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| Sujet: red light (georgia) Dim 3 Fév - 15:08 |
| red light
georgia & roméo
Il y a des douleurs qu’on n’explique pas. Des douleurs qui prêtent à sourire, qui font rire, ce sont ces douleurs qu’on ne prend pas au sérieux, qu’on laisse passer en pouffant, en murmurant un « ça lui passera ». Les nouveaux maux, ceux qu’on dit inventé par une société qui ne sait plus quoi trouver pour se faire remarquer, qui ne savent plus quoi faire pour aller mal. Tu pourrais tellement être heureux, tu pourrais te lever tous le matins, le sourire aux lèvres, le bonheur dans les yeux. Il suffit pourtant de pas grand-chose, et t’a déjà tout. Alors pourquoi. Pourquoi est-ce que tu t’enfonces constamment dans les abysses, pourquoi est-ce que tu vis reclus, seul, entouré de tes fantômes et des ombres qui te parlent. Tu les vois ces questions, tu les vois constamment dans le regard des gens qui t’entourent. Ton père, son chauffeur, tes amis, les quelques-uns qui reste encore, parce que tu ne les as pas encore exclus de ta vie, de ton quotidien, ceux qui osent encore se soucier de toi. Tu vois les questions, la pitié qui remplit les regards. Et ils ne comprennent pas. Ne comprendront jamais le fossé grandissant dans ton cœur. Ils pourront jamais le combler non plus, seront jamais assez fort pour le remplir et le reboucher. Ce soir-là c’est la solitude qui creuse un peu plus la douleur dans ta poitrine, qui te donne envie d’en finir, de tout arracher du mur, de tout brûler, de tout recommencer. Mais tu n’en fais rien, comme toujours, comme chaque soir, comme quand hurlent les voix dans ton crâne. Un dernier verre et tu claques la porte de ton appartement, guider par un instinct qui prend le dessus, te mène tout droit dans un de ces endroits étranges. Il y a un néon rouge qui clignote sur le trottoir, une façade noire qui ne laisse pourtant rien deviner. Pourtant, tout le monde connaît cet endroit, sans même y avoir déjà mis les pieds, tout le monde sait ce qui se passe dans ce genre d’endroit, on se l’imagine, comme dans les films. On suppose, on devine. Toi tu rentres. Pour la deuxième, ou troisième fois. Tu connais un peu le lieu. Pas suffisamment pour qu’on te salue, par suffisamment pour devenir un habitué. Pas suffisamment pour connaitre leurs prénoms, ou avoir une préférence. Pourtant, tu la vois, comme tu l’avais vu la première fois, les yeux amande et les cheveux noirs, le corps parfait, les courbes qui envoûtent et captivent tes yeux. Tu t’installes en face d’elle, tu ne veux pas louper une seule minute de l’effeuillement qu’elle est en train d’offrir, du spectacle enchanteur qui satisfait ton cœur et ton esprit solitaire. Ta l’impression de voir de l’art, une peinture vivante, une vision chimérique. Tu voudrais qu’elle te regarde, tu voudrais voir son regard dans le tien, qu’elle n’ait d’yeux que pour toi, qu’elle ne danse que pour toi, être le mentor de chacun de ses pas, l’instigateur de chacun de ses souffles. Tu la voudrais, pour combler ta solitude.
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| Sujet: Re: red light (georgia) Dim 10 Fév - 23:50 |
| un soupir sur les lèvres, tu terminais de te préparer, dans la petite loge qui servait à tout le monde. tu déposais la dernière touche de mascara sur tes cils et tu te pinçais les lèvres, arrangeant ton rouge à lèvres. tu soupirais un peu en jetant un coup d’oeil à l’heure et tu te levais pour te diriger vers les scènes. ce club, ce boulot, c’était pas l’idéal. mais au moins, ça t’aidait à payer les factures, ça t’avait permis de t’éloigner de ta mère, et de son monde malfamé. ce n’était pas le luxe, ici, certes. mais c’était mieux que rien, et ce n’était pas glauque. c’était plus du spectacle qu’autre chose. tu soupirais et tu entrais finalement sur scène, sur tes hauts talons, et très peu vêtue. vous étiez plusieurs sur scène, tes collègues dansant non loin de toi. il y en avait pour tous les goûts. toi la mexicaine, brune à la peau matte, l’ukrainienne blonde, la petite asiatique. même une rousse. tu commençais à danser sur la musique, t’aidant de la bar de pole dance, regardant tes spectateurs sans vraiment les voir. tu soupirais et tu continuais de danser lentement, retirant ton haut, essayant de voir si ton spectacle intéressait. pas vraiment. certains hommes papotaient entre eux, d’autres buvaient au bar. et il y en avait un, qui semblait n’avoir d’yeux que pour toi. tu l’avais déjà vu, une ou deux fois peut-être. tu continuais de t’effeuiller, lentement, décidant de danser pour lui. tu te rapprochais de lui et tu esquissais un sourire, dansant lentement sous ses yeux. c’était ce qu’il voulait, tu le sentais. t’avoir pour lui tout seul. tu t’approchais un peu plus, venant entre ses jambes, te baissant sur lui. « tu veux une session privée ? » tu demandais en le regardant, tes yeux plongés dans les siens. en général, les hommes qui venaient là venaient chercher de la compagnie. au delà de l’effeuillage, au delà de la beauté des femmes présentes ici, ils voulaient simplement qu’on s’intéresse à eux. et cet homme là, il t’intriguait. il n’était pas comme les autres clients que tu avais l’habitude de voir. tu te demandais comment il pouvait se retrouver là avec le physique qu’il avait. des femmes, il pouvait surement en avoir plein. des femmes qui pouvaient lui faire bien plus que se déshabiller face à lui. tu soupirais un peu, retirant ton soutien-gorge avec un sourire pour le laisser tomber sur son torse, attendant qu’il valide ta proposition. |
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| Sujet: Re: red light (georgia) Mar 12 Fév - 19:51 |
| red light
georgia & roméo
Depuis toujours, et jusqu’à jamais, la plus belle création de l’univers. Une véritable œuvre d’art, de chair et de sang, de forme et de courbe, tout en sensualité. La plus belle chose que la terre est portée, sacrifier au rang de « merveille ». Depuis toujours tu trouves le corps féminin d’une beauté sans pareil, très souvent tu’as essayé de le reproduire, sous toutes ses formes, sous-tout les aspects, sans jamais arriver à transmettre cette beauté. Sans jamais arriver à en faire quelques choses, une œuvre comme tu l’entends. Et tu sais pas vraiment ce que tu viens foutre dans cet endroit, tu sais pas vraiment si c’est pour l’art, pour la beauté des corps, ou le manque de compagnie. Ou pour elle. La solitude qui te tiraille comme une mauvaise maladie, pourtant t’aurait pu appeler Élisa, Romy, ou ta muse. Un appel à l’aide, au secours, elles auraient accouru pour toi, elles seraient toutes venus pour te sauver, guérir la solitude de ta nuit et pourtant tu n’en as rien fait. Ce n'est pas elles que tu voulait voir, pas elles pour te sauver encore une fois, tu cherches l’inconnue, celle que t’a croisé il y a quelques nuits, les yeux noirs et le corps à se damner. Elle est là ce soir, sur la scène, à se défeuiller lentement, les yeux qui cherche le regard, qui donne l’envie, créée le désir au creux de ton ventre. Elle se donne, facilement, peut-être trop, est-ce que tu l’aimerais plus si elle était distante ? Peut-être, peut-être pas. Tu n’as d'yeux que pour elle, ne la quitte pas du regard, n’en perd pas une miette. Et elle apparaît seule, toutes les autres se trouvent effacer, comme si elles n’avaient jamais existé. Elle te repère, te voit, un peu plus loin, s’approche. Tu croises son regard, perds un peu tes yeux dans les siens, elle a le regard de braise, mêlé d’une fragilité à peine dissimulé. Elle s’approche encore un peu, féline, trouve sa place naturellement entre tes jambes, se baisse un peu. C’est son métier Roméo, elle n’est pas vraiment là pour toi, elle ne t'a pas vraiment choisi, elle est comme ça avec tous les autres. Pourtant elle murmure, propose une danse privée, rien que pour toi, pour tes jolis yeux Roméo. Elle danse encore un peu, contre toi, détache son soutien-gorge d’une main habile. La lingerie tombe, dévoilant une poitrine ronde, de très beaux seins. T’aimerais les toucher, caresser la peau brune, tu l’imagines douce, comme du velours, t’imagine une odeur sucré, aussi enivrante que sa beauté. Tu te redresses un peu, te penche vers elle, plus près de son visage, plus près de son oreille. « Je veux que tu danses pour moi », petit garçon égoïste, tu la voudrais rien que pour toi, la cacher de tous les regards de ses autres hommes qui peuplent la pièce. Oui tu veux une danse privée, oui tu veux qu’elle soit à toi, pour ce soir, pour cette nuit, juste pour tes yeux.
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| Sujet: Re: red light (georgia) Sam 23 Fév - 16:38 |
| tu esquissais un sourire quand le jeune homme t’indiquait qu’il voulait qu’il que tu danses pour lui et tu te pinçais les lèvres, avant de lui tendre la main, l’emmenant avec toi dans une petite pièce à côté. un peu à l’écart. lumière tamisée, la musique moins forte. juste lui, et toi. tu le regardais en le laissant s’installer sur le canapé et tu revenais près de lui. « on s’est déjà vu je crois. » tu soufflais alors en commençant à danser lentement devant lui. tu reculais un peu pour venir t’accrocher à l’unique barre de pole dance de la pièce et tu dansais en ne quittant pas son regard. tu dansais pour lui, rien que pour lui, comme il te l’avait demandé. il avait l’air perdu, ce jeune homme. en quête de quelque chose d’impalpable. peut-être qu’il cherchait de la compagnie, du réconfort, t’en savais trop rien. tu soupirais un peu et tu te rapprochais à nouveau de lui, posant tes mains sur ses genoux pour te pencher sur lui. « t’es sûr que c’est qu’une danse que tu veux ? » tu demandais en le regardant. tu faisais pas plus, toi. si c’était du sexe qu’il cherchait, il n’était pas au bon endroit. tu te dénudais, tu dansais, mais ça s’arrêtait là. à la rigueur, tu pouvais servir de psychologue, si il avait besoin, si il avait envie. tu le regardais et tu te remettais à danser, puisque c’était son souhait. tu venais t’agripper à la barre de pole dance et tu dansais sensuellement, un sourire sur les lèvres, ondulant des hanches, ta poitrine nue glissant contre l’acier froid de la barre. « tu t’appelles comment ? » tu demandais alors en te pinçant les lèvres, la musique étant assez basse pour que vous puissiez vous entendre. tu venais te rapprocher un peu plus de lui, à nouveau et tu dansais entre ses jambes, un sourire sur les lèvres. « moi c’est georgia. » tu précisais alors en le regardant, dansant pendant de longues minutes sous ses yeux. t’étais pas une experte, loin de là. mais ça semblait lui convenir. tu te demandais bien pourquoi il t’avait choisi toi, la nouvelle, la débutante, alors qu’il aurait pu choisir une danseuse bien plus belle et expérimentée que toi. |
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| Sujet: Re: red light (georgia) Dim 3 Mar - 17:55 |
| red light
georgia & roméo
Tu t’es laissé aspirer par les chants des sirènes, les murmures divins parvenu à tes oreilles, à ton cœur, dictant ta venue dans ce lieu. Et tu ne sais pas vraiment ce que tu viens y chercher, chez eux, chez elles, ce qu’elles pourront t’offrir sans doute, ce qu’elles voudront bien te donner. Rien qu’un peu d’amour, rien qu’un peu de tendresse, ou tout simplement l’expression de leurs beautés, d’une danse qui te donnera envie d’exister, d’être là. Tu sais pas ce que tu viens chercher, t’admire surtout la beauté des filles, de la fille, celle qui est brune, les yeux en amande et le corps parfait, celle qui danse en te regardant, devant toi, qui descend de la scène pour s’approcher. Celle qui parle, bas, susurre à ton oreille parce que c’est surement ce qu’on lui a appris, à être sensuelle, à jouer avec les hommes, à leur faire cracher leurs pognons. Tu veux bien tout lui donner, ton fric, ton téléphone, ou même ta montre hors de prix, tu veux bien tout lui donner si elle danse pour toi, rien que pour toi, pour satisfaire tes yeux en manque de beauté. Elle te tend la main, tu saisis ses doigts, là suis sans demander où elle t’emmène, sans même te poser de questions, gamin qui est le chemin sans rien dire. Elle t’emmène dans ce genre de pièce, un peu à l’écart de la foule, à l’écart des autres danseuses, d'autres clients. Ce genre de pièce aux lourds rideaux de velours, aux canapés bon marché qui grince quand on s’assoit dessus, aux odeurs suspectes. Pourtant tu t’installes sur ce même canapé, l’observe quand elle s’éloigne, qu’elle te fait remarquer que vous vous êtes déjà croisé. Tu hausse les épaules, tu pourrais lui expliquer que tu ne viens ici que pour elle, pour ses jolis yeux et ses jolis seins, mais tu n’en fais rien. Elle danse un peu, sur la barre de pole danse à installer juste en face du canapé. Elle ondule, son corps presque nu, reviens vers toi une nouvelle fois, te demande si c’est une danse que tu veux, ou plus que ça, et tu sais très bien de quoi elle parle. Elle s’éloigne encore, et tu secoue la tête. « Je veux juste te regarder », t’admirer, t’inspirer de cette beauté si sauvage. Et t’a envie de la garder rien que pour toi, de la dessiner, de la peindre, de l’immortaliser, d’avoir enfin l’inspiration qui te manque tant, de retranscrire cette perfection. Elle te demande ton prénom, te donne le sien. Georgia. Georgia c’est beau, ça roule sur la langue, ça te rappelle Ray Charles. Georgia on my mind. Dans ton esprit. Pour toujours. Tu te redresses un peu, tend une main vers elle pour qu’elle s’approche. « Roméo », oh Roméo, soit sa Juliette pour ce soir. Elle s’approche et tu te lèves, une main sur sa joue, tu oses à peine la toucher, on dirait un gamin découvrant les femmes, découvrant l’amour. « T’es belle », vraiment très belle, tu te racles la gorge, replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, « est ce que t’accepterais d’être mon modèle ? je voudrais rendre ta beauté immortelle », et tu ne cesses de la contempler, des yeux brillants qui le détail sans ménagement.
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| Sujet: Re: red light (georgia) Sam 6 Avr - 20:51 |
| « je veux juste te regarder » tu le regardais, arquant un sourcil, un peu déstabilisée et tu soupirais un peu. tu n’étais pas franchement habituée à ce qu’on te dise ça. tu n’avais jamais été habituée à ça, à vrai dire. et tu trouvais ça beau. il voulait juste te regarder, donc il ne voulait rien d’autre. tu lui souriais un peu et tu prenais la main qu’il te tendait. le jeune homme t’expliquait s'appeler roméo et tu souriais encore un peu plus. est-ce que ce prénom expliquait le fait qu’il était doux et gentil avec toi ? sans doute pas, mais ça te faisait sourire. il se levait finalement et caressait ta joue et tu fermais les yeux quelques instants. ses mots résonnaient dans ta boite crânienne et tu te pinçais les lèvres. oui, t’es belle georgia. t’as toujours tendance à l’oublier, ta beauté. à la cacher, même. résultats d’années à ne pas avoir confiance en toi, ni en les autres. tu le remerciais silencieusement et tu retenais ton souffle, encore plus déstabilisée quand il te proposait de te peindre. avais-tu bien entendu ? figer ta beauté dans l’éternité, c’était ses mots. tu le regardais longuement, retenant un soupir et tu terminais par hochais la tête silencieusement. tu ne savais vraiment pas comment réagir. tu t’attendais à ce qu’il agisse comme tous les autres, mais ce n’était pas du tout le cas. tu glissais ta main doucement contre la sienne et tu prenais finalement la parole. « il faut que j’aille me changer. tu veux m’attendre à la sortie ? » tu demandais alors doucement. tu ne te posais pas franchement de questions, tu avais accepté, car sans le connaitre, tu avais confiance en lui. peut-être que tu allais le regretter, peut-être bien que c’était un piège, et qu’il était un prédateur. tu n’avais pas envie d’y croire, tu n’avais pas envie d’avoir peur. tu lui souriais et tu soupirais un peu, avant de t’éclipser dans les loges. tu rejoignais la tienne et tu jetais un oeil à l’heure. parfait timing, puisqu’il était l’heure pour toi de quitter ton poste. tu t’observais dans le miroir et tu te démaquillais rapidement. allait-il te trouver toujours aussi jolie, sans maquillage, dans ton jean et ton pull ? t’en savais rien. tu l’espérais. tu te changeais rapidement et tu terminais par rejoindre la sortie, regardant autour de toi. il était là, adossé au réverbère. tu lui souriais et tu soupirais un peu. « je te suis, roméo. » tu murmurais alors en lui tendant la main. et ça te faisait du bien de ne pas tout calculer, pour une fois. ça te faisait du bien, de te laisser surprendre un peu. |
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| Sujet: Re: red light (georgia) Sam 4 Mai - 13:19 |
| red light
georgia & roméo
une beauté brute, naturelle, sans artifices, rien qu’une beauté bien réelle qui brille la sous les lumières tamisées du petit salon écarté de la scène, des clients et du reste du personnel. une beauté sauvage, un feu dans les yeux que tu ne saurais décrire, quelques choses qui te transporte pourtant, soulève le cœur à t’en faire vomir tellement que c’est beau. Ta toujours été très sensible à la beauté Roméo, dès ton plus jeune âge tu pouvais rester des heures devant quelques choses, quelqu’un, qui faisait trembler en toi la corde sensible. Et puis m'man ta toujours appris à voir la beauté, tout autour de toi Roméo, dans chaque chose du quotidien, dans ce qui est de plus moche. Et ici, au beau milieu du royaume de la luxure où les plus libidineux viennent se rincer l’oeil, c’est la vraie beauté qui te frappe. Tu ne résistes pas longtemps, là suis, l’observe, lui donne même ton prénom. Après tout pourquoi mentir ? Tu ne comptes pas la payer pour la sauter, tu ne comptes pas profiter de son corps, jamais tu n’oserais le souiller. Tu veux juste l’avoir. Rien que pour toi. Gamin capricieux réclame sa poupée, veut la ramener chez lui, pour l’exposer, la dessiner, la graver dans sa mémoire. Tu lui demandes, sans ménagement, alors qu’elle remue son corps devant toi, fais ce qu’on lui a appris, ce qu’on lui a demandé de faire. Elle agite les formes, sensuelle, remue les hanches. Accepte de rentrer avec toi. Elle veut bien être ton modèle, être à toi, pour cette nuit, te demande de l’attendre à la sortie. tu hoches la tête, paye ta dette, sers un pourboire, rejoins le trottoir. Et si elle ne vient pas ? Et si elle change d’avis ? T’abandonne-la ? Oh non ma belle Georgia, ne m’abandonne pas. Tu t’adosses, patient, sort une clope pour la coincer entre tes lèvres, faire griller le tabac en l’attendant. elle n’est pas bien longue, réapparaît comme par magie, plus vêtue mais toujours aussi belle, promise à te suivre. Tu lui rends un sourire timide, lui montre l'Uber qui attend sagement de l’autre côté de la route. Le trajet n’est pas bien long, seules quelques minutes, un silence entre coupés de parole dénué d’intérêt, deux inconnus qui cherche à s’apprivoiser, et tu n’es pas vraiment bavard Roméo. Tu ne sais quoi dire, ton cerveau déjà torturer par les gestes que tu devras mener pour l’éterniser, la coucher sur papier, peut-être enfin réussir une oeuvre.
La porte d’entrée s’ouvre sur un appartement plutôt en désordre, des toiles dans tous les coins de la pièce, des pot de peinture à peine ouvert, d'autres complètement vide, une odeur d’alcool et de peinture fraîche. Tu passes une main sur tes cheveux trop longs, l’observe doucement, “désolé pour le désordre…”, t’avance un peu, l’invitant à te suivre, t’essaie de te détendre, qu’elle soit à l’aise elle aussi. “Tu veux boire un verre ?”, toi t’a bien envie d’en boire un, ou deux, t’es bien plus à l’aise avec de l’alcool dans le sang de toute façon.
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| Sujet: Re: red light (georgia) Mar 14 Mai - 18:31 |
| le jeune homme te souriait et tu te pinçais les lèvres quand il désignait le uber qui vous attendait. tu acquiesçais lentement et tu y entrais. tu fermais les yeux et tu tournais la tête vers roméo. vous échangiez quelques banalités, mais tu sentais bien qu’il n’était pas d’humeur bavarde. il avait l’air timide. vous ne tardiez pas à arriver face à son immeuble et tu te laissais guider. tu savais encore pas franchement ce que tu faisais, mais tu avais confiance. il n’avait absolument pas l’air méchant, et tu t’en rendais encore plus compte quand tu pénétrais dans son appartement. une forte odeur de térébentine te parvenait jusqu’aux narines et tu observais un instant autour de toi. tu restais silencieuse, te contentant de poser ton sac et ta veste sur un bout du canapé. tu soupirais et tu tournais la tête vers lui, un sourire sur les lèvres. « oui je veux bien. » tu soufflais quand il te proposait un verre. ça ne te ferait pas de mal. ça te permettrait peut-être de te mettre plus à l’aise. « tu vis seul ? » tu demandais alors doucement. tu ne voyais aucune trace de présence féminine, ou masculine d’ailleurs. mis à part ses toiles et ses pots de peinture. tu voulais apprendre à le connaitre un peu plus. tu t’installais sur le canapé et tu soupirais, prenant ton verre quand il te l’amenait. « merci. » tu soufflais en l’observant quelques secondes et en glissant ta main dans tes cheveux. tu faisais claquer doucement tes ongles sur le verre et tu soupirais, continuant d’observer autour de toi. « tu peints depuis longtemps ? tu en vis ? » tu demandais avec un sourire, buvant finalement une gorgée d’alcool en soupirant et en t’approchant finalement des fenêtres, pour observer la vue. « c’est magnifique. » tu murmurais avec un sourire, buvant une nouvelle gorgée d’alcool. « tu veux me peindre comment ? enfin je veux dire… je me déshabille ? » tu demandais finalement doucement. tu savais pas, si il voulait te peindre habillée ou nue. si il ne voulait faire que ton portrait ou ton corps entier. tu n’avais jamais fait ça, alors tu préférais demander, pour ne pas faire n’importe quoi. @roméo saint-clair |
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