteur et profiteur. casse toi de ma vie, ismaël. cassez-vous tous de ma vie. ta main qui a remplacé la sienne sur ta gorge, le regard sur le plafond, t’as la voix froide, ou bien trop brisée. t’es qu’une femme brisée nana, perdue dans le passé, incapable de marcher vers l’avenir. elle a raison eden. il a raison ismaël et tu n’avais pas besoin d’eux pour le savoir, pour te le rappeler. t’avais même besoin d’aucun d’eux, tout court. tu te redresses, reste assise encore au sol. t’as raison, jvis déjà un enfer sur terre. jsais pas ce que t’es venu faire ici, ismaël. mais j’avais pas besoin de toi. j’avais pas besoin que tu reviennes foutre la merde dans ma vie. ni aucun de vous. tu pouvais pas continuer ton ptit numéro d'ignorance ? t’avais que ça à faire. m’ignorer. tout comme ignorer cque j’ai dit à ta eden. qu'est-ce que t'en as, vous en avez à faire de mon opinion ? parce que j’aimerais bien savoir pourquoi en réalité, t’es là hein ? juste me menacer de faire de ma vie un enfer puis ensuite me dire que c’est déjà le cas ? toujours ce même timbre de voix, avant de baisser tes yeux sur tes phalanges rougies, tu masses ta main d’une manière absente avant de relever ton regard vers lui, les sourcils froncés. le cœur qui cogne bien trop fort. tu peux te marier avec qui tu veux, je m’en fous. me balancer toutes les horreurs que tu veux sur notre histoire, ou ce que je croyais qu’on avait vécu, si ça te chante. jpeux te le dire, tu peux rire, j'en ai plus rien à cirer. t’étais le mien, de centre, je t’aimais, moi. et tu sais, jm’en veux terriblement d’avoir cru en ça, en toi, en nous, de m'être souvent demander pourquoi toi, pourquoi aussi rapidement, si violemment. pourquoi t’avais toujours compté pour moi et qu’il m’était impossible d’avancer. pourquoi j'ai laissé Juliette me refermer la porte au nez sans me battre mais à quoi bon, hein ? je me suis doutée de rien. et maintenant quand je regarde en arrière, quand je visualise le film, quand je nous regarde, là, maintenant, ça crève les yeux que t’allais foutre ma vie en l’air et que tu continuerais à le faire. je devrais peut-être aller remercier ta soeur en fin de compte. je devrais même être soulagée que mia ne soit pas là pour voir ça, qu’elle ne voit pas ce que t’es, quelle sorte de père tu aurais été. t’as un petit rire, sans joie. sans rien dedans. c’est le néant. alors, il peut t'arriver n'importe quoi, jserai pas là. tu peux faire ce que tu veux de ta vie, je m’en fous. tu peux aimer qui tu veux, je m’en fous. tu peux crever, je m’en fous. mais maintenant laisse moi tranquille, laisse mia et sa mémoire tranquille, même si tu sais déjà bien le faire ça vu comment t'as traîné à vouloir la rencontrer, et sors, de, ma, vie. yeux chagrins, larmoyants, ils finissent par se transformer eux aussi. le regard glacial, la menace déjà dedans, la vérité surtout alors que tu rapproches de lui, tes genoux nus de ta jupe remontée qui glissent jusqu'à lui. c’est ta main qui attrape son menton, sans mal, sans violence. et si ta meuf menace à nouveau sa tombe ou qu’elle s’en approche, je te jure que je lui tire moi-même une balle entre les deux yeux pour qu'elle aille faire coucou à quelqu'un qu'elle aimait beaucoup ado. et tu ne pourras pas m’arrêter. personne. n’essaye même pas. c’est clair ? chuchotement. et t’en serais capable. tellement. comme il l’a si bien dit, tu vis déjà un enfer sur terre, ton propre enfer, alors la case prison ne te fait ni chaud, ni froid. tout comme de mourir de ses propres mains. ton pouce caresse dans une infime douceur, bien trop contradictoire au coup porté précédemment, l’hématome sur sa joue qui se forme minute après minute et que tu observes avant que tu ne le relâches, ta main retombe contre ta cuisse, dernier regard dans le sien, comme un adieu, trop appuyé, dégage d'ici, s'il te plaît, la supplice et tu te relèves. tu ajustes tes vêtements sans plus aucun regard pour lui et le contournes. t’as besoin d’un verre, besoin d’oublier toute cette discussion, toutes les attaques, toute ta vie alors t’attrapes ta bouteille au liquide ambré sur la table basse en attendant qu'il foute le camp. laisse moi tranquille. pour de bon.
|
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: howl. (nana) Mar 9 Avr - 10:39 |
| rien, absolument rien ne vous prédestinez à ça. il ne devait y avoir qu'amour entre vous, c'est ce qui semblait être écrit le jour où tes yeux s'étaient posés sur elle. le coup de foudre adolescent tu y avais mis tout tes espoirs, une force et une volonté incroyable. laissant de côtés tes mauvais habitudes pour les beaux yeux de l'italienne. jusqu'au drame qui vous a séparé sans même que tu n'aies le temps de faire des adieux corrects. comment aurait été ta vie ? si tu n'avais pas terminé derrière les barreaux. comment auraient-été vos vies, si vous etiez restés ensembles ? si cet enfant n'était pas mort ? si vous l'aviez entouré d'un amour inconditionnel ? comment aurait été ta fille ? votre fille ? serait-elle devenue une belle personne ? aurais-tu été un bon père ? l'aurais-tu conduis à l'autel le jour de son mariage ? et avec nana, seriez vous encore ensembles ? mariés ? divorcés ? heureux ? les questions s'entortillent dans ton crâne au même rythme que ses paroles que tu n'arrives pas totalement à saisir, dans ses yeux se lit le désespoir autant que dans les tiens. l'incompréhension te gagne, elle bouffe tes neurones, t'obliges à bredouiller tant ses mots sont semblables à des piquants te marquant de toutes parts. elle fait de nouveau référence à ta soeur, et c'est le prénom de juliette qui tourne en boucle dans ta tête à présent. qu'est-ce qu'elle raconte ? pourquoi elle ne lâche jamais le morceau, qu'est-ce que tu as fait juliette ? qu'est-ce que tu as encore fait ? tu n'as pas le temps de t'y attarder qu'elle fait front l'italienne. tes émotions sont similaires aux montagnes russes, le mal de crâne te vient suivit de la nausée menaçante. j'comprends rien à ce que tu m'dis ! que t'arrives enfin à balancer entre ses attaques, tes oreilles se ferment à toute la colère et la tristesse qui leur parviennent. il n'y a que ses yeux noirs pour te rappeler qu'elle n'est rien d'autre qu'une âme brisé, un coeur en berne. comme toi. rien ne vous prédestinez à tout ça, pourtant vous semblez avoir suivi le même chemin. il n'y a plus que le gouffre devant vos pieds, vous pourriez vous donner la main et y sauter à pieds joints, alléger votre existence en moins d'une seconde. c'est ensemble que vous auriez du surmonter toutes ces épreuves. aujourd'hui, vous n'êtes que de foutus adversaires. y'a que ton ego surdimensionné pour t'empêcher de plier les genoux et fondre en larmes. j'aurai aimé, la connaitre, notre fille, et dans l'fond, tu l'sais. j'voulais rien de tout ça. sa main vient à saisir ton menton, tes bras restent le long de ton corps alors que tu acceptes de subir comme un enfant. et si ta meuf menace à nouveau sa tombe ou qu’elle s’en approche, je te jure que je lui tire moi-même une balle entre les deux yeux pour qu'elle aille faire coucou à quelqu'un qu'elle aimait beaucoup ado. et tu ne pourras pas m’arrêter. personne. n’essaye même pas. c’est clair ? tu serres les dents, n'entendant qu'un mot sur cinq. son pouce vient caresser l'hématome qui se dessine probablement sur ta joue, sous ton oeil et tu grimaces sans pour autant reculer. dégage d'ici, s'il te plaît, ça supplique te fait entrouvrir la bouche, les mots n'en sortent pas. elle se relève tu la suis un instant du regard avant d'en faire de même. c'est une bouteille qu'elle attrape, tu boirais bien un verre toi aussi, de quoi te dégommer la cervelle pour de bon. je ne voulais pas, que les choses se terminent de cette façon. que tu souffles dans son dos, le karma, sans doute. [i]ma fille est morte parce que j'ai moi même donné la mort.[/color] ne t'en fais pas, tu n'auras plus jamais à croiser mon chemin. mais n'approche plus les miens. c'est une mise en garde à peine voilée. tu quittes le bureau, les mains dans les poches de ta veste, une douleur lancinante dans la poitrine. |
| | | Contenu sponsorisé;
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: howl. (nana) |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |