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 breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)

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Message Sujet: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Sam 25 Mai - 4:37




But i'm addicted.
I think I'm drowning, asphyxiated,
I want to break the spell that you've created

La vie avait reprise son cours normal, son cours déluré comme si la cure était jamais arrivée. Comme si tu ne t'étais jamais officiellement guéris. Ils étaient fiers de toi, Daddy, Isabella, et c'était pas mal tout. Fiers. Ça te donnait envie de vomir. Parce que tu n'étais pas quelqu'un dont on pouvait être fier. Ils n'avaient aucune idée que t'avais seulement changé le nom de ton addiction. Et ce nom était plus effrayant encore que ce qu'on aurait pu penser. Le sien. Le petit diable blond et toutes les pillules qui avaient pu glissées de ses doigts à ta langue, ses doigts que tu t'amusais à pourlécher et mordiller trop longtemps, parce que ça te faisait un peu revivre. Lui. Lui et tout ce que tu ne t'étais pas donné le droit de vivre, depuis trop longtemps. Lui qui avait complètement saccagé ton monde, assez, pour que tu n'oses même plus le nommer. Même si, t'étais très capable de foutre ton monde en l'air tout seul.

C'est que quand t'étais sortit de la désintox que t'as véritablement tenté. Tenté d'être le bon petit baby à ton Daddy, mais ça n'a pas duré longtemps avant que t'ailles te perdre ailleurs. T'as vraiment essayer de pas prendre de drogue, même pas la nouvelle amante à laquelle on t'avais initié. Sauf que non, t'étais retombé de plus belle, le nez premier dans la poudre blanche. Au moins tu t'étais remis à créer, comme si s'en était une maladie. Au moins, tu voyais souvent papa il où te trainais de nouveau dans les soirées où tu lui cachais tes consommations. Pas fier. Tout sauf fier.

Tu t'étais également acharné à ne pas recroiser le petit blond. Parce que ça foutait trop le bordel dans ton petit ventre pas prêt pour ça. Peut-être jamais prêt, tout simplement. Tu ne savais pas. T'avais choisis la facilité, la fuite, ça ne t'empêchais pas de le revoir dans des rêves humides de fond de douche. Des rêves étouffants de désirs. Tu rêvais à son corps de hockeyeur, à ses baisers trop doux, tu souriais, enfin l'impression d'être heureux avant le début du cauchemar. Avant que ton ex entre, vous trouves, tu cribles de balles, mais tu mourrais pas, tu saignais juste, partout, sur Viv et pendant que tu mourrais doucement, ton ex le violait, le forçait et toi tu te réveillais en hurlant, en sueurs, avant d'avoir besoin de prendre quelque chose pour retrouver le sommeil. Tu te d'mandais quand même, si c'était vraiment possible de... violer Viv. Il était tellement affamé, le petit, il voulait tellement tout l'amour qu'il pouvait avoir, ça te semblait peu probable, mais tu sais, tu sais que ton ex lui aurait voulu du mal, lui en voudra quand il reviendra, quand il décidera de revenir et que tu ne sera pas assez fort pour le rejeter une deuxième fois. Tu fais juste le protéger, en le fuyant. Tu vous protèges tout les deux. Mais bordel, qu'il te manque.

C'est le matin, ou plutôt la fin de l'après-midi et tu ne crois pas avoir rêvé, t'es juste tombé dans le coma en te fracassant contre ton lit. T'as pas eut de rêves, pas de souvenirs d'être rentré. Juste l'appartement en bordel, comme ta tête, ton corps, quand ça cogne. Tu grognes. C'est peut-être Rebel qui vient chercher sa dose. Tu enfiles un jeans. « J'arrive !  »  Que tu lances alors que t'ouvres les rideaux automatisés pour avoir un peu de lumière dans ton condo de luxe qui n'a pas l'air si luxueux étant donné le bordel. Tu frottes tes yeux, bailles alors que tu vas enfin ouvrir. T'arrêtes dans ton mouvement lorsque t'apperçois son visage. Ton coeur qui se débat déjà et te voilà coincé. Tu peux fuir loin, mais ici, pas vraiment. Tu passes ta main contre ta nuque, nerveux, un peu hors de toi, mais tu ne veux pas le montrer. Même s'il doit le savoir, même s'il doit le sentir, parce qu'il a appris à te connaître avec tout ce temps que vous avez passés ensemble. « Oh, hey, ça va ?  » Ça va ? Ça va Love ? Vraiment. T'es là comme si tout était normal, comme si ce gars et toi vous étiez pas baisés en embrassés jusqu'au fond de l'âme, jusqu'au bout du corps, jusqu'à la fatigue, jusqu'à l'épuisement. Comme s'il ne t'avais pas sauvé la vie en cure. Sauvée et anéantie en même temps. Et c'est peut-être pour ça que tu t'es sauvé de lui depuis ton retour. Parce qu'il est plus addictif que ta coke encore, le petit athlète. Parce que tu te tiens à deux mains contre la porte de ton appartement, pour ne pas lui donner le monde entier, à Viv. Tu ne peux pas lui donner tout ton univers. Ici, c'est la vraie vie. Ici, tu dois te protéger. Ici, tu dois survivre. Est-ce que tu trembles ? Oui.
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Message Sujet: Re: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Sam 25 Mai - 8:07




little love
“Something inside of you demands to be felt. Something inside of you hurts. There lies a massacre ahead of you. Don’t try to fight it too much. Embrace the beauty of it.”
Le pas léger, t’avance sans sentir les kilomètres qui défilent sous tes pieds. Marcher, c’est moins fun que de patiner, mais ça t’as toujours plu. Ce qui explique que t’as pas pris de taxi – une dépense inutile, qui plus est – et que depuis que le bus t’as déposé, t’as préféré tes pieds. Pour chercher le bon quartier. Google ne ment pourtant pas, l’adresse qu’on t’a filé est exact. Bref, pas de raison de t’inquiéter. Ce qui explique que tu sifflotes joyeusement un air, tout en avalant la distance te séparant de ton copain de désintox. Celui qui te fuit, étrangement d’ailleurs, depuis que vous en êtes sortis. Y’a pourtant son goût qui te hante encore la bouche. La chaleur de son visage, là dans le creux de ton cou. C’est con qu’il ait honte. Ou peur. Ou juste changé d’idée. T’es pas certain de ce que tu dois comprendre par le silence radio de Love.

Tu devrais probablement hésiter, à le visiter cet après midi. Seulement, t’es pas fait comme ça. Les doutes, c’est un peu comme le vent : ça peut te déranger les cheveux, mais ça ne peut pas s’accrocher à toi. Ils se contentent de passer, de t’effleurer. Tant pis, hein. Parce que toi, t’as envie de le voir. Que ça fait déjà trop de temps. Mais c’est ça le hockey et l’école. Les devoirs et d’avoir une vie sociale. Sans parler de tes deux sœurs. Tu manques toujours de temps, jusqu’à ce que tu décides de faire un truc : aujourd’hui, tu visites Love. Il n’y échappera pas. Son daddy est d’accord de toute manière, il t’a même proposé de te prêter une clé – ce que tu as refusé. Les clés, c’est intime. Ça se mérite. Oh, après tout ce que vous avez partagé, Love et toi, durant la cure, tu considères que vous êtes intimes. Mais ça doit venir de lui, pas de son daddy – quand bien même un daddy sait toujours ce qui convient à son petit, évidemment. Question de respect – et puis t’as quand même la sensation que Love n’est pas ENTIÈREMENT dans le délire de contrôle. Il peut prendre certaines décisions de lui-même.

Pourtant, aujourd’hui tu ne lui laisses pas le choix de t’ouvrir la porte. Parce que tu te plantes droit devant et cogne sans hésitation. Sans réfléchir au pire : et s’il te refermait la porte au nez? Allons donc, impossible! Pas Love! Non, tout sourire dans ton blouson aux couleurs de ton équipe de hockey et ton sac à dos en équilibre sur une épaule, t’attend sagement. Qu’il arrive. Qu’il t’ouvre. Qu’il se passe la main contre la nuque, alors que toi, tu souris simplement. Joyeusement. Que tu le bois du regard – il est terriblement mignon, Love. Surtout sous toute cette lumière – encore plus, dans le noir, quand y’a ses doigts qui explorent ton ventre. Celui qui se contracte, par réflexe, en l’apercevant. « Salut, Love... » que tu souffles simplement, tout en calant une épaule contre le chambranle de sa porte. Une technique plutôt efficace, pour empêcher les gens de te fermer la porte au nez – sait-on si jamais, ça devait arriver.

Il a l’air nerveux et tu rigoles devant son air crispé. Sans malice, évidemment. Non, tu ris comme un enfant le ferait. Et alors qu’il te dévisage, à moitié effrayé par ta soudaine apparition semble-t-il, tu t’humectes lentement les lèvres. Pour sourire quand son regard, un chouia inquiet d’ailleurs, s’attarde sur le tracé de ta langue. Il te demande si ça va et tu ris encore. « Maintenant que tu me regardes, ouais. Ça va plutôt bien, même. » T’incline même lentement la tête sur le côté. Lui expose un bout de ton cou – mieux, de ta gorge. Il s’en rappelle, de ça? De la morsure? De combien t’aimais ça? Il a peut-être pas compris que c’était pas juste un extra à la désintox. « Je dérange? » Tu le demandes par politesse, mais en réalité, t’en as rien à foutre. T’es là pour rester et de fait, tu t’avances, sans lui laisser la chance de répondre. « Super! C’est ton daddy qui m’a filé ton adresse, vu que tu n’as jamais répondu à aucun de mes sms. Parait que t’as changé de numéro, c’est con quand même! » Et tout ça, tu le dis en souriant. Sans réellement le lui reprocher, tu sais que sa situation est compliqué. T’as surtout compris que lui, Love, était quelqu’un de compliqué.

Si seulement les complications te faisait peur, peut-être que tu pourrais le laisser en paix. Mais non. Tu forces plutôt ton chemin, pour te faufiler à l’intérieur, non pas sans effleurer son estomac de ta main – puis la sienne, de main. Ton sac s’échoue au sol, sur le seuil du séjour et tu pousses une sifflement. « Joli! J’aime beaucoup l’éclairage. Ce doit être pratique pour ton art, hein? » Comment ça, tu parles trop? Du tout. Tu vires plutôt ta veste et l’abandonne sur un quelconque fauteuil, pour visiter les lieux. Tu cherches ce qu’il a créer. Tu veux voir. Toucher. Mieux, tu veux le goûter, lui. Ce qui explique que lorsqu’il te rejoint, tu pivotes dans sa direction. Il a tout juste le temps de comprendre qu’il est piégé, que tu glisses une main contre sa nuque, pour plaquer un baiser à ses lèvres. Tu voudrais l’embrasser gentiment, aussi délicatement que dans votre chambre à la cure. Mais tu peux pas. Pas après autant de temps séparé. Alors tu le ravage. Tu l’embrasses comme s’il était de l’oxygène et toi, en train de te noyer. Et quand l’air manque bel et bien, tu recules le visage pour haleter doucement contre son visage, le regard rivé au sien. Un sourire courbant déjà le coin droit de ta bouche. « Tu m’montres ton art? »
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Message Sujet: Re: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Sam 25 Mai - 15:50




But i'm addicted.
I think I'm drowning, asphyxiated,
I want to break the spell that you've created

T'oublies comment respirer. Quand il est là, dans son blouson d'hockey, gueule de bon et de mauvais garçon à la fois. Le gens d'ange un peu démoniaque dans les films pour ados, celui que tu suis dans les bois sans la moindre hésitation. Ton ventre se serres quand tu détailles ses traits, quand tu te demandes ce qu'il fait là, chez-toi, comme un sale rêve, entre fantasme et cauchemard. T'es déstabilisé par sa présence surréelle, sous sa langue qui danse pour prononcer ton nom. Puis va danser sur ses lèvres, attire ton attention alors qu'elle ne devrait pas. Non. Parce que dans le monde réel t'es un artiste troublé, un deal intoxiqué, un looser de douze ans son aîné au dépend d'un daddy qui s'lasseras de toi, un jour. Comme Viv, se lassera de toi aussi, un jour, quand tu ne seras plus nouveau et excitant. Et un peu taré.

Il te voit regarder ses lèvres quand il parle et tu détournes le regard. Trouves soudainement la cadre de porte vraiment impressionnant architechturalement parlant. Ton ventre trembles encore. Maintenant que tu le regardes. Comme s'il n'attendait que ça, depuis que vous étiez sortis. Comme s'il te cherchait sans cesse, sans trouver. Comme si tu lui avais manqué tout le temps, chaque secondes de sa vie. Toi, tu te sentais mourir, pour renaître, vivre plus fort lorsqu'il brulait devant tes yeux. Sa tête sur le côté, comme quand il t'offrait sa gorge. Ça te chatouille encore le ventre.

Il demande si tu déranges et tu balbuties des ''eee...'' qui n'aboutissent à rien. Oui, mais en même temps, pas vraiment. Il s'invite, entre lorsque tu recules un peu pour le laisser pénétrer. Tandis qu'il te fait des reproches qui n'en sont pas, que tu lui donnes des excuses qui n'en sont pas plus valides.

« J'ai eu des problèmes avec des gens... » Que tu te contentes d'expliquer sans vouloir entrer dans les détails. Même s'il voudra probablement savoir, t'ouvrir comme un petit papier chiffonné pour voir ce qu'il y a l'intérieur. Comme il fait, comme il fait toujours. Il entre, sa main qui frole ton ventre et tes intestins qui se jètent en bas e ton ventre quand il te touche. Ça fait longetemps, hein ? Il passa vite, mais sa main a aussi le temps d'effleurer ta main, ranimer tes doigts morts qui se referment, s'enfuient de peur de vivre trop de choses. Il s'installe et ça te tord le ventre de le voir dans ton décor. Tu cherches encore, comme tu vas y survivre. Peut-être que tu pourrais ne pas y toucher. Oui c'est pas mal comme idée. Il commente l'éclairage de ton appartement et t'hausses les épaules. « Oh... ouais, merci, c'es Chris qui a... » Que tu commençes à expliquer, tu fais à peine un pas vers lui que lui, prend ta nuque de sa main possesssive avant de cogner ses lèvres aux tiennes. Ses baisers ravageurs qui font bien leur oeuvre, tes mains qui aggripent son t-shirt quand ton ventre se serre. T'avais dit non, t'avais dit que c'était terminé tout ça et regardes toi. Regarde comment tu perds ta langue à retrouver la sienne, comment tu gémis dans sa bouche, comme il t'a manqué. Il t'enivre alors que tu cherches encore la porte de sortie pour ne pas tomber, ne pas te refoutre dans un bordel comme celui duquel tu viens de sortir, te convainquant que Chris, c'est tout ce dont t'as besoin. Quand vous asphyxier contre la bouche de l'autre, il te rend tes lèvres. Te laisses dans le trouble, comme il sait si bien le faire. Les lèvres encore pendues, les yeux encore fermés quand il exige déjà de voir ton travail, ses yeux qui se plantent dans les tiens, et les tiens qui fuient le trop plein d'émotions, de tout. Tes mains libèrent son t-shirt quand tu te recules difficilement, forcant ton corps loin du sien pour reprendre ton souffle.

« Eummm... Ouais, ouais. J'ai quelques toiles ici. » Que tu souffles au bout de ta propre haleine, en te dirigeant vers ce qui te sers d'atelier de création, une pièce entièrement vitrée qui donne sur New-York et qui donne joliement le vertiges. Y'as des toiles partout, contre la mur, sur le sol. Tu t'approches d'une pile, cherche du bout de tes doigts tremblants une toile terminée. Tu la sors pour la lui montrée, espèce d'amas de couleurs et de formes roses et or. Ils adorent ça, quand ça l'air artistique, l'air de vouloir rien dire. « C'est la première que j'ai fait quand j'suis... on est sorti. » Que tu souffles en cherchant toujours ton air. Celui qu'il t'a volé du bout de ses lèvres. Tu te concentres, cherche une toile un peu moins cryptique, quelque chose qui aurait une forme potable. Tu repousses vite une toile la tourne même de dos contre le mur, parce que tu ne l'assumes pas. On pas à la suivante, nope, merci. Elle est abstraite mais t'as trop peur qu'il en reconnaisse l'inspiration. Tu ne veux pas te risquer dans son interprétation.

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Message Sujet: Re: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Dim 26 Mai - 1:17




little love
“Something inside of you demands to be felt. Something inside of you hurts. There lies a massacre ahead of you. Don’t try to fight it too much. Embrace the beauty of it.”
Dire que tu n’as rien à foutre de Chris est un doux euphémisme. Tu n’as rien contre le bonhomme, plutôt sympathique d’ailleurs, mais tu réclames actuellement toute l’attention de Love. Ce qui explique qu’il suffit que le prénom de son daddy passe le seuil de ses lèvres, pour que tu l’embrasses. Que tu lui prennes son air. Ses pensées. Surtout celles ne te concernant pas, que tu les achèves à coup de langue. Tes doigts se cramponnant aux cheveux que tu trouves contre sa nuque. T’as rien à faire de ce que Chris à fait. Y’a que ce que tu peux faire pour Love – et ce que lui, peut faire pour toi – qui t’intéresse. Et tu souris en sentant ses mains s’accrocher à toi, s’éprendre de ton t-shirt. Là, c’est bien mieux comme situation. T’as follement envie de lui lécher les lèvres, de lui mordiller la lèvre inférieure, mais tu le laisses reculer. Qu’il mette un peu d’ordre dans ses pensées, même si tu espère bien les hanter.

Il parle alors de toile et t’as ton éternel sourire en coin, quand il se met en marche. Qu’il t’entraine, dans son sillage, en direction de ses créations. Un temple, en réalité, avec la ville à ses pieds. Pour le vénérer. Pour mieux l’admirer, te semble-t-il. Tu remarques bien évidemment les nombreuses fenêtres, admire même brièvement la vue, mais c’est lui qui te sers de lumière. La flamme contre laquelle tu espères bien te brûler les ailes. Le bout des doigts, ceux qu’il léchait avec tant d’envie. Ceux qui n’attendent que d’être enfoncé dans sa bouche, oui. « Très joli... » que tu souffles, révérencieux. Mais de quoi parles-tu donc? La pièce, la vue, les nombreuses toiles ou bien de lui? Toi, tu sais. Tu ne te laisses d’ailleurs pas distancer, le suivant de près. Tu es un corps astrale attiré par sa force d’attraction. Son magnétisme. Et alors qu’il fouille ses toiles, tu observes sa nuque. Son dos. T’hésites à y glisser une main, mais il soulève une toile et tu abandonnes ton projet. Le temps de regarder. D’admirer. Tu ne comprends d’ailleurs pas trop ce que c’est sensé représenter. T’es pas très artistique, toi-même. Alors t’incline la tête d’un côté, puis de l’autre – tu cherches un sens à ta vie, mais tu souris toujours. « Les couleurs sont jolies, mais je ne vois pas trop ce que c’est… sans vouloir te vexer, hein. » Absolument pas. Au pire, t’es un peu con et puis voilà.

Il cherche de plus belle et tu le laisses faire, le bout des doigts te démangeant. Faut que tu le touches. T’es pas venu rien que pour son art – Chris aurait juste eu à te montrer sa toile, si c’était que de ça. Rien à foutre. Non, tu voulais le voir lui. Et tu remarques la toile qu’il repousse, note son emplacement dans ton esprit, mais t’as plus important à faire pour l’instant. Ce qui explique que tu presses tout naturellement ton corps contre le sien. Tu le sens se tendre, ses mouvements comme ralentit. Il fige et tu souris, le museau contre son cou. Celui contre lequel tu presses déjà des baisers, les premiers se voulant taquin, le troisième plus langoureux, alors que tu suçotes doucement sa chaire. Que tu le mordilles. Y’a ta main droite qui se presse à lui, qui passe de son flanc à son ventre. Pour y foutre le bordel. Pour le remuer. Tes doigts qui poussent délicatement sur sa peau chaude, flirtant avec le haut de son pantalon – celui qui ne restera assurément pas. Et ton autre main, plus traitre encore, qui s’enroule autour de sa gorge. Sa pomme d’adam contre ta paume. « Tu m’as pas peint, Love…? » que tu murmures contre son cou, juste sous son oreille.

T’es certain qu’il a peint un truc à ton sujet. Comment un type aussi créatif que lui, pourrait oublier tout ce qui c’est passé entre vous? Votre cure pour expérience commune. Non, il se rappelle. Il a créer un truc vous concernant. Tu presses plus fort tes reins contre ses fesses et soupire contre sa peau, en te rappelant certaines nuits. Vos écarts de conduite. Ses dents, dans ta chaire. Ta bouche, barbouillée de carmin, sur lui. Son torse maculé de ton sang. Des jeux innocents au goût ferreux. « J’t’ai pas manqué, petit chat? … Pas même un peu? » que tu boudes presque, là contre sa nuque, tes lèvres y migrant lentement. Dans des baisers où ta langue se mêle gentiment. Pour excuser les coups de dents que tu y enfonces.
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Message Sujet: Re: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Dim 26 Mai - 4:00




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T'as chaud plus que c'est normal d'avoir chaud, aujourd'hui, dans cet appartement, en ce jour. On dirait que l'air clim est cassé sauf que non, il est toujours en fonction, toujours réglé à la perfection. C'est difficile d'être sage, de reposer ton attention sur tes toiles, loin de lui et ses bras qui t'enchaînent trop facilement. Tu tentes au mieux de ne pas le regarder. Pour ne pas fondre devant son petit sourire comme tu sais si bien le faire. Trop le faire. Parce que dans ton monde, tu ne peux pas te permettre ça. Parce que jongler un daddy et un boyfriend, tu l'as déjà fait et tu t'es retrouvé à faire un overdose, presque pas accidentelle. Il souffle que c'est très joli et tu ne demandes pas d'explications. Tu ne peux pas jouer à ça. Faut pas que tu tombes pour lui, ce serait trop facile, trop le bordel. Tu préfères ne pas le regarder quand il fixe la toile. Tu sais qu'il doit être mignon en cherchant la signification et ça te tue. Tu fixes la ville derrière pendant qu'il regarde, qu'il commente, il t'arrache un sourire quand même, il a ce talent, quand il dit ne pas savoir ce que c'est.

« C'est le but. Chacun interprète ce qu'il veut. Peut-être que pour toi, ça ressemble à rien. Alors la prochaine fois que tu dis rien, t'auras une image en tête et ton rien existera. » Que tu te perds, effleurant la pensée profonde sans oser y plonger, pas là, tu dois rester sur tes gardes, les doigts cramponné à tes toiles, flippant vite celle qu'il doit pas voir, et toutes tes entrailles qui se serrent. God damn. Y'a son corps qui vient se presser au tien et ta salive qui devient solide dans ta gorge, tout ton corps qui se raidit. Son nez contre le côté de ta gorge, puis ses lèvres, ton corps qui vasille, le chaleur qui te mord le ventre, remonte jusqu'à tes joues, le souffle qui t'échappes. Sa bouche qui te fait perdre la tête et l'équilibre quand ton corps tangue vers le sien, ta main qui glisse vers l'arrière sur sa nuque. Sa main sur ta hanche, ton ventre, qui nargue ton pantalon. Ton corps dont il te déposède déjà, les lèvres entrouvertes, pris dans ses fillets. Entre ses mains. Comme celle qui se drappe à ta gorge, s'y presse doucement, te donne envie de t'agenouiller, de lui donner tout ce qu'il veut. N'importe quoi. Ta tête est plus là quand il demande si tu l'as peint. Tu ne réponds plus de rien, ta cervelle est hors fonction. « Oui... » Que tu réponds la voix rauque de trop de désirs que tu n'assumes plus. Que tu n'assumes plus maintenant que vous êtes revenus à la réalité. Tu lui avais dit, que t'étais pas quelqu'un de bien. Tu lui avais promis avant que ça dérape une énième fois. Parce que vous deux, ça avait dérapé dès la première seconde. Surtout quand tu lui résistais pas. Et même, plus tu résistais et plus t'avais envie de te retourner, de le pousser dans ton lit, de donner son odeur à ses draps. S'il t'avait manqué ? Chaque fucking nuits. Il savait pas combien d'amants sans noms t'avais cajolé depuis, dans la nuit, en les appelant par son nom, en les vexant, te ramassant des collections de giffles. Le problème c'était qu'il ne mesurait pas l'ampleur de tout cela, de vous, sur toi. Il glisse vers ta nuque et tu ne te débats toujours pas. Laisses ses lèvres t'ensorceler, tes doigts glisser dans ses mèches blonde, jusqu'à ce que tu fasses volte-face, que tu te retournes vers lui. Face à face, ton nez près du sien, le souffle en brousaille. T'essayes vainement de résister encore, la respiration difficile. « Oui... » Que tu murmures encore plus bas, près de ses lèvres, les yeux qui se ferment quand dans le mouvement vos lèvres s'éffleurent, que tes mains sont suspendues dans le vide, s'interdisant d'y toucher encore. « Mais... » Que tu tentes vaguement de te défendre. Un mais que tu n'expliques pas. Un mais trop compliqué pour ta tête ramollie par ton envie de lui. Il y a toi, lui et tout ses mais qui vous séparent. Tout ses mais qui vous rendent trop compliqués. Tout ses mais pour le protéger lui, de toi, de tout ton monde. Parce qu'il est le premier à qui t'as vachement du mal à faire du mal. Tu lui a fait mal pour lui faire plaisir, mais t'en avais pas besoin. Et ça, c'était rare.




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Message Sujet: Re: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Dim 26 Mai - 5:11




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“Something inside of you demands to be felt. Something inside of you hurts. There lies a massacre ahead of you. Don’t try to fight it too much. Embrace the beauty of it.”
T’insiste probablement trop, Vivian. Sauf que t’as pas appris à faire autrement. T’as beau être un « gentil » garçon, en apparence, au final t’as toujours été trop insistant. Exigeant qu’on t’aime plus fort. Persévérant jusqu’à ce qu’on te remarque. T’as besoin d’être sous le spotlight, sinon t’as froid et tu ne vois plus clair. C’est ça, cette attention, qui te guide à travers ton existence. Et si ça te branche bien, parfois, d’avoir à réclamer, à devoir faire le beau – le défi d’être aimé quand l’autre se débat pour ne pas céder – avec Love y’avait pas eu besoin. Dès le départ. Dès que tu t’es installé dans sa chambre, à la cure. Il t’a accepté sans trop d’effort, sinon une dose correct de méfiance. Son coeur, de porcelaine te semble-t-il, hésitant à te laisser approcher. Parce que c’est un fait, ça aussi, t’aime bien enfouir les doigts dans les poitrines. Faire frétiller tes doigts entre les barreaux des cages thoracique. Carnivore, bouffeur de coeur. Et le sien n’est pas à l’abri, ça t’en es certain à chaque fois que t’écrases ton corps au sien. La faute à son odeur, un parfum qui te réchauffe plus que le ventre. Mais t’as aucune envie de lui faire du mal, ça n’a jamais été le but – de toute manière, t’aime pas blesser les gens. C’est jamais que des accidents, c’est jamais de ta faute. Love devrait le savoir – c’est probablement pourquoi il t’a éviter jusqu’ici, hein?

Rien à faire, parce que tu lui dévores tendrement la nuque et le creux de l’épaule. Grognant de plaisir à chacune de ses affirmations. Oui, il t’a peint – et tu veux voir. Oui, tu lui as manqué. Quel bon garçon il fait, si tu étais plus vieux, tu serais son daddy – en fait, t’as rien à faire de votre écart d’âge. C’est jamais qu’une question de moyen à ce stade. Tu ne peux pas être son daddy et être un boytoy, toi aussi. C’est bête, hein. Trop. Surtout quand il pivote, qu’il te fait face. Sa bouche comme un appel au vice. Y’a du feu dans ses yeux et tu braques donc ton regard dans le brasier. Besoin de brûler, foutrement envie de cramer. Tu te lèches encore un bout de lèvre, ta main glissant contre l’arrondis parfait d’une fesse. Un geste presque possessif – sauf que t’as jamais sut faire ça, être jaloux. Réclamer l’exclusivité, c’est con dans ton esprit. Pourquoi on devrait limiter l’accès à pareille œuvre d’art, hein? Aucune idée. Mais tu le ramènes contre toi, un soupir sur les lèvres quand vos bassins s’écrasent ensemble. Puis, c’est sa bouche que tu récupères et son corps que tu presses contre un mur. Parce que tu réclames, encore. Et encore. Jusqu’à ce qu’il ne soit plus remplis que de toi. De ton odeur. De ton goût. De ta chaleur. Et à court d’air, tu presses à nouveau ton front contre le sien. Un sourire t’éclaire déjà le visage, mais tu refuses d’ouvrir les yeux. Tu profites, simplement. « Je veux voir… tu veux bien..? » et voilà, il a droit à ton petit sourire en coin. Pour le faire céder.

Seulement, t’as beau réclamer de voir, d’admirer, y’a tes reins qui se frottent lentement à lui. Qui propose autre chose, un tout autre programme. De ceux n’incluant pas son pantalon ou son sous-vêtement. Il peut tout virer, tu feras pareille. Y’a même ta main qui se resserre gentiment sur sa gorge, qui ramène sa bouche. Celle que tu embrasses maintenant tendrement. Une fois, puis trois. Celle que tu mords doucement, sans aucune intention de le faire saigner – non, ça c’est ton rôle. « Est-ce que je suis l’une de tes muses, Love? … » que tu souris, contre sa bouche. Celle que tu relache enfin, gentiment – à regret. Ton pouce tire délicatement sur sa lèvre inférieure et tu recules d’un pas, abandonnant ses fesses mais pas sa gorge – chacun ses priorités. « Allez, montre moi… épate moi, petit chat. » Et alors, tu pourras le récompenser. En jouant la muse, à travers le carmin et le pêche, ta peau pour canevas. Tes veines ou ton cul pour instrument. Tu recules encore de deux pas, mais ton regard est plein de feu, tu l’immoles tendrement du regard. Y’a encore ta langue qui passe sur tes lèvres, qui le tente.
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Message Sujet: Re: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Dim 26 Mai - 6:21




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T'aurais pas du te retourner, l'affronter du regard. Parce que le sien et brulant, même pas timide d'être aussi ludique. Sa foutue langue qu'il passe sur sa foutue lèvre. Faudrait que tu le baffes, que tu lui dises de foutre le camp, mais tu peux pas, t'en es incapable. Il a volé de petits bouts de toi que personne d'autre n'avaient effleurés, avant. Sa main qui retrouve ta fesse, qui te fait déjà perdre ta contenance, te fais oublier tout les mais que tu voulais lui hurler, qui restaient bloqués dans ta gorge. Pourquoi il est revenu. Pourquoi que maintenant. Et toi, tu lui manquais que maintenant, il s'était passé quoi, tout le temps après la cure. Il t'avait écrit ? Combien de fois. Il t'avait appelé aussi. Combien d'appels désespérés. Il avait passé combien de temps à penser à toi au total, depuis votre dernier et cruel adieu. Promesses étouffés au fond d'une gorge pas prête, qui connaissait trop sa propre réalité. Il s'est languit, il a pleuré ? Tu voudrais savoir. Tu voudrais savoir combien de fois il s'est touché en pensant à toi. Combien de fois il à juré ton nom vers le ciel en repensant aux vallées de ton corps, à ton parfum, aux quelques petites constellations de grains de beauté qu'ils s'amusaient à retracer dans ton dos. Y'a tout ça au fond de tes yeux. Cette rancune qui ne se mérites pas.

Vos bassins se percutent comme les vagues affamées effritent les rochers et les falaises, dévorent toute la terre. Il te noie, au fond de sa bouche, contre sa langue et tu ne luttes même pas, ne tentes pas de nager, de survivre. Tu t'abandonnes à ton sort, à son corps qui te presse contre la vitre, celle qui fout le vertige. Mais si tu dois faire le saut de l'ange, comme ça, ça te dérange moins. Il s'immisce en toi, te crache sa follie au fond de la gorge et t'avales à pleine goulée d'eau salée dans les poumons. Le goût de ses lèvres, l'odeur de son corps qu'il étend partout sur toi. Et même si tu deviens doucement bleu sous sa bouche, tes lèvres en demandes encore quand il perd, quand toi, t'as perdu, son front contre le sien. Tes yeux fermés, quand tu soupires, tentes de reprendre un peu d'oxygène, de te dérober, peut-être, quand il te demande de lui montrer, que tu hoches de la tête d'un oui. Quand tu recules ton front, ouvre les yeux.
Tu luttes de nouveau, pour lui, pour vous, alors qu'il sait même pas. Pas à quel point t'es dangereux, à quel point t'es un nid à ennuis. Tu te rend compte comment t'es faible quand ses reins pressent les tiens comme si t'étais rien. Comment c'est facile, de t'allumer, te rendre à bout de souffle, au bout de ta vie. Sa bouche qui retrouve la tienne quand il te force encore la main. Resserres sa main sur ta gorge, comme si tu lui appartenais. Et c'est pas long que ta bouche s'perd contre la sienne, les yeux fermés, la raison niquée sous les doigts, les dents, du petit incube. Sous ses assauts. Et c'est repartit. Tu perds, Love, pourquoi tu te bats encore ? Tu rigoles doucement quand il te demande si t'es sa muse. Tu souris contre son pouce, ton regard qui retrouve le sien, quand il se recule, réattaque ta gorge.  « T'aimerais ça ? » Que tu le nargues doucement, glissant tes doigt dans sa crinière quand il insiste encore, avant de reculer.  « Okay, okay, j'te montre, j'te montre. » Que tu rigoles doucement, enivré par ses caresses, du mal à retrouvé tes esprits, le pantalon un peu trop gonflé, l'envie de le pousser à même ta table à dessin, pour te souvenir de ce que tu peux peindre sur son ventre, ou en lui. Tu rigoles tout bas, cherchant l'une de toiles. De celles qui ont bien faillit être détruites dans leur entierté à cause de tes conneries. T'en prend une, assez grandes, plus grandes que toi. Dans le noir et le blanc se mélangent les traits et la silhouette d'un garçon à la jolie musculature. De dos, une serviette autour de la taille, une main dans les cheveux, le visage à moitié caché et dans le miroir, l'autre moitié de ce qui ressemble à la gueule de Viv. Sa gorge doucement marqué du rouge, du violet bousillant le blanc de sa peau, le gris des ses muscles. S'il aime pas, tu démissiones. Pire, tu le fous dehors, c'est sérieux, ton art.

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Message Sujet: Re: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Dim 26 Mai - 7:09




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Est-ce que t’aimerais être sa muse? Suffit de te voir sourire, pour savoir. Mais t’es bon joueur, Viv. T’acquiesce, presque innocent. Des allures enfantines qui ne vont pas avec le reste de ton corps. De tes envies. Ou peut-être que si, peut-être que t’es encore qu’un grand enfant. Qui veut trop, qui veut tant. Mais surtout, qui le veut, lui. Maintenant. Enfin, chaque chose en son temps – et finalement, t’es peut-être pas si immature que ça, parce que tu sais ravaler tes désirs immédiats. Le temps de voir, de regarder.

Il s’approche des toiles et t’approches, mais rien qu’un peu. Parce que, quelque part, toi aussi t’es conscient de ce que tu es. De ton influence sur lui. Tu lui laisses un peu de temps, assez pour trouver la fameuse toile. Et quand, enfin, il te la dévoiles, tu hausses les sourcils. Tu te reconnais, évidemment. Ça n’a rien de narcissique d’ailleurs, mais il a mis ton visage dans le reflet. T’as déjà un sourire en coin, sourire qui se propage rapidement, qui te fend le visage en deux. Et t’admire, presque autant que tu aimes le regarder lui, l’œuvre. Tu tends même les doigts, pour lui lancer un coup d’oeil. Tu demandes la permission, de toucher. De t’approcher. Suffit d’un vascillement dans son regard et tu effleure la gorge qu’il t’a peint. Le pourpre te fascinant. « Wow... » que tu murmures, ébahis. Tu sais pas quoi dire, tu sais plus où regarder. D’une main, tu suis les traces sur la gorge peinte, de l’autre, tu trouves le bas de ses reins. Pour le cajoler. Le féliciter.

« C’est comme ça que tu me vois…? » tu chuchotes toujours. Incapable de retrouver ta voix. T’inclines la tête sur la droite, pour mieux observer le rendu et tu ramènes enfin les yeux sur lui. Si un feu y brillait avant qu’il te dévoile quelle genre de muse tu fais, c’est des étoiles qui y scintillent maintenant. « Pourquoi t’as pas encore ta propre exposition? J’comprend pas... » du tout, même que. Pourquoi Chris lui a pas encore trouver un coin? Peut-être que tu peux en parler à l’une de tes mommy. T’abandonnes doucement la toile de la main, pour pivoter dans sa direction. Ta main lui agrippe l’arrière du pantalon et le ramène contre toi, parce que tu happes déjà sa bouche dans un baiser tout en douceur. T’es tendre, maintenant que t’as vu. Maintenant que tu sais. Que lui aussi, il a pensé à toi. Que tu lui as manqué. Qu’il fantasme, lui aussi, sur ce que vous avez partagé à la cure. Et y’a cette envie, juste sous ta peau, de saigner. C’est pas que tu sois du genre à t’entailler, loin de là. Mais avec Love, c’est différent. Alors tu déboutonnes son pantalon, sans cesser de renouveler les baisers que tu lui offres. Puis, tu tires sur le vêtement, lui arrache son sous-vêtement dans le même élan. Histoire de l’aider à se mettre à l’aise. Quand tu relâches sa bouche, c’est pour tirer sur le col de ton t-shirt et le faire passer par-dessus ta tête.

Puis ta bouche revient, comme une hantise. Une nouvelle addiction, qui récupère sa bouche. Encore et encore. Comme ton corps, qui avance et fait reculer le sien. Et tes lèvres, qui rigolent contre les siennes, quand il s’emmêle les pieds dans son froc. Celui sur lequel tu marches, pour l’aider. Tu le stabilises, tes mains glissant contre ses fesses, jusqu’à ce qu’il soit libéré. Jusqu’à ce qu’il recule jusque contre une grande table – à dessin, mais ça, t’en as aucune idée. L’art c’est trop abstrait pour toi. « J’t’ai manqué, Love? » que tu murmures contre son menton, tes lèvres glissant contre sa gorge, celle que tu suces avec appétit. Sa pomme d’adam foutrement délicieuse – comme tout le reste de sa personne, en fait. « J’ai pas arrêté d’penser à toi… j’ai besoin d’toi... » que tu grognes contre la base de son cou, tes reins s’écrasant plus fort à lui.
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Message Sujet: Re: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Dim 26 Mai - 8:02




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T'as pas encore compris. Ce qu'il t'a fait ce soir là, quand il t'a ramassé en petites pièces dans le fond du lit de misère déguisé en luxure. C'est peut-être plus qu'une pilule qu'il a glissé sur ta langue cette fois-là. Un mauvais sort qui agit encore sur toi, te rends faible. Incapable de lui refuser quoi que ce soit. Il éclate toutes tes barrières avec une facilité déroutante, il te dénudes, jusqu'au plus profond de ton âme. T'as jamais été aussi vulnérable, devant personne. Comme quand tu lui avais avoué tout bas, dans le noir, à demi-mots, les abus de ton ex, ton sadisme. Il a tout accepté, tout approuvé, t'as consolé, écouté, prouvant encore une fois, comment il était parfait. Parfaitement diabolique.

T'es encore sur le bout de ton coeur, en lui dévoilant la toile. La main contre ta nuque, ton index entre tes dents, quand tu l'observes observer une partie de toi-même, de lui, de vous, que t'as jeté sur la toile. Il sourit, c'est bon signe ? Tu penches ta tête sur le coté, attend son jugement nerveux, là où l'opinion de personne d'autre, ne comptait vraiment. Il tends ses doigts vers la toile et t'hausses les épaules. Pour lui laisser le droit de faire ce qu'il veut, pour dédramatiser un peu. Ça semble lui plaire, quand il caresse doucement les traits, glisse sa main dans le bas de ton dos. Il te demande si c'est comme ça que tu le vois. T'hausses les épaules. « Ba... entre autre, ouais... ? » Ça finis comme une question, parce que t'es pas certain de ce qu'il veut te dire. Il retourne enfin son visage contre toi, ses petits yeux qui brillent toujours, qui te chavirent le ventre. Qui ne comprend pas toujours, pourquoi toi, qu'est-ce qu'il te trouve, qu'est-ce que t'as fait, pourquoi toi ? Tu rigoles doucement quand il te demandes pourquoi t'as pas encore ta propre expo. « Ça viendra... » Que tu souffles doucement, plein d'espoir. Il revient se cogner contre toi, te surprends quand tu souris contre ses lèvres. Trop mou, trop dur. Dur de le repousser, de lui faire comprendre qu'il faut pas, que vous êtes pas possible, que vous serez jamais heureux. Que vous êtes trop délurés. Que ça finira avec le même bordel que ton ex. Pourtant tu ne le repousses pas. Incapable. Kryptonite, sa bouche sur tes lèvres. Sa tendresse qui te fracasse le coeur. Ton pantalon, ton sous-vêtement disparaissent sans que tu n'y puisses rien, tu manques t'y casser la gueule, quand il retire son t-shirt, que tu te souviens de son ventre, ses bras, d'à quel point se petit gars te plaît beaucoup trop, c'est pas raisonnable. Il restera quoi, quand il t'aimera plus. Quand il repartira avec tout ce qu'il a fait exploser en toi. Tu ne veux pas qu'il y ait un vous, parce qu'après lui, y pourra plus y avoir rien d'autres d'aussi fort. Rien que des highs vides. Tu lui as même pas dit le titre de la toile, oops. Vous reculez et tu finis par retrouver ta table à dessins, contre laquelle tes fesses remontent. Quand il te demandes si tu lui a manqué. Tu souris en mordant tes lèvres. Les yeux qui se ferment quand il glisse dans ta gorge. Il ne te laisse pas le temps de répondre, grognes ses brulures de cigarette contre ta gorge. Il a pas arrêté de pensr à toi. Il a besoin de toi. Tu l'arrêtes dans sa lancée, ramène son visage vers le tiens, cherche dans ses yeux. Il est tellement beau, tellement bon, toi t'es moche, tatoué tout mal, vieux, loser. Rien de spécial, plein de défaut, plein d'addiction. T'es pas le genre de gars qu'on veut, dont on a besoin. T'es le genre de gars qui s'accroche aux autres, qui a besoin d'eux.

« T'as besoin de moi ? » Que tu répètes, demandant des explications. Parce que c'est surement un mensonge. T'as besoin de lui, pas le contraire. Parce qu'il l'a fait exprès, avec ses bonbons, avec sa tendresse, son corps parfait, sa gueule d'ange. Et toi, rien à lui offrir. Rien à ton nom, rien pour lui.

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Message Sujet: Re: breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff)   breaking this fixation (vivi +18 kinda hot & stuff) Empty Ven 31 Mai - 7:32




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Tu contrôles plus grand-chose, même si les apparences sont trompeuses. C’est toi qui repousse Love contre la table bizarre. C’est toi qui lui a viré son froc, qui l’a mis à nu. C’est aussi toi qui l’embrasse, qui lui dévore le cou. Et pourtant, t’as pas l’impression d’être celui qui décide. Tu lui lègues ton statut de soleil et c’est toi qui orbite autour de lui, la loi de l’attraction obligé. Tu saurais mieux te tenir, s’il ne t’avait pas tant évité. S’il ne t’avait pas ignoré. S’il n’avait pas tenté de t’effacer – oublier? Là il ne te reste plus qu’à l’empêcher de continuer – qu’à t’enfoncer de force sous sa peau. Dans sa poitrine. Dans son ventre. Dans sa tête, si possible. Pas juste sur ses toiles. T’as bien envie d’être une muse, mais tu préfères être Apollo – qu’il soit Icare. Non pas pour le faire chuter, tu ne cherches – désires – pas sa douleur. Non, tu ne réclames que ses mauvais penchants, son addiction. Pour lui, tu veux te faire héroine, celle qu’on se shoot directement dans le coeur. Celui qui fait que tout s’emballe. Tu veux lui filer la fièvre, que se passer de toi le rende malade. Parce que tu l’as sentis la connexion durant la cure. Parce que y’a pas que le sport qui compte – même si t’aime faire que non, que tu patines trop vite pour te faire choper. Mais par qui? Par quoi? Faut pas y penser, c’est pas pour toi.

Sauf que là, tout contre Love, c’est difficile de faire autrement. De ne pas adorer le creux de son cou que tu marques gentiment. Pour rire. Pour jouer. Parce que t’es un sale mioche – adorable, d’accord, mais quand même vicelard. Puis t’es plus rien, rien qu’un visage. Celui qu’il attrape, le bel artiste torturé, pour te regarder en face. Tu lui offres un sourire en coin et à ton tour, tu le dévores du regard. Y’a tellement à voir. Ses yeux, un peu éteint mais où des cendres rougeoies encore, suffit d’y foutre un peu de kérosène, t’en es certain – et son daddy aussi. Son nez, petit truc adorable. Sa bouche, ou l’une de tes dernières obsessions, parce que c’est l’enfer et le paradis. Dessus. Dedans. Tu rêves de sa langue et approche le visage, effleure son nez du tien – adorable petit chiot que tu sais être. Innocent, jusqu’à preuve du contraire. Inconséquent, sauf quand il faut rassurer – refermer ta prise sur lui.

Tu ne comprend pas entièrement sa mauvaise estime de soi. Tu sais pour son ex, t’as compris qu’il l’avait abimé et t’es conscient qu’à l’intérieur il saigne encore – qu’il saignera peut-être toujours. Mais tu ne comprends pas sa vision tronqué de sa personne. Saigner n’empêche pas d’être beau, d’être désirable. Attachant. Tu lui as déjà dit que tu l’appréciais – il n’y a peut-être pas cru? Alors tu souris plus doucement sous sa nouvelle question. Il demande si t’as besoin de lui, comme si ta langue avait fourché, qu’il s’agissait là d’une erreur. T’inclines la tête sur le côté, curieux et amusé – mais pas autant que tu le voudrais. Parce que y’a un doute dans son regard, doute qui n’est pas partagé dans le tien. « Ouais… et toi aussi, t’as besoin de moi… on se comprend, tous les deux, t’es pas d’accord? » et cette fois, c’est un peu toi, qui devient vulnérable. Parce que malgré tes airs aériens, toi aussi t’as un coeur qui gonfle dans la poitrine. Rien à voir avec le truc qui gonfle entre tes cuisses – le sexe est écarté de tes pensées alors que tu glisses les deux mains de chaque côté de son visage. Toi aussi. Dans un geste révérencieux – Love comme un nouveau dieu devant lequel te prosterner. À aimer. « Y’a personne d’autre qui comprend ce que je suis vraiment… personne qui voit sous l’auréole et le sourire. Mais toi, si… hein? » ouais, tu veux qu’il te rassure.

T’es presque certain qu’il a compris, durant la cure. Durant toutes ses nuits passées ensemble. Toutes vos balades. Les thérapies de groupe où t’as avoué que tes parents s’accrochaient – et t’accrochais – à une idée de toi, plutôt que de se fatiguer à te connaître. T’es jamais que le sportif sympa, le gars à qui tout réussis semble-t-il. Et pourtant, t’es forcé de vendre ton cul – et on s’en fou si ça ne te dérange pas trop et que tu considères pratique d’être payé pour faire des trucs vicieux – pour survivre. Pour continuer à être la belle image de papier glacé qu’on a fait de toi. Tes mommy et daddy croient avoir tout compris, ils financent ton image et tes rêves, mais ils ne comprennent pas. Ils se contentent de prendre. De vouloir. Un peu comme toi. Mais pas Love. Lui, il n’a rien à voir avec le cash. Il ne réclame rien. Au contraire, il te repousse gentiment, il te couve. Et ça te monte à la tête. Assez pour l’embrasser encore. Tendre au possible, le bout des doigts glissant de chaque côté de son cou. Tes lèvres jusque contre son menton. « Tu me fais du bien, Love… et moi, j’te fais du bien aussi? ... »
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