Je te donne. (Nikolaï)

✩ Mes défauts, mes plus belles chances, mes différences.

Il n’a pas l’air dupe, Nikolaï. Elle le voit à son regard, elle le voit à la manière dont il la fixe avec insistance. C’est comme s’il voulait décrypter tout ce qu’elle refuse qu’il sache. Son regard de flic, elle le connaît par cœur. C’est sans aucun doute sur elle qu’il a fait ses premiers interrogatoires. Alors on peut dire qu’elle est rôdée, Cassey. Elle ne se laisse pas déstabiliser, pas en apparence en tout cas… Mais, à l’intérieur, c’est beaucoup plus difficile. C’est délicat de se retrouver face à quelqu’un qui nous connait autant. Surtout lorsqu’il s’agit de son grand frère trop protecteur. Elle détourne la conversation autant qu’elle le peut mais elle s’enfonce sûrement davantage car il connaît aussi ses tactiques. Et elle en fait trop, elle en fait toujours trop. – Et je t’assure que tout va bien Nick ! Arrête de me faire ton regard de flic ! affirme-t-elle, cherchant à le faire rire pour qu’il oublie enfin ses inquiétudes.  Un petit sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’il rebondit finalement sur les hommes. Il semblerait qu’elle ait enfin réussi à détourner le sujet. – Je sais, tu l’as déjà fait. affirme-t-elle avec malice alors qu’elle pense un instant à son premier, son seul amour. Le père d’Arya. Elle a eu un petit paquet d’histoires depuis. Cassey, elle a toujours beaucoup papillonné. Elle est du genre à passer de coups de cœur en coups de cœurs mais… Le grand amour, elle ne l’a plus jamais revu. Contrairement à son frère qui a visiblement trouvé la perle rare. Enfin, tout est question de point de vue. En l’écoutant parler, elle  craint plutôt que cette mystérieuse femme le fasse souffrir. Pour autant, Nikolaï la rappelle immédiatement à l’ordre, pris d’un élan protecteur comme elle les reconnaît bien chez lui. Mais il sait bien que sa petite sœur n’a pas la langue dans sa poche. – Ouais, enfin, si ça se passait bien entre eux, c’est encore pire ! Ça veut dire qu’elle n’a pas vraiment de scrupules à aller voir ailleurs même quand ça va. dit-elle en ponctuant ses paroles d’une petite grimace. Elle veut s’assurer que son frère ait enfin une femme qui le mérite, c’est tout. Mais quand elle l’écoute parler d’elle, la jolie blonde ne peut que se rendre compte que c’est déjà trop tard… Il a l’air totalement mordu. Elle laisse échapper un petit rire qui se joint à celui du jeune homme quand il se rend compte qu’il ne s’arrêtait plus. – Dis donc, t’as l’air complètement accro. fait-elle remarquer, sourire amusé aux lèvres. Et cela lui fait plaisir de le voir comme ça, vraiment. Elle avait l’impression qu’il s’éteignait doucement mais sûrement, à Los Angeles. Terminant son café, elle le dépose sur la table de chevet, puis part s’asseoir à côté de son frère. Elle pose sa tête contre son épaule, l’air un peu plus lointain soudainement. – N’importe quelle femme aimerait qu’on parle d’elle comme tu viens de le faire… J’espère qu’elle a conscience de la chance qu’elle a de t’avoir.

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Un petit rire s’échappe des lèvres de la jeune femme à la question de son frère. Comme s’il ne savait pas qu’il avait un regard de flic. Elle est certaine qu’il s’amuse bien à en jouer devant les suspects… Et devant elle, sans aucun doute, tout le temps. – Ouais, il est apparu pour la première fois le jour où t’as vu Jimmy Morgans dans ma chambre. rétorque-t-elle d’une voix malicieuse, amusée à ce souvenir. Il lui avait fichu la peur de sa vie. Sauf que c’était elle, celle qui avait subi un interrogatoire en règle. Mais il était loin le temps où Nikolaï avait le pouvoir de la surveiller. Elle ne compte certainement pas lui parler de ses problèmes, encore moins pour leurs retrouvailles. Non, tout ce qu’elle veut à cet instant, c’est tout savoir sur la femme qui fait battre son cœur. Et quelle femme. Elle a l’air de lui avoir totalement retourné la tête. Mais elle se méfie, Cassey. Elle ne veut pas que son grand frère souffre à nouveau. Pour autant, plus il lui parle, plus elle se rend compte que la situation est bien compliquée. Mais elle comprend aussi clairement ce qui a pu l’attirer. Il a toujours eu besoin de sauver tout le monde, Nick. – Oh je vois, tu t’es donc fait un plaisir de jouer les preux chevaliers pour sauver la princesse de son méchant mari. dit-elle avec amusement. C’est exactement le genre d’histoire qui la fait craquer, Cassey. Sauf qu’elle, elle serait du genre à être désespérément amoureuse du méchant. Mais, sortant de ses rêveries, elle reprend la parole d’un ton plus sérieux. – Et… Est-ce que ça s’est arrangé ? Je veux dire, elle est vraiment avec toi maintenant ? Elle espère pour lui que tout va bien. Mais il paraît heureux, vraiment heureux. Comme elle ne l’a pas vu depuis longtemps. – Eh bien, moi, j’aime te voir comme ça. lui répond-elle quand il affirme être un peu trop accro. Puis, s’approchant de lui, la belle laisse poser sa tête contre son frère alors qu’il passe son bras autour de ses épaules. – J’espère bien. Toi, t’es quand même le seul homme de nos vies. rappelle-t-elle d’une voix amusée. Mais son amusement ne dure pas bien longtemps… Parce qu’à la question de Nikolaï, elle sent tout de suite son cœur se serrer. Arya… – J’en sais rien… Elle baisse les yeux. Arya lui manque tellement… Mais elle a l’impression qu’un fossé énorme les sépare. L’impression d’avoir tout raté avec elle. – Je suis une mauvaise mère, Nick. dit-elle subitement, la voix déjà affaiblie par la boule qui naît dans sa gorge. Et ce n’est pas son genre, à Cassey. Elle a toujours le sourire, elle a toujours la volonté et la force de tout affronter. Mais, sans Arya, elle n’est plus vraiment elle-même. Elle a tout fait pour sa fille… Elle a voulu tout lui donner. Mais elle a échoué.

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Cassey éclate de rire sans retenue quand elle entend les paroles de son frère. Il n’a jamais aimé ce mec… D’accord. Sauf qu’il n’en a aimé aucun. Jamais. Il a passé la majorité de l’adolescence de sa petite sœur à effrayer ses petits-amis. – Mais arrête, tu ne le connaissais même pas, c’était la première fois que tu le voyais ! Tu lui as fichu la peur de sa vie ! Aucun garçon n’a jamais trouvé grâce aux yeux de son grand frère beaucoup trop protecteur. Et cela la rendait dingue à l’époque, Cassey. Elle n’hésitait pas à le lui faire savoir, d’ailleurs, mais elle n’a jamais pu l’en empêcher. Pourtant, au fond, quand elle y pense, c’était adorable de la part de Nikolaï de veiller autant sur elle. Plus que leurs propres parents ne l’ont jamais fait. Enfin, elle espère bien qu’il n’agira plus de cette manière maintenant qu’ils sont à nouveau dans la même ville. Mais là n’est pas le sujet puisque, pour le moment, ils se concentrent plutôt sur les amours de Nick. Enfin, son amour, visiblement. Toute son attention sur son frangin, la jolie blonde est pendue à ses lèvres. Elle a l’impression qu’il lui raconte un film romantique sauf que cela lui est vraiment arrivé. Un regard rêveur, mais le sourire malicieux, elle finit par reprendre d’une voix taquine. – Tu m’étonnes, ça t’arrangeait bien. Elle ne sait pas exactement tout ce qui s’est passé, elle ne sait presque rien en vérité. Mais elle a tout le temps de connaître les détails de la vie de Nikolaï. Ils se retrouvent à peine. Pour le moment, elle veut surtout s’assurer qu’il est réellement heureux avec cette femme. Et cela a l’air d’être le cas. Elle lui sourit, tendrement, comme elle ne sourit qu’aux gens qu’elle aime vraiment. – C’est parfait dans ce cas. Manque plus que la validation de ta petite sœur chérie, et ce sera bon. dit-elle très sérieusement avant d’aller se blottir contre lui. Elle lève les yeux vers lui, amusée, lorsqu’il affirme qu’il sera toujours le numéro un dans sa vie. – J’suis pas sûre qu’il existe celui-là, tu sais. Mais elle ne veut pas qu’il s’inquiète – encore – à ce sujet. L’amour est loin d’être sa priorité en ce moment. Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver sa fille. Alors elle ajoute, l’air espiègle, comme elle sait si bien faire. – Mais c’est pas grave, je suis trop géniale pour qu’un seul homme en profite. Tu imagines ce que perdraient tous les autres si j’étais casée ? Je ne peux pas leur faire ça ! s’exclame-t-elle avant de pouffer de rire. Elle a parfois l’air trop sûre d’elle, Cassey. En réalité, elle ne se prend pas du tout au sérieux. Et son frère, il la connaît. Elle est tellement heureuse de l’avoir retrouvé. Elle a l’impression que rien n’a changé durant ces longs mois. Leur complicité est intacte. Et elle parvient à se confier à lui aussi, comme elle l’a toujours fait. – Elle sait que je suis là, elle doit s’attendre à ce que je vienne la voir. dit-elle en baissant les yeux. Elle ne veut pas que sa fille se sente piégée, mais… Elle n’arrête pas de se demander comment elles en sont arrivées là. Elle ne sait pas où elle a merdé, Cassey. Mais elle a échoué dans son rôle de mère, c’est certain. Pourtant, son frère lui dit tout le contraire. Le regard posé sur lui, elle l’écoute avec attention alors qu’il prend aussi ses mains dans les siennes. Ses mots lui font du bien, indéniablement, car elle a réellement l’impression que tout ce qu’elle a fait pour Arya est passé à la trappe dernièrement. Mais ils ne suffisent pas à effacer ses peurs. Ses douleurs. – Ma fille ne veut plus me voir, c’est bien que j’ai merdé quelque part ! Elle déglutit difficilement avant de baisser la tête. – Ça fait des mois que je me demande comment on en est arrivé là et… Et je n’ai toujours pas de réponse. Je t’assure, Nick, j’ai tout fait pour la comprendre mais c’est un vrai mur… Un mur qu’elle n’arrive plus à franchir. Et pourtant, elle a toujours été celle qui la connaissait le mieux, Arya.

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Un petit rire s’échappe des lèvres de la jeune femme alors qu’elle entend les paroles de son frère. Il est vraiment de très mauvaise foi. Mais elle ne lui en tient pas rigueur, elle a d’autres choses à penser que l’un de ses premiers béguins d’adolescente. Nick a trouvé l’amour, le vrai amour. Celui qui fait briller les yeux et pétiller le sourire. Celui qu’il méritait tant après tout ce temps. Le regard posé fixement sur lui, la belle l’écoute avec toute l’attention dont elle est capable lui parler de cette femme qui semble avoir tout changé en lui. Il a l’air heureux. Et cela lui suffit, à Cassey. Elle n’est pas aussi dingue que son frangin. Mais elle veut tout de même la voir, c’est évident, alors à ses paroles, elle ne peut que s’offusquer. – Comment ça « si je la rencontre », évidemment que je vais la rencontrer ! J’te laisse pas le choix. Puis, après un petit instant de réflexion, elle réalise ses premières paroles. Et forcément, elle rebondit là-dessus aussi. – Et t’as pas besoin de mon avis ? Toi, tu t’es pas gêné pour me dire tout ce que tu pensais de chacun de mes petits-copains ! Alors crois-moi, si j’ai un truc à dire sur elle, tu le sauras ! Non mais. Il va finir par la vexer s’il continue. Mais elle oublie vite son début de bouderie lorsqu’il l’attire dans ses bras. Et, comme pour prouver ses dires, il affirme qu’il n’hésitera pas à s’en prendre à tous les hommes qui l’approcheront jusqu’à ce qu’elle trouve le bon. Elle lève les yeux au plafond avec insolence. À cet instant, elle ressemble de manière frappante à sa fille. – Ouais, je vois. Moi, je n’ai le droit de rien dire sur Miss-parfaite, mais toi, tu veux casser les dents de tous les mecs qui m’approchent. C’est tout à fait normal. Elle boude… Bien sûr qu’elle boude. À peine le retrouve-t-elle qu’elle redoute déjà ses intrusions dans sa vie. Surtout pas en ce moment où elle est si… Compliquée. Il ne sait pas, il ne sait rien. Mais il se rend déjà compte que son cœur n’est plus aussi pur qu’autrefois. L’amour, elle n’a plus envie d’y croire. Ou presque. – Je crois toujours aux contes de fées et au prince charmant… C’est juste que ce n’est pas pour moi. dit-elle, en haussant d’une manière faussement négligente les épaules. Ce qu’elle dit est vrai, l’amour n’a pas le temps pour elle. Ou peut-être que c’est elle qui n’a pas le temps pour l’amour. Elle a déjà sa fille à gérer. Quand elle entend les paroles de son grand frère, Cassey se recule instantanément de leur étreinte pour le regarder dans les yeux. – Quoi ? Mais c’est toi qui devais lui dire ! Tu ne l’as pas encore fait ? Bordel, si Arya n’est même pas au courant de son arrivée… Les retrouvailles risquent d’être encore plus tendues qu’elle ne le craignait. Et elle sent cette angoisse l’envahir, Cassey. Cette peur de ne pas savoir gérer, cette peur de ne pas être à la hauteur. Tout doucement, la carapace se casse alors qu’elle confie ses plus grandes craintes à celui qui a toujours su les apaiser. – Oui… Je sais… Elle a cru comprendre en effet. Mais elle n’a pas l’air de se rendre compte que tout ce qu’elle a fait, cela n’a toujours été que pour elle. Et l’envoyer à New-York aussi, elle l’a fait pour elle, pour sa sécurité, pour sa vie. Mais cela, elle ne peut pas vraiment l’expliquer, ni à sa fille, ni à son frère. Son frère qui l’inquiète encore plus en lui faisant comprendre que, lui aussi, il a remarqué le changement chez Arya. – J’aurais préféré que cela vienne de moi plutôt que me dire qu’il y a quelque chose que je ne sais pas… dit-elle la gorge nouée. Cela ne la rassure pas du tout de ne pas être responsable. Car cela signifie que son bébé a d’autres problèmes, des problèmes dont elle refuse de parler, mais qui la font souffrir. Prenant une inspiration, elle finit par lui demander. – Comment est-ce qu’elle est avec toi ? Elle se sent tellement impuissante, Cassey. C’est aussi pour cela qu’elle a envoyé sa fille chez Nikolaï. Parce qu’elle espérait qu’il arriverait là où elle a échoué.

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Un sourire amusé sur les lèvres, Cassey écoute son frère lui expliquer qu’elle n’aura absolument rien à dire sur sa petite-amie… Étant donné qu’elle est parfaite. Comme si cela existait. Mais elle est heureuse qu’il le pense, heureuse qu’il aime cette femme au point de la trouver parfaite. Elle est tout de même pressée de connaître celle qu’il a mise sur un tel piédestal. Mais, comme pour le taquiner, la jolie blonde finit plutôt par lui demander. – Et elle, tu penses qu’elle va bien m’aimer ? Parce qu’elle n’est pas une femme très facile à vivre, Cassey. Elle peut prendre beaucoup de place, consciemment ou non. Plus encore avec le frère qu’elle n’a pas eu la chance de voir pendant si longtemps. Trop longtemps. Mais il y a visiblement des choses qui ne changent pas. Le jeune homme se montre aussi protecteur qu’il l’a toujours été envers sa cadette, c’est-à-dire bien trop. Elle laisse échapper un petit sourire à sa demande car, en vérité, elle n’est pas certaine qu’il ait besoin de son autorisation. – Nick, arrête ! Déjà que je n’arrive pas à garder un mec, si en plus tu les fais fuir, je vais vraiment finir vieille fille ! Mais, d’après lui, l’explication est claire… Et c’est elle la responsable puisqu’elle n’aime que les mauvais garçons. – Hé, ce n’est pas vrai ! le contredit-elle tout de suite, alors que quelque part, il n’a pas tort. Ses derniers petits-amis étaient loin de ressembler à l’homme idéal. Il y a celui qui passait son temps sur son canapé, à attendre qu’elle l’entretienne. Celui qui trempait dans des histoires illégales. Ah, et celui qui draguait ses amies, lui, c’était un sacré spécimen. Pour dire qu’elle ne sait pas choisir les hommes, elle ne peut pas le nier. Mais s’il y a bien une personne, dans le monde, qui sait pourquoi elle fonctionne de cette manière, c’est Nikolaï. – Puis, quand on voit comment finissent les gentils garçons, vaut peut-être mieux arrêter d’y croire. ajoute-t-elle, en haussant les épaules, en référence au père d’Arya. Celui qui avait tout, justement, du prince charmant. Celui qui l’a lâchement abandonnée. Peut-être que ses conquêtes plus récentes n’ont rien de glorieux mais avec eux, au moins, elle n’a jamais été déçue. Elle n’a jamais rien attendu d’eux. Et c’est plus facile, aussi, quand ils s’en vont. Ils ne sont pas sa priorité aujourd’hui. La seule qui compte, en fait, c’est sa fille. – Ouais, je vois parfaitement de quoi tu parles… Mais il faut que tu lui dises, Nick. Elle va devenir dingue si elle me voit débarquer sans être prévenue. ajoute-t-elle avec un petit soupir. Elle est susceptible, Arya. Sur la défensive. Comme si elle était à fleur de peau, comme une bombe qui pourrait exploser à tout moment… Et quand elle entend son frère lui parler de leur dispute, Cassey se rend compte que le problème ne vient pas seulement d’elle. Ou d’elles. Non, il y a quelque chose de bien plus sombre qu’elle n’arrive pas à décrypter. – C’est exactement ça ! Elle veut être traitée comme une adulte mais elle agit comme une enfant… Et c’est encore ce qu’elle est. Une enfant. Quoi qu’elle en dise, sa mère le voit bien. Par contre, elle ne s’attend pas aux dernières paroles de Nikolaï. Ses lèvres s’entrouvrent de surprise alors qu’elle l’écoute lui expliquer qu’Arya pense que tout le monde veut l’abandonner… – Elle pense qu’elle n’est pas importante ? Mais comment elle peut croire à une connerie pareille… Mais peut-être que c’est sa faute, peut-être qu’elle n’a pas su lui montrer à quel point elle lui est essentielle. Car c’est d’une évidence pour Cassey… Mais pas pour sa fille en l’occurrence.