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| Sujet: éphémère (k) Mar 5 Fév - 19:38 |
| il est plus de deux heures du matin quand tu pénètres dans l’appartement. complètement ivre, les ongles d’une blonde accrochés à ta veste. ses lèvres fines plaqué contre les tiennes, tes mains palpant son cul sans la moindre tendresse. tu l’as ramassé à un gala de bienfaisance, la fille d’un ami à l’ami de maman J, si tu en crois tes souvenirs aussi flous que ta vision à l’heure actuelle. tu sais pas pourquoi, tu sais pas non plus comment, mais tu l’as ramené jusqu’ici, parce qu’elle t’a promis la meilleure pipe de tout New-York. elle est déjà en train de défaire la ceinture de ton pantalon, t’es déjà en train de lui dégrafer sa robe haute couture. t’es rentré comme si tu étais chez toi. mais c’est pas le cas, ça fait plus d’une semaine que t’as élu domicile chez la fille saab. arpentant son appartement en tenue d’Adam dès le petit matin. offrant à la belle des séances charnelles qui deviennent trop régulières. c’est pour ça que t’en voulais une autre ce soir, pour te sortir Kàra de la tête. effacer toute trace de sa présence de ton épiderme. parce que t’y prends un peu trop goût à ses sensations oubliées, à ses gémissements étouffés et à cette routine peu singulière. orchestrée par l’appât du gain. l’appât du corps, puisqu’il n’y a plus que le siens qui semble coller au tiens. c’est pour te prouver, à toi seul, que t’es encore capable de bander pour une autre. la main de blondie atteint d’ailleurs ta virilité qui reste de marbre, la faute à l’alcool non ? ses lèvres attaquent ton cou, tu grimaces en la forçant à rentrer dans la chambre. elle a déjà baisser ton pantalon, et tu tombes comme une merde sur le lit. la pièce est plongée dans le noir, mais tu sens la panthère tapis dans l’ombre. blondie est à califourchon sur toi, son bassin contre ta queue inerte sous le boxer. apparement, elle est pas à ton goût, t’aurais donc fait tout ça pour rien. c’est la lumière qui s’allume qui t’éblouis. putain Kàra, éteins ! t’as les paupières à demi-closes. je m’appelle Claire. que se sent obligé de signifier la blonde, ses mains déjà sous ta chemise. |
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| Sujet: Re: éphémère (k) Mar 5 Fév - 21:24 |
| tes yeux s’ouvrent, le coeur battant quand la porte de ta chambre claque contre le mur, tu viens de te réveiller en sursaut. sommeil léger, tu ne dors jamais sur tes deux oreilles depuis ton enlèvement et le calvaire que tu as enduré un an et demi plus tôt. sur le qui vive, t’écoutes. essayant de savoir si c’est harald le squatteur ou un intru. t’essayes d’écouter. ou plutôt tu subis, ton oreille se tend. et ouais, c’est bien des sons de bouches, des froissements de vêtements. c’est la place à côté de toi qui s’affaisse lourdement, c’est carrément un coude que tu reçois dans le dos. le connard. il a osé. c’est une blague ? une putain de blague ? c’est ce que t’espères. de tout ton coeur. pour lui. pour sa survie. le corps tendu, les battements de ton coeur qui ne se calment pas, tu tends le bras vers ta lampe. putain Kàra, éteins ! qu’il ose te balancer, sachant pertinemment que tu es là, il te le fait clairement comprendre en plus ce con. il allait réellement baiser une nana à côté de toi. tes sourcils se froncent autant que ta main qui se serre sur l'interrupteur de ta lampe. nuisette sur le corps, tu t’es redressée, tes jambes encore sous tes draps de satin, regardant, ou hallucinant au choix, surtout ça, les deux animaux s’apprêtant à s’accoupler sur le lit. ton lit. à côté de toi ! tes yeux passent de blondie, la claire qui semble rien capter ou complètement jeter parce qu’elle réagit pas tout de suite, à lui, au crétin, au mec que tu vas étrangler d’une minute à l’autre. comme une gamine capricieuse, tu éteins. tu rallumes. et tu ré-éteins. plusieurs fois de suite juste pour lui bousiller les yeux et les tiens en même temps au passage, avant de laisser la lampe réellement allumée. et c’est ton autre main qui vient attraper sa mâchoire, serrer fortement sa joue au point de sentir ses dents pour la tourner légèrement vers toi. “qu’est-ce que tu fous philips ?” tes cheveux presque en pétard autour de ton visage telle méduse se réveillant, t’as craché ta question en le fusillant du regard ou plutôt ses yeux encore clos. cette question ne devrait pas attendre de réponse parce que la scène devant toi est assez explicite mais peut-être que tu rêves encore. hein, c’est le cas ? c’est qui elle ? l’autre crécelle se réveille, se rend compte que t'es là, tu tournes ton regard vers elle. blondie te regarde comme si t’étais un parasite, comme si tu était l’intruse dans l’histoire. t’as un air de dégoût sur le visage quand tu descends ton regard plus loin sur leurs corps, lui à moitié défringué, le pantalon de costume aux nombreux zéros reposant misérablement en bas de ses chevilles, elle avec la presque la même dégaine, la robe remontant sur ses hanches comme une dépravée. t’es à deux doigts de la pousser en arrière pour qu’elle s’écroule comme une merde les quatre pattes en l’air quand tu retournes vivement tes yeux colériques sur le prochain cadavre, ton premier meurtre. “fais gaffe à ce que tu vas répondre...” tu siffles dans un murmure menaçant alors que tu te redresses au-dessus, le maintenant toujours comme les serres d'un rapace capturant sa proie. et évidemment, tu parles pas de sa question à elle mais de la tienne. elle, blondie, tu l’ignores, tu t’occuperas de son cas ensuite. trouve une bonne réponse, harald. jte le souhaite.
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| Sujet: Re: éphémère (k) Mer 6 Fév - 11:29 |
| la lumière se met à clignoter. ça te brûle la rétine et tu grognes, blondie toujours affalée sur toi. les mains sous ta chemise commence à être des plus désagréables. d’autant plus lorsque les griffes de Kàra se plantent dans tes joues, qu’elle te force à tourner la tête dans sa direction. elle pourrait t’arracher la peau au même titre que tes dents. les paroles qu’elle crache te font ouvrir les yeux, t’as le cerveau embrumé par l’alcool, t’as pas la force de te débattre. tes yeux bleus se plantent dans les siens, tu voudrais hausser les épaules mais t’as le corps à moitié bloqué par la fameuse claire et maintenant par la poigne de Kàra que tu ne savais pas si vigoureuse. l’intruse ouvre de nouveau la bouche, creusant un peu plus ta tombe. t’as pas le temps de répondre que la maîtresse s’est redressée au dessus de ton visage, blondie ne semble pas gênée. ses bras se croisent sur sa poitrine. t’es dans un étau. entre deux femmes, et Dieu sait qu’il n’y a rien de pire qu’une nana en colère. un ricanement nerveux t’échappe. l’homme pris au piège, à moitié à poil, une scène qui en ferait rire plus d’un. la menace plane au dessus de ta tête. ton appartement était plus près qu’le mien. que tu lâches, les mots hachés par ses doigts qui n’ont pas lâcher prise. j’avais une chance sur deux, que tu sois là. j’ai perdu. tu l’as pas lâché des yeux une seule seconde en disant tes mots. tu n’as aucune bonne raison, aucune excuse -si ce n’est celle d’être une sale race. l’alcool ne te fait pas prévoir tes coups à l’avance, tu agis, c’est tout. ce soir, la décision que t’as prise était de loin la pire, mais t’as le sourire aux lèvres. imperturbable. puis c’est bon tu te redresses te défaisant de l’emprise de Kàra, frottant ta joue pour retrouver tes sensations. on avait pas parlé d’exclusivité que je sache. tu fronces les sourcils comme un gamin capricieux, blondie à toujours le cul posé sur ta queue. et j’bande même pas. tu grognes, attrapant Claire ou peu importe son nom, pour la jeter sans gêne sur le matelas, laissant ton corps libre de se relever. ce que tu fais, tu remontes ton pantalon sans prendre la peine de le reboutonner, tout comme ta chemise qui reste ouverte. je t’en fais cadeau. les meilleures pipes de nyc, il paraît. sourire en coin quand tu sors de la chambre, complètement désintéressé par la situation. c’est un verre que tu veux. ou une clope. |
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| Sujet: Re: éphémère (k) Mer 6 Fév - 13:47 |
| ta tête se penche légèrement sur le côté alors que tu l'observes, alors que tes yeux enflammés sont plantés dans les siens. et évidemment, ce n'est pas la même flamme qui danse dans tes yeux lorsque vos corps ne font qu'un. t'hésites entre lui rompre le cou, l’étouffer sous un coussin ou le faire souffrir à petit feu. mauvaise réponse. tu grommèles en maintenant ton regard dans ses yeux voilés. c’est une putain de blague j’espère ? ta prise lâche quand il se redresse, ton visage recule légèrement alors que ton poing se sert et que tes sourcils restent contrarier à ses mots. c’est vrai mais ça te fait clairement chier alors que ce n’est même pas la question. c’est même pas une question d’exclusivité. quel enfoiré fait ça ? et tu ne sais pas si c’est fait exprès mais madame est ton opposée. complètement. blonde, t’es brune. refaite, tu l’es pas, t’as tes formes naturelles. et quand tu la regardes, ça te dégoûte encore plus. de lui. de cet espèce d’attachement à lui que tu rejettes éperdument. et qu’il ne bande pas pour elle devrait te réjouir mais pas là. pas dans cette situation. parce que je devrais te donner une médaille d’être impuissant ? bravo harald et sa ptite bite. t’ironise, t'attaques sa virilité, tu craches, en te mettant à applaudir tandis que tu t’es mise à genoux, prête à lui sauter à la gorge mais monsieur se relève en repoussant la femme sur lui. blondie se rétale limite sur toi, tu la repousses avec dégoût comme un truc sale te tombant dessus. t'aurais pu ressentir de la joie ou de la délectation quand elle se casse la gueule au bout du lit par ton mouvement de jambes mais t'es trop concentrée sur l'enfoiré. par son sourire en coin, son air de connard de retour, finit de t'achever. ou plutôt, va l'achever, viens de signer son arrêt de mort, parce que tu es déjà debout, à le suivre. tes pieds nus qui touchent le sol rapidement, t'enjambes blaire ou claire, un truc dans le genre en lui crachant de dégager de chez toi. tu crois aller où comme ça philips ? tu grondes dans son dos, si tu pouvais le tuer du regard, il serait déjà au sol, comme sa greluche. monsieur tangue, imbibé d’alcool, c’est le retour de l’alcoolique comme au restaurant, tu le dépasses sans problème pour te poster devant lui, pour l’empêcher d’aller tu ne sais où. t’es con ou quoi ? tu te prends pour qui ? c’est pas ton hôtel à putes ici ! tes poings se posent sur tes hanches. et tu baises encore moins des meufs à côté de moi ! et c’est ta voix qui monte, qui chauffe de plus en plus alors que t'observes son air débraillé. il y a que moi harald, que moi que tu prends ici. ou ailleurs. |
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| Sujet: Re: éphémère (k) Mer 6 Fév - 19:45 |
| t’as abandonné l’agneau aux griffes de la lionne. tu le sais pertinemment. t’en as rien à foutre, y’a que ta petite personne qui t’intéresse. le gosse capricieux que tu es déambules déjà dans l’appartement, titubant légèrement à la recherche d’un nouvel alcool plus intéressant que le scandale de la chambre. tu l’entends déjà derrière toi, tu grimaces quand elle se poste devant toi. elle se met en travers de ta route, t’empêches d’avancer et t’as envie de hurler. tu n’en fais riens, tu la regardes de haut en bas, un sourire sur tes lèvres dû à la nuisette qu’elle porte. elle piaille, elle piaille et tu soupires. ouais, j’suis complètement con ouais. que t’assumes, croisant tes bras contre ton torse. si je l’avais prise dans la cuisine, t’aurai pas fait de crise ? que tu demandes un sourcil arqué, comme si elle allait répondre positivement. tu sais pas ce qu’elle cherche, des excuses peut-être ? tu lèves les yeux au ciel. excuse moi, ok. c’est ton taux d’alcoolémie qui te pousse à formuler ses mots, qui t’arrachent un peu trop la gueule. tu la contournes, trouvant dans son minibar une bouteille de vodka que t’observes sous toutes les coutures, comme si une date allait y apparaître. ce n’est pas le cas, tu ouvres la dite bouteille, tu renifles avant de te laisser tomber sur le canapé. je te croyais pas si ... prude. que tu lâches, la vodka finit sa course sur la table basse, tes pieds également. on aurait pu s’amuser tout les deux avec elle, c’est dommage. t’en rajoutes quand tu entends la porte claquée, sûrement blondie qui s’est enfin barrée. tu croises tes bras derrière ta tête, le regard brumeux rivé sur les jambes de la belle. elle a plus d’allure que blondie, elle est plus attirante, plus surprenante. ça te fou en l’air. tu fronces les sourcils. j’suppose que je dors sur le canapé ce soir ? t’as un sourire en coin. vous avez le comportement d’un couple désaxé. |
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| Sujet: Re: éphémère (k) Mer 6 Fév - 20:32 |
| est-ce que tu es étonnée ? en réalité non. mais tu ne le pensais pas aussi con. aussi… trop. qu’il se tape qui il veut, finalement, t’en as rien à foutre. enfin, en cet instant, t’en as rien à foutre. c’est con, parce qu’il va te manquer. tu le sais. et c’est pas forcément sa personne. non surtout pas. il est aussi intéressant qu’un caillou. tellement sûr de lui que tu te retiens souvent de mater ses chevilles pour voir si elles n’ont pas trop gonflé ou de mater son paquet pour savoir si une seconde bite ne lui est pas poussé pendant la nuit pour qu’il se prenne autant pour le roi du monde. mais non, y a rien, juste une couronne imaginaire sur sa tête dont il est le seul à voir. et si, tu l’avoues, tu deviens peut-être un peu, bien trop, dépendante de son corps, peut-être un peu trop attaché à ses atouts physiques, en ce qui concerne sa personnalité, il te dégoûte toujours autant. et surtout là. surtout ce soir. il joue avec tes nerfs et tu te rends vraiment compte que tu te fais avoir à ton propre jeu. tu ne peux même pas imaginer la scène dans la cuisine. mais je m’en contre fous de tes excuses, elles sont même pas pensées ! tu t’approches, enfonçant ton doigt dans son torse. c’est un putain de manque de respect philips. il te contourne et c’est là que tu te dis que t’avais besoin de ça. qu’il fasse une connerie de ce genre et qui te permette de te rappeler à l’ordre. c’est qu’un jeu. qu’un enfoiré. et c’est terminé. il ira se faire foutre à partir de maintenant. tableau ou pas tableau, qu’il aille se faire mettre. il a grillé toutes ses chances. il s’installe sur ton canapé après fouillé dans ton mini bar, jambes posés sur la table basse, pantalon toujours ouvert, tout comme sa chemise. du harald dans toute sa splendeur et pas question de penser que même comme cela il est désirable. de toute façon, t’as pas le temps pour ça parce que blondie claque la porte et qu’il en rajoute une couche. t’approches du canapé et tu ne sais pas ce qui te retiens de lui claquer la bouteille sur la tête, encore plus quand tu vois ses yeux sur ton corps. il n'a même plus le droit de ça, de te regarder comme ça. ça va, jte dérange pas ? tu me prends pour qui sérieusement ? t’inspires un grand coup pour te calmer, détourne un instant le regard une main dans tes cheveux avant de le reposer sur lui. mais mon gars, tu dors où tu veux. tu souris mauvaise. dans ton appart, à l’arrière de ta caisse, dans la rue, dans le lit de jsais pas qui mais certainement pas sur mon canapé ou ici. suis ta meuf et casse toi de là. c’est ton doigt qui pointe la porte, les yeux fusilleurs avant d’attraper ta bouteille de vodka, que tu dévisses en t’approchant. oh, et tiens, n’oublie pas de t’hydrater cette nuit. t’en as rien à foutre, comme lui de toi et des autres, de bousiller ton canapé, tu vides son contenu sur sa petite personne avant de la reclaquer sur la table basse fortement. bonne nuit chéri, tu connais le chemin. tu craches avant de t’éloigner de lui, les nerfs à bloc, les membres tremblants, s’il reste là une minute de plus, tu vas faire un malheur. |
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| Sujet: Re: éphémère (k) Mer 6 Fév - 21:33 |
| tu l’as mise en rogne. tu as joué avec ses nerfs. t’as allumé la mèche et bientôt elle va t’exploser en pleine gueule Kàra. tu ne pourra t’en prendre qu’à toi même. tu ne peux pas t’en empêcher, c’est plus fort que toi. le roi a récupéré sa couronne et l’a posé maladroitement sur son crâne. t’es un peu trop fier quand tu l’observes, un peu trop con quand tu ouvres la bouche. tu sais jamais quand t’arrêter, il faut que tu aies absolument le dernier mots, sans quoi tu risquerai de passer une mauvaise nuit. moins mauvaise qu’après ses dires ceci dit. parce que c’est clairement à la porte qu’elle te fou, et toi, t’as pas envie d’aller dormir ailleurs ce soir. parce que finalement, si tu t’es pointé ici avec blondie, c’est que t’avais envie de la voir Kàra. de lui voler de son temps, de sa patience, de la rendre dingue. tes sourcils se froncent, tu aimerais répondre, mais t’as pas le temps. c’est la bouteille de vodka qu’elle te vide sur la tronche, un grognement t’échappe. tu passes une main sur ton visage, elle n’a pas fini de hurler et elle s’éloigne d’un pas décidé. tu la regardes un instant. des insultes incompréhensibles s’échappent d’entre tes lèvres, et tu finis par te redresser. tu retires y’a chemise imbibée de vodka, ton pantalon aussi. y’a que ton boxer qui semble avoir été épargné, pas vraiment certain. tu jauges le canapé un instant. inutilisable. puis ton cerveau grillé par l’alcool te fait comprendre que ce n’est pas là que tu compte finir ta nuit. tu fais ta vie dans la cuisine quelques minutes de plus, cherchant de quoi manger, en vain. tu voudrais appeler Lydia, qu’elle vienne te cuisine un bon petit plat. tes pas te font rejoindre la chambre, t’ouvres la porte tout doucement, tu marches sur la pointe des pieds pour rejoindre le king size, et tu te glisses en catimini sous les draps déjà imprégnée de sa chaleur. les cheveux trempés par la vodka, y’a ton corps qui vient chercher le sien, ton bras qui passe sur sa taille et ta tête qui s’écrase dans sa nuque. allez, sois pas si susceptible. tu sais bien que j’suis qu’un connard. t’es plus au stade de lui mentir sur la marchandise. tu respires son odeur, laissant ton souffle caresser sa peau. un connard complètement ivre... elle me plaisait même pas cette nana. y’a que ta peau que je veux, que tes formes que je saurai pratiquer. plongés dans l’obscurité, tes mots ne sont que murmures, et tes doigts remontent entre ses seins, tu poses ta paume contre son coeur, cherchant déjà le sommeil. |
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| Sujet: Re: éphémère (k) Mer 6 Fév - 23:48 |
| le loup s’est infiltré dans la bergerie. silencieux mais perceptible. le lit s’affaisse bien plus doucement que plus tôt. et à son touché, t’as un soupir qui passe tes lèvres alors que tu gardes les yeux fermés, te forçant à ne pas bouger. et tu sais même pas toi-même de quel genre il est, ce soupir. s’il est exaspéré. s’il est résolu. s’il est soulagé. il y a trop de choses qui se bousculent en toi, trop de choses qui se battent, trop de choses contre qui tu te bats. à cause de lui. à cause de ce corps qui se colle contre ton dos, de cette main qui entoure ta taille et de cette tête qui s’écrase contre ton cou, celle qui s’impose, celle qui te mouille. et puis à cause de ses mots. tu le sais qu’il l’est, un connard. et peut-être qu’il arrive à t’embobiner, à rentrer dans ton crâne, le gourou, que peut-être que c’est possible que tu te trouves si susceptible. non, reprends toi kára. c’était malsain, irrespectueux. qui fait ça ? pourquoi ? je te déteste tellement harald. tu murmures. et c’est une putain de vérité, une chose que tu n’as jamais caché, une chose que tu sais qu’il ne prendra pas mal. c’est même pas ton but en lui disant cela. il le sait. cela serait presque comme une déclaration d’amour mais qui est inversée. dans son monde, dans le monde dans lequel il te fait pénétrer tellement il te rend dingue, c’est sans doute un compliment. c’est presque comme cela que tu le dis de toute façon. c’est ta seule arme au final contre lui, contre l’effet qu’il te fait. t’arrives même pas à qualifier tout cela. t’arrives même pas à comprendre. jamais tu retomberas amoureuse de lui. il t’a bien trop brisé le coeur. il t’a bien trop pris, une partie de ton coeur, ta dignité. il a amené la colère en toi, la rancune, amplifiée par la disparition de ton mari. c’est une putain de fatalité pour toi. parce que tu le détestes autant que tu commences à ne plus pouvoir te passer de lui. tu le détestes pour tout cela. pour s’imposer dans ta vie qu’il en devient parfois supportable. quand il ne joue pas au con. quand il devient presque mignon comme cela, comme en cet instant. alors que tu sais que c’est qu’éphémère, qu’il est bourré. c’est juste qu’un corps et un cerveau imbibés d’alcool. que le connard n’est pas bien loin, la preuve juste avant. et pourtant... ouais, et pourtant, tu ne le repousses pas. parce que tu le cognes pas, tu l’engueules pas, ne le vires pas encore, tu le laisses remonter ta main entre tes seins, se poser au niveau de ton coeur. car peut-être que c’est vrai, ça te calme de savoir que blair, claire, mair, truc muche ne lui plaisait pas plus que cela. ou c’est peut-être parce que t’étais trop bourré pour bander ou que jt’ai cassé ton coup ? tu peux même pas le contrôler, ce frisson qui parcourt méchamment ta colonne vertébrale causé par son souffle chaud contre ton cou. tu pues la vodka... chuchotement, ta main qui remonte le long de son bras dans une caresse au même moment qu’une goutte roule sur le haut de ton dos. ton corps traître se détend contre lui, s’en rapproche.
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| Sujet: Re: éphémère (k) Jeu 7 Fév - 6:32 |
| je te déteste tellement harald. tu ne comptes plus le nombre de fois où cette phrase passe la frontière de ses lèvres. c'est une vérité, elle te déteste pour tout ce que tu as pu lui faire, pour toutes tes façons d’agir, tes bonnes manières qui n'en sont pas réellement. les faits montrent souvent l'inverse, puisque c'est chez elle que tu passes le plus clair de ton temps depuis plus d'une semaine. c'est ici que tu rentres après tes rendez-vous, ici que tu l'attends, ses draps sont témoins de vos ébats enflammés. elle te déteste mais ne t'as toujours pas mis dehors. elle s'y est essayé ce soir, en vain, t'es accroché à sa taille, les paupières closes, le souffle chaud. t'es qu'une sale race, le pire être humain que la Terre ait porté, t'en as conscience. tout les jours, tu ajustes ton masque, ne laissant rien paraître mais à l'intérieur le vide est considérable. ils sont rares, les instants où tu te laisses aller à ce que tu es réellement. contre sa nuque tu ricanes doucement. t'es trop saoul, oui, c'est elle qui te cherche une excuse à ton impuissance. je préférerai que ce soit l'alcool ouais. que t'avoue dans un murmure, demain tu joueras les innocents. les paroles de cette nuit ne seront qu'une réalité altérée. si c'était l'alcool, tu n'apprécierai pas autant le frisson qui te traverse quand tu sens son corps se détendre et se lover un peu plus contre le tiens. si c'était l'alcool, tu serai pas déjà en train de te raidir alors que ton bassin épouse à la perfection la courbe de ses fesses. elle était trop fade. que tu continues finalement, ta main se serrant un peu plus contre sa poitrine quand ses doigts viennent caresser ton bras. tu pues la vodka... nouveau ricanement, plus enfantin. tes cheveux humides tu les frottes doucement à la peau de sa nuque, de son dos alors que tu la maintiens toujours contre toi. la faute à qui, hm ? tu te relaisses tomber derrière elle, tu déposes un baiser entre ses omoplates quand ta main remonte jusqu'à son cou. je recommencerai pas, ok ? tu recommenceras pas, ici, dans son lit, avec une autre. c'est presque une promesse. t'es pas certain de pouvoir t'en passer de kàra, cette pensée te fait grogner doucement dans son dos. ce n'est pas de l'attachement, ce n'est pas des sentiments. c'est autre chose, une forme de possession malsaine, à double-sens. |
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| Sujet: Re: éphémère (k) Jeu 7 Fév - 11:49 |
| tu devrais le virer. tu devrais tenir face à lui, ne pas lui donner ce qu’il donne comme tenir un non face à un gosse. mais t’es pas mieux qu’une mère dépassée par les volontés de son fils. t’es devenue la femme dépassée par le fils de cette femme. t’as pas besoin de sa réponse, tu la sens sa virilité qui se réveille contre tes fesses. et tu ne devrais pas être aussi heureuse, aussi soulagée de cela. réveille toi bordel kara. alors c’était quoi hein ? pourquoi tu l’as amené là ? t’en profiterais peut-être un peu trop, de son comportement actuel, du mec un peu trop gentil que ç’en est presque dangereux. tu sais bien que demain sera différent, si au moins il se souvient de quelque chose. malgré toi, t’attends des réponses qui, tu sais, ne viendront sans doute pas. c’est pas son genre. c’est pas lui tout cela. tu la sens venir l’excuse de merde, un je ne sais pas ou quelque chose dans le genre. toi-même, tu n’avouerais pas que tu l’as dans la peau. que tu souhaites que ce soit toi qu’il touche. toi et toi seule. mais, parce qu’il y a des mais. il l’a dit. mais il y a pas d’exclusivité entre vous. mais, t’es peut-être la seule à être tombée dans ce jeu malsain. qu’il est juste là pour en profiter, pour profiter de ton hospitalité et de toi. juste pour cette connerie d’histoire de tableau, encore. un tableau dont tu t’en fous royalement maintenant. t’y penses même plus. tu souris, malicieuse, amusée et ça s’entend dans ta voix. la tienne.. tu avais soif et il fallait te remettre les idées en place. tu taquines, c’est ton affront, tu frisonnes de ses cheveux qu'il frotte contre lui, c'est sa réponse à ton affront. c’est pas ta faute. c’est la sienne. c’est pas ta faute s’il te fait perdre tes moyens, s’il te fait complètement disjoncter par son comportement. et finalement, tu te forces à arrêter de sourire, parce que merde, t’es toujours irritée, tu devrais pas le laisser faire, le laisser prendre le dessus sur toi, te faire flancher encore. tu fronces de nouveau les sourcils. tu recommences ça et jte traîne au sol par ce que je sens contre mes fesses pour te foutre dehors moi-même. t’en serais tellement capable, de cette menace. parce que tu deviens un peu trop possessive, en plus que ce qu’il a fait ne se fait pas… je suis en colère contre toi, harald, là. tu chuchotes mais il y a tellement de contradiction en toi, tellement de contradiction avec la réaction de ton corps.. tu dégluties contre cette main qui arrive à ta gorge, contre ses lèvres qui se déposent entre tes omoplates presque avec douceur que ç’en est déstabilisant. c’est pas vous ça, la douceur. c’est pas lui ça. jsuis pas ta roue de secours. que tu dis pour faire bonne figure alors que t’es déjà flinguée, t’as déjà le cerveau qui a rendu les armes, qu’est grillé. traître. enfoiré.. t’essayes de décaler ton corps du sien, malgré toi, il le réclame. tu le réclames.
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| Sujet: Re: éphémère (k) |
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