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 apocalypse / amos

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Message Sujet: apocalypse / amos   apocalypse / amos Empty Lun 11 Fév - 16:46

Il y a ce silence pesant, étouffant au possible. Et il n'y a que le bruit des pages de son livre qu'elle tourne frénétiquement, la porte d'entrée qu'on ouvre et referme avec brutalité, et la voix de Blaise qui résonne à travers les murs, puissante mais pas encore assez pour que Louve puisse comprendre ce qui se dit, pour le briser. Encore une fois, elle est reliée au rang de moins que rien, de gamine qu'on tente de museler sous les ordres d'Amos Lazaridis. Si ce n'était pas pour les affaires de Blaise, elle aurait déjà sorti les crocs et mordu l'enfant roi jusqu'à l'os. Au lieu de cela, Louve se retrouve dans l'obligation d'obéir pour préserver l'alliance entre les Lazaridis et les Altaïr. Assise sur une chaise de la cuisine, les jambes posées sur la table, elle tente de donner un sens aux mots qui défilent devant ses yeux, de lire pour apaiser la rage qui bouillonne dans ses veines. Ce n'est pas la première fois que l'on refuse la présence de Louve, qu'elle est laissée dans l'ombre par Blaise et ses collaborateurs, mais s'ils lui montrent tous du respect, aussi minime et forcé soit-il, ce n'est jamais le cas d'Amos. Il n'y a rien d'autre que du mépris et de l'antagonisme dans ses mots à son égard. Et ça tourne, tourne, tourne dans sa boîte crânienne. Ses paroles misogynes et haineuses résonnent dans ses oreilles, changeant chaque couleur par du rouge sang. Après plusieurs minutes infructueuses, Louve balance son livre sur la table par frustration avant de se relever. Ses doigts viennent attraper le paquet de cigarettes et le briquet sur le comptoir de la cuisine. La fenêtre ouverte, sa clope allumée entre ses lèvres, elle regarde l'immeuble d'en face, foutu bâtiment qui lui a si souvent caché la vision des levers et couchers du soleil. L'air frais s'écrase sur son visage et pendant une seconde, peut-être deux, la boxeuse ferme les paupières, tentant d'effacer le bruit des pas lourds dans l'appartement et des voitures dans la rue.
Le bruit d'une porte qui claque la ramène à elle et la voix plus claire de Blaise l'oblige à regarder par dessus son épaule. Elle l'aperçoit à travers l'ouverture de la cuisine, hésite à l'appeler et décide autrement, se contentant d'éteindre sa cigarette et de sortir de la pièce en silence. A peine dans le couloir, son corps percute violemment un autre et c'est avec difficulté que Louve retrouve son équilibre. Ses iris noirs remontent d'une chemise blanche impeccable, à une mâchoire contractée jusqu'à ce qu'ils rencontrent ceux d'Amos. Il ne faut qu'une nanoseconde à la boxeuse pour qu'elle s'éloigne, écœurée par cette proximité, les regards soudain aussi froids que la glace. – On ne vous a jamais appris à faire attention ? Qu'elle lance, s'efforçant d'utiliser le vouvoiement et de garder sa voix calme. Oh, laissez moi deviner. Vous ne pouvez pas faire deux choses à la fois. Vous êtes incapable d'être à la fois l'individu irrespectueux et malhonnête que vous êtes et réfléchir. Louve ne détourne pas les yeux des siens, peu importe si leur intensité en vient à la faire se sentir inconfortable. Elle ne lui fera pas le plaisir de flancher, de se réduire à l'être faible et sans valeur qu'il la croit être. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, que la boxeuse termine par dire, son épaule venant se cogner brutalement à la sienne alors qu'elle se dirige à l'opposée de la présence de Blaise.
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Message Sujet: Re: apocalypse / amos   apocalypse / amos Empty Sam 16 Fév - 12:53

À peine le temps de souffler, pas vraiment le temps de poser tes bagages, de ranger tes chemises dans les placards, de reprendre tes marques qu’il faut déjà y retourner. Il y avait un tas de questions qui sont restées sans réponse depuis la mort de ton oncle, des interrogations que toi seul pouvais éclaircir, la seule personne qui pouvait vraiment fournir des explications. Et l’on t’attend Amos. Impatiemment. Les affaires doivent continuer à tourner, l’argent doit continuer à tomber dans vos poches respectives, et aujourd’hui, c’est Blaise Altaïr qui te reçoit. T’as traversé la ville pour le rencontrer, pour serrer des mains, faire des promesses, éclaircir ce qui doit l’être. T’es à l’aise dans cet exercice, peut-être un peu trop, trop confiant, trop sûr de toi, peut-être que ça te portera défaut, peut-être que ça t’attirera des ennuis. Tu repenses à ce que disait ton oncle, t’essaie de l’égaler sans jamais l’imiter. Non, toi tu as ton style bien à toi, tu ne seras jamais comme lui-même si tu lui ressembles en beaucoup de points. Votre entretien s’étend sur la durée, vous avez énormément de chose à vous dire, différents points à régler. Tu ne sais pas vraiment combien de temps tu as passé là, dans la grande pièce qui lui sert de bureau, tu ne sais pas vraiment quelle heure il est quand il décide enfin que votre entretien se termine, quand vous vous levez, ensemble, pour conclure cette journée. Tu lui emboîtes le pas, empruntant le long couloir, dégainant ton téléphone pour commander un Uber qui t’emmènera à l’autre bout de la ville. Tu la remarques pas, le corps qui te fait t’arrêter, te stopper net. Tu relève la tête sur une silhouette fine, des cheveux noirs, des yeux qui le sont encore plus. Louve. La chienne de garde de Blaise. Elle t’aboie déjà dessus, te demande de faire attention, te provoque un peu plus en insinuant que tu ne peux faire deux choses à la fois, t’insultant au passage d’être « irrespectueux et malhonnête ». Elle te contourne enfin, un coup dans l’épaule, pour emprunter le couloir dans l’autre sens. T’attrape son poignet. Serrant son articulation entre tes doigts, y laissant quelques marques. Tu la retiens sans ménagement, sans aucune douceur, sans une once de pitié dans tes yeux. « Et toi on ne t’a donc jamais appris à fermer ta gueule ? » tu plonges ton regard de glace dans ses iris, presse un peu plus son poignet dans ta main. Tu as peu de considération pour les femmes, encore moins pour celle qui ose te tenir tête, ou te manquer de respect. Louve est le mélange parfait de tout ce que tu haïs. Tu la rapproches un peu de toi, l’air menaçant sur le visage. « Tu sais ce qui arrive aux filles comme toi… », ton autre main en canon sur son front, le majeur et l’index qui appuie un peu, « on les retrouve avec une balle entre les deux yeux parce qu’elles se sont cru plus malignes… », tu lâches enfin son poignet, la repoussant un peu, un air de dégoût au bord des lèvres. En quelques secondes elle a su faire ressortir tout ce qu’il y a de pire en toi. Tu replaces les manches de ta chemise, fais les plis sur tes poignets tatoués. « Il ne sera pas toujours là pour protéger ton cul », et quand ce sera le cas, tu t’occuperas d’elle.
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Message Sujet: Re: apocalypse / amos   apocalypse / amos Empty Dim 17 Fév - 17:11

Il y a une raison pour que Blaise ne veuille pas que Louve se retrouve seule en compagnie d'Amos Lazaridis. Ce n'est pas plus pour la préserver que garantir que son alliance avec les Lazaridis ne soit pas ébréchée par la grande gueule de sa protégée. Il sait cette dernière suffisamment intelligente pour connaître les limites à ne pas franchir et savoir quand ses lèvres doivent rester scellées, mais il la sait également impulsive, sanguine au possible. Les commentaires d'Amos sont montés vite, trop vite, faisant bouillonner son sang. Et si elle avait pu, Louve, elle aurait respecté l'accord silencieux entre elle et Blaise. Elle aurait gardé sa bouche fermée jusqu'à ce que la porte se referme sur la silhouette de l'indésirable. Elle y était presque, la boxeuse. Elle y était presque mais il a fallu que son corps percute le sien, que le simple contact transforme le couloir en un terrain de guerre presque aussi effrayant que celui dans sa boîte crânienne. Ses mots s'échappent de ses lèvres sans qu'elle ne puisse les retenir et dans le fond, elle n'est même pas sûre d'avoir une seule seconde souhaitée avoir la possibilité de les enterrer au fond de sa gorge. Si Blaise pouvait l'entendre, il serait probablement en train de faire un anévrisme mais Louve, sa muselière retirée par ses propres crocs, est loin d'en avoir quelque chose à faire. A l'heure d'aujourd'hui, après six ans à vivre à ses côtés, il devrait savoir que retenir la bête ne fait qu'empirer les dégâts. D'un coup d'épaule, elle met un frein à cette conversation, souhaitant s'éloigner de cet homme qui incarne tout ce qu'elle déteste.
Cependant, Amos l'en empêche en refermant ses doigts autour de son poignet. Louve tourne de nouveau son attention sur lui, une expression de désintérêt dessinée sur ses traits. Son emprise est puissante et si elle n'était pas aussi fière, ne voulait autant pas montrer sa faiblesse, une grimace de douleur aurait déjà déformé son visage. Elle ne sait pas, Louve, si sa peau brûlerait autant si elle n'était pas aussi dégoûtée d'avoir l'une des mains de Lazaridis sur elle, se resserrant toujours un peu jusqu'à ce qu'elle ne sente même plus ses propres doigts. – Et toi on ne t’a donc jamais appris à fermer ta gueule ? Ses yeux ne se baissent toujours pas. Elle refuse de les baisser et se promet qu'un jour, l'enfant roi sera le premier (et le seul) à craquer. Ce dernier la tire vers lui, la rapprochant assez pour que ça lui donne envie de dégueuler. Son autre main se relève, formant un revolver pointé sur son front. Tu sais ce qui arrive aux filles comme toi… on les retrouve avec une balle entre les deux yeux parce qu’elles se sont cru plus malignes, qu'il lance, la voix menaçante. Ça résonne à l'intérieur de Louve, réveille ses sens endormis. Elle a l'habitude des menaces, côtoie la mort tous les jours et même si Amos est loin de l'effrayer, elle n'est pas assez stupide pour ne pas le prendre aux mots. Lorsqu'il la relâche enfin, l'obligeant à faire quelques pas en arrière, Louve retient son souffle. Elle l'observe remettre sa chemise en ordre, cachant son réel visage derrière son apparence d'homme parfait. Il ne sera pas toujours là pour protéger ton cul. Ses dernières paroles ne font qu'accentuées les menaces étouffées des mots précédents. Le regard toujours ancré dans le sien, la boxeuse ne bouge pas. Elle arque un de ses sourcils, laisse échapper un rire terriblement faux et incroyablement moqueur. – Je n'ai pas besoin de Blaise pour me protéger, qu'elle balance. Elle n'a pas besoin de lui sur le ring, pour mettre k.o des hommes bien plus effrayants et forts qu'Amos Lazaridis, l'autoproclamé roi. Et je ne suis certainement pas effrayée par, Louve marque une pause, décide de quitter les yeux d'Amos pendant une demi-seconde, le temps de l'examiner de haut en bas avec mépris, ça, qu'elle termine, ses mains montrant vaguement le corps de son interlocuteur. Ça, les artifices et les masques. Ça, les apparences trompeuses et les mensonges. Ça, un flingue sur sa tempe, un doigt sur la gâchette. Je n'ai pas peur des flingues, ni des hommes qui se cachent derrière. Haussement d'épaules. Tu ne me fais pas peur, Lazaridis, que Louve dit, mettant un accent sur ce tu insolent. Et elle sait qu'elle joue avec le feu, risque de se brûler, mais elle préférerait crever que de se la fermer.
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Message Sujet: Re: apocalypse / amos   apocalypse / amos Empty Sam 23 Fév - 14:07

Tu détestes qu’on te tienne tête, tu détestes l’insolence qui anime ses yeux, les traits de son visage, le feu sous son crâne. Tu détestes son attitude, celle qu’elle prend pour s’adresser à toi. Tu détestes tout ça parce qu’elle n’est rien. Rien qu’un pion qu’on déplace pour faire jouer ses intérêts, pour marquer des points. Le pion d’un allié certes, mais elle reste un pion, une chienne au service de son maître. Elle ne devrait même pas te parler, ne même pas osez-te regarder, baisser le regard et s’excuser même de respirer le même air que toi, d’être en ta présence devrait lui suffire pour trouver sa place : à tes pieds. Tu ne sais pas vraiment d’où ça viens, toute cette haine, cette condescendance qu’elle fait resurgir en un regard, en une parole. Mais il en faut pas plus pour te provoquer, et c’est peut-être bien ce qu’elle cherchait au fond. Est-ce qu’elle voudrait foutre en l’air l’accord que tu viens de négocier avec Blaise ? Est-ce que son but est de s’immiscer dans ses affaires ? Tu l’ignores, tu la pensais pas aussi intelligente que ça, peut-être te trompes-tu. Non. Non tu penses pas. Elle veut juste te provoquer, s’amuse à te voir sortir de tes gonds. Elle est prête à cracher son venin quand vos corps se rencontre, tu la retiens, pour menacer, pour siffler entre tes dents qu’elle t’est insignifiant, que tu pourrais l’éliminer si Blaise n’était pas là, si ça ne compromettrait pas votre alliance et votre affaire. Et elle le sait surement, que les affaires passent avant tout… Tu la repousses, tu la voudrais loin de toi, tu voudras ne plus la voir dans les parages, comme un putain de cafard. Elle rétorque l’insolente, elle dit ne pas avoir besoin de Blaise pour se protéger. Elle ose. Elle ose te défier encore une fois, parce qu’elle n’a pas peur de toi. Elle n’a pas peur des flingues non plus, des balles qui pourraient la faire taire pour toujours, l’envoyer de l’autre côté, des hommes qui tiennent le canon, et tu ricanes. « alors c’est que t’es vraiment plus stupide que ce que je croyais… », une main sur ta barbe de quelques jours, tu perds patience, un peu plus quand elle ose prononcer ton nom. T’approche, dangereux, une main autour de sa gorge. « Tu devrais avoir un peu plus de respect… », tu ricanes, siffle entre tes dents, t’approche d’elle, « tu crois qu’il le prendrait comment Blaise s’il savait que t’a fait foirer un contrat à plusieurs chiffres… », tu hausse un sourcil, tu pourrais tout annuler. Tout. Tu pourrais t’asseoir aussi sur un accord qui te satisfait, mais les pertes seraient d’autant plus grosses pour le clan Altaïr… T’approche ton visage du sien, baisse le ton, comme pour une confidence. « Je pense pas qu’il apprécierait que tu fourre ton nez dans ses affaires… alors je te le dis une dernière fois… », tu sers un peu plus ta prise autour de sa peau, peut-être bien pour y laisser des marques, qu’importe. « tu devrais vraiment fermer ta gueule. »
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Message Sujet: Re: apocalypse / amos   apocalypse / amos Empty Jeu 28 Fév - 11:11

Amos retourne son cerveau, en faisant un champ de bataille dévasté. Le sang et les larmes se mélangent pour ne former qu'une masse indéfinissable. Louve en oublie vite, bien trop vite que l'accord entre le clan Altaïr et les Lazaridis est en jeu. Blaise sort de son esprit aussi rapidement qu'il est arrivé et c'est avec une insolence sans nom qu'elle répond aux menaces de son interlocuteur, jouant la carte de l'aviveuse plutôt que de la prudence. Je n'ai pas peur des flingues, ni des hommes qui se cachent derrière. Une vérité qui lui causera des tords, certainement sa mort. Tes poings ne te sauveront pas d'une arme à feu, que son mentor ne cesse de lui. Elle n'a pas peur de la lâcheté de ceux qui se cachent derrière un revolver pour en finir avec leur proie. Et Amos Lazaridis en fait partie. Il n'est rien d'autre qu'une gueule aussi grande que le continent américain et qu'une apparence qui hurle mensonges et artifices. Qu'un homme qui se croit roi – comme beaucoup avant lui. – Alors c’est que t’es vraiment plus stupide que ce que je croyais… Elle arque un sourcil, loin d'être impressionnée et blessée par ce qu'il voudrait être une insulte. Louve n'a jamais prétendu ne pas être stupide, mais elle préfère se qualifier d'imprudente. Ses épaules s'haussent avant que la suite glissent d'entre ses lèvres, que le nom défendu résonne entre leurs deux corps et que la fureur prenne une place plus importante sur le visage de l'autoproclamé roi. Les doigts de ce dernier se referment à sa gorge, pressant désagréablement contre sa peau. Tu devrais avoir un peu plus de respect. Tu crois qu’il le prendrait comment Blaise s’il savait que t’a fait foirer un contrat à plusieurs chiffres... Ça sonne comme une nouvelle menace qui, cette fois, pourrait lui coûter bien plus cher qu'une balle entre les deux yeux. Si Louve en venait à être la raison d'un accord annulé, elle n'est pas sûre que Blaise lui pardonnerait, sûrement que la mort serait plus douce que ce qu'il lui ferait. L'angoisse incendie ses entrailles, crame au fond de ses iris, avant qu'elle ne reprenne pied. Les Lazaridis seraient aussi perdant que les Altaïr et Amos, à défaut d'être un homme honnête, est bien plus intelligent que ça. C'est ce qu'elle tente de se convaincre, du moins. Si elle avait fermé sa gueule, elle n'en serait pas là, à devoir supporter la présence invivable de Lazaridis et risquer de tout faire foirer pour Blaise. Le souffle de son interlocuteur fouette son visage, lui brûle la peau. Louve a envie de vomir. Je pense pas qu’il apprécierait que tu fourre ton nez dans ses affaires… alors je te le dis une dernière fois… La main à son cou se resserre, un peu, un peu plus jusqu'à ce que ce soit douloureux de respirer. Tu devrais vraiment fermer ta gueule. La boxeuse referme ses doigts autour du poignet d'Amos, son regard toujours ancré dans le sien. S'il ne la lâche pas, elle l'obligera à le faire, au Diable les conséquences. L'air entre et sort difficilement, faisant rougir ses joues habituellement aussi pâle que de la porcelaine. – Je ne me rappelle pas avoir fourré mon nez dans les affaires de Blaise, qu'elle murmure, la voix hachée mais assez dure pour en faire trembler les murs. C'est à son tour de resserrer son emprise sur la peau de son interlocuteur, l'obligeant finalement à la lâcher. Louve reprend son souffle. Elle ne bouge pas, ne s'éloigne pas malgré la proximité entre elle et Amos qui lui donne toujours autant envie de dégueuler ses tripes sur le parquet. Je n'ai fait qu'énoncer un fait avéré sur ta personne, rien de plus. Louve se faufile finalement hors de sa portée. Son corps est presque collé contre le mur, offrant assez de place pour qu'Amos puisse continuer son chemin. Elle espère intérieurement qu'il va accepter son invitation de se barrer et quitter les lieux avant qu'elle ne lui saute à la gorge et lui fasse bouffer ses menaces à la con.
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Message Sujet: Re: apocalypse / amos   apocalypse / amos Empty Lun 18 Mar - 17:54

On t’a toujours appris qu’il n'y avait que deux clans dans la vie. Les forts. Et les faibles. Une binarité qui régit ton quotidien, la vie en général. Les bons et les brutes, les riches et les pauvres, les morts et les vivants. Le tout c’est de savoir à quel clan ont appartenu, de quel côté de la frontière on veut se placer, et toi, tu l’ont toujours su. Et dans ce duel tu sais tout aussi bien ou placer celle que tu tiens à bout de bras, des doigts refermés sur sa gorge, une prison pour la faire taire. Elle a bien compris, la vipère, elle a bien compris que sa simple présence t’épuisait, te donner la nausée, l’envie d’en finir avec elle, une balle entre les deux yeux, un corps relâché dans la baie de New York. Qui donc s’inquiéterait d’elle ? Insignifiante. Du moins à tes yeux. Tu perds patience, espère la faire taire. Elle lutte. Ne comprend jamais la leçon que t’essaie de lui inculquer. Elle ne veut rien comprendre, ne veut rien entendre. Et tu menaces. De tout faire foirer avec Blaise, de tout annuler, les arrangements, le contrat à plusieurs zéros, tout stopper et tout lui mettre sur le dos. Tu joues bien la comédie, tu pourrais être convaincant si tu le voulais, Tu pourrais bien tout faire foirer seulement pour être sur d’avoir le dernier mot sur elle, seulement pour être sûr qu’elle reçoive la leçon qu’elle mérite, seulement pour être sur de la faire taire pour de bon, qu’elle s’écrase enfin, baisse le regard en ta présence. Et tu refermes un peu les doigts sur sa peau, te fouettant bien des marques rougeâtres que tu pourrais laisser sur son cou. . Elle continue de siffler entre ses dents, difficilement elle rétorque, répond avec tout l’aplomb qu’elle sait avoir. La menace ne semble pas l’atteindre, elle ne te prend pas au sérieux, se défend seulement de ne jamais avoir mis ses pattes dans les affaires de son « maitre ». Elle enroule ses doigts de sorcière autour de ton poignet, en resserre l’étreinte que tu n’imaginais pas si fort, la lâche finalement, las de cette exposition de force. Un soupire, tu réajustes la veste autour de ta taille, ferme le bouton sur ton torse alors qu’elle continue, crache l’acide en pensant t’atteindre. Ça ne fait que fleurir un sourire cruel au coin des lèvres, tu te fous bien de savoir ce qu’elle pense de toi, tu te fous bien de savoir si tu lui plais ou pas, ce que tu demandes c’est du respect, qu’elle retrouve la place qu’elle doit avoir : a tes pieds. Elle se faufile, s’éloignant un peu, surement de crainte que tu ne replonges sur elle, tu l’observes rapidement, prêt à partir dans le couloir qui s’offre à toi. « Je m’en contre fou de ce que tu penses de moi », par contre, toi, tu aimes lui faire savoir que tu ne la respecte pas, que tu n’as jamais éprouvé le moindre respect pour elle, pour la place qu’elle occupe. Elle n’est qu’une ombre, une tâche ingrate sur une chemise, un déchet gênant. Tu t’arrêtes un instant, la pointe du doigt, un air menaçant sur le visage. « Espère que Blaise soit aussi clément que moi… », ou pas, tu n’espères pas, pas après ce que tu t’apprêtes à faire, amos bon prince. Un dernier pas sur le côté avant de remonter le couloir en l’abandonnant.
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